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Classe de PC
Épreuve de Mathématiques 2
Correction
x −∞ +∞
Arctan 0 (x) +
π
2
Arctan π
−
2
1
2) un = (−1)n an , avec (an ) une suite positive, décroissante (car x 7→ l’est sur R∗+ ) de limite nulle.
x
Donc le critère des séries alternées s’applique :
X
La série un converge
+∞
X
Si on note Rn = uk le reste d’ordre n, le critère des séries alternées nous dit aussi que
k=n+1
1
∀n ∈ N |Rn | 6 |un+1 | =
2n + 3
" #1
t2k+1
Z 1
2k 1
3) I2k = t dt = = .
0 2k + 1 0
2k + 1
1
DST 2
n n
X X 1 − (−t2 )n+1
Or, comme −t2 6= 1 pour tout t ∈ [0, 1], (−1)k t2k = (−t2 )k = , et
k=0 k=0
1 + t2
1 − (−t2 )n+1
Z 1 Z 1 Z 1 2n+2
dt t
Un = dt = + (−1)n dt
0 1 + t2 0 1 + t2 0 1 + t2
5) Toujours la même idée : négliger ce qui gêne (pour le calcul : la fraction – les fractions, c’est pénible de toute
façon), et garder ce qui sert (pour la majoration voulue : ici du n)
t2n+2
Pour tout t ∈ [0, 1], 1 + t2 > 1, donc 0 6 6 t2n+2 , puis par croissance de l’intégrale,
1 + t2
Z 1 2n+2
t 1
06 dt 6
0 1+ t2 2n + 3
6) D’après 4),
Z 1 Z 1 2n+2
dt t
Un = + (−1)n dt
0 1 + t2 0 1 + t2
Z 1
dt π
Or 2
= [Arctan t]10 = , d’où
0 1+t 4
Z 1 2n+2
π t
Un − = (−1)n dt
4 0 1 + t2
Z 1 2n+2
n t 1
Or d’après 5), (−1) dt6 −−−−−→ 0. Donc, par majoration,
2
0 1+t 2n + 3 n→+∞
π
lim Un =
n→+∞ 4
Partie 3 (Un procédé élémentaire d’approximation de π) 1) D’après la question précédente, pour tout
n ∈ N,
Z 1 2n+2
π
Un − = (−1)n t 1
dt6
2
4 0 1+t 2n + 3
4
D’où, |4Un − π| 6
2n + 3
4 4000 − 3
2) 4Un approche π à 10−3 près lorsque 6 10−3 , c’est-à-dire 6 n. Donc n = 1999
2n + 3 2
convient :
1999
X (−1)n
π=
n=0
2n + 1
On remarquera que la série alternée converge lentement : pour avoir 3 chiffres significatifs, il faut près de 2000
termes...
2
DST 2
Z t0
1 π
dt =
0 1 + t2 6
2) Sur le modèle de la partie précédente, pour tout n ∈ N et tout t ∈ [0, t0 ], −t2 6= 1 donc (série
géométrique)
n 2n+2
1 n+1 t
X
k 2k
= (−1) t + (−1)
1 + t2 k=0 1 + t2
Puis en intégrant entre 0 et t0 ,
n
t2k+1
Z t0 2n+2
π X t
= (−1)k 0 + (−1)n+1 dt
6 k=0 2k + 1 0 1 + t2
t02n+3
Z t0 2n+2 Z t0
t 1 1
06 dt 6 t2n+2 dt = = √ 2 √ = √ −−−−−→ 0
0 1 + t2 0 2n + 3 (2n + 3)( 3 )n+1 3 (2n + 3)3n+1 3 n→+∞
Z t0 2n+2
n+1 t
Donc, par majoration, lim (−1) dt = 0.
n→+∞ 0 1 + t2
t2n+1 (−1)n π
Ainsi, la série de terme général (−1)n 0
= n
√ converge, et a pour somme . En
2n + 1 (2n + 1)3 3 6
multipliant par 6 il vient
√ +∞
X (−1)n
π=2 3
n=0
(2n + 1)3n
En admettant le résultat de la question précédente, comme la série vérifie le critère des séries alternées, on peut
retrouver immédiatement cette majoration
√
2 3 2×2
4) 6 termes suffisent (n = 5) : < < 10−3 .
13 × 9 × 81 12 × 9 × 81
La convergence de cette série est géométrique.
3
DST 2
f (x)
π O π x
2 2
T1 = (1 + X 2 )T00 = 1 + X 2
T2 = (1 + X 2 )T10 = 2X + 2X 3
T3 = (1 + X 2 )T20 = 2 + 8X 2 + 6X 4
4
DST 2
Partie 2 1) Soit n ∈ N∗ . Comme f est C ∞ , on peut effectuer une intégration par parties :
1 x
Z
Rn (x) = f (n) (t)(x − t)n−1 dt
(n − 1)! 0
−(x − t)n x −(x − t)n
Z x
1
= f (n) (t) − f (n+1) (t) dt
(n − 1)! n 0 0 n
f (n) (0) n f (n) (0) n
Z x
1
= x + f (n+1) (t)(x − t)n dt = x + Rn+1 (x)
n! n! 0 n!
f (n) (0) n
Ainsi, Rn (x) = x + Rn+1 (x)
n!
5
DST 2
(x − ux)n−1 (n) xn
Z 1 Z 1
Rn (x) = f (ux)x du = (1 − t)n−1 f (n) (tx) dt
0 (n − 1)! (n − 1)! 0
xn
Z 1
Conclusion : 0 6 Rn (x) 6 f (n) (tb)(1 − t)n−1 dt
(n − 1)! 0
bn
Z 1
iii) D’après 2)b)i) avec x = b, on a Rn (b) = (1 − t)n−1 f (n) (tb) dt. D’où 2)b)ii) s’écrit
(n − 1)! 0
(b 6= 0) :
n
x
0 6 Rn (x) 6 Rn (b)
b
c) Soit x ∈ [0, b[. Toujours citer les questions utilisées, précisément.
x
D’après 2)a) la suite (Rn (b)) est convergente. De plus, par construction, 0 6 < 1, donc
n n b
x x
lim = 0. Ainsi, lim Rn (b) = 0.
n→+∞ b n→+∞ b
Donc, par encadrement, 2)b)iii) entraîne lim Rn (x) = 0.
n→+∞
La formule de Taylor avec reste intégral à l’ordre n pour la fonction f sur l’intervalle [0, x] (avec
x > 0) s’écrit.
n
X xk (k)
f (x) = f (0) + Rn+1 (x)
k=0
k!
+∞
X f (n) (0) n
Donc, en passant à la limite pour n → +∞, f (x) = x .
n=0
n!
Puisque f est impaire, les f (2n) (0) sont nuls et l’égalité s’étend donc aux x dans ] − b, 0[ par
imparité des deux membres de l’égalité.
+∞
X f (n) (0) n
Conclusion : ∀x ∈] − b, b[, f (x) = x
n=0
n!
π π
∞
3) La fonction tan vérifie les conditions demandées pour f : elle est de classe C sur − , et pour
2 2
π
x ∈ 0, , tan(n) (x) = Tn (tan(x)) > 0 puisque Tn est à coefficients dans N et tan(x) > 0.
2
π π
Pour tout x ∈ 0, on peut trouver un b ∈ x, et le résultat du 2)c) s’applique. Avec tan(2n) (0) = 0
2 2
et en posant tn = tan(2n+1) (0) comme au I)6), on obtient
+∞
π πh
i X tk
∀x ∈ − , , tan(x) = x2k+1
2 2 k=0
(2k + 1)!
6
DST 2
2
Les solutions de l’équation différentielle sont les fonctions y : x 7→ λe−x où λ ∈ R
En cas de doute, vous pouvez toujours vérifier que ce que vous écrivez est bien solution de l’équation : il suffit
de replacer dans l’équation.
2) La fonction f correspond à λ = 1 :
2
∀x ∈ R, f (x) = e−x
3) Pour tout x ∈ R,
2
f 0 (x) = −2xe−x
2 2 2
f 00 (x) = −2e−x + 4x2 e−x = 2(2x2 − 1)e−x
2 2 2 2
f 000 (x) = 4xe−x + 8xe−x + 4x2 (−2x)e−x = (12x − 8x3 )e−x
4) Pour déterminer un maximum – et nous en déterminerons un certain nombre cette année – le plus simple est
d’établir le tableau de variations sur l’intervalle concerné.
Établissons les tableaux de variations de f et f 0 , sur R :
√ √
x −∞ −1/ 2 0 1/ 2 1 +∞
f 00 (x) + 0 − 0 +
√
2e−1/2 0
f0 0 f 0 (1)
√
0 2e−1/2
signe de
+ 0 −
f 0 (x)
f
f (1)
0 0
√
Signe de f 00 (x) : f 00 (0) = −2e0 < 0 et 2x2 − 1 = 0 si et seulement si x = ±1/ 2.
Limites et valeurs de f 0 : f 0 est impaire.
√
Au voisinage de +∞, avec u = x2 , f 0 (x) = −2 ue−u −−−−→ 0 par croissance comparée.
x→+∞
0
√ √ −(1/√2)2 √ −1/2
f (1/ 2) = −2/ 2e = − 2e
On complète par imparité.
On pouvait remarquer que les f (k) étaient paires ou impaires, donc que les |f (k) | sont paires, et qu’on pouvait
donc se restreindre à une étude sur R+ .
√ √
max |f (t)| = 1, max |f 0 (t)| = 2e−1/2 , max |f 0 (t)| = |f 0 (1)| = 2e−1/2
t∈[0,1] t∈R t∈[0,1]
7
DST 2
Par rapport à la continuité, le η ne dépend pas de la position du y : c’est une propriété plus forte.
7) Soit f une fonction C 1 sur R.
• Si f est paire, ∀x ∈ R, f (−x) = f (x), donc en dérivant ∀x ∈ R, −f 0 (−x) = f 0 (x), puis
∀x ∈ R f 0 (−x) = −f 0 (x)
2
0
∀x ∈ R, f (n+1) (x) = Hn (x)e−x
2 2
= Hn0 (x)e−x − 2xHn (x)e−x
h i 2
= Hn0 (x) − 2xHn (x) e−x
8
DST 2
8) Soit n ∈ N. D’après ci-dessus, Hn+1 = Hn0 − 2XHn . Pour des raisons de degré (calcul effectué à la
question 7), le terme en X n+1 n’est présent que dans −2XHn .
Par le calcul : soit Gn ∈ Rn−1 [X] tel que Hn = a(Hn )X n + Gn . Alors
∀n ∈ N a(Hn+1 ) = −2a(Hn )
∀n ∈ N a(Hn ) = (−2)n
• Dans ce genre de situations – étude d’une suite de polynômes – vous avez calculé les premiers termes au
début du problème. Donc testez vos affirmations sur les premiers termes.
• Pour faire des calculs sur le degré d d’un polynome P , il est souvent pratique d’écrire P = ad X d + Q avec
deg Q < deg P = d. Ce qui permet de faire des calculs explicites.
Conclusion :
2
3) La fonction u 7→ e−u est continue sur R. Soit G une primitive de cette fonction.
La fonction G est de classe C 1 sur R, et, d’après la question 2,
Conclusion
9
DST 2
Par conséquent,
n
2 (−1)k u2k
e−u =
X
+ o(u2n )
k=0
k!
Puis, en primitivant, avec K ∈ R une constante :
n
X (−1)k u2k+1
G(u) = K + + o(u2n+1 )
k=0
k!(2k + 1)
Et en remplaçant dans l’expression obtenue à la question 3 :
F (x) = G(2x) − G(x)
n n
!
X (−1)k (2x)2k+1 2n+1
X (−1)k x2k+1 2n+1
=K+ + o(x )− K + + o(x ) Car 2x −−−→ 0
k=0
k!(2k + 1) k=0
k!(2k + 1) x→0
n
X 22k+1 − 1 2k+1
= (−1)k x + o(x2n+1 )
k=0
k!(2k + 1)
Ainsi, le développement limité de F à l’ordre 2n + 1 en 0 est
n
X 22k+1 − 1 2k+1
F (x) = (−1)k x + o(x2n+1 )
k=0
k!(2k + 1)
5) D’après la question 4 de la partie 1, f est décroissante sur [0, +∞[, donc, pour x > 0,
2 2
∀u ∈ [x, 2x], e−4x 6 f (u) 6 e−x
En intégrant entre x et 2x, il vient
Z 2x Z 2x Z 2x
2 2
e−4x du 6 f (u) du 6 e−x du
x x x
Z 2x Z 2x
−4x2 −4x2 2 2
=⇒ 0 6 xe =e du 6 F (x) 6 e−x du = xe−x
x x
√ 2
Or lim te−t = 0 par croissance comparée, donc, avec t = x2 , lim xe−x = 0.
t→+∞ x→+∞
Ainsi, par encadrement,
lim F (x) = 0
x→+∞
10
DST 2
x −∞ −α α +∞
F 0 (x) − 0 + 0 −
0 F (α)
F (x)
−F (α) 0
2 2
xe−4x 6 F (x) 6 xe−x
r
ln(2)
−
3 CF
r
O ln(2)
3
9) a) Nous avons vu que la fonction F est de classe C 1 sur R, donc en particulier elle est continue sur
R. D’après le théorème fondamental du calcul intégral, elle admet donc des primitives sur R.
b) Par définition de G, G0 = F . Or, d’après 6, F > 0 sur R+ . Donc G croissante sur R+ .
Par conséquent,
11
DST 2
Et, de même, Z x Z x
−4t2 1 2 1 −4x2
te dt = − −8te−4t dt = − e −1
0 8 0 8
Par conséquent l’encadrement s’écrit
1 2
1 2
1 − e−4x 6 G(x) 6 1 − e−x
8 2
1 2
1
Ainsi, G(x) 6 1 − e−x 6 , donc est majorée : `G ∈ R.
2 2
En passant à la limite dans l’encadrement (chaque membre a une limite finie en +∞),
1 1
6 `G 6
8 2
12