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donc
t
GSn (t) = e−nλ+nλe
donc Sn P(nλ)
• Prouvons pour ∀ > 0, P( Snn ≥ λ + ) ≤ λ
n2
On a
Sn Sn ( Sn − λ)2
P( −λ ≥ ) = P(( −λ)2 ≥ 2 ) = E(1( Sn −λ)2 ≥2 ) ≤ E( n 2 1( Sn −λ)2 ≥2 )
n n n n
donc
Sn ( Sn − λ)2 1 λ
P( − λ ≥ ) ≤ E( n 2 ) = 2 2 V ar(Sn ) = 2
n n n
ln( µx )x − µ( µx − 1)
a(λ, ) = ≥0
n
1
et est le candidat. Par simplification a(λ, ) = (λ + ) ln(1 + λ ) − en
x
remarquant que ∀x > −1, ln(1 + x) ≥ 1+x on prend x = λ
on a donc ln(1 + λ ) ≥ λ+
ansi a(λ, ) ≥ 0 et vérifie de manière évidente la
relation .
• Soit g une fonction de R vers R vérifiant la rélation:
x+y g(x) + g(y)
∀(x, y) ∈ R2 : g( )≤
2 2
Montrons que
k k k k
∀(x, y) ∈ R2 , ∀n ∈ N, ∀k ∈ [[0, 2n ]] : g( n
x+(1− n )y) ≤ n g(x)+(1− n )g(y)
2 2 2 2
Nous allons démontrer par récurrence cette propriété . Au rang n=0 la
relation est vérifiée En effet k ∈ {0, 1} suivant les valeurs de k les choses
s’obtiennent . Supposons que la relation est vrai au rang n et montrons sa
validité au rang n+1
k k 1 k 2n − k 1 2n 1 k 2n − k 2n
g( x+(1− )y) = g( ( x+ y)+ y) ≤ (g( x+ y)+g( y))
2n+1 2n+1 2 2n 2n 2 2n 2 2n 2n 2n
k k 1 k k
g( x + (1 − )y) ≤ ( g(x) + (1 − )g(y) + g(y))
2n+1 2n+1 2 2n 2n
k k 1 k k k k
g( n+1 x+(1− n+1 )y) ≤ ( n g(x)+2g(y)− n g(y)) = n+1 g(x)+(1− n+1 )g(y)
2 2 2 2 2 2 2
Céci achève la récurrence .
• On pose
+∞
[ k
D= { n , k ∈ [[0, 2n ]}
n=0
2
n
Vérifions que la suite dn = [λ22n
]
pour λ ∈ [0, 1] est une suite de D, croissante
et convergente .Posons vn = 2 dn = [λ2n ] on a vn ∈ [[0, 2n ]] alors dn = 2vnn ∈ D
n
De plus vn+1 = max{k : k ≤ 2n+1 λ} comme [λ2n ] ≤ λ2n alors 2[λ2n ] ≤ λ2n+1
Ainsi vn+1 ≥ 2vn ⇔ dn+1 ≥ dn ceci justifie que dn est croissante. comme
dn ≤ λ ≤ d1 + 21n alors dn converge vers λ
• On suppose que g est croissante .Montrons qu’elle est convexe Ici la fonction
f n’est pas supposée continue elle est juste croissante donc le passage à la
limite il faudrait s’abstenir sans preuve !!! Soit x, y deux réelles on a soit x ≤ y
où y ≤ x Pour conclure nous allons traiter les deux cas . Supposons le premier
cas et posons an = dn x + (1 − dn )y comme an+1 − an = (dn+1 − dn )(x − y)
alors la suite an est croissante et elle converge vers supn∈N an = λx + (1 − λ)y
de plus g(an ) ≤ dn g(x) + (1 − dn )g(y) Posons bn = dn g(x) + (1 − dn )g(y) de
2
même bn+1 − bn = (dn+1 − dn )(g(x) − g(y)) donc bn est croissante et converge
vers supn∈N bn = λg(x) + (1 − λ)g(y) comme
alors
sup g(an ) ≤ λg(x) + (1 − λ)g(y)
n∈N
E(eθX )
∀x > 0 : P(X ≥ x) ≤ inf
θ>0 eθx
la fonction x 7→ eθx est croissante donc
X(Ω) = {xk ; k ∈ N∗ }
∀n ∈ N : αn = E(X1X≤xn )
3
Comme xn est strictement croissante alors X1X≤xn+1 ≥ X1X≤xn En effet
[xn+1 , +∞[⊂ [xn , +∞[ donc R \ [xn , +∞[⊂ R \ [xn+1 , +∞[ ceci justifie la
relation Par passage à l’espérance on a :
αn = E(X1X≤xn ) ≤ E(X1X≤xn+1 ) = αn+1
la suite α est croissante et majorée par E(X) donc elle converge .
• Justifions que
∀, ∃N, ∀n ≥ N : E(X) − ≤ αn
On a
E(X) = E(X1X>xn ) + αn
Comme limn→+∞ xn = +∞ alors ∀A > 0, ∃N, ∀n ≥ N : xn > A(∗) .De plus
∀n ≥ N : E(X1X>xn ) ≤ E(X1X>A )
D’après l’inégalité de Markov :
1
P(X > A) ≤ E(X)
A
en faisant tendre A vers +∞ il vient que
lim P(X > A) = 0
A→+∞
4
(u − u0 )f (x) − (u − x)f (u0 ) + (u0 − x)f (u)
rx (u0 ) − rx (u) =
(u0 − x)(u − x)
En remarquant que
u−x 0 u−x
u= u + (1 − )x
u0 − x u0 − x
u−x
comme 0 ≤ u0 −x
≤ 1 de la concavite de f on déduit que
u−x 0 u−x
f (u) ≥ f (u ) + (1 − )f (x)
u0 − x u0 − x
d’où rx est décroissante au voisinage de x+ de plus rx (u) ≤ rx (x+ ) ≤ 0
Ainsi D’après le Théorème de la limite monotone rx admet une limite finie
,négative ou nulle .
• Prouvons que ∀u ∈ R, f (u) ≤ f (x) + θ0 (u − x)
Remarquons que
comme
sup rx (u) = max( sup rx (u), sup rx (u))
u∈R\{x} u∈]−∞,x[ u∈]x,+∞[
de plus
∀y ∈]x, +∞[, (u − x) sup rx (u) ≤ (u − x)rx (y)
u∈]−∞,x[
• Déduisons l’égalité inf θ≥0 supu∈R (f (u) + θ(u − x)) = f (x) On sait que
donc
∀u ∈ R, f (u) − (u − x)θ0 ≤ f (x)
comme −θ0 ≥ 0 alors
sup(f (u)−θ0 (u−x)) ≤ f (x) ⇔ inf sup(f (u)+θ(u−x)) ≤ sup(f (u)−θ0 (u−x)) ≤ f (x)
u∈R θ≥0 u∈R u∈R
5
de plus f (x) = f (x) + θ(x − x) et c’est gagné!! • Soit une variable aléatoire
telle que X(Ω) = {xk ; k ∈ N∗ } où la suite xk est positif ,strictement croissante
et de limite +∞
• Montrons la fonction qui à tout t 7→ P(X > t) est continue par morçeau
sur R il suffit d’abord demontrer que la fonction est décroissante En effet soit
t et t0 tel que t > t0 > 0 alors {X > t} ⊂ {X > t0 } donc
1.2 METHODE 1
Z xr+1 Z xr+1 r Z
X xk+1
P(X > t)dt = P(X > t)dt = P(X > t)dt
0 x0 k=0 xk
Z xr+1 r Z
X xk+1 r+1
X r
X r+1
X
P(X > t)dt = P(X = xj )dt = (xk+1 −xk ) P(X = xj )
0 k=0 xk j=[t]+1 k=0 j=[t]+1
Z xr+1 r
X r+1
X Z xk+1
P(X > t)dt = P(X = xj ) dt
0 k=0 j=k+1 xk
Z xr+1 r
X r+1
X
P(X > t)dt = (xk+1 − xk ) P(X = xj )
0 k=0 j=k+1
Z xr+1 r
X
P(X > t)dt = (xk+1 − xk )P(X > xk )
0 k=0
6
1.3 METHODE 2
Z xr+1 r Z
X xk+1 r Z
X xk+1 Z +∞
P(X > t)dt = P(X > t)dt = [ dPX ]dt
0 k=0 xk k=0 xk t
Z xr+1 r Z
X +∞ Z xk+1 r Z
X +∞
P(X > t)dt = [ dt]dPX = (xk+1 − xk )dPX
0 k=0 xr xk k=0 xr
Z xr+1 r
X Z +∞ r
X
P(X > t)dt = (xk+1 − xk ) dPX = (xk+1 − xk )P(X > xk )
0 k=0 xr k=0
• Montrons que
Z xr+1 r
X
P(X > t)dt = xk P(X = xk ) + xr+1 P(X > xr )
0 k=0
Remarquons que
r
X r+1
X r
X
(xk+1 − xk )P(X > xk ) = xk P(X > xk−1 ) − xk P(X > xk
k=0 k=1 k=1
r
X r
X
(xk+1 − xk )P(X > xk ) = xr+1 P(X > xr ) + xk P(xk−1 < X ≤ xk )
k=0 k=1
∗
comme X(Ω) = {xk ; k ∈ N } et que xk est strictement croissante alors
P(xk−1 < X ≤ xk ) = P (X = xk )
donc
Z r
X +∞
X r
X
XdP ≥ xk P(X = xk )+xr+1 P(X = xk ) = xk P(X = xk )+xr+1 P(X > xr )
X(Ω) k=1 k=r+1 k=0
7
d’où Z xr+1 Z
P(X > t)dt ≤ XdP < +∞
0 X(Ω)
tend vers 0 comme Rr ≥ xr+1 P(X = xk ) alors xr+1 P(X = xk ) tends vers
0 quand r tends vers +∞ • Soit vn une suite d’élements de R+ vérifiant la
rélation de sous additivité
∀(m, n) ∈ N2 , vn+m ≤ vn + vm
N ∈ N∗ : ρ ≤ VN ≤ ρ +
N
En utilisant ce résultat on a :
donc
n+m
X
P({Sm ≥ mu} ∩ { Xk ≥ nv}) ≤ P(Sm+n ≥ mu + nv)
k=m+1
Pn+m
comme les variables sont indépendantes alors Sm et k=m+1 Xk le sont .
donc
n+m
X
P(Sm ≥ mu)P( Xk ≥ nv) ≤ P(Sm+n ≥ mu + nv)
k=m+1
9
comme
n+m
X Xn
P( Xk ≥ nv) = P( Xk+m ≥ nv)
k=m+1 k=1
de plus les variables X sont directes leur loi peut être caractérisé par la
fonction génératrice alors
n n
Pn Y Y
GPnk=1 Xk+m (t) = E(et k=1 Xk+m
)= E(etXk+m ) = E(etXk ) = GSn (t)
k=1 k=1
donc n
X
P( Xk+m ≥ nv) = P(Sn ≥ nv)
k=1
Nous allons montrer par récurrence sur n ∀u ∈ R : P(X1 > u) > 0 comme
S1 = X1 la relation est vraie au rang n=1 Supposons qu’elle l’est au rang n
comme
P(Sn+1 ≥ (n + 1)u) ≥ P(Sn ≥ nu)P(S1 ≥ u) > 0
alors la relation est vraie au rang n + 1 ceci achève la preuve .
bullet On souhaite en déduire que ,
10
2 PARTIE 2 LE THEOREME DE CRAMER
2.1 UNE INEGALITE
• Soit J une partie de R qui est telle que ∀x ∈ J, ] − ∞, x] ⊂ J On souhaite
Montrer que J est un intervalle .Rappelons qu’on appelle intervalle de R
toute partie convexe de R Donc nous allons montrer que J est convexe .
∀(x, y) ∈ J 2 , ∀α ∈ [0, 1] on a
donc
αx + (1 − α)y ∈ J
ceci montre que J est convexe .c’est gagné!!
• vérifions que la fonction φ : θ 7→ ln(E(eθX1 )) la condition pour que φ soit
définie est E(eθX1 ) > 0 comme X1 est une variable positive alors
Z
θX1
0 < E(e ) = eθX1 dPX1 < +∞, ∀θ ≤ 0
X(Ω)
donc l’ensemble sur lequel elle est définie contient R− ceci achève la preuve .
• Determination de I dans le cas d’une loi de géométrique (p) ou
poisson (λ). Il s’agit d’une question au choix nous allons traiter le cas ex-
ponentielle le lecteur pourrait chercher le cas géométrique .Dans la partie
θ
préliminaire nous tirons la forme de φ(θ) = ln(e−λ(1−e ) ) donc I = R
• On souhaite montrer que la fonction H définie par H(u) = supn∈N∗ ln(P(Snn ≥nu))
est définie sur R et qu’elle est décroissante . D’après la question 9-b elle est
bien définie la décroissance vient du fait que ∀u, u0 : u ≤ u0 on a
donc
P(Sn ≥ nu0 )) ≤ P(Sn ≥ nu))
ln(P(Sn ≥ nu0 )) ln(P(Sn ≥ nu)) ln(P(Sn ≥ nu))
≤ ≤ sup
n n n∈N∗ n
ln(P(Sn ≥ nu0 )) ln(P(Sn ≥ nu))
H(u0 ) = sup ≤ sup = H(u)
n∈N∗ n n∈N∗ n
et c’est gagné!!
• Montrons que ∀(u, v) ∈ R2 : H( u+v
2
) ≥ 12 (H(u) + H(v)) On utilisera la
question 9-a en prenant n=m et
11
donc
P(S2n ≥ n(u + v)) ≥ P(Sn ≥ nu)P(Sn ≥ nv)
u+v
P(S2n ≥ 2n ) ≥ P(Sn ≥ nu)P(Sn ≥ nv)
2
1 u+v 1 1 1
ln(P(S2n ≥ 2n )) ≥ ( ln(P(Sn ≥ nu)) + ln(P(Sn ≥ nv)))
2n 2 2 n n
comme
u+v ln(P(Sn ≥ n u+v
2
)) 1 u+v
H( ) = sup ≥ ln(P(S2n ≥ 2n ))
2 n∈N∗ n 2n 2
alors
u+v 1 1 1
H( ) ≥ ( ln(P(Sn ≥ nu)) + ln(P(Sn ≥ nv)))
2 2 n n
en passant au sup sur n c’est gagné!!! • la fonction H est décroissante donc
−H est croissante et vérifie la relation 3 donc elle est convexe ainsi H est
concave .
• Soit θ ∈ I ∩ R+ On demande de justifier que ∀n ≥ 1, E(eθSn ) = (E(eθX1 ))n
Nous l’avons plus ou moins demontrer mais nous allons le reprendre par
recurrence sur n au rang n = 1 c’est trivial !!! supposons que la relation est
vraie au rang n et montrons qu’elle est vraie au rang n + 1 on a E(eθSn+1 ) =
E(eθSn eθXn+1 ) comme Sn et Xn+1 sont indépendants et de même loi que X1
alors
E(eθSn+1 ) = E(eθSn )E(eθXn+1 ) = (E(eθX1 ))n (E(eθX1 )) = (E(eθX1 ))n+1
c’est gagné!!!
• Il s’agit d’une déduction :
1
∀n ≥ 1, φ(θ) ≥ ln(enθu P(Sn ≥ nu))
n
On sait que
eθSn ≥ eθSn 1Sn ≥nu) ≥ enθu 1Sn ≥nu)
E(eθSn ) ≥ enθu P(Sn ≥ nu)
ln(E(eθSn )) ≥ ln(enθu P(Sn ≥ nu))
On utilise maintenant la question précédente
ln(E(eθSn )) = nφ(θ) ≥ ln(enθu P(Sn ≥ nu))
c’est gagné!!!
• On souhaite conclure à l’inégalité :
φ(θ) ≥ sup(θu + H(u))
u∈R
12
On se sert de la déduction
1 1
φ(θ) ≥ ln(enθu P(Sn ≥ nu)) = θu + ln(P(Sn ≥ nu))
n n
En prenant le sup sur n on a φ(θ) ≥ θu + H(u) en reprenant le sup sur u
c’est gagné!!!!
• On souhaite établir le cas d’égalité pour θ = 0 on a φ(0) ≥ supu∈R H(u)
comme H(0) = n1 ln(P(Sn ≥ 0)) comme les variables sont positives alors
P(Sn ≥ 0) = 1 − P(Sn < 0) = 1 donc H(0) = 0 = φ(0) on peut conclure on
pouvait utiliser la question 6 aussi comme argument de justification puisque
H est concave et décroissante .avec x=0 c’est aussi gagné!!!
• Prouvons n
θX1 1 θSn
Y
ln(E(e 1X1 ≤K )) = ln(E(e 1Xi ≤K ))
n i=1
On a n n
Y Y
θSn
e 1Xi ≤K = eθXi 1Xi ≤K
i=1 i=1
comme les variables sont indépendants et ont même loi que alors
n
Y n
Y n
X
θXi
ln(E(Sn 1Xi ≤K ) = ln( E(e 1Xi ≤K )) = ln(E(eθXi 1Xi ≤K )) = n ln(E(eθX1 1X1 ≤K ))
i=1 i=1 i=1
et c’est gagné!!!!
• Justifions l’existence d’une espérance pour la variable eθSn 1Sn ≤nK On a
donc
E(eθSn 1Sn ≤nK ) ≤ eθnK
Montrons l’inégalité
Z enθK
θSn
E(e 1Sn ≤nK )) ≤ P(eθSn > t)dt
0
Remarquons que
Z enθK
nKθ
e = 1{eθSn >t} dt
0
Donc Z enθK
θSn
e 1Sn ≤nK ≤ 1{eθSn >t} dt
0
13
Z enθK
θSn
E(e 1Sn ≤nK )) ≤ E( 1{eθSn >t} dt)
0
La linéarité de l’espérance .
Z enθK Z enθK
θSn
E(e 1Sn ≤nK )) ≤ E(1{eθSn >t} )dt = P(eθSn > t)dt
0 0
c’est gagné!!!!
• Déduisons l’inégalité
Z K
θSn
E(e 1Sn ≤nK ) ≤ 1 + nθ P(Sn > nu)enθu du
0
Z enθK Z 0 Z K
θSn nθu
P(e > t)dt = nθP(Sn > nu)e du + nθP(Sn > nu)enθu du
0 −∞ 0
Z enθK Z 0 Z K Z K
θSn nθu nθu
P(e > t)dt ≤ nθe du+ nθP(Sn > nu)e du = 1+ nθP(Sn > nu)enθu du
0 −∞ 0 0
c’est gagné!!!!.
• Déduction de l’inégalité
1
ln(E(eθX1 1X1 ≤K ))) ≤ ln(1 + nθKenM (θ) )
n
On sait que
1
ln(P(Sn > nu)) ≤ H(u)
n
donc
P(θSn > nu) ≤ enH(u)
Z K Z K
θSn nθu
E(e 1Sn ≤nK )) ≤ 1 + nθ P(Sn > nu)e du ≤ 1 + nθ enH(u) enθu du
0 0
14
Z K Z K
θSn nH(u) nθu
E(e 1Sn ≤nK )) ≤ 1 + nθ e e du = 1 + nθ en(H(u)+θu) du
0 0
Z K
E(eθSn 1Sn ≤nK )) ≤ 1 + nθ en supu∈R (H(u)+θ) du
0
Z K
θSn
E(e 1Sn ≤nK )) ≤ 1 + nθ enM (θ) du
0
θSn
E(e1Sn ≤nK )) ≤ 1 + nθKenM (θ)
1 1
E(eθSn 1Sn ≤nK )) ≤ ln(1 + nθKenM (θ) )
n n
d’après 5-ii c est gagné!!!!!
−nM (θ)
• Soit n fixé et K0 = [ e nθ ] + 1 ∀K ≥ K0 , nθKenM (θ) ≥ 1
ln(2nθenM (θ) )
∀K ≥ K0 , ln(E(eθX1 1X1 ≤K ))) ≤
n
c’est gagné!!!!!! En faisant tendre n vers l’infini puis ensuite K vers l’infini
dans la question 6 on déduit la question 7
• Dans cette question il s’agira de conclure que :
1
∀x ∈ R : lim ln(P(Sn ≥ nx)) = inf (ln(E(eθX1 )) − θx)
n→+∞ n θ≥0
et c’est gagné!!!!!!
• Soit λ > 0, > 0 on souhaite montrer l’existence de a > 0 tel que pour
tout entier n suffisament grand on a
Sn
P( ≥ λ + ) ≤ e−an
n
15
D’après la question précédente on a ;
ln(P(Sn ≥ nx))
lim = inf (ln(E(eθX1 )) − θx)
n→+∞ n θ≥0
comme
ln(P(Sn ≥ nx)) ln(P(Sn ≥ nx))
≤ sup = inf (ln(E(eθX1 )) − θx) = H(x) ≤ 0
n n∈N∗ n θ≥0
donc
ln(P(Sn ≥ nx) ≤ nH(x)
P(Sn ≥ nx) ≤ e−n(−H(x))
Sn
P( ≥ x) ≤ e−n(−H(x))
n
pour x = λ + on prend a = −H(λ + ) > 0 et c’est gagné
• La dernière question est simple il suffit de trouver a tel que e−na = λ
n2
On
pouvait utiliser l’inégalité de Chernoff en 4-b
.
16