Vous êtes sur la page 1sur 16

CPGE AGADIR MPSI 2021-2022

PROBLÈMES SUR LIMITES ET CONTINUITÉ


(CORRECTION)

PROBLEME 1

1 ∀( x, y) ∈ R2 ,
f ( x ) + f (y) − 2b
   
x+y x+y f ( x ) + f (y) g( x ) + g(y)
g = f −b = −b = = .
2 2 2 2 2
2 a g(0) = f (0) − b = 0.
−x + x
 
b ∀ x ∈ R, g(− x ) + g( x ) = 2g = 2g(0) = 0.
2
Donc, ∀ x ∈ R, g(− x ) = − g( x ).
nm o
3 a i X0 = | m ∈ N = {m | m ∈ N} = N.
20  
( n + 2) + n
ii ∀n ∈ N, g(n + 2) + g(n) = 2 g = 2 g ( n + 1).
2
Donc ( g(n))n∈N est arithmétique.

iii On a g(1) − g(0) = a. Donc, la raison de la suite ( g(n)) est a.


D’où, ∀n ∈ N, g(n) = an.
2p p
b i Il existe p ∈ N tel que m = 2p. Alors, x= n + 1
= n ∈ Xn .
2 2
Comme Pn est vraie alors g( x ) = ax.
m−1 2k k m+1 2k + 2 k+1
ii • x 0 = n + 1
= n+1 = n ∈ Xn et x 00 = n+1 = n+1 = m ∈ Xn
2 2 2 2 2 2
0
x +x 00 1 m−1 m+1
 
1 2m m
et = + = × = = x.
2 2 2n +1 2n +1 2 2n +1 2n +1
• D’après la question précédente, g( x 0 ) = ax 0 et g( x 00 ) = ax 00 . Donc,
 0
x + x 00 g( x 0 ) + g( x 00 ) ax 0 + ax 00 x 0 + x 00

g( x ) = g = = = a× = ax.
2 2 2 2
c Par récurrence sur n.
Pour n = 0, on a X0 = N et ∀n ∈ N, g(n) = an. Donc, P0 est vraie.
Soit n ∈ N et supposons Pn vraie. Soit x ∈ Xn+1 . D’après ce qui précède, on a
g( x ) = ax. Donc, Pn+1 est vraie. Récurrence établie. D’où, ∀n ∈ N, Pn est vraie.
kn k n +1
4 a On pose k n = b 2n x c . Alors, k n 6 2n x < k n + 1. Donc, 6 x < .
2n 2n
1
b D’après la question précédente, ∀n ∈ N, x− < un 6 x.
2n
1
Or lim x − = x alors lim un = x.
2n
c Soit n ∈ N. Puisque un ∈ Xn et Pn est vraie, alors g(un ) = aun .

1
d Par passage à la limite dans l’égalité de la question précédente, et par continuité
de la fonction g, on obtiendra g( x ) = ax.

5 Puisque g est impaire alors ∀ x ∈ R− , g( x ) = − g(− x ) = − a(− x ) = ax.


D’où, ∀ x ∈ R, g( x ) = ax.

6 ∀ x ∈ R, f ( x ) = g( x ) + b = ax + b.

2
PROBLEME 2

1 a • f (0) = f (0) + f (0) − f (0) = f (0 + 0) − f (0) = f (0) − f (0) = 0.


• ∀ x ∈ R,
f (− x ) = f (− x ) + f ( x ) − f ( x ) = f (− x + x ) − f ( x ) = f (0) − f ( x ) = − f ( x ).
b Pour n = 0, on a f (0x ) = f (0) = 0 = 0 f ( x ).
Soit n ∈ N et supposons f (nx ) = n f ( x ).
Alors, f ((n + 1) x ) = f (nx + x ) = f (nx ) + f ( x ) = n f ( x ) + f ( x ) = (n + 1) f ( x ).
c ∀n ∈ N, f (n) = n f (1) = n, et ∀ n ∈ Z− , f (n) = − f (−n) = −(−n) = n.
p
d Si r = ∈ Q avec p ∈ Z et q ∈ N∗ alors
q
1 1 1 p
f (r ) = · q f (r ) = f (qr ) = f ( p) = = r.
q q q q
1
2 Soit ϕ : R∗ → R la fonction définie par : ∀ x ∈ R∗ ,
ϕ( x ) = x + .
x
1 1 2
x − 2x + 1 ( x − 1)2
a ∀ x ∈ R∗+ , x+ = x+ −2+2 = +2 = + 2 > 2.
x x x x
b On a ϕ(R∗ ) = ϕ(R∗− ∪ R∗+ ). Comme ϕ est continue alors ϕ(R∗+ ) est un intervalle.
De plus, lim ϕ = +∞, et 2 est un minorant de ϕ sur R∗+ qui est atteint pas ϕ
+∞

car ϕ(1) = 2. Donc, ϕ(R∗+ ) = [2, +∞[, et par imparité ϕ(R∗− ) = ]−∞, −2].
D’où, ϕ(R∗ ) = ] − ∞, −2] ∪ [2, +∞[.
   
∗ 1 1 1
3 a ∀ x ∈ R , ( f ◦ ϕ)( x ) = f x + = f (x) + f = f (x) + = ( ϕ ◦ f )( x ).
x x f (x)
b Soit y ∈ R tel que |y| > 2. Puisque ϕ(R∗ ) = ]−∞, −2] ∪ [2, +∞[, alors il
existe x ∈ R∗ tel que y = ϕ( x ). Donc, | f (y)| = |( f ◦ ϕ)( x )| = | ϕ( f ( x ))| > 2.
 
1 1 1 1 1
c x ∈ − 1 , 1 ⇒ |x| 6
h i
⇒ >2 ⇒ f >2 ⇒ > 2 ⇒ | f ( x )| 6 .
2 2 2 x x | f ( x )| 2
4 a Soit n ∈ N∗ . Puisque Q est dense dans R, il existe rn ∈ Q tel que
1 1 1
x− < rn < x + i.e. | x − rn | 6 .
2n 2n 2n
1 1
b Soit n ∈ N∗ . On a | x − rn | 6 . Donc, |n( x − rn )| 6 .
2n 2
1
Alors, d’après ce qui précède, | f (n( x − rn ))| 6 .
2
1
Or f (n( x − rn )) = n f ( x − rn ), alors | f ( x − rn )| 6 .
2n
1
Donc, | f ( x ) + f (−rn )| 6 .
2n
1
Enfin, puisque −rn ∈ Q alors f (−rn ) = −rn . D’où, | f ( x ) − rn | 6 .
2n
1
c Puisque lim = 0, alors, d’après a , lim rn = x, et d’après b , lim rn = f ( x ).
2n
D’où, par unicité de la limite, f ( x ) = x. On conclut que f est l’identité de R.

3
PROBLEME 3
n −1
1 a Soit ( x, y) ∈ R+2 tel que x < y. On a x n − yn = ( x − y) ∑ xk yn−1−k < 0.
k =0
Donc, ϕ( x ) < ϕ(y). D’où, f est strictement croissante.

b Soient x et y deux points de A( x0 ) avec x < y et soit z ∈ R tel que x < z < y.
On a yn 6 x0 . Donc ϕ(y) 6 x0 . Comme ϕ est croissante alors ϕ(z) 6 ϕ(y) 6 x0 .
Donc z ∈ A( x0 ). D’où A( x0 ) est un intervalle.
2 A ( x0 ) 6 = ∅ 0 ∈ A ( x0 ).
car
n   n  
n k n k
3 a (1 + x0 ) = ∑
n
x0 = 1 + nx0 + ∑ x > 1 + nx0 .
k =0
k k =2
k 0

b ∀y ∈ A( x0 ), yn 6 x0 6 nx0 6 1 + nx0 6 (1 + x0 )n .
Donc, ∀y ∈ A( x0 ), ϕ(y) 6 ϕ(1 + x0 ).
Comme ϕ est strictement croissante, alors ∀ y ∈ A ( x0 ), y 6 1 + x0 .
Ainsi A( x0 ) est majoré par 1 + x0 .
c A( x0 ) admet une borne supérieure.

4 a Si x0 6 1 alors x0n−1 6 1 et donc x0n 6 x0 i.e. x0 ∈ A( x0 ).


  n +1
1 1
Sinon 6 1 et donc 6 1.
x0 x0
 n
1 1
Par suite, 6 x0 i.e. ∈ A ( x0 ).
x0 x0
1
Dans le premier cas c > x0 > 0 et dans le second c > > 0.
x0
Donc les des cas c > 0.
 
1 1
b On a 1 − < 1 et c > 0. Donc, uk = c 1 − < c.
k k
D’où, par caractérisation de la borne supérieure, il existe a ∈ A( x0 ) tel que
uk < a 6 c.
c Soit k ∈ N∗ .
D’après la question précédente, il existe a ∈ A( xn ) tel que uk < a 6 c.
Donc unk 6 an 6 x0 . D’où uk ∈ A( x0 ). Puisque ∀k ∈ N∗ , unk 6 x0 et uk → c,
alors cn 6 x0 .

5 a ∀ k ∈ N∗ , vk > c. Donc ∀ k ∈ N∗ , vk ∈
/ A ( x0 ) i.e. vnk > x0 .

b Puisque vk → c alors c n > x0 .


D’où cn = x0 .
√ √
6 Soit ( x, y) ∈ ]0, +∞[2 avec x < y. On a ϕ( n x ) = x et ϕ( n y) = y.
√ √
Donc, ϕ( n x ) < ϕ( n y).

n √
Comme ϕ est strictement croissante, alors x< n y.

4
PROBLEME 4

1 a Soit ( x, y) ∈ R2 tel que f ( x ) = f (y). Alors, | x − y| 6 | f ( x ) − f (y)| = 0.


Donc, x = y.

b Puisque f est continue et injective alors f est strictement monotone.


c On suppose, par exemple, que f est strictement croissante.
Alors, ∀ x > 0, f ( x ) > f (0) et donc
f ( x ) − f (0) = | f ( x ) − f (0)| > | x − 0| = | x | = x.
Par suite, ∀ x > 0, f ( x ) > x + f (0). Donc lim f = +∞.
+∞
D’où, f n’est pas majorée.

De même, ∀ x < 0, f (0) − f ( x ) = | f ( x ) − f (0)| > | x − 0| = − x.


Par suite, ∀ x < 0, f ( x ) 6 x + f (0). Donc, lim f = −∞.
−∞
D’où, f n’est pas minorée.

d Puisque f est continue, alors f (R) est un intervalle. Or f n’est pas majorée ni
minorée, donc f (R) = R. Ainsi, f est surjective et puisqu’elle est injective, elle
est bijective.

2 Soit ( x, y) ∈ R2 tel que x < y. On a f ( x ) < f (y) et | f ( x ) − f (y)| > | x − y|.


Donc, f (y) − f ( x ) > y − x. D’où, f ( x ) − x 6 f (y) − y i.e. g ( x ) 6 g ( y ).
Ainsi, g est croissante.

3 a On a f ( a) ∈ [ a, b] et f (b) ∈ [ a, b]. Donc, f ( a) > a et f (b) 6 b.


D’où, g( a) > 0 et g(b) 6 0.

b La fonction g est croissante sur [ a, b].


Donc, ∀ x ∈ [ a, b], 0 6 g( a) 6 g( x ) 6 g(b) 6 0.
D’où, ∀ x ∈ [ a, b], g( x ) = 0 i.e. ∀ x ∈ [ a, b], f ( x ) = x.

4 a g est croissante et ∀ x ∈ R, g( x ) = f ( x ) − x < 0.


Donc, g admet une limite finie ` en +∞. Donc, lim f ( x ) − ( x + `) = 0.
x →+∞
Ainsi, la droite y = x + ` est asymptote au graphe de f en +∞.

b g est croissante et ∀ x ∈ R, g( x ) = f ( x ) − x > 0. Donc, g admet une limite


finie `0 en −∞ et par suite, y = x + `0 est asymptote au graphe de f en −∞.

5 a Soit ( a, b) ∈ F2 avec a 6 b.
Puisque f est croissante alors f ([ a, b]) ⊂ [ f ( a), f (b)] = [ a, b].
Donc d’après 3 , ∀ x ∈ [ a, b], f (x) = x i.e. [ a, b] ⊂ F.
D’où, F est un intervalle.

5
b On note a ∈ R l’extrémité gauche de F et b ∈ R l’extrémité droite de F.
Il s’agit de démontrer que ( a, b) ∈ F2 . On a ∀ x ∈ ] a, b[ , f ( x ) = x.
Donc, par passage à la limite quand x tend vers a+ , puis quand x tend vers b− ,
et grâce à la continuité de f , on a f ( a) = a et f (b) = b.
Donc, ( a, b) ∈ F2 . D’où, F est un segment.

6 a Montrons que ∀n ∈ N, x n = x n +1 .
On a x0 ∈ F alors f ( x0 ) = x0 , et donc x0 = f −1 ( x0 ) i.e. x0 = x1 .
Soit n ∈ N, et supposons xn = xn+1 . Alors, f −1 ( x n ) = f −1 ( x n +1 ) i.e.
x n +1 = x n +2 . Donc, ∀n ∈ N, x n = x n +1 . D’où, ( xn ) est constante.

b Puisque x0 ∈
/ F alors f ( x0 ) 6= x0 . Supposons par exemple f ( x0 ) > x0 .
Donc, x0 > f −1 ( x0 ) car f −1 est strictement croissante.
Donc x0 > x1 . Soit n ∈ N et supposons xn > xn+1 . Donc, f −1 ( x n ) > f −1 ( x n +1 )
i.e. x n +1 > x n +2 . D’où, ( xn ) est strictement décroissante.
Si f ( x0 ) < x0 , on montre de la même manière que ( xn ) est strictement croissante.
c On a ∀n ∈ N, | xn − x | = | f ( xn+1 ) − f ( x )| > | xn+1 − x |. D’où le résultat.
d Puisque la suite (| xn − x |) est décroissante alors ∀n ∈ N, | x n − x | 6 | x0 − x |.
Par suite, ∀n ∈ N, | xn | 6 | x | + | x0 − x |. Ainsi, ( xn ) est bornée. Comme elle
est monotone elle converge.
e On a ∀n ∈ N, x n = f ( x n +1 ).
Comme f est continue alors par passage à la limite, ` = f (`). Donc ` ∈ F.

Supposons par l’absurde que ` ∈ F. Il existe alors ε > 0 tel que ]` − ε, ` + ε[ ⊂ F.
Comme xn → ` alors à partir d’un certain rang xn ∈ ]` − ε, ` + ε[ donc xn ∈ F
i.e. f ( xn ) = xn i.e. xn = f −1 ( xn ) i.e. xn = xn+1 , ce qui est absurde car ( xn ) est
strictement monotone.

6
PROBLEME 5

1
1 a f est dérivable sur R∗+ et ∀ x ∈ R∗+ , f 0 (x) = + 1 > 0.
x
Donc, f est strictement croissante.

b La fonction f est strictement croissante sur R∗+ . Donc f est injective.

Par suite, f réalise une bijection de R∗+ sur f (R∗+ ). Puisque f est continue et
strictement croissante sur R∗+ alors f (R∗+ ) = lim f , lim f . Or lim f = −∞
 
0 +∞ 0
et lim f = +∞, donc f (R∗+ ) = R. D’où, f réalise une bijection de R∗+ sur R.
+∞
c Pour tout n ∈ N∗ , l’équation ( En ) est équivalente à f ( x ) = n.

Puisque f est une bijection de R∗+ sur R, alors cette dernière équation admet une
et une seule solution xn ∈ R∗+ .

d Soit n ∈ N∗ . On a f ( xn ) = n et f ( xn+1 ) = n + 1. Donc, f ( xn ) < f ( xn+1 ). Or f


est strictement croissante, alors xn < xn+1 . D’où, ( xn ) est strictement croissante.
e On a f ( x1 ) = 1 et f (1) = 1. Comme f est injective alors x1 = 1.
1
2 a La fonction g : x 7→ x − ln x est dérivable sur R∗+ de dérivée g0 : x 7→ 1 − qui
x
est négative sur ]0, 1] et positive sur [1, +∞[. Donc, g est décroissante sur ]0, 1] et
croissante sur [1, +∞[. Par suite, ∀ x ∈ R∗+ , g( x ) > g(1) = 1 > 0.
D’où, ∀ x ∈ R∗+ , ln x < x.
n n n n n

b Pour tout n ∈ N , f = ln + 6 + = n et f ( xn ) = n et
2 2 2 2 2
n
f (n) = ln n + n > n. Donc, f 6 f ( x n ) 6 f ( n ).
2
n
Or f est strictement croissante, donc 6 xn 6 n.
2
n
c Par passage à la limite dans l’inégalité 6 xn , on a lim xn = +∞.
2
xn xn 1
3 a On a = = .
n ln( xn ) + xn ln( xn )
+1
xn
ln xn xn
Or xn → +∞ donc → 0. D’où, lim = 1.
xn n
b Pour tout n ∈ N∗ , ln( xn ) + xn = n et ln( xn+1 ) + xn+1 = n + 1.
   
x n +1 x n +1 n+1 n
Donc, xn+1 − xn = 1 − ln = 1 − ln × × .
xn n+1 n xn
x n +1 n+1 n
Comme lim = lim = lim = 1, alors lim( xn+1 − xn ) = 1.
n+1 n xn
c Puisque ln( xn ) + xn = n, alors n − xn = ln( xn ). Donc, x 
n
n − xn ln( xn ) ln( xn ) − ln(n) ln
un − 1 = −1 = −1 = = n .
ln(n) ln(n) ln(n) ln(n)

7
xn
d Puisque lim = 1, alors lim un − 1 = 0. D’où, lim un = 1.
n
x  x  xn
n n
ln ln −1
e n (1 − u n ) = − n × n = −n × n × n
ln(n) xn ln(n)
−1
n
x  x 
n n
ln n − xn ln
= x n × = x n × un .
n
−1 ln(n) n
−1
n n
x 
n
xn ln
Puisque → 1, alors x n → 1.
n n
−1
n
De plus, un → 1. D’où, n(1 − un ) → 1.

f Pour tout n > 2, on pose ε n = n(1 − un ) − 1. Alors, ε n → 0.


n − xn
D’autre part, un = . Alors, xn = n − un ln(n).
ln(n)
1 + εn 1 εn
Or ε n = n(1 − un ) − 1, donc un = 1 − = 1− − .
n n n
ln n ln(n)
D’où, xn = n − ln n + + ε n.
n n

8
PROBLEME 6

Partie I
1 Pour x = y = 0, on a 2 f (0) = 4 f (0) i.e. 2 f (0) = 0. Donc, f (0) = 0.
2 Soit x ∈ R. D’après (∗), on a f (0 + x ) + f (0 − x ) = 2( f (0) + f ( x )).
Donc, f (− x ) = f ( x ).
3 a • Pour n = 0, on a f (0a) = f (0) = 0 = 02 f ( a).
Pour n = 1, on a f (1a) = f ( a) = 12 f ( a).
• Soit n ∈ N et supposons f (na) = n2 f ( a) et f ((n + 1) a) = (n + 1)2 f ( a).
Alors, d’après (∗), f ((n + 1) a + a) + f ((n + 1) a − a) = 2( f ((n + 1) a) + f ( a)).
Donc f ((n + 2) a) = 2 f ((n + 1) a) − f (na) + 2 f ( a)
= 2( n + 1)2 f ( a ) − n2 f ( a ) + 2 f ( a )
= (2n2 + 4n + 2 − n2 + 2) f ( a)
= (n2 + 4n + 4) f ( a) = (n + 2)2 f ( a).
b Puisque f est paire, alors ∀n ∈ Z, f (na) = f (|n| a) = |n|2 f ( a) = n2 f ( a).
     
∗ a 1 2 a 1 a 1
c ∀q ∈ N , f = 2 ·q f = 2 f q· = 2 f ( a ).
q q q q q q
p
d Si r = ∈ Q, où ( p, q) ∈ Z × N∗ , alors
q
p2
 
pa 1
f (ra) = f = 2 f ( pq) = 2 f ( a) = r2 f ( a).
q q q
e Soit x ∈ R. Puisque Q est dense dans R, il existe une suite (rn ) de rationnels
telle que rn → x. Or, d’après la question précédente, ∀n ∈ N, f (rn ) = rn2 f ( a).
Donc, par continuité de f et par passage à la limite, on a f ( x ) = x 2 f ( a ).
4 On pose λ = f (1). Pour a = 1 on a ∀ x ∈ R, f ( x ) = f ( x × 1) = x2 f (1) = λx2 .
5 D’après ce qui précède, si f ∈ F , il existe λ ∈ R tel que ∀ x ∈ R, f ( x ) = λx2 .
Réciproquement, s’il existe λ ∈ R tel que ∀ x ∈ R, f ( x ) = λx2 , alors

∀( x, y) ∈ R2 , f ( x + y ) + f ( x − y ) = λ ( x + y )2 + λ ( x − y )2
= λ(2x2 + 2y2 ) = 2(λx2 + λy2 ) = 2( f ( x ) + f (y)).
f : R → R , x 7→ λx2 | λ ∈ R .

Donc f ∈ F . Ainsi, F=

Partie II
1 Pour x = y = 0 on a g (0)2 = g (0)4 i.e. g(0)2 ( g(0) − 1)( g(0) + 1) = 0.
Donc g(0) ∈ {−1, 0, 1}.
2 Pour tout a ∈ {−1, 0, 1}, la fonction g : R → R, x 7→ a est un élément de G qui
vérifie g(0) = a.

9
3 Si g(0) = 0, alors ∀ x ∈ R, g( x + x ) g( x − x ) = ( g( x ) g( x ))2 i.e. g(2x ) g(0) = g( x )4
i.e. 0 = g( x )4 . Donc, ∀ x ∈ R, g( x ) = 0. D’où, g = 0. La réciproque est évidente.
4 Supposons qu’il existe x ∈ R tel que g( x ) = 0.
x
Montrons par récurrence que ∀n ∈ N, g n = 0.
2 x
Pour n = 0, le résultat est vrai par hypothèse. Soit n ∈ N et supposons g n = 0.
2
Alors,
x  x x   x x    x   x 2
0 = g n g (0 ) = g n +1 + n +1 g n +1 − n +1 = g n +1 g n +1 .
2 2 2 2 2 2 2
 x  x
Donc g n+1 = 0. Récurrence établie. D’où ∀n ∈ N, g n = 0.
2 2
Par continuité de g et par passage à la limite quand n tend vers +∞, on a g(0) = 0.
Par suite, d’après la question précédente, g = 0.
5 Si g n’est pas identiquement nulle, alors, d’après ce qui précède, elle ne s’annule
jamais. Or g est continue sur R, donc elle garde un signe constant.
Par suite, g(R) ⊂ R∗+ ou g(R) ⊂ R∗− .
6 Si g n’est pas identiquement nulle, la fonction f = ln | g| est définie et continue sur R.
De plus, ∀( x, y) ∈ R2 , f ( x + y) + f ( x − y) = ln | g( x + y)| + ln | g( x − y)|
= ln | g( x + y) g( x − y)|
= ln |( g( x ) g(y))2 |
= 2(ln | g( x )| + ln | g(y)|)
= 2( f ( x ) + f (y)).
Donc, d’après la partie I, il existe λ ∈ R tel que ∀ x ∈ R, f ( x ) = λx2 .
2
D’où, ∀ x ∈ R, | g( x )| = eλx . Or g(R) ⊂ R∗+ ou g(R) ⊂ R∗− , alors soit
2 2
que ∀ x ∈ R, g( x ) = eλx ou que ∀ x ∈ R, g( x ) = −eλx .
2 2
Réciproquement, la fonction nulle et les fonctions x 7→ eλx et x 7→ −eλx de R dans
2
R, où λ ∈ R, sont des éléments de G . En effet, si ∀ x ∈ R, g( x ) = eλx , alors
2 2 2 +( x − y )2 )
∀( x, y) ∈ R2 , g( x + y) g( x − y) = eλ( x+y) eλ( x−y) = eλ(( x+y)
2 + λy2 ) 2 2
= e2(λx = (eλx eλy )2 = ( g( x ) g(y))2 .
2
On fait un calcul analogue si ∀ x ∈ R, g( x ) = −eλx .
Le cas de la fonction nulle est trivial.
n o
λx2 R
Ainsi, G = x 7→ ε e ∈ R | ε ∈ {−1, 0, 1} et λ ∈ R .

Partie III
1 D’après le calcul fait dans la partie I, on a h(0) = 0 et h est paire.
x h( x )
Soit x ∈ R. Montrons, par récurrence sur n, que, ∀n ∈ N, h n = 2n .
2 2
• Pour n = 0, le résultat est trivial.

10
x h( x )
• Soit n ∈ N et supposons n
h = 2n . Alors
2 2
 x  1   x   x  1  x x   x x 
h n +1 = h n +1 + h n +1 = h + + h −
2 2 2 2 4 2n +1 2n +1 2n +1 2n +1
1 x 1 1 h( x ) h( x )
= h n + h (0) = = .
4 2 4 4 22n 22 ( n + 1 )
x h( x )
Récurrence établie. D’où, ∀n ∈ N, h n = 2n .
2 2
Soit maintenant β > 0.
β β
Puisque α > 0 et −→ 0, il existe n ∈ N tel que 6 α.
2n n→+∞ 2n
Donc, ∀ x ∈ R,  
x β β x
x ∈ [− β, β] ⇒ n ∈ − n , n ⊂ [−α, α] ⇒ |h( x )| = 22n h n 6 22n A.
2 2 2 2
D’où, h est bornée sur [− β, β].

2 Soit a ∈ R. On pose β = max(1, | a + 1|, | a − 1|).


Alors, [−1, 1] ∪ [ a − 1, a + 1] ⊂ [− β, β].
Or, d’après la question précédente, h est bornée sur [− β, β].
Donc, il existe M > 0 tel que, pour tout x ∈ [− β, β], on a |h( x )| 6 M.
Par suite, ∀ x ∈ [−1, 1] ∪ [ a − 1, a + 1], |h( x )| 6 M.
3 Soit u ∈ [−1, 1]. Montrons la propriété par récurrence sur n.
Pour n = 0, puisque a et a + u sont dans [ a − 1, a + 1] alors
 u 3.20 − 1
h a + 0 − h( a) = |h( a + u) − h( a)| 6 |h( a + u)| + |h( a)| 6 2M = M.
2 40
Soit n ∈ N et supposons le résultat vrai pour n. On a
 u  u   u  u    u   u 
h a + n +1 + n +1 + h a + n +1 − n +1 = 2 h a + n +1 + h n +1 .
2 2 2 2 2 2
  
 u  u  h(u)
i.e. h a + n + h ( a ) = 2 h a + n +1 + 2( n +1) .
2 2 2
En retranchant 2h( a) des deux membres de l’égalité, on obtient,
 u   u   h(u)
h a + n − h ( a ) = 2 h a + n +1 − h ( a ) + 2 n +1 .
2 2 4
Donc,  h(u)
 u  1  u
h a + n +1 − h ( a ) = h a + n − h ( a ) − n +1 .
2 2 2 4
Par suite,  u  1  u |h(u)|
h a + n +1 − h ( a ) 6 h a + n − h ( a ) + n +1 .
2 2 2 4
D’où, par hypothèse de récurrence et puisque u ∈ [−1, 1], on a
 u  1 3.2n − 1 M 3.2n+1 − 1
h a+ − h( a) 6 M + = M.
2n +1 2 4n 4n +1 4n +1

11
3.2n − 1 3.2n − 1
4 Soit ε > 0. Puisque M −→ 0, il existe n ∈ N tel que, M 6 ε.
4n n→+∞ 4n
1
On pose η = . Soit x ∈ [−η, η ]. On pose u = 2n x. Alors u ∈ [−1, 1]. Donc
2n
 u 3.2n − 1
|h( a + x ) − h( a)| = h a + n − h( a) 6 M 6 ε.
2 4n
D’où h est continue en a.

5 Si h ∈ H alors h et continue et ∀( x, y) ∈ R2 , h( x + y) + h( x − y) + 2( f ( x ) + f (y)).


Donc h ∈ F .
Réciproquement, si h ∈ F , alors ∀( x, y)2 , h( x + y) + h( x − y) = 2( f ( x ) + f (y)).
De plus, il existe λ ∈ R tel que ∀ x ∈ R, h( x ) = λx2 . Donc
∀ x ∈ [−1, 1], |h( x )| = |λx2 | 6 |λ| 6 1 + |λ|.
On prend alors α = 1 > 0 et A = |λ| + 1 > 0.
Ce qui montre que h ∈ H. D’où, H = F.

12
PROBLEME 7

Partie I : Question préliminaire

1 Par récurrence sur n.


Par hypothèse, F ( x ) = λF ( x + a) + f ( x ) = λ1 F ( x + 1 × a) + λ0 f ( x + 0 × a).
Donc, le résultat est vrai pour n = 1.
Soit n ∈ N∗ et supposons le résultat vrai pour n. On a F ( x ) = λF ( x + a) + f ( x ).
Or par hypothèse de récurrence
n −1
F ( x + a) = λn F (( x + a) + na) + ∑ λk f ((x + a) + ka).
k =0
n −1
Donc, F ( x ) = λ n +1 F ( x + ( n + 1 ) a ) + ∑ λ k +1 f ( x + ( k + 1 ) a ) + f ( x )
k =0
n
= λ n +1 F ( x + ( n + 1 ) a ) + ∑ λk f (x + ka) + f (x)
k =1
n
= λ n +1 F ( x + ( n + 1 ) a ) + ∑ λk f (x + ka).
k =0
Récurrence établie.
n −1
2 En appliquant le résultat précédent, F ( x − na) = λn F ( x ) + ∑ λ k f ( x + ( k − n ) a ).
n k =0
Donc, F(x) = λ −n
F ( x − na) − ∑λ k−n
f ( x + ( k − n ) a ).
k =0
Par le changement de variable k → n − k, on obtient
n
F ( x ) = λ−n F ( x − na) − ∑ λ−k f (x − ka).
k =1

Partie II : Quelques propriétés des fonctions lipschitziennes

1 Supposons f ∈ L. On note k ∈ R+ le rapport de f en tant que fonction lipschitzienne


ε
et on fixe a un point de R. Soit ε > 0 et on pose η = . Alors
k+1
ε
∀ x ∈ R, | x − a| < η ⇒ | f ( x ) − f ( a)| 6 k| x − a| 6 k × < ε.
k+1
Donc, f est continue en a. Ce qui montre que f est continue sur R.

2 • L est non vide car contient l’application nulle.


• Soit ( f , g) ∈ L2 et (α, β) ∈ R2 . On note k1 ∈ R+ et k2 ∈ R+ respectivement les
rapports de f et g. Alors, pour tout ( x, y) ∈ R2 , on a
|(α f + βg)( x ) − (α f + βg)(y)| 6 |α|| f ( x ) − f (y)| + | β|| g( x ) − g(y)|
6 (|α|k1 + | β|k2 )| x − y|.
Donc, α f + βg est lipschitzienne de rapport (|α|k1 + | β|k2 ) ∈ R+ .
Par suite, α f + βg ∈ L.
Ainsi, L est un sous-espace vectoriel de F .

13
3 • On note k1 ∈ R+ et k2 ∈ R+ respectivement les rapports de f et g.
Il existe ( M1 , M2 ) ∈ R2+ tel que | f | 6 M1 et | g| 6 M2 . Pour tout ( x, y) ∈ R2 , on a

|( f g)( x ) − ( f g)(y)| = | f ( x ) g( x ) − f ( x ) g(y) + f ( x ) g(y) − f (y) g(y)|


6 | f ( x )|| g( x ) − g(y)| + | g(y)|| f ( x ) − f (y)|
6 ( M1 k2 + M2 k1 )| x − y|.
Donc f g est lipschitzienne de rapport ( M1 k2 + M2 k1 ) ∈ R+ , et par suite f g ∈ L.
• Il n’en est pas de même si f et g ne sont pas toutes les deux bornées.
Contre-exemple : f = g = IdR .

4 On note k le rapport de f . Alors, ∀ x ∈ R, | f ( x ) − f (0)| 6 k| x − 0| = k| x |.


Donc, ∀ x ∈ R, | f ( x )| 6 k| x | + f (0).
On prend alors A = k ∈ R+ et B = | f (0)| ∈ R+ .

5 Soit ( x, y) ∈ R2 . On suppose, par exemple que, x 6 y.


Si y − x 6 1, alors par hypothèse, | f ( x ) − f (y)| 6 M | x − y|.
Sinon on note n = b x c + 1 et p = byc.
Puisque x + 1 < y alors b x c + 1 6 byc i.e. n 6 p.
Par suite, x6n6p6y et 06 n−x 61 et 0 6 y − p 6 1.
Donc, | f (n) − f ( x )| 6 M|n − x | = M(n − x )
et | f (y) − f ( p)| 6 M|y − p| = M(y − p).
De plus, pour tout k ∈ J0, p − n − 1K, on a 0 6 ( n + k + 1) − ( n + k ) = 1 6 1 et
donc, par hypothèse, on a | f (n + k + 1) − f (n + k)| 6 M|(n + k + 1) − (n + k)| = M.
D’où,
p − n −1
| f (y) − f ( x )| 6 | f (y) − f ( p)| + ∑ | f (n + k + 1) − f (n + k)| + | f (n) − f ( x )|
k =0
p − n −1
6 M(y − p) + ∑ M + M(n − x )
k =0

= My − Mp + ( p − n) M + Mn − Mx = M(y − x ) = M|y − x |.
D’où, f est M-lipschitzienne. Ainsi, f ∈ L.

Partie III : Étude de (1) pour |λ| < 1

1 Dans toute la suite, on note k le rapport de f . Soit ( x, y) ∈ R2 . On a


!
N N
∀ N ∈ N, ∑ |λ|n | f ( x + na) − f (y + na)| 6 ∑ |λ|n k | x − y |,
n =0 n =0
N
1 − | λ | N +1 1
et ∀ N ∈ N, ∑ |λ|n = −→
1 − |λ| N →+∞ 1 − |λ|
car |λ| < 1.
n =0
!
N N
1
De plus, la suite ∑ |λ| n
est croissante. Donc ∀ N ∈ N, ∑ |λ|n 6
1 − |λ|
.
n =0 n =0

14
Donc,
N N N
∑λ n
f ( x + na) − ∑λ n
f (y + na)) = ∑ λn ( f (x + na) − f (y + na))
n =0 n =0 n =0
N
k
6 ∑ |λ|n | f (x + na) − f (y + na)| 6 1 − |λ| |x − y|.
n =0
k
D’où, par passage à la limite, | F ( x ) − F (y)| 6 | x − y |. Ainsi, F ∈ L.
1 − |λ|
Montrons que F vérifie (1). Soit x ∈ R. On a
N N
F ( x ) − λF ( x + a) = lim ∑λ n
f ( x + na) − lim λ ∑ λn f (x + a + na)
n =0 n =0
!
N N
= lim ∑ λn f (x + na) − λ ∑ λn f (x + a + na)
n =0 n =0
!
N N
= lim ∑ λn f (x + na) − ∑ λn+1 f (x + (n + 1)a)
n =0 n =0
 
= lim f ( x ) − λ N +1 f ( x + ( N + 1) a) .

Comme f ∈ L, il existe ( A, B) ∈ R2+ tel que ∀t ∈ R, | f (t)| 6 At + B. Donc,

λ N +1 f ( x + ( N + 1 ) a ) 6 | λ | N +1 ( A | x + ( N + 1 ) a | + B )

= A | λ N +1 x + ( N + 1 ) λ N +1 | + | λ | N +1 B −→ 0 car |λ| < 1.


N →+∞

D’où, F ( x ) − λF ( x + a) = f ( x ). Ainsi, F vérifie (1). Montrons que F est unique.


Soit G ∈ L vérifiant (1). Alors,
N
∀ x ∈ R, ∀ N ∈ N, G ( x ) = λ N +1 G ( x + ( N + 1 ) a ) + ∑ λn f (x + na) −→ F ( x ).
N →+∞
n =0
D’où l’unicité de F.

2 Étude de trois cas particuliers :


a On a ∀ x ∈ R, | f ( x ) − f (y)| = 0 6 | x − y|. Donc, f ∈ L. De plus,
N N
1 − λ N +1 1
∀ x ∈ R, ∀ N ∈ N, ∑ λn f ( x + na) = ∑ λn =
1−λ
−→
N →+∞ 1−λ
.
n =0 n =0
1
D’où, F= .
1−λ
b et c ∀( x, y) ∈ R2 ,
x+y x−y x−y
| cos x − cos y| = 2 sin sin 62 = | x − y |,
2 2 2
x+y x−y x−y
et | sin x − sin y| = 2 cos sin 62 = | x − y |.
2 2 2
Donc, cos et sin sont 1-lipschitzienne et par suite sont éléments de L.

15
Soit x ∈ R et N ∈ N.
N N
∑ λn cos( x + na) + i ∑ λn sin(x + na)
n =0 n =0
N   N
= ∑λ n
cos( x + na) + i sin( x + na) = e ix
∑ (λeia )n
n =0 n =0

1 − (λeia )n+1
= eix car λeia 6= 1 puisque |λeia | = |λ| 6= 1.
1 − λeia
Or |λeia | = |λ| < 1, alors lim(λeia )n+1 = 0, et par suite,
!
N N
eix
lim ∑ λn cos( x + na) + i ∑ λn sin( x + na) =
n =0 n =0 1 − λeia
eix (1 − λe−ia )
=
(1 − λ cos a)2 + (λ sin a)2
eix − λei( x−a) )
= .
(1 − λ cos a)2 + (λ sin a)2
N
cos x − λ cos( x − a)
Donc, si f = cos, alors F ( x ) = lim ∑ λn cos(x + na) = 1 − 2λ cos a + λ2
,
n =0
N
sin x − λ sin( x − a)
et si f = sin, alors F ( x ) = lim ∑ λn sin(x + na) = 1 − 2λ cos a + λ2
n =0

16

Vous aimerez peut-être aussi