CPGE AGADIR MPSI 2021-2022

PROBLÈMES DE DÉRIVATION
(CORRECTION)
PROBLEME 1

1 a f est continue sur R∗ et lim f = lim f = 0 = f (0). Donc, f est continue sur R.
0− 0+
1
e− x
b f est dérivable sur R∗ et ∀ x ∈ R∗+ , f 0 (x) = 2 et ∀ x ∈ R∗− , f 0 ( x ) = 0.
x
c f est continue en 0 et lim f 0 = lim f 0 = 0. Donc d’après le théorème de la limite
0+ 0−
de la dérivée, f est dérivable en 0 et on a f 0 (0) = 0.

d x −∞ 0 +∞

f 0 (x) 0 +

1
f (x)
0 0

1
e− x 2 1
2
x − 2xe− x 1 − 2x − 1
e On a ∀ x ∈ R∗ , f 00 ( x ) = x = e x.
x4 x4
   
1 00 1
Alors ∀ x ∈ ]−∞, 0[ ∪ 0, , f ( x ) > 0 et ∀ x ∈ , +∞ , f 00 ( x ) 6 0.
2 2
   
1 1
Donc f est convexe sur ] − ∞, 0[ et sur 0, et concave sur , +∞ .
2 2
1
Par suite, f admet un point d’inflexion en .
2
 
1 4
La tangente en ce point est de pente f 0 = 2.
2 e

1
1
−a e− a
2 a L’équation de la tangente en a est y = e + ( x − a) 2 .
a
1
1
−a e− a
Cette tangente passe par O ssi e − a 2 = 0 i.e. a = 1. Alors A = (1, e−1 ).
a
b La tangente en x est parallèle à (OA) ssi f 0 ( x ) = e−1 .
Le tableau de variation de f 0 est :

1
 1
x −∞ 0 +∞
2
f 00 ( x ) + + 0 −
4
+∞
e2
f 0 (x)
0 0 0
 
0 1
D’après les variations de f , il existe α ∈ ]−∞, 0[ unique et β ∈ 0, unique tels
2
que f 0 (α) = f 0 ( β) = e−1 .
 
1
De plus 1 est l’unique valeur de , +∞ telle que f 0 (1) = e−1 .
2
1 1 −1
3 a et b Pour n = 0, f (0) ( x ) = f ( x ) = e− x = e x . On prend alors P0 = 1.
x 2×0
Pn ( x ) 1
Soit n est supposons la propriété vraie pour n. Alors f (n) ( x ) = 2n e− x . Donc
x
x2n Pn0 ( x ) − 2nx2n−1 Pn ( x ) − 1 Pn ( x ) 1 −1 x2 Pn0 ( x ) − (2nx − 1) Pn ( x ) − 1
f ( n +1) ( x ) = e x + × e x = e x.
x4n x2n x2 x 2( n +1)
On prend alors Pn+1 ( x ) = x2 Pn0 ( x ) − (2nx − 1) Pn ( x ). Récurrence établie.
c P1 ( x ) = x2 P00 ( x ) − (2 × 0 × x − 1) P0 ( x ) = P0 ( x ). Donc P1 ( x ) = 1 .
P2 ( x ) = x2 P10 ( x ) − (2 × 1 × x − 1) P1 ( x ). Donc P2 ( x ) = −2x + 1 .

d Question exclue.
1
e− n f (x)
4 a On a ∀x ∈ R∗+ , 0
f (x) = 2 = 2 . Donc, ∀ x ∈ R∗+ , f ( x ) = x 2 f 0 ( x ).
x x
D’autre part, ∀ x ∈ R− , f 0 ( x ) = f ( x ) = 0. Donc, ∀ x ∈ R− , f ( x ) = x2 f 0 ( x ).
n  
n
b f (x) = ∑
(n)
( x2 )(k) ( f 0 )(n−k) ( x ) = x2 f (n+1) ( x ) + 2nx f (n) ( x ) + n(n − 1) f (n−1) ( x ).
k =0
k

Donc x2 f (n+1) ( x ) + (2nx − 1) f (n) ( x ) + n(n − 1) f (n−1) ( x ) = 0.

Pn+1 ( x ) − 1 Pn ( x ) − 1 Pn−1 ( x ) − 1
Par suite x2 e x + (2nx − 1) e x + n ( n − 1) e x
x 2( n +1) x2n x 2( n −1)
i.e. Pn+1 ( x ) + (2nx − 1) Pn ( x ) + n(n − 1) x2 Pn−1 ( x ) = 0.
c • On a Pn+1 ( x ) = x2 Pn0 ( x ) − (2nx − 1) Pn ( x )
et Pn+1 ( x ) + (2nx − 1) Pn ( x ) + n(n − 1) x2 Pn−1 ( x ) = 0.
Donc, x2 Pn0 ( x ) = −n(n − 1) x2 Pn−1 ( x ). D’où, Pn0 ( x ) = −n(n − 1) Pn−1 ( x ).

• n(n − 1) Pn ( x ) + (1 − 2(n − 1) x ) P0 ( x ) + x2 P00 ( x )

= n(n − 1) Pn ( x ) − (1 − 2(n − 1) x )n(n − 1) Pn−1 + x2 n(n − 1)2 (n − 2) Pn−2 ( x )
 
2
= n(n − 1) Pn ( x ) + (2(n − 1) x − 1) Pn−1 + (n − 1)(n − 2) x Pn−2 ( x ) = 0.

2
PROBLEME 2

1
1 a f est dérivable sur R∗+ et ∀ x ∈ R∗+ , f 0 (x) = + 1 > 0.
x
Donc f est strictement croissante.

b f est strictement croissante sur R∗+ . Donc f est injective.

Par suite, f réalise une bijection de R∗+ sur f (R∗+ ).
Puisque f est continue et strictement croissante sur R∗+ alors
i h
f (R∗+ ) = lim f , lim f .
0 +∞

Or lim f = −∞ et lim f = +∞, donc f (R∗+ ) = R.

0 +∞
D’où, f réalise une bijection de R∗+ sur R.
c Pour tout n ∈ N∗ , l’équation ( En ) est équivalente à f ( x ) = n. Puisque f est
une bijection de R∗+ sur R, alors cette dernière équation admet une et une seule
solution xn ∈ R∗+ .

d Soit n ∈ N∗ . On a f ( xn ) = n et f ( xn+1 ) = n + 1. Donc f ( xn ) < f ( xn+1 ). Or f est

strictement croissante, alors xn < xn+1 . D’où, ( xn ) est strictement croissante.
e On a f ( x1 ) = 1 et f (1) = 1. Comme f est injective alors x1 = 1.
1
2 a La fonction g : x 7→ x − ln x est dérivable sur R∗+ de dérivée g0 : x 7→ 1 −
x
qui est négative sur ]0, 1] et positive sur [1, +∞[. Par suite, g est décroissante
sur ]0, 1] et croissante sur [1, +∞[. Donc ∀ x ∈ R∗+ , g( x ) > g(1) = 1 > 0.
D’où ∀ x ∈ R∗+ , ln x < x.
n n n n n
b ∀ n ∈ N∗ , f = ln + 6 + =n et f ( xn ) = n
2 2 2 2 2
et f (n) = ln n + n > n.
n n
Donc, f 6 f ( xn ) 6 f (n). Or f est strictement croissante, donc 6 xn 6 n.
2 2
n
c Par passage à la limite dans l’inégalité 6 xn , on a lim xn = +∞.
2
xn xn 1
3 a On a = = .
n ln( xn ) + xn ln( xn )
+1
xn
ln xn xn
Or xn → +∞ donc → 0. D’où, lim = 1.
xn n
b Pour tout n ∈ N∗ , ln( xn ) + xn = n et ln( xn+1 ) + xn+1 = n + 1.
   
x n +1 x n +1 n+1 n
Donc, xn+1 − xn = 1 − ln = 1 − ln × × .
xn n+1 n xn
x n+1 n
Comme lim n+1 = lim = lim = 1, alors lim( xn+1 − xn ) = 1.
n+1 n xn
c Puisque ln( xn ) + xn = n alors n − xn = ln( xn ). Donc x 
n
n − xn ln( xn ) ln( xn ) − ln(n) ln
un − 1 = −1 = −1 = = n .
ln(n) ln(n) ln(n) ln(n)

3
 xn
d Puisque lim =1 alors lim un − 1 = 0. D’où, lim un = 1.
n
x  x  xn
n n
ln ln −1
e n (1 − u n ) = − n × n = −n × n × n
ln(n) xn ln(n)
−1
n
x  x 
n n
ln n − xn ln
= x n × = x n × un .
n
−1 ln(n) n
−1
n n
x 
n
xn ln
Puisque → 1 alors x n → 1. De plus, un → 1. D’où, n(1 − un ) → 1.
n n
−1
n
f Pour tout n > 2, on pose ε n = n(1 − un ) − 1. Alors, ε n → 0.
n − xn
D’autre part, un = . Alors, xn = n − un ln(n).
ln(n)
1 + εn 1 εn
Or ε n = n (1 − u n ) − 1 donc un = 1 − = 1− − .
n n n
ln n ln(n)
D’où, xn = n − ln n + + ε n.
n n