Vous êtes sur la page 1sur 9

PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

Devoir de Mathématiques 6 : corrigé

Exercice 1. Espaces vectoriels


Dans cet exercice on note C 0 (R, R) l’espace vectoriel des fonctions continues sur R. On considère le sous-ensemble V0
des fonctions qui s’annulent en 0 i.e.
V0 = f ∈ C 0 (R, R) | f (0) = 0


1. Montrons que V0 est un sous-espace vectoriel de C 0 (R, R).


• La fonction nulle appartient à V0 donc V0 n’est pas vide.
• Soit (f1 , f2 ) ∈ V02 et (λ, µ) ∈ R2 . Posons f3 = λ f1 + µ f2 . Nous avons :

f3 (0) = λ f1 (0) + µ f2 (0) = λ 0 + µ 0 = 0

Donc V0 est stable par combinaisons linéaires.


2. Soit e1 la fonction constante égale à 1. L’ensemble R.e1 = {λ.e1 | λ ∈ R} est un sous-espace vectoriel de C 0 (R, R)
comme sous-espace engendré par une famille de vecteurs.
(a) Comme e1 ∈
/ V0 nous avons V0 ∩ R.e1 = {0C 0 (R,R) }.
(b) Vérifions que C 0 (R, R) = V0 + R.e1 . Soit f ∈ C 0 (R, R). Pour tout x ∈ R considérons l’identité :

f (x) = f (x) − f (0) +f (0)


| {z }
f0 (x)

Clairement la fonction f0 : x 7→ f (x)−f (0) est une fonction de V0 . Nous avons donc l’identité fonctionnelle :

f = f0 + f (0).e1
|{z} | {z }
∈V0 ∈R.e1

Cette identité justifie l’inclusion C 0 (R, R) ⊂ V0 + R.e1 l’autre inclusion étant immédiate.
Ainsi V0 et R.e1 sont deux sous-espaces supplémentaires de C 0 (R, R) :

C 0 (R, R) = V0 ⊕ R.e1

Exercice 2. Étude d’une fonction


1. Questions préparatoires.
(a) Vu en cours.
(b)
x2
ch(x) = 1 + + o0 (x2 )
x→0 2
ex (1+e−2x )
(c) En écrivant ch(x) = 2 , il vient pour x > 0,

ln (ex ) ln 1 + e−2x

ln(ch(x)) ln(2)
= + −
x x x x

ln 1 + e−2x

ln(2)
= 1+ −
x x

1
PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

ln 1 + e−2x

ln(2)
Or lim = 0 et lim = 0 donc
x→+∞ x x→+∞ x
ln(ch(x))
lim = 1, ainsi
x→+∞ x
ln(ch(x)) ∼ x
x→+∞

Enfin puisque ch est pair, nous avons pour tout x < 0, ln(ch(x)) = ln(ch(−x)) et donc :

ln(ch(x)) ∼ −x
x→−∞

On considère la fonction f d’une variable réelle définie par


  
1
f (t) = t2 ln ch ·
t
1
2. La fonction t 7→ ch 1t est définie et continue sur R∗ comme composée de ch continue sur R et de t 7→ continue

t
sur R∗ .
Ainsi f est définie et continue sur R∗ comme produit des fonctions t 7→ ch 1t et t 7→ t2 continues sur R∗ .


3. calculons la limite de f en 0. Avec les équivalents obtenus en 1.(c), on trouve en posant x = 1t


     
1 1 1 1
ln ch ∼ et ln ch ∼− −
t t→0+ t t t→0 t
Finalement, il vient donc pour f :
f (t) ∼ |t|
t→0
En conclusion, lim f (t) = 0 donc f se prolonge en une fonction continue F définie sur R par :
t→0

f (t) si t 6= 0
F (t) =
0 si t = 0

ln(ch(x))
4. Posons t = x1 . Si t → +∞ alors x → 0+ et F (t) = . Or
x2
 2

ln(ch(x)) ln 1 + x2 + o0 (x2 )
=
x2 x→0 x2
x2
2 + o0 (x2 )
=
x→0 x2
1
= + o0 (1)
x→0 2
ln(ch(x)) 1
En conclusion lim+ = donc :
x→0 x2 2
1
lim F (t) =
t→+∞ 2
5. Le taux d’accroissement de F en 0 est défini pour pour t 6= 0 par,
  
F (t) − F (0) 1
τ0 (t) = = t ln ch
t−0 t
Or nous avons les équivalents :
     
1 1
t ln ch ∼ −1 et t ln ch ∼ 1
t t→0− t t→0+

Ainsi le taux d’accroissement de F en 0 admet une limite à droite et à gauche : la fonction F est dérivable à
droite et à gauche en 0 avec Fg0 (0) = −1 et Fd0 (0) = 1.
Ces deux quantités étants distinctes, la fonction F n’est pas dérivable en 0.

2
PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

Problème 1. Algèbre linéaire en dimension finie


Partie 1. Questions de Cours
Vu en cours.

Partie 2. Calculs dans R4


Dans toute la suite de l’exercice, on se place dans le R−espace vectoriel R4 .
On considère les deux sous-ensembles suivants de R4 :
     

 x 
 
 α+β 

y α+β 
    
4 2
F =   ∈ R | x − y − z = 0 et y − z − t = 0
 et G =   | (α, β) ∈ R .

 z 
 
 β  

t 2α + β
   

4. Montrons que F est   un sous-espace vectoriel (s.e.v.) de R4 .


0
0
• Le vecteur nul  0 vérifie les équations décrivant F. Il appartient donc à F.

 0  0
x x
y  y 0  2
• Soient u =   z  et v =  z 0  des vecteurs appartenant à F ; (α, β) ∈ R
  

t t0
 00 
x
y 00 
• Posons w = α · ~u + β · v =  00 
 et vérifions que w appartient à F.
z 
t00
On a : x00 − y 00 − z 00 = (α x + β x0 ) − (α y + β y 0 ) − (α z + β z 0 ) = α(x − y − z) + β(x0 − y 0 − z 0 ) = 0
car u et v appartiennent à F. De même, on a y 00 − z 00 − t00 = (α y + β y 0 ) − (α z + β z 0 ) − (α t + β t0 ) =
α(y − z − t) + β(y 0 − z 0 − t0 ) = 0 car u et v appartiennent à F.
  conséquent w ∈ F.
Par
x 
y  x = 2z + t
 ∈F ⇔
z  y = z+t
t
           

 2 1 
 2 1
1 + β   ; : (α, β) ∈ R2 = Vect {  , 1} .
1 1
         
Par conséquent F = α 


 1  0  

  1  0 
0 1 0 1
 
   
2 1
1 1
Ainsi la famille   ,  
     est génératrice de F.
1 0
0 1
Par ailleurs elle est libre car formée de deux vecteurs non colinéaires. Il s’agit donc base de F et dim(F ) = 2.
   
1 1
1 1
5. La réponse est immédiate si on remarque que G est le s.e.v. engendré par la famille de vecteurs  0 , 1 .
   

2 1
La famille mise en évidence à la question précédente est génératrice de G et est libre (le vérifier). Il s’agit donc
d’une base de G et donc dim(G) = 2.
6. Pour établir que F et G sont supplémentaires dans R4 , il suffit d’établir que dim(F ) + dim(G) = dim(R4 ) et que
F ∩ G = 0R4 .

3
PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

On sait déjà que dim(F ) = dim(G) = 2 : on a donc bien dim(F ) + dim(G) = dim(R4 ). Reste donc à établir que
F ∩ G = {0R4 }.
Soit u ∈ F ∩ G. Puisque u ∈ G, on peut écrire
 
α+β
 α+β  2
u=  β  avec (α, β) ∈ R .

2α + β

Mais puisque u ∈ F, on en déduit que :



(α + β) − (α + β) − β = 0
α + β − β − (2 α + β) = 0

Soit 
α = 0
−α − β =0
Ce qui signifie que α = β = 0, autrement dit u = 0R4 .
On en déduit immédiatement que F ∩ G = {0R4 }.
     
1 1 0
0 1 −1
 1 , u2 0 et u3  1 . On note U = u1 , u2 , u3 la famille constituée par ces trois
On définit les vecteurs u1      

−1 1 −2
vecteurs.
7. On vérifie que u3 = u1 − u2 donc Vect(U ) = Vect(u1 , u2 ). Comme U 0 = u1 , u2 est une famille libre c’est une
base d’un espace de dimension 2. En conséquence la famille U est de rang 2.
On pose H = Vect(U ). Nous avons dim H = 2 .
8. On vérifie par le calcul que u1 ∈ F et u2 ∈ F donc, comme F est un ss-e.v. de R4 nous avons

H = Vect(u1 , u2 ) ⊂ F

Enfin dim H = 2 = dim F ainsi nous avons l’égalité H = F .

Partie 3. Calculs dans M2 (R)


On désigne par M2 (R) le R-espace vectoriel des matrices carrées de taille 2 × 2.
9. Vu en cours ; dim M2 (R) = 4 .
 
a c
Lorsque A = on appelle transposée de A la matrice notée AT définie par
b d
 
T a b
A =
c d

On dit que A est symétrique (resp. antisymétrique) lorsque AT = A (resp. AT = −A). On note S2 (R) (resp. A2 (R))
le sous-ensemble des matrices symétriques (resp. antisymétriques) de M2 (R).
10. Les ensembles S2 (R) et A2 (R) contiennent la matrice nulle : ils ne sont pas vides.
• Soient (A, B) ∈ S2 (R)2 et (λ, µ) ∈ R2 . Posons C = λ A + µ B. Nous avons donc :
T
CT = (λ A + µ B)
= λ AT + µ B T
= λA + µB
= C

En conclusion C ∈ S2 (R) : l’ensemble est stable par combinaisons linéaires.

4
PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

• Soient (A, B) ∈ A2 (R)2 et (λ, µ) ∈ R2 . Posons C = λ A + µ B. Nous avons donc :


T
CT = (λ A + µ B)
= λ AT + µ B T
= λ (−A) + µ (−B)
= −C

En conclusion C ∈ A2 (R) : l’ensemble est stable par combinaisons linéaires.


Ainsi S2 (R) et A2 (R) sont deux sous-espaces vectoriels de M2 (R).
11. Calculer la dimension de S2 (R) et celle de A2 (R).
• Dimension de S2 (R).
 
a c
A ∈ S2 (R) ⇐⇒ b=c
b d        
a c 1 0 0 1 0 0
⇐⇒ A =a +b +d
b d 0 0 1 0 0 1
| {z } | {z } | {z }
E1 E2 E3

La famille E1 , E2 , E3 de matrices de S2 (R) est génératrice de S2 (R). On vérifie sans difficulté que cette
famille est libre. En conséquence c’est une base de l’espace et :

dim S2 (R) = 3

• Dimension de A2 (R).
 
a c
A ∈ A2 (R) ⇐⇒ a = d = 0 et b = −c
b d    
a c 0 −1
⇐⇒ A =b
b d 1 0
| {z }
E4

La famille réduite au vecteur E4 de A2 (R) est génératrice de A2 (R). Cette famille est libre car E4 n’est pas
nul. En conséquence c’est une base de l’espace et :

dim A2 (R) = 1

12. Justifions que S2 (R) et A2 (R) sont supplémentaires dans M2 (R).


• D’une part dim S2 (R) + dim A2 (R) = dim M2 (R).
• D’autre part A ∈ S2 (R) ∩ A2 (R) si et seulement si AT = A et AT = −A ce qui n’est vérifié que lorsque A
est la matrice nulle. Donc :
S2 (R) ∩ A2 (R) = {0M2 (R) }
Application : Nous avons la décomposition dans la somme directe :

A + AT A − AT
A= +
2 } | {z
| {z 2 }
∈S2 (R) ∈A2 (R)

Problème 2. Études de suites


On considère dans tout ce problème les fonctions F et G définies sur R∗ par :
sin(x) 1 − cos(x)
F (x) = et G(x) =
x x
Dans les parties A et B, on considère ces fonctions sur R∗+ puis sur R+ après les avoir prolongées par continuité en 0.

5
PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

Partie A. Étude des fonctions F et G et de leurs zéros


A.1. (a) • F est le quotient de sin et u : x 7→ x qui sont définies et continues sur R∗+ : F est donc continue sur R∗+ .
• De même G est le quotient de v : x 7→ 1 − cos x et de u : x 7→ x. La fonction v étant la somme de deux
fonctions définies et continue sur R∗+ , elle est continue sur R∗+ . Ainsi G est continue sur R∗+ en tant que
quotient de fonctions définies et continues sur R∗+ .
sin x
(b) • Comme lim+ = sin0 (0) = 1, on en déduit que F se prolonge par continuité en 0 en posant F (0) = 1.
x→0 x
1 − cos x
• De même, lim+ = − cos0 (0) = 0. On en déduit que G se prolonge par continuité en 0 en posant
x→0 x
G(0) = 0.
A.2. (a) • Les fonctions sin et u définie plus haut sont dérivables sur R∗+ . Par conséquent, F est dérivable sur R∗+
comme quotient de fonctions dérivables sur R∗+ . De plus :
x cos x − sin x
∀x ∈ R∗+ , F 0 (x) = .
x2
• Les fonctions v et u définies plus haut sont dérivables sur R∗+ . Par conséquent, G est dérivable sur R∗+
comme quotient de fonctions dérivables sur R∗+ . De plus :
x sin x + cos x − 1
∀x ∈ R∗+ , G0 (x) = .
x2
(b) • Le D.L. en 0 à l’ordre 2 de sin étant :

sin(x) = x + o(x2 ).
x→0

D’où l’on déduit que F admet le D.L. en 0 à l’ordre 1 suivant :

F (x) = 1 + o(x).
x→0

1 0
Ceci établit que F est dérivable en 0 et que F (0) = 0.
• De même, le D.L. en 0 à l’ordre 2 de x 7→ v(x) = 1 − cos x est :

x2
1 − cos x = + o(x2 ).
x→0 2
D’où l’on déduit que G admet le D.L. en 0 à l’ordre 1 suivant :
x
G(x) = + o(x).
x→0 2
Ceci montre que G est dérivable en 0 et que G0 (0) = 21 .
A.3. (a) Soit x > 0.
F (x) = 0 ⇔ sin(x) = 0 ⇔ x ∈ {k π : k ∈ N∗ }.
Ainsi l’ensemble des zéros de F sur R∗+ est décrit par les termes de la suite (ak )k≥1 où ak = k π et cette
suite est clairement strictement croissante.
(b) Soit x > 0.
G(x) = 0 ⇔ cos(x) = 1 ⇔ x ∈ {2 k π : k ∈ N∗ }.
Ainsi l’ensemble des zéros de F sur R∗+ est décrit par les termes de la suite (bk )k≥1 où bk = 2 k π et cette
suite est clairement strictement croissante.
On remarque que bk = a2 k pour tout k ≥ 1. La suite (bk )k≥1 est donc la suite extraite des termes pairs de
la suite (ak )k≥1 .
A.4. (a) Soit k ∈ N∗ . F étant dérivable sur R∗+ , et [ak , ak+1 ] ⊂ R∗+ , il en résulte que F est continue sur [ak , ak+1 ] ;
dérivable sur ]ak , ak+1 [. De plus F (ak ) = F (ak+1 ) = 0. Il résulte alors du théorème de Rolle l’existence d’
un réel xk ∈]ak , ak+1 [ de sorte que F 0 (xk ) = 0.
1. N.B. En cours nous avons dit que l’existence d’un D.L. en x0 à l’ordre 1 caractérise la dérivabilité en x0 . Dans beaucoup de livre, la
continuité doit être rajoutée à l’existence du D.L. pour assurer la dérivabilité. Cela tient à la définition de D.L. légèrement différente. En
conséquence : rajouter la continuité en x0 ne fait pas de mal ici et est preuve de prudence salutaire.

6
PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

(b) Le calcul de la dérivée de F sur R∗+ obtenu à la question A.2.(a) montre que F 0 (x) est du signe de h(x) =
x cos(x) − sin(x) si x ∈ R∗+ .
(c) La fonction h est dérivable sur R∗+ comme somme de fonctions dérivables sur R∗+ . De plus :

∀x > 0, h0 (x) = −x sin x.

Le signe de h0 (x) est donc l’opposé du signe de sin x. Par conséquent h0 est de signe constant sur ]ak , ak+1 [
puisque sin l’est. Ceci entraı̂ne que h est strictement monotone sur sur [ak , ak+1 ].
(d) F 0 s’annule en x ∈ [ak , ak+1 ] si et seulement si h s’annule en x. Or la fonction h étant strictement monotone
sur [ak , ak+1 ], F 0 s’annule en une unique valeur : xk .
(e) On a h(ak ) = h(kπ) = (−1)k k π et h(ak + π2 ) = h(kπ + π2 ) = (−1)k+1 : h prend des valeurs de signe opposé
en ak et ak + π2 . D’après le T.V.I., h s’annule donc sur ]ak , ak + π2 [⊂ [ak , ak+1 ] et l’unicité de xk en tant que
zéro de h sur l’intervalle [ak , ak+1 ] permet de conclure que
π
xk ∈]ak , ak + [.
2

(f) La suite (ak )k tend vers +∞. L’inégalité de la question précédente combinée au théorème d’encadrement
entraı̂ne que
lim xk = +∞.
k→+∞

De plus, on a
xk π
∀k ∈ N∗ , 1 ≤ ≤1+ .
ak 2 ak
On déduit à l’aide du théorème des gendarmes que
xk
lim = 1.
k→+∞ ak
D’où : xk ∼ k π.
k→+∞
A.5. Tracé de CF .

7
PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

Partie B. Étude d’une suite récurrente


B.1. La fonction sinus est dérivable sur R et | sin0 | ≤ 1 sur R. Il résulte alors immédiatement de l’inégalité des
accroissements finis appliquée à sinus sur le semgment [0, x] que

∀θ ∈ R, | sin θ − sin(0)| ≤ |θ − 0|·

soit l’inégalité demandée.


Soit θ ∈ R. On a cos θ = 1 − 2 sin2 θ2 . D’où :

θ
|1 − cos θ| = 2 | sin |2 .
2
Or l’inégalité précédente entraı̂ne
θ θ
| sin | ≤ ,
2 2
et la croissance de t 7→ t2 sur R+ entraı̂ne :
θ2
|1 − cos θ| ≤ .
2
B.2. Soit (un )n définie par u0 ≥ 0 et la relation de récurrence un+1 = G(un ).
(a) La fonction Pyhton suiteG(u0,n) suivante retourne une valeur (approchée) de un pour un flottant u0 et
un entier n donnés en argument .

from math import cos


def suiteG(u0,n) :
u=u0
for k in range(1,n+1) :
u=(1-cos(u))/u
return u

(b) On remarque tout d’abord que


∀x ≥ 0, 0 ≤ G(x) ≤ 1.
En effet : G(0) = 0 et l’encadrement est vérifié pour x = 0 ; pour x > 0, on a 1 − cos(x) ≥ 0 et l’inégalité
des accroissements finis appliquée à cos sur l’intervalle [0, x] pour x > 0 entraı̂ne 1 − cos x ≤ x. D’où
l’encadrement souhaité de G(x) lorsque x > 0.
Il en résulte que G([0, +∞[) ⊂ [0, 1] donc la suite (un ) est bien définie.
un
Montrons que pour tout n ≥ 0, 0 ≤ un+1 ≤ .
2
• Si un = 0, alors un+1 = G(un ) = 0 et l’inégalité est vérifiée.
u2n
• Supposons donc un > 0. L’inégalité de la question B.1. conduit à : |1 − cos un | ≤ . D’où puisque
2
G(un ) = un+1 ≥ 0 :
un
0 ≤ un+1 ≤ .
2
Une récurrence permet d’obtenir que
u0
∀n ∈ N, 0 ≤ un ≤ .
2n
u0
Puisque lim = 0. il découle du théorème des gendarmes que
n→+∞ 2n

lim un = 0
n→+∞

8
PCSI 2013-2014 Mathématiques Lycée Bertran de Born

Barème. Total /95


Présentation - Rédaction. /3
Exercice 1. /5
1. 2 pts ; 2. 3 pts.
Exercice 2. /20
1. (a) 3 pts, (b) 2 pts, (c) 4 pts ; 2. 2pts ; 3. 3pts ; 4. 3 pts ; 5. 3 pts.
Problème 1. /35
Partie 1. 1. 1 pt ; 2. (a) 2 pts, (b) 2 pts ; 3. (a) 2 pts, (b) 1 pt.
Partie 2. 4. 4 pts ; 5. 3 pts ; 6. 3 pts ; 7. 3 pts ; 8. 2 pts.
Partie 3. 9. 2 pts ; 10. 3 pts ; 11. 4 pts ; 12. 3 pts.
Problème 2. /32
Partie A. 1. 3 pts ; 2. 4 pts ; 3. 3 pts ; 4. 10 pts ; 5. 2 pts.
Partie B. 1. 4 pts ; 2. 6 pts.

Résultats
Moyenne Max Min
Exercice 1 1.76 4 0
Exercice 2 17 2 8.11
Problème 1 17.43 5.5 32
Problème 2 8.24 26 0
P-R 1.41 3 0

TOTAL 36.96 67.5 12

Vous aimerez peut-être aussi