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fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 1

Équations diérentielles linéaires (b) On suppose que la fonction g est développable en série entière

scalaires
+∞
X
g(x) = bn xn
n=0

Résolution d'équation scalaire d'ordre 1 de rayon de convergence R ≥ 1.


Montrer que (E) admet au moins une solution développable en série entière
en 0,
Exercice 1 [ 00382 ] [Correction] +∞
Résoudre sur ]1 ; +∞[ l'équation diérentielle
X
y(x) = an xn
n=0
x
0
y − 2 y = 2x. de rayon de convergence R ≥ 1 et exprimer les an en fonction de bn pour
0
x −1
tout n ∈ N.

Exercice 2 [ 03782 ] [Correction] Étude théorique d'équation d'ordre 1


Résoudre sur ]−π/2 ; π/2[
y 0 (x) − tan(x)y + (cos x)2 = 0. Exercice 6 [ 00380 ] [Correction]
Soit a : R+ → R une fonction continue et intégrable.
Établir que les solutions de l'équation diérentielle y 0 − a(t)y = 0 sont bornées sur
R+ .
Exercice 3 [ 00376 ] [Correction]
Résoudre les équations diérentielles suivantes :
(a) y 0 − y = sin(2x)ex Exercice 7 [ 00381 ] [Correction]
(b) y 0 + 2xy = 2xe−x
2
(a) Soit h : R → C continue de limite nulle en +∞. Montrer que les solutions de
(c) y 0 + y tan x = sin 2x sur ]−π/2 ; π/2[ l'équation diérentielle y 0 + y = h converge vers 0 en +∞.
(b) Soit f : R → C de classe C 1 . On suppose que f + f 0 −−→ `. Montrer que
+∞
f −−→ `.
+∞
Exercice 4 [ 00377 ] [Correction]
Déterminer les solutions, s'il en existe, des problèmes de Cauchy suivants :
(a) y 0 − (x + 1)(y + 1) = 0 et y(0) = 1 Exercice 8 [ 03109 ] [Correction]
Soient α un complexe de partie réelle strictement positive et une application
(b) (1 + x2 )y 0 − (x + 1)y = 2 et y(0) = −1. f : R → R de classe C 1 telle que f 0 + αf tend vers 0 en +∞.
Montrer que f tend vers 0 en +∞.
Exercice 5 [ 03505 ] [Correction]
On considère l'équation Exercice 9 [ 04100 ] [Correction]
(E) : (1 − x)y 0 − y = g Soit α ∈ C et ϕ : R → C une fonction continue et périodique de période T > 0.
On étudie l'équation diérentielle
où g : ]−1 ; 1[ → R est donnée.
(a) Résoudre l'équation homogène associée. (E) : y 0 + αy = ϕ(t).

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(a) Montrer que si y est solution sur R de l'équation (E) alors la fonction (a) xy 0 − y = x (c) xy 0 − 2y = x4
t 7→ y(t + T ) l'est aussi. (b) xy 0 + y − 1 = 0 (d) x(1 + x2 )y 0 − (x2 − 1)y + 2x = 0
(b) En déduire qu'une solution y de (E) est T -périodique si, et seulement si,
y(0) = y(T ).
(c) Montrer que l'équation (E) admet une unique solution T -périodique, sauf Exercice 16 [ 00422 ] [Correction]
pour des valeurs exceptionnelles de α que l'on précisera. Résoudre sur R les équations suivantes :

(a) y 0 sin x − y cos x + 1 = 0 (b) (sin x)3 y 0 = 2(cos x)y


Résolution avec raccord d'équation d'ordre 1
Exercice 10 [ 00419 ] [Correction] Exercice 17 [ 00423 ] [Correction]
Résoudre sur R l'équation Déterminer les solutions, s'il en existe, des problèmes de Cauchy suivants :
(E) : x2 y 0 − y = 0. (a) (tan x)y 0 − y = 0 et y(0) = 0
(b) (tan x)y 0 − y = 0 et y(0) = 1.
Exercice 11 [ 00421 ] [Correction]
Résoudre sur R l'équation suivante Exercice 18 [ 00424 ] [Correction]
(e − 1)y + e y = 1.
x 0 x Résoudre sur tout intervalle de R l'équation diérentielle
x(x2 − 1)y 0 + 2y = x2 .

Exercice 12 [ 03468 ] [Correction]


Résoudre sur R l'équation suivante Exercice 19 [ 00425 ] [Correction]
Soit α ∈ R. Résoudre sur R l'équation diérentielle
sh(x)y 0 − ch(x)y = 1.
xy 0 − αy = 0

Exercice 13 [ 00429 ] [Correction] en discutant selon les valeurs de α.


Résoudre sur R l'équation
y 0 + y = max(x, 0).
Exercice 20 [ 00105 ] [Correction]
Soit f ∈ C 1 (R+ , R) et g une solution sur R∗+ de l'équation diérentielle
Exercice 14 [ 02889 ] [Correction]
xy 0 − y = f (x).
Résoudre
x ln xy 0 − (3 ln x + 1)y = 0. (a) Démontrer que g se prolonge par continuité en 0. Déterminer une condition
nécessaire sur f 0 (0) pour que la fonction ainsi prolongée soit dérivable en 0.
Démontrer que cette condition n'est pas susante.
Exercice 15 [ 00420 ] [Correction] (b) f est supposée de classe C 2 et la condition précédente est vériée.
Résoudre sur R les équations suivantes : Démontrer que g est de classe C 2 .

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Exercice 21 [ 00506 ] [Correction] Méthode de variation des constantes


Soit (E) l'équation diérentielle
y Exercice 24 [ 00405 ] [Correction]
(ln x)y 0 + = 1.
x Résoudre l'équation diérentielle
(a) Résoudre (E) sur ]0 ; 1[ et sur ]1 ; +∞[. e−2t
y 00 + 4y 0 + 4y = .
(b) Soit g la fonction dénie sur ]−1 ; +∞[ \ {0} par 1 + t2
ln(1 + x)
g(x) = . Exercice 25 [ 00406 ] [Correction]
x
Montrer que g se prolonge sur ]−1 ; +∞[ en une fonction de classe C . ∞ Résoudre l'équation diérentielle
(c) Démontrer que (E) admet une solution de classe C ∞ sur ]0 ; +∞[. y 00 + y = tan t.

Exercice 22 [ 01369 ] [Correction] Exercice 26 [ 00407 ] [Correction]


Soit α un paramètre réel. On désire résoudre sur R l'équation diérentielle Résoudre l'équation diérentielle
E : xy 0 = αy . y 00 + y = tan2 t.
On considère x 7→ y(x) une solution de E sur R∗+ et R∗− .
(a) Donner l'expression de y(x) sur R∗+ et sur R∗− . Exercice 27 [ 02893 ] [Correction]
On notera C + et C − les constantes réelles permettant d'exprimer y(x) sur Résoudre sur ]0 ; π[
R∗+ et R∗− . y 00 + y = cot x.
(b) À quelles conditions sur les constantes C + et C − , est-il possible de prolonger
y par continuité en 0 ?
Exercice 28 [ 02455 ] [Correction]
On distinguera trois cas, selon que α < 0, α = 0 ou α > 0.
(c) Pour α > 0, à quelles conditions sur les constantes C + et C − la fonction (a) Résoudre l'équation diérentielle
prolongée y est-elle dérivable en 0 ? y 00 + y = cos(nt).
On distinguera trois cas, selon que 0 < α < 1, α = 1 ou α > 1.
(b) Soit an une série absolument convergente.
P
(d) Résumer l'étude précédente en donnant la solution générale de E sur R en
fonction de α. Résoudre l'équation diérentielle
+∞
an cos(nt).
X
y 00 + y =
Résolution d'équation scalaire d'ordre 2 n=0

Exercice 23 [ 03240 ] [Correction]


Soit α > 0. Résoudre sur I = ]0 ; +∞[ l'équation diérentielle Exercice 29 [ 00409 ] [Correction]
Soit f : R → R une fonction de classe C 2 telle que
Eα : x2 y 00 (x) + xy 0 (x) − α2 y(x) = 0.
f + f 00 ≥ 0.
On pourra étudier les fonctions propres de l'application
Montrer
ϕ : y(x) 7→ xy 0 (x). ∀x ∈ R, f (x) + f (x + π) ≥ 0.

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Exercice 30 [ 02896 ] [Correction] Exercice 35 [ 00404 ] [Correction]


Soit f ∈ C ∞ (R, C) 2π -périodique. Existe-t-il y ∈ C ∞ (R, C) 2π -périodique et (a) Résoudre sur R l'équation
solution de
y 00 + y = f ?. (1 + t2 )y 00 (t) + 4ty 0 (t) + 2y(t) = 0
en recherchant les séries entières solutions.
Exercice 31 [ 02895 ] [Correction] (b) Résoudre ensuite
Soit f ∈ C 1 (R+ , R) monotone ayant une limite nie en +∞. 1
Montrer que les solutions de l'équation y 00 + y = f sont bornées. (1 + t2 )y 00 (t) + 4ty 0 (t) + 2y(t) = .
1 + t2

Exercice 32 [ 02894 ] [Correction] Exercice 36 [ 02528 ] [Correction]


(a) Résoudre sur R∗+ par variation des constantes l'équation diérentielle (a) Montrer qu'il existe une solution h de l'équation
xy 00 + y 0 + y = 0
y 00 + y = 1/x.
développable en série entière et vériant h(0) = 1.
(b) En déduire une expression de (b) Montrer que h s'annule sur ]0 ; 2[.
Z +∞
dt (c) Montrer que h ne s'annule qu'une seule fois sur ]0 ; 2[.
f (x) = e−tx
0 1 + t2
valable pour x > 0. Wronskien
(c) Calculer Z +∞
sin t Exercice 37 [ 00394 ] [Correction]
dt. Soient a, b : I → C continues et (f1 , f2 ) un système fondamental de solutions de
0 t
l'équation
E : y 00 + a(t)y 0 (t) + b(t)y = 0.
Recherche de solution développable en série entières
Former une équation diérentielle linéaire d'ordre 1 vériée par le wronskien
Exercice 33 [ 01016 ] [Correction]

f1 (t) f2 (t)
w : t 7→ 0 .
f1 (t) f20 (t)

(a) Déterminer les séries entières solutions au voisinage de 0 de l'équation
diérentielle
y 00 + 2xy 0 + 2y = 0. Exercice 38 [ 04001 ] [Correction]
(b) Exprimer parmi celles-ci, celles dont la somme est une fonction paire. On étudie sur ]0 ; +∞[ l'équation diérentielle
(E) : ty 00 + (1 − 2t)y 0 + (t − 1)y = 0.

Exercice 34 [ 00401 ] [Correction] (a) Vérier que ϕ(t) = et détermine une solution de (E).
Résoudre sur ]−1 ; 1[ l'équation (b) Déterminer une expression du wronskien w(t) de deux solutions de l'équation
(E).
4(1 − t2 )y 00 (t) − 4ty 0 (t) + y(t) = 0
(c) En déduire une solution de (E) indépendante de ϕ et exprimer la solution
en recherchant les fonctions développables en série entière. générale de (E).

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Étude théorique d'équation d'ordre 2 (b) Soient f et g deux solutions bornées. Étudier le wronskien de f et de g
w = f 0 g − f g0 .
Exercice 39 [ 01555 ] [Correction]
Soit q : R → R+ une fonction continue non nulle. En déduire que f et g sont liées. Que peut-on en conclure ?
On se propose de montrer que les solutions sur R de l'équation y 00 + q(x)y = 0
s'annulent.
Pour cela, on raisonne par l'absurde et on suppose que f est une solution ne
s'annulant pas. Exercice 43 [ 03671 ] [Correction]
(a) Justier que f est de signe constant. Soient q1 , q2 : I → R continues vériant q1 ≤ q2 .
On note ϕ1 et ϕ2 deux solutions sur I respectivement des équations
Quitte à considérer −f au lieu de f , on peut supposer
y 00 + q1 (x)y = 0 et y 00 + q2 (x)y = 0.
∀x ∈ R, f (x) > 0.

(b) Étudier le signe de f 00 . On suppose la solution ϕ1 non identiquement nulle.


(c) Soit a ∈ R quelconque. Quelle est l'équation de la tangente à f en a ? (a) Montrer que les zéros de ϕ1 sont isolés i.e. que si x0 ∈ I annule ϕ1 alors
(d) Montrer que le graphe de f est en dessous de sa tangente en a. ∃α > 0, ∀x ∈ I ∩ [x0 − α ; x0 + α], ϕ(x) = 0 =⇒ x = x0 .
(e) En déduire que f 0 (a) = 0 et conclure.
(b) Soient a < b deux zéros consécutifs de ϕ1 . Montrer que ϕ2 s'annule sur [a ; b].
On pourra étudier ϕ1 ϕ02 − ϕ2 ϕ01 .
Exercice 40 [ 00402 ] [Correction]
Soit q : R → R+ une fonction continue non nulle. (c) Application: Montrer que si ϕ est une solution non nulle de l'équation
Montrer que toute solution sur R de l'équation diérentielle y 00 + q(x)y = 0 y 00 + ex y = 0 alors
s'annule.
∀a ∈ R+ , ∃x ∈ [a ; a + π], ϕ(x) = 0.

Exercice 41 [ 03779 ] [Correction]


Soient q une fonction continue sur [a ; b] à valeurs réelles et f une solution non Exercice 44 [ 03387 ] [Correction]
nulle sur [a ; b] de l'équation diérentielle On considère l'équation diérentielle
(E) : y 00 (x) + q(x)y(x) = 0.
(E) : y 00 + cos2 (t)y = 0.
Montrer que f admet un nombre ni de zéros.
(a) Justier l'existence d'une solution u de (E) telle que u(0) = 1 et u0 (0) = 0.
(b) Démontrer l'existence de deux réels α, β vériant
Exercice 42 [ 00436 ] [Correction]
Soient q une fonction continue, intégrable sur [0 ; +∞[ et (E) l'équation α < 0 < β, u0 (α) > 0 et u0 (β) < 0.
diérentielle
y 00 + q(x)y = 0. En déduire que u possède au moins un zéro dans R∗− et R∗+ .
(a) Si f est une solution bornée de (E) sur [0 ; +∞[, montrer que sa dérivée f 0 (c) Justier l'existence de réels
admet une limite nie en +∞.
γ = max t < 0 u(t) = 0 et δ = min t > 0 u(t) = 0 .
 
Quelle est la valeur de sa limite ?

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(d) Soit v une solution de (E) linéairement indépendante de u. Problèmes se ramenant à la résoluton d'équations
En étudiant les variations de
diérentielles
W = uv 0 − u0 v
montrer que v possède au moins un zéro dans]γ ; δ[. Exercice 47 [ 02535 ] [Correction]
(e) Soit w une solution non nulle de (E). Démontrer que w admet une innité de Quelles sont les fonctions continues f telles que
zéros. On pourra introduire pour n ∈ N, la fonction Z x
f (x) = −1 − (2x − t)f (t) dt?
wn : R → R, t 7→ w(t − nπ) 0

[Énoncé fourni par le CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA]


Exercice 48 [ 02419 ] [Correction]
Exercice 45[ 03920 ] [Correction] Soit f : R → R continue vériant l'équation
 Z x
Soient q ∈ C [a ; +∞[, R+ et (E) l'équation diérentielle y 00 = q(x)y .
0
∀x ∈ R, f (x) + (x − t)f (t) dt = 1 − x.
0
(a) Soit f une solution de (E) telle que f (a) > 0 et f 0 (a) > 0.
Montrer que f et f 0 sont strictement positives et que f tend vers +∞ en +∞. (a) Montrer que f est de classe C 1 .
(b) Soient u et v les solutions de (E) telles que (b) Trouver toutes les fonctions f solution de l'équation étudiée.
 
u(a) = 1 v(a) = 0
et
u0 (a) = 0 v 0 (a) = 1. Exercice 49 [ 00378 ] [Correction]
Calculer u v − uv . Montrer que, sur ]a ; +∞[, u/v et u /v sont monotones de
0 0 0 0 Déterminer les fonctions f : R → R continues vériant
monotonies contraires. Montrer que u/v et u0 /v 0 tendent en +∞ vers la Z x
même limite réelle. ∀x ∈ R, f (x) = tf (t) dt + 1.
0
(c) Montrer qu'il existe une unique solution g de (E), strictement positive, telle
que g(a) = 1 et telle que g décroisse sur [a ; +∞[.
(d) Déterminer g lorsque q(x) = 1/x4 sur [1 ; +∞[. Exercice 50 [ 02890 ] [Correction]
On pourra poser y(x) = xz(1/x). Trouver les fonctions f : R → R continues telles que pour tout x réel
Z x
f (x) − 2 f (t) cos(x − t) dt = 1.
Exercice 46 [ 04178 ] [Correction] 0
On considère l'équation diérentielle
(E1 ) : x00 + p(t)x0 + q(t)x = 0. Exercice 51 [ 01554 ] [Correction]
(a) Soit u1 et u2 deux solutions de (E1 ) telles que u1 u2 = 1. On pose zi = .
u0i /ui Trouver toutes les applications f : R → R deux fois dérivables telles que
Montrer que les zi sont deux solutions opposées d'une équation diérentielle ∀x ∈ R, f 00 (x) + f (−x) = x.
non linéaire (E2 ).
(b) En déduire une condition nécessaire et susante sur p et q pour que (E1 )
admette deux solutions u1 et u2 telles que u1 u2 = 1. Exercice 52 [ 02892 ] [Correction]
(c) Résoudre sur I = ]−π/4 ; π/4[ l'équation Déterminer les fonctions f : R∗+ → R dérivables telles que
1 + cos(4t) x00 − 2 sin(4t)x0 − 8x = 0. ∀x > 0, f 0 (x) = f (1/x).


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Exercice 53 [ 03506 ] [Correction] (b) Résoudre sur R∗+ l'équation via le changement de variable t = x2 .
Déterminer la dimension de l'espace (c) Déterminer les solutions sur R.
E = y ∈ C 2 (R, R) ∀x ∈ R, y 00 (x) + y(x) = y(0) cos(x) .


Exercice 59 [ 03501 ] [Correction]


Exercice 54 [ 03108 ] [Correction] On étudie l'équation diérentielle
Soient f une fonction réelle continue sur [0 ; 1] et λ un réel.
Trouver u fonction réelle continue sur [0 ; 1] telle que (E) : 4xy 00 + 2y 0 − y = 0.
x
(a) Déterminer les fonctions développables en série entière solutions
Z
u(x) = λ u(t) dt + f (x).
0 (b) Résoudre (E) sur R∗+ et sur R∗− en posant respectivement x = t2 et x = −t2 .
(c) Déterminer les solutions de (E) sur R.
Exercice 55 [ 01553 ] [Correction]
Déterminer les fonctions f : R → R deux fois dérivables telles que
Exercice 60 [ 01560 ] [Correction]
∀x, y ∈ R, f (x + y) + f (x − y) = 2f (x)f (y) et f (0) = 1. Résoudre sur R l'équation diérentielle

Résolution avec raccord d'équation d'ordre 2 E : xy 00 − (1 + x)y 0 + y = 1

en posant z = y 0 − y .
Exercice 56 [ 00427 ] [Correction]
Résoudre sur R l'équation
(t + 1)2 y 00 − 2(t + 1)y 0 + 2y = 0
Résolution par changement de fonction inconnue
en commençant par rechercher les solutions polynomiales. Exercice 61 [ 01556 ] [Correction]
Résoudre sur R l'équation

Exercice 57 [ 00428 ] [Correction] (1 + x2 )y 00 + 2xy 0 = 0.


Résoudre sur R l'équation
(t + 1)y 00 − (t + 2)y 0 + y = 0. Exercice 62 [ 01559 ] [Correction]
Résoudre l'équation diérentielle
Exercice 58 [ 00426 ] [Correction] (1 + ex )2 y 00 − 2ex (1 + ex )y 0 − (3ex + 1)y = 0
On considère l'équation diérentielle
en introduisant
xy 00 − y 0 − x3 y = 0. y(x)
z(x) = .
1 + ex
(a) Montrer que si y est solution sur I alors x 7→ y(−x) est solution sur I 0
symétrique de I par rapport à 0.

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Exercice 63 [ 01558 ] [Correction] (c) Exprimer la solution générale de l'équation étudiée.


Résoudre sur R l'équation
y 00 + 4xy 0 + (3 + 4x2 )y = 0 Exercice 68 [ 00396 ] [Correction]
On étudie l'équation
en introduisant la fonction z(x) = ex y(x).
2

(1 + t2 )2 y 00 (t) − 2t(1 + t2 )y 0 (t) + 2(t2 − 1)y(t) = (1 + t2 ).

Exercice 64 [ 00413 ] [Correction] (a) Déterminer une solution polynomiale non nulle ϕ(t) de l'équation homogène.
Résoudre sur R∗+ l'équation (b) Résoudre l'équation en procédant au changement de fonction inconnue
y(t) = ϕ(t)z(t).
x2 y 00 + 4xy 0 − (x2 − 2)y = 0

en posant z = x2 y .
Exercice 69 [ 00397 ] [Correction]
On étudie sur R∗+ l'équation
Exercice 65 [ 03508 ] [Correction]
t3 y 00 + ty 0 − y = 0.
Résoudre sur ]0 ; +∞[ l'équation diérentielle
xy 00 (x) + 2y 0 (x) − xy(x) = 0
(a) Déterminer une solution polynomiale non nulle ϕ(t) de cette équation.
(b) Résoudre l'équation en procédant au changement de fonction inconnue
en posant y(x) = xα z(x) avec α ∈ R bien choisi. y(t) = ϕ(t)z(t).

Exercice 66 [ 00412 ] [Correction] Exercice 70 [ 00398 ] [Correction]


Résoudre sur ]0 ; +∞[ l'équation On étudie sur R∗+ l'équation diérentielle

x2 y 00 − 2y +
3
=0 t2 y 00 + ty 0 − y = 1.
x
(a) Déterminer une solution polynomiale non nulle ϕ(t) de l'équation homogène.
en introduisant la fonction z(x) = xy 0 (x) + y(x).
(b) Résoudre l'équation en procédant au changement de fonction inconnue
y(t) = ϕ(t)z(t).
Méthode de Lagrange
Exercice 67 [ 00395 ] [Correction] Exercice 71 [ 01319 ] [Correction]
On étudie l'équation diérentielle On étudie l'équation diérentielle suivante sur ]0 ; +∞[

(t2 + 1)y 00 − 2y = t. (E) : xy 00 + 3y 0 − 4x3 y = 0.

(a) Déterminer une solution polynomiale non nulle ϕ(t) de l'équation homogène (a) Chercher une solution ϕ(x) développable en série entière au voisinage de 0 et
associée. non nulle.
(b) Résoudre l'équation homogène en procédant au changement de fonction (b) Terminer de résoudre l'équation par le changement de fonction inconnue
inconnue y(t) = ϕ(t)z(t). y(x) = ϕ(x)z(x)

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Exercice 72 [ 03504 ] [Correction] Exercice 77 [ 02573 ] [Correction]


On étudie sur ]0 ; 1[ l'équation diérentielle suivante En indiquant les hypothèses nécessaires, eectuer le changement de variable
u = ϕ(t) dans l'équation diérentielle
x2 (1 − x)y 00 − x(1 + x)y 0 + y = 0.
(1 + t2 )x00 + tx0 + a2 x = 0
(a) Rechercher une solution développable en série entière non nulle ϕ(x).
(b) Achever de résoudre cette équation par le changement de fonction tel qu'elle devienne une équation à coecients constants et la résoudre.
y(x) = ϕ(x)z(x).

Exercice 78 [ 02540 ] [Correction]


Résolution par changement de variable On veut résoudre

Exercice 73 [ 01566 ] [Correction] (E) : (x + 1)y 00 − (3x + 4)y 0 + 3y = (3x + 2)e3x .


Résoudre sur R∗+ les équations suivantes via le changement de variable t = ln x. Si ∆ est l'opérateur de dérivation et Q(X) = X − 3, on a Q(∆)(y) = y 0 − 3y .
Montrer l'existence d'un polynôme P de la forme a(x)X + b(x) tel que (E)
(a) x2 y 00 + xy 0 − y = x2 (b) x2 y 00 − 2y = x devienne
P (∆) ◦ Q(∆) (y) = (3x + 2)e3x .


Exercice 74 [ 00416 ] [Correction] Résoudre l'équation à l'aide du changement de variable z = Q(∆)(y).


Résoudre sur ]−1 ; 1[ l'équation
(1 − x2 )y 00 − xy 0 + 4y = arccos x

en procédant au changement de variable x = cos(t).

Exercice 75 [ 00415 ] [Correction]


Résoudre sur R l'équation
(1 + x2 )2 y 00 + 2(x − 1)(1 + x2 )y 0 + y = 0

en procédant au changement de variable t = arctan x.

Exercice 76 [ 00417 ] [Correction]


Résoudre sur R l'équation
2t 0 1 t
y 00 + y + 2 y= 2
t2 + 1 (t + 1)2 (t + 1)2
en posant x = arctan t.

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Corrections √
(b) Solution de l'équation homogène sur R : y(x) = C x2 + 1earctan x avec C ∈ R
Solution particulière sur R : y0 (x) = x − 1 après recherche de solution de la
Exercice 1 : [énoncé] forme ax + b.
C'est une équation diérentielle√linéaire du premier ordre. Solution générale sur R
Solution homogène : y0 (x) = C x2 − 1.
x2 + 1earctan x + x − 1 avec c ∈ R.
p
y(x) = C
Par variation de la constante,√solution particulière y1 (x) = 2(x2 − 1).
Solution générale : y(x) = C x2 − 1 + 2(x2 − 1). On aura y(0) = −1 si, et seulement si, C = 0.

Exercice 2 : [énoncé] Exercice 5 : [énoncé]


C'est une équation diérentielle linéaire de solution générale homogène (a) C'est une équation diérentielle linéaire. La solution générale homogène est
λ
y(x) = . y(x) =
λ
.
cos x 1−x
L'application de la méthode de la variation de la constante amène à déterminer (b) On peut trouver une solution particulière par la méthode de la variation des
Z Z Z
1 constantes de la forme
cos3 x dx = cos x dx − cos x sin2 x dx = sin x − sin3 x. λ(x)
3 y(x) =
1−x
Au nal, on obtient la solution générale avec λ fonction dérivable vériant
λ0 (x)
sin3 x − sin x + λ λ0 (x) = g(x).
1
(1 − x) = g(x)
y(x) = 3
. 1−x
i.e.

cos x
Par intégration de série entière de rayon de convergence R ≥ 1

Exercice 3 : [énoncé]
+∞
bn−1 n
x convient.
X
λ(x) =
(a) y(x) = (C + sin2 x)ex n=1
n

(b) y(x) = (x2 + C)e−x


2
On obtient alors la solution particulière (pour x ∈ ]−1 ; 1[)
(c) y(x) = C cos x − 2 cos2 x +∞ +∞ +∞
1 X bn−1 n X n X bn−1 n
y(x) = x = x x .
1 − x n=1 n n=0 n=1
n
Exercice 4 : [énoncé]
Par produit de Cauchy de séries absolument convergentes, on obtient
(a) Solution de l'équation homogène sur R : y(x) = Ce avec C ∈ R.
1 2
2 (x+1)
+∞ X
n
Solution particulière sur R : y0 (x) = −1. y(x) =
X bk−1
xn .
Solution générale sur R n=0 k=1
k

y(x) = Ce
1
2 (x+1)
2
− 1 avec C ∈ R. Cette solution est développable en série entière avec un rayon de convergence
√ R0 au moins égal à 1 (car la série converge assurément sur ]−1 ; 1[ par les
On aura y(0) = 1 si, et seulement si, C = 2/ e. calculs qui précèdent).

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Exercice 6 : [énoncé] Ainsi, on peut écrire


La solution générale de l'équation étudiée est Z x
Z t f (x) = λe−αx + g(t)eα(t−x) dt.
y(t) = λe A(t)
avec A(t) = a(u) du. 0
0
Il est immédiat que λe−αx → 0 quand x → +∞ car Re α > 0.
Or pour tout t ≥ 0, Étudions maintenant la limite du terme intégral.

Z t
Z +∞ Soit ε > 0. Puisque la fonction g tend vers 0 en +∞, il existe A ≥ 0 tel que
A(t) ≤ a(u) du ≤ a(u) du
∀t ≥ A, g(t) ≤ ε.

0 0

et donc la fonction y est bornée.


On a alors pour tout x ≥ A
Z x Z A Z x
Exercice 7 : [énoncé] g(t)e α(t−x)
dt = g(t)e α(t−x)
dt + g(t)eα(t−x) dt
0 0 A
(a) La solution générale de l'équation diérentielle y 0 + y = h est
avec
 Z x 
y(x) = λ+ h(t)e dt e−x .
t x x
Z Z ix
ε h ε
g(t)eα(t−x) dt ≤ εeRe(α)(t−x) dt ≤ eRe(α)(t−x) ≤

0

A A Re(α) A Re(α)
Pour tout ε > 0, il existe A ∈ R tel que
et
∀x ≥ A, h(t) ≤ ε.

Z A Z A
α(t−x) αt
dt e− Re(α)x = C te e− Re(α)x −−−−−→ 0.

g(t)e dt = g(t)e
On a alors


0 0 x→+∞
 A  x
Pour x assez grand on a alors
Z Z
t−x
y(x) = λ+ h(t)e dt e + h(t)et−x dt
0 A Z x
ε
avec α(t−x)
+ ε.

x A
g(t)e dt ≤
Re(α)
Z  Z 
0
t−x
dt ≤ ε et λ + t −x
−−−−−→ 0.

h(t)e h(t)e dt e
x→+∞
Ainsi g(t)eα(t−x) dt −−−−−→ 0 puis f (x) −−−−−→ 0.
Rx
A 0
0
(b) Posons h = f + f − `. f − ` est solution de l'équation diérentielle y + y = h
0 0 x→+∞ x→+∞

donc f − ` −−→ 0 puis f −−→ `.


+∞ +∞

Exercice 9 : [énoncé]
Exercice 8 : [énoncé] (a) Posons z(t) = y(t + T ). La fonction z est dérivable sur R et
Posons g = f 0 + αf . La fonction f est solution de l'équation diérentielle.
∀t ∈ R, z 0 (t) + αz(t) = y 0 (t + T ) + αy(t + T ) = ϕ(t + T ) = ϕ(t).
y + αy = g .
0

La fonction z est donc solution de (E).


La solution générale de cette équation diérentielle est
(b) Si y est T -périodique, on a évidemment y(0) = y(T ).
Z x Inversement, si y(0) = y(T ) alors y et z sont solutions d'un même problème
y(x) = λe−αx + g(t)eα(t−x) dt. de Cauchy posé en 0. Par unicité de ces solutions, on peut conclure y = z .
0

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(c) On peut exprimer la solution générale de l'équation (E) Exercice 11 : [énoncé]


 Z t  Solution générale sur R∗+ ou R∗−
y(t) = λ+ ϕ(u)eαu du e−αt .
C +x
0 y(x) = avec C ∈ R.
ex − 1
L'équation y(0) = y(T ) équivaut alors l'équation
Soit y une fonction solution sur R∗+ et R∗− .
Il existe C + , C − ∈ R tels que
 Z T 
λ= λ+ ϕ(u)eαu du e−αT .
0
C+ + x C− + x
Si e 6= 1, cette équation précédente possède une unique solution en
αT ∀x > 0, y(x) = et ∀x < 0, y(x) = .
ex − 1 ex − 1
l'inconnue λ ce qui détermine y .
La condition eαT = 1 est uniquement vériée pour les valeurs Pour que la fonction y puisse être prolongée par continuité en 0, il faut
C + = C − = 0 auquel cas
2ikπ
α= avec k ∈ Z. x
T y(x) = pour x 6= 0
ex −1
et la fonction se prolonge par y(0) = 1.
Exercice 10 : [énoncé] On vérie que ce prolongement est de classe C ∞ car inverse d'une fonction
Sur R∗+ ou R∗− , développable en série entière.
1
E ⇐⇒ y 0 = y. De plus
x2 ∀x ∈ R, ex − 1 y(x) = x

Solution générale : y(x) = Ce .
−1/x

Soit y une solution sur R. donne par dérivation, la vérication de l'équation diérentielle sur R.
y est solution sur R∗+ et R∗− donc il existe C + , C − ∈ R telles que Finalement, il existe une seule solution sur R :
x
∀x > 0, y(x) = C + e−1/x et ∀x < 0, y(x) = C − e−1/x . y(x) = prolongée par continuité avec y(0) = 1.
ex −1
Continuité en 0
±∞ si C − 6= 0 Exercice 12 : [énoncé]

y(x) −−−−→ 0 et y(x) −−−−→
x→0+ x→0− 0 sinon. Solution générale sur R∗+ ou R∗−
Nécessairement y(0) = 0 et C − = 0. y(x) = Cshx − chx.
Dérivabilité en 0
Après recollement en 0, solution générale sur R
C+
y (x) = 2 e−1/x −−−−→ 0 et y 0 (x) −−−−→ 0 donc y 0 (0) = 0.
0
x x→0+ x→0− y(x) = Cshx − chx avec C ∈ R.
Equation diérentielle en 0 : 0 y (0) − y(0) = 0 : ok.
2 0

Finalement
Ce−1/x si x > 0 Exercice 13 : [énoncé]
(
∃C ∈ R, y(x) = Nommons E l'équation étudiée.
0 sinon.
Sur R+ ,
Inversement une telle fonction est solution. E ⇐⇒ y 0 + y = x

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de solution générale y(x) = Ce−x + x − 1. (a) Solution générale sur R∗+ ou R∗− :
Sur R− ,
E ⇐⇒ y 0 + y = 0 y(x) = x ln|x| + Cx avec C ∈ R.

de solution générale y(x) = Ce−x . Pas de recollement possible en 0.


Soit y solution de E sur R.
Comme y est solution sur R+ et R− , il existe C + , C − ∈ R telle que (b) Solution générale sur R∗+ ou R∗− :

∀x ≥ 0, y(x) = C + e−x + x − 1 et ∀x ≤ 0, y(x) = C − e−x . C


y(x) = 1 + avec C ∈ R.
x
Dénition en 0 : y(0) = C + − 1 = C − donc C + = C − + 1.
Dérivabilité en 0 : y 0 (x) −−−−→ −C + + 1 et y 0 (x) −−−−→ −C − Après recollement en 0, solution générale sur R : y(x) = 1.
x→0+ x→0−
(c) Solution générale sur R∗+ ou R∗− :
donc y 0 (0) = −C + + 1 = −C − .
Équation diérentielle en 0 : −C + + 1 + C + − 1 = max(0, 0) : ok 1 4
Finalement, il existe C ∈ R telle que y(x) = x + Cx2 avec C ∈ R.
2
si x ≥ 0
(
Ce−x + x − 1 Après recollement en 0, solution générale sur R :
y(x) =
(C − 1)e−x sinon.
C + x2 + 12 x4 si x ≥ 0
(

Inversement : ok y(x) = avec C + , C − ∈ R.


C − x2 + 12 x4 si x < 0

(d) Solution générale sur R∗+ ou R∗− :


Exercice 14 : [énoncé]
C'est une équation diérentielle linéaire d'ordre 1 dénie sur ]0 ; +∞[. 1 x2 + 1
Sur ]0 ; 1[ ou ]1 ; +∞[, y(x) = +C avec C ∈ R.
x x
Via
Z
3 ln x + 1
dx = 3 ln x + ln|ln x| + C te .
x ln x x2 − 1 2x2 − (1 + x2 ) 2x 1
= = − .
x(1 + x2 ) x(1 + x2 ) 1 + x2 x
Solution générale sur ]0 ; 1[ ou ]1 ; +∞[
Après recollement en 0, solution générale sur R : y(x) = −x.
y(x) = λx3 |ln x|.

Solution sur ]0 ; +∞[.


Soient y : ]0 ; 1[ ∪ ]1 ; +∞[ → R solution de l'équation sur ]0 ; 1[ et ]1 ; +∞[. Exercice 16 : [énoncé]
Il existe λ, µ ∈ R vériant y(x) = λx3 ln x sur ]0 ; 1[ et y(x) = µx3 ln x sur ]1 ; +∞[. (a) Solution générale sur Ik = ]kπ ; (k + 1)π[, k ∈ R :
La continuité en 1 donne y(1) = 0 sans conditions sur λ et µ.
La dérivabilité en 1 donne λ = µ. y(x) = cos x + C sin x avec C ∈ R.
Ainsi y(x) = λx3 ln x sur ]0 ; +∞[ qui est évidement solution.
Après recollement en chaque kπ , solution générale sur R :

Exercice 15 : [énoncé] y(x) = cos x + C sin x avec C ∈ R.

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(b) Solution générale sur Ik = ]kπ ; (k + 1)π[, k ∈ R : Exercice 19 : [énoncé]


Sur R∗+ et R∗− : y(x) = C|x|α .
avec C ∈ R.
2
y(x) = Ce1/sin x
Soit y une solution sur R.
Après recollement en chaque kπ , solution générale sur R : On a y(x) = C + xα sur R∗+ et y(x) = C − |x|α sur R∗− .
Si α < 0, la limite en 0 implique C + = C − = 0 donc y = 0. Inversement ok.
si x ∈ Ik avec (C ) ∈ RZ .
 2
Ck e1/sin x
Si α = 0, la limite en 0 donne C + = C − et on conclut que y est constante.
y(x) =
0 si x = kπ
k
Inversement ok.
Si α > 0, la limite en 0 donne y(0) = 0.
Exercice 17 : [énoncé] On a y 0 (x) = αC + xα−1 sur R∗+ et y(x) = −αC − |x|α sur R∗− .
Si α < 1, la limite en 0 implique C + = C − = 0 donc y = 0. Inversement ok.
(a) Soit I = ]−π/2 ; π/2[ le plus grand intervalle contenant où l'équation
Si α = 1, la limite en 0 implique C + = −C − et on conclut que y est linéaire.
diérentielle a un sens.
Inversement ok.
Posons I + = ]0 ; π/2[ et I − = ]−π/2 ; 0[.
Si α > 1, la limite en 0 existe et est nulle ce qui permet d'armer y 0 (0) = 0
Solution générale sur I + : y(x) = C + sin x.
L'équation diérentielle est bien vériée en 0.
Solution générale sur I − : y(x) = C − sin x. 
C + xα si x > 0
Cherchons les solutions dénies sur I .

Inversement, lorsque α > 1, la fonction dénie par y(x) = 0 si x = 0 est
Analyse : Soit y une solution sur I , s'il en existe. C (−x)α si x < 0
 −
y est a fortiori solution sur I + et I − donc : solution.
∃C + , C − ∈ R tel que y(x) = C + sin x sur I + et y(x) = C − sin x sur I − .
Comme y doit être continue en 0, limx→0+ y(x) = limx→0− y(x) = y(0) = 0.
Pas d'informations sur C + ni C − . Exercice 20 : [énoncé]
Comme y doit être dérivable en 0,
limx→0+ y(x)−y(0) = C + = y 0 (0) = limx→0− y(x)−y(0) = C −. (a) On résout l'équation diérentielle linéaire étudiée et, par la méthode de
variation de la constante, on obtient la solution générale suivante
x x
Donc C = C . Finalement y(x) = C sin x sur I entier.
+ − +

Synthèse : y(x) = C sin(x) avec C ∈ R est bien solution sur I . Z x


f (t)
On aura y(0) = 0 ⇐⇒ C. sin(0) = 0 ce qui est toujours vraie. g(x) = λx + x dt.
t2
Il y a ici une innité de solutions au problème de Cauchy. 1

(b) On aura y(0) = 1 ⇐⇒ C. sin(0) = 1 ce qui est impossible. Par une intégration par parties, on peut écrire
Il n'y a ici aucune solution au problème de Cauchy. x
f 0 (t)
Z
g(x) = λx − f (x) + xf (1) + x dt.
t
Exercice 18 : [énoncé] 1

Soit I = ]−∞ ; −1[, ]−1 ; 0[, ]0 ; 1[ ou ]1 ; +∞[. Quand x → 0+ , on a


Sur I , l'équation diérentielle devient : y 0 + x(x22−1) y = x
x2 −1 . x
f 0 (t)
Z
x2 (ln|x|+C)
La solution générale sur I est avec C ∈ R. dt ≤ kf 0 k∞,[0;1] x|ln x|

x
x2 −1 t
Après recollement en 1, 0 et -1 on conclut, pour tout intervalle I :

1
2

x2 −1 avec C ∈ R
Si 1, 0, −1 ∈/ I, y(x) = x (ln|x|+C) et on obtient
 x2 ln|x|+C + x2
si x > 0 g(x) → −f (0).
 x2 −1
Si 1, −1 ∈/ I et 0 ∈ I , y(x) = 0 si x = 0 avec C + , C − ∈ R. Quand x → 0+
 x2 ln|x|+C − x2
si x < 0

x
x2 −1 f (x) − f (0) f 0 (t)
Z
1
dt.

x2 ln|x|
Si 1 ∈ I ou −1 ∈ I , y(x) = x2 −1 . g(x) − g(0) = λ − + f (1) +
x x 1 t

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Le terme f (x)−f x
(0)
converge vers f 0 (0). (b) Par opérations, la fonction g est de classe C ∞ sur [1/2 ; +∞[.
0 R 0
Si f 0 (0) 6= 0 alors l'intégrale ]0;1] f t(t) dt diverge et donc le terme 1x f t(t) dt
R Pour x ∈ ]−1 ; 1[ on a le développement en série entière
diverge. On en déduit qu'alors g n'est pas dérivable en 0. +∞
(−1)n−1 n
L'égalité f 0 (0) = 0 est une condition nécessaire à la dérivabilité de g en 0.
X
ln(1 + x) = x
Cette condition n'est pas susante. En eet considérons une fonction de n=1
n
classe C 1 telle que
1 et si x 6= 0, on obtient
f 0 (x) ∼ + . +∞
(−1)n n
x→0 ln x g(x) =
X
x .
0 n+1
L'intégrale ]0;1] f t(t) dt demeure divergente alors que f 0 (0) = 0.
R
n=0

(b) Puisque f est de classe C 2 et vérie f 0 (0) = 0 on peut écrire Si l'on pose g(0) = 1, la relation précédente reste valable pour x = 0 et ainsi
on a prolongé g en une fonction développable en série entière sur ]−1 ; 1[.
f (x) = f (0) + x2 ϕ(x) pour tout x > 0 Ce prolongement est donc de classe C ∞ sur ]−1 ; 1[ puis sur ]−1 ; +∞[.
avec ϕ : ]0 ; +∞[ → R de classe C 2 et convergeant vers f 00 (0)/2 en 0+ . (c) La fonction g est à valeurs strictement positives et on peut donc introduire la
On a alors pour tout x > 0 fonction f dénie sur ]0 ; +∞[ par
x 1
.
Z
g(x) = λx + xf (0) − f (0) + x ϕ(t) dt f (x) =
g(x − 1)
1

g est de classe C sur ]0 ; +∞[ car ϕ y est de classe C 2 .


3 La fonction f est de classe C ∞ et sur ]0 ; 1[ ou ]1 ; +∞[
On prolonge g par continuité en 0 en posant g(0) = −f (0) x−1
Z x f (x) = .
ln x
g 0 (x) = λ + f (0) + xϕ(x) + ϕ(t) dt.
1 Ainsi f est solution de (E) sur ]0 ; 1[ et ]1 ; +∞[ et enn on vérie aisément
Quand x → 0 , g converge et donc g est de classe C sur [0 ; +∞[.
+ 0 1 que l'équation diérentielle (E) est aussi vériée quand x = 1.

g 00 (x) = 2ϕ(x) + xϕ0 (x).


Exercice 22 : [énoncé]
Or
f 0 (x) f (x) − f (0) (a) E est une équation diérentielle linéaire d'ordre 1 de solution générale sur R∗+
ϕ0 (x) = −2 et R∗− :
x2 x3
donc y(x) = C|x|α .
f 0 (x) f 0 (x) − f 0 (0)
g 00 (x) = = −−−−→ f 00 (0). Comme y est solution sur R∗+ et R∗− , il existe C + , C − ∈ R tels que
x x x→0+

On en déduit que g est de classe C 2 sur [0 ; +∞[ ∀x > 0, y(x) = C + |x|α et ∀x < 0, y(x) = C − |x|α .

(b) Si α < 0 alors


Exercice 21 : [énoncé]
si C + 6= 0 si C − 6= 0
( (
±∞ ±∞
(a) (E) est une équation diérentielle linéaire d'ordre 1. Après résolution via y(x) −−−−→ et y(x) −−−−→
variation de la constante, on obtient la solution générale x→0+
0 sinon x→0−
0 sinon
x+λ y peut être prolongée par continuité en 0 si, et seulement si, C + = C − = 0 et
y(x) = .
ln x alors y(0) = 0.

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La solution correspondante est la fonction nulle qui est solution de E . Exercice 23 : [énoncé]
Si α = 0 alors Soit λ ∈ R. En résolvant sur I l'équation diérentielle
y(x) −−−−→ C + et y(x) −−−−→ C−
xy 0 (x) = λy(x)
+
x→0 x→0−

y peut être prolongée par continuité en 0 si, et seulement si, C +


=C −
et
alors y(0) = C + . on obtient que x 7→ xλ est une fonction propre de l'application ϕ. Pour une telle
La solution correspondante est une fonction constante qui inversement est fonction, on a
solution de E . xy 0 (x) = λy(x)
Si α > 0 alors donc en dérivant
y(x) −−−−→
+
0 et y(x) −−−−→

0 xy 00 (x) + y 0 (x) − λy 0 (x) = 0
x→0 x→0

y peut être prolongée par continuité en 0 indépendamment de C + et C − en puis


posant y(0) = 0. x2 y 00 (x) + xy 0 (x) − λ2 y(x) = 0.
(c) Si α ∈ ]0 ; 1[ alors On en déduit que les fonctions x 7→ xα et x 7→ x−α sont solutions sur I de
l'équation diérentielle Eα . Or cette équation est une équation diérentielle
si C + = si C − 6= 0
( (
±∞ 6 0 ±∞
0
y (x) −−−−→ et y (x) −−−−→
0 linéaire d'ordre 2 homogène résolue en y 00 , son ensemble solution est donc un plan
x→0+ 0 sinon x→0− 0 sinon. vectoriel. Puisque les deux précédentes fonctions sont des solutions indépendantes,
elles constituent une base de ce plan vectoriel.
En vertu du théorème du prolongement C 1 , la fonction y est dérivable en 0 si, La solution générale de Eα est donc
et seulement si, C + = C − = 0.
La solution correspondante est la fonction nulle qui est solution de E . y(x) = λxα + µx−α avec λ, µ ∈ R.
Si α = 1 alors
y 0 (x) −−−−→ C + et y 0 (x) −−−−→ −C − .
x→0 + x→0 −

La fonction y est dérivable en 0 si, et seulement si, C + = −C − . Exercice 24 : [énoncé]


La fonction correspondante est alors x 7→ C + x sur R qui est solution de E . C'est une équation diérentielle linéaire d'ordre 2 de solution homogène :
y(t) = (λt + µ)e−2t .
Si α > 1 alors
y 0 (x) −−−−→ 0 et y 0 (x) −−−−→ 0.
Par la méthode de variation des constantes, cherchons une solution particulière de
x→0 + x→0 − la forme y(t) = λ(t)te−2t + µ(t)e−2t avec λ, µ fonctions dérivables.
La fonction prolongée est dérivable en 0 indépendamment de C + et C − .
λ0 (t)te−2t + µ0 (t)e−2t = 0

Cette fonction est alors solution de E sur R car dérivable sur R et vériant e−2t
l'équation diérentielle. λ (t)(1 − 2t)e−2t − 2µ0 (t)e−2t = 1+t
0
2

(d) Si α < 0 ou 0 < α < 1 : seule la fonction nulle est seule solution sur R. donne
Si α = 0 alors les fonctions constantes sont les solutions de E sur R. λ0 (t) = 1

1+t2
Si α = 1 alors les fonctions linéaires(x 7→ Cx) sont les solutions de E sur R. µ0 (t) = −t
1+t2 .
Si α > 1 alors les solutions de E sur R sont les fonctions
Les fonctions λ(t) = arctan t et µ(t) = − 12 ln(1 + t2 ) conviennent.
si x > 0

+
C |x|
 α
Finalement, la solution générale des l'équation étudiée est :
x 7→ 0 si x = 0
1
 − α
si x < 0 y(t) = t arctan(t)e−2t − ln(1 + t2 )e−2t + (λt + µ)e−2t .

C |x|
2
avec C + , C − ∈ R

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Exercice 25 : [énoncé] Finalement, la solution générale de l'équation étudiée est :


C'est une équation diérentielle linéaire d'ordre 2 de solution homogène :
1 1 + sin t
y = λ cos t + µ sin t. y(t) = −2 + sin t ln + λ cos t + µ sin t
Par la méthode de variation des constantes, cherchons une solution particulière de 2 1 − sin t
la forme y(t) = λ(t) cos(t) + µ(t) sin(t) avec λ, µ fonctions dérivables. sur Ik = ]− π2 + kπ ; π2 + kπ[.
λ0 (t) cos t + µ0 (t) sin t = 0 λ (t) = −sin2 t/cos t
  0
,
−λ (t) sin t + µ (t) cos t = tan t µ0 (t) = sin t.
0 0
Exercice 27 : [énoncé]
Les fonctions C'est une équation diérentielle linéaire d'ordre à 2 de solution homogène :
cos2 t − 1 y = A cos x + B sin x.
Z
1 1 + sin t
λ(t) = dt = sin t − ln
cos t 2 1 − sin t Méthode de variation des constantes
et 
A0 (x) cos x + B 0 (x) sin x = 0
µ(t) = − cos t −A (x) sin x + B 0 (x) cos x = cot x.
0

conviennent car
Z Z Après résolution et intégration
1 cos t 1 1 + sin t
dt = 2 dt = 2 ln 1 − sin t . 1 1 + cos x
cos t 1 − sin t y(x) = − sin x ln + A cos x + B sin x.
2 1 − cos x
Finalement, la solution générale de l'équation étudiée est :
1 1 + sin t
y(t) = − cos t ln + λ cos t + µ sin t Exercice 28 : [énoncé]
2 1 − sin t
(a) La solution générale de l'équation homogène associée est
sur Ik = ]− π2 + kπ ; π2 + kπ[.
y(t) = λ cos t + µ sin t.

Exercice 26 : [énoncé] On peut avoir l'intuition de trouver une solution particulière de la forme
C'est une équation diérentielle linéaire d'ordre à 2 de solution homogène : y(t) = α cos(nt) et, en eet on obtient,
y = λ cos t + µ sin t.
−1
Par la méthode de variation des constantes, cherchons une solution particulière de y(t) = cos(nt)
la forme y(t) = λ(t) cos(t) + µ(t) sin(t) avec λ, µ fonctions dérivables. n2 −1
solution particulière lorsque n 6= 1. La solution générale est alors
λ0 (t) cos t + µ0 (t) sin t = 0 λ (t) = −sin3 t/cos2 t
  0
2 ,
−λ (t) sin t + µ (t) cos t = tan t µ0 (t) = sin2 t/cos t.
0 0
y(t) = λ cos t + µ sin t +
1
cos(nt).
1 − n2
Les fonctions
1 Quand n = 1, on applique la méthode de variation des constantes. On obtient
λ(t) = − − cos t
cos t une solution particulière en résolvant
et
1 − cos2 t λ0 (t) cos t + µ0 (t) sin t = 0
Z
1 1 + sin t

µ(t) = dt = ln − sin t
cos t 2 1 − sin t −λ (t) sin t + µ0 (t) cos t = cos(nt).
0

conviennent car Par les formules de Cramer, on obtient


Z Z
1 cos t 1 1 + sin t
dt = dt = ln . λ0 (t) = − sin t cos t et µ0 (t) = cos2 (t).
cos t 1 − sin2 t 2 1 − sin t

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Alors Exercice 30 : [énoncé]


1 t
λ(t) = − sin2 t et µ(t) = +
sin(t) cos(t) Les solutions de l'équation diérentielle y 00 + y = f sont de classe C ∞ car f l'est.
2 2 2 Par application de la méthode de variation des constantes, la solution générale de
conviennent et l'on obtient la solution particulière l'équation y 00 + y = f est
Z x
t
y(t) = sin t y(x) = λ cos x + µ sin x + f (t) sin(x − t) dt.
2 0

puis la solution générale Cette solution est 2π -périodique si, et seulement si,
1 Z x Z x+2π
y(t) = λ cos t + µ sin t + t sin t. f (t) sin(x − t) dt = f (t) sin(x − t) dt.
2 0 0

(b) Soit i.e. f (t) sin(x − t) dt = 0 pour tout x ∈ R.


R x+2π
+∞ x
a1
f (t) = a0 + t sin t +
anX
cos(nt).
En développant le sinus et en exploitant la liberté de la famille (sin, cos) ainsi que
2 n=2
1 − n2 la 2π -périodicité de f , cela équivaut à la condition
Sans dicultés, on peut dériver deux fois sous le signe somme car il y a 2π 2π
Z Z
convergence normale de la série des dérivées secondes et convergences simples f (t) sin t dt = f (t) cos t dt = 0.
0 0
intermédiaires. On peut alors conclure que f est de classe C 2 et solution de
l'équation diérentielle étudiée. La solution générale de celle-ci est alors
Exercice 31 : [énoncé]
y(t) = λ cos t + µ sin t + f (t). Par application de la méthode de variation des constantes, la solution générale de
l'équation y 00 + y = f est
Z x
Exercice 29 : [énoncé] y(x) = λ cos x + µ sin x + f (t) sin(x − t) dt.
Posons g = f + f 00 . f est évidemment solution de l'équation diérentielle 0

Pour conclure, il sut de justier que x 7→ f (t) sin(x − t) dt est bornée.


Rx
y 00 + y = g . 0
Par intégration par parties,
Après application de la méthode de variation des constantes, la solution générale Z x Z x
de cette équation est f (t) sin(x − t) dt = f (x) − f (0) cos x − f 0 (t) cos(x − t) dt.
0 0
x
Quitte à passer à l'opposé, on peut supposer f croissante et donc f 0 (t) ≥ 0.
Z
y(x) = a cos x + b sin x + g(t) sin(x − t) dt.
0 Puisque −1 ≤ cos(x − t) ≤ 1,
Pour une telle solution, Z x
f (0) − f (x) ≤ f 0 (t) cos(x − t) dt ≤ f (x) − f (0)
Z x+π 0
y(x + π) + y(x) = g(t) sin(x + π − t) dt ≥ 0.
x
puis Z x

Ainsi f vérie f (0)(1 − cos x) ≤ f (t) sin(x − t) dt ≤ 2f (x) − f (0)(1 + cos x).
0
f (x) + f (x + π) ≥ 0.
La fonction f étant bornée (car convergente en +∞), il en est de même de
x 7→ 0 f (t) sin(x − t) dt.
Rx

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Exercice 32 : [énoncé] La dérivée partielle ∂∂xu2 est continue en x et continue par morceaux en t.
2

(a) C'est une équation diérentielle linéaire d'ordre à 2 à coecients constants de Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. On a
solution homogène 2
∂ u t2 e−at

y = A cos x + B sin x. ∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; +∞[, 2 (x, t) ≤
≤ e−at = ϕ(t)
∂x 1 + t2
La méthode de variation des constantes propose une solution particulière de
avec ϕ intégrable. Par domination sur tout segment, f est de classe C 2 sur
la forme
]0 ; +∞[ et
y(x) = A(x) cos x + B(x) sin x +∞
t2
Z
f 00 (x) = e−tx dt.
avec A et B fonctions dérivables solutions du système 0 1 + t2
 0 0
A (x) cos x + B (x) sin x = 0 On vérie alors Z +∞
1
−A0 (x) sin x + B 0 (x) cos x = 1/x. f 00 (x) + f (x) = e−tx dt =
0 x
En faisant cos(x) × (1) − sin(x) × (2), on détermine A (x) et B (x) s'obtient
0 0 de sorte que f est solution sur R∗+ de l'équation diérentielle
de façon analogue
1
A0 (x) = −sin x/x .

y 00 + y =
B 0 (x) = cos x/x. x

On peut alors proposer Ainsi, il existe A, B ∈ R tels que


Z +∞ Z +∞
sin t cos t
+∞ +∞
dt − sin x dt.
Z Z
sin t cos t f (x) = A cos x + B sin x + cos x
A(x) = dt et B(x) = − dt x t x t
x t x t
On observe
où les intégrales introduites ont le bon goût de converger. . . Z +∞
1
La solution générale de l'équation diérentielle est alors 0 ≤ f (x) ≤ e−tx dt =
0 x
Z +∞
sin t
Z +∞
cos t donc par encadrement f −−→ 0 ce qui entraîne A = B = 0.
y(x) = A cos x + B sin x + cos x dt − sin x dt. +∞
x t x t Ainsi Z +∞ Z +∞
sin t cos t
∀x > 0, f (x) = cos x dt − sin x dt.
(b) Posons u(x, t) = e−tx /(1 + t2 ) dénie sur R+ × [0 ; +∞[. x t x t
x 7→ u(x, t) est continue sur R+ pour chaque t ∈ [0 ; +∞[ Séparément, on calcule f (0)
t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R+ et Z +∞ i+∞
dt h π
1 f (0) = = arctan t = .
1 + t2 2

u(x, t) ≤ = ϕ(t) 0 0
1 + t2
(c) Par convergence de l'intégrale, quand x → 0+
avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[. Par domination f est dénie et continue sur
[0 ; +∞[. +∞ +∞
Z Z
sin t sin t
De plus, x 7→ u(x, t) est deux fois dérivable sur R+ pour chaque t ∈ [0 ; +∞[ dt → dt.
x t 0 t
avec
∂u −te−tx ∂2u t2 e−tx De plus
(x, t) = 2
et 2 (x, t) = 2
.
∂x 1+t ∂x 1+t Z +∞ Z +∞ Z 1 Z 1
cos t cos t cos t cos t
La dérivée partielle ∂u
est continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[. dt = dt + dt = C te + dt
∂x x t 1 t x t x t

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avec 1 Z 1 Exercice 34 : [énoncé]


Soit y la somme de la série entière an tn de rayon de convergence R supposé
 > 0.
Z
cos t dt
P
dt ≤ = − ln x
4(1 − t )y (t) − 4ty (t) + y(t) = n=0 4(n + 2)(n + 1)an+2 − (4n2 − 1)an tn donc
+∞
2 00 0
P

x t x t
donc y est solution de l'équation étudiée si, et seulement si,
Z +∞
cos t
sin x dt → 0. (n − 1/2)(n + 1/2)
x t ∀n ∈ N, an+2 = an
(n + 1)(n + 2)
Ainsi en passant à la limite en 0 l'expression précédente de f (x), on obtient
donc a2p = 1/2
2p a0 et a2p+1 = 2p+1 a1 .
1/2
 
+∞
Or personne, oh non personne, n'ignore que
Z
sin t π
dt = f (0) = .
0 t 2
+∞  +∞
√ √
  
1/2 n 1/2 n
t et 1 − t =
X X
1+t= (−1)n t
n n
Exercice 33 : [énoncé] n=0 n=0

(a) Analyse : Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0 et de


P avec un rayon de convergence égal à 1. √
somme S . En prenant a0 = a1 = 1, on obtient la fonction √t 7→ 1 + t.
La fonction S est solution sur ]−R ; R[ de l'équation diérentielle En prenant a0 = 1 et a1 = −1, on obtient t 7→ 1 − t.
Sur ]−R ; R[, Ces deux fonctions sont solutions de l'équation étudiée (car R = 1) et, étant
indépendantes, elles constituent un système fondamental de solutions. La solution
+∞ générale s'exprime √ √
((n + 2)(n + 1)an+2 + 2(n + 1)an )xn .
X
S 00 (x) + 2xS 0 (x) + 2S(x) = y(t) = λ 1 + t + µ 1 − t.
n=0

Par conséquent, S est solution de l'équation diérentielle


Exercice 35 : [énoncé]
y 00 + 2xy 0 + 2y = 0 (a) Soit y(t) = +∞ n=0 an t une série entière solution de rayon de convergence
n
P

si, et seulement si, R > 0.


−2 Sur ]−R ; R[, la fonction y est de classe C ∞ et
∀n ∈ N, an+2 = an
n+2 +∞ +∞ +∞
ce qui donne nan tn−1 et y 00 (t) =
X X X
y(t) = an tn , y 0 (t) = n(n − 1)an tn−2
n=0 n=0 n=0
(−1)p (−1)p 2p (−1)p 4p p!
a2p = a0 et a2p+1 = a1 = a1 . de sorte que
p! (2p + 1) . . . 3 (2p + 1)!
+∞
Synthèse : Soit an xn la série entière déterminée par les coecients
P
(n + 2)(n + 1)(an+2 + an )tn .
X
(1 + t2 )y 00 (t) + 4ty 0 (t) + 2y(t) =
précédemment proposés.
Une telle série entière est de rayon de convergence R = +∞ car
n=0

a2p = O(1/p!) et a2p+1 = O(4p /p!). Par unicité des coecients d'un développement en série entière, la fonction y
De plus par les calculs ci-dessus elle est solution de l'équation diérentielle est solution de l'équation étudiée sur ]−R ; R[ si, et seulement si,
proposée sur R.
∀n ∈ N, an+2 = −an
(b) Les solutions paires sont obtenue pour a2p+1 = 0. Cela donne
ce qui donne
∀x ∈ R, S(x) = a0 e−x .
2
∀p ∈ N, a2p = (−1)p a0 et a2p+1 = (−1)p a1

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et on obtient (b) h(0) = 1 et h est continue sur [0 ; 2]. Il sut d'établir h(2) < 0 pour pouvoir
+∞ +∞
conclure.
y(t) = a0
X
(−1)p t2p + a1
X
(−1)p t2p+1 =
a0 + a1 t
. On peut appliquer le critère spécial des séries alternées à la série
p=0 p=0
1 + t2
X (−1)n
2n
Puisque la série entière écrite est de rayon de convergence R ≥ 1, on peut n≥1
(n!)2
assurer que les fonctions proposées sont solutions sur ]−1 ; 1[ à l'équation
étudiée. Cela fournit un système fondamental de solutions sur ]−1 ; 1[ qu'il (on commence au rang 1 pour avoir la décroissance). On obtient alors
sut de réinjecter dans l'équation pour armer que ces fonctions forment
aussi un système fondamental de solution sur R.
+∞
X (−1)n n
−2 < 2 < −1
Puisque l'espace des solutions de cette équation homogène est de dimension (n!)2
2, on peut conclure que la solution générale est n=1

car la somme peut être encadrée par des sommes partielles consécutives. On
λ + µt en déduit h(2) < 0.
y(t) = .
1 + t2
(c) La fonction h est dérivable et
(b) La méthode de variation des constantes nous amène à recherche une solution +∞
particulière (−1)n
xn−1 .
X
h0 (x) =
λ(t) + µ(t)t n=1
n!(n − 1)!
y(t) =
1 + t2
On peut à nouveau appliquer le critère spécial des séries alternées à cette
avec λ et µ fonctions dérivables solution du système série pour tout x ∈ ]0 ; 2[ et on en déduit h0 (x) < 0.
λ0 (t) µ0 (t)t
(
1+t2 + 1+t2 = 0
0
µ0 (t)(1−t2 )
2tλ (t)
− (1+t 2 )2 + (1+t2 )2 .
= (1+t1 2 )2 Exercice 37 : [énoncé]
Par dérivation d'un déterminant
On obtient λ0 (t) = − 1+t
t
2 et µ (t) =
0 1
1+t2 puis 0
f1 (t) f20 (t) f1 (t) f2 (t)

0
√ w (t) = 0 +
f1 (t) f20 (t) f100 (t) f200 (t)

t arctan t − ln 1 + t2
y(t) = .
1 + t2 donc
f1 (t) f2 (t)
Cette solution particulière permet ensuite d'exprimer la solution générale. 0

w (t) =
−a(t)f10 (t) − b(t)f1 (t) −a(t)f20 (t) − b(t)f2 (t)

puis
f1 (t) f2 (t) f1 (t) f2 (t)
Exercice 36 : [énoncé] 0
w (t) = = −a(t) 0 .
−a(t)f10 (t) −a(t)f20 (t) f1 (t) f20 (t)

(a) Par analyse synthèse, on obtient Ainsi w est solution de l'équation diérentielle
+∞
X (−1)n n w0 + a(t)w = 0.
h(x) = x
n=0
(n!)2

de rayon de convergence R = +∞. Exercice 38 : [énoncé]

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(a) Un simple calcul de vérication. (e) Si f 0 (a) 6= 0 alors f étant en dessous de sa tangente prend des valeurs
(b) Le wronskien de deux solutions de l'équation homogène (E) est solution de négatives, c'est impossible.
l'équation diérentielle On en déduit que
∀a ∈ R, f 0 (a) = 0
tw (t) + (1 − 2t)w(t) = 0.
0
donc f est constante et f 00 = 0.
Après résolution, on obtient Pour que f vérie l'équation
e2t y 00 + q(x)y = 0
w(t) = λ avec λ ∈ R.
t
(c) Soit ψ une solution indépendante de ϕ (la théorie assure qu'il en existe) et w (sachant q 6= 0) il est nécessaire que f soit constante égale à 0.
le wronskien de ϕ et ψ . Quitte à multiplier ψ par une constante ad hoc, on C'est absurde.
peut supposer
e2t
w(t) =
t Exercice 40 : [énoncé]
et la fonction ψ apparaît solution de l'équation diérentielle Par l'absurde :
S'il existe y une solution sur R de y 00 + q(x)y = 0 qui ne s'annule pas.
ϕψ 0 − ψϕ0 = w(t) Deux cas sont possibles : y est positive ou y est négative.
Si y est positive alors y 00 ≤ 0.
c'est-à-dire La fonction y est donc concave et sa courbe représentative est en dessous de
et ψ 0 − et ψ = w(t). chacune de ses tangentes.
Après résolution, on obtient Si y possède une tangente de pente non nulle, y prend des valeurs négatives, exclu.
Par suite y est nécessairement constante et alors y 00 = 0 puis q(x)y(x) = 0
ψ(t) = ln(t)et . implique que y est constante égale à 0. Absurde.
Le couple (ϕ, ψ) constituant un système fondamental de solutions, on peut Si y est négative, le même raisonnement permet de conclure.
exprimer la solution générale
y(t) = (λ ln(t) + µ)et avec λ, µ ∈ R. Exercice 41 : [énoncé]
Par l'absurde, si f admet une innité de zéros, on peut construire une suite (xn )
formée de zéros de f deux à deux distincts. Puisque [a ; b] est compact, on peut
Exercice 39 : [énoncé] extraire de cette suite (xn ), une suite convergente que nous noterons encore (xn ).
(a) f est continue, si f n'est pas de signe constant alors f s'annule. Soit c la limite de (xn ). Par continuité, on a f (c) = 0.
(b) On a En appliquant le théorème de Rolle à f entre xn et xn+1 , on détermine cn compris
∀x ∈ R, f 00 (x) = −q(x)f (x) ≤ 0. entre xn etxn+1 tel que f 0 (cn ) = 0. Par encadrement, cn → c et par continuité
f 0 (c) = 0.
(c) L'équation est Le problème de Cauchy linéaire formé par l'équation (E) et les conditions initiales
y = f 0 (a)(x − a) + f (a).
y(c) = 0 et y 0 (c) = 0
(d) Considérons g : R → R dénie par g(x) = f (x) − f 0 (a)(x − a) + f (a) .


g est dérivable et g 0 (x) = f 0 (x) − f 0 (a). Or f 0 est décroissante, on peut donc possède une unique solution qui est la fonction nulle.
dresser le tableau de variation de g et puisque g(a) = 0, constater La fonction f est donc nulle : c'est absurde.
∀x ∈ R, g(x) ≤ 0.

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Exercice 42 : [énoncé] (b) On suppose les zéros de a et b consécutifs donc ϕ1 est de signe constant sur
[a ; b].
(a) La fonction f est de classe C 2 et Quitte à considérer −ϕ1 on peut supposer ϕ1 ≥ 0 sur [a ; b] et, sachant
Z x Z x ϕ01 (a), ϕ01 (b) 6= 0 car ϕ1 est non identiquement nulle, on a ϕ01 (a) > 0 et
f 0 (x) = f 0 (0) + f 00 (t) dt = f 0 (0) − q(t)f (t) dt. ϕ01 (b) < 0.
0 0
Si ϕ2 n'est pas de signe constant sur [a ; b] alors, par le théorème de valeurs
Puisque la fonction q est intégrable sur [0 ; +∞[ et puisque f est bornée, on intermédiaires, ϕ2 s'annule sur ]a ; b[.
peut armer que la fonction qf est intégrable sur [0 ; +∞[. Par suite Si en revanche ϕ2 est de signe constant sur [a ; b] alors, quitte à considérer
l'intégrale de l'expression précédente de f 0 (x) converge quand x → +∞. On −ϕ2 , on peut supposer ϕ2 ≥ 0 sur [a ; b] an de xer les idées. Considérons
en déduit que f 0 converge en +∞. alors la fonction donnée par
Posons ` sa limite.
Si ` > 0 alors il existe A assez grand tel que pour tout x ≥ A on a f 0 (x) ≥ `/2. w(t) = ϕ1 (t)ϕ02 (t) − ϕ2 (t)ϕ01 (t).
On a alors
La fonction w est décroissante car
Z x
`
f (x) = f (A) + f 0 (t) dt ≥ f (A) + (x − A) −−−−−→ +∞ w0 (t) = ϕ1 (t)ϕ002 (t) − ϕ2 (t)ϕ001 (t) = (q1 (t) − q2 (t))ϕ1 (t)ϕ2 (t) ≤ 0.
A 2 x→+∞

ce qui contredit l'hypothèse f bornée. Or w(a) = −ϕ2 (a)ϕ01 (a) ≤ 0 et w(b) = −ϕ2 (b)ϕ01 (b) ≥ 0 donc nécessairement
De même, ` < 0 est absurde et il reste donc ` = 0. ϕ2 (a) = ϕ2 (b) = 0.
(b) En dérivant (c) Il sut d'appliquer ce qui précède à q1 (x) = 1 et q2 (x) = ex sur I = R+
w0 = f 00 g + f 0 g 0 − f 0 g 0 − f 00 g = 0 sachant que ϕ1 (x) = sin(x − a) est solution de l'équation y 00 + y = 0 et
s'annule en a et a + π .
car f et g sont solutions de (E).
On en déduit que le wronskien w est constant et puisque les fonctions f et g
sont bornées, leurs dérivées f 0 et g 0 convergent vers 0 en +∞ et donc
Exercice 44 : [énoncé]
w −−→ 0.
+∞
Ainsi le wronskien w est constant égal à 0 et donc les fonctions f et g sont (a) (E) est une équation diérentielle linéaire d'ordre 2 dénie sur R. Les
liées. conditions initiales proposées déterminent alors une solution unique dénie
On en déduit que l'équation diérentielle E possède une solution non bornée. sur R.
(b) Puisque la fonction u est continue et u(0) = 1, la fonction u est strictement
positive au voisinage de 0 et par la satisfaction de l'équation diérentielle, on
Exercice 43 : [énoncé] peut armer que u00 est strictement négative au voisinage de 0. La fonction
u0 étant alors strictement décroissante au voisinage de 0 et vériant u0 (0) = 0,
(a) Si ϕ1 possède une solution non isolée x0 alors il existe une suite (xn )n∈N de les existences de α et β sont assurées.
zéros de ϕ1 deux à deux distincts convergeant vers x0 . En appliquant le Par l'absurde, supposons que la fonction u ne s'annule par sur R+ .
théorème de Rolle entre les deux termes distincts xn et xn+1 , on détermine La fonction u est alors positive et u00 est négative sur R+ . La fonction u0
une suite (cn ) convergeant vers x0 formée de zéros de ϕ01 . En passant la étant donc décroissante sur R+ , on a
relation ϕ0 (cn ) = 0 à la limite on obtient ϕ0 (x0 ) = 0. Ainsi ϕ1 se comprend
comme la solution du problème de Cauchy constitué de l'équation ∀t ≥ β, u0 (t) ≤ u0 (β).
diérentielle y 00 + q1 (x) = 0 et des conditions initiales y(x0 ) = y 0 (x0 ) = 0. Or
ce problème de Cauchy possède une solution unique et celle-ci est la fonction En intégrant
nulle, cas que l'énoncé exclut. ∀x ≥ β, u(x) − u(β) ≤ u0 (β)(x − β).

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Or cette armation est incompatible avec un passage à la limite quand (a) Par l'absurde, supposons que f s'annule et introduisons
x → +∞.
b = inf t ∈ [a ; +∞[ f (t) = 0 .

On en déduit que u s'annule au moins une fois sur R+ (et cette annulation


est nécessairement sur R∗+ )


De même, on justie que u s'annule au moins une fois sur R∗− (et on peut Par continuité de f , on a f (b) = 0 et sachant f (a) > 0, on aussi.
même montrer que la fonction u est paire. . . ) ∀t ∈ [a ; b], f (t) ≥ 0.
(c) Considérons l'ensemble
On en déduit f 00 (t) = q(t)f (t) ≥ 0 et donc f 0 est croissante sur [a ; b]. Sachant
A = t > 0 u(t) = 0 . f 0 (a) > 0, la fonction f est croissante sur [a ; b]. Ceci est incompatible avec la


valeur f (b) = 0. C'est absurde.


C'est une partie non vide et minorée de R, elle admet donc une borne On en déduit que f ne s'annule pas sur [a ; +∞[ et est donc strictement
inférieure δ . Par la caractérisation séquentielle d'une borne inférieure, il existe positive. Comme au dessus, on retrouve que f 0 est croissante et donc
une suite (tn ) ∈ AN , telle que strictement positive. Enn
tn → δ . Z x
Puisque u(tn ) = 0, on obtient à la limite u(δ) = 0. Evidemment δ ≥ 0 et f (x) = f (a) + f 0 (t) dt ≥ f (a) + f 0 (a)(x − a) −−−−−→ +∞.
δ 6= 0 donc δ ∈ A et ainsi δ est un minimum de A. a x→+∞

De même on obtient γ . (b) (u0 v − uv 0 )0 = u00 v − uv 00 = 0. La fonction u0 v − uv 0 est donc constante égale à
(d) Grâce à l'équation diérentielle −1 (qui est sa valeur en a).
Puisque v(a) = 0 et v 0 (a) = 1, les fonctions v et v 0 sont strictement positives
W 0 = u00 v − uv 00 = 0. sur un intervalle de la forme ]a ; a + h] (avec h > 0). En appliquant la
Le wronskien W est donc constant mais peu importe. . . puisque les solutions question précédente avec a + h plutôt que a, on assure que v et v 0 sont
u et v sont indépendantes, le wronskien ne s'annule pas et il est donc de signe
strictement positives sur ]a ; +∞[. On peut donc introduire les fonctions u/v
constant. et u0 /v 0 . Aussi
Or  0
u −1
 0 0
u u00 v 0 − u0 v 00 q
W (γ) = u (γ)v(γ) et W (δ) = u (δ)v(δ).
0 0
= 2 ≤ 0 et 0
= 02
= 02 ≥ 0.
v v v v v
Puisque u est strictement positive sur ]γ ; δ[, u00 est strictement négative et u0
strictement décroissante sur ce même intervalle. On en déduit On a
u u0 uv 0 − u0 v 1
− 0 = = 0
u0 (γ) > 0 et u0 (δ) < 0 v v vv 0 vv
avec v −−→ +∞ et v 0 ≥ v 0 (a) = 1. On en déduit que les fonctions u/v et u0 /v 0
ce qui entraîne que v(γ) et v(δ) sont de signes stricts contraires. On en déduit +∞
ont la même limite en +∞ (ces limites existent assurément par monotonie).
que v s'annule sur ]γ ; δ[.
Aussi cette limite est nie car la fonction u/v est au dessus de la fonction
(e) Plus généralement, qu'une solution de (E) soit colinéaire à u ou non, on peut u0 /v 0 . Nous noterons ` cette limite.
armer que celle-ci possède un zéro dans [γ ; δ]. Or on vérie que les fonctions
(c) Les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
wn sont solutions de (E) et donc chacune possède au moins un zéro dans
[γ ; δ]. On en déduit que la fonction w possède au moins un zéro dans chaque g = λu + µv
intervalle [γ + nπ ; δ + nπ] ce qui assure l'existence d'une innité de zéros.
car (u, v) forme un système fondamentale de solutions de l'équation linéaire
(E).
Exercice 45 : [énoncé] La condition g(a) = 1 impose λ = 1.

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Les conditions g strictement positive et décroissante imposent respectivement La diérentce et la somme de ces deux équations donnent
u + µv > 0 et u0 + µv 0 ≤ 0. z10 + pz1 = 0 et z12 + q = 0.

La constante µ est alors nécessairement −`. On en déduit q ≤ 0 et z1 z10 + pz12 = 0 donne q 0 + 2pq = 0. Notons que si la
Finalement g = u − `v . La réciproque est immédiate. fonction q s'annule, l'équation diérentielle précédente assure que q est la
(d) Le changement de fonction proposé transpose l'équation x4 y 00 (x) = y(x) en fonction nulle. Synthèse: Si la fonction q est nulle l'équation (E1 ) admet des
z 00 (1/x) = z(1/x). solutions constantes et, parmi celles-ci, il gure des solutions dont le produit
La solution générale de l'équation (E) sur [1 ; +∞[ est donc vaut 1. Si la fonction√q est strictement négative et vérie q 0 + 2pq = 0, on
peut introduire z = −q et on observe z 0 = −pz car
y(x) = x λe1/x + µe−1/x .

2zz 0 = (−q)0 = 2pq = −2pz 2 .
Par développement limité
Si u est une solution non nulle de l'équation diérentielle u0 = uz , elle ne
x (λ + µ) + o(1) .

y(x) =
x→+∞ s'annule pas et on vérie par le calcul que u et 1/u sont solutions de
l'équation (E1 ).
Pour que la fonction g décroisse en restant positive, il est nécessaire que En résumé, l'équation (E1 ) admet deux solutions dont le produit vaut 1 si, et
λ + µ = 0. seulement si, q est une fonction négative vériant q 0 + 2pq = 0.
Sachant y(1) = λe + µ/e, on obtient
(c) La condition précédente est vériée pour
ex
e1/x − e−1/x .

g(x) = 2 sin(4t) 2 sin(2t) 8 4
e2−1 p(t) = − = et q(t) = − =− 2 .
1 + cos(4t) cos(2t) 1 + cos(4t) cos (2t)
On aurait aussi pu calculer
x En adaptant les calculs qui précèdent, on obtient une solution u en prenant
u(x) = xe1/x−1 et v(x) = −e1/x−1 + e−1/x+1

2 2
u0 = uz avec z =
et reprendre ce qui précède. cos(2t)
et on parvient à s
Exercice 46 : [énoncé] u(t) =
1 − sin(2t)
=
1 − sin(2t)
.
(a) En dérivant u1 u2 = 1, on obtient u01 u2 + u1 u02 = 0 ce qui permet d'établir que 1 + sin(2t) cos(2t)
z1 et z2 sont deux fonctions opposées. Aussi La fonction inverse est aussi solution et on peut exprimer la solution générale
de cette équation diérentielle linéaire d'ordre 2
u00i ui − u02 pu0i ui + qu2i + u02
zi0 = i
=− i
u2i u2i
 
λ 1 − sin(2t) + µ 1 + sin(2t)
x(t) = .
et donc zi est solution de l'équation diérentielle cos(2t)

(E2 ) : z 0 + p(t)z + z 2 + q(t) = 0.


Exercice 47 : [énoncé]
(b) Analyse: Si l'équation (E1 ) admet deux solutions u1 et u2 avec u1 u2 = 1 alors Supposons f solution.
(E2 ) admet deux solutions opposées z1 et z2 = −z1 : Z x Z x

z10 + pz1 + z12 + q = 0 et z20 + pz2 + z22 + q = 0. f (x) = −1 − 2x f (t) dt + tf (t) dt.
0 0

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On a f (0) = −1 et f dérivable avec Exercice 49 : [énoncé]


Z x
Si f est solution alors f est de classe C 1 et on a :
f 0 (x) = −2 f (t) dt − 2xf (x) + xf (x).
0
f 0 (x) = xf (x) et f (0) = 1.

Par suite y : x 7→ f (t) dt est solution de l'équation diérentielle Après résolution de l'équation diérentielle sous-jacente, on obtient
Rx
0

.
2
y 00 + xy 0 + 2y = 0 f (x) = ex /2

avec les conditions initiales y(0) = 0 et y 0 (0) = −1. Ceci détermine y et donc f de Inversement, f (x) = ex dénit une solution du problème posé.
2
/2

manière unique.
En recherchant2 les solutions développables en séries entières, on obtient
y(x) = −xe−x /2 puis Exercice 50 : [énoncé]
f (x) = (x2 − 1)e−x /2 .
2
Remarquons
Z x Z x Z x
f (t) cos(x − t) dt = cos x f (t) cos t dt + sin x f (t) sin t dt.
Exercice 48 : [énoncé] 0 0 0

(a) On peut écrire Si f est solution alors


Z x
Z x Z x
f (x) = 1 + 2 f (t) cos(x − t) dt
f (x) = 1 − x − x f (t) dt + tf (t) dt. 0
0 0
et donc f (0) = 1.
Par opération sur les fonctions de classe C 1 , f est de classe C 1 . f est dérivable car somme de fonctions dérivables.
(b) Soit f solution. f est de classe C 1 et Z x Z x
Z x f 0 (x) = −2 sin x f (t) cos t dt + 2 cos x f (t) sin t dt + 2f (x)
f 0 (x) = −1 − f (t) dt. 0 0
0
et f 0 (0) = 2.
On en déduit que f est de classe C 2 et f est alors deux fois dérivable et

f 00 (x) + f (x) = 0. f 00 (x) = 1 − f (x) + 2f 0 (x).

Ainsi la fonction f est de la forme Ainsi f est solution de l'équation diérentielle

f (x) = λ cos x + µ sin x. y 00 − 2y 0 + y = 1

De plus, on observe f (0) = 1 et f 0 (0) = −1 ce qui détermine λ et µ : vériant les conditions initiales y(0) = 1 et y 0 (0) = 2.
La solution générale de cette équation diérentielle linéaire d'ordre 2 est
λ = 1 et µ = −1.
y(x) = (λx + µ)ex + 1.
Il ne reste plus qu'à vérier que la fonction x 7→ cos x − sin x est solution, soit
Cela conduit à f (x) = 2xex + 1.
en remontant les calculs (ce qui est possible) soit en refaisant ceux-ci.
Inversement, soit par calculs, soit en remontant le raisonnement, on peut armer
que la fonction proposée est solution.

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Exercice 51 : [énoncé] La solution générale de E sur R∗+ est donc


Soit f une solution du problème posé. √ √
Posons g(x) = f (x) + f (−x). La fonction g est une fonction paire, deux fois √
 
3 ln x 3 ln x
dérivable et solution de : y 00 + y = 0. Par suite g(x) = C cos(x) y(x) = x λ cos + µ sin .
2 2
Posons h(x) = f (x) − f (−x). La fonction h est une fonction impaire, deux fois
dérivable et solution de : y 00 − y = 2x. Par suite h(x) = D sh x − 2x. Revenons à la fonction f . Il existe λ, µ ∈ R telles que
On en déduit f (x) = C cos x + D sh x − x. √ √
Inversement de telles fonctions sont bien solutions. √
 
3 ln x 3 ln x
f (x) = x λ cos + µ sin .
2 2

Exercice 52 : [énoncé] On a alors


Soit f une fonction solution. f est dérivable et 



√ 
1 3 ln x 3 ln x
f 0 (x) = √ (λ + µ 3) cos + (µ − λ 3) sin
f 0 (x) = f (1/x) 2 x 2 2

donc f 0 est encore dérivable. La fonction f est donc deux fois dérivable avec et donc √


λ√
+ µ 3 = 2λ
1 0 1 0
f (x) = f (1/x) ⇐⇒ ⇐⇒ λ = µ 3.
f 00 (x) = − f (1/x) = − 2 f (x). λ 3 − µ = 2µ
x2 x
La fonction f apparaît alors comme étant solution sur R∗+ de l'équation Finalement, les solutions sont les fonctions f données par
diérentielle √


3 ln x π
E : x2 y 00 + y = 0 ∀x ∈ R, f (x) = C x cos − avec C ∈ R.
2 6
E est une équation diérentielle d'Euler. Réalisons le changement de variable
t = ln x.
Soient y : R∗+ → R deux fois dérivable et z : R → R dénie par
Exercice 53 : [énoncé]
z(t) = y(et ) Les éléments de E sont les solutions de l'équation diérentielle
z est deux fois dérivable et y 00 + y = α cos(x) vériant y(0) = α.
y(x) = z(ln x).
1 0 L'équation diérentielle est linéaire d'ordre 2 à coecients constants.
y 0 (x) = z (ln x). La fonction x 7→ α2 x sin x est solution particulière et la solution générale est
x
1 1 α
y 00 (x) = − 2 z 0 (ln x) + 2 z 00 (ln x) y(x) = λ cos x + µ sin x + x sin x.
x x 2
y est solution sur R∗+ de E si, et seulement si, z est solution sur R de
Les solutions vériant la condition y(0) = α sont les fonctions données par
F : z 00 − z 0 + z = 0  
1
F est un équation diérentielle linéaire d'ordre 2 à coecients constants y(x) = α cos x + x sin x + µ sin x.
2
homogène de solution générale
 √ √  On en déduit que l'espace E est de dimension 2.
3x 3x x/2
z(x) = λ cos + µ sin e .
2 2

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Exercice 54 : [énoncé] Exercice 56 : [énoncé]


Soit u une fonction solution. Sur I = ]−∞ ; −1[ ou ]−1 ; +∞[ l'espace des solutions de cette équation
Posons x
diérentielle linéaire d'ordre 2 est un plan vectoriel. En recherchant ses solutions
polynomiale on obtient les fonctions y(t) = a(t2 − 1) + b(t + 1). Les deux fonctions
Z
U (x) = u(t) dt.
0 polynomiales t 7→ t2 − 1 et t 7→ t + 1 sont solutions et indépendantes, elles
La fonction U est de classe C 1 et vérie constituent un système fondamental de solution de l'équation sur I . Reste à
 recoller celles-ci en −1.
U (0) = 0
Si y est solution sur R, elle est a fortiori solution sur ]−∞ ; −1[ et ]−1 ; +∞[ donc
U 0 (x) = λU (x) + f (x).
il existe a1 , b1 , a2 , b2 ∈ R tels que ∀t > −1, y(t) = a1 (t2 − 1) + b1 (t + 1) et
La résolution de l'équation diérentielle linéaire U 0 = λU + f (x) donne par pour ∀t < −1, y(t) = a2 (t2 − 1) + b2 (t + 1).
solution générale Recherchons parmi les fonctions de la forme précédente celles pouvant être
prolongée en une fonction deux fois dérivable en −1
Z x 
U (x) = Ce −λx
+ f (t)e dt e−λx .
λt
0
Limite en −1 : limt→−1+ y(t) = 0 et limt→−1− y(t) = 0. On peut prolonger y en
−1 en posant y(−1) = 0.
La condition initiale U (0) = 0 déterminer la constante C
∀t > −1, y 0 (t) = 2a1 t + b1 et ∀t > −1, y 0 (t) = 2a2 t + b2 .
C = 0. Limite en −1 : limt→−1+ y 0 (t) = −2a1 + b1 et limt→−1− y(t) = −2a2 + b2 . La
fonction y est dérivable en −1 si, et seulement si, −2a1 + b1 = −2a2 + b2 . Si tel est
On en déduit la fonction u le cas :
∀t > −1, y 00 (t) = 2a1 et ∀t < −1, y 00 (t) = 2a2 .
Z x
u(x) = f (x) − λ f (t)eλ(t−x) dt.
0 Limite en −1 : limt→−1+ y 00 (t) = 2a1 et limt→−1− y 00 (t) = 2a2 . La fonction y est
Inversement, une telle fonction est solution car sa primitive s'annulant en 0 vérie deux fois dérivable en −1 si, et seulement si, 2a1 = 2a2 .
l'équation U 0 = λU + f (x). Au nal y peut être prolongée en une fonction deux fois dérivable si, et seulement
si, a1 = a2 et b1 = b2 .
La fonction y est alors donnée par y(t) = a1 (t2 − 1) + b1 (t + 1) sur R et elle bien
Exercice 55 : [énoncé] solution de l'équation.
Soit f solution. Finalement les solutions sur R de l'équation sont les fonctions
En prenant x = 0 dans la relation, on observe que f est nécessairement paire. y(t) = a(t2 − 1) + b(t + 1) avec a, b ∈ R.
En dérivant la relation deux fois par rapport à x on obtient
f 00 (x + y) + f 00 (x − y) = 2f 00 (x)f (y). Exercice 57 : [énoncé]
En dérivant la relation deux fois par rapport à y on obtient On remarque
f 00 (x + y) + f 00 (x − y) = 2f (x)f 00 (y). (t + 1)y 00 − (t + 2)y 0 + y = 0 ⇐⇒ (t + 1)(y 0 − y)0 − (y 0 − y) = 0.

On en déduit Les fonctions y(t) = et et y(t) = t + 2 sont solutions sur R et elles sont
f 00 (x)f (y) = f (x)f 00 (y). indépendantes.
Par suite, sur I = ]−∞ ; −1[ ou ]−1 ; +∞[, la solution générale est
Pour y = 0, on obtient l'équation
√ f 00 (x) = λf (x) avec λ = f 00 (0).
Si λ > 0 alors f (x) = ch λx. y(t) = λet + µ(t + 2)
Si λ = 0 alors f (x) = 1. √ car on sait que l'espace des solutions est de dimension 2.
Si λ < 0 alors f (x) = cos −λx Après recollement en −1, la solution générale sur R est
Inversement, on vérie par le calcul qu'une fonction de la forme précédente est
solution du problème posé. y(t) = λet + µ(t + 2) avec λ, µ ∈ R.

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Exercice 58 : [énoncé] Par unicité des coecients d'un développement en série entière, la fonction y
(a) z : x 7→ y(−x) est deux fois dérivable sur I 0 et vérie bien l'équation. est solution de l'équation (E) si, et seulement si,
(b) Soient y une

fonction deux fois dérivable dénie sur R∗+ et z dénie par ∀n ∈ N, an+1 =
an
.
z(t) = y( t) de sorte que y(x) = z(x2 ). z est deux fois dérivable. (2n + 1)(2n + 2)
On a y 0 (x) = 2xz 0 (x2 ) et y 00 (x) = 2z 0 (x2 ) + 4x2 z 00 (x2 ).
y est solution sur R∗+ si, et seulement si,
Ce qui donne
1
∀n ∈ N, an = a0 .
4z 00 − z = 0. (2n)!
Inversement, la série entière donnée par (2n)! x est de rayon de
P a0 n
Cela donne convergence +∞ et en vertu des calculs qui précèdent, sa somme est solution
x2 x2
y(x) = λe 2 + µe− 2 . sur R de l'équation (E).
(c) Soit y une solution sur R de l'équation proposée. (b) Considérons I = R∗+ ou R∗− et posons x = εt2 avec ε = ±1.
Puisque y est solution sur R∗+ et R∗− on peut écrire : Soit y : I → R une fonction deux fois dérivable et z : R∗+ → R dénie par
z(t) = y(εt2 ).
x2 x2 x2 x2
∀x > 0, y(x) = λ1 e 2 + µ1 e− 2 et ∀x < 0, y(x) = λ2 e 2 + µ2 e− 2 . La fonction z est deux fois dérivable et
Puisque y est continue en 0 z(t) = y(εt2 ), z 0 (t) = 2εty 0 (εt2 ) et z 00 (t) = 4t2 y 00 (εt2 ) + 2εy 0 (εt2 )

λ1 + µ1 = λ2 + µ2 de sorte que
εz 00 (t) − z(t) = 4xy 00 (x) + 2y 0 (x) − y(x).
y 0 est continue en 0 ne donne rien de plus
Ainsi y est solution de (E) sur I si, et seulement si, z est solution sur R∗+ de
y (x) −−−−→ λ1 − µ1 et y (x) −−−−→ λ2 − µ2 .
00 00
l'équation diérentielle linéaire à coecients constants εz 00 − z = 0. La
x→0+ x→0−
solution générale de cette dernière est z(t) = λ ch t + µ sh t si I = R∗+ et
Donc y 00 (0) = λ1 − µ1 = λ2 − µ2 d'où λ1 = µ1 et λ2 = µ2 . z(t) = λ cos t + µ sin t si I = R∗− . La solution générale de (E) sur I est donc
Finalement √  √ 
x2 x2
∀x ∈ R, y(x) = λ1 e 2 + µ1 e− 2 . y(x) = λ ch x + µ sh x sur I = R∗+

Inversement, une telle fonction est solution sur R. et


|x| + µ sin |x| sur I = R∗− .
p  p 
y(x) = λ cos

Exercice 59 : [énoncé] (c) Soit y une solution de (E) sur R∗+ et R∗− . On peut écrire
√  √ 
(a) Soit an xn une série entière de rayonPde convergence R > 0.
P
∀x > 0, y(x) = λ ch x + µ sh x
Sur ]−R ; R[, la fonction x 7→ y(x) = +∞
n=0 an x est de classe C
n ∞
avec
et
|x| + µ0 sh |x| .
+∞ +∞ p p 
∀x < 0, y(x) = λ0 cos

(n + 1)an+1 x et y = .
X X
0 n 00 n−1
y (x) = (n + 1)nan+1 x
n=0 n=1 Le raccord par continuité exige λ = λ0 .
La dérivabilité du raccord exige µ = µ0 = 0.
On a alors
La fonction ainsi obtenue correspond alors au développement en série entière
+∞ initiale qu'on sait être solution sur R.
2(2n + 1)(n + 1)an+1 − an xn .
X
4xy 00 + 2y 0 − y =

n=0

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Exercice 60 : [énoncé] Exercice 63 : [énoncé]


Soit y : R → R une fonction deux fois dérivable et z : R → R dénie par z = y 0 − y . Soit y : R → R une fonction deux fois dérivable. Posons z : x 7→ ex y(x), z est deux
2

z est dérivable et z 0 = y 00 − y 0 . fois dérivable.


y est solution de E si, et seulement si, z est solution de F : xz 0 − z = 1. y est solution de l'équation diérentielle si, et seulement si, z solution de
F est une équation diérentielle linéaire d'ordre 1. z 00 + z = 0.
Solution générale de F sur R∗+ et R∗− : z(x) = Cx − 1. On obtient
Après recollement, solution générale de F sur R : z(x) = Cx − 1. z(x) = C1 cos x + C2 sin x
Reste à résoudre G : y 0 − y = Cx − 1.
Solution homogène : y0 (x) = Dex . et on en déduit
y(x) = (C1 cos x + C2 sin x)e−x .
2

Solution particulière y1 (x) = −C(x + 1) + 1.


Solution générale de E : y(x) = −C(x + 1) + Dex + 1 avec C, D ∈ R.
Exercice 64 : [énoncé]
Soit y : R∗+ → R une fonction deux fois dérivable.
Exercice 61 : [énoncé] Posons z : R∗+ → R dénie par z(x) = x2 y(x). z est deux fois dérivable.
Soit y : R → R une fonction deux fois dérivable. Posons z = y 0 , z est dérivable. z 0 (x) = x2 y 0 (x) + 2xy(x), z 00 (x) = x2 y 00 (x) + 4xy 0 (x) + 2y(x).
y est solution de l'équation diérentielle si, et seulement si, z solution de On observe x2 y 00 + 4xy 0 − (x2 − 2)y = 0 ⇐⇒ z 00 − z = 0
La solution générale de l'équation z 00 = z est z(x) = λex + µe−x .
(1 + x2 )z 0 + 2xz = 0. −x
La solution générale de l'équation initiale est donc y(x) = λe +µe .
x

x2
On obtient
C
z(x) =
1 + x2 Exercice 65 : [énoncé]
puis Soit y : ]0 ; +∞[ → R une fonction deux fois dérivable et z : ]0 ; +∞[ → R donnée
y(x) = C arctan x + D. par
z(x) = x−α y(x).
La fonction z est deux fois dérivable et
Exercice 62 : [énoncé]
Soit y : R → R deux fois dérivable et z : R → R dénie par y 0 (x) = xα z 0 (x) + αxα−1 z(x), y 00 (x) = xα z 00 (x) + 2αxα−1 z 0 (x) + α(α − 1)xα−2 z(x)

y(x) donc
z(x) = .
1 + ex xy 00 (x)+2y 0 (x)−xy(x) = xα+1 z 00 (x)+2(α+1)xα z 0 (x)+ α(α+1)xα−1 −xα+1 z(x).


La fonction z est deux fois dérivable. Pour α = −1, on obtient


On a y(x) = (1 + ex )z(x), y 0 (x) = (1 + ex )z 0 (x) + ex z(x),
y 00 (x) = (1 + ex )z 00 (x) + 2ex z 0 (x) + ex z(x). xy 00 (x) + 2y 0 (x) − xy(x) = z 00 (x) − z(x)
y est solution de l'équation étudiée si, et seulement si, z 00 − z = 0.
On obtient pour solution générale de l'équation z 00 − z = 0 et donc y est solution de l'équation étudiée si, et seulement si,
z(x) = λ ch x + µ sh x
z(x) = C1 ex + C2 e−x
ce qui donne la solution générale
et on en déduit la solution générale de l'équation étudiée
λ ch x + µ sh x
y(x) = (C1 ex + C2 e−x )(1 + ex ). y(x) = .
x

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Exercice 66 : [énoncé] (c) y(t) = −t/2 est solution particulière donc la solution générale est
Soit y une fonction deux fois dérivable dénie sur ]0 ; +∞[ et z la fonction dénie
par z(x) = xy 0 (x) + y(x). z est dérivable. y est solution de l'équation diérentielle 1
y(t) = λ(t2 + 1) + µ((t2 + 1) arctan t + t) − t
proposée si, et seulement si, z est solution de 2
3 avec λ, µ ∈ R.
x.z 0 − 2z = − .
x
Après résolution de cette équation diérentielle :
1 Exercice 68 : [énoncé]
z(x) = Cx2 + avec C ∈ R.
x (a) Si y est un polynôme unitaire de degré n solution de l'équation homogène, le
Par suite coecient de tn+2 dans le premier membre de l'équation est
xy 0 (x) + y(x) = Cx2 + 1/x.
n(n − 1) − 2n + 2 = n2 − 3n + 2 = (n − 2)(n − 1)
Après résolution de cette équation diérentielle
C0 1 ln x et donc nécessairement n ≤ 2.
y(x) = + Cx2 + avec C, C 0 ∈ R. Pour ϕ(t) = at2 + bt + c, le premier membre de l'équation devient :
x 3 x
Inversement les fonctions proposées sont bien solutions.
2a(1+t2 )2 −2t(2at+b)(1+t2 )+2(t2 −1)(at2 +bt+c) = (2c−2a)t2 −4bt+(2a−2c)

Exercice 67 : [énoncé] d'où a = c et b = 0


(a) L'équation homogène associée est Finalement ϕ(t) = t2 + 1 est solution particulière.
(b) Par le changement de fonction inconnue y(t) = ϕ(t)z(t), on parvient à
(t2 + 1)y 00 − 2y = 0.
l'équation
La fonction ϕ(t) = t2 + 1 en est solution sur R. (1 + t2 )3 z 00 (t) + 2t(1 + t2 )2 z 0 (t) = (1 + t2 ).
(b) Procédons au changement de fonction inconnue y(t) = ϕ(t)z(t).
On obtient Après résolution de cette équation d'ordre 1 en l'inconnue z 0 , on obtient
(t2 + 1)z 00 (t) + 4tz 0 (t) = 0 λ + arctan t
z 0 (t) =
qui donne (1 + t2 )
λ
z 0 (t) = . puis
(t2 + 1)2
Sachant 1
Z z(t) = µ + λ arctan t + (arctan t)2 .
dt 1 1 t 2
= arctan t + 2
Finalement la solution générale de l'équation étudiée est
2
(t + 1) 2 2 2t +1
on obtient  
λ t 1
z(t) = arctan t + 2 +µ y(t) = λ(1 + t2 ) arctan t + µ(1 + t2 ) + (1 + t2 )(arctan t)2 .
2 t +1 2
ce qui donne la solution homogène
λ 2
(t + 1) arctan t + t + µ(t2 + 1) Exercice 69 : [énoncé]

y(t) =
2
avec λ, µ ∈ R. (a) ϕ(t) = t est évidemment solution particulière.

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(b) On pose le y(t) = tz(t) et on parvient à l'équation Posons a0 = 1 et pour tout p ∈ N∗ , a4p = 1
2p(2p+1) a4(p−1) , les autres an nuls.
Ainsi
t4 z 00 + t2 (2t + 1)z 0 = 0. 1
a4p = , a4p+1 = a4p+2 = a4p+3 = 0.
(2p + 1)!
On résout cette équation en la fonction inconnue z puis on intègre pour
0

obtenir La série entière correspondante est de rayon de convergence R = +∞ et sa


z(t) = λe1/t + µ. somme
+∞
Finalement la solution générale est
X x4p
ϕ : x 7→
(2p + 1)!
y(t) = λte1/t + µt.
n=0

est solution sur R de l'équation diérentielle E en vertu des calculs qui


précèdent.
Exercice 70 : [énoncé] Pour x 6= 0,
+∞
(a) ϕ(t) = t est solution remarquable. 1 X (x2 )2p+1 sh(x2 )
ϕ(x) = = .
(b) En posant y(t) = tz(t) et on parvient à l'équation x2 n=0 (2p + 1)! x2

t3 z 00 + 3t2 z 0 = 1. (b) On pose y(x) = ϕ(x)z(x) et l'équation (E) devient


On résout cette équation en la fonction inconnue z 0 ch(x2 ) 0
 
1
z 00 (x) = − 4x z (x).
λ 1 x sh(x2 )
z 0 (t) = + 2 avec λ ∈ R
t3 t Après résolution en la fonction inconnue z 0 on obtient
et l'on obtient
λ0 1 λx
z(t) = 2
+ µ − avec λ0 , µ ∈ R. z 0 (x) = 2
t t sh (x2 )
Finalement, la solution générale est
puis
λ λ ch(x2 )
y(t) = + µt − 1 avec λ, µ ∈ R. z(x) = − + µ avec λ, µ ∈ R.
t 2 sh(x2 )
La solution générale de l'équation est alors
Exercice 71 : [énoncé]
λ sh(x2 ) + µ ch(x2 )
(a) Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0 et de somme y1 avec λ, µ ∈ R.
P
y(x) =
sur ]−R ; R[. x2
Pour tout x ∈ ]−R ; R[, on a
+∞
Exercice 72 : [énoncé]
(n+1)(n+3)an+1 −4an−3 xn .
X
xy 00 (x)+3y 0 (x)−4x3 y(x) = 3a1 +8a2 x+21a3 x2 +

(a) Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0 et de somme y
P
n=3
sur ]−R ; R[
Par unicité des coecients d'un développement en série entière, on peut Pour tout x ∈ ]−R ; R[, on a
armer que y est solution de E sur ]−R ; R[ si, et seulement si,
 +∞
a1 = a2 = a3 = 0 x 2
(1 − x)y 00
− x(1 + x)y 0
+ y = a +
X
n2 (an+1 − an )xn .
an−3 .
4 0
∀n ≥ 3, an+1 = (n+1)(n+3) n=1

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La fonction y est donc solution de l'équation diérentielle étudiée si, et Exercice 74 : [énoncé]
seulement si, x = cos t, t = arccos x, x ∈ ]−1 ; 1[,t ∈ ]0 ; π[.
a0 = 0 et ∀n ∈ N∗ , an+1 = an . Soit y une fonction deux fois dérivable dénie sur ]−1 ; 1[.
Posons z la fonction dénie sur ]0 ; π[ par z(t) = y(x) = y(cos t).
Inversement, en considérant la fonction ϕ : x 7→ 1−x
x
, on obtient une fonction z est deux fois dérivable.
développable en série entière avec un rayon de convergence R = 1 et les Après calculs :
calculs qui précèdent assure que y est solution sur ]−1 ; 1[ de l'équation y est solution de l'équation diérentielle proposée si, et seulement si, z est solution
étudiée. de l'équation diérentielle z 00 + 4z = t i.e.
(b) On pose 1
xz(x) z(t) = λ cos 2t + µ sin 2t + t avec λ, µ ∈ R.
y(x) = . 4
1−x
On en déduit
Après calculs, la fonction y est solution de l'équation étudiée si, et seulement
si, 1
y(x) = λ(2x2 − 1) + 2µx 1 − x2 + arccos x avec λ, µ ∈ R.
p
xz 00 (x) + z 0 (x) = 0. 4

Après résolution de cette équation en l'inconnue z 0 , on obtient


Exercice 75 : [énoncé]
λ
z 0 (x) = avec λ ∈ R Soit y une fonction deux fois dérivable dénie sur R.
x Posons z la fonction dénie sur ]−π/2 ; π/2[ par z(t) = y(x) = y(tan t).
z est deux fois dérivable.
puis en intégrant Après calculs :
z(x) = λ ln x + µ avec λ, µ ∈ R. y est solution de l'équation diérentielle proposée si, et seulement si, z est solution
Finalement, la solution générale de l'équation étudiée est de l'équation z 00 − 2z 0 + z = 0 i.e. z(t) = (λt + µ)et avec λ, µ ∈ R.
On en déduit y(x) = (λ arctan x + µ)earctan x avec λ, µ ∈ R.
(λ ln x + µ)x
y(x) = .
1−x
Exercice 76 : [énoncé]
Soient y une fonction deux fois dérivable sur R et z : I = ]−π/2 ; π/2[ → R dénie
par z(x) = y(tan x).
Exercice 73 : [énoncé] z est deux fois dérivable et ∀t ∈ R, y(t) = z(arctan t).
0
(a) Les solutions sur R∗+ sont : y 0 (t) = z (arctan
1+t2
t)
et y 00 (t) = − (1+t
2t
2 )2 z (arctan t) + (1+t2 )2 z (arctan t).
0 1 00

y est solution si, et seulement si,


C1 x2
y(x) = + C2 x + . z 00 (arctan t) + z(arctan t) = t
x 3

(b) Les solutions sur R∗+ sont : soit z 00 (x) + z(x) = tan x sur I .
z 00 + z = 0 donc z = λ cos x + µ sin x.
Méthode de la variation des constantes : λ0 (x) = − sin
cos x et µ (x) = sin x.
2
x 0
C1 x
y(x) = + C 2 x2 − .
x 2
sin2 x u2

1 u − 1 1 1 − sin x
Z Z
− dx = du = u+ ln +C = sin x+ ln +C .
cos x u=sin x u2 − 1 2 u + 1 2 1 + sin x

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1+sin x et µ(x) = − cos x.


Prenons λ(x) = sin x + 12 ln 1−sin x

On obtient : z(x) = 21 ln 1−sin


1+sin x cos x solution particulière.
x

Finalement √
λ + µt 1 1 + t2 − t
y(t) = √
2
+ √
2
ln √ .
1+t 2 1+t 1 + t2 + t

Exercice 77 : [énoncé]
Soient x : R → R une fonction deux fois dérivable et ϕ : R → R un C 2
diéomorphisme.
Posons y : R → R dénie de sorte que y(u) = x(t) i.e. y(u) = x(ϕ−1 (u)).
La fonction y est deux fois dérivable et pour tout t ∈ R, x(t) = y(ϕ(t)).
On a alors x0 (t) = ϕ0 (t)y 0 (ϕ(t)) et x00 (t) = ϕ0 (t) y 00 (ϕ(t)) + ϕ00 (t)y 0 (ϕ(t)).
2

Par suite
(1+t2 )x00 (t)+tx0 (t)+a2 x(t) = (1+t2 )ϕ0 (t)2 y 00 (ϕ(t))+ (1+t2 )ϕ00 (t)+tϕ0 (t) y 0 (ϕ(t))+a2 y(ϕ(t)).


Pour ϕ(t) = argsh t, ϕ0 (t) = √ 1


1+t2
et (1 + t2 )ϕ00 (t) + tϕ0 (t) = 0 de sorte que
(1 + t2 )x00 (t) + tx0 (t) + a2 x(t) = 0 ⇐⇒ y 00 (ϕ(t)) + a2 y(ϕ(t)) = 0.
Cela nous amène à résoudre l'équation
y 00 (u) + a2 y(u) = 0.
Si a 6= 0, la solution générale de y 00 (u) + a2 y(u) = 0 est
y(u) = λ cos(au) + µ sin(au) et la solution générale de (1 + t2 )x00 + tx0 + a2 x = 0 est
x(t) = λ cos(a argsh t) + µ sin(a argsh t) avec λ, µ ∈ R.
Si a = 0, on parvient à
x(t) = λ + µ argsh t avec λ, µ ∈ R.

Exercice 78 : [énoncé]
P = (x + 1)X − 1 convient.
(E) ⇐⇒ (x + 1)z 0 − z = (3x + 2)e3x .
Après résolution avec recollement la solution générale de cette dernière équation
est z(x) = λ(x + 1) + e3x .
(E) ⇐⇒ y 0 − 3y = λ(x + 1) + e3x .
La solution générale est
y(x) = λ0 (3x + 4) + µe3x + xe3x .

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