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Équations diérentielles linéaires (b) On suppose que la fonction g est développable en série entière
scalaires
+∞
X
g(x) = bn xn
n=0
(a) Montrer que si y est solution sur R de l'équation (E) alors la fonction (a) xy 0 − y = x (c) xy 0 − 2y = x4
t 7→ y(t + T ) l'est aussi. (b) xy 0 + y − 1 = 0 (d) x(1 + x2 )y 0 − (x2 − 1)y + 2x = 0
(b) En déduire qu'une solution y de (E) est T -périodique si, et seulement si,
y(0) = y(T ).
(c) Montrer que l'équation (E) admet une unique solution T -périodique, sauf Exercice 16 [ 00422 ] [Correction]
pour des valeurs exceptionnelles de α que l'on précisera. Résoudre sur R les équations suivantes :
Exercice 34 [ 00401 ] [Correction] (a) Vérier que ϕ(t) = et détermine une solution de (E).
Résoudre sur ]−1 ; 1[ l'équation (b) Déterminer une expression du wronskien w(t) de deux solutions de l'équation
(E).
4(1 − t2 )y 00 (t) − 4ty 0 (t) + y(t) = 0
(c) En déduire une solution de (E) indépendante de ϕ et exprimer la solution
en recherchant les fonctions développables en série entière. générale de (E).
Étude théorique d'équation d'ordre 2 (b) Soient f et g deux solutions bornées. Étudier le wronskien de f et de g
w = f 0 g − f g0 .
Exercice 39 [ 01555 ] [Correction]
Soit q : R → R+ une fonction continue non nulle. En déduire que f et g sont liées. Que peut-on en conclure ?
On se propose de montrer que les solutions sur R de l'équation y 00 + q(x)y = 0
s'annulent.
Pour cela, on raisonne par l'absurde et on suppose que f est une solution ne
s'annulant pas. Exercice 43 [ 03671 ] [Correction]
(a) Justier que f est de signe constant. Soient q1 , q2 : I → R continues vériant q1 ≤ q2 .
On note ϕ1 et ϕ2 deux solutions sur I respectivement des équations
Quitte à considérer −f au lieu de f , on peut supposer
y 00 + q1 (x)y = 0 et y 00 + q2 (x)y = 0.
∀x ∈ R, f (x) > 0.
(d) Soit v une solution de (E) linéairement indépendante de u. Problèmes se ramenant à la résoluton d'équations
En étudiant les variations de
diérentielles
W = uv 0 − u0 v
montrer que v possède au moins un zéro dans]γ ; δ[. Exercice 47 [ 02535 ] [Correction]
(e) Soit w une solution non nulle de (E). Démontrer que w admet une innité de Quelles sont les fonctions continues f telles que
zéros. On pourra introduire pour n ∈ N, la fonction Z x
f (x) = −1 − (2x − t)f (t) dt?
wn : R → R, t 7→ w(t − nπ) 0
Exercice 53 [ 03506 ] [Correction] (b) Résoudre sur R∗+ l'équation via le changement de variable t = x2 .
Déterminer la dimension de l'espace (c) Déterminer les solutions sur R.
E = y ∈ C 2 (R, R) ∀x ∈ R, y 00 (x) + y(x) = y(0) cos(x) .
en posant z = y 0 − y .
Exercice 56 [ 00427 ] [Correction]
Résoudre sur R l'équation
(t + 1)2 y 00 − 2(t + 1)y 0 + 2y = 0
Résolution par changement de fonction inconnue
en commençant par rechercher les solutions polynomiales. Exercice 61 [ 01556 ] [Correction]
Résoudre sur R l'équation
Exercice 64 [ 00413 ] [Correction] (a) Déterminer une solution polynomiale non nulle ϕ(t) de l'équation homogène.
Résoudre sur R∗+ l'équation (b) Résoudre l'équation en procédant au changement de fonction inconnue
y(t) = ϕ(t)z(t).
x2 y 00 + 4xy 0 − (x2 − 2)y = 0
en posant z = x2 y .
Exercice 69 [ 00397 ] [Correction]
On étudie sur R∗+ l'équation
Exercice 65 [ 03508 ] [Correction]
t3 y 00 + ty 0 − y = 0.
Résoudre sur ]0 ; +∞[ l'équation diérentielle
xy 00 (x) + 2y 0 (x) − xy(x) = 0
(a) Déterminer une solution polynomiale non nulle ϕ(t) de cette équation.
(b) Résoudre l'équation en procédant au changement de fonction inconnue
en posant y(x) = xα z(x) avec α ∈ R bien choisi. y(t) = ϕ(t)z(t).
x2 y 00 − 2y +
3
=0 t2 y 00 + ty 0 − y = 1.
x
(a) Déterminer une solution polynomiale non nulle ϕ(t) de l'équation homogène.
en introduisant la fonction z(x) = xy 0 (x) + y(x).
(b) Résoudre l'équation en procédant au changement de fonction inconnue
y(t) = ϕ(t)z(t).
Méthode de Lagrange
Exercice 67 [ 00395 ] [Correction] Exercice 71 [ 01319 ] [Correction]
On étudie l'équation diérentielle On étudie l'équation diérentielle suivante sur ]0 ; +∞[
(a) Déterminer une solution polynomiale non nulle ϕ(t) de l'équation homogène (a) Chercher une solution ϕ(x) développable en série entière au voisinage de 0 et
associée. non nulle.
(b) Résoudre l'équation homogène en procédant au changement de fonction (b) Terminer de résoudre l'équation par le changement de fonction inconnue
inconnue y(t) = ϕ(t)z(t). y(x) = ϕ(x)z(x)
Corrections √
(b) Solution de l'équation homogène sur R : y(x) = C x2 + 1earctan x avec C ∈ R
Solution particulière sur R : y0 (x) = x − 1 après recherche de solution de la
Exercice 1 : [énoncé] forme ax + b.
C'est une équation diérentielle√linéaire du premier ordre. Solution générale sur R
Solution homogène : y0 (x) = C x2 − 1.
x2 + 1earctan x + x − 1 avec c ∈ R.
p
y(x) = C
Par variation de la constante,√solution particulière y1 (x) = 2(x2 − 1).
Solution générale : y(x) = C x2 − 1 + 2(x2 − 1). On aura y(0) = −1 si, et seulement si, C = 0.
cos x
Par intégration de série entière de rayon de convergence R ≥ 1
Exercice 3 : [énoncé]
+∞
bn−1 n
x convient.
X
λ(x) =
(a) y(x) = (C + sin2 x)ex n=1
n
y(x) = Ce
1
2 (x+1)
2
− 1 avec C ∈ R. Cette solution est développable en série entière avec un rayon de convergence
√ R0 au moins égal à 1 (car la série converge assurément sur ]−1 ; 1[ par les
On aura y(0) = 1 si, et seulement si, C = 2/ e. calculs qui précèdent).
Exercice 9 : [énoncé]
Exercice 8 : [énoncé] (a) Posons z(t) = y(t + T ). La fonction z est dérivable sur R et
Posons g = f 0 + αf . La fonction f est solution de l'équation diérentielle.
∀t ∈ R, z 0 (t) + αz(t) = y 0 (t + T ) + αy(t + T ) = ϕ(t + T ) = ϕ(t).
y + αy = g .
0
Soit y une solution sur R. donne par dérivation, la vérication de l'équation diérentielle sur R.
y est solution sur R∗+ et R∗− donc il existe C + , C − ∈ R telles que Finalement, il existe une seule solution sur R :
x
∀x > 0, y(x) = C + e−1/x et ∀x < 0, y(x) = C − e−1/x . y(x) = prolongée par continuité avec y(0) = 1.
ex −1
Continuité en 0
±∞ si C − 6= 0 Exercice 12 : [énoncé]
y(x) −−−−→ 0 et y(x) −−−−→
x→0+ x→0− 0 sinon. Solution générale sur R∗+ ou R∗−
Nécessairement y(0) = 0 et C − = 0. y(x) = Cshx − chx.
Dérivabilité en 0
Après recollement en 0, solution générale sur R
C+
y (x) = 2 e−1/x −−−−→ 0 et y 0 (x) −−−−→ 0 donc y 0 (0) = 0.
0
x x→0+ x→0− y(x) = Cshx − chx avec C ∈ R.
Equation diérentielle en 0 : 0 y (0) − y(0) = 0 : ok.
2 0
Finalement
Ce−1/x si x > 0 Exercice 13 : [énoncé]
(
∃C ∈ R, y(x) = Nommons E l'équation étudiée.
0 sinon.
Sur R+ ,
Inversement une telle fonction est solution. E ⇐⇒ y 0 + y = x
de solution générale y(x) = Ce−x + x − 1. (a) Solution générale sur R∗+ ou R∗− :
Sur R− ,
E ⇐⇒ y 0 + y = 0 y(x) = x ln|x| + Cx avec C ∈ R.
(b) On aura y(0) = 1 ⇐⇒ C. sin(0) = 1 ce qui est impossible. Par une intégration par parties, on peut écrire
Il n'y a ici aucune solution au problème de Cauchy. x
f 0 (t)
Z
g(x) = λx − f (x) + xf (1) + x dt.
t
Exercice 18 : [énoncé] 1
x2 −1 avec C ∈ R
Si 1, 0, −1 ∈/ I, y(x) = x (ln|x|+C) et on obtient
x2 ln|x|+C + x2
si x > 0 g(x) → −f (0).
x2 −1
Si 1, −1 ∈/ I et 0 ∈ I , y(x) = 0 si x = 0 avec C + , C − ∈ R. Quand x → 0+
x2 ln|x|+C − x2
si x < 0
x
x2 −1 f (x) − f (0) f 0 (t)
Z
1
dt.
x2 ln|x|
Si 1 ∈ I ou −1 ∈ I , y(x) = x2 −1 . g(x) − g(0) = λ − + f (1) +
x x 1 t
Le terme f (x)−f x
(0)
converge vers f 0 (0). (b) Par opérations, la fonction g est de classe C ∞ sur [1/2 ; +∞[.
0 R 0
Si f 0 (0) 6= 0 alors l'intégrale ]0;1] f t(t) dt diverge et donc le terme 1x f t(t) dt
R Pour x ∈ ]−1 ; 1[ on a le développement en série entière
diverge. On en déduit qu'alors g n'est pas dérivable en 0. +∞
(−1)n−1 n
L'égalité f 0 (0) = 0 est une condition nécessaire à la dérivabilité de g en 0.
X
ln(1 + x) = x
Cette condition n'est pas susante. En eet considérons une fonction de n=1
n
classe C 1 telle que
1 et si x 6= 0, on obtient
f 0 (x) ∼ + . +∞
(−1)n n
x→0 ln x g(x) =
X
x .
0 n+1
L'intégrale ]0;1] f t(t) dt demeure divergente alors que f 0 (0) = 0.
R
n=0
(b) Puisque f est de classe C 2 et vérie f 0 (0) = 0 on peut écrire Si l'on pose g(0) = 1, la relation précédente reste valable pour x = 0 et ainsi
on a prolongé g en une fonction développable en série entière sur ]−1 ; 1[.
f (x) = f (0) + x2 ϕ(x) pour tout x > 0 Ce prolongement est donc de classe C ∞ sur ]−1 ; 1[ puis sur ]−1 ; +∞[.
avec ϕ : ]0 ; +∞[ → R de classe C 2 et convergeant vers f 00 (0)/2 en 0+ . (c) La fonction g est à valeurs strictement positives et on peut donc introduire la
On a alors pour tout x > 0 fonction f dénie sur ]0 ; +∞[ par
x 1
.
Z
g(x) = λx + xf (0) − f (0) + x ϕ(t) dt f (x) =
g(x − 1)
1
On en déduit que g est de classe C 2 sur [0 ; +∞[ ∀x > 0, y(x) = C + |x|α et ∀x < 0, y(x) = C − |x|α .
La solution correspondante est la fonction nulle qui est solution de E . Exercice 23 : [énoncé]
Si α = 0 alors Soit λ ∈ R. En résolvant sur I l'équation diérentielle
y(x) −−−−→ C + et y(x) −−−−→ C−
xy 0 (x) = λy(x)
+
x→0 x→0−
(d) Si α < 0 ou 0 < α < 1 : seule la fonction nulle est seule solution sur R. donne
Si α = 0 alors les fonctions constantes sont les solutions de E sur R. λ0 (t) = 1
1+t2
Si α = 1 alors les fonctions linéaires(x 7→ Cx) sont les solutions de E sur R. µ0 (t) = −t
1+t2 .
Si α > 1 alors les solutions de E sur R sont les fonctions
Les fonctions λ(t) = arctan t et µ(t) = − 12 ln(1 + t2 ) conviennent.
si x > 0
+
C |x|
α
Finalement, la solution générale des l'équation étudiée est :
x 7→ 0 si x = 0
1
− α
si x < 0 y(t) = t arctan(t)e−2t − ln(1 + t2 )e−2t + (λt + µ)e−2t .
C |x|
2
avec C + , C − ∈ R
conviennent car
Z Z Après résolution et intégration
1 cos t 1 1 + sin t
dt = 2 dt = 2 ln 1 − sin t . 1 1 + cos x
cos t 1 − sin t y(x) = − sin x ln + A cos x + B sin x.
2 1 − cos x
Finalement, la solution générale de l'équation étudiée est :
1 1 + sin t
y(t) = − cos t ln + λ cos t + µ sin t Exercice 28 : [énoncé]
2 1 − sin t
(a) La solution générale de l'équation homogène associée est
sur Ik = ]− π2 + kπ ; π2 + kπ[.
y(t) = λ cos t + µ sin t.
Exercice 26 : [énoncé] On peut avoir l'intuition de trouver une solution particulière de la forme
C'est une équation diérentielle linéaire d'ordre à 2 de solution homogène : y(t) = α cos(nt) et, en eet on obtient,
y = λ cos t + µ sin t.
−1
Par la méthode de variation des constantes, cherchons une solution particulière de y(t) = cos(nt)
la forme y(t) = λ(t) cos(t) + µ(t) sin(t) avec λ, µ fonctions dérivables. n2 −1
solution particulière lorsque n 6= 1. La solution générale est alors
λ0 (t) cos t + µ0 (t) sin t = 0 λ (t) = −sin3 t/cos2 t
0
2 ,
−λ (t) sin t + µ (t) cos t = tan t µ0 (t) = sin2 t/cos t.
0 0
y(t) = λ cos t + µ sin t +
1
cos(nt).
1 − n2
Les fonctions
1 Quand n = 1, on applique la méthode de variation des constantes. On obtient
λ(t) = − − cos t
cos t une solution particulière en résolvant
et
1 − cos2 t λ0 (t) cos t + µ0 (t) sin t = 0
Z
1 1 + sin t
µ(t) = dt = ln − sin t
cos t 2 1 − sin t −λ (t) sin t + µ0 (t) cos t = cos(nt).
0
puis la solution générale Cette solution est 2π -périodique si, et seulement si,
1 Z x Z x+2π
y(t) = λ cos t + µ sin t + t sin t. f (t) sin(x − t) dt = f (t) sin(x − t) dt.
2 0 0
Ainsi f vérie f (0)(1 − cos x) ≤ f (t) sin(x − t) dt ≤ 2f (x) − f (0)(1 + cos x).
0
f (x) + f (x + π) ≥ 0.
La fonction f étant bornée (car convergente en +∞), il en est de même de
x 7→ 0 f (t) sin(x − t) dt.
Rx
Exercice 32 : [énoncé] La dérivée partielle ∂∂xu2 est continue en x et continue par morceaux en t.
2
(a) C'est une équation diérentielle linéaire d'ordre à 2 à coecients constants de Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. On a
solution homogène 2
∂ u t2 e−at
y = A cos x + B sin x. ∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; +∞[, 2 (x, t) ≤
≤ e−at = ϕ(t)
∂x 1 + t2
La méthode de variation des constantes propose une solution particulière de
avec ϕ intégrable. Par domination sur tout segment, f est de classe C 2 sur
la forme
]0 ; +∞[ et
y(x) = A(x) cos x + B(x) sin x +∞
t2
Z
f 00 (x) = e−tx dt.
avec A et B fonctions dérivables solutions du système 0 1 + t2
0 0
A (x) cos x + B (x) sin x = 0 On vérie alors Z +∞
1
−A0 (x) sin x + B 0 (x) cos x = 1/x. f 00 (x) + f (x) = e−tx dt =
0 x
En faisant cos(x) × (1) − sin(x) × (2), on détermine A (x) et B (x) s'obtient
0 0 de sorte que f est solution sur R∗+ de l'équation diérentielle
de façon analogue
1
A0 (x) = −sin x/x .
y 00 + y =
B 0 (x) = cos x/x. x
a2p = O(1/p!) et a2p+1 = O(4p /p!). Par unicité des coecients d'un développement en série entière, la fonction y
De plus par les calculs ci-dessus elle est solution de l'équation diérentielle est solution de l'équation étudiée sur ]−R ; R[ si, et seulement si,
proposée sur R.
∀n ∈ N, an+2 = −an
(b) Les solutions paires sont obtenue pour a2p+1 = 0. Cela donne
ce qui donne
∀x ∈ R, S(x) = a0 e−x .
2
∀p ∈ N, a2p = (−1)p a0 et a2p+1 = (−1)p a1
et on obtient (b) h(0) = 1 et h est continue sur [0 ; 2]. Il sut d'établir h(2) < 0 pour pouvoir
+∞ +∞
conclure.
y(t) = a0
X
(−1)p t2p + a1
X
(−1)p t2p+1 =
a0 + a1 t
. On peut appliquer le critère spécial des séries alternées à la série
p=0 p=0
1 + t2
X (−1)n
2n
Puisque la série entière écrite est de rayon de convergence R ≥ 1, on peut n≥1
(n!)2
assurer que les fonctions proposées sont solutions sur ]−1 ; 1[ à l'équation
étudiée. Cela fournit un système fondamental de solutions sur ]−1 ; 1[ qu'il (on commence au rang 1 pour avoir la décroissance). On obtient alors
sut de réinjecter dans l'équation pour armer que ces fonctions forment
aussi un système fondamental de solution sur R.
+∞
X (−1)n n
−2 < 2 < −1
Puisque l'espace des solutions de cette équation homogène est de dimension (n!)2
2, on peut conclure que la solution générale est n=1
car la somme peut être encadrée par des sommes partielles consécutives. On
λ + µt en déduit h(2) < 0.
y(t) = .
1 + t2
(c) La fonction h est dérivable et
(b) La méthode de variation des constantes nous amène à recherche une solution +∞
particulière (−1)n
xn−1 .
X
h0 (x) =
λ(t) + µ(t)t n=1
n!(n − 1)!
y(t) =
1 + t2
On peut à nouveau appliquer le critère spécial des séries alternées à cette
avec λ et µ fonctions dérivables solution du système série pour tout x ∈ ]0 ; 2[ et on en déduit h0 (x) < 0.
λ0 (t) µ0 (t)t
(
1+t2 + 1+t2 = 0
0
µ0 (t)(1−t2 )
2tλ (t)
− (1+t 2 )2 + (1+t2 )2 .
= (1+t1 2 )2 Exercice 37 : [énoncé]
Par dérivation d'un déterminant
On obtient λ0 (t) = − 1+t
t
2 et µ (t) =
0 1
1+t2 puis 0
f1 (t) f20 (t) f1 (t) f2 (t)
0
√ w (t) = 0 +
f1 (t) f20 (t) f100 (t) f200 (t)
t arctan t − ln 1 + t2
y(t) = .
1 + t2 donc
f1 (t) f2 (t)
Cette solution particulière permet ensuite d'exprimer la solution générale. 0
w (t) =
−a(t)f10 (t) − b(t)f1 (t) −a(t)f20 (t) − b(t)f2 (t)
puis
f1 (t) f2 (t) f1 (t) f2 (t)
Exercice 36 : [énoncé] 0
w (t) = = −a(t) 0 .
−a(t)f10 (t) −a(t)f20 (t) f1 (t) f20 (t)
(a) Par analyse synthèse, on obtient Ainsi w est solution de l'équation diérentielle
+∞
X (−1)n n w0 + a(t)w = 0.
h(x) = x
n=0
(n!)2
(a) Un simple calcul de vérication. (e) Si f 0 (a) 6= 0 alors f étant en dessous de sa tangente prend des valeurs
(b) Le wronskien de deux solutions de l'équation homogène (E) est solution de négatives, c'est impossible.
l'équation diérentielle On en déduit que
∀a ∈ R, f 0 (a) = 0
tw (t) + (1 − 2t)w(t) = 0.
0
donc f est constante et f 00 = 0.
Après résolution, on obtient Pour que f vérie l'équation
e2t y 00 + q(x)y = 0
w(t) = λ avec λ ∈ R.
t
(c) Soit ψ une solution indépendante de ϕ (la théorie assure qu'il en existe) et w (sachant q 6= 0) il est nécessaire que f soit constante égale à 0.
le wronskien de ϕ et ψ . Quitte à multiplier ψ par une constante ad hoc, on C'est absurde.
peut supposer
e2t
w(t) =
t Exercice 40 : [énoncé]
et la fonction ψ apparaît solution de l'équation diérentielle Par l'absurde :
S'il existe y une solution sur R de y 00 + q(x)y = 0 qui ne s'annule pas.
ϕψ 0 − ψϕ0 = w(t) Deux cas sont possibles : y est positive ou y est négative.
Si y est positive alors y 00 ≤ 0.
c'est-à-dire La fonction y est donc concave et sa courbe représentative est en dessous de
et ψ 0 − et ψ = w(t). chacune de ses tangentes.
Après résolution, on obtient Si y possède une tangente de pente non nulle, y prend des valeurs négatives, exclu.
Par suite y est nécessairement constante et alors y 00 = 0 puis q(x)y(x) = 0
ψ(t) = ln(t)et . implique que y est constante égale à 0. Absurde.
Le couple (ϕ, ψ) constituant un système fondamental de solutions, on peut Si y est négative, le même raisonnement permet de conclure.
exprimer la solution générale
y(t) = (λ ln(t) + µ)et avec λ, µ ∈ R. Exercice 41 : [énoncé]
Par l'absurde, si f admet une innité de zéros, on peut construire une suite (xn )
formée de zéros de f deux à deux distincts. Puisque [a ; b] est compact, on peut
Exercice 39 : [énoncé] extraire de cette suite (xn ), une suite convergente que nous noterons encore (xn ).
(a) f est continue, si f n'est pas de signe constant alors f s'annule. Soit c la limite de (xn ). Par continuité, on a f (c) = 0.
(b) On a En appliquant le théorème de Rolle à f entre xn et xn+1 , on détermine cn compris
∀x ∈ R, f 00 (x) = −q(x)f (x) ≤ 0. entre xn etxn+1 tel que f 0 (cn ) = 0. Par encadrement, cn → c et par continuité
f 0 (c) = 0.
(c) L'équation est Le problème de Cauchy linéaire formé par l'équation (E) et les conditions initiales
y = f 0 (a)(x − a) + f (a).
y(c) = 0 et y 0 (c) = 0
(d) Considérons g : R → R dénie par g(x) = f (x) − f 0 (a)(x − a) + f (a) .
g est dérivable et g 0 (x) = f 0 (x) − f 0 (a). Or f 0 est décroissante, on peut donc possède une unique solution qui est la fonction nulle.
dresser le tableau de variation de g et puisque g(a) = 0, constater La fonction f est donc nulle : c'est absurde.
∀x ∈ R, g(x) ≤ 0.
Exercice 42 : [énoncé] (b) On suppose les zéros de a et b consécutifs donc ϕ1 est de signe constant sur
[a ; b].
(a) La fonction f est de classe C 2 et Quitte à considérer −ϕ1 on peut supposer ϕ1 ≥ 0 sur [a ; b] et, sachant
Z x Z x ϕ01 (a), ϕ01 (b) 6= 0 car ϕ1 est non identiquement nulle, on a ϕ01 (a) > 0 et
f 0 (x) = f 0 (0) + f 00 (t) dt = f 0 (0) − q(t)f (t) dt. ϕ01 (b) < 0.
0 0
Si ϕ2 n'est pas de signe constant sur [a ; b] alors, par le théorème de valeurs
Puisque la fonction q est intégrable sur [0 ; +∞[ et puisque f est bornée, on intermédiaires, ϕ2 s'annule sur ]a ; b[.
peut armer que la fonction qf est intégrable sur [0 ; +∞[. Par suite Si en revanche ϕ2 est de signe constant sur [a ; b] alors, quitte à considérer
l'intégrale de l'expression précédente de f 0 (x) converge quand x → +∞. On −ϕ2 , on peut supposer ϕ2 ≥ 0 sur [a ; b] an de xer les idées. Considérons
en déduit que f 0 converge en +∞. alors la fonction donnée par
Posons ` sa limite.
Si ` > 0 alors il existe A assez grand tel que pour tout x ≥ A on a f 0 (x) ≥ `/2. w(t) = ϕ1 (t)ϕ02 (t) − ϕ2 (t)ϕ01 (t).
On a alors
La fonction w est décroissante car
Z x
`
f (x) = f (A) + f 0 (t) dt ≥ f (A) + (x − A) −−−−−→ +∞ w0 (t) = ϕ1 (t)ϕ002 (t) − ϕ2 (t)ϕ001 (t) = (q1 (t) − q2 (t))ϕ1 (t)ϕ2 (t) ≤ 0.
A 2 x→+∞
ce qui contredit l'hypothèse f bornée. Or w(a) = −ϕ2 (a)ϕ01 (a) ≤ 0 et w(b) = −ϕ2 (b)ϕ01 (b) ≥ 0 donc nécessairement
De même, ` < 0 est absurde et il reste donc ` = 0. ϕ2 (a) = ϕ2 (b) = 0.
(b) En dérivant (c) Il sut d'appliquer ce qui précède à q1 (x) = 1 et q2 (x) = ex sur I = R+
w0 = f 00 g + f 0 g 0 − f 0 g 0 − f 00 g = 0 sachant que ϕ1 (x) = sin(x − a) est solution de l'équation y 00 + y = 0 et
s'annule en a et a + π .
car f et g sont solutions de (E).
On en déduit que le wronskien w est constant et puisque les fonctions f et g
sont bornées, leurs dérivées f 0 et g 0 convergent vers 0 en +∞ et donc
Exercice 44 : [énoncé]
w −−→ 0.
+∞
Ainsi le wronskien w est constant égal à 0 et donc les fonctions f et g sont (a) (E) est une équation diérentielle linéaire d'ordre 2 dénie sur R. Les
liées. conditions initiales proposées déterminent alors une solution unique dénie
On en déduit que l'équation diérentielle E possède une solution non bornée. sur R.
(b) Puisque la fonction u est continue et u(0) = 1, la fonction u est strictement
positive au voisinage de 0 et par la satisfaction de l'équation diérentielle, on
Exercice 43 : [énoncé] peut armer que u00 est strictement négative au voisinage de 0. La fonction
u0 étant alors strictement décroissante au voisinage de 0 et vériant u0 (0) = 0,
(a) Si ϕ1 possède une solution non isolée x0 alors il existe une suite (xn )n∈N de les existences de α et β sont assurées.
zéros de ϕ1 deux à deux distincts convergeant vers x0 . En appliquant le Par l'absurde, supposons que la fonction u ne s'annule par sur R+ .
théorème de Rolle entre les deux termes distincts xn et xn+1 , on détermine La fonction u est alors positive et u00 est négative sur R+ . La fonction u0
une suite (cn ) convergeant vers x0 formée de zéros de ϕ01 . En passant la étant donc décroissante sur R+ , on a
relation ϕ0 (cn ) = 0 à la limite on obtient ϕ0 (x0 ) = 0. Ainsi ϕ1 se comprend
comme la solution du problème de Cauchy constitué de l'équation ∀t ≥ β, u0 (t) ≤ u0 (β).
diérentielle y 00 + q1 (x) = 0 et des conditions initiales y(x0 ) = y 0 (x0 ) = 0. Or
ce problème de Cauchy possède une solution unique et celle-ci est la fonction En intégrant
nulle, cas que l'énoncé exclut. ∀x ≥ β, u(x) − u(β) ≤ u0 (β)(x − β).
Or cette armation est incompatible avec un passage à la limite quand (a) Par l'absurde, supposons que f s'annule et introduisons
x → +∞.
b = inf t ∈ [a ; +∞[ f (t) = 0 .
On en déduit que u s'annule au moins une fois sur R+ (et cette annulation
De même on obtient γ . (b) (u0 v − uv 0 )0 = u00 v − uv 00 = 0. La fonction u0 v − uv 0 est donc constante égale à
(d) Grâce à l'équation diérentielle −1 (qui est sa valeur en a).
Puisque v(a) = 0 et v 0 (a) = 1, les fonctions v et v 0 sont strictement positives
W 0 = u00 v − uv 00 = 0. sur un intervalle de la forme ]a ; a + h] (avec h > 0). En appliquant la
Le wronskien W est donc constant mais peu importe. . . puisque les solutions question précédente avec a + h plutôt que a, on assure que v et v 0 sont
u et v sont indépendantes, le wronskien ne s'annule pas et il est donc de signe
strictement positives sur ]a ; +∞[. On peut donc introduire les fonctions u/v
constant. et u0 /v 0 . Aussi
Or 0
u −1
0 0
u u00 v 0 − u0 v 00 q
W (γ) = u (γ)v(γ) et W (δ) = u (δ)v(δ).
0 0
= 2 ≤ 0 et 0
= 02
= 02 ≥ 0.
v v v v v
Puisque u est strictement positive sur ]γ ; δ[, u00 est strictement négative et u0
strictement décroissante sur ce même intervalle. On en déduit On a
u u0 uv 0 − u0 v 1
− 0 = = 0
u0 (γ) > 0 et u0 (δ) < 0 v v vv 0 vv
avec v −−→ +∞ et v 0 ≥ v 0 (a) = 1. On en déduit que les fonctions u/v et u0 /v 0
ce qui entraîne que v(γ) et v(δ) sont de signes stricts contraires. On en déduit +∞
ont la même limite en +∞ (ces limites existent assurément par monotonie).
que v s'annule sur ]γ ; δ[.
Aussi cette limite est nie car la fonction u/v est au dessus de la fonction
(e) Plus généralement, qu'une solution de (E) soit colinéaire à u ou non, on peut u0 /v 0 . Nous noterons ` cette limite.
armer que celle-ci possède un zéro dans [γ ; δ]. Or on vérie que les fonctions
(c) Les solutions de (E) sont les fonctions de la forme
wn sont solutions de (E) et donc chacune possède au moins un zéro dans
[γ ; δ]. On en déduit que la fonction w possède au moins un zéro dans chaque g = λu + µv
intervalle [γ + nπ ; δ + nπ] ce qui assure l'existence d'une innité de zéros.
car (u, v) forme un système fondamentale de solutions de l'équation linéaire
(E).
Exercice 45 : [énoncé] La condition g(a) = 1 impose λ = 1.
Les conditions g strictement positive et décroissante imposent respectivement La diérentce et la somme de ces deux équations donnent
u + µv > 0 et u0 + µv 0 ≤ 0. z10 + pz1 = 0 et z12 + q = 0.
La constante µ est alors nécessairement −`. On en déduit q ≤ 0 et z1 z10 + pz12 = 0 donne q 0 + 2pq = 0. Notons que si la
Finalement g = u − `v . La réciproque est immédiate. fonction q s'annule, l'équation diérentielle précédente assure que q est la
(d) Le changement de fonction proposé transpose l'équation x4 y 00 (x) = y(x) en fonction nulle. Synthèse: Si la fonction q est nulle l'équation (E1 ) admet des
z 00 (1/x) = z(1/x). solutions constantes et, parmi celles-ci, il gure des solutions dont le produit
La solution générale de l'équation (E) sur [1 ; +∞[ est donc vaut 1. Si la fonction√q est strictement négative et vérie q 0 + 2pq = 0, on
peut introduire z = −q et on observe z 0 = −pz car
y(x) = x λe1/x + µe−1/x .
2zz 0 = (−q)0 = 2pq = −2pz 2 .
Par développement limité
Si u est une solution non nulle de l'équation diérentielle u0 = uz , elle ne
x (λ + µ) + o(1) .
y(x) =
x→+∞ s'annule pas et on vérie par le calcul que u et 1/u sont solutions de
l'équation (E1 ).
Pour que la fonction g décroisse en restant positive, il est nécessaire que En résumé, l'équation (E1 ) admet deux solutions dont le produit vaut 1 si, et
λ + µ = 0. seulement si, q est une fonction négative vériant q 0 + 2pq = 0.
Sachant y(1) = λe + µ/e, on obtient
(c) La condition précédente est vériée pour
ex
e1/x − e−1/x .
g(x) = 2 sin(4t) 2 sin(2t) 8 4
e2−1 p(t) = − = et q(t) = − =− 2 .
1 + cos(4t) cos(2t) 1 + cos(4t) cos (2t)
On aurait aussi pu calculer
x En adaptant les calculs qui précèdent, on obtient une solution u en prenant
u(x) = xe1/x−1 et v(x) = −e1/x−1 + e−1/x+1
2 2
u0 = uz avec z =
et reprendre ce qui précède. cos(2t)
et on parvient à s
Exercice 46 : [énoncé] u(t) =
1 − sin(2t)
=
1 − sin(2t)
.
(a) En dérivant u1 u2 = 1, on obtient u01 u2 + u1 u02 = 0 ce qui permet d'établir que 1 + sin(2t) cos(2t)
z1 et z2 sont deux fonctions opposées. Aussi La fonction inverse est aussi solution et on peut exprimer la solution générale
de cette équation diérentielle linéaire d'ordre 2
u00i ui − u02 pu0i ui + qu2i + u02
zi0 = i
=− i
u2i u2i
λ 1 − sin(2t) + µ 1 + sin(2t)
x(t) = .
et donc zi est solution de l'équation diérentielle cos(2t)
z10 + pz1 + z12 + q = 0 et z20 + pz2 + z22 + q = 0. f (x) = −1 − 2x f (t) dt + tf (t) dt.
0 0
Par suite y : x 7→ f (t) dt est solution de l'équation diérentielle Après résolution de l'équation diérentielle sous-jacente, on obtient
Rx
0
.
2
y 00 + xy 0 + 2y = 0 f (x) = ex /2
avec les conditions initiales y(0) = 0 et y 0 (0) = −1. Ceci détermine y et donc f de Inversement, f (x) = ex dénit une solution du problème posé.
2
/2
manière unique.
En recherchant2 les solutions développables en séries entières, on obtient
y(x) = −xe−x /2 puis Exercice 50 : [énoncé]
f (x) = (x2 − 1)e−x /2 .
2
Remarquons
Z x Z x Z x
f (t) cos(x − t) dt = cos x f (t) cos t dt + sin x f (t) sin t dt.
Exercice 48 : [énoncé] 0 0 0
De plus, on observe f (0) = 1 et f 0 (0) = −1 ce qui détermine λ et µ : vériant les conditions initiales y(0) = 1 et y 0 (0) = 2.
La solution générale de cette équation diérentielle linéaire d'ordre 2 est
λ = 1 et µ = −1.
y(x) = (λx + µ)ex + 1.
Il ne reste plus qu'à vérier que la fonction x 7→ cos x − sin x est solution, soit
Cela conduit à f (x) = 2xex + 1.
en remontant les calculs (ce qui est possible) soit en refaisant ceux-ci.
Inversement, soit par calculs, soit en remontant le raisonnement, on peut armer
que la fonction proposée est solution.
donc f 0 est encore dérivable. La fonction f est donc deux fois dérivable avec et donc √
√
λ√
+ µ 3 = 2λ
1 0 1 0
f (x) = f (1/x) ⇐⇒ ⇐⇒ λ = µ 3.
f 00 (x) = − f (1/x) = − 2 f (x). λ 3 − µ = 2µ
x2 x
La fonction f apparaît alors comme étant solution sur R∗+ de l'équation Finalement, les solutions sont les fonctions f données par
diérentielle √
√
3 ln x π
E : x2 y 00 + y = 0 ∀x ∈ R, f (x) = C x cos − avec C ∈ R.
2 6
E est une équation diérentielle d'Euler. Réalisons le changement de variable
t = ln x.
Soient y : R∗+ → R deux fois dérivable et z : R → R dénie par
Exercice 53 : [énoncé]
z(t) = y(et ) Les éléments de E sont les solutions de l'équation diérentielle
z est deux fois dérivable et y 00 + y = α cos(x) vériant y(0) = α.
y(x) = z(ln x).
1 0 L'équation diérentielle est linéaire d'ordre 2 à coecients constants.
y 0 (x) = z (ln x). La fonction x 7→ α2 x sin x est solution particulière et la solution générale est
x
1 1 α
y 00 (x) = − 2 z 0 (ln x) + 2 z 00 (ln x) y(x) = λ cos x + µ sin x + x sin x.
x x 2
y est solution sur R∗+ de E si, et seulement si, z est solution sur R de
Les solutions vériant la condition y(0) = α sont les fonctions données par
F : z 00 − z 0 + z = 0
1
F est un équation diérentielle linéaire d'ordre 2 à coecients constants y(x) = α cos x + x sin x + µ sin x.
2
homogène de solution générale
√ √ On en déduit que l'espace E est de dimension 2.
3x 3x x/2
z(x) = λ cos + µ sin e .
2 2
On en déduit Les fonctions y(t) = et et y(t) = t + 2 sont solutions sur R et elles sont
f 00 (x)f (y) = f (x)f 00 (y). indépendantes.
Par suite, sur I = ]−∞ ; −1[ ou ]−1 ; +∞[, la solution générale est
Pour y = 0, on obtient l'équation
√ f 00 (x) = λf (x) avec λ = f 00 (0).
Si λ > 0 alors f (x) = ch λx. y(t) = λet + µ(t + 2)
Si λ = 0 alors f (x) = 1. √ car on sait que l'espace des solutions est de dimension 2.
Si λ < 0 alors f (x) = cos −λx Après recollement en −1, la solution générale sur R est
Inversement, on vérie par le calcul qu'une fonction de la forme précédente est
solution du problème posé. y(t) = λet + µ(t + 2) avec λ, µ ∈ R.
Exercice 58 : [énoncé] Par unicité des coecients d'un développement en série entière, la fonction y
(a) z : x 7→ y(−x) est deux fois dérivable sur I 0 et vérie bien l'équation. est solution de l'équation (E) si, et seulement si,
(b) Soient y une
√
fonction deux fois dérivable dénie sur R∗+ et z dénie par ∀n ∈ N, an+1 =
an
.
z(t) = y( t) de sorte que y(x) = z(x2 ). z est deux fois dérivable. (2n + 1)(2n + 2)
On a y 0 (x) = 2xz 0 (x2 ) et y 00 (x) = 2z 0 (x2 ) + 4x2 z 00 (x2 ).
y est solution sur R∗+ si, et seulement si,
Ce qui donne
1
∀n ∈ N, an = a0 .
4z 00 − z = 0. (2n)!
Inversement, la série entière donnée par (2n)! x est de rayon de
P a0 n
Cela donne convergence +∞ et en vertu des calculs qui précèdent, sa somme est solution
x2 x2
y(x) = λe 2 + µe− 2 . sur R de l'équation (E).
(c) Soit y une solution sur R de l'équation proposée. (b) Considérons I = R∗+ ou R∗− et posons x = εt2 avec ε = ±1.
Puisque y est solution sur R∗+ et R∗− on peut écrire : Soit y : I → R une fonction deux fois dérivable et z : R∗+ → R dénie par
z(t) = y(εt2 ).
x2 x2 x2 x2
∀x > 0, y(x) = λ1 e 2 + µ1 e− 2 et ∀x < 0, y(x) = λ2 e 2 + µ2 e− 2 . La fonction z est deux fois dérivable et
Puisque y est continue en 0 z(t) = y(εt2 ), z 0 (t) = 2εty 0 (εt2 ) et z 00 (t) = 4t2 y 00 (εt2 ) + 2εy 0 (εt2 )
λ1 + µ1 = λ2 + µ2 de sorte que
εz 00 (t) − z(t) = 4xy 00 (x) + 2y 0 (x) − y(x).
y 0 est continue en 0 ne donne rien de plus
Ainsi y est solution de (E) sur I si, et seulement si, z est solution sur R∗+ de
y (x) −−−−→ λ1 − µ1 et y (x) −−−−→ λ2 − µ2 .
00 00
l'équation diérentielle linéaire à coecients constants εz 00 − z = 0. La
x→0+ x→0−
solution générale de cette dernière est z(t) = λ ch t + µ sh t si I = R∗+ et
Donc y 00 (0) = λ1 − µ1 = λ2 − µ2 d'où λ1 = µ1 et λ2 = µ2 . z(t) = λ cos t + µ sin t si I = R∗− . La solution générale de (E) sur I est donc
Finalement √ √
x2 x2
∀x ∈ R, y(x) = λ1 e 2 + µ1 e− 2 . y(x) = λ ch x + µ sh x sur I = R∗+
Exercice 59 : [énoncé] (c) Soit y une solution de (E) sur R∗+ et R∗− . On peut écrire
√ √
(a) Soit an xn une série entière de rayonPde convergence R > 0.
P
∀x > 0, y(x) = λ ch x + µ sh x
Sur ]−R ; R[, la fonction x 7→ y(x) = +∞
n=0 an x est de classe C
n ∞
avec
et
|x| + µ0 sh |x| .
+∞ +∞ p p
∀x < 0, y(x) = λ0 cos
(n + 1)an+1 x et y = .
X X
0 n 00 n−1
y (x) = (n + 1)nan+1 x
n=0 n=1 Le raccord par continuité exige λ = λ0 .
La dérivabilité du raccord exige µ = µ0 = 0.
On a alors
La fonction ainsi obtenue correspond alors au développement en série entière
+∞ initiale qu'on sait être solution sur R.
2(2n + 1)(n + 1)an+1 − an xn .
X
4xy 00 + 2y 0 − y =
n=0
x2
On obtient
C
z(x) =
1 + x2 Exercice 65 : [énoncé]
puis Soit y : ]0 ; +∞[ → R une fonction deux fois dérivable et z : ]0 ; +∞[ → R donnée
y(x) = C arctan x + D. par
z(x) = x−α y(x).
La fonction z est deux fois dérivable et
Exercice 62 : [énoncé]
Soit y : R → R deux fois dérivable et z : R → R dénie par y 0 (x) = xα z 0 (x) + αxα−1 z(x), y 00 (x) = xα z 00 (x) + 2αxα−1 z 0 (x) + α(α − 1)xα−2 z(x)
y(x) donc
z(x) = .
1 + ex xy 00 (x)+2y 0 (x)−xy(x) = xα+1 z 00 (x)+2(α+1)xα z 0 (x)+ α(α+1)xα−1 −xα+1 z(x).
Exercice 66 : [énoncé] (c) y(t) = −t/2 est solution particulière donc la solution générale est
Soit y une fonction deux fois dérivable dénie sur ]0 ; +∞[ et z la fonction dénie
par z(x) = xy 0 (x) + y(x). z est dérivable. y est solution de l'équation diérentielle 1
y(t) = λ(t2 + 1) + µ((t2 + 1) arctan t + t) − t
proposée si, et seulement si, z est solution de 2
3 avec λ, µ ∈ R.
x.z 0 − 2z = − .
x
Après résolution de cette équation diérentielle :
1 Exercice 68 : [énoncé]
z(x) = Cx2 + avec C ∈ R.
x (a) Si y est un polynôme unitaire de degré n solution de l'équation homogène, le
Par suite coecient de tn+2 dans le premier membre de l'équation est
xy 0 (x) + y(x) = Cx2 + 1/x.
n(n − 1) − 2n + 2 = n2 − 3n + 2 = (n − 2)(n − 1)
Après résolution de cette équation diérentielle
C0 1 ln x et donc nécessairement n ≤ 2.
y(x) = + Cx2 + avec C, C 0 ∈ R. Pour ϕ(t) = at2 + bt + c, le premier membre de l'équation devient :
x 3 x
Inversement les fonctions proposées sont bien solutions.
2a(1+t2 )2 −2t(2at+b)(1+t2 )+2(t2 −1)(at2 +bt+c) = (2c−2a)t2 −4bt+(2a−2c)
(b) On pose le y(t) = tz(t) et on parvient à l'équation Posons a0 = 1 et pour tout p ∈ N∗ , a4p = 1
2p(2p+1) a4(p−1) , les autres an nuls.
Ainsi
t4 z 00 + t2 (2t + 1)z 0 = 0. 1
a4p = , a4p+1 = a4p+2 = a4p+3 = 0.
(2p + 1)!
On résout cette équation en la fonction inconnue z puis on intègre pour
0
La fonction y est donc solution de l'équation diérentielle étudiée si, et Exercice 74 : [énoncé]
seulement si, x = cos t, t = arccos x, x ∈ ]−1 ; 1[,t ∈ ]0 ; π[.
a0 = 0 et ∀n ∈ N∗ , an+1 = an . Soit y une fonction deux fois dérivable dénie sur ]−1 ; 1[.
Posons z la fonction dénie sur ]0 ; π[ par z(t) = y(x) = y(cos t).
Inversement, en considérant la fonction ϕ : x 7→ 1−x
x
, on obtient une fonction z est deux fois dérivable.
développable en série entière avec un rayon de convergence R = 1 et les Après calculs :
calculs qui précèdent assure que y est solution sur ]−1 ; 1[ de l'équation y est solution de l'équation diérentielle proposée si, et seulement si, z est solution
étudiée. de l'équation diérentielle z 00 + 4z = t i.e.
(b) On pose 1
xz(x) z(t) = λ cos 2t + µ sin 2t + t avec λ, µ ∈ R.
y(x) = . 4
1−x
On en déduit
Après calculs, la fonction y est solution de l'équation étudiée si, et seulement
si, 1
y(x) = λ(2x2 − 1) + 2µx 1 − x2 + arccos x avec λ, µ ∈ R.
p
xz 00 (x) + z 0 (x) = 0. 4
(b) Les solutions sur R∗+ sont : soit z 00 (x) + z(x) = tan x sur I .
z 00 + z = 0 donc z = λ cos x + µ sin x.
Méthode de la variation des constantes : λ0 (x) = − sin
cos x et µ (x) = sin x.
2
x 0
C1 x
y(x) = + C 2 x2 − .
x 2
sin2 x u2
1 u − 1 1 1 − sin x
Z Z
− dx = du = u+ ln +C = sin x+ ln +C .
cos x u=sin x u2 − 1 2 u + 1 2 1 + sin x
Finalement √
λ + µt 1 1 + t2 − t
y(t) = √
2
+ √
2
ln √ .
1+t 2 1+t 1 + t2 + t
Exercice 77 : [énoncé]
Soient x : R → R une fonction deux fois dérivable et ϕ : R → R un C 2
diéomorphisme.
Posons y : R → R dénie de sorte que y(u) = x(t) i.e. y(u) = x(ϕ−1 (u)).
La fonction y est deux fois dérivable et pour tout t ∈ R, x(t) = y(ϕ(t)).
On a alors x0 (t) = ϕ0 (t)y 0 (ϕ(t)) et x00 (t) = ϕ0 (t) y 00 (ϕ(t)) + ϕ00 (t)y 0 (ϕ(t)).
2
Par suite
(1+t2 )x00 (t)+tx0 (t)+a2 x(t) = (1+t2 )ϕ0 (t)2 y 00 (ϕ(t))+ (1+t2 )ϕ00 (t)+tϕ0 (t) y 0 (ϕ(t))+a2 y(ϕ(t)).
Exercice 78 : [énoncé]
P = (x + 1)X − 1 convient.
(E) ⇐⇒ (x + 1)z 0 − z = (3x + 2)e3x .
Après résolution avec recollement la solution générale de cette dernière équation
est z(x) = λ(x + 1) + e3x .
(E) ⇐⇒ y 0 − 3y = λ(x + 1) + e3x .
La solution générale est
y(x) = λ0 (3x + 4) + µe3x + xe3x .