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Etude qualitative vérifiant y(0) = 0 et que celle-ci est développable en série entière au voisinage de 0.
f) En déduire :
Résolution d’équations non linéaires
∀t ∈ [0, 1] , |xα (t) − xβ (t)| 6 |α − β| e2M (A)t
Exercice 28 [ 00449 ] [correction] et les conditions initiales y(0) = a et y 0 (0) = 0 (avec a ∈ R).
Résoudre sur tout intervalle On admet que ce problème de Cauchy admet une solution unique définie sur R.
y 0 sin y = −1 a) Montrer que pour tout réel x,
y(x) 6 a
−
Exercice 29 [ 00450 ] [correction] b) Déterminer y lorsque a ∈ R .
Résoudre sur R l’équation différentielle On suppose désormais a > 0.
c) Montrer que y s’annule en exactement deux points b− < 0 et b+ > 0 dont on
y 0 = |y| précisera les valeurs.
d) Achever la résolution du problème de Cauchy.
Exercice 2 : [énoncé]
1
a) f (x, y) = 1+xy est une fonction de classe C 1 sur l’ouvert R2 \ {(x, y)/xy = −1}.
Le théorème de Cauchy-Lipschitz assure l’existence d’une solution maximale
unique au problème de Cauchy posé. De plus celle-ci est définie sur un intervalle
ouvert ]α, β[ avec α, β ∈ R̄, α < 0 < β.
b) Considérons z(x) = −y(−x) définie sur ]−β, −α[. Aisément on observe que z
est solution du problème de Cauchy posé et est donc restriction de la solution
maximale y. On en déduit ]−β, −α[ ⊂ ]α, β[ donc α = −β et y(−x) = −y(x) pour
tout x ∈ ]−β, β[.
Montrons que y est strictement croissante.
La fonction y est de classe C 1 et y 0 = 1+xy
1
ne s’annule pas donc y est strictement
monotone.
Puisque y(0) = 0, on a y 0 (0) = 1 et donc y est strictement croissante.
c) De ce qui précède découle que y est positive sur R+ . Montrons que β = +∞.
Par l’absurde supposons β ∈ R+? .
Pour tout x ∈ [0, β[,
Z x Z x Z x
dt
y(x) = y 0 (t) dt = 6 dt 6 β
0 0 1 + ty(t) 0
La solution de y 0 = x2 + y 2 vérifiant y(0) = 0
donc la fonction y est croissante et majorée, elle admet par conséquent une limite
b) Soit z : x 7→ −y(−x) définie sur I 0 symétrique de I par rapport à 0. finie en β. Ceci permet de prolonger y en une solution sur ]−β, β] ce qui contredit
z est dérivable et est encore solution du problème de Cauchy précédent. la maximalité de y. On conclut que β = +∞.
Donc I 0 ⊂ I et ∀x ∈ I 0 , z(x) = y(x). d) Puisque la solution y est croissante, elle admet une limite ` en +∞ avec
Or puisque I 0 est le symétrique de I, on observe I 0 = I puis z = y. ` ∈ R+? ∪ {+∞}.
c) y 0 (x) > 0 donc y est croissante, négative sur R− et positive sur R+ . Par l’absurde supposons ` ∈ R+? .
y est deux fois dérivable et y 00 (x) = 2x + 2y 0 (x)y(x) = 2x + 2(x2 + y 2 (x))y(x). On a Z x
y 00 est négative sur R− et positive sur R+ d’où la concavité de y. dt
y(x) =
d) Par l’absurde, si y n’est pas définie sur un intervalle borné de R, c’est qu’elle 0 1 + ty(t)
est définie sur R (car elle est impaire). Mais alors ∀x > 1, y 0 (x) > 1 + y 2 (x) donc Quand t → +∞
en intégrant, il existe C ∈ R tel que pour tout x > 1, arctan y(x) > x + C. Ceci 1 1
est absurde. ∼
1 + ty(t) `t
dt
Si y ne tend pas vers 0 en 0+ alors ]0,a]
R
y 2 (t) converge et l’identité précédente donc
1 − ε −ax 1
donne une absurdité quand x → 0+ . e 6 a − f (x) 6 e−ax
Ainsi y converge vers 0 en 0+ . a a
d’où la relation proposée.
Exercice 7 : [énoncé]
a) On introduit g : x 7→ −f (−x) et on observe que g est solution du problème de
Exercice 8 : [énoncé]
Cauchy caractérisant la solution maximale f , g est donc une restriction de f et
a) f est de classe C ∞ en montrant par récurrence que f est de classe C n pour tout
cela permet d’affirmer l’imparité de f .
n ∈ N.
b) Supposons f définie sur ]−b, b[ avec b ∈ R+?
Pour a > 0, on peut introduire Ma = kf k∞,[−a,a] .
f 0 (x) > 0, f est croissante donc positive sur [0, b[.
Comme
Z x Z x
0 f (n+1) (x) = f (n) (x) + λn f (n) (λx)
f (x) = f (t) dt = e−tf (t) dt
0 0 une récurrence facile donne
f (x)
6 2n Ma
(n)
Or t 7→ e−tf (t) est bornée donc intégrable sur [0, b[. f admet donc une limite finie
en b et cela permet de prolonger f en une solution sur [0, b] ce qui contredit la
maximalité de f . Par l’inégalité de Taylor-Lagrange
c) n
n+1
Z x Z x X f (k) (0) k (2 |x|) Ma
f 0 (t)dt = e−tf (t) dt ∀x ∈ [−a, a] , f (x) − x 6 →0
f (x) = k! (n + 1)!
0 0 k=0
2 −tf (t)
avec t e −−−−→ 0 car f est strictement croissante et positive. Par suite f
t→+∞ Ainsi, f est égale à la somme de sa série de Taylor sur R et est donc développable
converge en +∞ vers Z +∞ en série entière sur R.
+∞ (n)
e−tf (t) dt an xn avec an = f n!(0) où une récurrence facile donne
P
a= b) Sur R : f (x) =
0 n=0
R +∞ −at 2
d) Par croissance, f (x) 6 a donc a > 0 e dt ce qui donne a > 1 puis a > 1. n−1
De plus, il y a égalité si, et seulement si, f (t) = a pour tout t ∈ [0, +∞[ ce qui est
Y
f (n) (0) = f (0) (1 + λk )
exclu puisque f (0) = 0. k=0
e) Commençons par observer :
n−1
(1 + λk ). On a
Z +∞ Z +∞ Q
−tf (t)
c) Posons un (λ) =
0 6 x(a − f (x)) 6 x e dt 6 te−tf (t) dt k=0
x x
R +∞ R +∞ n−1
Or t3 e−tf (t) −−−−→ 0 donc te−tf (t) dt converge et te−tf (t) dt −−−−−→ 0.
X
t→+∞ 0 x x→+∞ ln(un (λ)) = ln(1 + λk )
Ainsi x(a − f (x)) −−−−−→ 0. k=0
x→+∞
Ensuite avec ln(1 + λk ) ∼ λk terme général d’une série absolument convergente donc la
Z +∞ Z +∞
−tf (t) −at −t(f (t)−a)
a − f (x) = e dt = e e dt suite (ln(un (λ))) converge puis la suite (un (λ)) converge vers K(λ) > 0.
x x d) On a
Pour tout ε > 0 et pour x assez grand : +∞
X un (λ) − K(λ)
f (x) − K(λ)f (0)ex = f (0)xn
∀t > x : 1 − ε 6 e−t(f (t)−a) 6 1 n=0
n!
t −∞ 0 +∞
R
+∞ et −∞. Ainsi . Or la fonction ϕ est bornée donc l’intégrale [a,b[ ϕ(t, y(t)) dt converge. On peut
x(t) +∞ & α & −∞ donc prolonger y par continuité en b en une solution de l’équation différentielle sur
d) Pour t ∈ [0, 1], I ∪ {b}. Ceci contredit la maximalité de y.
Z t
De même, l’intervalle I n’est pas minoré et donc I = R.
xα (t) = α + cos(x2α (u) + sin(2πu)) − a du
0
π
Exercice 17 : [énoncé] On a 2− C 6 0 donc il n’existe pas d’intervalle I non vide vérifiant
a) Soit y une solution sur un intervalle I de xy 0 − (y 2 + 1) = 0. i π πh
L’intervalle I ne peut contenir 0 car l’équation xy 0 − (y 2 + 1) = 0 ne peut être ∀x ∈ I, x2 + C ∈ − ,
satisfaite en x 0= 0. 2 2
Sur I, on a y2y(x)+1
(x)
= x1 donc il existe C ∈ R tel que π π
Cas C ∈ − 2 , 2 :
On a π2 − C > 0 et − π2 − C < 0 donc
∀x ∈ I, arctan(y(x)) = ln |x| + C
r
π π π
Nécessairement − < x2 + C < ⇔ |x| 6 −C
2 2 2
∀x ∈ I, ln |x| + C ∈ ]−π/2, π/2[ et y(x) = tan(ln |x| + C)
Par suite r r
π π
Inversement, les fonctions proposées sont bien solutions. I⊂ − − C, −C
2 2
b) Etudions la condition
Cas C 6 − π2 :
∀x ∈ I, ln |x| + C ∈ ]−π/2, π/2[ On a − π2 − C > 0 donc
On a
r r
π π π π π π
− < ln |x| + C < ⇔ e−π/2−C < |x| < eπ/2−C − < x2 + C < ⇔ − − C 6 |x| 6 −C
2 2 2 2 2 2
Ainsi i h i h Par suite
I ⊂ −eπ/2−C , −e−π/2−C ou I ⊂ e−π/2−C , eπ/2−C r r r r
π π π π
Les solutions maximales cherchées sont les fonctions d’expression I⊂ − − C, −C ou I ⊂ − − C, − − − C
2 2 2 2
y(x) = tan ln(|x| + C) définies sur −eπ/2−C , −e−π/2−C ou sur e−π/2−C , eπ/2−C
y(x) = tan(x2 + C) On a y 0 (x)(y(x) − 1) = ex sur I donc il existe une constante C ∈ R telle que
et y(x) = tan(x2 + C).
Inversement de telles fonctions sont solutions. ∀x ∈ I, (y(x) − 1)2 = 2ex + C
b) Etudions la condition
Nécessairement
i π πh √
∀x ∈ I, x2 + C ∈ − , ∀x ∈ I, 2ex + C > 0 et |y(x) − 1| = 2ex + C
2 2
√
On a La fonction x 7→ 2ex + C n’est susceptible de ne s’annuler qu’en une extrémité
π π π π
− < x2 + C < ⇔ − − C < x2 < − C de I donc x 7→ y(x) − 1 est de signe constant. Ainsi
2 2 2 2
√ √
Cas C > π/2 : ∀x ∈ I, y(x) = 1 + 2ex + C ou ∀x ∈ I, y(x) = 1 − 2ex + C
Inversement de telles fonctions sont bien solutions sous réserve d’être définies et Exercice 21 : [énoncé]
dérivables sur I c’est-à-dire que 2ex √
+ C > 0 sur I. Soit y une solution sur I. y ne s’annule pas ce qui permet d’écrire
b) Pour C > 0, la fonction x 7→ 1 ± 2ex + C est solution sur R, c’est une
1 + y 02
solution maximale. y 00 =
Pour C < 0, la condition y
∀x ∈ I, 2ex + C > 0 assurant que y est trois fois dérivable.
En dérivant yy 00 = 1 + y 02 , on obtient yy (3) = y 0 y 00 d’où
impose x > − ln(C/2) et donc I ⊂ [− ln(C/2), +∞[. Or la fonction considérée ne 00 0
peut pas être dérivée en − ln(C/2) car le contenu de la racine carrée s’y annule y
=0
sans que sa dérivée s’y annule. . . On en déduit qu’une solution maximale associée y
à cette constante C est définie sur ]− ln(C/2), +∞[.
Ainsi il existe une constante λ vérifiant y 00 = λy.
De plus yy 00 = 1 + y 02 > 0 assure λ > 0.
Ainsi y est de la forme
Exercice 20 : [énoncé] √ √
Soit y solution sur un intervalle I de l’équation yy 0 = x. y(x) = Ach( λx) + Bsh( λx)
Il existe une constante C ∈ R telle que sur I,
Inversement, pour une telle fonction,
1 2 1
√ √ 2 √ √ 2
y (x) = x2 + C y(x)y 00 (x)−y 0 (x)2 = λ Ach λx + Bsh( λx) − Ash λx + Bch λx = λ A2 − B
2 2
donc p Ainsi les solutions de l’équation différentielle sont les
|y(x)| = x2 + 2C avec x2 + 2C > 0 √ √
√ y(x) = Ach( λx) + Bsh( λx)
Cas C > 0 alors |y(x)| = x2 + 2C 6= 0 impose y de signe constante et donc
avec A, B ∈ R vérifiant
p p 1
∀x ∈ I, y(x) = x2 + 2C ou ∀x ∈ I, y(x) = − x2 + 2C |A| > |B| et λ =
A2 − B2
Cas C < 0 alors x2 + 2C > 0 impose
Exercice 22 : [énoncé]
i √ i h√ h
I ⊂ −∞, −2C ou I ⊂ −2C, +∞ On peut remarquer que la quantité xy 0 − y est le numérateur de la dérivée de y/x.
Sur I ⊂ R+? , l’équation différentielle étudiée est équivalente à l’équation
Dans les deux cas y est de signe constant sur I et on parvient aux deux mêmes y 0 r y 2
1
expressions qu’au dessus. = 1+
x x x
Cas C = 0 alors après un éventuel recollement en 0 (dans le cas où 0 ∈ I ◦ ) on
parvient à Posons z(x) = y(x)/x et on est amené à résoudre
∀x ∈ I, y(x) = x ou ∀x ∈ I, y(x) = −x 1p
z0 = 1 + z2
Inversement, les fonctions proposées sont bien x
√ solutions
sous
√ réserve qu’elles
soient dérivables ce qui impose I ⊂ −∞, −2C ou I ⊂ −2C, +∞ dans le Cette équation à variables séparables équivaut à
cas C < 0.
z0 1
√ =
1 + z2 x
Une fonction z en est solution sur I ⊂ R+? si, et seulement si, il existe λ ∈ R Par ce qui précède on a
vérifiant
argsh(z(x)) = ln x + λ y 00 + y 0 + y = 0 ou y 00 = y 0 = y
et nous obtenons pour solution générale
l’alternative étant à comprendre valeurs par valeurs.
z(x) = sh(ln x + λ) Montrons que cette alternative vaut en fait sur l’intervalle.
Par l’absurde, supposons qu’il existe t1 , t2 ∈ R tel que
puis
e2λ x2 − 1 (y 00 + y 0 + y)(t1 ) = 0 et (y 00 + y 0 + y)(t2 ) 6= 0
y(x) = xsh(ln x + λ) =
2eλ
Pour fixer les idées, supposons t1 < t2 et considérons
qui a un sens sur R+? pour tout λ ∈ R.
Sur I ⊂ R−? , une étude semblable conduit à la solution générale
t0 = sup {t 6 t2 /(y 00 + y 0 + y)(t) = 0}
2 2µ
x −e
y(x) = xsh(− ln |x| + µ) = Par continuité on a
2eµ
(y 00 + y 0 + y)(t0 ) = 0
qui a un sens sur R−? pour tout µ ∈ R.
Il reste à déterminer les éventuelles solutions sur R. et par construction, pour tout t ∈ ]t0 , t2 ]
Sachant que quand x → 0,
(y 00 + y 0 + y)(t) 6= 0
e2λ x2 − 1 1 −λ x2 − e2µ 1
= − e + o(x) et = − eµ + o(x)
2eλ 2 2eµ 2 et donc
+?
on peut raccorder par continuité une solution sur R définie à partir de λ et une y 00 (t) = y 0 (t) = y(t)
solution sur R−? définie à partir de µ sous la condition µ = −λ et la fonction
La résolution sur l’intervalle ]t0 , t2 ] de l’équation y 0 = y donne
obtenue est alors dérivable en 0 et solution de l’équation différentielle étudiée.
Finalement, les solutions sur R de l’équation étudiée sont les fonctions
y(t) = λet avec λ 6= 0
e2λ x2 − 1
x 7→ et par passage à la limite quand t → t0 on obtient
2eλ
(y 00 + y 0 + y)(t0 ) = 3λet0 6= 0
Exercice 23 : [énoncé]
Par la règle de Sarrus C’est absurde.
On en déduit que y est solution sur I de l’équation différentielle y 00 + y 0 + y = 0 ou
b c a de l’équation y 00 = y 0 = y
a b = 3abc − (a3 + b3 + c3 )
c Après résolution, on en déduit
a b c √ √
t 3 t 3
En factorisant y(t) = e−t/2 λ cos + µ sin ou y(t) = λet
2 2
1
a3 + b3 + c3 − 3abc = (a + b + c) (a − b)2 + (b − c)2 + (c − a)2
2 La réciproque est immédiate en remontant le calcul.
Soit y une solution de l’équation différentielle étudiée sur un intervalle I.
y(x)−1 y(x)−1
Exercice 24 : [énoncé] La fonction x 7→ y(x) étant de signe constant, on parvient à y(x) = λex avec
0
y
Si y est solution sur I alors 1+y 2 = 1 donc λ = ±eC puis
1
∃C ∈ R, ∀x ∈ I, arctan y(x) = x + C y(x) =
1 − λex
Or arctan y(x) ∈ − 2 , 2 donc x + C ∈ − π2 , π2 puis I ⊂ − π2 − C, π2 − C et avec 1 − λex 6= 0 sur I.
π π
Inversement : ok.
∀x ∈ I, y(x) = tan(x + C)
Exercice 30 : [énoncé] Si y est une solution de E sur un intervalle non singulier I, il existe une constante
a) Soit y une solution de E définie sur un intervalle I. C réelle telle que
Pour tout a, b ∈ I, √ √
π π 1 3 3
b b
I ⊂ − √ , √ − C et ∀t ∈ I, y(t) = − + tan (t + C)
Z Z
y 0 (t) 3 3 2 2 2
b−a= dt = dt
a a y 2 (t) + y(t) + 1 Inversement, en reprenant les calculs en sens inverse, on peut affirmer que de
telles fonctions sont solutions.
Puisque la fonction y est de classe C 1 , on peut réaliser le changement de variable Les solutions maximales sont alors les fonctions
u = y(t) et alors √ √
π π 1 3 3
y(b)
yC : − √ , √ − C → R avec yC (t) = − + tan (t + C)
2 2 2
Z Z
du du 3 3
b−a= 6 < +∞ √
y(a) u2 + u + 1 u2 + u + 1
R Elles sont définies sur un intervalle ouvert de longueur 2π/ 3.
Les solutions de E sont donc définies sur des intervalles bornés ; il n’y a pas de
solutions de E sur R. Exercice 31 : [énoncé]
b) Soit y une solution de E définie sur un intervalle I non singulier. a) F est continue et strictement croissante donc réalise une bijection de R vers
Pour tout t ∈ I, on a I = F (R) intervalle ouvert dont les extrémités sont les limites de F aux
y 0 (t) extrémités de I.
=1
y 2 (t) + y(t) + 1 b) On a F (x0 ) = 0 donc F −1 (0) = x0 . F est de classe C 1 et vérifie
Or 1
y 0 (t) F 0 (x) = 6= 0
Z
2 2y(t) + 1 f (x)
2
dt = √ arctan √
y (t) + y(t) + 1 3 3
donc F −1 est de classe C 1 sur I et
donc il existe une constante réelle C telle que pour tout t ∈ I,
0 1
√ F −1 (t) = = f (F −1 (t))
F 0 (F −1 (t))
2y(t) + 1 3
arctan √ = (t + C)
3 2 Ainsi F −1 est solution de x0 = f (x).
c) Si I est majoré et que a désigne son extrémité droite alors F −1 (x) −−−→ +∞
Puisque la fonction arctan est à valeurs dans ]−π/2, π/2[, on a pour tout t ∈ I, x→a
car F (x) −−−−−→ a. Il n’est donc pas possible de prolonger F −1 en a. De même,
√ i π πh x→+∞
3 pour une éventuelle extrémité gauche finie de I.
(t + C) ∈ − ,
2 2 2
et donc Exercice 32 : [énoncé]
π π Soit y une solution sur I intervalle contenant 0 du problème posé.
I ⊂ −√ , √ − C
3 3 On a y 0 y 00 = 2y 0 y + 2y 0 y 3 donc 12 y 02 = y 2 + 12 y 4 + C avec C = 12 après évaluation
Enfin, pour tout t ∈ I, en 0. 0 2
y
√ √ Ainsi y 02 = (1 + y 2 )2 puis 1+y 2 = 1.
1 3 3 y0
y(t) = − + tan (t + C) La fonction 1+y 2 étant continue sur I et prenant la valeur 1 en 0 on a :
2 2 2 y0
= 1 d’où arctan y = x + C 0 puis C 0 = 0 après évaluation en 0.
1+y 2
Résumons : Finalement y = tan x et I ⊂ ]−π/2, π/2[. Réciproque immédiate.
Exercice 33 : [énoncé] Puisqu’ici on cherche une solution ne s’annulant pas en 0, on peut affirmer qu’elle
a) Puisque y 00 = − |y| 6 0 la fonction y 0 est décroissante. Sachant que y 0 (0) = 0, ne s’annule pas sur son intervalle de définition et donc
on en déduit le signe de y 0 puis les variations dey assurant un maximum en 0. Par La résolution se poursuit alors par intégration et donne
suite : solution maximale sur quand et sur quand .
∀x ∈ R, y(x) 6 y(0) = a b) On montrer par récurrence que est de classe sur son intervalle de définition et
En particulier et On en déduit
b) Si a 6 0 alors pour tout x ∈ R, y(x) 6 0 donc l’équation y 00 + |y| = 0 devient
Puisque
y 00 − y = 0.
on peut affirmer que est inversible et
La solution générale de cette équation est y(t) = λcht + µsht.
c) Puisque est dérivable et que les coefficients de sont des expressions rationnelles
Les conditions initiales donnent λ = a et µ = 0.
des coefficients de , on peut affirmer que est dérivable.
Au final, la solution cherchée est y(t) = acht.
Puisque
c) Si la fonction y est de signe positif sur R+ alors l’équation y 00 + |y| = 0 devient
on obtient en dérivant
y 00 + y = 0 et après résolution on parvient à l’expression y(t) = a cos t. Cela
Or est solution de donc puis on obtient
contredit le signe constant de y.
On en déduit que y change de signe et donc que y s’annule sur R+ . On en déduit
Puisque y est décroissante et même strictement décroissante sur R+ , cette puis
annulation est unique. On la note b+ . L’étude sur R− est similaire et introduit b− . et enfin
Puisque sur [b− , b+ ], y(t) > 0, la résolution de l’équation y 00 + |y| = 0 avec
condition initiale donne y(t) = a cos t sur [b− , b+ ]. Puisque b− et b+ sont les
premières annulations de y, on a b+ = π/2 et b− = −π/2. Exercice 35 : [énoncé]
d) Sur [−π/2, π/2], y(t) = a cos t. Soit y une fonction solution. La fonction y est croissante.
Puisque sur [π/2, +∞[, y(t) 6 0, l’expression de y est de la forme Supposons y(x) > 0 pour tout x ∈ R. On a
y(t) = λcht + µsht.
Le raccord dérivable en π/2 donne y 0 (x)
p =1
( ( y(x)
λchπ/2 + µshπ/2 = 0 λ = ashπ/2
, et donc il existe C ∈ R tel que
λshπ/2 + µchπ/2 = −a µ = −achπ/2
p
2 y(x) = x + C
Ainsi
π π π
∀t > π/2, y(t) = ash cht − ach sht = ash −t Cette affirmation est incompatible avec l’hypothèse de départ car y(−C) = 0.
2 2 2
De même y(x) < 0 pour tout x ∈ R est impossible.
De même, π On en déduit qu’il existe x ∈ R tel que y(x) = 0.
∀t 6 −π/2, y(t) = ash +t Posons alors
2
I = {x ∈ R/y(x) = 0}
Par la croissance de y, on peut affirmer
Exercice 34 : [énoncé]
a) La commande a, b ∈ A ⇒ [a, b] ∈ A
dsolve(D(x)(t)=a*x(t)ˆ2,x(0)=1,x(t)) ;
donne et donc I est un intervalle. De plus, celui-ci est fermé car image réciproque d’un
Par le théorème de Cauchy-Lipschitz qui s’applique à cette équation autonome, on fermé par une fonction continue.
peut affirmer qu’une solution de l’équation qui s’annule est la fonction nulle. Supposons I majorée et posons b = max I.
Pour tout x > b, on a y(x) > 0 et la reprise des calculs qui précèdent donne Puisque la fonction t 7→ 2kπ est solution sur R de l’équation y 00 = sin(y), c’est une
l’existence de C ∈ R tel que solution maximale et y en est alors restriction. C’est absurde car y(0) = π/2.
2 On en déduit que pour tout t ∈ I, sin(z(t)) 6= 0 et par un argument de continuité
x+C on obtient
∀x > b, y(x) =
2 ∀t ∈ I, z 0 (t) = sin(z(t))
Or la fonction y étant continue en b, on a nécessairement C = −b et finalement car z 0 (0) > 0 et sin(z(0)) > 0.
On a alors sur I
z0
2
x−b
∀x > b, y(x) = =1
2 sin z
et puisque
Si l’on suppose I minorée, une étude analogue fournie Z
du
Z
sin u
= du = −argth(cos u)
2 sin u 1 − cos2 u
a−x
∀x < 0, y(x) = − avec a = min I on obtient
2
argth(cos z) = C − t
Finalement la fonction y est de l’une des formes suivantes :
- y nulle ; Les conditions initiales donnent
2
- y nulle sur ]−∞, b] et égale à x 7→ (x − b) /2 sur ]b, +∞[ ; √
2 C = argth(1/ 2)
- y égale à x 7→ −(a − x) /2 sur ]−∞, a[ et nulle sur [a, +∞[ ;
2 2
- y égale à x 7→ −(a − x) /2 sur ]−∞, a[, nulle sur [a, b] et égale à x 7→ (x − b) /2 et finalement
sur ]b, +∞[. y(t) = 2 arccos (th (C − t))
Inversement les fonctions proposées sont solutions car notamment dérivable aux
points de jonction des alternatives avec un nombre dérivé qui est nul.
Exercice 37 : [énoncé]
Il s’agit d’une équation différentielle autonome qui satisfait aux hypothèses du
Exercice 36 : [énoncé] théorème de Cauchy.
Notons que le théorème de Cauchy-Lipschitz s’applique à l’équation étudiée car la On remarque que avec définit une solution sur et que si est solution alors est
fonction qui exprime le second membre est de classe C 1 . encore une solution. En vertu du théorème de Cauchy, il ne suffit donc plus que de
Soit y une solution sur I du problème différentiel posé. déterminer les solutions maximale vérifiant . De plus, puisque les courbes
On a y 0 y 00 = y 0 sin(y) donc en intégrant intégrales ne se coupent pas, on peut affirmer qu’une telle solution sur vérifie
1 02 On a alors
y = C − cos y En intégrant
2
ce qui donne
Les conditions initiales donnent C = 1 d’où puis avec La réciproque est immédiate.
1 02 y
y = 1 − cos y = 2 sin2
2 2
Posons z = y/2 de sorte que
z 02 = sin2 z
S’il existe t0 ∈ I tel que sin(z(t)) = 0 alors