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2. x(1 + x2 )y ′ = y.
alors :
lim f ′ (x) = lim f (x) = 0.
x→∞ x→∞
Exercice 4. [Correction]
Soit E = C(R+ , R), b ∈ R et a > 0.
(
g ′ + ag = f
1. Montrer que, pour tout f ∈ E, il existe un unique g de C 1 (R+ , R) tel que
g(0) = b.
R +∞ R +∞
2. Montrer que si f est intégrable sur R+ , g l’est également. Relation entre t=0 f (t) dt et t=0 g(t) dt.
Exercice 5. [Correction]
y(0) = z(0)
Soient a, b : R → R continues, et y, z solutions de y ′ = a(t)y + b(t)
′
z ≤ a(t)z + b(t).
Démontrer que : ∀ t ≥ 0, on a y(t) ≥ z(t).
Exercice 6. [Correction]
Soit l’équation (∗) ⇔ y ′ = a(x)y + b(x) et x0 un réel fixé. Montrer que les tangentes aux courbes intégrales au point
d’abscisse x0 sont parallèles ou concourantes.
1. Montrer que si y est solution de (∗), alors y(x + T ) est aussi solution.
3. Montrer que, sauf pour des valeurs exceptionnelles de λ, l’équation (∗) admet une et une seule solution T -
périodique.
MP exercices Equations différentielles 2
Exercice 8. [Correction] Soit E l’ensemble des fonctions f : R → R de classe C ∞ telle que pour tout k ∈ N, f (k)
est bornée.
Soit u : E → E, f 7→ f + f ′ .
2. y ′′ − 2y ′ + y = ex ,
3. y ′′ − 2y ′ + y = cos(mx) où m ∈ R,
MP exercices Equations différentielles 3
Exercice 13. On considère l’équation homogène (E) ay ′′ + by ′ + cy = 0, avec a 6= 0. Donner des conditions
necessaires et suffisantes liant les coefficients a, b et c dans les deux cas suivants :
(i) toutes les solutions de (E) tendent vers 0 lorsque x tend vers l’infini ;
(ii) toutes les solutions sont périodiques.
Exercice 14. Résoudre en posant z(t) = y(et ) ou y(−et ) suivant le signe de x, les équations différentielles (d’Euler)
suivantes :
1. x2 y ′′ − 2y = x.
2. x2 y ′′ + xy ′ + y = x ln |x|.
2. Résoudre sur R l’équation différentielle : y ′′ +y = cos3 x en utilisant la méthode de variation des constantes.
Exercice 19. Soit f de classe C 2 de R dans R telle que f (0) = f ′ (0) = 0 et pour tout x : f ′′ (x) ≥ f (x) + 2
ch(x)3
.
sh(x)2
Montrer pour tout x : f (x) ≥ ch(x) .
1. Soit y une solution non nulle de (∗). Montrer que les zéros de y sont isolés.
Exercice 21. [Correction] Soient r et q deux fonctions continues définies sur I = [a, b] telles que : ∀ x ∈ I, r(x) ≥
q(x). On considère les équations différentielles :
(E1 ) ⇔ y ′′ + qy = 0, (E2 ) ⇔ z ′′ + rz = 0.
1. Soit y une solution de (E1 ) et x0 , x1 deux zéros consécutifs de y. y ′ (x0 ) et y ′ (x1 ) peuvent-ils être nuls ? Que
dire de leurs signes ?
MP exercices Equations différentielles 4
y(x) z(x)
2. Soit z une solution de (E2 ). On considère W (x) = . Calculer W ′ (x) et W (x1 ) − W (x0 ).
y ′ (x) z ′ (x)
4. Soit u une solution de (E1 ). Montrer que u est soit proportionnelle à y, soit admet un unique zéro dans ]x0 , x1 [.
1. Trouver les solutions de cette équation différentielle développables en série entière sur un intervalle ]−r, r[
de R, avec r > 0.
Déterminer la somme des séries entières obtenues.
2. Est-ce que toutes les solutions de x(x − 1)y ′′ + 3xy ′ + y = 0 sur ]0; 1[ sont les restrictions d’une fonction
développable en série entière sur ]−1, 1[ ?
1. 4xy ′′ − 2y ′ + 9x2 y = 0. 4. y ′′ + xy ′ + 3y = 0.
2. xy ′′ + 2y ′ − xy = 0. 5. x2 y ′′ + 6xy ′ + (6 − x2 )y = −1.
2. Déterminer les valeurs de λ telles que H soit une fonction polynomiale non nulle.
Solution 1 (Énoncé)
3
1. On trouve comme solution de l’équation homogène sur ]0, +∞[ la droite vectorielle engendrée par x 7−→ x 2 .
3 3
En effet, une primitive de x 7−→ sur ]0, +∞[ est x 7−→ ln x.
2x 2
3
2. On utilise la méthode de variation de la constante en cherchant une fonction k telle que x 7−→ k(x)x 2 soit une
solution de l’équation complète (E) sur ]0, +∞[.
5 √ 1
On arrive alors à 2k ′ (x)x 2 = x et on choisit k(x) = − .
2x
3 1√
Les solutions de (E) sur ]0, +∞[ sont donc les fonctions x 7−→ kx 2 − x avec k ∈ R.
2
Solution 8 (Énoncé) 1.
2. Oui, Keru = {0}.
Rt
3. Oui : si g ∈ E alors f = t 7→ s=−∞ e
s−t g(s) ds appartient à E et f + f ′ = g.
Solution 9 (Énoncé)
1. (a) A est symétrique réelle donc diagonalisable.
−1 + λ 0 −2
(b) χA (λ) = det(λI3 − A) = 0 −1 + λ 0 .
−2 0 −1 + λ
En développant par rapport à la première
ligne,
on obtient,
après
factorisation
: χA =
(X−1)(X
+1)(X −3).
0 1 1
On obtient aisément, E1 = Vect 1, E−1 = Vect 0 et E3 = Vect 0.
0 −1 1
On pose e′1 = (0, 1, 0), e′2 = (1, 0, −1) et e′3 = (1, 0, 1).
Alors, e′ = (e′1 , e′2 , e′3 ) est une base de vecteurs propres pour l’endomorphisme f canoniquement associé à
la matrice A.
Correction 2
′
x = x + 2z
2. Notons (S) le système y′ = y .
′
z = 2x + z
x(t)
Posons X(t) = y(t) .
z(t)
′
Alors, (S) ⇐⇒ X = AX.
′
de la base canonique e de R à la base e .
On note P la matrice 3
de passage
0 1 1
D’après 1., P = 1 0 0.
0 −1 1
1 0 0
Et, si on pose D = 0 −1 0, alors A = P DP −1 .
0 0 3
Donc (S) ⇐⇒ P −1 X ′ = DP −1 X.
x1 (t)
On pose alors X1 = P −1 X et X1 (t) = y1 (t) .
z1 (t)
′
x1 = x1
′
Ainsi, par linéarité de la dérivation, (S) ⇐⇒ X1 = DX1 ⇐⇒ y ′ = −y1
1′
z1 = 3z1
On résout alors chacune des trois équations différentielles d’ordre 1 qui constituent ce système.
t
x1 (t) = ae
On trouve y1 (t) = be−t avec (a, b, c) ∈ R3 .
z (t) = ce3t
1
Enfin, on détermine
x, y, z en utilisant la relation X = P X1 .
−t 3t
x(t) = be + ce
On obtient : y(t) = aet avec (a, b, c) ∈ R3 .
z(t) = −be−t + ce3t
Solution 10 (Énoncé)
( (
a′ = a + b a(t) = λet + µtet
Cela nous amène à résoudre le système de solution générale
b′ = b b(t) = µet
(
x(t) = ((2λ − µ) + 2µt) et
Enfin, par la relation X = P Y on obtient la solution générale du système initial :
y(t) = (−λ − µt) et
Solution 11 (Énoncé) 1. x = 2αet + (2γt + 2β − γ)e2t , y = (γt + β)e2t , z = αet + (γt + β)e2t .
√ √
−3+ 5 −3− 5
2. y = −1 + λeαt + µeβt , z = −1 + λ(1 + α)eαt + µ(1 + β)eβt , α = 2 , β= 2 .
−3 cos t−13 sin t −4 cos t−3 sin t
3. y = 25 + (at + b)e2t , z= 25 + (at + a + b)e2t .
t
4. x = (a + bt + ct2 )et , y = a+ b−c
2 + (b + c)t + ct2 et , z = a − b+c 2 + (b − c)t + ct e .
2
6. x = (at2 + (a + b + 12 )t + a + b + c)et ,
y = (at2 + (b − a + 12 )t + a + c)et − 12 e−t ,
z = (−at2 + (a − b − 21 )t − c)et + 21 e−t .
Solution 16 (Énoncé)
1
1. En linéarisant cos4 x, on obtient cos4 x = (cos(4x) + 4 cos(2x) + 3).
8
1 1 3
Donc, x 7−→ sin(4x) + sin(2x) + x est une primitive de x 7−→ cos4 x.
32 4 8
2. Notons (E) l’équation différentielle y ′′ + y = cos3 x .
Les solutions de l’équation homogène associée sont les fonctions y définies par : y(x) = λ cos x + µ sin x.
Par la méthode de variation des constantes,
on cherche une solution( ′ particulière de (E) de la forme yp (x)(= λ(x) cos x + µ(x) sin x avec λ, µ fonctions
′
λ (x) cos x + µ (x) sin x = 0 λ′ (x) = − sin x cos3 x
dérivables vérifiant : i.e. .
−λ′ (x) sin x + µ′ (x) cos x = cos3 x µ′ (x) = cos4 x
1
λ(x) = cos4 x convient.
4
1 1 3
D’après la question 1., µ(x) = sin(4x) + sin(2x) + x convient.
32 4 8
1 5 1 1 3
On en déduit que la fonction yp définie par yp (x) = cos x + sin(4x) + sin(2x) + x sin x est une
4 32 4 8
solution particulière de (E).
Finalement, les solutions de l’équation (E) sont les fonctions y définies par : y(x) = λ cos x + µ sin x +
√ √
3. Φ2 (y) = −2y ⇔ y = e−t
2 /2
a cos(t 2 ) + b sin(t 2 ) .
Rx
Solution 18 (Énoncé) f (x) = t=0 g(t) sin(x − t) dt + λ cos x + µ sin x avec g = f + f ′′ .
Solution 20 (Énoncé) 1.
2. (a) Wronskien.
′ ′ ′
(b) yz = z y−zy
y2
est de signe constant ⇒ z
y est monotone.
z
y admet des limites infinies en u et v. TVI
Solution 21 (Énoncé) 1. On suppose y 6= 0 sinon y n’a pas de zéros consécutifs. Comme y(x0 ) = 0, on a
′
y (x0 ) 6= 0 sinon y = 0. Ceci implique que chaque zéro de y est isolé, donc la notion de zéros consécutifs est
pertinente. Enfin, y ′ (x0 ) et y ′ (x1 ) sont de signes opposés sinon il existe un autre zéro dans ]x0 , x1 [.
3. Si z ne s’annule pas dans ]x0 , x1 [ alors W ′ est de signe constant sur cet intervalle. L’examen des différents cas
possibles de signe apporte une contradiction entre les signes de W ′ et de W (x1 ) − W (x0 ) si z(x0 ) 6= 0 ou
z(x1 ) 6= 0.
4. On prend r = q, z = u. Si u(x0 ) 6= 0 alors u admet un zéro dans ]x0 , x1 [ et en permutant les rôles de u et y, le
′ (x )
prochain zéro éventuel de u vient après y1 . Sinon, u = uy′ (x 0
0)
y.
Solution 22 (Énoncé)
X
1. Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0 et de somme S.
X
+∞ X
+∞ X
+∞ X
+∞
Pour tout x ∈ ]−R, R[, S(x) = an xn , S ′ (x) = nan xn−1 et S ′′ (x) = n(n − 1)an xn−2 = (n + 1)nan+1 x
n=0 n=1 n=2 n=1
X
+∞
Donc x(x − 1)S ′′ (x) + 3xS ′ (x) + S(x) = (n + 1)2 an − n(n + 1)an+1 xn .
n=0
Par unicité des coefficients d’un développement en série entière, la fonction S est solution sur ]−R, R[ de l’équa-
tion étudiée si, et seulement si, ∀ n ∈ N, (n + 1)2 an − n(n + 1)an+1 = 0.
C’est-à-dire : ∀n ∈ N, nan+1 = (n + 1)an .
Ce qui revient à : ∀n ∈ N, an = na1 . X
Le rayon de convergence de la série entière nxn étant égal à 1, on peut affirmer que les fonctions dévelop-
pables en série entière solutions de l’équation sont les fonctions :
X
+∞
d 1 a1 x
x 7→ a1 n
nx = a1 x = définies sur ]−1, 1[, avec a1 ∈ R.
dx 1 − x (1 − x)2
n=0
(
a0 cos(x3/2 ) si x ≥ 0
Solution 23 (Énoncé) 1. 2n(2n − 3)an = −9an−3 ⇒ y =
a0 ch(|x|3/2 ) si x ≤ 0.
(
a cos u + b sin u si x ≥ 0
Solution générale : y = avec u = |x|3/2 .
a ch u + b sh u si x ≤ 0,
6. nan+1 = (n + 1)an ⇒ y = λx
(1−x)2
.
ax+b(1+x ln |x|)
Solution générale : y = (1−x)2
.
Solution 24 (Énoncé) 1. Il suffit de démontrer que les solutions de (E) sont développables en série entière.
La méthode des coefficients indéterminés donne n(n − 1)an = (λ − 1)an−4 si n ≥ 4 et a2 = a3 = 0 d’où
k k
a4k = ∏k(λ−1) a0 , a4k+1 = ∏k(λ−1) a1 , a4k+2 = a4k+3 = 0. On obtient une série de rayon infini pour tout
i=1 4i(4i−1) i=1 4i(4i+1)
choix de a0 , a1 donc les solutions DSE forment un espace vectoriel de dimension 2 et on a ainsi trouvé toutes les
solutions.
2. On doit avoir H ′′ (x) − 2xH ′ (x) + ((2 − λ)x2 − 1)H(x) = 0. Si H est une fonction polynomiale non nulle, en
examinant les termes de plus haut degré on obtient une contradiction. Donc il n’existe pas de telle solution.
P∞ cos nx
Solution 25 (Énoncé) k∈
/Z:y= k=1 n2 (k2 −n2 ) + a cos kx + b sin kx.
cos kx x sin kx
k ∈ Z : remplacer k2 (k2 −k2 )
par 2k3
.