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MP exercices Equations différentielles 1

Exercice 1. [Correction] banque ccinp ex 42


On considère les deux équations différentielles suivantes :
2xy ′ − 3y = 0 (H)

2xy ′ − 3y = x (E)

1. Résoudre l’équation (H) sur l’intervalle ]0, +∞[.

2. Résoudre l’équation (E) sur l’intervalle ]0, +∞[.

3. L’équation (E) admet-elle des solutions sur l’intervalle [0, +∞[ ?

Exercice 2. Résoudre et raccorder éventuellement :


1. xy ′ − 2y = x4 .

2. x(1 + x2 )y ′ = y.

3. (x2 + 1)y ′ + (x − 1)2 y = x3 − x2 + x + 1.

4. (ex − 1)y ′ + (ex + 1)y = 3 + 2ex .

Exercice 3. Soit f ∈ C 1 (R, C), α ∈ R+∗ . Montrer que si :



lim f ′ (x) + αf (x) = 0
x→∞

alors :
lim f ′ (x) = lim f (x) = 0.
x→∞ x→∞

Exercice 4. [Correction]
Soit E = C(R+ , R), b ∈ R et a > 0.
(
g ′ + ag = f
1. Montrer que, pour tout f ∈ E, il existe un unique g de C 1 (R+ , R) tel que
g(0) = b.
R +∞ R +∞
2. Montrer que si f est intégrable sur R+ , g l’est également. Relation entre t=0 f (t) dt et t=0 g(t) dt.

Exercice 5. [Correction] 

y(0) = z(0)
Soient a, b : R → R continues, et y, z solutions de y ′ = a(t)y + b(t)

 ′
z ≤ a(t)z + b(t).
Démontrer que : ∀ t ≥ 0, on a y(t) ≥ z(t).

Exercice 6. [Correction]
Soit l’équation (∗) ⇔ y ′ = a(x)y + b(x) et x0 un réel fixé. Montrer que les tangentes aux courbes intégrales au point
d’abscisse x0 sont parallèles ou concourantes.

Exercice 7. Soit λ ∈ C et φ : R → C T -périodique. On considère l’équation : (∗) ⇔ y ′ + λy = φ(x).

1. Montrer que si y est solution de (∗), alors y(x + T ) est aussi solution.

2. En déduire que y, solution de (∗), est T -périodique si et seulement si y(0) = y(T ).

3. Montrer que, sauf pour des valeurs exceptionnelles de λ, l’équation (∗) admet une et une seule solution T -
périodique.
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Exercice 8. [Correction] Soit E l’ensemble des fonctions f : R → R de classe C ∞ telle que pour tout k ∈ N, f (k)
est bornée.
Soit u : E → E, f 7→ f + f ′ .

1. Montrer que u ∈ L(E).

2. Est-ce que u est injectif ?

3. Est-ce que u est surjectif ?

Exercice 9. [Correction] banque ccinp ex 74




1 0 2
1. On considère la matrice A = 0 1 0.
2 0 1

(a) Justifier sans calcul que A est diagonalisable.


(b) Déterminer les valeurs propres de A puis une base de vecteurs propres associés.
 ′
 x = x + 2z
2. On considère le système différentiel y′ = y , x, y, z désignant trois fonctions de la variable t,
 ′
z = 2x + z
dérivables sur R.
En utilisant la question 1. et en le justifiant, résoudre ce système.

Exercice 10. [Correction] banque


 ccinp
 ex 75
−1 −4
On considère la matrice A = .
1 3

1. Démontrer que A n’est pas diagonalisable.

2. On note f l’endomorphisme de R2 canoniquement associé à A.  


a b
Trouver une base (v1 , v2 ) de R2 dans laquelle la matrice de f est de la forme .
0 c
On donnera explicitement les valeurs de a, b et c.
 ′
x = −x − 4y
3. En déduire la résolution du système différentiel .
y ′ = x + 3y

Exercice 11. [Correction]


x, y, z sont des fonctions de t. Résoudre les systèmes :
 ( 
′ = 2y + 2z ′

 x y ′ = y + z + sin t 
x = 2x + y + z
3.
1. y ′ = −x + 2y + 2z z ′ = −y + 3z. 5. y ′ = x − y − z

 ′ 
 ′
z = −x + y + 3z. z = −x + 2y + 2z.
 
 ′  ′
( x = x + y − z x = 2x + z + sh t
y′ + y = z 4. y ′ = 2x + y − 2z 6. y ′ = x − y − z + ch t
2. 
 ′ 
 ′
z ′ + 2z = y − 1. z = −2x + 2y + z. z = −x + 2y + 2z − ch t.

Exercice 12. Résoudre les équations différentielles du second ordre suivantes :


1. y ′′ − y = x3 + x2 ,

2. y ′′ − 2y ′ + y = ex ,

3. y ′′ − 2y ′ + y = cos(mx) où m ∈ R,
MP exercices Equations différentielles 3

4. y ′′ − 2y ′ + y = x3 ex + 2 cos x + (x3 + 3) (utiliser le principe de superposition).

Exercice 13. On considère l’équation homogène (E) ay ′′ + by ′ + cy = 0, avec a 6= 0. Donner des conditions
necessaires et suffisantes liant les coefficients a, b et c dans les deux cas suivants :
(i) toutes les solutions de (E) tendent vers 0 lorsque x tend vers l’infini ;
(ii) toutes les solutions sont périodiques.

Exercice 14. Résoudre en posant z(t) = y(et ) ou y(−et ) suivant le signe de x, les équations différentielles (d’Euler)
suivantes :

1. x2 y ′′ − 2y = x.

2. x2 y ′′ + xy ′ + y = x ln |x|.

Exercice 15. Résoudre l’équation différentielle de Bernouilli x2 y 2 − xy ′ − 3y = 0 en supposant que y ne s’annule


pas et en posant z = y1 .

Exercice 16. [Correction] banque ccinp ex 31

1. Déterminer une primitive de x 7−→ cos4 x.

2. Résoudre sur R l’équation différentielle : y ′′ +y = cos3 x en utilisant la méthode de variation des constantes.

Exercice 17. [Correction]


Soit E = C ∞ (R, C) et Φ : E → E, définie par Φ(f ) = g où g est l’application g : t 7→ f ′ (t) + tf (t).

1. Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de Φ.

2. Trouver les valeurs propres et les vecteurs propres de Φ2 .

3. Résoudre l’équation : y ′′ + 2xy ′ + (x2 − 1)y = 0.

Exercice 18. [Correction]


Soit f : R → R de classe C 2 telle que : ∀ x ∈ R, f (x) + f ′′ (x) ≥ 0.
Montrer que : ∀ x ∈ R, f (x) + f (x + π) ≥ 0.

Exercice 19. Soit f de classe C 2 de R dans R telle que f (0) = f ′ (0) = 0 et pour tout x : f ′′ (x) ≥ f (x) + 2
ch(x)3
.
sh(x)2
Montrer pour tout x : f (x) ≥ ch(x) .

Exercice 20. [Correction]


On considère l’équation (∗) ⇐⇒ y ′′ + a(t)y ′ + b(t)y = 0, avec a, b continues.

1. Soit y une solution non nulle de (∗). Montrer que les zéros de y sont isolés.

2. Soient y, z deux solutions de (∗) non proportionelles.

(a) Montrer que y et z n’ont pas de zéros commun.


(b) Montrer que si u, v sont deux zéros consécutifs de y, alors z possède un unique zéro dans l’intervalle ]u, v[
(étudier yz ).

Exercice 21. [Correction] Soient r et q deux fonctions continues définies sur I = [a, b] telles que : ∀ x ∈ I, r(x) ≥
q(x). On considère les équations différentielles :

(E1 ) ⇔ y ′′ + qy = 0, (E2 ) ⇔ z ′′ + rz = 0.

1. Soit y une solution de (E1 ) et x0 , x1 deux zéros consécutifs de y. y ′ (x0 ) et y ′ (x1 ) peuvent-ils être nuls ? Que
dire de leurs signes ?
MP exercices Equations différentielles 4

y(x) z(x)
2. Soit z une solution de (E2 ). On considère W (x) = . Calculer W ′ (x) et W (x1 ) − W (x0 ).
y ′ (x) z ′ (x)

3. Montrer que z a un zéro dans ]x0 , x1 [ ou z(x0 ) = z(x1 ) = 0.

4. Soit u une solution de (E1 ). Montrer que u est soit proportionnelle à y, soit admet un unique zéro dans ]x0 , x1 [.

Exercice 22. [Correction] banque ccinp ex 32


Soit l’équation différentielle : x(x − 1)y ′′ + 3xy ′ + y = 0.

1. Trouver les solutions de cette équation différentielle développables en série entière sur un intervalle ]−r, r[
de R, avec r > 0.
Déterminer la somme des séries entières obtenues.

2. Est-ce que toutes les solutions de x(x − 1)y ′′ + 3xy ′ + y = 0 sur ]0; 1[ sont les restrictions d’une fonction
développable en série entière sur ]−1, 1[ ?

Exercice 23. [Correction]


Chercher les solutions développables en série entière des équations suivantes et résoudre complètement ces équations.

1. 4xy ′′ − 2y ′ + 9x2 y = 0. 4. y ′′ + xy ′ + 3y = 0.

2. xy ′′ + 2y ′ − xy = 0. 5. x2 y ′′ + 6xy ′ + (6 − x2 )y = −1.

3. 4xy ′′ + 2y ′ − y = 0. 6. x(x − 1)y ′′ + 3xy ′ + y = 0.

Exercice 24. [Correction]


d2 u(x)
Soit λ ∈ R et (E) ⇔ dx2
+ (1 − λ)x2 u(x) = 0.

1. Montrer que les solutions de (E) sont de la forme H(x)e−x


2 /2
où H est une fonction développable en série
entière.

2. Déterminer les valeurs de λ telles que H soit une fonction polynomiale non nulle.

Exercice 25. [Correction] P∞


Soit k ∈ R. Résoudre y ′′ + k 2 y = n=1
cos nx
n2
.
Correction 1

Solution 1 (Énoncé)
3
1. On trouve comme solution de l’équation homogène sur ]0, +∞[ la droite vectorielle engendrée par x 7−→ x 2 .
3 3
En effet, une primitive de x 7−→ sur ]0, +∞[ est x 7−→ ln x.
2x 2
3
2. On utilise la méthode de variation de la constante en cherchant une fonction k telle que x 7−→ k(x)x 2 soit une
solution de l’équation complète (E) sur ]0, +∞[.
5 √ 1
On arrive alors à 2k ′ (x)x 2 = x et on choisit k(x) = − .
2x
3 1√
Les solutions de (E) sur ]0, +∞[ sont donc les fonctions x 7−→ kx 2 − x avec k ∈ R.
2

3. On suppose qu’il existe une solution f de (E) sur [0, +∞[.


Alors f est aussi solution de E sur ]0, +∞].
1√ 3
Donc, il existe une constante k telle que ∀x ∈ ]0, +∞[, f (x) = kx 2 − x avec k ∈ R.
2
De plus, comme f est solution de E sur [0, +∞[ alors f est dérivable sur [0, +∞[.
Donc en particulier,
 f est continue
 en 0.
3 1√
Donc f (0) = lim kx 2 − x = 0.
x→0 2
f doit également être dérivable en 0.
f (x) − f (0) √ 1 1
Or, = k x − √ −→ −∞.
x−0 2 x x→0
Donc f n’est pas dérivable en 0.

Conclusion : l’ensemble des solutions de l’équation différentielle 2xy ′ − 3y = x sur [0, +∞[ est l’ensemble vide.
Rx
Solution 4 (Énoncé) 1. g(x) = be−ax + t=0 ea(t−x) f (t) dt.
RX RX RX RX
2. x=0 g(x) dx = b (1 − e−aX ) + t=0 x=t ea(t−x) f (t) dx dt = b (1 − e−aX ) + t=0 1−e
a(t−X)
f (t) dt
a a a
R
1 +∞
→ b
+ t=0 f (t) dt lorsque X → +∞.
a a

Donc l’intégrale de g converge. On montre la convergence absolue par majoration élémentaire.


Solution 5 (Énoncé) Étudier e−A (y − z), A′ = a.
 
b(x0 )
Solution 6 (Énoncé) Point de concours : x0 − a(x1 0 ) , − a(x 0)
.

Solution 8 (Énoncé) 1.
2. Oui, Keru = {0}.
Rt
3. Oui : si g ∈ E alors f = t 7→ s=−∞ e
s−t g(s) ds appartient à E et f + f ′ = g.

Solution 9 (Énoncé)
1. (a) A est symétrique réelle donc diagonalisable.
−1 + λ 0 −2
(b) χA (λ) = det(λI3 − A) = 0 −1 + λ 0 .
−2 0 −1 + λ
En développant par rapport à la première
 ligne,
 on obtient,
après
 factorisation
 : χA = 
(X−1)(X
 +1)(X −3).
0 1 1
On obtient aisément, E1 = Vect 1, E−1 = Vect  0  et E3 = Vect 0.
0 −1 1
On pose e′1 = (0, 1, 0), e′2 = (1, 0, −1) et e′3 = (1, 0, 1).
Alors, e′ = (e′1 , e′2 , e′3 ) est une base de vecteurs propres pour l’endomorphisme f canoniquement associé à
la matrice A.
Correction 2

 ′
 x = x + 2z
2. Notons (S) le système y′ = y .
 ′
z = 2x + z
 
x(t)
Posons X(t) = y(t) .
z(t)

Alors, (S) ⇐⇒ X = AX.

 de la base canonique e de R à la base e .
On note P la matrice 3
 de passage
0 1 1
D’après 1., P = 1 0 0.

0 −1 1
 
1 0 0
Et, si on pose D = 0 −1 0, alors A = P DP −1 .
0 0 3
Donc (S) ⇐⇒ P −1 X ′ = DP −1 X.
 
x1 (t)
On pose alors X1 = P −1 X et X1 (t) =  y1 (t)  .
z1 (t)
 ′
 x1 = x1

Ainsi, par linéarité de la dérivation, (S) ⇐⇒ X1 = DX1 ⇐⇒ y ′ = −y1
 1′
z1 = 3z1
On résout alors chacune des trois équations différentielles d’ordre 1 qui constituent ce système.


 t
 x1 (t) = ae
On trouve y1 (t) = be−t avec (a, b, c) ∈ R3 .


 z (t) = ce3t
1
Enfin, on détermine
 x, y, z en utilisant la relation X = P X1 .

 −t 3t
 x(t) = be + ce
On obtient : y(t) = aet avec (a, b, c) ∈ R3 .


 z(t) = −be−t + ce3t

Solution 10 (Énoncé)

1. On note χA le polynôme caractéristique de A.


On obtient, après calculs, χA = (X − 1)2 , donc SpA = {1}.
Si A était diagonalisable, alors A serait semblable à I2 , donc égale à I2 .
Ce n’est visiblement pas le cas et donc A n’est pas diagonalisable.
 
2
2. χA (X) étant scindé, A est trigonalisable. E1 (A) = Vect .
−1
Pour v1 = (2, −1) et v2 = (−1,0) (choisi  de sorte que f (v2 ) = v2 + v1 ) on obtient une base (v1 , v2 ) dans
1 1
laquelle la matrice de f est T = .
0 1
 
−1 2 −1
3. On a A = P T P avec P = .
−1 0
! !
x a
Posons X = et Y = P −1 X = .
y b
Le système différentiel étudié équivaut à l’équation X ′ = AX qui équivaut encore , grâce à la linéarité de la
dérivation, à l’équation Y ′ = T Y .
Correction 3

( (
a′ = a + b a(t) = λet + µtet
Cela nous amène à résoudre le système de solution générale
b′ = b b(t) = µet
(
x(t) = ((2λ − µ) + 2µt) et
Enfin, par la relation X = P Y on obtient la solution générale du système initial :
y(t) = (−λ − µt) et

Solution 11 (Énoncé) 1. x = 2αet + (2γt + 2β − γ)e2t , y = (γt + β)e2t , z = αet + (γt + β)e2t .
√ √
−3+ 5 −3− 5
2. y = −1 + λeαt + µeβt , z = −1 + λ(1 + α)eαt + µ(1 + β)eβt , α = 2 , β= 2 .
−3 cos t−13 sin t −4 cos t−3 sin t
3. y = 25 + (at + b)e2t , z= 25 + (at + a + b)e2t .
  t
4. x = (a + bt + ct2 )et , y = a+ b−c
2 + (b + c)t + ct2 et , z = a − b+c 2 + (b − c)t + ct e .
2

5. x = −(b + c)et + (a + b + c)e2t ,


y = 21 (−a + 5b + 3c) − 2(b + c)et + 12 (a + b + c)e2t ,
z = 21 (a − 5b − 3c) + 3(b + c)et − 12 (a + b + c)e2t .

6. x = (at2 + (a + b + 12 )t + a + b + c)et ,
y = (at2 + (b − a + 12 )t + a + c)et − 12 e−t ,
z = (−at2 + (a − b − 21 )t − c)et + 21 e−t .

Solution 16 (Énoncé)
1
1. En linéarisant cos4 x, on obtient cos4 x = (cos(4x) + 4 cos(2x) + 3).
8
1 1 3
Donc, x 7−→ sin(4x) + sin(2x) + x est une primitive de x 7−→ cos4 x.
32 4 8
2. Notons (E) l’équation différentielle y ′′ + y = cos3 x .

C’est une équation différentielle linéaire d’ordre 2 à coefficients constants.

Les solutions de l’équation homogène associée sont les fonctions y définies par : y(x) = λ cos x + µ sin x.
Par la méthode de variation des constantes,
on cherche une solution( ′ particulière de (E) de la forme yp (x)(= λ(x) cos x + µ(x) sin x avec λ, µ fonctions

λ (x) cos x + µ (x) sin x = 0 λ′ (x) = − sin x cos3 x
dérivables vérifiant : i.e. .
−λ′ (x) sin x + µ′ (x) cos x = cos3 x µ′ (x) = cos4 x
1
λ(x) = cos4 x convient.
4

1 1 3
D’après la question 1., µ(x) = sin(4x) + sin(2x) + x convient.
32 4 8  
1 5 1 1 3
On en déduit que la fonction yp définie par yp (x) = cos x + sin(4x) + sin(2x) + x sin x est une
4 32 4 8
solution particulière de (E).
Finalement, les solutions de l’équation (E) sont les fonctions y définies par : y(x) = λ cos x + µ sin x +

yp (x), avec (λ, µ) ∈ R2 .

1. spectre = C, fλ (t) = e−t


2 /2
Solution 17 (Énoncé) eλt .

2. Pour λ 6= 0, Φ2 (f ) = λ2 f ⇔ f = afλ + bf−λ .


Pour λ = 0, Φ2 (f ) = 0 ⇔ f (t) = (at + b)e−t
2 /2
.
Correction 4

√ √ 
3. Φ2 (y) = −2y ⇔ y = e−t
2 /2
a cos(t 2 ) + b sin(t 2 ) .
Rx
Solution 18 (Énoncé) f (x) = t=0 g(t) sin(x − t) dt + λ cos x + µ sin x avec g = f + f ′′ .

Solution 20 (Énoncé) 1.

2. (a) Wronskien.
 ′ ′ ′
(b) yz = z y−zy
y2
est de signe constant ⇒ z
y est monotone.
z
y admet des limites infinies en u et v. TVI

Solution 21 (Énoncé) 1. On suppose y 6= 0 sinon y n’a pas de zéros consécutifs. Comme y(x0 ) = 0, on a

y (x0 ) 6= 0 sinon y = 0. Ceci implique que chaque zéro de y est isolé, donc la notion de zéros consécutifs est
pertinente. Enfin, y ′ (x0 ) et y ′ (x1 ) sont de signes opposés sinon il existe un autre zéro dans ]x0 , x1 [.

2. W ′ = (q − r)yz. W (x1 ) − W (x0 ) = y ′ (x0 )z(x0 ) − y ′ (x1 )z(x1 ) (non simplifiable).

3. Si z ne s’annule pas dans ]x0 , x1 [ alors W ′ est de signe constant sur cet intervalle. L’examen des différents cas
possibles de signe apporte une contradiction entre les signes de W ′ et de W (x1 ) − W (x0 ) si z(x0 ) 6= 0 ou
z(x1 ) 6= 0.

4. On prend r = q, z = u. Si u(x0 ) 6= 0 alors u admet un zéro dans ]x0 , x1 [ et en permutant les rôles de u et y, le
′ (x )
prochain zéro éventuel de u vient après y1 . Sinon, u = uy′ (x 0
0)
y.

Solution 22 (Énoncé)
X
1. Soit an xn une série entière de rayon de convergence R > 0 et de somme S.
X
+∞ X
+∞ X
+∞ X
+∞
Pour tout x ∈ ]−R, R[, S(x) = an xn , S ′ (x) = nan xn−1 et S ′′ (x) = n(n − 1)an xn−2 = (n + 1)nan+1 x
n=0 n=1 n=2 n=1
X
+∞

Donc x(x − 1)S ′′ (x) + 3xS ′ (x) + S(x) = (n + 1)2 an − n(n + 1)an+1 xn .
n=0

Par unicité des coefficients d’un développement en série entière, la fonction S est solution sur ]−R, R[ de l’équa-
tion étudiée si, et seulement si, ∀ n ∈ N, (n + 1)2 an − n(n + 1)an+1 = 0.
C’est-à-dire : ∀n ∈ N, nan+1 = (n + 1)an .
Ce qui revient à : ∀n ∈ N, an = na1 . X
Le rayon de convergence de la série entière nxn étant égal à 1, on peut affirmer que les fonctions dévelop-
pables en série entière solutions de l’équation sont les fonctions :
X
+∞  
d 1 a1 x
x 7→ a1 n
nx = a1 x = définies sur ]−1, 1[, avec a1 ∈ R.
dx 1 − x (1 − x)2
n=0

2. Notons (E) l’équation x(x − 1)y ′′ + 3xy ′ + y = 0.


Prouvons que les solutions de (E) sur ]0; 1[ ne sont pas toutes développables en série entière à l’origine. Raisonnons
par l’absurde.
Si toutes les solutions de (E) sur ]0; 1[ étaient développables en série entière à l’origine alors, d’après 1., l’ensemble
des solutions de (E) sur ]0; 1[ serait égal à la droite vectorielle Vect(f ) où f est la fonction définie par ∀x ∈ ]0; 1[,
x
f (x) = .
(1 − x)2
Or, d’après le cours, comme les fonctions x 7−→ x(x − 1), x 7−→ 3x et x 7−→ 1 sont continues sur ]0; 1[ et que la
fonction x 7−→ x(x − 1) ne s’annule pas sur ]0; 1[, l’ensemble des solutions de (E) sur ]0; 1[ est un plan vectoriel.
D’où l’absurdité.
Correction 5

(
a0 cos(x3/2 ) si x ≥ 0
Solution 23 (Énoncé) 1. 2n(2n − 3)an = −9an−3 ⇒ y =
a0 ch(|x|3/2 ) si x ≤ 0.
(
a cos u + b sin u si x ≥ 0
Solution générale : y = avec u = |x|3/2 .
a ch u + b sh u si x ≤ 0,

2. n(n + 1)an = an−2 ⇒ y = a0 shxx .


a ch x+b sh x
Solution générale : y = x .

3. (2n + 1)(2n + 2)an+1 = an ⇒ y = a0 ch( x ).
√ √
Solution générale sur R+ : u = a ch( x ) + b sh( x ).

4. n(n − 1)an + (n + 1)an−2 = 0 ⇒ y = a0 (1 − x2 )e−x


2 /2
+ a1 z.
−x2 /2
Rx t2 /2 dt.
Solution générale : y = (1 − x2 )e (a + bF (x)) + bx avec F (x) = t=0 e

5. (n + 2)(n + 3)an = an−2 ⇒ y = x−sh x


x3
.
a ch x+b sh x+x
Solution générale : y = x3
.

6. nan+1 = (n + 1)an ⇒ y = λx
(1−x)2
.
ax+b(1+x ln |x|)
Solution générale : y = (1−x)2
.

Solution 24 (Énoncé) 1. Il suffit de démontrer que les solutions de (E) sont développables en série entière.
La méthode des coefficients indéterminés donne n(n − 1)an = (λ − 1)an−4 si n ≥ 4 et a2 = a3 = 0 d’où
k k
a4k = ∏k(λ−1) a0 , a4k+1 = ∏k(λ−1) a1 , a4k+2 = a4k+3 = 0. On obtient une série de rayon infini pour tout
i=1 4i(4i−1) i=1 4i(4i+1)
choix de a0 , a1 donc les solutions DSE forment un espace vectoriel de dimension 2 et on a ainsi trouvé toutes les
solutions.

2. On doit avoir H ′′ (x) − 2xH ′ (x) + ((2 − λ)x2 − 1)H(x) = 0. Si H est une fonction polynomiale non nulle, en
examinant les termes de plus haut degré on obtient une contradiction. Donc il n’existe pas de telle solution.
P∞ cos nx
Solution 25 (Énoncé) k∈
/Z:y= k=1 n2 (k2 −n2 ) + a cos kx + b sin kx.
cos kx x sin kx
k ∈ Z : remplacer k2 (k2 −k2 )
par 2k3
.

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