Vous êtes sur la page 1sur 22

Exercices résolus de mathématiques.

ANA 15
EXANA0150 – EXANA159

http://www.matheux.be.tf

Jacques Collot

Juil 06

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 1 -
EXANA150 – Bruxelles, septembre 2005.

Dans l'espace euclidien ℝ3 muni du repère orthonormé Oxyz, soit


• D le disque défini par

y = 0 ; x2 + ( z − c)2 ≤ R2 où 0 < c < R

• T le tore solide engendré par la rotation de D autour de l'axe Ox.


Calculer le volume de T.

Le 15 décembre 2005

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 2 -
EXANA151 – Louvain, juillet 2005, série 1.

2
1. Calculer : I = ∫ x x +1 dx
0

2. Etudier la limite en +∞ de la fonction f ( x ) = x − ax 2 + bx + c (On


discutera en fonction de a)
3. Démontrer que la fonction f ( x ) = x. x est dérivable en 0 et donner
la valeur de f’(0).
4. Le plan est rapporté à un repère orthonormé. Soit P un point de la
courbe représentative de la fonction y = ex. La tangente en P à cette
courbe coupe en H l’axe des abscisses. Démontrer que la projection
orthogonale du segment HP sur l’axe des abscisses a une longueur
constante.

2
1. I = ∫ x x + 1 dx
0

dx = 2tdt
 2
2 x = t −1
Posons : t = x + 1 → 
x = 0 → t = 1
x = 2 → t = 3

(t − 1).t.2t.dt = 2 ∫ t 2 ( t 2 − 1).dt = 2 ∫ (t − t 2 ).dt


3 3 3
→I =∫ 2 4
1 1 1
3 3
 t5 t3   2  t 2 1   32  3 1   1 1   4  1 
= 2  −  = 2 t  −   = 2  3  −  −  −   =  + 2 3 
 5 3 1   5 3  1   5 3   5 3  3  5 

(x − ax 2 + bx + c )( x + ax 2 + bx + c )
x →+∞
(
2. lim x − ax 2 + bx + c ) = lim
x + ax 2 + bx + c
x →+∞

 b c
2 2 x 2 (1 − a ) − − 2 
x − ax − bx − c x x  1− a
= lim = lim  = lim x
x →+∞
x + ax 2 + bx + c x →+∞  b c  x →+∞ 1 + a
x 1 + a + + 2 
 x x 
a lim
a<0 N'existe pas
a=0 +∞
Ce qui nous donne les cas suivants :
0 < a < 1 +∞
a =1 0
a >1 −∞

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 3 -
3. A déjà été posé en juillet 2004. Voir EXANA124

4. L'équation d'une tangente à une courbe, pour x = a, est donnée par : y − f ( a ) = f ' ( a )( x − a )
→ t ≡ y − e xP = e xP ( x − xP ) où x p est l'abscisse du point P. C'est aussi l'abscisse de P '.
xP e x − e x
L'intersection H avec l'axe OX est obtenue en faisant y = 0 → xH = = xP − 1
ex
Par conséquent : HP ' = x p − xP + 1 = 1 = constante

Le 10 mai 2005

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 4 -
EXANA152 – Louvain, juillet 2005, série 1.

Soit f la fonction définie sur l’intervalle ] 0, + ∞ [ par


x 3
f ( x) = +
3 2x
 
(
Et soit C la courbe représentative de f dans un repère orthonormé O, i, j )
A. 1. Etudier les variations de f sur l’intervalle ] 0, + ∞ [ .
2. Préciser les équations des asymptotes de C.
3. Tracer la courbe C.
B. 1. Soit m un nombre réel et soit ∆ la droite d’équation y = m. Discuter,
suivant les valeurs de m, le nombre de points d’intersection de ∆ et de
C.
2. Pour tout m > √2, on appelle A et B les points d’intersection de ∆ et
de C.
Soit I le milieu du segment [AB].
Montrer que, quand m décrit l’intervalle  2, +∞  , I décrit une partie,
3
que l’on précisera, de la droite D d’équation x = y
2

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 5 -
A.1) Calculons les dérivées première et seconde.
3 3
• f '( x) = − 2
+ qui est nul pour x = 1
x x
2 3
• f '' ( x ) = qui est toujours positif pour x ∈ [ 0; + ∞ [
x
x 0 1 +∞
f '( x) −∞ − 0 + +∞
D'où le tableau f '' ( x ) +∞ + + + 0
f ( x) ց m ր
∪ (1, 2 ) ∪

A.2) AV : lim
>0
f ( x ) = 0 → AV ≡ x = 0
x → 0

 f ( x) 3
lim
 x  = =m 3
AO :  →+∞ x 3 → AV ≡ y =
 lim ( f ( x ) − mx ) = 0 = p 3
 x →+∞
3) La courbe est tracée en annexe

y = m
 2
B.1) On résoud le système :  x 3 → 2 x − 2 3mx + 3 = 0
y = +
 3 2x
Comme le coefficient de x est paire, on calcule le ∆'
∆' = b ' 2 − ac = 3m 2 − 6 → ∆ ' = 0 si m = ± 2
 − 6
m = − 2 → x = à rejeter
 2
→
 m = 2 → x = 6 → y = 2 → Ce sont les coordonnées du minimum de f x
 ( )
2
La solution générale s'écrit
m < 2 Pas d'intersection
3m ± 3 m − 2 2 
x= avec m = 2 Un point d'intersection
2 
m > 2 Deux points d'intersection

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 6 -
B.2) Les abscisses des points A et B sont :

x = (
3 m − m2 − 2 )
 A 2 x +x 3
 → xI = A B = m

 xB =
(
3 m+ m −2 2
) 2 2

 2
Comme I appartient aussi à y = m, le lieu de m est donné par
  6 
y = m  x ∈  , +∞ 
 3
 3 →x= 2 y avec   2 
x = m   
 2  y ∈  2, +∞ 

Le 15 décembre 2005

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 7 -
EXANA153 – Louvain, juillet 2005, série 1.
Il y a deux sources de lumière sur une ligne droite. La source A est située à la
position (−1;0) et la source B est située à la position (+1;0). La source B est α
fois plus lumineuse que la source A.
On peut supposer que l’intensité de la lumière diminue comme l’inverse du
carré de la distance à la source. On peut supposer aussi que l’intensité totale à
un point donné est la somme des intensités de toutes les sources qui
illuminent ce point. Quel est alors le point sur la ligne entre A et B avec
l’intensité de lumière minimale, en fonction de α?

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 8 -
Traduisons l'énoncé : l'intensité de la lumière diminue comme l'inverse du carré
de la distance à la source.
dx
Pour A : dI A = − (1) Pris négativement car de A vers B l'intensité
( x + 1)
2

venant de A diminue
αdx
Pour B : dI B = ( 2) Pris positivement car de A vers B l'intensité
( x − 1)
2

venant de B augmente
 1 α  dI  1 α 
Donc dI =  − +  dx → = − + 
 ( x + 1) ( x − 1) 
2 2
dx  ( x + 1) ( x − 1)2 
2
   
1 α
= 0 c'est-à-dire α ( x +1) = ( x − 1)
2 2
Cette dérivée sera nulle si − +
( x + 1) ( x − 1)
2

Puisque α est positif, on a immédiatement


 1+ α
 α ( x + 1) = x − 1 ⇔ x = A rejeter car − 1 ≤ x ≤ 1
 1− α
α ( x +1) = ( x − 1) ⇒ 
2 2

 α x +1 = −x +1 ⇔ x = 1− α
 ( )
 1+ α
On constate :
α = 1 → x = 0 Le minimum se trouve au milieu de A et B

α = 0 → x = 1 La source B est nulle et le minimum est en B

α  → +∞ La source B est très grande et le minimum est en A

Note On peut intégrer (1) et ( 2 )


 dx 1
dI A = − → IA = + C Avec C = 0 car lim I A = 0
( )
2
 x + 1 x + 1 x →+∞


 dI = αdx → I = − α + C Avec C = 0 car lim I = 0
 B ( x − 1) 2 B
x −1 x →−∞
B

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 9 -
Le 10 mai 2006

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 10 -
EXANA154 – Louvain, juillet 2005, série 2.
1. Vérifier l’égalité
b b
∫a f ( a + b − x ) dx = ∫ f ( x ) dx
a

2. Calculer :
2
∫0 tan 2 x dx

3. Calculer
sin x
lim
x→+∞ x

4. Démontrer que la fonction f ( x ) = x sin x est dérivable en x = 0 et


donner la valeur de f ‘ (0)

b
1. I = ∫ f ( a + b − x ) dx
a

x = b → t = a

Posons t = a + b − x →  x = a → t = b

dx = −dt
a b
→ I = − ∫ f ( t ) dt = ∫ f ( t ) dt
b a

I est indépendant de t. Comme t est une simple variable d'intégration,


on peut la remplacer par n'importe quelle autre variable, et donc :
b b
I = ∫ f ( t ) dt = ∫ f ( x ) dx
a a

a a 1 
− 1 dx = [ tan x ] 0 − [ x ] 0 = tan a − a
a a
2. I = ∫ tan 2 x dx = ∫  2
0 0
 cos x 
sin x
3. On a − 1 ≤ sin x ≤ 1. Donc lim =0
x →∞ x

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 11 -
 x = x
4. Soit x > 0 →  → f ( x ) = x sin x = x sin x
sin x > 0
→ f ' ( x ) = sin x + x cos x → f ' ( 0 ) = 0
 x = − x
Soit x < 0 →  → f ( x ) = x sin x = − x sin x
sin x < 0
→ f ' ( x ) = − sin x − x cos x → f ' ( 0 ) = 0
Les dérivées à gauche (x < 0) et à droite ( x > 0 ) sont égales.
La fonction est donc dérivable en x = 0 et f ' ( 0 ) = 0

Le 10 mai 2006

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 12 -
EXANA155 – Louvain, juillet 2005, série 2.
 
( )
A. On munit le plan P d’un repère orthonormé O, i, j . On considère la
fonction f définie sur ℝ par f ( x ) = e− x cos x
 π π
1. Etudier les variations de f sur  − ,  et tracer la courbe
2 2
 
représentative Γ de f sur cet intervalle.
π π
2. Calculer l’aire limitée par Γ, les droites d’équations x = − , x = et
2 2
l’axe des abscisses.

B. On se propose d’étudier l’intersection de la courbe Γ avec la droite ∆


d’équation y = x.
1. Démontrer qu’il n’existe pas de points d’intersection de Γ et de ∆ dont
 π 
l’abscisse appartient à l’intervalle  − , 0  .
 2 
 π
2. Soit ϕ la fonction définie sur  0,  par :
 2 
ϕ ( x ) = e− x cos x − x

 π
a. Calculer ϕ ( 0 ) et ϕ  
2
b. Etudier les variations de ϕ
 π
c. En déduire qu’il existe un réel unique α de  0,  tel que
 2 
−α
e cos α = α (c’est-à-dire tel que f (α) = α).
d. Prouver que α < 1.

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 13 -
A.1. f ' ( x ) = −e − x ( cos x + sin x )
e − x est toujours positif. Pour étudier le signe de f ' ( x ) ,il nous suffit d'étudier
le signe de ( cos x + sin x ) . Calculons d'abord les racines,
 π π
 π + x = − x + 2k π → x = − + 2k π
π   2 4
sin x = − cos x → cos  − x  = cos ( π + x ) → 
2  π + x = −  π − x  + 2k π Impossible
 2 
π
Dans l'intervalle donné, nous avons donc la racine : x = −
4
 π
 x < − 4 → − ( cos x + sin x ) > 0
De plus, il est immédiat que 
 x > − π → − ( cos x + sin x ) < 0
 4
Passons à la dérivée seconde : f '' ( x ) = e − x ( cos x + sin x ) − e− x ( − sin x + cos x ) = 2e − x sin x
Et donc résolvons : sin 2 x = 0 → x = 0 ce qui correspond à un point d'inflexion.
De plus, x < 0 → f '' ( x ) < 0; x > 0 → f '' ( x ) > 0
Ce qui donne le tableau de variation :
π π π
− − 0
2 4 2
f '( x) + + 0 − − − −
f '' ( x ) − − − − 0 + +
 π 
f ( x) 0 ր Max  − ,1.55  ց I ( 0,1) ց 0
 4 
Concavité ∩ ∩ ∩ ∪

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 14 -
π
A.2 Il suffit de calculer : A = ∫ 2
π e− x cos x dx

2

u = e− x u ' = −e − x
Par parties :
v ' = cos x v = sin x
π π π π π

→ A = e − x sin x  2 π + ∫ 2π e − x sin x dx = e 2
+e +∫
2 2
π e − x sin x dx
= − −
2 2 2

u = e− x u ' = −e− x
Le deuxième terme par parties :
v ' = sin x v = − cos x
π π π π

→ A=e 2
+ e 2 −  e− x cos x  2π − ∫ 2π e − x cos x dx
− −
2 2
π π π π
− 1  −
→ 2A = e + e → A = e + e 
2 2 2 2
2 
B.1. Compte tenu du point A, nous avons :

x = 0 → y = 0; f ( x ) > 0

  π 
 x ∈  − , 0  → y < 0; f ( x ) > 0 → Il n'existe pas de points d'intersection de Γ et ∆
  2 
 π
x = − → y < 0; f ( x ) = 0
 2

π π
B.2.a ϕ ( 0 ) = 1 ϕ   = − ≃ −1.57
2 2
ϕ ' ( x ) = f ' ( x ) − 1
B.2.b On constate que ϕ ( x ) = f ( x ) − 1 → 
ϕ '' ( x ) = f '' ( x )
Les variations de ϕ ( x ) sont donc pratiquement les mêmes que f ( x )
B.2.c En particulier, ϕ ( x ) et f ( x ) :
 π
• sont toutes deux uniformément décroissantes dans l'intervalle  0, 
 2
car f ' ( x ) < 0 → g ' ( x ) = f ' ( x ) − 1 < 0
• ont la même concavité et ont le même point d'inflexion (0,1)
En vertu du point B.2.a, nous pouvons donc déduire qu'il existe un réel unique α
tel que : e −α cos α = α
Β.2.d Il suffit de calculer ϕ (1) = e −1 cos1 − 1 ≃ 0.80 < 0, ce qui indique que le zéro de ϕ ( x )
se trouve dans l'intervalle ]0,1[ , et donc α < 1

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 15 -
Le 10 mai 2006

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 16 -
EXANA156 – Louvain, juillet 2005, série 2.
Supposons qu’il y a un barrage qui maintient un lac. Le barrage est fait de
terre battue. Il y a un défaut de construction au fond du barrage. Il arrive donc
un jour qu’un trou se forme au fond du barrage. Le barrage commence
ensuite à se vider de plus en plus vite, à cause du trou qui s’agrandit avec le
temps. Voici les variables impliquées:
– V : le volume du lac (en m3).
– s: la surface du trou (en m2).
– d: le débit d’eau qui passe par le trou (en m/3/s).
Nous faisons maintenant l’hypothèse que le comportement de ce système est
donné par les propriétés suivantes, qu’on suppose vraies au début de la
vidange du lac 1. Le débit d’eau est proportionnel à la surface du trou.
L’agrandissement de la surface du trou par unité de temps (c’est-à-dire, la
dérivée) est proportionnel au débit d’eau. La surface du trou au temps initial
(t = 0) est s0>0. La diminution du volume du lac par unité de temps est
donnée par le débit d’eau. Exprimez alors le volume du lac en fonction du
temps.

(1) Les propriétés données ici ne correspondent pas forcément avec le


comportement en réalité.

Le débit est proportionnel à la surface du trou : d = αs (1)


ds
L'agrandissement par unité de temps est proportionel au débit : = βd ( 2)
dt
(ds désigne la différentielle de s )
ds ds
De (1) et ( 2 ) → = αβ s → = αβ dt.
dt s
s ds t
= ∫ αβ dt. → [ ln s ] s = αβ t → s = s0 eαβt
S
On intégre : ∫
s0 s 0 0

Ce qui nous donne comme débit d'eau : d = αs0 eαβt


dV
La diminution du volume du lac est donné par le débit d'eau : − = αs0 eαβt
dt
( − car dV est négatif )
V t
On intégre : − ∫ dV = ∫ αs0 eαβt dt (V0 : volume en t = 0, V volume au temps t )
V0 0

eαβt s
→ V0 − V = αs0 → V = V0 − 0 eαβt
αβ β

Le 10 mai 2006

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 17 -
EXANA157 – Louvain, septembre 2005.

x3
1. Soit f la fonction définie par : f ( x ) = , x ∈  0,1 
1− x
Etudier la dérivabilité de f en 0.
2. Soit f la fonction définie par : f ( x ) = x3 − x + 1 . Exprimer f(−x) et f(−x) +
f(x).
 
Quel élément de symétrie sa courbe représentative dans un repère O, i, j ( )
présente-t-elle ?
π π
3. On pose I = ∫ sin 2 x dx et J = ∫ x sin 2 x dx
0 0

Calculer I. En utilisant un changement de variable approprié, montrer que


J = π × I − I.
En déduire la valeur de J.
a 1
4. Calculer I α ( a ) = ∫ α dt en fonction de α et de a où α et a sont deux réels
1 t

strictement positifs.

x3 1 3 x 2 (1 − x ) + x3 1 1− x x (3 − 2x)
2
1. f ( x ) = → f '( x) = =
(1 − x ) 2 x3 (1 − x )2
2
1− x x3
2
1− x
3 1
1
= (1 − x ) 2 x 2 ( 3 − 2 x )

2
3 1
1
(1 − x ) 2 x 2 (3 − 2 x ) = 0

Et on a : lim
>
→0 2
x 

2. f ( x ) = x − x + 1 f ( − x ) = ( − x ) − ( − x ) + 1 = − x3 + x + 1
3 3

f ( x ) + f ( − x ) = ( x 3 − x + 1) + ( − x 3 + x + 1) = 2 → Symétrie d'axe y = 2

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 18 -

dx = − dt

π  π
3) Posons : x = − t →  x = 0 → t =
2  2
 π π
 x = 2 → t = − 2
π π
π − π  2π  2 
π  2
On obtient : J = ∫ x sin x dx = ∫ π  − t  sin  − t  ( −dt ) = ∫− π  − t  cos tdt
2 2
0
2 2  2  2  2 
π π
π
2∫
= 2
π cos 2 t dt − ∫ t cos 2 t dt
2
π
− −
2 2

Vu que la fonction t cos 2 t est impaire et qu'on l'intègre sur intervalle symétrique par rapport
π
à 0 on peut dire que ∫−
2
π
2
t cos 2 t dt = 0 et on peut donc écrire

π π2 π π π π2
J = ∫ π cos 2 t dt = ∫ sin 2 dt = I =
2 −2 2 0 2 4
π π2 π π2 π  π2 π

∫ ∫ π ( ) [ ] ∫
2 2 2
On pouvait aussi écrire : J = π cos t dt = 1 − sin t dt =  t π − 2
π sin t dt 
2 −2 2 −2 2  −2 −2 
π
π π
or ∫2
π sin 2 t dt = ∫ sin 2 t dt = I → J = (π − I ) = I (π − Ι)

2
0 2
Ce qui signifie qu'il y a une erreur dans l'énoncé. L'intégrale J a été vérifiée
sur Mathlab et Mathematica.
Merci à Steve Tumson pour l'aide fournie.

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 19 -
4) α ≠ 1
a
a 1 a  t1−α  a1−α 1 a1−α − 1
Iα ( a ) = ∫ dt = ∫ t dt = 
−α
 = − =
1 tα 1
1 − α  1 1 − α 1 − α 1− α
α =1
a 1
Iα ( a ) = ∫ dt == [ ln t ] 1 = ln a
a
1 t

Le 10 mai 2006

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 20 -
EXANA158 – Louvain, septembre 2005.

Un grand bol en verre a une hauteur de 0.2m, mesuré à l’intérieur du bol. A la


hauteur x à partir du fond du bol, son diamètre intérieur est √x (en mètres).
Un pot de confiture avec forme cylindrique a une hauteur intérieure de 0.1m
et un diamètre intérieur de 0.1m. Combien de pots de confiture pleins de
confiture de groseilles sont nécessaires (à l’unité près) pour remplir le grand
bol jusqu’au 2/3 de sa hauteur avec de la confiture de groseilles ?

La figure montre le grand bol placé en position horizontale. La forme est décrite
x x
par les fonctions y = et y = − .
2 2
2 4
Calculons le volume du grand bol, donc entre x = 0 et x = × 0.2 =
3 30
2 4
2
 x
4
π 304 π  x 2  30 π  4 
VB = π ∫ 
30
 dx = ∫ 0 x dx =   =   = 6.981.10 m
−3 3
0
 2  4 4 2
 0 8 30
 
Calculons le volume d'un pot de confiture.
πd 2 h π× 0.12 × 0.1
VP = = = 0.785.10−3 m3
4 4
Le nombre de pots de confiture est donné par
VB 6.981.10 −3
n= = = 8.89 soit donc 9 pots.
VP 0.785.10 −3

Le 10 mai 2006

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 21 -
EXANA159 – Mons, juillet 2006, groupe B.

Quelqu'un marche vers une tour à une vitesse constante de 1 mètre par
seconde. Si la hauteur de la tour est de 6 mètres, à quelle vitesse (en m/s) la
distance entre l'homme et le sommet de la tour diminue-t-elle, quand la
distance entre l'homme et le sommet de la tour est de 10 mètres.

Soient x la distance entre l'homme et le pied de la tour, y la distance entre l'homme


et le sommet de la tour et vx la vitesse de l'homme.
On a : y = 36 + x 2
La vitesse est simplement la dérivée de l'espace parcouru en fonction du temps.
dy 1 dx x x
vy = = .2 x = vx = vx
dt 2 36 + x 2 dt 36 + x 2 y
8
avec y = 10 → x = 8; vx = 1 → v y = 1 = 0.8 m / s
10

x
Note : v y = vx . On vérifie lim v y = 0 et lim v y = vx
y x→0 x →∞

L e 5 juillet 2006

www.matheux.be.tf - ANA 15 - 22 -

Vous aimerez peut-être aussi