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Université Ferhat Abbas - 2020/2021

Faculté de Technologie - TC

Série d’exercices N 1
(Méthodes numériques)
Exercice 1
On considère l’équation :
2x
f (x) = x e =0
1) Séparer graphiquement et analytiquement les racines (solutions) de
cette équation. Vérifer qu’une racine désignée par appartient à [0; 1]
2) Trouver k le nombre d’itérations nécessaires pour calculer une valeur
approchée de , en utilisant la méthode de dichotomie (bipartition) avec
une précision " = 0; 1 prés.
3) Calculer cette racine approchée pour le nombre k trouvé.
Exercice 2
On considère la fonction :

f (x) = ln(x) x+2


1) Montrer que l’équation de l’équation f (x) = 0 admet une solution unique
appartient à [3; 4]
2) Calculer une valeur approchée de par la méthode de Newton-Raphson
avec une précision de " = 10 3 prés.
Exercice 3
On considère l’équation :

f (x) = x cos( x) = 0
1- Montrer que l’equation f (x) = 0 admet une solution unique appartenant
à l’intervalle [0; 1=2] :
2- Calculer une valeur approchée de par la méthode de Lagrange avec
une précision de " = 0:05 prés.

1
La correction de la série N 1

Exercice 1:
1- Séparation des racine
a/ Analytiquement
0 0
f (x) = x e 2x est dé…nie, continue sur R et f (x) = 1 + 2e 2x
; f (x) > 0
sur R (f (x) est strictement croissante).
Alors, le tableau de variations de f est donné comme suit :

x 1 +1
0
f (x) +
+1
f (x) 1 %

En appliquant le Théorème des valeurs intermédiaires sur l’intervalles ] 1; +1[,


on remarque que toutes les conditions de ce théorème sont veri…ées, donc il existe
une racine unique dans R: On peut réduire la longueur de l’intervalle, en utilisant
la condition du T.V.I (le Théorème des valeurs intermédiaires) ; (f (a):f (b) < 0,
on prend par exemple 2 [0; 1].
b/ Graphiquement
on peut décomposer la fonction f en deux fonctions usuelles de la manière
suivante :
2x
f (x) = x e = 0 , g(x) = h (x) :
2x
avec g(x) = e et h(x) = x; en traçant leurs graphes

2
3
on obtient l’intersection dans l’intervalle [0; 1] :
c/ La véri…cation que 2 [0; 1] est la solution unique de f (x) =x-e 2x =0:
f (x) = x e 2x est dé…nie, continue sur [0; 1] et f (0) f (1) = 1
1 e 2 = ( 1) 0:8647 < 0 donc d’après le Théorème des valeurs intermé-
diaires (T.V.I); il existe au moins une racine 2 ]0; 1[ de l0 équation f (x) = 0:

0
2x
Puisque f est une fonction strictement croissante sur [0; 1] f (x) = 1 e > 0 sur [0; 1] ,
alors est unique.
2- Calcul du nombre minimal d’itérations nécessaires à e¤ectuer
ln(b a) ln(") ln(1 0) ln(0:1)
k ln(2) 1 () k ln(2) 1

() k 2:3219 ) k = 3:
Alors, on doit faire au moins 3 itérations.

k ak bk xk = ak +b
2
k
f (ak ) f (xk ) k = 2bk+1
a
= bk2kak < "
+
0 (0) 1+ x0 = (0; 5) <0 0 = 0:5 > " = 10 1
+
1 (0) (0; 5) x1 = (0; 25) >0 1 = 0:25 > " = 10 1
+
2 (0; 25) (0; 5) x2 = (0; 375) >0 2 = 0:125 > " = 10 1
+ +
3 (0; 375) (0; 5) x3 = (0:4375) <0 3 = 0:0625 < " = 10 1

La racine approchée est = (0; 4375) 10 1 :


Exercice 2
1)
f (x) = ln(x) x + 2, f est dé…nie, continue sur [3; 4] ; f (3) = 0:0986; f (4) =
0:6137 ) f (3) :f (4) < 0; donc d’après le Théorème des valeurs intermédiaires
(T.V.I); il existe au moins une racine 2 ]3; 4[ de l0 équation f (x) = 0:
0
f (x) = 1 x x < 0 (f est strictement decroissante) ; 8x 2 [3; 4] donc est
unique dans [3; 4] :
2) Méthode de Newton-Raphson:
00
- le choix de x0 tel que f (x0 ) f (x0 ) > 0:
0 00
On a f (x) = 1 x x ; f " (x) = x21 ; on remarque que f (4) f (4) = ( 0:6137)
1
16 > 0; donc, on peut prendre x0 = 4:
On utilise le schéma itératif de la méthode de Newton-Raphson

f (xk )
xk+1 = xk ; k = 1; 2; :::
f 0 (xk )
k+1 = jxk+1 xk j < " ou jf (xk+1 )j < "

on trouve
f (x0 ) f (4)
x1 = x0 f 0 (x0 )
; x1 =4 f 0 (4)
alors x1 = 3:1817 ) f (x1 ) = ( 0:024),
3
1 = jx1 x0 j =j3:1817 4j = 0:8183 > " = 10 :

4
f (x1 ) f (3:1817)
x2 = x1 f 0 (x1)
; x2 = 3:1817 f 0 (3:1817)
alors x2 = 3:1466 ) f (x2 ) =
( 0:00027),
3
2 = jx2 x1 j =j3:1466 3:1817j = 0:0351 > " = 10 :
f (x2 ) f (3:1466)
x3 = x2 f 0 (x2 )
; x3 = 3:1466 f 0 (3:1466)
alors x3 = 3:1463,
3
3 = jx3 x2 j = j3:1463 3:1466j = 0:0003 < " = 10 :
3
Alors = 3:1463 10 :
Exercice 3
f (x) = x cos( x), f est dé…nie, continue sur [0; 1=2] ; f (0) = 1; f (1=2) =
1=2 ) f (0) :f (1=2) < 0; donc d’après le Théorème des valeurs intermédiaires
(T.V.I); il existe au moins une racine 2 ]0; 1=2[ de l0 équation f (x) = 0:
0
f (x) = 1 + sin ( x) > 0(f est strictement croissante); 8x 2 [0; 1=2] donc
est unique dans [0; 1=2] :
2) Méthode de Lagrange:
00
- le choix de x0 tel que f (x0 ) f (x0 ) < 0:
0
On a f (x) = 1 + sin ( x) ; f " (x) = 2 cos( x) ; on remarque que f (0)
00
2
f (0) = ( 1) < 0; donc, on peut prendre x0 = 0:
On utilise le schéma itératif de la méthode de Lagrange:

f (xk )
xk+1 = xk (xk 1=2) ; k = 1; 2; :::
f (xk ) f (1=2)
k+1 = jxk+1 xk j < " ou jf (xk+1 )j < "

On trouve
x1 = x0 f (x0f)(xf0(1=2)
)
(x0 1=2) ; x1 = 0 f (0)f (0)
f (1=2) (0 1=2) alors x1 =
0:3333;
1 = jx1 x0 j = j0:3333 0j = 0:3333 > ".
x2 = x1 f (x1f)(xf1(1=2)
) f (0:3333)
(x1 1=2) ; x2 = 0:3333 f (0:3333) f (1=2) (0:3333 1=2)
alors x2 = 0:4170 et f (x1 = 0:3333) = 0:1672;
2 = jx2 x1 j = j0:4170 0:3333j = 0:0837 > ":
x3 = x2 f (x2f)(xf2(1=2)
) f (0:4170)
(x2 1=2) ; x3 = 0:4170 f (0:4170) f (1=2) (0:4170 1=2)alors
x3 = 0:3784 et f (x2 = 0:4170) = 0:1585;
3 = jx3 x2 j = j0:3784 0:4170j = 0:0386 < ":
Alors la solution approchée = 0:3784 0; 01:

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