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Travaux dirigés
Equations différentielles
Exercice 1. Résoudre sur R les équations différentielles suivantes:
(a) : x2 + 1 y 0 + 2xy + 1 = 0; (b) : (2 + cos x) y 0 + sin (x) y = (2 + cos x) sin x


(c) : sinh (x) y 0 − cosh (x) y = 1 (d) : cosh (x) y 0 − sinh (x) y = sinh3 (x) ; (e) : xy 0 − y = 1

Exercice 2. Résoudre dans R les équations différentielles suivantes:

y” + y = 0, y” − 3y 0 + 2y = 0, y” + y 0 − 2y = ex
y” + 2y 0 + y = e−x , y” + 2y 0 + 2y = x2 , y” − 4y = 3

Exercice 3. On considère l’équation différentielle (E) : y 0 ” − 6y” + 12y 0 − 8y = 0.


(1) Vérifier que la fonction f0 : x 7→ e2x est solution sur R de l’équation (E).
(2) Soit f une fonction trois fois dérivable et g la fonction x 7→ e−2x f (x). Démontrer que
f est solution de (E) si et seulement si g est solution d’une équation du second ordre
que l’on précisera.
(3) Déduire les solutions sur R de (E).

Exercice 4. On considère l’équation différentielle (E) : x2 y” − xy 0 + y = 0.


(1) Soit g une fonction deux fois dérivable sur ]0; +∞[. Démontrer que la fonction x 7→
xg (x) est solution de (E) sur ]0; +∞[ si et seulement si g est solution d’une équation
différentielle linéaire (F ) du premier ordre que l’on précisera.
(2) Résoudre sur ]0; +∞[ (F ) puis (E).
(3) A l’aide d’un raisonnement analogue, résoudre sur ]−∞; 0[ l’équation différentielle
y0 = x+y
x

Exercice 5. On considère l’équation différentielle (E) : (x − 1) y” − xy 0 + y = 0.


(1) Démontrer que si f est solution de (E) sur ]1; +∞[, alors f ” est dérivable sur ]1; +∞[
et est solution sur cet intervalle de l’équation (E 0 ) : y 0 = y.
(2) Démontrer que si f ” est dérivable sur ]1; +∞[ et est solution de (E 0 ), alors il existe
a, b deux réels tels que:
f 0 (x) = f (x) + ax + b
Quelle relation doit lier a et b pour que f soit solution de (E).
(3) Résoudre (E) sur ]1; +∞[.

Exercice 6. Dans chacun des cas répondre aux questions:


(1) Déterminer les fonctions f : R → R dérivables telles que: ∀x ∈ R f 0 (x) + f (x) =
f (0) + f (1)
(2) Déterminer les fonctions f : [0, 1] → R dérivables telles que: ∀x ∈ [0, 1], f 0 (x)+f (x)+
´1
0 f (t) dt = 0
(3) Déterminer les fonctions f : R → R dérivables telles que: ∀x ∈ R, f 0 (x) + f (−x) = ex
(4) Déterminer les fonctions f : R → R dérivables telles que: ∀x ∈ R, f 0 (x) = f π2 − x
1
2

Fonctions de deux variables


Exercice 1. Déterminer puis déssiner l’ensemble de définition des fonctions suivantes:
 2 2
f (x, y) = ln 4 − x2 − y 2 + ln x2 + y 2 − 1 ; g (x, y) = arcsin xx+y
+y
 

h (x, y) = ln (2x + y − 2) i (x, y) = ln(y−x)
x j (x, y) = 1 − xy

Exercice 2. Représenter les lignes de niveaux k de chacune des fonctions suivantes:


(1) f (x, y) = 2x − y 2 , avec k = 0 et k = 1.
x4 +y 4
(2) g (x, y) = 8−x 2 y 2 avec k = 2.

Exercice 3. Calculer les dérivées partielles des fonctions suivantes:


p
f (x, y) = ex cos (y) ; g (x, y) = x2 + y 2 sin (xy) , h (x, y) = 1 + x2 y 2

3 3
u (x, y) = xx+y
2 +y 2 ; v (x, y) = x2xy
+y 2
, w (x, y) = xx2 −y
+y 2

Exercice 4. Soit f : R2 → R une application de classe C 1 .


(1) On définit la donction g (t) = f 2t + t2 , 3t2 + t3 . Calculer g 0 (t) en fonction des

dérivées partielles de f .
∂h
(2) On pose h (u, v) = f uv, u2 + v 2 . Calculer ∂u et ∂h

∂v en fonction des dérivées partielles
∂f ∂f
de f , ∂x et ∂y .

Exercice 5. Déterminer toutes les fonctions f : R2 → R vérifiant:


( ( (
∂f ∂f ∂f
∂x (x, y) = xy 2 ∂x (x, y) = yex ∂x (x, y) = x2 y
1. ∂f 2 2.. ∂f 3.. ∂f
∂y (x, y) = x y ∂y (x, y) = 2y ∂y (x, y) = xy 2

Exercice 6. On considère la fonction f : R2 → R définie par:

f (x, y) = √ xy
(
2 2
si (x, y) =6 (0, 0)
x +y
f (0, 0) = 0

Montrer que pour tout (x, y) ∈ R2 , |xy| ≤ 21 x2 + y 2 .



(1)
p
(2) En déduire que ∀ (x, y) 6= (0, 0), |f (x, y)| ≤ 12 x2 + y 2 .
(3) En déduire que f est continue en (0, 0).
(4) Déterminer si possible ∂f ∂f
∂x (0, 0) et ∂x (0, 0).

Exercice 7. On considère la fonction f : R2 → R définie par:


(
f (x, y) = x2xy
+y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
f (0, 0) = 0

(1) Déterminer si possible ∂f ∂f


∂x (0, 0) et ∂x (0, 0).
1 1

(2) Montrer que si f est continue en (0, 0) alors la suite u de terme général un = f n, n ,
converge vers zéro.
(3) Conclure.
3

Exercice 8. On cherche toutes les fonctions f : R2 → R vérifiant: x ∂f ∂f


∂x (x, y) + y ∂y (x, y) =
p
4 x2 + y 2 f (x, y). On pose x = r cos θ, y = r sin θ et F (r, θ) = f (r cos θ, r sin θ).
(
∂F ∂f ∂f
∂r (r, θ) = cos θ ∂x (r cos θ, r sin θ) + sin θ ∂y (r cos θ, r sin θ)
(1) Montrer que 1 ∂F ∂f ∂f .
r ∂θ (r, θ) = − sin θ ∂x (r cos θ, r sin θ) + cos θ ∂y (r cos θ, r sin θ)
(2) Déduire ∂f
∂x (r cos θ, r sin θ) et
∂f
∂y (r cos θ, r sin θ) en fonction ∂F
∂r (r, θ), ∂F
∂θ (r, θ), r et θ.
(3) Déterminer f .

Variables aléatoires
Exercice 1. On lance deux dés non pipés, dont les faces sont numérotées de 1 à 6, et on désigne
par X la variable aléatoire qui à chaque lancer associe la valeur absolue de la différence des
nombres obtenus.
(1) Déterminer la loi de probabilité de X.
(2) Définir la fonction de répartition de X et tracer sa courbe représentative.
(3) Calculer l’espérance mathématique et l’écart type de X.

Exercice 2. On considère la fonction de répartition FX : R → R d’une loi de probabilité X,


définie pour tout x ∈ R par:


 0 si x < 0
 3
16 si 0 ≤ x < 2




7
 16 si 2 ≤ x < 5



1
FX (x) = 2 si 5 ≤ x < 6
5

si 6 ≤ x < 8



 8
 3

 si 8 ≤ x < 9
 4


1 si x ≥ 9

(1) Calculer la probabilité des événements [X > 7] et [4 < X < 8]


(2) Déterminer la loi de probabilité de X.
(3) Calculer l’espérance mathématique et l’écart type de X.

Exercice 3. Une lotérie consiste à lacher une bille dans un appareil qui comporte six portes
de sortie, numérotées de 1 à 6. Soit X la variable aléatoire égale au numéro de la porte de
sortie franchie par la bille. Sa loi de probabilié est donnée dans le tableau suivant:
xi 1 2 3 4 5 6
1 5 5 5 5 1
P [X = xi ] 32 32 16 16 32 32
La règle du jeu est la suivante: un joueur mise 100 F; il reçoit 600 F si la bille franchit les
portes 1 ou 6, 200 F si elle franchit les portes 3 ou 4. Les portes 2 et 5 ne rapportent rien. Le
gain du joueur est la différence entre ce qu’il reçoit à l’issue de la partie et sa mise. Soit Y la
variable aléatoire représentant le gain d’un joueur dans une partie.
(1) Déterminer la loi de probabilité de Y .
(2) Un jeu est équitable si son espérance mathématique est nulle. Ce jeu est-il équitable?
(3) Calculer l’écart type de Y
4

Exercice 4. Soit X une variable aléatoire discrète de loi de probabilité donnée dans le tableau
suivant:
xi 1 2 3 4 5 6
1 4 5 3 2 3
P [X = xi ] 18 18 18 18 18 18
On considère les variables aléatoires Y = 3X − 1 et Z = X 2 .
(1) Déterminer la loi de probabilité de Y et Z.
(2) Calculer E (Y ) et E (Z) en fonction de E (X).
(3) Calculer l’espérance σ (Y ), σ (Z) en fonction de σ (X).
(4) Calculer E (X) et σ (X), puis déduire E (Y ), E (Z), σ (Y ), σ (Z).
Exercice 5. Une personne lance simultanément deux dés. Elle gagne 5 F si la somme des
points obtenus est huit, 10F si cette somme est neuf, 20F si la somme est dix, 50F si la somme
est onze et 100 F si la somme est douze. Soit X la variable aléatoire qui à chaque lancer,
associe le gain obtenu.
(1) Déterminer la loi de probabilité de X.
(2) Calculer l’espérance mathématique E (X) et son écart type σX .
2
(3) Montrer que ∀ε > 0, on a l’inégalité p (|X − E (X)| > ε) < σεX (C’est l’inégalité de
Bienaymé-Tchebycheff).
Exercice 6. On tire simultanément deux cartes d’un jeu de 32 cartes et on les remet dans le
jeu.
(1) Quelle est la probabilité d’obtenir deux as.
(2) On gagne quand on obtient deux as. On joue cinq fois de suite et on note X la variable
aléatoire égale au nombre de fois où l’on gagne. Déterminer la loi de probabilité de X.
(3) Calculer son espérance mathématique.
Exercice 7. Soit n un entier naturel, n ≥ 2.
(1) Soit g : R → R la fonction définie par:
g (x) = 1 + x + x2 + · · · + xn−1
Donner une autre expression de g sous forme de fraction rationnelle lorsque x 6= 1.
(2) Déduire une autre expression de la somme 1 + 2x + 3x2 + · · · + (n − 1) xn−2 .
(3) Soit r un nombre réel, 0 < r < 1. Un coureur s’entraine sur un parcours comportant
n haies numérotées de 1 à n. Pour chaque entier i tel que 1 ≤ i ≤ n, la probabilité de
renverser la i-ème haie est r. Le coureur poursuit son parcourt jusqu’a la n-ième haie
quel que soit le nombre de haies renversées. Soit X la variable aléatoire définie comme
suit:
(
n + 1 si aucune haie n’est renversée,
X=
k si k est le numéro de première haie renversée.
(a) Calculer en fonction de r la probabilité des événements [X = k] notée p (X = k);
préciser p (X = 1) et p (X = n + 1).
(b) Préciser l’espérance mathématique de X en fonction de r et n.
Exercice 8. Une urne contient n boules blanches et m boules noires. On tire simultanément
k boules de l’urnes (1 ≤ k ≤ n + m). On désigne par X la variable aléatoire qui à chaque
éventualité associe le nombre de boules blanches tirées.
(1) Déterminer la loi de probabilité de X.
(2) Déterminer E (X) et σ (X).
5

Exercice 9. On considère deux variables aléatoires X et Y dont la loi du couple (X, Y ) est
X | Y -1 3 5
3 4 1
-2 20 20 20 où p ∈ R.
donnée par: 2 3 1
2 20 20 20
1 2 2
4 20 20 p
(1) Pour quelle(s) valeur(s) de p, ce tableau est bien une loi de probabilité d’un couple de
variables aléatoires.
(2) Déterminer alors les lois marginales de X et Y , puis calculer leurs espérances et leurs
variances.
(3) Déterminer la loi de la variable aléatoire Z = X · Y , puis calculer son espérance et sa
variance.
(4) Déterminer la covariance cov (X, Y ). Les variables X et Y sont-elles indépendantes?
Exercice 10. On dispose de deux dés: un dé rouge non pipé, dont les faces sont numérotés
de 1 à 3, un dé bleu non pipé ayant deux faces marquées 1, deux faces marquées 2, deux faces
marquées 3. On lance simultanément les deux dés. On note X et Y les variables aléatoires qui
à chaque lancer des dés associent respectivement le numéro du dé rouge et celui du dé bleu.
(1) Donner la loi de X, la loi de Y .
(2) Donner la loi du couple (X, Y ).
(3) Un lancer des deux dés est un succés si le total X + Y vaut 2, 4, 6. Dans le cas
contraire, il s’agit d’un échec. Donner la probabilité d’un échec.
(4) On note par Z la variable aléatoire qui à chaque groupe de 10 lancers associe le nombre
de succès obtenus. Quelle est la loi de Z?
(5) Donner l’espérance et la variance de Z.
Exercice 11.
(1) Soit (X, Y ) un couple de variables aléatoires discrètes. Montrer que si X et Y sont
indépendantes alors cov (X, Y ) = 0.
(2) On considère une variable aléatoire discrète X uniforme sur {−1, 0, 1}; c’est-à-dire:
1
p (X = −1) = p (X = 0) = p (X = 1) = 3
On pose Y = X 2 .
(a) Donner la loi de Y .
(b) Montrer que cov (X, Y ) = 0 et que X et Y ne sont pas indépendantes. Conclure.
Exercice 12. On dispose de n boites numérotées de 1 à n. La boite numéro k, contient k
boules numérotées de 1 à k. On choisit au hasard de façon équiprobable une boite, puis une
boule dans cette boite. On note X le numéro de la boite, Y le numéro de la boule.
(1) Déterminer la loi conjointe du couple (X, Y ).
(2) En déduire la loi de Y .
(3) Calculer l’espérance de Y .
Exercice 13. Soit (X, Y ) un couple de variables aléatoires suivant une loi uniforme sur
{0, 1, · · · , n} × {0, 1, · · · , n}.
(1) Déterminer la loi de X, la loi de Y puis celle de X + Y .
(2) X et Y sont indépendantes?

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