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MP 3
2022-2023
Problème :
Soit x un réel strictement positif et ϕx l’application définie sur [0, +∞[ par :
ϕx (t) = ln 1 + e−tx
7. Montrer que Z +∞ Z +∞
ϕx (t) dt 6 f (x) 6 ln(2) + ϕx (t) dt
0 0
+∞
X (−1)k−1
12. En déduire que f (x) = ln(2) +
k=1
k(ekx − 1)
n
X (−1)k−1
13. Déterminer une valeur de n pour que f (1) − ln(2) ' à 10−3 près
k=1
k(ek − 1)
k|n
k
15. Pour n > 1, on définit l’application gn sur R∗+ par gn (x) = ωn e−nx
X
(a) Soit p ∈ N. Montrer que gn(p) converge uniformément sur tout segment inclus
n>1
dans ]0, +∞[
(b) Montrer que f est de classe C ∞ sur R∗+
Corrigé :
Partie V: Convergence, monotonie et convexité
1. Soit x ∈ R
X
• Si x 6 0, alors fn (x) > ln(2) 6→ 0, donc la série fn (x) diverge grossièrement ;
n>0
Donc λ = ln 2
5. (a) Soit n > 0, la fonction fn est deux fois dérivable sur ]0, +∞[, avec
−ne−nx −n n2 enx
fn0 (x) = = 60 et fn00 (x) = >0
1+e −nx 1 + enx (1 + enx )2
Donc fn est décroissante et convexe sur ]0, +∞[
(b) • Monotonie : Soit x, y ∈ ]0, +∞[ tels que x < y, alors pour tout n ∈ N, on
X X
a fn (y) 6 fn (x). Les deux séries fn (x) et fn (y) sont convergentes,
n>0 n>0
+∞
X +∞
X
alors fn (y) 6 fn (x), soit f (y) 6 f (x)
n=0 n=0
• Convexité : Soit x, y ∈ ]0, +∞[ et λ ∈ [0, 1]. Pour tout n ∈ N, la fonction
fn est convexe sur ]0, +∞[ : elle vérifie alors l’inégalité de convexité, soit
Les deux membres de cette inégalité sont les termes de deux séries conver-
gentes, donc
+∞
X +∞
X +∞
X
fn (λx + (1 − λ)y) 6 λ fn (x) + (1 − λ) fn (y)
n=0 n=0 n=0
Soit
f (λx + (1 − λ)y) 6 λf (x) + (1 − λ)f (y)
D’où f est convexe.
Soit x un réel strictement positif et ϕx l’application définie sur [0, +∞[ par :
ϕx (t) = ln 1 + e−tx
6. Soit x > 0.
1
• En +∞ : On a ln 1 + e−tx ∼ e−xt = o 2
+∞ t
Donc ϕx est intégrable sur R+
7. La fonction ϕx est continue et décroissance sur [0, +∞[, alors pour t ∈ [k, k + 1], on
a:
Z k+1
ϕx (t) 6 ϕx (k) ⇒ ϕx (t) dt 6 ϕx (k)
k
Z 1 Z 1 +∞
X (−1)n−1 +∞
X Z 1 (−1)n−1 +∞
X (−1)n−1
n−1
g(y) dy = y dy = y n−1 dy = 2
0 0 n=1 n n=1 0
n n=1
n
!
(−1)k−1
(b) La famille est sommable et les deux parties I1 = {2k + 1 | k ∈
k2 k∈N∗
N} et I2 = {2k | k ∈ N∗ } forment une partition ∗
de N , alors
par le théorème
1 1
de la sommation par paquets, les deux familles et
(2k + 1)2 k∈N 4k 2 k∈N∗
sont sommables et on a
+∞ +∞ +∞
X (−1)k−1 X 1 X 1
= − +
k=1
k2 k=1
4k 2
k=0
(2k + 1)2
+∞ +∞ +∞
X 1 X 1 X 1
= − 2
+ 2
+
k=1
2k k=1
4k k=0
(2k + 1)2
+∞ +∞ +∞
X 1 X 1 X 1 π2
= − + = =
k=1
2k 2 k=1 k 2 k=1 2k 2 12
π2
Z 1
Donc g(y) dy =
0 12
(
]0, +∞[ −→ ]0, 1[
10. (a) L’application ψ : est une bijection de C 1 de ]0, +∞[
t 7−→ e−xt
Z 1
vers ]0, 1[ et g(y) dy converge, donc
0
ln 1 + e−xt
Z 1 Z +∞
g(y) dy = ψ 0 (t) dt
0 0 e−xt
Z +∞
= x ln 1 + e−xt dt
0
Z +∞
= x ϕx (t) dt
0
Z +∞ Z 1
1 π
Donc ϕx (t) dt = g(y) dy = .
0 x 0 12x
π π π
(b) D’après l’encadrement 1, on a : 6 f (x) 6 ln 2 + , donc f (x) ∼
12x 12x x→0+ 12x
k=1
k
n∈N∗
On conclut que (In )n∈N∗ est une partition de N∗2 ;
(b) Par le théorème de la sommation par paquets on a :
X (−1)q−1 e−pqx
f (x) − ln 2 =
q
(p,q)∈N?2
+∞
X X (−1)q−1 e−pqx
=
n=1 (p,q)∈In
q
+∞
X X (−1)q−1 e−nx
=
n=1 (p,q)∈In
q
+∞
XX (−1)q−1 e−nx
=
n=1 q|n
q
+∞ X (−1)q−1
ωn e−nx où ωn =
X
Donc pour tout x ∈ R∗+ : f (x) − ln 2 =
n=1 q|n
q
n
X 1
15. Remarquons que pour n > 1, on a |ωn | 6 Hn , avec Hn = ∼ ln(n)
k=1
k
(p)
(a) L’application gn est de classe C ∞ sur R∗+ et que ∀x ∈ R∗+ : gn (x) = (−n)p ωn e−nx .
Soit [a, b] ⊂∈ R∗+ , alors pour tout x ∈ [a, b], on a