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Maths – 2SM
Exercice 1
Thème: Analyse :
h x i 32
Partie A : Soit la fonction f définie sur [0; π [, par f ( x) = tan .
2
1 a Étudier la dérivabilité de f en 0.
b En déduire que ϕ( x) = π .
π
−1
f ( x) − 2
si x ∈ [0; +∞[\{1}
Partie B : Soit la fonction h définie par : h( x) = x−1
3 si x = 1
2
1 a Montrer que h est continue en 1 .
b Montrer que l’équation f −1 ( x) = 3x − 1 admet une seule solution α et que α ∈]0; 1[.
2 Soit la suite (un ) définie sur N par u0 = 1 et 3un+1 = 1 + f −1 (un ) .
a Montrer que (un ) est décroissante .
b Montrer que : ∀n ∈ N ; 0 ≤ un ≤ 1 .
1 n 1 n 1
g = f −1
n k∑ n k∑
vn = g (n + k) et wn = g avec
=1 =1
n+k
b Déduire lim wn .
n→+∞
Exercice 2
Thème: Analyse :
h πi
Partie A: Soit f la fonction définie sur 0; par f ( x) = tan( x).
4
h πi
1 Montrer que f réalise une bijection de 0; sur [0; 1].
4
1
2 Montrer que f −1 est dérivable sur [0; 1] et que (∀ x ∈ [0; 1]), f −1 0 ( x) =
1 + x2
Z 1
1 π
3 En déduire que: 2
dt =
0 1+t 4
Z 1
I0 = (1 − t )dt
Partie B: On considère la suite définie sur N par: 0 Z 1
(∀n ∈ N ⋆ ), In = t 2n (1 − t )dt
0
1
1 Montrer que: (∀n ∈ N ), In =
(2n + 1)(2n + 2)
n −1 Z 1
1−t
2 (∀n ∈ N ), on pose Sn =
⋆
∑ (−1) k
Ik . Montrer que Sn =
0 1+ t2
1 − (−1)n t 2n dt
k =0
Z 1
1−t
3 On pose I = dt.
0 1 + t2
Z 1 2n
t (1 − t )
a Montrer que (∀n ∈ N ), I − Sn = (−1)
⋆ n
dt
0 1 + t2
π 1
b Montrer que I − Sn ≤ In . En déduire que lim Sn = − ln 2
n→+∞ 4 2
Exercice 3
Exercice 4
Thème: Arithmétiques :
On considère l’équation ( E) : 8x + 5y = 6
1 a Montrer que (2, −2) est une solution de ( E)
Exercice 5
∀( x, y) ∈ R2 , x T y = ax + by + cxy
1 Comment on peut choisir les nombres a, b et c pour que la loi T soit commutative?
Maths – 2SM
Exercice 1
Partie A :
1 a Étudions la dérivabilité de f à droite en 0:
h x i 23
f ( x ) − f (0) tan
On a: lim = lim 2
x →0+ x−0 x →0+ x
h x i 23
tan
= lim 2
3
x →0+ x
x 3
h tan i2
= lim 2 3× 1 ×1
x →0+
x x 31 2
2 2x
h tan i 23 1
= +∞ car lim 2 = 1 et lim 1 = +∞
x
x →0 +
2 x →0 + x 3
2
Donc la fonction f n’est pas dérivable à droite en 0.
b Pour x ∈]0; π [ , calculons f 0 ( x):
x
On a la fonction u : x 7→ est dérivable sur R alors elle est dérivable sur ]0; π [.
2i π h i πh
On a encore u ]0; π [ = 0, . Or la fonction tan est dérivable sur 0, alors la
x 2 2 2
fonction x 7→ tan est dérivable sur ]0; π [.
2 x 2
Sachant que ∀ x ∈]0; π [, tan > 0, on en déduit alors que f est dérivable sur ]0; π [.
2
2 x 0 x − 13
D’où ∀ x ∈]0; π [, f 0 ( x) = × tan × tan
3 2 2 x − 31
1 2 x
= tan + 1 × tan
3 2 2
x
tan2 +1
Donc ∀ x ∈]0; π [, f 0 ( x) = r 2
x
3 3 tan
2
2 a Montrons que f réalise une bijection de ]0; π [ sur un intervalle J que l’on précisera :
On a f est dérivable sur ]0; π [ alors elle continue sur ]0; π [.
√
−1 −1 0 3 x
3 Montrons que f est dérivable sur ]0; +∞[ et que f ( x) = :
1 + x3
On a f est dérivable sur ]0; π [ et ∀ x ∈]0; π [, f 0 ( x) , 0.
1
Alors f −1 est dérivable sur J =]0; +∞[ et ∀ x ∈]0; +∞[, f −1 0 ( x) = .
f0 f −1 ( x )
Déterminons f −1 ( x) pour tout x ∈]0; +∞[ :
Soient x ∈]0; +∞[ et y ∈]0; π [.On a:
f −1 ( x ) = y ⇔ x = f ( y )
y 23
⇔ x = tan
y 2 √
⇔ tan = x3
y2 √ y
⇔ tan = x3 car tan >0
2i
√ πh
2
y y
⇔ = arctan( x3 ) car ∈ 0,
2 √ 2 2
⇔ y = 2 arctan( x3 )
√
D’où pour tout x ∈]0; +∞[ f −1 ( x) = 2 arctan( x3 ).
√ 1 3x2 1
Par suite ∀ x ∈]0; +∞[, f −1 0 ( x) = 2( x3 )0 × √ =√ ×
3
1+( x ) 2 x 3 1 + x3
√
3 x
D’où ∀ x ∈]0; +∞[, f −1 0 ( x) =
1 + x3
4 a Calculons ϕ0 ( x) :
1
Les deux fonctions x 7→ x2 et x 7→ sont dérivables sur ]0, +∞[.
x2
4 a Calculons vn + wn :
Exercice 2
h πi
Partie A: Soit f la fonction définie sur 0; par f ( x) = tan( x).
4
h πi
1 Montrons que f réalise une bijection de 0; sur [0; 1]:
4 h πh
On a la fonctions f est continue et dérivable sur 0, .
h πi 2
Alors f est continue et dérivable sur 0, .
h πi 4 h πi
Et ∀ x ∈ 0, , f 0 ( x) = 1 + tan2 ( x). Soit f strictement croissante sur 0, .
4 h πi h π i h π i 4
Donc f réalise une bijection de 0; sur f 0; = f (0); f = [0, 1]
4 4 4
1
2 Montrons que f −1 est dérivable sur [0; 1] et que (∀ x ∈ [0; 1]), f −1 0 ( x) = :
h πi h πi 1 + x2
On a f dérivable sur 0, et ∀ x ∈ 0, , f 0 ( x) , 0.
4 4
Alors f −1 est dérivable sur [0; 1].
1 1 1
On a (∀ x ∈ [0; 1]), f −1 0 ( x) = = h i2 =
f 0 f −1 ( x ) 1 + x2
1 + f f −1 ( x )
Z 1
1 π
3 En déduisons que: 2
dt = :
Z 1 0Z 1 + t 4
1 1 π π
On a 2
dt = f −1 0 (t )dt = f −1 (1) − f −1 (0) = − 0 =
0 1+t 0 4 4
Z 1
I0 = (1 − t )dt
Partie B: On considère la suite définie sur N par: 0 Z 1
(∀n ∈ N ⋆ ), In = t 2n (1 − t )dt
0
1
1 Montrons que: (∀n ∈ N ), In = :
(2n + 1)(2n + 2)
1
On pose u = 1 − t et v0 = t 2n . C’est-à-dire u0 = −1 et v = t 2n+1 .
2n + 1
En intégrant par partie, on a:
Exercice 3
Le plan Pest rapporté à un repère orthonormé O; −
→
u ,−
→
v .Soit ∆ la droite d’équation x = 2 et A
le point d’affixe 2 .
1 Vérifions que ∆ est l’ensemble des points M d’affixe z tels que 4 − z − z = 0:
Soit E = { M (z) ∈ P/4 − z − z = 0}, montrons que ∆ = E.
On a M (z) ∈ E ⇒4−z−z=0
On a M (z) ∈ ∆ ⇒ z = xet x = 2
⇒ 4 − (z + z) = 0
⇒4−z−z=4−2−2=0
On pose Re(z) = x ⇒ 4 − 2Re(z) = 0
⇒ M (z) ∈ E
⇒ 4 − 2x = 0
Alors ∆ ⊂ E (1).
⇒x=2
⇒ M (z) ∈ ∆
Alors E ⊂ ∆ (2).
De (1) et (2) on en déduit que ∆ = E.
2 Soit ϕ l’application de P − ∆ dans P, qui à tout point M d’affixe z associe le point M 0 d’affixe
4 − zz
z0 = .
4−z−z
a Montrons que z0 est un réel:
Soit z = x + iy tel que ( x, y) ∈ R2 .
4 − zz 4 − ( x2 + y2 )
On a z0 = = . Alors z0 ∈ R
4−z−z 4 − 2x
b Déterminons l’ensemble Γ = { M (z) ∈ P/z0 = k où k ∈ R − {2}}:
Soient z = x + iy tel que ( x, y) ∈ R2 et k ∈∈ R − {2}.
On a M (z) ∈ Γ ⇔ M (z) ∈ P/z0 = k
⇔ M (z) ∈ P/z0 = k
4 − ( x2 + y2 )
⇔ M ( x, y) ∈ P/ =k
4 − 2x
⇔ M ( x, y) ∈ P/x + y − 2kx = 4 − 4k
2 2
Exercice 4
On considère l’équation ( E) : 8x + 5y = 6
1 a Montrons que (2, −2) est une solution de ( E):
On a : 8 × 2 + 5 × (−2) = 6, alors le couple (2, −2) est une solution de ( E).
b Résolvons dans Z l’équation ( E):
( S l’ensemble de solutions de ( E) dans Z . On a :
2
Soit
8x + 5y = 6
⇒ 8( x − 2) = 5(−y − 2) (1)
8 × 2 + 5 × (−2) = 6
⇒ 5 8( x − 2)
D’après le théorème de Gauss ⇒ 5 x − 2 car 5 ∧ 8 = 1
⇒ x = 5k + 2 / k ∈ Z
En remplaçant
( x dans l’équation (1), on obtient y = −8k − 2 / k ∈ Z
x = 5k + 2
D’où /k ∈ Z
y = −8k − 2
(
x = 5k + 2
Réciproquement : Si /k ∈ Z
y = −8k − 2
Alors 8x +5y = 8(5k + 2) + 5(−8k − 2) = 40k + 16 − 40k − 10 = 6.
Donc S = (5k + 2, −8k − 2)/k ∈ Z
2 Soit ( x, y) une solution de ( E) et d = x ∧ y
⇒ d 8x + 5y
⇒d 6
⇒ d ∈ {1, 2, 3, 6}
b Déterminons les couples ( x, y) solutions de ( E) pour lesquels d = 3:
( (
8x + 5y = 6 8x + 5y = 6
On a: ⇒
x∧y=3 ( x = 3a et y = 3b et a ∧ b = 1 /( a, b) ∈ Z
2
24a + 15b = 6
⇒
( x = 3a et y = 3b et a ∧ b = 1 /( a, b) ∈ Z
2
8a + 5b = 2
⇒
x = 3a et y = 3b et a ∧ b = 1 /( a, b) ∈ Z2
Résolvons dans Z2 l’équation : ( E0 ) : 8a + 5b = 2
On a :(le couple (−1, 2) est une solution de ( E0 )
8a + 5b = 2
Alors ⇒ 8( a + 1) = 5(−b + 2) (2)
8 × (−1) + 5 × 2 = 2
Par suite 5 8( a + 1), or 5 ∧ 8 = 1 alors d’après le théorème de Gauss 5 ( a + 1).
C’est-à-dire a + 1 = 5k tel que k ∈ Z. D’où a = 5k − 1
L’équation (2) devient alors, 8k = −b + 2 c’est-à-dire b = −8k + 2.
Réciproquement:
si a = 5k − 1 et b = −8k + 2 alors 8a + 5b = 40k − 8 − 40k + 10 = 2
Donc l’ensemble de solutions de ( E0 ) est {(5k − 1, −8k + 2)/k ∈ Z }.
D’où ( x, y) = (15k − 3, −24k + 6) tel que k ∈ Z.
n ≡ 2(mod5)
3 On considère le système (S) : où n est un entier
n ≡ −2(mod8)
a Montrons que n est une solution de (S) si et seulement si n ≡ 22(mod40)
Soit n ∈ N. (
n ≡ 2(mod5)
n est une solution de (S) ⇒
n ≡ −2(mod8( )
n = 5b + 2
⇒ (∃( a, b) ∈ Z2 ),
n = 8a − 2
⇒ (∃( a, b) ∈ Z ), 8a − 5b = 4
2
⇒ (∃( a, b) ∈ Z2 ), 8( a − 1) + 5(2 − b) = 6
⇒ ((a − 1, 2 − b) est une solution de ( E)
a − 1 = 5k + 2
⇒ k∈Z
( 2 − b = − 8k − 2
a = 5k + 3
⇒ k∈Z
(b = 8k + 4
n = 8a − 2 = 40k + 22
⇒ k∈Z
n = 5b + 2 = 40k + 22
⇒ n ≡ 22(mod40)
∀( x, y) ∈ R2 , x T y = ax + by + cxy
Maths – 2SM
Exercice 1
Thème: Analyse :
e2x − 1
Partie I: On considère la fonction u définie sur R par: (∀ x ∈ R ), u( x) =
e2x + 1
1 a Montrer que la fonction u est impaire .
x3
∀x ∈ R+ , x − ≤ u( x) ≤ x
3
f ( x ) − f (0) x − u( x)
b Vérifier que : ∀ x ∈ R ∗+ , = . f ( x) , puis en déduire que f est
x 2x2
0
dérivable en 0 et que f (0) = 0.
u( x) − xu0 ( x)
∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) = 2 × 2
x + u( x)
b Montrer que F est paire ( Utiliser une intégration par changement de variable ) .
2 a En utilisant le théorème de la moyenne , montrer que :
(∀ x ∈ R ∗ ), 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x)
Exercice 2
Exercice 3
n ≡ 13 [19]
Thème: Arithmétiques : Soit (S) :
n ≡ 6 [12]
1 a Montrer que ∃ (u, v) ∈ Z × Z; 19u + 12v = 1
Exercice 4
1 Montrer que la multiplication de deux matrices est une loi de composition interne dans H.
Maths – 2SM
Exercice 1
e2x − 1
Partie I: On considère la fonction u définie sur R par: (∀ x ∈ R ), u( x) =
e2x + 1
1 a Montrons que la fonction u est impaire :
On a Du = R,
e−2x − 1 e−2x (1 − e2x )
alors ∀ x ∈ Du , − x ∈ Du et u(− x) = −2x = −2x = − u ( x ).
e +1 e (1 + e2x )
D’où la fonction u est impaire.
b Calculons lim u( x) , puis interprétons géométriquement le résultat :
x→+∞
e2x − 1
On lim u( x) = lim .
x→+∞ x→+∞ e2x + 1
X −1
On pose X = e2x , alors cette limite devient: lim u( x) = lim = 1.
x→+∞ X →+∞ X + 1
interprétation géométriquement du résultat :
On a lim u( x) = 1 alors la droite d’équation y = 1 est une asymptote verticale à la
x→+∞
courbe Cu au voisinage de +∞.
2 a Montrons que u est strictement croissante sur R :
Soit x ∈ R.
La fonction u est dérivable sur R car x 7→ e2x − 1 et x 7→ e2x + 1 sont dérivables sur R et
∀ x ∈ R, e2x + 1 , 0.
2e2x (e2x + 1) − 2e2x (e2x − 1) 4e2x
Alors u0 ( x) = = .
(e2x + 1)2 (e2x + 1)2
Or ∀ x ∈ R, u0 ( x) > 0 alors u est strictement croissante sur R.
b Écrivons une équation de la tangente ( T ) à la courbe Cu au point d’abscisse 0:
On a ( T ) : y = u0 (0) x + u(0). c’est-à-dire ( T ) : y = x
3 Montrons que u admet une bijection réciproque de u−1 définie sur un intervalle J que l’on
déterminera :
On a u est dérivable sur R alors elle continue sur R.
Or u est strictement croissante sur R,
alors u réalise une bijection de R dans J = u(R ) =] − 1, 1[.
4 a Traçons dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ)les courbes Cu et Cu−1 :
(T )
2
y=1
1
Cu
b
0
−2 −1 0 1 2
−1
−2
−3
n o
(∆) = M ( x, y) ∈ P/( x, y) ∈ [0, ln 2]2 et u( x) ≤ y ≤ u−1 ( x)
Z ln 2
e2x − 1
On a A(∆) = |u( x) − u−1 ( x)|dx. Or ∀ x ∈ R u( x) = 2x ,
0
e +1
1 1+x
∀ x ∈] − 1, 1[, u−1 ( x) = ln et ∀ x ∈ [0, ln 2], u−1 ( x) − u( x) ≥ 0.
Z ln 2
2 1 − x
1 1 + x e2x − 1
Alors A(∆) = ln − 2x dx
0Z 2 1−x eZ + 1
1 ln 2 1+x ln 2 e −1
2x
= ln dx − dx
2 0 1−x 0 e2x + 1
= ...
f (0) = 1
Partie II: Soit f fonction numérique définie par : 2x
f ( x) = , si x , 0
x + u( x)
1 a Justifions que : D f = R , puis Calculons lim f ( x):
x→−∞
On a x ∈ D f ⇔ x ∈ R et h
f ( x) ∈ R i
⇔ x ∈ R et x + u( x) , 0 et x , 0 ou x = 0
⇔ x ∈ R et x , 0 ou x = 0
⇔x∈R
D’où D f = R.
2x
On a lim f ( x) = lim
x→−∞ x→−∞ x + u ( x )
2
= lim
x→−∞ u( x)
1+
x
u( x)
= 2 car lim u( x) = −1 et lim =0
x→−∞ x→−∞ x
D’où lim f ( x) = 2
x→−∞
x3
∀x ∈ R+ , x − ≤ u( x) ≤ x
3
4e2t (e2t + 1)2 − (e2t − 1)2 2
On a ∀t ∈ R + , u0 (t ) = 2 = 2 = 1 − u(t ) .
e2t + 1 e2t + 1
2
On a ∀t ∈ R + , 0 ≤ u(t ) < 1 soit 0 ≤ 1 − u(t ) < 1.
Z x Z x
0 0
C’est-à-dire 0 ≤ u (t ) < 1. alors ∀ x ∈ R , 0 ≤ +
u (t )dt < dt.
0 0
D’où ∀ x ∈ R , 0 ≤ u( x) < x. Par suite ∀ x ∈ R , u( x) ≤ x (*).
+ +
2
On a encore ∀t ∈ R + , 0 ≤ u(t ) < t soit 1 − t 2 < 1 − u(t ) ≤ 1
Z x Z x h t3 ix h ix
Alors ∀ x ∈ R + , (1 − t 2 )dt < u0 (t )dt. C’est-à-dire t − < u(t )
0 0 3 0 0
x3 x 3
D’où x − < u( x) Par suite ∀ x ∈ R + , x − ≤ u( x) (**).
3 3
x 3
De (*) et (**) on en déduit que ∀ x ∈ R + , x − ≤ u( x) ≤ x
3
f ( x ) − f (0) x − u( x)
b Vérifions que : ∀ x ∈ R ∗+ , = . f ( x) , puis en déduisons que f est
x 2x2
0
dérivable en 0 et que f (0) = 0:
soit x ∈ R ∗+ .
2x 2x − x − u( x) x − u( x) x − u( x)
On a : f ( x) − f (0) = −1= = = . f ( x ).
x + u( x) x + u( x) x + u( x) 2x
f ( x ) − f (0) x − u( x)
Donc = . f ( x ).
x 2x2
f ( x ) − f (0) x − u( x)
On a lim = lim . f ( x ).
x →0 x x →0 2x2
x3 x − u( x) x x − u( x)
Or ∀ x ∈ R + , x − ≤ u( x) ≤ x alors 0 ≤ 2
≤ par suite lim = 0.
3 2x 6 x →0 + 2x2
f ( x ) − f (0)
Sachant que lim f ( x) = 1, on a donc lim =0
x →0+ x →0+ x
u( x) − xu0 ( x)
∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) = 2 × 2
x + u( x)
La fonction x 7→ 2x est une fonction polynôme alors elle est dérivable sur R et en particulier
sur R ∗
Encore La fonction x 7→ x + u( x) est une somme de deux fonctions dérivables sur R et
∀ x ∈ R ∗ , x + u( x) , 0.
Donc la fonction f est dérivable sur R ∗ et on a:
2( x + u( x)) − 2x(1 + u0 ( x))
∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) = 2
x + u( x)
x + u( x) − x − xu0 ( x)
=2× 2
x + u( x)
u( x) − xu0 ( x)
=2× 2
x + u( x)
b En utilisant le théorème des accroissement finis , Montrons que :
∀ x ∈ R ∗+ , u( x) − xu0 ( x) > 0
Soit x ∈∈ R ∗+ .
On a u continue sur [0, x] et dérivable sur ]0, x[ alors d’après le théorème des accroissement
u ( x ) − u (0) u( x)
finis ∃c ∈]0, x[, u0 (c) = = .
x−0 x
On a : 0 < c < x ⇒ 0 < u(c) < u( x)
⇒ 0 < u2 ( c ) < u2 ( x )
⇒ 1 − u2 ( x ) < 1 − u2 ( c ) < 1
⇒ u0 ( x) < u0 (c) < 1
u( x)
⇒ u0 ( x) < <1
x
u( x)
⇒ u0 ( x) <
x
⇒ u( x) − xu0 ( x) > 0
c Montrons que f est strictement croissante sur R + , puis déterminons f (R ):
u( x) − xu0 ( x)
On a ∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) = 2 × 2
x + u( x)
2
Or u( x) − xu0 ( x) > 0 et x + u( x) > 0, alors ∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) > 0.
Donc f est strictement croissante sur R + . Or f est paire alors elle strictement décroissante
sur R − h h h h
D’où f R = f (0); lim f ( x) ∪ f (0); lim f ( x) = [1; 2[
x→−∞ x→+∞
D’où le résultat.
Z x 2t 2x
c Montrons que: ∀ x ∈ [1, +∞[ , ln dt = ( x + 1). ln − ln x :
1 1+t x+1
Soit
Z x
x ∈ [1, +∞[. En intégrant par partie, on a :
2t h 2t i x Z x dt
ln dt = t ln − .
1 Z x1 +t 1+ t 1 1 1+t
2t 2x
Soit ln dt = x ln − ln(1 + x) + ln 2.
1Z 1 + t
2t 1 + x
2x 2
x
C.à.d ln dt = x ln + ln .
1 1+t 1+x 1+x
x 0 +∞
ln 2
F ( x)
0
1 √ 1 √
On a ( F ) ⇔ z3 + (1 + i 3)z2 − (1 − i 3)z − 1 = 0 ⇔ z3 + αz2 − αz − 1 = 0
2 2
1 √ i π3 1 √ π
avec α = (1 + i 3) = e et α = (1 − i 3) = e−i 3 .
2 2 π π π
Par suite les solutions de l’équation ( F ) sont : −ei 3 , ei 6 et e−i 6 .
Exercice 3
n ≡ 13 [19]
Soit (S) :
n ≡ 6 [12]
⇒ (12 × 19) n − n0
⇒ n ≡ n0 [12 × 19]
Réciproquement :
On a n ≡ n0 [12 × 19] ⇒ n − n0 = 12 × 19k / k ∈ Z
19 n − n0
⇒ car 12 ∧ 19 = 1
12 n − n
0
(
n ≡ n0 [19]
⇒
n ≡ n0 [12]
(
n ≡ n0 [19]
D’où ⇔ n ≡ n0 [12 × 19]
n ≡ n0 [12]
3 a Trouvons une solution de 19u + 12v = 1 puis calculons N:
On a 19 = 12 + 7
12 =7+5
7 =5+2
5 =2×2+1
Alors 1 =5−2×2
= 5 − 2 × (7 − 5)
=3×5−2×7
= 3 × (12 − 7) − 2 × 7
= 3 × 12 − 5 × 7
= 3 × 12 − 5 × (19 − 12)
= 8 × 12 − 5 × 19
D’où (−5, 8) est une solution de 19u + 12v = 1
b En déduisons l’ensemble des solutions de (S) ( utiliser 2.b):
On a n0 = 13 × 12 × 8 + 6 × 19 × (−5) = 678 une solution de (S)
Alors n ≡ 678[12 × 19].
D’où n = 228k + 678 / k ∈ Z
Par suite l’ensemble de solutions de (S) est {228k + 678 / k ∈ Z }
Exercice 4
1 Montrons que la multiplication de deux matrices est une loi de composition interne dans H:
0
x 0 x 0
Soient X = et Y = deux matrices de H.
y z y0 z0
0
x 0 x 0 xx0 0
On a : X × Y = × 0 0 =
y z y z yx0 + zy0 zz0
Comme xz , 0 et x0 z0 , 0, alors xx0 zz0 , 0
Donc ∀( X, Y ) ∈ H 2 , X × Y ∈ H.
D’où la multiplication de deux matrices dans H est une loi de composition interne .
1 0 1 0
2 On considère les matrices M = et N = .
2 2 1 1
Maths – 2SM
Exercice 1
Thème: Analyse :
Partie A: On considère la fonction f définie sur [0, +∞[ par:
f ( x) = 1 + 1 e− 1x si x > 0
x
f (0) = 0
Soit C la courbe de f dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ)(unité graphique: 2cm)
1 Montrer que f est continue et dérivable à droite en 0.
1
e− vn
1
∀n ∈ N ∃vn ∈]n, n + 2[ , un = 2 1 +
vn
Partie C:
Montrer que: (∀n ∈ N ∗ )(∃!αn > 0), f (αn ) = e− n
1
1 a
Exercice 2
Exercice 3
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Exercice 4
Thème: Probabilités :
Une entreprise fabrique des appareils électroniques. La probabilité qu’un appareil ainsi fabriqué fonc-
9
tionne parfaitement est .
10
1 On note F l’événement « l’appareil fonctionne parfaitement ». Calculer la probabilité de
l’événement contraire F.
2 On fait subir à chaque appareil un test avant sa livraison.
On constate que : quand un appareil est en parfait état de fonctionnement, il est toujours accepté
à l’issue du test ; quand un appareil n’est pas en parfait état de fonctionnement, il peut être
1
néanmoins accepté, avec une probabilité égale .
11
On note T l’événement « l’appareil est accepté à l’issue du test ».
9
a Vérifier que P ( T ∩ F ) = . Calculer P ( T ∩ F )
10
b Déduisez-en la probabilité de T
c Calculer la probabilité conditionnelle de F par rapport à T.
b
A4 b
A3
b
A2
A1
−
→
b
b
A6 b b
A0
O −
→
u
Maths – 2SM
Exercice 1
Partie A: On considère la fonction f définie sur [0, +∞[ par:
f ( x) = 1 + 1 e− 1x si x > 0
x
f (0) = 0
Soit C la courbe de f dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ)(unité graphique: 2cm)
1 Montrons que f est continue et dérivable à droite en 0:
1
e− x
1
On a lim f ( x) = lim 1 +
x →0+ x →0+ x
1
On pose t = − = lim (1 − t )et
x x→−∞
= lim et − tet
x→−∞
=0−0
= f (0)
Donc f est continue à droite en 0.
f ( x) 1 1
e− x
1
On a lim = lim 1+
x →0+ x x →0+ x x
1
On pose t = − = lim −t (1 − t )et
x x→−∞
= lim −tet + t 2 et
x→−∞
=0+0
=0
Donc f est dérivable à droite en 0 et f d0 (0) = 0.
2 a Calculons lim f ( x) puis interprétons graphiquement le résultat obtenu:
x→+∞
1
e− x = (1 + 0).1 = 1.
1
On a lim f ( x) = lim 1 +
x→+∞ x→+∞ x
Donc la droite d’équation y = 1 est une asymptote à la courbe C au voisinage de +∞.
b Dressons le tableau de variation de f :
1 −1
La fonction f est dérivable sur ]0; +∞[, alors : ∀ x > 0, f 0 ( x) = e x.
x3
f 0 ( x) 0 +
1 1 1
f 00 s’annule en en changeant de signe, donc C admet au point I , f un point
3 3 3
d’inflexion
1 .
f = 4e−3
3
b Construisons C ; en prend: f (1) ≈ 0.7 et 4e−3 ≈ 0.2:
1
C
I
b
0
−1 0 1 2 3 4
−1
Z 1
Partie B: On considère la fonction F définie sur [0, +∞[ par: par F ( x) = f (t )dt
x
n n+2
En déduisons lim un :
n→+∞
Soit n ∈ N ∗ .
On a n < vn < n + 2 et f est strictement croissante
⇒ f (n) < f (vn ) < f (n + 2)
⇒ 2 f (n) < 2 f (vn ) < 2 f (n +
2)
1 1
e− n < u n < 2 1 + e− n +2
1 1
⇒ 2 1+
n n + 2
1 −n 1 − n+ 1
e− n = 2 ( 1 + 0 ) =
1 1 1
On a 2 1 + e < un < 2 1 + e 2 , lim 2 1 +
n n+2 n→+∞ n
2
1
e− n+2 = 2(1 + 0)e0 = 2
1
et lim 2 1 +
n→+∞ n+2
Alors lim un = 2
n→+∞
Partie C:
Montrons que: (∀n ∈ N ∗ )(∃!αn > 0), f (αn ) = e− n :
1
1 a
Soit n ∈ N ∗ .
f est continue et strictement
croissante sur [0, +∞[, alors elle réalise une bijection de
[0, +∞[ sur f [0, +∞[ = [0, 1[.
1 1
⇒ e− n +1 > e− n
1 1
On a : − >−
n+1 n
⇒ f (αn+1 ) > f (αn )
⇒ f −1 f (αn+1 ) > f −1 f (αn ) car f −1 est croissante
⇒ α n +1 > α n
Donc (αn ) est une suite croissante.
∗ 1 1 1
c Justifions que : ∀n ∈ N ; on a: − + ln 1 + =− :
αn αn n
Soit n ∈ N ∗ . 1
On a f (αn ) = e− n alors f (αn ) > 0 donc ln f (αn ) = − .
1
n
1 1
+ ln e− αn = − .
1
C’est-à-dire ln 1 +
αn n
1 1 1
D’où ln 1 + − =− .
αn αn n
1
2 a Montrons que ∀t ≥ 0, 1 − t ≤ ≤ 1 − t + t2 :
1+t
Soit t ≥ 0. On a :
1 1 − t2 − 1 t2
•1 − t − = =− .
1+t 1+t 1+t
t2 1
Or − ≤ 0 alors 1 − t ≤ .
1+t 1+t
1 1 − (1 + t )(1 − t + t 2 ) t3
• − (1 − t − t 2 ) = =−
1+t 1+t 1+t
t3 1
Or − ≤ 0 alors ≤ 1 − t − t2
1+t 1+t
1
Donc ∀t ≥ 0, 1 − t ≤ ≤ 1 − t + t2 .
1+t
x2 x2 x3
b En déduisons que (∀ x ≥ 0), − ≤ − x + ln(1 + x) ≤ − + :
2 2 3
1
(∀ x ≥ 0)(∀t ∈ [0, x]), on a : 1 − t ≤ ≤ 1 − t + t et les fonctions t 7→ 1 − t,
2
1+t
1
t 7→ et t 7→ 1 − t + t 2 sont continues sur [0, x].
1Z+ t Z x Z x
x dt
Alors (1 − t )dt ≤ ≤ (1 − t + t 2 )dt.
0 0 1+t 0
h t2 ix h ix h t2 t3 ix
Soit t − ≤ ln(1 + t ) ≤ t − +
2 0 0 2 3 0
x2 x2 x3
Soit x − ≤ ln(1 + x) ≤ x − + .
2 2 3
x2 x2 x3
D’où − ≤ − x + ln(1 + x) ≤ − + .
2 2 3
3 Soit n un entier tel que n ≥ 4
3
a Vérifions que α4 ≥ 1 puis déduisons que αn ≥ 1 sachant que e 4 ≥ 2:
Soit n ≥ 4.
h i
Alors f (α4 ) − f (1) = e− 4 − 2e−1 = e− 4 1 − 2e− 4 .
1 1 3
h i
Or e− 4 1 − 2e− 4 > 0 car e 4 > 2 ⇒ 2e− 4 < 1.
1 3 3 3
Alors f (α4 ) ≥ f (1), soit f −1 f (α4 ) ≥ f −1 f (1) . D’où α4 ≥ 1.
On a n ≥ 4 et (αn ) est croissante .
Alors αn ≥ α4 ≥ 1.
Donc ∀n ≥ 4, αn ≥ 1
2 2α2
b Montrons que: 1 − ≤ n ≤ 1. (On peut utiliser: 1/c et 2/b partie C):
3αn n
1 1 1 x2 x2 x3
On a − + ln 1 + = − . et ∀ x ≥ 0, − ≤ − x + ln(1 + x) ≤ − + .
αn αn n 2 1 2 3
1 1 1 1 1
Pour x = , on obtient − 2 ≤ − + ln 1 + ≤− 2 + 3.
αn 2αn αn αn 2αn 3αn
1 1 1 1
Soit − 2 ≤ − ≤ − 2 + 3 .
2αn n 2αn 3αn
2α2n 2
Alors −1 ≤ − ≤ −1 + .
n 3αn
2 2α2
D’où 1 − ≤ n ≤ 1.
3αn n
r
n
c Montrons que: ≤ αn . En déduisons lim αn :
6 n→+∞
2 2α2n n n
On a 1 − ≤ alors 0 < − ≤ α2n .
3αn n 2 3αn
n n
Or αn leq1 alors 3αn leq3 soit − ≥− .
3αn 3
n n n n n n n
Par suite − ≥ − . Alors − ≥ .
2 3αn r2 3 2 3αn 6
n n
Donc ≤ α2n . D’où ≤ αn .
6 r 6
n
Or lim = +∞ alors lim αn = +∞.
n→+∞ 6 n→+∞
r !
2
d Calculons : lim αn :
n→+∞ n
r r
2 2α2n 2 2
On a 0 < 1 − ≤ ≤1⇒ 1− ≤ αn ≤ 1.
3αn n 3αn n
2
Comme lim 1 − = 1 car lim αn = +∞.
n→+∞ 3αn n→+∞
r
2
Donc lim 1− = 1.
n→+∞
r 3αn
2
D’où lim αn = 1.
n→+∞ n
Exercice 2
1 Montrons que A, I est une famille libre dans M2 (R ):
Soient x et y deux réels tels que xA + yI = 0 et 0 la matrice nulle.
Exercice 3
Partie A: Afin de crypter un message, on utilise un chiffrement affine.
Chaque lettre de l’alphabet est associée à un nombre entier comme indiqué dans le tableau ci-dessous
:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
Exercice 5
On considère les nombres complexes zn définis, pour tout entier naturel n, par
√ !
3
z0 = 1 et zn+1 = 1 + i zn .
3
On note An le point d’affixe zn dans le repère orthonormé O; − →
u ,− →
v de l’annexe .
L’objet de cet exercice est d’étudier la construction des points An .
√
3 2 π
1 a Vérifions que 1 + i = √ ei 6 :
3 3
√ 2 √ !2 √ √ √ !
3 3 4 3 2 3 2 3
1
1+i = 12 + = donc 1 + i = √ ; 1+i =√ +
3 3 3 3 3 3 3 2 2
√
cos θ = 3
π
On cherche θ tel que 2 donc θ = + k2π (k ∈ Z )
sin θ = 1 6
√ 2
3 2 π
On a donc 1 + = √ e6.
3 3
b En déduisons z1 et z2 sous forme exponentielle:
√ ! √ ! √
3 3 3 2 π
z1 = 1 + z0 = 1 + ×1=1+ = √ e6
3 3 3 3
√ ! √ ! √ !
3 3 3 2 π 2 π 4 π
z2 = 1 + z1 = 1 + × 1+ = √ e6 × √ e6 = e3
3 3 3 3 3 3
n
2 π
2 a Montrons que pour tout entier naturel n, zn = √ ein 6 :
3
a Interprétons géométriquement dn :
dn = |zn+1 − zn | donc dn représente la distance entre les points An et An+1 : dn = An An+1
b Calculons d0 :
√ √ √
3 3 3
d0 = z1 − z0 = 1 + −1 = =
3 3 3
√ !
3
c Montrons que ∀n ∈ N ∗ , zn+2 − zn+1 = 1+i ( z n +1 − z n ) :
3
√ !
3
Pour tout n z n +2 = 1+ z n +1
3
√ !
3
z n +1 = 1+ zn
3
√ !
3
Par soustraction zn+2 − zn+1 = 1+ ( z n +1 − z n )
3
d En déduisons que la suite (dn )n⩾0 est géométrique puis que pour tout entier naturel n,
√
3 2 n
dn = √ :
3 3
On en déduit que: dn+1 = |zn+2 − zn+ |
√ !1
3
= 1+ ( z n +1 − z n )
3
√
3
= 1+ × | z n +1 − z n |
3
2
= √ dn
3
• Le triangle OA4 A5 est rectangle en A4 donc le point A5 est sur la droite d perpendic-
ulaire à (OA4 ) passant par A4 .
5π 3π −−→ −−→
• z5 a pour argument et z3 a pour argument ; donc l’angle OA3 , OA5 a
6 6
π
pour mesure . On trace donc le triangle équilatéral direct OA3 A30 et le point A5
3
appartient à (OA30 ).
Le point A5 est à l’intersection des droites d et (OA30 ).
Annexe
b
A2
b
A1
−
→
b
π v
6
A6 A0
b b b
O −
→
u
Maths – 2SM
Exercice 1
Thème: Analyse :
Partie A:
1 Résoudre l’équation différentielle y0 + y = 0.
Soit φ une application dérivable de R ⋆+ dans R, et soit g l’application numérique définie sur R ⋆+
par g ( x) = φ( x)ex .
2 a Vérifier que g est dérivable en tout point x de R ⋆+ et démontrer que, pour que φ vérifie
1
∀ x ∈ R ⋆+ , φ0 ( x) + φ( x) = − − ln x, (1)
x
ex
il faut et il suffit que g soit une primitive de l’application x 7−→ −ex ln x − .
x
ex
b Quel est l’ensemble des primitives de la fonction x 7−→ −ex ln x − ?
x
3 En déduire que l’ensemble des applications dérivables de R ⋆+ dans R vérifiant (1) est l’ensemble
des applications x 7−→ ae− x − ln x où a désigne une constante réelle.
Partie B: Soit f l’application de R ⋆+ dans R définie par : ∀ x ∈ R ⋆+ , f ( x) = e1− x − ln x.
1 a Étudier les variations de f et construire sa représentation graphique dans un repère or-
thonormé. Puis démontrer que l’équation f ( x) = 0 admet une solution unique c et que
c ∈]1, 2[.
b Calculer lim x f ( x).
x →0+
Partie C:
1 a Déterminer le sens de variation de f 0 dans l’intervalle [1, 2].
f ( x)
Soit P l’application de R⋆+ dans R définie par : ∀ x ∈ R ⋆+ , P ( x) = x −
f 0 (1)
b Étudier les variations de P dans l’intervalle [1, 2]. Montrer que P réalise une bijection de
[1, c] sur un intervalle J contenu dans [1, c].
En déduire que l’on définit bien une suite (cn ) d’éléments de [1, c] en posant c0 = 1 et pour
tout entier naturel n, cn+1 = P (cn ).
7
2 a Montrer que pour tout x ∈ [1, 2], 0 ≤ P0 ( x) ≤ P0 (2) ≤ .
12
b En utilisant le théorème des accroissements finis, vérifier que pour tout entier n, |cn+1 −
7
c | ≤ | c n − c |.
12
En déduire que la suite (cn ) est convergente et déterminer sa limite.
c Quelle valeur suffit-il de donner à n pour que cn soit une valeur approchée de c à 10−2 près
?
Exercice 2
1 Calculer f (1).
1
2 Montrer que ∀ x ∈ R ⋆+ , f = − f ( x ).
x
3 Montrer, par récurrence, que : (∀ x ∈ R ⋆+ )(∀n ∈ N ), f xn = n f ( x).
Thème: Arithmétiques :
1 a Montrer que 2017 est un nombre premier
d Montrer que p = 7
3 Déterminer, suivant les valeurs de p, les couples ( x; y) ∈ N ∗2 solutions de ( E)
Exercice 4
Thème: Probabilités :
Le téléphone portable de Omar contient en mémoire un répertoire de 1500 chansons dont 700 dans la
catégorie ”A”, 100 dans la catégorie ”B”, 200 dans la catégorie ”C” et 500 dans la catégorie ”D”. Une
des fonctionnalités du téléphone permet d’écouter de la musique en mode ” lecture aléatoire ” : Les
chansons écoutées sont choisies au hasard et de façon équiprobable.
40% des chansons du répertoire sont interprétées en Sérère et 28% des chansons de la catégorie ”A”
sont interprétées en Sérère .
Au cours de son footing journalier, Omar écoute une chanson grâce à ce mode de lecture.
On note :
M l’événement : ” La chanson écoutée est de la catégorie ”A”. ”
S l’événement : ” La chanson écoutée est interprétée en Sérère . ”
1 Calculer p( M ).
b Calculer la probabilité que la chanson écoutée soit une chanson de la catégorie ”A” inter-
prétée en Sérère .
c Calculer p( M/S).
3 En fait, Omar écoute de cette même façon aléatoire une chanson de son répertoire lors de son
footing le matin, à la prise du petit déjeuner, sur le chemin de l’école, au déjeuner et le soir
avant d’aller au lit.
Son cousin Bachir, fin mathématicien, lui dit qu’il a [496 × (0.4)3 ]% de chances d’écouter au
moins trois chansons Sérère à la fin de la journée. Dire en le justifiant si Bachir a raison ou pas.
Exercice 5
5 Soit k ∈ N ∗ .
a Déterminer les points de ∆ ∩ Dk qui sont symétriques avec leur image par rapport à l’axe
(O, −
→
u ).
b Montrer que tout point de Dk a son image par f dans Dk .
Maths – 2SM
Exercice 1
Partie A :
1 Résolution l’équation différentielle y0 + y = 0:
•On peut énoncer directement le résultat car cela a été fait en cours : la solution générale
de l’équation différentielle est y = ke− x , k ∈ R.
•On peut dire que l’on a une équation différentielle linéaire d’ordre 1 à coefficients constants
dont l’équation caractéristique est r + 1 = 0. La solution de cette équation caractéristique
est r0 = −1. Par conséquent la solution générale de l’équation différentielle est y = ker0 x ,
k ∈ R.
•On peut faire un calcul direct. La fonction nulle est solution de l’équation différentielle.
Une solution qui ne s’annule pas en un point donné, ne s’annulera pas dans un intervalle
ouvert contenant ce point. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, elle gardera
un signe constant dans cet intervalle. Dans cet intervalle, l’équation différentielle est alors
y0
équivalente à = −1 soit ln |y| = − x + c, c constante réelle. On a donc |y| = ec e−x
y
puis y = ke− x avec k = ec ou k = −ec selon le signe de y.
Finalement, la solution générale de l’équation différentielle est y = ke− x , k ∈ R.
2 a g, produit des deux applications dérivables sur R ⋆+ , x 7−→ φ( x) et exp : x 7−→ e x est
aussi dérivable sur R ⋆+ et g 0 = φ0 exp + φexp0 ; c’est-à-dire ∀ x ∈ R ⋆+ , g 0 ( x) = (φ0 ( x) +
φ( x))ex . Alors:
1
φ vérifie (1) ⇔ ∀ x ∈ R ⋆+ , φ0 ( x) + φ( x) = − − ln x
1 x
0
⇔ ∀ x ∈ R + , g ( x) = − − ln x ex
⋆
x
ex
⇔ g est une primitive de x 7−→ − − ex ln x
x
ex
b On peut remarquer que h : x 7→ − − ex ln x est la dérivée de H : x 7→ −ex ln x.
x
Sinon, on peut faire un calcul direct. On a pour tout réel x > 0 :
Z x Z x t
e
h(t )dt = − − et ln t dt
1 1 t
Une intégration par partie donne :
L’ensemble des applications dérivables de R ⋆+ dans R vérifiant (1) est l’ensemble des applications
x 7−→ ae− x − ln x où a désigne une constante réelle.
Partie B : Soit f l’application de R ⋆+ dans R définie par : ∀ x ∈ R ⋆+ , f ( x) = e1− x − ln x.
1 Remarquons d’abord que f est une solution de l’équation différentielle (1) avec a = e.
1
a f est dérivable sur R ⋆+ et ∀ x ∈ R ⋆+ , f 0 ( x) = −e1− x − . La dérivée est strictement
x
négative ;
f est donc strictement décroissante. lim f ( x) = +∞ et lim f ( x) = −∞. Voici le
x →0 x→+∞
graphe de f.
4 Cf
c
b
0
−1 0 1 2 3 4 5
−1
f est continue et strictement décroissante et comme f R ⋆+ = R, l’équation f ( x) = 0
admet une solution unique c dans R ⋆+ .
f (1) = 1 > 0 et f (2) = e−1 − ln 2 < 0, donc c ∈]1, 2[.
b Pour tout x ∈ R ⋆+ , x f ( x) = xe1− x − x ln x.
lim x ln x = 0 donc lim x f ( x) = 0
x →0+ x →0+
Z 1 h i1 Z 1 Z 1
c F ( x) = f (t )dt = − e1−t − ln tdt = e1− x − 1 − ln tdt.
x x x x
On pose u(t ) = t, une intégration par partie donne :
= − x ln x − 1dt
x
= − x ln x + x − 1
Finalement F ( x) = e1− x + x ln x − x.
Or lim x ln x = 0 alors lim F ( x) = e
x →0+ x →0+
1 n k
n k∑
C’est-à-dire, en posant wn = f
=1
n
1 1 1 1
wn − f ≤F ≤ wn − f ( 1 )
n n n n
Ce qui permet d’encadrer wn :
1 1 1 1 1
F + ≤ wn ≤ F + f
n n n n n
lim un = −1
n→+∞
(n!)1/n
On a un = ln = − ln vn autrement dit vn = e−un . La suite (vn ) est donc
n
convergente et de limite e1
lim vn = e
n→+∞
Partie C:
1
1 a La fonction f 0 est dérivable sur R ⋆+ et ∀ x ∈ R ⋆+ , r f 00 ( x) = e1− x +
.
x2
00 0
f est strictement positive ; f est donc strictement croissante sur R + et donc aussi sur
⋆
1 1
[1, 2]. f 0 (1) = −2 et f 0 (2) = − − .
e 2
f 0 ( x) f 0 (1) − f 0 ( x )
∀ x ∈ [1, 2], P0 ( x) = 1 − =
f 0 (1) f 0 (1)
Puisque f 0 est strictement croissante, f 0 (1) − f 0 ( x) < 0 ; comme f 0 (1) = −2 soit f 0 (1) <
0, la dérivée P0 est donc strictement positive ; P est alors strictement croissante sur [1, 2].
1
P (1) = et P (c) = c. Voici le tableau de variation de P dans [1, c].
2
x 1 c
c
P( x) 1
2
h1 i
, c contenu dans [1, c].
Ainsi, P réalise une bijection de [1, c] sur l’intervalle J =
2
Montrons alors par récurrence que la suite (cn ) est bien définie et est contenue dans
l’intervalle [1, c].
c Pour que cn soit une valeur approchée de c à 10−2 il suffit de choisir n tel que:
7 n
|c0 − c| ≤ 10−2
12
7 n
Comme |c0 − c| ≤ 1, il suffit que ≤ 10−2 .
12
7 2 ln 10
C’est-à-dire n ln ≤ −2 ln 10 ou encore n ≥ .
12 ln 12 − ln 7
2 ln 10
On peut donc prendre n = E(r ) + 1 avec r = c’est-à-dire n = 9.
ln 12 − ln 7
Exercice 2
1
1 On a f (1) = f = f (1) − f (1) = 0.
1
Donc f (1) = 0.
2 Soit x ∈ R ⋆+ .
1
On a f = f (1) − f ( x ) = 0 − f ( x ) = − f ( x ).
x 1
Donc ∀ x ∈ R ⋆+ , f = − f ( x)
x
3 Soit x ∈ R ⋆+ .
•Pour n = 0, on a f xn = 0 car xn = 1 et f (1) = 0.
•Pour n ≥ 0, on suppose que f xn = n f ( x) et on démontre que :
f x n +1 = ( n + 1 ) f ( x )
4 Soient x et y de R ⋆+ .
xy
On a f ( xy) − f ( x) = f = f ( y ).
y
Alors f ( xy) = f ( x) + f (y).
Donc ∀ x, y ∈ R ⋆+ , f ( xy) = f ( x) + f (y).
D’où f est un homomorphisme de (R ⋆+ , ×) dans (R, +).
Exercice 3
{2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41}
Aucun nombre de cette liste divise 2017 donc 2017 est premier.
b Décomposons en produit des facteurs premiers le nombre 2016:
2016 = 25 × 32 × 7
2 Soit le couple ( x; y) ∈ N ∗2 vérifiant l’équation ( E) : px + y p−1 = 2017 où p est un nombre
premier supérieur ou égale à 5.
a Vérifions que: p < 2017:
on suppose que p ≥ 2017.
on a x ∈ N ∗ ⇒ x ≥ 1 ⇒ px ≥ p
Et y ∈ N ∗ ⇒ y ≥ 1 ⇒ y p−1 ≥ 1
Alors px + y p−1 ≥ p + 1 ≥ 2018
Donc 2017 ≥ 2018 ce qui est absurde.
Donc p < 2017.
b Montrons que p ne divise pas y:
Supposons que p divise y alors p divise y p−1 et p divise px.
D’où p divise px + y p−1 soit p divise 2017.
Ce qui est absurde car 2017 est premier.
Donc p ne divise pas y.
c Montrons que: y p−1 ≡ 1[ p]. En déduisons que p divise 2016:
On a p est premier et p ne divise pas y alors d’après Fermat : y p−1 ≡ 1[ p].
C’est-à-dire y p−1 = pk + 1 avec k ∈ N
Or px + y p−1 = 2017 alors px + pk = 2017 − 1 soit p( x + k) = 2016.
D’où p divise 2016
d Montrons que p = 7:
Les diviseurs premiers de 2016 sont 2, 3 et 7.
Or p est premier, divise 2016 et ≥ 5 alors p = 7
Exercice 4
nombre de cas favorables 700 7
1 p( M ) = = = .
nombre de cas possibles 1500 15
40 2
2 a p(S) = =
100 5
28 7
p(S/M ) = = .
100 25
7 7 49
b p(S ∩ M ) = p(S/M ) × p( M ) = × = .
15 25 375
p(S ∩ M ) 49 5 49
c p( M/S) = = × = .
p(S) 375 2 150
3 Si Si est l’événement ” Omar écoute i chansons Sérère en fin de journée ”
2 i 3 5− i
Alors p(Si ) = C5i
5 5
Ainsi la probabilité d’écouter au moins 3 chansons Sérère en fin de journée est :
2 3 3 2 2 4 3 1 2 5 3 0
p(S3 ) + p(S4 ) + p(S5 ) = C53 + C54 + C55
2 53 18 5 6 2
5 5 5 5
= + +
52 3 124
5 5 25
=
5 25
2 3 124
Donc Omar a × 100% d’écouter au moins 3 chansons Sérère en fin de journée et
5 25
Bachir a bien raison.
Exercice 5
4 a Ck = C (O, 2kπ ).
ak = π [2(k + 1)π ]2 − π (2kπ )2 = π 3 (8k + 4).
b La suite ( an )n∈N∗ est arithmétique de premier terme a1 = 12π 3 et de raison 8π 3 .
c lim an = +∞
n→+∞
5 a M (z) ∈ (∆) et M (z) est symétrique avec son image par rapport (O, − →
u ) si et seulement
2π
s’il existe k0 ∈ N tel que |z| = − + 2k0 π.
3
Donc un point M (z) ∈ (∆) ∩ Dk et M (z) est symétrique avec son image par rapport
(O, − →
u ) si et seulement s’il existe k0 ∈ N tel que :
|z| = − 2π
|z| = − 2π + 2k0 π
+ 2k0 π
3 ⇔ 3
2π
2kπ ≤ k0 ≤ 2(k + 1)π
2kπ ≤ − + 2k0 π ≤ 2(k + 1)π
3
|z| = − 2π + 2k0 π
⇔ 3
1 1
k + ≤ k0 ≤ k + 1 +
3 3
|z| = − 2π + 2k0 π
⇔ 3
k0 = k + 1
2 iπ/3
Donc z = 2π k + e .
3
b Soit M (z) un point de Dk et M 0 (z0 ) son image par f .
Alors |z0 | = |z| puisque z0 = ei|z| z.
Donc si |z| est compris entre 2kπ et 2(k + 1)π, il en est de même de |z0 |. Autrement dit
si M appartient à Dk , son image appartient à Dk .
5
D1 M1
b
C
b
0
A A B = B0
b b b b
0
O
−15 −10 −5 0 5 10
M10
b
−5
M20
b
−10
−15
Maths – 2SM
Exercice 1
Thème: Analyse :
− →
→ −
Le plan est muni d’un repère orthonormé O; i , j .
h h p
On considère la fonction f définie sur 0, +∞ par f ( x) = 1 − e− x
2x2 b c
=a+ +
1−x 2 1+x 1−x
1 + x
c En déduire que ∀ x ∈ [0 ; 1[ , φ( x) = −2x + ln
1−x
d On désigne par A l’aire de la région du plan située entre les courbes C , C 0 et les droites
d’équations respectives x = 0 et x = a.
α2
Montrer que A = 2 φ(α) −
2
n
1
3 Soit un la suite définie sur N ∗ par: un = ∑ .
k =1
k · 3k
n
Soit n ≥ 1. On pose pour tout t ∈ [0 ; 1[ , Sn (t ) = 2 ∑ t2k−1
k =1
√
Z 3
3
a Montrer que Sn (t)dt = un
0
Annexe
Exercice 2
4 Soit f l’application de P − {C } dans P qui à tout point d’affixe z tel que z , zC associe le
z − 4i
point M 0 d’affixe z0 telle que z0 = f (z) = √
z + 3 − 3i
a Donner une interprétation géométrique du module et de l’argument de z0 .
b En déduire et construire l’ensemble E des points M dont l’image par f a pour affixe un
nombre imaginaire pur non nul.
cEn déduire et construire l’ensemble D des points M dont l’image par f est un élément du
cercle de centre O et de rayon 1.
√
On donne 3 ≈ 0.7
Exercice 3
b En déduire que ( E, ∗) est un groupe commutatif dont on déterminera son élément neutre
1 1
et le symétrique de tout élément m + ; m − tel que m ∈ R ∗ .
m m
n o
3 On considère l’ensemble F définie par : F = ( x, y) ∈ R2 / x ≥ 2 et y2 = x2 − 4
n 1 1 o
a Montrer que F = m + ;m − ∈ R2 /m > 0
m m
b Montrer que ( F, ∗) est un sous-groupe de ( E, ∗).
Exercice 4
Thème: Arithmétiques :
1 On considère dans Z2 l’équation : ( E) : 29x − 13y = 6
a Vérifier que (2, 4) est une solution de ( E).
Maths – 2SM
Exercice 1
1 a Montrons que f possède une fonction réciproque g définie sur [0, 1[:
f est continue et dérivable sur ]0 ; +∞[
e− x
Alors : ∀ x ∈ ]0 ; +∞[, f 0 ( x) = √ >0
2 1 − e− x
Ainsi f est continue et strictement croissante sur [0 ; +∞[, elle réalise donc une bijection
de [0 ; +∞[ sur f ([0 ; +∞[) = f (0) ; lim f ( x) = [0 ; 1[.
x→+∞
−1
On note g = f
h h
b Montrer que pour tout x ∈ 0, 1 ; g ( x) = − ln 1 − x2 :
y ∈ [0 ; +∞[ et p
f (y) = x ⇔ g ( x) = y et x ∈ [0 ; 1[
f ( y ) = x ⇔ 1 − e−y = x
⇔ 1 − e − y = x2
⇔ e − y = 1 − x2
⇔ −y = ln 1 − x2
⇔ y = g ( x) = − ln 1 − x2
∑ t 2k−1 dt
3
=2
k =1 0 √
n 3
t 2k 3
=2 ∑ 2k 0
k =1
n
1
= ∑
k =1
k × 3k
= un
b Montrer que pour tout t ∈ [0, 1[; Sn (t ) = 1 − t 2n g 0 (t ):
Pour t = 0 ; on a: Sn (0) = 0 = (1 − 0).g 0 (0)
Pour t ∈ ]0 ; 1[ , on a:
n
1 1 − t 2n 2t
Sn (t ) = 2.t −1 ∑ (t2 )n = 2. t .t2 . 1 − t2 = .(1 − t 2n )
k =0
1 − t2
Donc Sn (t ) = g 0 (t ) 1 − t 2n
√
3 1
c Montrons que pour tout 0 ≤ t ≤ ; 1 − n g 0 ( t ) ≤ Sn ( t ) ≤ g 0 ( t ) :
√ 3 3
3 1 1 1
On a: 0 ≤ t ≤ ⇒ 0 ≤ t ≤ n ⇒ − n ≤ −t 2n ≤ 0 ⇒ 1 − n ≤ 1 − t 2n ≤ 1 et
2n
3 3 3 3
1
comme g 0 (t ) ≥ 0 donc 1 − n .g 0 (t ) ≤ Sn (t ) ≤ g 0 (t )
3
√ √3
1 3
d En déduisons que: 1 − n g ≤ un ≤ g :
3 3 3 " √ #
1 0 0 3
On a: 1 − n .g (t ) ≤ Sn (t ) ≤ g (t ) et les fonctions sont continues sur 0 ;
3 3
Z 3
√ √ √
Z 3 Z 3
1
1 − n .g 0 (t )dt ≤ g 0 (t )dt
3 3 3
Donc : Sn (t )dt ≤
0 3 √ 0 √ 0
1 3 3
⇒ 1 − n [ g (t )]0 ≤ un ≤ [ g (t )]03
3
3
√ ! √ !
1 3 3
⇒ 1− n g ≤ un ≤ g
3 3 3
e Montrons alors que la suite un est convergente et déterminons sa limite:
√ ! √ !
1 3 3
On a : 1 − n g ≤ un ≤ g
3 3 3
√ √3
1 1 3
Ainsi lim 1 − n = 1 ⇒ lim 1 − n g =g .
n→+∞ 3 √ n→+∞ 3 3 3
3 √
3 2 2 3
Alors lim un = g = − ln 1 − = − ln = ln
n→+∞ 3 3 3 2
E b
B Figure -1-
4
C
b
3
A
b
2
•PointsA, B, C
•Ensemble E
•Droite D 1
0
−3 −2 −1 0 1 2
−1
Exercice 3
⇔ y2 = x2 − 4
1 x+y 2
Ainsi on a: m − =y ⇔ − =y
m 2 x+y
.
⇔ ( x + y)2 − 4 − 2y( x + y) = 0
⇔y =x −4
2 2
1 1
Alors ∀( x, y) ∈ F 2
∃m > 0 , m + = x et m − = y.
n m m
1 1 o
Donc F ⊂ m + ;m − ∈ R2 /m > 0 (2)
m m
n 1 1 o
De (1) et (2) on en déduit que F = m + ;m − ∈ R2 /m > 0 .
m m
b Montrons que ( F, ∗) est un sous-groupe de ( E, ∗):
On a F ⊂ E et F , ∅ car (2, 0) ∈ F.
1 1 1 1
Soient X = m + ; m − et Y = n + ; n − (tel que (m, n) ∈ R ∗+ × R ∗+ ) deux
m m n n
éléments de F. 1 1 1 1 0
On a : X ∗ Y 0 = m + ; m − ∗ n + ;n −
m m n n 0
1 1 1 1
= m + ;m − ∗ + n; − n
m mn m mn n n
= + ; −
n m n m
m
Or > 0, alors X ∗ Y 0 ∈ F
n
Donc ( F, ∗) est un sous-groupe de ( E, ∗) .
Exercice 4
a 0 ≡ 1[29]:
Montrons que x0 n’est pas un multiple de 29 . En déduisons alors que x28
Si x0 est un multiple de 29 alors x0 ≡ 0[29] ⇒ ( x0 )19 ≡ 0[29] ce qui contredit le fait que
x0 est une solution de E0 .
Donc x0 n’est pas un multiple de 29, et comme 29 est un nombre premier alors d’après
Fermat ( x0 )28 = 1[29]
D’autre part
19 3
0 ≡ (−2)[29] ⇒ x0
x19 ≡ (−2)3 [29] ⇒ x57
0 ≡ −8[29] .
Donc x0 ≡ −8[29]
c En déduisons l’ensemble des solutions dans Z de l’équation E0 :
Si x0 est une solution de E0 alors x0 ≡ −8[29] soit x0 = 29k − 8 / k ∈ Z
Réciproquement: x0 ≡ −8[29] ⇒ ( x0 )19 ≡ (−8)19 [29] .
Comme (−8) est une solution de ( E0 ) alors (−8)19 ≡ −2[29].
Donc ( x0 )19 ≡ −2[29] d’où x0 est une solution de ( E0 )
Conclusion: E0 ⇔ x0 ≡ −8[29] et donc Sk = {29k − 8 où k ∈ Z }
Maths – 2SM
Exercice 1
1
Γ b
E
0
−2 −1 0 1
−1
−2
Exercice 2
Thème: Arithmétiques
2 Montrer que si le couple ( x, y) est une solution de l’équation ( E) alors, x et y ont le même signe.
Exercice 3
Thème: Analyse :
Partie A: On désigne par f une fonction dérivable sur R et par f 0 sa fonction dérivée.
Ces fonctions vérifient les propriétés suivantes:
o (∀ x ∈ R ); f 2 ( x) = ( f 0 )2 ( x) − 4;
o f 0 (0) = 2
o la fonction f 0 est dérivable sur R.
1 a Montrer que: (∀ x ∈ R ), f 0 ( x) , 0.
b Calculer f (0)
2 Montrer que, (∀ x ∈ R ), f 00 ( x) = f ( x)
3 a Vérifier que ( f 0 + f )0 = f 0 + f et ( f 0 − f )0 = − f 0 + f
4 On désigne par C f la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ).
b Construire C f .
i πh
5 Pour x ∈ 0; , on pose h( x) = ln tan( x) .
2
i πh
a Montrer que h est une bijection de 0; sur R.
2
1
b Montrer que h−1 est dérivable sur R et que ( h−1 )0 ( x) =
f 0 ( x)
√ √
lnZ
( 3) lnZ
( 3)
dx f 2n ( x)
Partie B: Soit (un ) la suite définie sur N par u0 = et un = dx
f 0 ( x) f 0 ( x)
0 0
1 Calculer u0
√ f 2n ( x) 2 2n
2 aMontrer que, ∀ x ∈ [0; ln( 3)] , on a: 0 ≤ 0 ≤ √
f ( x) 3
un
b Calculer alors lim n
n→+∞ 4
1 2 2n+1
3 Montrer que pour tout n ∈ N ∗ , on a: un+1 + 4un = √ .
2n + 1 3
n
1 k 1 1 n
Partie C: On pose Sn = ∑ − et Vn = − un pour tout n ∈ N ∗ .
k =0
3 2k + 1 4
1 2 2n+1 1 n+1
1 Montrer que Vn+1 − Vn = √ − .
2n + 1 3 4
√ 1 1 n
2 En déduire que : 2 3 Vn − Vn+1 = − .
2n + 1 3
√
√ π 3
3 Montrer que Sn = 2 3 V0 − Vn+1 et déduire que (Sn ) converge vers le réel
6
Exercice 4
Thème: Probabilités :
On dispose de deux urnes U1 et U2 contenant des boules indiscernables au toucher.
o U1 contient n boules blanches et 3 boules noires ( n un entier ≥ 1)
o U2 contient 2 boules blanches et 1 boule noire.
On tire au hasard une boule de U1 et on la met dans U2 , puis on tire une boule de U2 et on la met
dans U1 , l’ensemble de ces opérations constitue une épreuve.
1 On considère l’événement A: ”après l’épreuve, les urnes se trouvent chacune dans leur configu-
ration de départ ”
3n + 2
a Montrer que la probabilité de A est p( A) = .
4 n+3
b Déterminer la limite de p( A) lorsque n tend vers (+∞).
2 On considère l’événement B: ” après l’épreuve, l’urne U2 contient une seule boule blanche”.
6
Vérifier que p( B) =
4( n + 3)
d Déterminer le nombre minimal des boules blanches que U1 doit les contenir pour que ce jeu
soit favorable.
Maths – 2SM
Exercice 1
2
1 a Vérifions que le discriminant réduit de ( Eθ ) est ∆0 = 1 + eiθ :
On a ( Eθ ) : z2 − 4z + 3 − 2eiθ − ei2θ = 0 où θ ∈]0, π [ .
2 b
Comme ∆0 = b0 − ac où b0 = .
2 2
0
Alors ∆ = 4 − 3 − 2e − eiθ i2θ
= 1 + 2eiθ + ei2θ = 1 + eiθ
Γ
1
E A C
b b b
b
0
−2 −1 0 1 2 3
B
b
−1
−2
π
c Déterminons la valeur exacte de cos :
8
Exercice 2
2 Montrons que si le couple ( x, y) est une solution de l’équation ( E) alors, x et y ont le même
signe: (
x = 673k + 4
Soit ( x, y) est une solution de l’équation ( E) alors, / k∈Z .
y = 505k + 3
Donc xy = (673k + 4)(505k + 3) = 339865kb 2 + 4039k + 12/ k ∈ Z.
Étudions le signe de xy pour tout k ∈ Z:
On a le discriminent du trinôme 339865k2 + 4039k + 12 est ∆ = 1 alors ces deux racine sont:
4 3
k1 = − et k2 = −
673 505
D’où le tableau de singe de xy :
k −∞ k1 k2 +∞
xy + 0 − 0 +
1 1 1
= w1 − 2023 . w2 − 2023 · · · wn − 2023
505 505 505
1 n h i
= . w1 − 2023 w2 − 2023 · · · wn − 2023
505
1 n
= .(339865 × 1)(339865 × 2) · · · (339865 × n)
505
339865 n
= × n!
505
339865 n
Donc p = × n!
505
Exercice 3
Partie A:
1 a Montrons que: (∀ x ∈ R ), f 0 ( x) , 0:
On suppose qu’il existe un x0 ∈ R tel que f 0 ( x0 ) = 0.
On a f 2 ( x0 ) = ( f 0 )2 ( x0 ) − 4 = 0 − 4 = −4.
Ce qui est impossible car f 2 ( x0 ) ≥ 0 .
Donc (∀ x ∈ R ), f 0 ( x) , 0.
b Calculons f (0):
On a : f 2 (0) = ( f 0 )2 (0) − 4 = 4 − 4 = 0 alors f (0) = 0.
2 Montrons que, (∀ x ∈ R ), f 00 ( x) = f ( x):
On a (∀ x ∈ R ); f 2 ( x) = ( f 0 )2 ( x) − 4
2 f 0 ( x). f ( x) = 2 f 00 ( x). f 0 ( x)
f ( x) = f 00 ( x) car f 0 ( x) , 0
Donc (∀ x ∈ R ), f 00 ( x) = f ( x).
3 a Vérifions que ( f 0 + f )0 = f 0 + f et ( f 0 − f )0 = − f 0 + f :
x 7−→ kex ,k ∈ R
x −∞ +∞
f 0 ( x) +
+∞
f ( x)
−∞
b Construisons C f :
o La fonction f est impaire.
o lim f ( x) = +∞ et lim f ( x) = −∞.
x→+∞ x→−∞
f ( x) ex 1
o lim = lim − x = +∞.
x→+∞ x x→+∞ x xe
Donc la courbe C f admet une branche parabolique au voisinage de +∞ de direction
celle de l’axe (O,⃗j).
f ( x) ex 1
o lim = lim − x = −∞.
x→−∞ x x→−∞ x xe
Donc la courbe C f admet une branche parabolique au voisinage de +∞ de direction
celle de l’axe (O,⃗j).
4 Cf
0
−3 −2 −1 0 1 2
−1
−2
−3
−4
i πh −5
5 Pour x ∈ 0; , on pose h( x) = ln tan( x) .
2
i πh
a Montrons que h est une bijection de 0; sur R:
2
On a: i πh i π h
o La fonction tan est dérivable sur 0, et tan 0, =]0, +∞[.
2 2
o La fonction ln est dérivable sur ]0, +∞[ .
i πh
Alors la fonction h = ln ◦ tan est dérivable sur 0, .
2
i πh 1 + tan2 ( x)
Par suite ∀ x ∈ 0, , h0 ( x) = soit h0 ( x) > 0.
2 tan( x) i πh
D’où h est continue et strictement croissante sur 0, .
i πh i π h2
Donc h réalise une bijection de 0, sur h 0, =R
2 2
1
b Montrons que h−1 est dérivable sur R et que ( h−1 )0 ( x) = 0 :
i πh i πh f ( x)
On a h est dérivable sur 0, et ∀ x ∈ 0, , h0 ( x) , 0 donc h−1 est dérivable sur R.
2 2
i πh 1 + tan2 ( x)
Comme ∀ x ∈ 0, , h0 ( x) = et h( x) = ln(tan x) .
2 tan( x)
1 + e2h( x)
Soit tan x = eh( x) . Alors h0 ( x) = .
eh ( x )
h h −1 ( x )
1 e
Donc ∀ x ∈ R, ( h−1 )0 ( x) = =
h 0 h −1 ( x ) 2h h−1 ( x)
1+e
−1 0 ex 1 1
Soit ( h ) ( x) = = −x = 0 .
1 + e2x e + ex f ( x)
1 Calculons u0 :
√ √
lnZ
( 3)
dx
lnZ
( 3)
h iln(√3) √
−1 0 −1
On a u0 = = (h ) ( x)dx = h ( x) = h−1 (ln( 3)) − h−1 (0)
f 0 ( x) 0
0 0
π π
Comme h( ) = 0 alors h−1 (0) = .
4 √ 4 √ √
π π π
De même on a tan = 3 soit h( ) = ln( 3) d’où h−1 (ln( 3)) = .
3√ 4 3
−1 −1 π π π
Donc u0 = h (ln( 3)) − h (0) = − =
3 4 12
√ f 2n ( x) 2 2n
2 a Montrons que, ∀ x ∈ [0; ln( 3)] , on a: 0 ≤ 0 ≤ √ :
f ( x) 3
√
Soit x ∈ [0; ln( 3)] .
√
On a 0 ≤ x ≤ ln( 3 et f est strictement croissante.
√ 2
Alors f (0) ≤ f ( x) ≤ f (ln( 3) soit 0 ≤ f ( x) ≤ √ .
3
2 2n
C’est-à-dire 0 ≤ f ( x) ≤ √
2n
. (1).
3
On a ∀ x ∈ [0; +∞[, f 00 ( x) = f ( x) et f ( x) ≥ 0 alors f 00 ( x) ≥ 0.
Donc f 0 est croissante sur [0; +∞[.
1 1
On x ≥ 0 ⇒ f 0 ( x) ≥ f 0 (0) ⇒ f 0 ( x) ≥ 2 ⇒ 0 ≤ 0 ≤ < 1 (2).
f ( x) 2
f 2n ( x) 2 2n
De (1) et (2) on en déduit que 0 ≤ 0 ≤ √ .
f ( x) 3
un
b Calculons alors lim n :
n→+∞ 4
√ f 2n ( x) 2 2n
On a ∀ x ∈ [0; ln( 3)] , on a: 0 ≤ 0 ≤ √ .
f ( x) 3
√
Comme les√ fonctions sont continue sur [0; ln( 3)] alors :
Z ln( 3) 2n Z ln(√3)
f ( x) 2 2n 2 2n √
0≤ dx ≤ √ dx ⇒ 0 ≤ u n ≤ √ . ln ( 3)
0 f 0 ( x) 0 3 3√
un ln( 3)
⇒0≤ n ≤
√ 4 3n
ln( 3) un
Comme lim = 0 alors lim n = 0
n→+∞ 3n n→+∞ 4
1 2 2n+1
3 Montrons que pour tout n ∈ N ∗ , on a: un+1 + 4un = √ :
2n + 1 3
Exercice 4
3 N 1 N
n B 2 B
U1 U2
3n + 2
1 a Montrons que la probabilité de A est p( A) = :
4 n + 3
n 3 3 2 3 n+2
On a p( A) = × + × =
n+3 4 n+3 4 4 n+3
b Déterminons la limite de p( A) lorsque n tend vers (+∞):
3n + 2 3
lim p( A) = lim =
n→+∞ n→+∞ 4 n + 3 4
2 On considère l’événement B: ” après l’épreuve, l’urne U2 contient une seule boule blanche”.
6
Vérifions que p( B) = :
4( n + 3)
3 2 3
On a p( B) = × =
n+3 4 2( n + 3)
3 a Expliquons pourquoi le joueur n’a aucun intérêt à jouer tant que n ne dépasse pas 10:
Le gain maximal de ce joueur est 2n − 20.
Si n ≤ 10 alors, on aura 2n − 20 ≤ 0.
Donc le joueur n’a aucun intérêt à jouer dans ce cas.
b Déterminons la loi de probabilité de X:
n o
On a X (Ω) = 2n − 20; n − 20; −20 .
3
p( X = 2n − 20) = p( B) =
2( n + 3)
3n + 2
p( X = n − 20) = p( A) =
4 n+3
n 1
p( X = −20) = ×
n+3 4
xi 2n − 20 n − 20 −20
3 3( n + 2) n
p ( X = xi )
2( n + 3) 4( n + 3) 4( n + 3)