Vous êtes sur la page 1sur 83

BAC BLANC 1-Énoncé I

Maths – 2SM

Exercice 1

Thème: Analyse :
h  x i 32
Partie A : Soit la fonction f définie sur [0; π [, par f ( x) = tan .
2
1 a Étudier la dérivabilité de f en 0.

b Pour x ∈]0; π [ , calculer f 0 ( x) .


2 a Montrer que f réalise une bijection de ]0; π [ sur un intervalle J que l’on précisera
π
b Écrire une équation de la tangente à C f au point d’abscisse .
2
c Construire C f et C 0 dans un même repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ).

−1 −1 0 3 x
3 Montrer que f est dérivable sur ]0; +∞[ et que f ( x) = .
1 + x3
1
4 On pose ϕ( x) = f −1 ( x2 ) + f −1 2 .
x
a Calculer ϕ0 ( x) .

b En déduire que ϕ( x) = π .
 π
 −1
 f ( x) − 2

si x ∈ [0; +∞[\{1}
Partie B : Soit la fonction h définie par : h( x) = x−1


 3 si x = 1
2
1 a Montrer que h est continue en 1 .

b Montrer que l’équation f −1 ( x) = 3x − 1 admet une seule solution α et que α ∈]0; 1[.
2 Soit la suite (un ) définie sur N par u0 = 1 et 3un+1 = 1 + f −1 (un ) .
a Montrer que (un ) est décroissante .
 
b Montrer que : ∀n ∈ N ; 0 ≤ un ≤ 1 .

c Déduire que (un ) est convergente et calculer sa limite .


3 Soient les suites (vn ) et (wn ) définies par :

1 n 1 n  1 
g = f −1
n k∑ n k∑
vn = g (n + k) et wn = g avec
=1 =1
n+k

© Pr. El karchouni Mustapha 1/83 BAC BLANC -Énoncé


a Montrer que g (n) ≤ vn ≤ g (2n) .

b Montrer que (vn ) est convergente et calculer sa limite .


4 a Calculer vn + wn .

b Déduire lim wn .
n→+∞

Exercice 2

Thème: Analyse :
h πi
Partie A: Soit f la fonction définie sur 0; par f ( x) = tan( x).
4
h πi
1 Montrer que f réalise une bijection de 0; sur [0; 1].
4
1
2 Montrer que f −1 est dérivable sur [0; 1] et que (∀ x ∈ [0; 1]), f −1 0 ( x) =
1 + x2
Z 1
1 π
3 En déduire que: 2
dt =
0 1+t 4
 Z 1

 I0 = (1 − t )dt
Partie B: On considère la suite définie sur N par: 0 Z 1

(∀n ∈ N ⋆ ), In = t 2n (1 − t )dt
0
1
1 Montrer que: (∀n ∈ N ), In =
(2n + 1)(2n + 2)
n −1 Z 1 
1−t
2 (∀n ∈ N ), on pose Sn =

∑ (−1) k
Ik . Montrer que Sn =
0 1+ t2
1 − (−1)n t 2n dt
k =0
Z 1
1−t
3 On pose I = dt.
0 1 + t2
Z 1 2n
t (1 − t )
a Montrer que (∀n ∈ N ), I − Sn = (−1)
⋆ n
dt
0 1 + t2
π 1
b Montrer que I − Sn ≤ In . En déduire que lim Sn = − ln 2
n→+∞ 4 2

Exercice 3

Thème: Nombres complexes :



Le plan Pest rapporté à un repère orthonormé O; −

u ,−

v .Soit ∆ la droite d’équation x = 2 et A
le point d’affixe 2 .
1 Vérifier que ∆ est l’ensemble des points M d’affixe z tels que 4 − z − z = 0.
2 Soit ϕ l’application de P − ∆ dans P, qui à tout point M d’affixe z associe le point M 0 d’affixe
4 − zz
z0 = .
4−z−z
a Montrer que z0 est un réel .

b Déterminer l’ensemble Γ = { M (z) ∈ P/z0 = k où k ∈ R − {2}}


3 a Montrer que pour tout nombre complexe z dont la partie réelle est différente de 2, on a :

© Pr. El karchouni Mustapha 2/83 BAC BLANC -Énoncé


| z 0 − z | = | z 0 − 2| .
b Montrer que pour tout point M de P − ∆, le point M 0 est l’intersection de deux droites
que l’on déterminera .

Exercice 4

Thème: Arithmétiques :
On considère l’équation ( E) : 8x + 5y = 6
1 a Montrer que (2, −2) est une solution de ( E)

b Résoudre dans Z l’équation ( E)


2 Soit ( x, y) une solution de ( E) et d = x ∧ y
a Quelles sont les valeurs possibles de d ?

b Déterminer les couples ( x, y) solutions de ( E) pour lesquels d = 3



n ≡ 2(mod5)
3 On considère le système (S) : où n est un entier
n ≡ −2(mod8)
a Montrer que n est une solution de ( E) si et seulement si n ≡ 22(mod40)

b Étudier suivant les valeurs de l’entier naturel n (n ≥ 3) , le reste modulo 40 de 22n


c Déterminer le reste modulo 5 de 2022 et le reste modulo 8 de 2022

d En déduire que l’entier (2022)2017 − 32 est divisible par 40

Exercice 5

Thème: Structures algébriques :


Soient a, b et c trois nombres réels.
Dans R, on définit la loi de composition interne T par :

∀( x, y) ∈ R2 , x T y = ax + by + cxy

1 Comment on peut choisir les nombres a, b et c pour que la loi T soit commutative?

2 Dans cette partie , on prend a = b = c = 1.


a Déterminer l’élément neutre de la loi T .

b Déterminer le symétrique de 3 par la loi T .


(
α (1) = α
c Soit α ∈ R. On pose :
∀n ∈ N ∗ , α(n+1) = αTα(n)
 n
Montrer que ∀n ∈ N ∗ , α(n) = 1 + α − 1.

© Pr. El karchouni Mustapha 3/83 BAC BLANC -Énoncé


BAC BLANC-Corrigé I

Maths – 2SM

Exercice 1
Partie A :
1 a Étudions la dérivabilité de f à droite en 0:
h  x i 23
f ( x ) − f (0) tan
On a: lim = lim 2
x →0+ x−0 x →0+ x
h  x i 23
tan
= lim 2
3
x →0+ x
x 3

h tan i2
= lim 2 3× 1 ×1
x →0+
x  x  31 2
2  2x 
h tan i 23 1
= +∞ car lim 2 = 1 et lim   1 = +∞
x
x →0 +
2 x →0 + x 3
2
Donc la fonction f n’est pas dérivable à droite en 0.
b Pour x ∈]0; π [ , calculons f 0 ( x):
x
On a la fonction u : x 7→ est dérivable sur R alors elle est dérivable sur ]0; π [.
  2i π h i πh
On a encore u ]0; π [ = 0, . Or la fonction tan est dérivable sur 0, alors la
  x 2 2 2
fonction x 7→ tan est dérivable sur ]0; π [.
2   x 2
Sachant que ∀ x ∈]0; π [, tan > 0, on en déduit alors que f est dérivable sur ]0; π [.
2
2   x 0   x − 13
D’où ∀ x ∈]0; π [, f 0 ( x) = × tan × tan
3  2 2 x − 31
1 2 x
 
= tan + 1 × tan
3  2 2
x
tan2 +1
Donc ∀ x ∈]0; π [, f 0 ( x) = r 2  
x
3 3 tan
2
2 a Montrons que f réalise une bijection de ]0; π [ sur un intervalle J que l’on précisera :
On a f est dérivable sur ]0; π [ alors elle continue sur ]0; π [.

© Pr. El karchouni Mustapha 4/83 BAC BLANC-Corrigé


Ainsi, pour tout réel x de ]0; π [, on a f 0 ( x) > 0 Alors f est strictement croissante sur
]0; π [.
 une bijection de ]0; π [ sur un intervalle J tel que:
Donc f réalise
J = f ]0; π [ =] lim f ( x); lim f ( x)[=]0, +∞[.
x →0+ x→π −
π
b Écrions une équation de la tangente à C f au point d’abscisse :
 π  π π 2
On a : y = f 0 x− +f
2 2 2
2 π
D’où : y = x − + 1
3 3
c Construisons C f et C 0 dans un même repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ):


−1 −1 0 3 x
3 Montrons que f est dérivable sur ]0; +∞[ et que f ( x) = :
1 + x3
On a f est dérivable sur ]0; π [ et ∀ x ∈]0; π [, f 0 ( x) , 0.
1
Alors f −1 est dérivable sur J =]0; +∞[ et ∀ x ∈]0; +∞[, f −1 0 ( x) = .
f0 f −1 ( x )
Déterminons f −1 ( x) pour tout x ∈]0; +∞[ :
Soient x ∈]0; +∞[ et y ∈]0; π [.On a:
f −1 ( x ) = y ⇔ x = f ( y )
  y  23
⇔ x = tan
y 2 √
⇔ tan = x3
 y2 √ y
⇔ tan = x3 car tan >0
2i
√ πh
2
y y
⇔ = arctan( x3 ) car ∈ 0,
2 √ 2 2
⇔ y = 2 arctan( x3 )

D’où pour tout x ∈]0; +∞[ f −1 ( x) = 2 arctan( x3 ).
√ 1 3x2 1
Par suite ∀ x ∈]0; +∞[, f −1 0 ( x) = 2( x3 )0 × √ =√ ×
3
1+( x ) 2 x 3 1 + x3

3 x
D’où ∀ x ∈]0; +∞[, f −1 0 ( x) =
1 + x3

4 a Calculons ϕ0 ( x) :
1
Les deux fonctions x 7→ x2 et x 7→ sont dérivables sur ]0, +∞[.
x2

© Pr. El karchouni Mustapha 5/83 BAC BLANC-Corrigé


1
On a ∀ x ∈]0, +∞[, x2 ∈]0, +∞[ et ∈]0, +∞[.
x2
Or la fonction f −1 est dérivable sur ]0, +∞[,
1
alors x 7→ f −1 ( x2 ) et x 7→ f −1 2 ont dérivables sur ]0, +∞[.
x
Donc ϕ est dérivable sur ]0, +∞[.
3x 2 3 6x2 6x2
Alors ∀ x ∈]0, +∞[ ϕ0 ( x) = 2x × − ×   = − = 0.
1 + x6 x3 1 1 + x6 1 + x6
x 1+ 6
x
b Déduisons que ϕ( x) = π .
On a ϕ0 ( x) = 0 alors la fonction ϕ est constante.
Par suite ϕ( x) = ϕ(1) = f −1 (1) + f −1 (1) = 4 arctan(1) = π
Partie B :
1 a Montrons que h est continue en 1:
π
f −1 ( x ) − −1 −1
On a: lim h( x) = lim 2 = lim f ( x) − f (1)
x →1 x →1 x−1 x →1 x−1
Or la fonction f −1 est dérivable sur ]0, +∞ √ [ alors elle est dérivable en 1
− 1 −
f ( x ) − f (1)
1 3 1 3
et lim = f −1 0 ( 1 ) = =
x →1 x−1 1+1 3 2
3
Par suite lim h( x) = = h(1)
x →1 2
Donc h est continue en 1.
b Montrons que l’équation f −1 ( x) = 3x − 1 admet une seule solution α et que α ∈]0; 1[:
On pose k( x) = f −1 ( x) − 3x + 1 tel que x ∈]0, +∞[ .
On a la fonction k est une somme de deux fonctions dérivables sur ]0, +∞[ alors k est
dérivable sur ]0, +∞[.
 √ x − 1 − x3 
0 −1 0
Alors ∀ x ∈]0, +∞[, k ( x) = f ( x) − 3 = 3 .
√ 1 + x3
0
Si 0 < x < 1 alors x − 1 < 0 et − x < 0 soit k ( x) < 0.
3

On en déduit que la fonction k est strictement décroissante sur ]0, 1[.


Or k est dérivable sur ]0, +∞[, alors elle continue sur ]0, 1[.
π
On a encore k(0) = 1 et k(1) = − 2, soit k(0) × k(1) < 0.
2
D’après le théorème des valeurs intermédiaires on a alors:

(∃!α ∈]0, 1[), k(α) = 0

D’où (∃!α ∈]0, 1[), f −1 (α) = 3α − 1.


2 a Montrons que (un ) est décroissante :
 
C’est-à-dire montrons que : ∀n ∈ N ; un+1 ≤ un .
1 −1
 1 π
•Pour n = 0, on a u0 = 1 et u1 = 1 + f ( u0 ) = 1+ .
3 3 2
Alors u1 < u0 .
•Pour n ≥ 0, on suppose que un+1 ≤ un et on démontre que un+2 ≤ un+1 .
On a : un+1 ≤ un ⇒ f −1 (un+1 ) ≤ f −1 (un ) car f −1 est croissante
⇒ 3un+2 − 1 ≤ 3un+1 − 1
⇒ u n +2 ≤ u n +1
 
•Donc par récurrence, on a ∀n ∈ N ; un+1 ≤ un .
Par suite (un ) est une suite décroissante .

© Pr. El karchouni Mustapha 6/83 BAC BLANC-Corrigé


 
b Montrons que : ∀n ∈ N ; 0 ≤ un ≤ 1 :
•Pour n = 0, on a u0 = 1 alors 0 ≤ u0 ≤ 1
•Pour n ≥ 0, on suppose que 0 ≤ un ≤ 1 et on démontre que 0 ≤ un+1 ≤ 1
On a : 0 ≤ un ≤ 1 ⇒ f −1 (0) ≤ f −1 (un ) ≤ f −1 (1) car f −1 est croissante sur [0,1]
π
⇒ 0 ≤ 3un+1 − 1 ≤
2
1 π 1
⇒ 0 ≤ ≤ u n +1 ≤ + ≤ 1
3 6 3
⇒ 0 ≤ u n +1 ≤ 1
 
•Donc par récurrence, on a ∀n ∈ N ; 0 ≤ un ≤ 1.

c Déduisons que (un ) est convergente et calculer sa limite :


Sachant que (un ) est décroissante et minorée par 0, alors elle est convergente.
Posons lim un = ℓ tel que ℓ ∈ R
n→+∞
On a lim un = lim un+1 = ℓ.
n→+∞ n→+∞
1 + f −1 ( u n )
C’est-à-dire lim = ℓ.
n→+∞ 3
 
Or ∀n ∈ N ; 0 ≤ un ≤ 1, alors 0 ≤ ℓ ≤ 1. D’où f −1 est continue en ℓ.
1 + f −1 ( u n ) 1 + f −1 (ℓ)
Donc lim = =ℓ
n→+∞ 3 3
Par suite ℓ est la solution de l’équation f −1 (ℓ) = 3ℓ − 1.
Soit ℓ = α.  
3 a Montrons que ∀n ∈ N ∗ ; g (n) ≤ vn ≤ g (2n) :
On a : 1 ≤ k ≤ n ⇒ n + 1 ≤ n + k ≤ 2n
⇒ n ≤ n + k ≤ 2n
⇒ g (n) ≤ g (n + k) ≤ g (2n) car g est croissante
n n n
⇒ ∑ g (n) ≤ ∑ g (n + k) ≤ ∑ g (2n)
k =1 k =1 k =1
n
⇒ ng (n) ≤ ∑ g (n + k) ≤ ng (2n)
k =1
n
1
n k∑
⇒ g (n) ≤ g (n + k) ≤ g (2n)
=1
⇒ g (n) ≤ vn ≤ g (2n)
D’où le résultat.
b Montrons que (vn ) est convergente et calculer sa limite :
On a la suite g (n) est convergente alors (vn ) est convergente.
On a encore : lim g (n) = lim g (2n) = π et (∀n ∈ N ∗ ), g (n) ≤ vn ≤ g (2n).
n→+∞ n→+∞
Alors lim vn = π
n→+∞

4 a Calculons vn + wn :

© Pr. El karchouni Mustapha 7/83 BAC BLANC-Corrigé


1 n 1 n  1 
On a: vn + wn = ∑
n k =1
g (n + k) + ∑ g
n k =1 n + k
1 n   1 
= ∑ g (n + k) + g
n k =1 n+k
1 n  p 
= ∑ϕ n+k
n k =1
1 n
= ∑π
n k =1

D’où vn + wn = π
b Déduisons lim wn :
n→+∞
On a: lim wn = lim π − vn = 0, car lim vn = π.
n→+∞ n→+∞ n→+∞
D’où lim wn = 0
n→+∞

Exercice 2
h πi
Partie A: Soit f la fonction définie sur 0; par f ( x) = tan( x).
4
h πi
1 Montrons que f réalise une bijection de 0; sur [0; 1]:
4 h πh
On a la fonctions f est continue et dérivable sur 0, .
h πi 2
Alors f est continue et dérivable sur 0, .
h πi 4 h πi
Et ∀ x ∈ 0, , f 0 ( x) = 1 + tan2 ( x). Soit f strictement croissante sur 0, .
4 h πi h π i h  π i 4
Donc f réalise une bijection de 0; sur f 0; = f (0); f = [0, 1]
4 4 4
1
2 Montrons que f −1 est dérivable sur [0; 1] et que (∀ x ∈ [0; 1]), f −1 0 ( x) = :
h πi h πi 1 + x2
On a f dérivable sur 0, et ∀ x ∈ 0, , f 0 ( x) , 0.
4 4
Alors f −1 est dérivable sur [0; 1].
1 1 1
On a (∀ x ∈ [0; 1]), f −1 0 ( x) =  = h  i2 =
f 0 f −1 ( x ) 1 + x2
1 + f f −1 ( x )
Z 1
1 π
3 En déduisons que: 2
dt = :
Z 1 0Z 1 + t 4
1 1 π π
On a 2
dt = f −1 0 (t )dt = f −1 (1) − f −1 (0) = − 0 =
0 1+t 0 4 4
 Z 1

 I0 = (1 − t )dt
Partie B: On considère la suite définie sur N par: 0 Z 1

(∀n ∈ N ⋆ ), In = t 2n (1 − t )dt
0
1
1 Montrons que: (∀n ∈ N ), In = :
(2n + 1)(2n + 2)
1
On pose u = 1 − t et v0 = t 2n . C’est-à-dire u0 = −1 et v = t 2n+1 .
2n + 1
En intégrant par partie, on a:

© Pr. El karchouni Mustapha 8/83 BAC BLANC-Corrigé


Z 1
In = t 2n (1 − t )dt
Z0 1 h i1 Z 1
0
= u.v dt = u.v − u0 .vdt
h 0
1
0
i1 Z 1
0
1
= (1 − t ). t 2n+1 − −1 × t 2n+1 dt
2nZ+ 1 0 0 2n + 1
1 1
=0+ t 2n+1 dt
2n h+ 1 0 i1
1 1
= t 2n+2
2n + 1 2n + 2 0
1 1
= ×
2n + 1 2n + 2
D’où le résultat.
Z 1 
1−t
2 Montrons que Sn = 2
1 − (− 1 ) n 2n
t dt:
0 1+t
n −1 n −1 Z 1 Z 1 n −1
Sn = ∑ (−1) k
Ik = ∑ (−1) k
0
t (1 − t )dt =
2k
0
(1 − t ) ∑ (−1)k t2k dt.
k =0 k =0 k =0
On pose Un = (−1)n t 2n tel que n ∈ N et t ∈]0, 1].
On a la suite (Un ) est géométrique de raison −t 2 et de premier terme U0 = 1.
n −1 n −1  1 − − t2 n  1 − (−1)n t 2n
Par suite ∑ (−1) t = ∑ Uk = U0
k 2k
=
k =0 k =0
1 + t2 1 + t2
Z 1  1 − (−1)n t 2n  Z 1 
1−t
Donc Sn = (1 − t ) 2
dt = 2
1 − (−1)n t 2n dt
0 1+t 0 1+t
Z 1
1−t
3 On pose I = dt.
0 1 + t2
Z 1 2n
t (1 − t )
a Montrons que (∀n ∈ N ), I − Sn = (−1)
⋆ n
dt:
Z 1 Z 1 0 1 + t2
1−t 1−t 
On a : I − Sn = 2
dt − 2
1 − (−1)n t 2n dt
1+t
Z0 1  0 1+t
1−t 1−t 
= 2
− 2
1 − (− 1 ) n 2n
t dt
Z0 1  1 + t  1 + t 
1−t
= 2
. 1 − 1 − (− 1 ) n 2n
t dt
Z0 1 1 + nt 2n
(−1) t (1 − t )
= dt
0 Z 1 + t2
1 t 2n (1 − t )
= (−1)n dt
0 1 + t2
b Montrons que I − Sn ≤ In :
1 1
On a ∀t ∈ [0, 1], 1 ≤ 1 + t 2 ≤ 2. Soit ≤ ≤ 1.
2 1 + t2
t (1 − t )
2n 1
Or ∀t ∈ [0, 1], t 2n (1 − t ) ≥ 0, alors ≤ ≤ t 2n (1 − t ).
2 1 + t2
Z 1 2n Z 1 2n Z 1
t (1 − t ) t (1 − t )
C’est-à-dire dt ≤ dt ≤ t 2n (1 − t )dt.
0 2 0 1 + t2 0
Z 1 2n
t (1 − t )
Sachant que I − Sn = dt.
0 1 + t2
Donc I − Sn ≤ In .
π 1
En déduisons que lim Sn = − ln 2:
n→+∞ 4 2
On I − Sn ≤ In et lim In = 0.
n→+∞
Alors lim Sn = I.
n→+∞

© Pr. El karchouni Mustapha 9/83 BAC BLANC-Corrigé


Z 1 Z 1 Z 1
(1 − t ) dt tdt
On a : I = dt = −
0 1 + t2 h0 1 + t2
0 1+t
2
i1
1
= arctan(t ) − ln(1 + t 2 )
2 0
π 1
= − ln 2
4 2
π 1
D’où lim Sn = − ln 2
n→+∞ 4 2

Exercice 3

Le plan Pest rapporté à un repère orthonormé O; −

u ,−

v .Soit ∆ la droite d’équation x = 2 et A
le point d’affixe 2 .
1 Vérifions que ∆ est l’ensemble des points M d’affixe z tels que 4 − z − z = 0:
Soit E = { M (z) ∈ P/4 − z − z = 0}, montrons que ∆ = E.
On a M (z) ∈ E ⇒4−z−z=0
On a M (z) ∈ ∆ ⇒ z = xet x = 2
⇒ 4 − (z + z) = 0
⇒4−z−z=4−2−2=0
On pose Re(z) = x ⇒ 4 − 2Re(z) = 0
⇒ M (z) ∈ E
⇒ 4 − 2x = 0
Alors ∆ ⊂ E (1).
⇒x=2
⇒ M (z) ∈ ∆
Alors E ⊂ ∆ (2).
De (1) et (2) on en déduit que ∆ = E.
2 Soit ϕ l’application de P − ∆ dans P, qui à tout point M d’affixe z associe le point M 0 d’affixe
4 − zz
z0 = .
4−z−z
a Montrons que z0 est un réel:
Soit z = x + iy tel que ( x, y) ∈ R2 .
4 − zz 4 − ( x2 + y2 )
On a z0 = = . Alors z0 ∈ R
4−z−z 4 − 2x
b Déterminons l’ensemble Γ = { M (z) ∈ P/z0 = k où k ∈ R − {2}}:
Soient z = x + iy tel que ( x, y) ∈ R2 et k ∈∈ R − {2}.
On a M (z) ∈ Γ ⇔ M (z) ∈ P/z0 = k
⇔ M (z) ∈ P/z0 = k
4 − ( x2 + y2 )
⇔ M ( x, y) ∈ P/ =k
4 − 2x
⇔ M ( x, y) ∈ P/x + y − 2kx = 4 − 4k
2 2

⇔ M ( x, y) ∈ P/( x − k)2 + y2 = (k − 2)2


Alors l’ensemble Γ est un cercle de centre Ω(k, 0) et de rayon r = |k − 2|
3 a Montrons que pour tout nombre complexe z dont la partie réelle est différente de 2, on a :
| z 0 − z | = | z 0 − 2|:
4 − zz 4 − ( x2 + y2 )
Soient z = x + iy tel que ( x, y) ∈ R2 et z0 = = .
4−z−z 4 − 2x

© Pr. El karchouni Mustapha 10/83 BAC BLANC-Corrigé


On a : z0 − z On a : |z0 − z|
4 − ( x2 + y2 )
= − ( x + iy) |( x − 2)2 − y2 + 2iy( x − 2)|
4 − 2x =
r 2| x − 2|
4 − ( x2 + y2 ) − ( x + iy)(4 − 2x) 2
=
4 − 2x ( x − 2)2 − y2 + 4y2 ( x − 2)2
4 − x2 − y2 − 4x − 4iy + 2x2 + 2ixy =
=
4 − 2x p 2| x − 2|
( x − 2)2 − y2 + 2iy( x − 2) ( x − 2)4 + 2y2 ( x − 2)2 + y4
= =
4 − 2x r 2| x − 2|
2
( x − 2)2 + y2
=
2| x − 2|
( x − 2)2 + y2
=
2| x − 2|
( x − 2)2 + y2
D’où|z0 − z| = (1).
2| x − 2|
4 − ( x2 + y2 ) 4 − x2 − y2 − 8 + 4x ( x − 2)2 + y2
On a z0 − 2 = −2= =
4 − 2x 4 − 2x 2x − 4
0 ( x − 2)2 + y2
D’où |z − 2| = (2).
2| x − 2|
De (1) et (2) on en déduit que |z0 − z| = |z0 − 2|
b Montrons que pour tout point M de P − ∆, le point M 0 est l’intersection de deux droites
que l’on déterminera:
On a z0 ∈ R alors M 0 ∈ (Ox).
On a |z0 − z| = |z0 − 2| c’est-à-dire M M 0 = AM 0 .
D’où M 0 est l’intersection de l’axe des abscisses et la médiatrice du segment [ AM ].

Exercice 4
On considère l’équation ( E) : 8x + 5y = 6
1 a Montrons que (2, −2) est une solution de ( E):
On a : 8 × 2 + 5 × (−2) = 6, alors le couple (2, −2) est une solution de ( E).
b Résolvons dans Z l’équation ( E):
( S l’ensemble de solutions de ( E) dans Z . On a :
2
Soit
8x + 5y = 6
⇒ 8( x − 2) = 5(−y − 2) (1)
8 × 2 + 5 × (−2) = 6

⇒ 5 8( x − 2)

D’après le théorème de Gauss ⇒ 5 x − 2 car 5 ∧ 8 = 1
⇒ x = 5k + 2 / k ∈ Z
En remplaçant
( x dans l’équation (1), on obtient y = −8k − 2 / k ∈ Z
x = 5k + 2
D’où /k ∈ Z
y = −8k − 2
(
x = 5k + 2
Réciproquement : Si /k ∈ Z
y = −8k − 2
Alors 8x +5y = 8(5k + 2) + 5(−8k − 2) = 40k + 16 − 40k − 10 = 6.
Donc S = (5k + 2, −8k − 2)/k ∈ Z
2 Soit ( x, y) une solution de ( E) et d = x ∧ y

© Pr. El karchouni Mustapha 11/83 BAC BLANC-Corrigé


a Déterminons les valeurs possibles de d :
On a: d = x ∧ y ⇒ d 8x et d 5y

⇒ d 8x + 5y

⇒d 6
⇒ d ∈ {1, 2, 3, 6}
b Déterminons les couples ( x, y) solutions de ( E) pour lesquels d = 3:
( (
8x + 5y = 6 8x + 5y = 6
On a: ⇒
x∧y=3 ( x = 3a et y = 3b et a ∧ b = 1 /( a, b) ∈ Z
2

24a + 15b = 6

( x = 3a et y = 3b et a ∧ b = 1 /( a, b) ∈ Z
2

8a + 5b = 2

x = 3a et y = 3b et a ∧ b = 1 /( a, b) ∈ Z2
Résolvons dans Z2 l’équation : ( E0 ) : 8a + 5b = 2
On a :(le couple (−1, 2) est une solution de ( E0 )
8a + 5b = 2
Alors ⇒ 8( a + 1) = 5(−b + 2) (2)
8 × (−1) + 5 × 2 = 2
Par suite 5 8( a + 1), or 5 ∧ 8 = 1 alors d’après le théorème de Gauss 5 ( a + 1).
C’est-à-dire a + 1 = 5k tel que k ∈ Z. D’où a = 5k − 1
L’équation (2) devient alors, 8k = −b + 2 c’est-à-dire b = −8k + 2.
Réciproquement:
si a = 5k − 1 et b = −8k + 2 alors 8a + 5b = 40k − 8 − 40k + 10 = 2
Donc l’ensemble de solutions de ( E0 ) est {(5k − 1, −8k + 2)/k ∈ Z }.
D’où ( x, y) = (15k − 3, −24k + 6) tel que k ∈ Z.

n ≡ 2(mod5)
3 On considère le système (S) : où n est un entier
n ≡ −2(mod8)
a Montrons que n est une solution de (S) si et seulement si n ≡ 22(mod40)
Soit n ∈ N. (
n ≡ 2(mod5)
n est une solution de (S) ⇒
n ≡ −2(mod8( )
n = 5b + 2
⇒ (∃( a, b) ∈ Z2 ),
n = 8a − 2
⇒ (∃( a, b) ∈ Z ), 8a − 5b = 4
2

⇒ (∃( a, b) ∈ Z2 ), 8( a − 1) + 5(2 − b) = 6
⇒ ((a − 1, 2 − b) est une solution de ( E)
a − 1 = 5k + 2
⇒ k∈Z
( 2 − b = − 8k − 2
a = 5k + 3
⇒ k∈Z
(b = 8k + 4
n = 8a − 2 = 40k + 22
⇒ k∈Z
n = 5b + 2 = 40k + 22
⇒ n ≡ 22(mod40)

© Pr. El karchouni Mustapha 12/83 BAC BLANC-Corrigé


Réciproquement : On a: n ≡ 22(mod40) ⇒ n
(= 40k + 22/k ∈ Z
n = 40k + 20 + 2
⇒ /k ∈ Z
(n = 40k + 24 − 2
n = 5(10k + 4) + 2
⇒ /k ∈ Z
(n = 8(5k + 3) − 2
n ≡ 2(mod5)

n ≡ −2(mod8)
⇒ n est une solution de (S)
D’où le résultat .
b Étudions suivant les valeurs de l’entier naturel n (n ≥ 3) , le reste modulo 40 de 22n :
(
n ≡ 2(mod5)
Soit n un entier, on a : ⇔ n ≡ 22(mod40)
n ≡ −2(mod8)
(
n + 2 ≡ −1(mod5)
Alors ⇔ n + 2 ≡ 24(mod40)
n + 2 ≡ 0(mod8)
( posant p = −(n + 2) tel que p ∈ Z, on obtient
En
p ≡ 1(mod5)
⇔ p ≡ 16(mod40)
p ≡ 0(mod8)
(
224 ≡ 1(mod5)
Pour p = 224 , on a: ⇔ 224 ≡ 16(mod40)
224 ≡ 0(mod8)
(
224k ≡ 1(mod5)
Par suite ∀k ∈ N: ⇔ 224k ≡ 16(mod40) (1)
224k ≡ 0(mod8)
Sachant que : 22 ≡ 22(mod40) et 22 × 16 ≡ 32(mod40)
Alors 224k+1 ≡ 32(mod40) (2).
De même, on a 222 ≡ 4(mod40) et 222 × 16 ≡ 24(mod40)
Alors 224k+2 ≡ 24(mod40) (3).
Ainsi , on a 223 ≡ 8(mod40) et 223 × 16 ≡ 8(mod40)
Alors 224k+3 ≡ 8(mod40). (4)
De (1), (2), (3) et (4) on en déduit:
•Si n = 4k tel que k ∈ N ∗ alors 224k ≡ 16(mod40).

•Si n = 4k + 1 tel que k ∈ N ∗ alors 224k+1 ≡ 32(mod40).

•Si n = 4k + 2 tel que k ∈ N ∗ alors 224k+2 ≡ 24(mod40).

•Si n = 4k + 3 tel que k ∈ N alors 224k+3 ≡ 8(mod40).


c Déterminons le reste modulo 5 de 2022 et le reste modulo 8 de 2022:
(
2022 ≡ 2(mod5)
On a : 2022 = 2020 + 2 et 2022 = 2024 − 2, alors
2022 ≡ −2(mod8)

d Déduisons que l’entier (2022)2017 − 32 est divisible par 40:
(
2022 ≡ 2(mod5)
On a ⇔ 2022 ≡ 22(mod40).
2022 ≡ −2(mod8)
Alors (2022)2017 ≡ 222017 (mod40).
Or 2017 = 4 × 504 + 1, alors 222017 ≡ 32(mod40).
Par suite 222017 − 32 ≡ 0(mod40).
D’où le résultat.

© Pr. El karchouni Mustapha 13/83 BAC BLANC-Corrigé


Exercice 5
Soient a, b et c trois nombres réels.
Dans R, on définit la loi de composition interne T par :

∀( x, y) ∈ R2 , x T y = ax + by + cxy

1 La loi T soit commutative Si et seulement si :


∀( x, y) ∈ R2 , x T y = y T x ⇔ ∀( x, y) ∈ R2 , ax + by + cxy = ay + bx + cyx
⇔ ∀( x, y) ∈ R2 , ax + by = ay + bx
⇔ ∀( x, y) ∈ R2 , ( a − b)( x − y) = 0
⇔a=b
Donc la loi T soit commutative Si et seulement si a = b
2 On a : a = b = c = 1.
a Déterminons l’élément neutre de la loi T:
Soit e ∈ R. On a :
∀ x ∈ R, x T e = x ⇔ ∀ x ∈ R, x + e + xe = x
⇔ ∀ x ∈ R, e( x + 1) = 0
⇔e=0
Comme T est une loi commutative car a = b, alors ∀ x ∈ R, x T 0 = 0 T x = x.
Donc 0 est l’élément neutre de de la loi T.
b Déterminons le symétrique de 3 par la loi T:
Soit x ∈ R.
x est un symétrique de 3 par la loi T Si et seulement si :
3
x T 3 = 3 T x = 0 ⇔ x + 3 + 3x = 0 ⇔ x = − .
4
3
Donc − est le symétrique de 3 par la loi T.
4
 n
c Montrons par récurrence que ∀n ∈ N ∗ , α(n) = 1 + α − 1:
 1
•Pour n = 1, on a α(1) = 1 + α − 1 = α.
Alors la propriété est vraie pour n = 1.
 n
•Pour n ≥ 1, on suppose que α(n) = 1+α − 1 et on démontre que
  n +1
α ( n +1) = 1 + α − 1.
On a : α(n+1) = α T α(n)
 n 
=α T 1+α −1
 n  n
=α+ 1+α −1+α 1+α −α
 n  
= 1+α 1+α −1
  n +1
= 1+α −1
Donc par récurrence, on en déduit que :
 n
∀ n ∈ N ∗ , α(n) = 1 + α − 1

© Pr. El karchouni Mustapha 14/83 BAC BLANC-Corrigé


BAC BLANC-Énoncé II

Maths – 2SM

Exercice 1

Thème: Analyse :
e2x − 1
Partie I: On considère la fonction u définie sur R par: (∀ x ∈ R ), u( x) =
e2x + 1
1 a Montrer que la fonction u est impaire .

b Calculer lim u( x) , puis interpréter géométriquement le résultat .


x→+∞

2 a Montrer que u est strictement croissante sur R .

b Écrire une équation de la tangente ( T ) à la courbe Cu au point d’abscisse 0.


3 Montrer que u admet une bijection réciproque de u−1 définie sur un intervalle J que l’on déter-
minera .
4 a Tracer dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ)les courbes Cu et Cu−1 .

b Calculer en cm2 la surface du secteur (∆) tel que :


n o
(∆) = M ( x, y) ∈ P/( x, y) ∈ [0, ln 2]2 et u( x) ≤ y ≤ u−1 ( x)

 f (0) = 1
Partie II: Soit f fonction numérique définie par : 2x
 f ( x) = , si x , 0
x + u( x)
1 a Justifier que : D f = R , puis calculer lim f ( x)
x→−∞

b Montrer que la fonction f est paire , puis déduire lim f ( x)


x→+∞

2 Montrer que f est continue sur R


 2
3 a Montrer que : ∀t ∈ R + , u0 (t ) = 1 − u(t ) , puis en déduire que :

 x3
∀x ∈ R+ , x − ≤ u( x) ≤ x
3
 f ( x ) − f (0) x − u( x)
b Vérifier que : ∀ x ∈ R ∗+ , = . f ( x) , puis en déduire que f est
x 2x2
0
dérivable en 0 et que f (0) = 0.

© Pr. El karchouni Mustapha 15/83 BAC BLANC-Énoncé


4 a Montrer que f est dérivable sur R ∗+ et que :

 u( x) − xu0 ( x)
∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) = 2 × 2
x + u( x)

b En utilisant le théorème des accroissement finis , montrer que :



∀ x ∈ R ∗+ , u( x) − xu0 ( x) > 0

c Montrer que f est strictement croissante sur R + , puis déterminer f (R ).


Partie III: Soit F la fonction numérique définie par :

 F (0) = 0
Z 
1 x
 F ( x) = ln f (t ) dt, si x , 0
x 0

1 a Justifier soigneusement que : DF = R

b Montrer que F est paire ( Utiliser une intégration par changement de variable ) .
2 a En utilisant le théorème de la moyenne , montrer que :

(∀ x ∈ R ∗ ), 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x)

b En déduire que F est continue en 0 .


c Montrer que F est dérivable à droite en 0 et donner Fd0 (0)
 2t
3 a Vérifier que : ∀t ∈ R ∗+ , ≤ f (t ) ≤ 2
1+t
b En déduire que , pour tout x ∈ [1, +∞[, on a:
Z 1 Z x 
1  2t  
ln f (t ) dt + ln dt ≤ F ( x) ≤ ln 2
x 0 1 1+t
 Z x  2t   2x 
c Montrer que: ∀ x ∈ [1, +∞[ , 1 ln dt = ( x + 1). ln − ln x
1+t x+1
d En déduire : lim F ( x) , puis interpréter géométriquement le résultat .
x→+∞

4 a Montrer que F est dérivable sur R ∗+ et que :



∗+
 0 ln f ( x) − F ( x)
∀x ∈ R , F ( x) =
x

b Dresser le tableau de variation de F sur R ∗+ .

Exercice 2

Thème: Nombres complexes :


Soit α un nombre complexe non nul et l’équation ( E) : z3 + αz2 − αz − 1 = 0

© Pr. El karchouni Mustapha 16/83 BAC BLANC-Énoncé


1 a Montrer que si z0 , z1 et z2 sont les solutions de ( E) alors z0 z1 z2 = 1
1
b Montrer que si z est solution de ( E) alorsest aussi solution .
z
c En déduire que ( E) admet au moins une solution de module 1 .

2 On suppose que |α| = 1 .


a Vérifier que −α est une solution de ( E) et montrer que ( E) est équivalente à :
(z + α)( az2 + bz + c) = 0 où a, b et c sont trois nombres complexes à déterminer en
fonction de α .
b Soit θ un argument de α . Écrire les solutions de ( E) en fonction de θ.
3 Donner les solutions de l’équation:
√ √
( F ) : 2z3 + (1 + i 3) z2 − (1 − i 3) z − 2 = 0

Exercice 3


n ≡ 13 [19]
Thème: Arithmétiques : Soit (S) :
n ≡ 6 [12]
1 a Montrer que ∃ (u, v) ∈ Z × Z; 19u + 12v = 1

b Montrer que N = 13 × 12v + 6 × 19u est une solution de (S) .


2 a Soit n0 une solution de (S) .

n ≡ n0 [19]
Montrer que (S) ⇔
n ≡ n0 [12]

n ≡ n0 [19]
b Montrer que ⇔ n ≡ n0 [12 × 19] .
n ≡ n0 [12]
3 a Trouver une solution de 19u + 12v = 1 puis calculer N.

b En déduire l’ensemble des solutions de (S) ( utiliser 2.b) .

Exercice 4

Thème: Structures algébriques :


On considère l’ensemble H définie par:
n  x 0  o
H= ∈ M2 R / xz , 0
y z

1 Montrer que la multiplication de deux matrices est une loi de composition interne dans H.

2 La multiplication est-elle commutative dans H?


 
1 0
3 Montrer que la matrice I = est l’élément neutre de la multiplication dans H.
0 1
   
a 0
4 Déterminer l’inverse de la matrice A dans H, × tel que : A = et a ∈ R ∗
1 a

© Pr. El karchouni Mustapha 17/83 BAC BLANC-Énoncé


BAC BLANC-Corrigé II

Maths – 2SM

Exercice 1
e2x − 1
Partie I: On considère la fonction u définie sur R par: (∀ x ∈ R ), u( x) =
e2x + 1
1 a Montrons que la fonction u est impaire :
On a Du = R,
e−2x − 1 e−2x (1 − e2x )
alors ∀ x ∈ Du , − x ∈ Du et u(− x) = −2x = −2x = − u ( x ).
e +1 e (1 + e2x )
D’où la fonction u est impaire.
b Calculons lim u( x) , puis interprétons géométriquement le résultat :
x→+∞
e2x − 1
On lim u( x) = lim .
x→+∞ x→+∞ e2x + 1
X −1
On pose X = e2x , alors cette limite devient: lim u( x) = lim = 1.
x→+∞ X →+∞ X + 1
interprétation géométriquement du résultat :
On a lim u( x) = 1 alors la droite d’équation y = 1 est une asymptote verticale à la
x→+∞
courbe Cu au voisinage de +∞.
2 a Montrons que u est strictement croissante sur R :
Soit x ∈ R.
La fonction u est dérivable sur R car x 7→ e2x − 1 et x 7→ e2x + 1 sont dérivables sur R et
∀ x ∈ R, e2x + 1 , 0.
2e2x (e2x + 1) − 2e2x (e2x − 1) 4e2x
Alors u0 ( x) = = .
(e2x + 1)2 (e2x + 1)2
Or ∀ x ∈ R, u0 ( x) > 0 alors u est strictement croissante sur R.
b Écrivons une équation de la tangente ( T ) à la courbe Cu au point d’abscisse 0:
On a ( T ) : y = u0 (0) x + u(0). c’est-à-dire ( T ) : y = x
3 Montrons que u admet une bijection réciproque de u−1 définie sur un intervalle J que l’on
déterminera :
On a u est dérivable sur R alors elle continue sur R.
Or u est strictement croissante sur R,
alors u réalise une bijection de R dans J = u(R ) =] − 1, 1[.
4 a Traçons dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ)les courbes Cu et Cu−1 :

© Pr. El karchouni Mustapha 18/83 BAC BLANC-Corrigé


C u −1

(T )
2

y=1
1
Cu

b
0
−2 −1 0 1 2

−1

−2

−3

b Calculons en cm la surface du secteur (∆) tel que :


2

n o
(∆) = M ( x, y) ∈ P/( x, y) ∈ [0, ln 2]2 et u( x) ≤ y ≤ u−1 ( x)
Z ln 2
e2x − 1
On a A(∆) = |u( x) − u−1 ( x)|dx. Or ∀ x ∈ R u( x) = 2x ,
0
  e +1
1 1+x
∀ x ∈] − 1, 1[, u−1 ( x) = ln et ∀ x ∈ [0, ln 2], u−1 ( x) − u( x) ≥ 0.
Z ln 2 
2 1 − x
1  1 + x  e2x − 1 
Alors A(∆) = ln − 2x dx
0Z 2 1−x eZ + 1
1 ln 2  1+x  ln 2 e −1
2x
= ln dx − dx
2 0 1−x 0 e2x + 1
= ...

 f (0) = 1
Partie II: Soit f fonction numérique définie par : 2x
 f ( x) = , si x , 0
x + u( x)
1 a Justifions que : D f = R , puis Calculons lim f ( x):
x→−∞
On a x ∈ D f ⇔ x ∈ R et h
f ( x) ∈ R  i
⇔ x ∈ R et x + u( x) , 0 et x , 0 ou x = 0
 
⇔ x ∈ R et x , 0 ou x = 0
⇔x∈R
D’où D f = R.
2x
On a lim f ( x) = lim
x→−∞ x→−∞ x + u ( x )
2
= lim
x→−∞ u( x)
1+
x
u( x)
= 2 car lim u( x) = −1 et lim =0
x→−∞ x→−∞ x
D’où lim f ( x) = 2
x→−∞

© Pr. El karchouni Mustapha 19/83 BAC BLANC-Corrigé


b Montrons que la fonction f est paire , puis déduisons lim f ( x):
x→+∞
On a D f = R

x ∈ D f
alors ∀ x ∈ D f , −2x −2x 2x
 f (− x) = = = = f ( x)
− x + u(− x) − x − u( x) x + u( x)
Donc f est une fonction paire. Par suite lim f ( x) = lim f ( x) = 2
x→+∞ x→−∞

2 Montrons que f est continue sur R:


La fonction x 7→ 2x est une fonction polynôme alors elle est continue sur R et en particulier sur
R∗
Encore La fonction x 7→ x + u( x) est une somme de deux fonctions continues sur R et ∀ x ∈
R ∗ , x + u( x) , 0.
Donc la fonction f est continue sur R ∗ (1). Étudions sa continuité en 0:
2x 2
On lim f ( x) = lim = lim = 1 = f (0).
x →0 x →0 x + u ( x ) x →0 u( x)
1+
x
u( x) 0
Car lim = u (0) = 1.
x →0 x
Par suite f est continue en 0 (2).
De (1) et (2) on en déduit que f est continue sur R.
 2
3 a Montrons que : ∀t ∈ R + , u0 (t ) = 1 − u(t ) , puis en déduisons que :

 x3
∀x ∈ R+ , x − ≤ u( x) ≤ x
3
 4e2t (e2t + 1)2 − (e2t − 1)2 2
On a ∀t ∈ R + , u0 (t ) = 2 = 2 = 1 − u(t ) .
e2t + 1 e2t + 1
 2
On a ∀t ∈ R + , 0 ≤ u(t ) < 1 soit 0 ≤ 1 − u(t ) < 1.
 Z x Z x
0 0
C’est-à-dire 0 ≤ u (t ) < 1. alors ∀ x ∈ R , 0 ≤ +
u (t )dt < dt.
 0  0
D’où ∀ x ∈ R , 0 ≤ u( x) < x. Par suite ∀ x ∈ R , u( x) ≤ x (*).
+ +
 2
On a encore ∀t ∈ R + , 0 ≤ u(t ) < t soit 1 − t 2 < 1 − u(t ) ≤ 1
 Z x Z x h t3 ix h ix
Alors ∀ x ∈ R + , (1 − t 2 )dt < u0 (t )dt. C’est-à-dire t − < u(t )
0 0 3 0 0
x3  x 3
D’où x − < u( x) Par suite ∀ x ∈ R + , x − ≤ u( x) (**).
3 3
 x 3
De (*) et (**) on en déduit que ∀ x ∈ R + , x − ≤ u( x) ≤ x
3
 f ( x ) − f (0) x − u( x)
b Vérifions que : ∀ x ∈ R ∗+ , = . f ( x) , puis en déduisons que f est
x 2x2
0
dérivable en 0 et que f (0) = 0:
soit x ∈ R ∗+ .
2x 2x − x − u( x) x − u( x) x − u( x)
On a : f ( x) − f (0) = −1= = = . f ( x ).
x + u( x) x + u( x) x + u( x) 2x
f ( x ) − f (0) x − u( x)
Donc = . f ( x ).
x 2x2
f ( x ) − f (0) x − u( x)
On a lim = lim . f ( x ).
x →0 x x →0 2x2
x3 x − u( x) x x − u( x)
Or ∀ x ∈ R + , x − ≤ u( x) ≤ x alors 0 ≤ 2
≤ par suite lim = 0.
3 2x 6 x →0 + 2x2
f ( x ) − f (0)
Sachant que lim f ( x) = 1, on a donc lim =0
x →0+ x →0+ x

© Pr. El karchouni Mustapha 20/83 BAC BLANC-Corrigé


D’où f est dérivable à droite en 0 et f d0 (0) = 0.
Or f est paire alors elle est dérivable à gauche en 0 et f g0 (0) = − f d0 (0) = 0.
Donc f est dérivable en 0 et f 0 (0) = 0.
4 a Montrons que f est dérivable sur R ∗+ et que :

 u( x) − xu0 ( x)
∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) = 2 × 2
x + u( x)

La fonction x 7→ 2x est une fonction polynôme alors elle est dérivable sur R et en particulier
sur R ∗
Encore La fonction x 7→ x + u( x) est une somme de deux fonctions dérivables sur R et
∀ x ∈ R ∗ , x + u( x) , 0.
Donc la fonction f est dérivable sur R ∗ et on a:
 2( x + u( x)) − 2x(1 + u0 ( x))
∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) = 2
x + u( x)
x + u( x) − x − xu0 ( x)
=2× 2
x + u( x)
u( x) − xu0 ( x)
=2× 2
x + u( x)
b En utilisant le théorème des accroissement finis , Montrons que :

∀ x ∈ R ∗+ , u( x) − xu0 ( x) > 0

Soit x ∈∈ R ∗+ .
On a u continue sur [0, x] et dérivable sur ]0, x[ alors d’après le théorème des accroissement
u ( x ) − u (0) u( x)
finis ∃c ∈]0, x[, u0 (c) = = .
x−0 x
On a : 0 < c < x ⇒ 0 < u(c) < u( x)
⇒ 0 < u2 ( c ) < u2 ( x )
⇒ 1 − u2 ( x ) < 1 − u2 ( c ) < 1
⇒ u0 ( x) < u0 (c) < 1
u( x)
⇒ u0 ( x) < <1
x
u( x)
⇒ u0 ( x) <
x
⇒ u( x) − xu0 ( x) > 0
c Montrons que f est strictement croissante sur R + , puis déterminons f (R ):
 u( x) − xu0 ( x)
On a ∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) = 2 × 2
x + u( x)
2
Or u( x) − xu0 ( x) > 0 et x + u( x) > 0, alors ∀ x ∈ R ∗+ , f 0 ( x) > 0.
Donc f est strictement croissante sur R + . Or f est paire alors elle strictement décroissante
sur R −  h h h h
D’où f R = f (0); lim f ( x) ∪ f (0); lim f ( x) = [1; 2[
x→−∞ x→+∞

Partie III: Soit F la fonction numérique définie par :



 F (0) = 0
Z 
1 x
 F ( x) = ln f (t ) dt, si x , 0
x 0

© Pr. El karchouni Mustapha 21/83 BAC BLANC-Corrigé


1 a Justifions soigneusement que : DF = R
 
Soit h : t 7→ ln f (t ) .
On a t ∈ Dh ⇔ t ∈ R et f (t ) ∈ R ∗+
⇔ t ∈ R car ∀t ∈ R, f (t ) ∈ [1; 2[
Alors Dh = R
n o n o n o
Donc DF = x ∈ R/ x ∈ Dh et x , 0 ∪ 0 = R ∗ ∪ 0 = R

b Montrons que F est paire


On a DF = R, alors ∀ x ∈ DF , − x ∈ DF et
Z
1 x    
F ( x) = ln f (t ) dt on pose y = −t c-à-d t = −y et dt = −dy
x Z0  
1 −x
= − ln f (−y) dy
x 0Z  
1 − x
=− ln f (y) dy car f est paire
x Z0  
1 −x
= ln f (t ) dt
−x 0
= F (− x)
D’où F est une fonction paire.
2 a En utilisant le théorème de la moyenne , Montrons que :

(∀ x ∈ R ∗ ), 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x)
 
Soit x ∈ R ∗+ On a la fonction t 7→ ln f (t ) est continue sur R et en particulier sur
[0, x]. Z
  1 x  
Alors ∃c ∈ [0, x], ln f (c) = ln f (t ) d f
 x 0
C’est-à-dire ∃c ∈ [0, x], ln f (c) = F ( x).
On a 0 ≤ c ≤ x ⇒ 1 ≤ f ( c) ≤ f( x) ( fest croissante
 )
⇒ 0 ≤ ln f (c) ≤ ln f ( x) (la fonction ln est croissante)
 
⇒ 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x)
 
D’où ∀ x ∈ R ∗+ , 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x) ⋆.
 
Pour x ∈ R ∗− , alors ⋆ devient ∀ x ∈ R ∗− , 0 ≤ F (− x) ≤ ln f (− x) .
 
Or les fonction f et F sont paires alors ∀ x ∈ R ∗− , 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x) ⋆⋆.
 
Donc de ⋆ et ⋆⋆, on a ∀ x ∈ R ∗ , 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x) .

b En déduisons que F est continue en 0:


   
On a ∀ x ∈ R ∗ , 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x) et lim ln f ( x) = ln 1 = 0.
x →0
Alors lim F ( x) = 0 = F (0).
x →0
Donc F est continue en 0.
c Montrons que F est dérivable à droite en 0 et donnons Fd0 (0):
 
  F ( x) ln f ( x )
On a ∀ x ∈ R ∗+ , 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x) soit 0 ≤ ≤
x x

© Pr. El karchouni Mustapha 22/83 BAC BLANC-Corrigé


F ( x ) − F (0) F ( x)
Alors lim = lim
x →0+ x−0 x →0+ x 
ln f ( x)
= lim
x →0+ x 
ln f ( x) f ( x) − 1
= lim ×
x →0+ f ( x) − 1 x
=1×0
=0
Donc F est dérivable à droite en 0 et Fd0 (0) = 0
 2t
3 a Vérifions que : ∀t ∈ R ∗+ , ≤ f (t ) ≤ 2:
1+t
2t −2u(t )
Soit t ∈ R ∗+ . On a : f (t ) − 2 = −2= .
 t + u(t ) t + u(t )
Or ∀t ∈ R ∗+ , u(t ) > 0 alors f (t ) − 2 < 0.
 O
D’où ∀t ∈ R ∗+ , f (t ) ≤ 2
2t 2t 2t  1 1 
Et on a : − f (t ) = − = 2t − .
1+t 1+t t + u(t ) 1+t t + u(t )
 1 1
Or ∀t ∈ R ∗+ , u(t ) < 1 alors t + u(t ) < t + 1 soit > .
t + u(t ) 1+t
2t
Donc − f (t ) < 0
1+t
 2t OO
Par suite ∀t ∈ R ∗+ , ≤ f (t ) .
1+t
O OO  2t
Donc de et on en déduit que : ∀t ∈ R ∗+ , ≤ f (t ) ≤ 2.
1+t
b En déduisons que , pour tout x ∈ [1, +∞[, on a:
Z 1 Z x 
1  2t  
ln f (t ) dt + ln dt ≤ F ( x) ≤ ln 2
0 x 1 1+t
 2t  2t   
On a ∀t ∈ R ∗+ , ≤ f (t ) ≤ 2. Alors ln ≤ ln f (t ) ≤ ln 2.
1 + t Z 1Z + t   Z x  Z

x  2t  x 
 1 2t  1 x
 ln dx ≤ ln f (t ) dx  ln dx ≤ ln
Z1 x  1 + t Z x1 ⇒ 1x Z1 x  1 + t x 1

 ln f (t ) dx ≤ ln 2dx 
 ln f (t ) dx ≤ ln 2
0 0 x 0
Donc ∀ x ∈ [1, +∞[, on a:

D’où le résultat.
 Z x  2t   2x 
c Montrons que: ∀ x ∈ [1, +∞[ , ln dt = ( x + 1). ln − ln x :
1 1+t x+1
Soit
Z x 
x ∈ [1, +∞[. En intégrant par partie, on a :
2t  h  2t i x Z x dt
ln dt = t ln − .
1 Z x1 +t  1+  t 1  1 1+t
2t 2x
Soit ln dt = x ln − ln(1 + x) + ln 2.
1Z 1 + t
 2t  1 + x
 2x   2 
x
C.à.d ln dt = x ln + ln .
1 1+t 1+x 1+x

© Pr. El karchouni Mustapha 23/83 BAC BLANC-Corrigé


Z x
 2t   2x   2x 
Alors ln dt = x ln + ln − ln x.
1+t Z  1 + x 1+x 
2x 
1
 x 2t
D’où ∀ x ∈ [1, +∞[ , ln dt = ( x + 1). ln − ln x.
1 1+t x+1
d En déduisons : lim F ( x) , puis interprétons géométriquement le résultat :
x→+∞
 Z 1 Z x 
 1  2t  
  ln f (t ) dt + ln dt ≤ F ( x) ≤ ln 2
On a ∀ x ∈ [1, +∞[ , Zx x 0  2t  1 1+  t2x  .

 ln dt = ( x + 1). ln − ln x
1 1+t x+1
 1Z 1  x+1  2x  ln x
Alors ∀ x ∈ [1, +∞[ , ln f (t ) dt + . ln − ≤ F ( x) ≤ ln 2.
Z 1 x 0 x x+1 x
1  x+1  2x  ln x
Or lim ln f (t ) dt = 0 , lim . ln = ln 2 et lim =0
x→+∞ x 0 x→+∞ x x + 1 x→+∞ x
Z   2x  ln x
1 1 x+1
Alors lim ln f (t ) dt + . ln − = ln 2.
x→+∞ x 0 x x+1 x
Par suite lim F ( x) = ln 2. Donc la courbe de la fonction F admet une asymptote
x→+∞
d’équation y = ln 2 au voisinage de +∞
4 a Montrons que F est dérivable sur R ∗+ et que :

∗+
 0 ln f ( x) − F ( x)
∀x ∈ R , F ( x) =
x
Z x 
Soit H ( x) = ln f (t ) dt.
0 
On a H est une primitive de la fonction x 7→ ln f ( x) étant continue sur R alors H est
dérivable sur R en particulier sur R ∗+ .
1
et on a la fonction x 7→ dérivable sur R ∗+ .
x
Donc F est dérivable sur R ∗+ . 
On pose ∀t ∈ R ∗+ , H 0 (t ) = ln f (t ) .
 Z 
∗+ 1 x 1
On a ∀ x ∈ R , F ( x) = ln f (t ) dt = ( H ( x) − H (0)).
x 0 x
 1 1
Alors ∀ x ∈ R ∗+ , F 0 ( x) = − 2 ( H ( x) − H (0)) + H 0 ( x).
x x 
∗+
 0 1 1  ln f ( x) − F ( x)
Soit ∀ x ∈ R , F ( x) = − F ( x) + ln f (t ) = .
x x x
b Dressons le tableau de variation de F sur R ∗+ :

∗+
 0 ln f ( x) − F ( x) 
On a ∀ x ∈ R , F ( x) = et (∀ x ∈ R ∗ ), 0 ≤ F ( x) ≤ ln f ( x)
 x
Alors ∀ x ∈ R ∗+ , F 0 ( x) ≥ 0. Par suite F est croissante sur R ∗+ .
Tableau de variations de F sur R ∗+ :

x 0 +∞

ln 2
F ( x)
0

© Pr. El karchouni Mustapha 24/83 BAC BLANC-Corrigé


Exercice 2
Soit α un nombre complexe non nul et l’équation ( E) : z3 + αz2 − αz − 1 = 0
1 a Montrons que si z0 , z1 et z2 sont les solutions de ( E) alors z0 z1 z2 = 1:
z0 , z1 et z2 sont les solutions de ( E)
⇒ (z − z0 )(z − z1 )(z − z3 ) = 0
⇒ z3 − z2 (z0 + z1 + z2 ) + z(z0 z1 + z0 z2 + z1 z2 ) − z0 z1 z2 = 0
 α = z0 + z1 + z2

⇒ − α = z0 z1 + z0 z2 + z1 z2


−1 = − z0 z1 z2
⇒ z0 z1 z2 = 1
1
b Montrons que si z est solution de ( E) alors est aussi solution:
z
On a z est solutions de ( E) ⇒ z3 + αz2 − αz − 1 = 0
 α α 1
⇒ − z3 − 1 − + 2 + 3 = 0
z z z
α α 1
⇒ −1 − + 2 + 3 = 0
z z z
α α 1
⇒ −1 − + 2 + 3 = 0
z z z
α α 1
⇒ −1 − + 2 + 3 = 0
z z z
1 α α
⇒ 3 + 2 − −1=0
z z z
1
⇒ est solutions de ( E)
z
c En déduisons que ( E) admet au moins une solution de module 1 :
On a ( E) admet trois solutions z0 , z1 et z2 .
1 1 1
Alors , et sont aussi des solutions de ( E).
z0 z1 z2
1 1 1
Par suite z0 = ou z1 = ou z2 = .
z0 z1 z2
D’où z0 .z0 = 1 ou z1 .z1 = 1 ou z2 .z2 = 1.
Donc |z0 | = 1 ou |z1 | = 1 ou |z2 | = 1.
2 On suppose que |α| = 1 .
a Vérifions que −α est une solution de ( E) et montrons que ( E) est équivalente à :
(z + α)( az2 + bz + c) = 0 où a, b et c sont trois nombres complexes à déterminer en
fonction de α .
On a ( E) : z3 + αz2 − αz − 1 = 0.
Remplaçons z par −α, alors −α3 + α.α2 + α.α − 1 = −α3 + α3 + 1 − 1 = 0
D’où −α est une solution de ( E) .
C”est-à-dire z3 + αz2 − αz − 1 est divisible par z + α.
Alors z3 + αz2 − αz − 1 = (z + α)( az2 + bz + c)
Soit z3+ αz2 − αz − 1 = az3 + ( aα + b)z2 + ( aα + c)z + cα
 

 a=1  a=1

 aα + b = α 

Alors ⇒ b=0

 aα + c = − α 
 1

  cα = −
cα = −1 α
1
Donc ( E) ⇔ (z + α)(z2 − ).
α

© Pr. El karchouni Mustapha 25/83 BAC BLANC-Corrigé


b Soit θ un argument de α . Écrivons les solutions de ( E) en fonction de θ:
1 1
On a ( E) ⇔ (z + α)(z2 − ) ⇔ z = −α = −eiθ ou z2 = = e−iθ
α θ
α θ
D’où les solutions de ( E) en fonction de θ sont −eiθ, e−i 2 et −e−i 2 .
3 Donnons les solutions de l’équation:
√ √
( F ) : 2z3 + (1 + i 3) z2 − (1 − i 3) z − 2 = 0

1 √ 1 √
On a ( F ) ⇔ z3 + (1 + i 3)z2 − (1 − i 3)z − 1 = 0 ⇔ z3 + αz2 − αz − 1 = 0
2 2
1 √ i π3 1 √ π
avec α = (1 + i 3) = e et α = (1 − i 3) = e−i 3 .
2 2 π π π
Par suite les solutions de l’équation ( F ) sont : −ei 3 , ei 6 et e−i 6 .

Exercice 3

n ≡ 13 [19]
Soit (S) :
n ≡ 6 [12]

1 a Montrons que ∃ (u, v) ∈ Z2 , 19u + 12v = 1:


On a 19 est un nombre premier et 12 < 19 alors 19 ∧ 12 = 1.
Donc d’après Bezout ∃(u, v) ∈ Z2 , 19u + 12v = 1.
b Montrons que N = 13 × 12v + 6 × 19u est une solution de (S):
(
N = 13 × (1 − 19u) + 6 × 19u
On a N = 13 × 12v + 6 × 19u ⇒
( N = 13 × 12v + 6 × (1 − 12v)
N = 13 × 1 − 13 × 19u + 6 × 19u

( N = 13 × 12v + 6 − 6 × 12v
N = 13 − 7 × 19u

( N = 7 × 12v + 6
N ≡ 13[19]

N ≡ 6[12]
D’où le résultat.
2 a Soit n0 une solution de (S) .

n ≡ n0 [19]
Montrons que (S) ⇔
n ≡ n0 [12]
(
n ≡ 13[19]
On a et n0 est une solution de (S) .
n ≡ 6[12]
( (
n ≡ 13[19] n0 ≡ 13[19]
⇔ et
n ≡ 6[12] n0 ≡ 6[12]
(
n ≡ n0 [19]

n ≡ n0 [12]
(
n ≡ n0 [19]
b Montrons que ⇔ n ≡ n0 [12 × 19]:
n ≡ n0 [12]

© Pr. El karchouni Mustapha 26/83 BAC BLANC-Corrigé



( 
19 n − n0
n ≡ n0 [19] 
On a ⇒
n ≡ n0 [12] 

12 n − n
0

⇒ (12 × 19) n − n0
⇒ n ≡ n0 [12 × 19]
Réciproquement :
On a n ≡ n0 [12 × 19] ⇒ n − n0 = 12 × 19k / k ∈ Z


 19 n − n0

⇒ car 12 ∧ 19 = 1


12 n − n
0
(
n ≡ n0 [19]

n ≡ n0 [12]
(
n ≡ n0 [19]
D’où ⇔ n ≡ n0 [12 × 19]
n ≡ n0 [12]
3 a Trouvons une solution de 19u + 12v = 1 puis calculons N:
On a 19 = 12 + 7
12 =7+5
7 =5+2
5 =2×2+1
Alors 1 =5−2×2
= 5 − 2 × (7 − 5)
=3×5−2×7
= 3 × (12 − 7) − 2 × 7
= 3 × 12 − 5 × 7
= 3 × 12 − 5 × (19 − 12)
= 8 × 12 − 5 × 19
D’où (−5, 8) est une solution de 19u + 12v = 1
b En déduisons l’ensemble des solutions de (S) ( utiliser 2.b):
On a n0 = 13 × 12 × 8 + 6 × 19 × (−5) = 678 une solution de (S)
Alors n ≡ 678[12 × 19].
D’où n = 228k + 678 / k ∈ Z
Par suite l’ensemble de solutions de (S) est {228k + 678 / k ∈ Z }

Exercice 4

1 Montrons que la multiplication de deux matrices est une loi de composition interne dans H:
   0 
x 0 x 0
Soient X = et Y = deux matrices de H.
y z y0 z0
   0   
x 0 x 0 xx0 0
On a : X × Y = × 0 0 =
y z y z yx0 + zy0 zz0
Comme xz , 0 et x0 z0 , 0, alors xx0 zz0 , 0
Donc ∀( X, Y ) ∈ H 2 , X × Y ∈ H.
D’où la multiplication de deux matrices dans H est une loi de composition interne .
   
1 0 1 0
2 On considère les matrices M = et N = .
2 2 1 1

© Pr. El karchouni Mustapha 27/83 BAC BLANC-Corrigé


   
1 0 1 0
On a M × N = et N × M =
2 2 1 2
Alors ∃( M, N ) ∈ H , M × N , N × M.
2

Donc la multiplication dans H n’est pas commutative.


 
1 0
3 Montrons que la matrice I = est l’élément neutre de la multiplication dans H:
0 1
On a I ∈ H car 1 × 1 , 0. 
x 0
Soit X ∈ H tel que X = .
y z
           
x 0 1 0 x 0 1 0 x 0 x 0
On a X × I = × = = X et I × X = × = =
y z 0 1 y z 0 1 y z y z
X
Alors ∀ X ∈ H, X × I= I ×  X = X.
1 0
Donc la matrice I = est l’élément neutre de la multiplication dans H.
0 1
   
a 0
4 Déterminons l’inverse de la matrice A dans H, × tel que : A = et a ∈ R ∗ :
1 a
 
x 0
Soit X ∈ H tel que X = .
y z
La matrice X est l’inverse
  de la  matrice
 ASi et  siA ×
 seulement X = X × A = I.
a 0 x 0 x 0 a 0 1 0
C’est-à-dire × = × =
1 a y z y z 1 a 0 1
     
xa 0 ax 0 1 0
C’est-à-dire = =
ya + z za x + ay az 0 1
(
ax = az = 1
C’est-à-dire .
x + ay = z + ay = 0
1 1
Or a , 0, alors x = z = et y = − 2 .
a a  
1
  0

Donc l’inverse de la matrice A dans H, × est la matrice X =  a1 1  et on écris
− 2
a a
X −1 = A.

© Pr. El karchouni Mustapha 28/83 BAC BLANC-Corrigé


BAC BLANC-Énoncé III

Maths – 2SM

Exercice 1

Thème: Analyse :
Partie A: On considère la fonction f définie sur [0, +∞[ par:
  
 f ( x) = 1 + 1 e− 1x si x > 0
x

f (0) = 0

Soit C la courbe de f dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ)(unité graphique: 2cm)
1 Montrer que f est continue et dérivable à droite en 0.

2 a Calculer lim f ( x) puis interpréter graphiquement le résultat obtenu.


x→+∞

b Dresser le tableau de variation de f .


3 a Montrer que C admet un point d’inflexion que l’on précisera.

b Construire C ; en prend: f (1) ≈ 0.7 et 4e−3 ≈ 0.2


Z 1
Partie B: On considère la fonction F définie sur [0, +∞[ par: par F ( x) = f (t )dt
x

1 Montrer que F est continue sur ]0, +∞[

2 a A l’aide d’une intégration par parties, montrer que:


Z 1  Z 1 
− 1t −1 − 1x 1 − 1t
∀ x > 0, e dt = e − x.e − e dt
x x t
Z 1 
1 −1
b Pour x > 0; calculer : 1+ e t dt.
x t
Z 1
1
Puis montrer que lim f ( x)dx = .
x →0 + x e
3 On considère la suite (un ) définie sur N par un = F (n) − F (n + 2)

a En utilisant le théorème des accroissements finis, montrer que:

    
1
e− vn
1
∀n ∈ N ∃vn ∈]n, n + 2[ , un = 2 1 +
vn

© Pr. El karchouni Mustapha 29/83 BAC BLANC-Énoncé


   
1 1
Montrer que : ∀n ∈ N ∗ , 2 1 + e− n < u n < 2 1 + e− n +2 .
1 1
b
n n+2
En déduire lim un .
n→+∞

Partie C:
Montrer que: (∀n ∈ N ∗ )(∃!αn > 0), f (αn ) = e− n
1
1 a

b Montrer que la suite (αn ) est croissante.


 
∗ 1 1 1
c Justifier que : ∀n ∈ N ; on a: − + ln 1 + =−
αn αn n
1
2 a Montrer que ∀t ≥ 0, 1 − t ≤ ≤ 1 − t + t2
1+t
x2 x2 x3
b En déduire que (∀ x ≥ 0), − ≤ − x + ln(1 + x) ≤ − +
2 2 3
3 Soit n un entier tel que n ≥ 4
3
a Vérifier que α4 ≥ 1 puis déduire que αn ≥ 1 sachant que e 4 ≥ 2
2 2α2
b Montrer que: 1 − ≤ n ≤ 1. (On peut utiliser: 1/c et 2/b partie C)
3αn n
r
n
c Montrer que: ≤ αn . En déduire lim αn
6 n→+∞
r !
2
d Calculer : lim αn
n→+∞ n

Exercice 2

Thème: Structures algébriques :


 
Dans l’espace vectoriel réel M2 (R ), +, . , on considère les matrices :
   
1 0 −2 2
I= et A =
0 1 2 3
 
1 Montrer que est une famille libre dans M2 (R ).
A, I
n −2x + y 2x
 o
2 On considère l’ensemble : E = / ( x, y) ∈ R 2
2x 3x + y
  
a Montrer que ∀( M, N ) ∈ E × E ∀α ∈ R , M + N ∈ E et α.N ∈ E
 
b Montrer que E, +, . est un espace vectoriel réel de dimension 2.

Exercice 3

Thème: Arithmétiques : [Les parties A et B sont indépendantes]


Partie A: Afin de crypter un message, on utilise un chiffrement affine.
Chaque lettre de l’alphabet est associée à un nombre entier comme indiqué dans le tableau ci-dessous
:

© Pr. El karchouni Mustapha 30/83 BAC BLANC-Énoncé


A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

Soit x le nombre associé à la lettre à coder. On détermine le reste y de la division euclidienne de


7x + 5 par 26, puis on en déduit la lettre associée à y (c’est elle qui code la lettre d’origine).
Exemple : M correspond à x = 12. On a 7 × 12 + 5 = 89
Or 89 ≡ 11 [26] et 11 correspond à la lettre L, donc la lettre M est codée par la lettre L.
1 Coder la lettre L.

2 a Soit k un entier relatif. Montrer que si k ≡ 7x [26] alors 15k ≡ x [26].

b Démontrer la réciproque de l’implication précédente.


c En déduire que y ≡ 7x + 5 [26] équivaut à x ≡ 15y + 3 [26].

3 À l’aide de la question précédente décoder la lettre F.


Partie B: On considère les suites ( an ) et (bn ) telles que a0 et b0 sont des entiers compris entre 0 et
25 inclus et pour tout entier naturel n, an+1 =7an + 5et bn+1 = 15bn + 3.
5 5
Montrer que pour tout entier naturel n, an = a0 + × 7n − .
6  6 
  3 3
On admet pour la suite du problème que ∀n ∈ N , bn = b0 + × 15n − .
14 14
Partie C: Déchiffrer un message codé avec un chiffrement affine ne pose pas de difficulté (on peut
tester les 312 couples de coefficients possibles). Afin d’augmenter cette difficulté de décryptage, on
propose d’utiliser une clé qui indiquera pour chaque lettre le nombre de fois où on lui applique le
chiffrement affine de la partie A.
Par exemple pour coder le mot MATH avec la clé 2-2-5-6, on applique “2” fois le chiffrement affine à
la lettre M (cela donne E), “2” fois le chiffrement à la lettre A, “5” fois le chiffrement à la lettre T et
enfin “6” fois le chiffrement à la lettre H.
Dans cette partie, on utilisera la clé 2-2-5-6.
Décoder la lettre Q dans le mot IYYQ.

Exercice 4

Thème: Probabilités :
Une entreprise fabrique des appareils électroniques. La probabilité qu’un appareil ainsi fabriqué fonc-
9
tionne parfaitement est .
10
1 On note F l’événement « l’appareil fonctionne parfaitement ». Calculer la probabilité de
l’événement contraire F.
2 On fait subir à chaque appareil un test avant sa livraison.
On constate que : quand un appareil est en parfait état de fonctionnement, il est toujours accepté
à l’issue du test ; quand un appareil n’est pas en parfait état de fonctionnement, il peut être
1
néanmoins accepté, avec une probabilité égale .
11
On note T l’événement « l’appareil est accepté à l’issue du test ».
9
a Vérifier que P ( T ∩ F ) = . Calculer P ( T ∩ F )
10
b Déduisez-en la probabilité de T
c Calculer la probabilité conditionnelle de F par rapport à T.

© Pr. El karchouni Mustapha 31/83 BAC BLANC-Énoncé


Exercice 5

Thème: Nombres complexes :


On considère les nombres complexes zn définis, pour tout entier naturel n, par
√ !
3
z0 = 1 et zn+1 = 1 + i zn .
3

On note An le point d’affixe zn dans le repère orthonormé O; − →u ,−→
v de l’annexe .
L’objet de cet exercice est d’étudier la construction des points An .

3 2 π
1 a Vérifier que 1 + i = √ ei 6 .
3 3
b En déduire z1 et z2 sous forme exponentielle.
 n
2 π
2 a Montrer que pour tout entier naturel n, zn = √ ein 6 .
3
b Pour quelles valeurs de n, les points O, A0 et An sont-ils alignés ?
3 Pour tout entier naturel n, on pose dn = |zn+1 − zn |.
a Interpréter géométriquement dn .
b Calculer d0 .
√ !
∗ 3
c Montrer que ∀n ∈ N , zn+2 − zn+1 = 1+i ( z n +1 − z n ) .
3
d En déduire que la suite (dn )n⩾0 est géométrique puis que
√  
3 2 n
∀n ∈ N, dn = √
3 3
4 a Montrer que pour tout entier naturel n, |zn+1 |2 = |zn |2 + d2n .
b En déduire que, pour tout entier naturel n, le triangle OAn An+1 est rectangle en An .
c Construire, à la règle non graduée et au compas, le point A5 sur la figure de l’annexe.
d Justifier cette construction.
Annexe

b
A4 b
A3

b
A2

A1


b

b
A6 b b
A0
O −

u

© Pr. El karchouni Mustapha 32/83 BAC BLANC-Énoncé


BAC BLANC-Corrigé III

Maths – 2SM

Exercice 1
Partie A: On considère la fonction f définie sur [0, +∞[ par:
  
 f ( x) = 1 + 1 e− 1x si x > 0
x

f (0) = 0

Soit C la courbe de f dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ)(unité graphique: 2cm)
1 Montrons que f est continue et dérivable à droite en 0:
 
1
e− x
1
On a lim f ( x) = lim 1 +
x →0+ x →0+ x
 1
On pose t = − = lim (1 − t )et
x x→−∞
= lim et − tet
x→−∞
=0−0
= f (0)
Donc f est continue à droite en 0. 
f ( x) 1 1
e− x
1
On a lim = lim 1+
x →0+ x x →0+ x x
 1
On pose t = − = lim −t (1 − t )et
x x→−∞
= lim −tet + t 2 et
x→−∞
=0+0
=0
Donc f est dérivable à droite en 0 et f d0 (0) = 0.
2 a Calculons lim f ( x) puis interprétons graphiquement le résultat obtenu:
x→+∞  
1
e− x = (1 + 0).1 = 1.
1
On a lim f ( x) = lim 1 +
x→+∞ x→+∞ x
Donc la droite d’équation y = 1 est une asymptote à la courbe C au voisinage de +∞.
b Dressons le tableau de variation de f :
1 −1
La fonction f est dérivable sur ]0; +∞[, alors : ∀ x > 0, f 0 ( x) = e x.
x3

© Pr. El karchouni Mustapha 33/83 BAC BLANC-Corrigé


x 0 +∞

f 0 ( x) 0 +

3 a Montrons que C admet un point d’inflexion que l’on précisera:


e− x   1
0 00
La fonction f est dérivable sur ]0; +∞[, alors : ∀ x > 0, f ( x) = 5 1 − 3x .
x
1
x 0 +∞
3
f 00 ( x) + 0 −

1  1  1 
f 00 s’annule en en changeant de signe, donc C admet au point I , f un point
3 3 3
d’inflexion
1 .
f = 4e−3
3
b Construisons C ; en prend: f (1) ≈ 0.7 et 4e−3 ≈ 0.2:

1
C

I
b

0
−1 0 1 2 3 4

−1
Z 1
Partie B: On considère la fonction F définie sur [0, +∞[ par: par F ( x) = f (t )dt
x

1 Montrons que F est continue sur ]0, +∞[:


f est continue sur ]0, +∞[ et 1 ∈]0, +∞[ donc F est continue sur ]0, +∞[.
2 a A l’aide d’une intégration par parties, montrons que: ∀ x > 0; on a:
Z 1  Z 1 
− 1t −1 − 1x 1 − 1t
e dt = e − x.e − e dt
x x t

© Pr. El karchouni Mustapha 34/83 BAC BLANC-Corrigé


( 
u ( t ) = e− t
1 u0 (t ) = 1 e− 1t
On pose ⇒ t2
v0 (t ) = 1 v(t ) = t
Z 1  h i1 Z 1 1 1 Z 1
− 1t − 1t −t −1 − 1x 1 −1
Alors e dt = te − e = e − xe − e t
x x x t x t
Z 1  Z 1
1 −1 1
b Pour x > 0; calculons : 1+ e t dt, puis montrons que lim f ( x)dx = :
x t x →0 + x e
Soit x >Z 1 
0.  Z 1 Z 1
1 −1 1 −1
e− t dt +
1
On a 1+ e t dt = e t dt
x t x x t
Z 1 Z 1
−1 − 1x 1 −1 1 −1
= e − xe − e dt +
t e t dt
x t x t
= e− − xe−x
1
1
Z 1 Z 1
1 −1 1
e t dt = lim e−1 − xe− x =
1
On a lim f ( x)dx = lim 1+
x →0+ x x →0+ x t x →0+ e
3 On considère la suite (un ) définie sur N par un = F (n) − F (n + 2)
a En utilisant le théorème des accroissements finis, montrons que:
    
1
e− vn
1
∀n ∈ N ∃vn ∈]n, n + 2[ , un = 2 1 +
vn

On a F continue sur [n, n + 2] et dérivable sur ]n, n + 2[.


Alors d’après le théorème des accroissements finis,
F ( n + 2) − F ( n ) un
∃vn ∈]n, n + 2[, F 0 (vn ) = =−
n+2−n 2
un
C’est-à-dire − f (vn ) = − .

2
1
e− vn
1
Alors un = 2 × f (vn ) = 2 1 +
vn
   
1 1
b Montrons que : ∀n ∈ N ∗ , 2 1 + e− n < u n < 2 1 + e− n +2 .
1 1

n n+2
En déduisons lim un :
n→+∞
Soit n ∈ N ∗ .
On a n < vn < n + 2 et f est strictement croissante
⇒ f (n) < f (vn ) < f (n + 2)
⇒ 2 f (n) <  2 f (vn ) < 2 f (n +
 2) 
1 1
e− n < u n < 2 1 + e− n +2
1 1
⇒ 2 1+
 n  n + 2  
1 −n 1 − n+ 1
e− n = 2 ( 1 + 0 ) =
1 1 1
On a 2 1 + e < un < 2 1 + e 2 , lim 2 1 +
n n+2 n→+∞ n
2  
1
e− n+2 = 2(1 + 0)e0 = 2
1
et lim 2 1 +
n→+∞ n+2
Alors lim un = 2
n→+∞

Partie C:
Montrons que: (∀n ∈ N ∗ )(∃!αn > 0), f (αn ) = e− n :
1
1 a
Soit n ∈ N ∗ .
f est continue et strictement
 croissante sur [0, +∞[, alors elle réalise une bijection de
[0, +∞[ sur f [0, +∞[ = [0, 1[.

© Pr. El karchouni Mustapha 35/83 BAC BLANC-Corrigé


1 1
> 0 ⇒ − < 0 ⇒ 0 < e− n < 1.
1
On a
n1 n
Or e− n ∈]0, 1[ alors l’équation f ( x) = e− n admet une unique solution αn dans ]0, +∞[ .
1

b Montrons que la suite (αn ) est croissante:


Soit n ∈ N ∗ .
On a : f (αn ) = e− n et f (αn+1 ) = e− n+1 .
1 1

1 1
⇒ e− n +1 > e− n
1 1
On a : − >−
n+1 n
⇒ f (αn+1 ) > f (αn )  
⇒ f −1 f (αn+1 ) > f −1 f (αn ) car f −1 est croissante
⇒ α n +1 > α n
Donc (αn ) est une suite croissante.
 
∗ 1 1 1
c Justifions que : ∀n ∈ N ; on a: − + ln 1 + =− :
αn αn n
Soit n ∈ N ∗ .   1
On a f (αn ) = e− n alors f (αn ) > 0 donc ln f (αn ) = − .
1

 n
1   1
+ ln e− αn = − .
1
C’est-à-dire ln 1 +
 αn n
1 1 1
D’où ln 1 + − =− .
αn αn n
1
2 a Montrons que ∀t ≥ 0, 1 − t ≤ ≤ 1 − t + t2 :
1+t
Soit t ≥ 0. On a :
1 1 − t2 − 1 t2
•1 − t − = =− .
1+t 1+t 1+t
t2 1
Or − ≤ 0 alors 1 − t ≤ .
1+t 1+t
1 1 − (1 + t )(1 − t + t 2 ) t3
• − (1 − t − t 2 ) = =−
1+t 1+t 1+t
t3 1
Or − ≤ 0 alors ≤ 1 − t − t2
1+t 1+t
1
Donc ∀t ≥ 0, 1 − t ≤ ≤ 1 − t + t2 .
1+t
x2 x2 x3
b En déduisons que (∀ x ≥ 0), − ≤ − x + ln(1 + x) ≤ − + :
2 2 3
1
(∀ x ≥ 0)(∀t ∈ [0, x]), on a : 1 − t ≤ ≤ 1 − t + t et les fonctions t 7→ 1 − t,
2
1+t
1
t 7→ et t 7→ 1 − t + t 2 sont continues sur [0, x].
1Z+ t Z x Z x
x dt
Alors (1 − t )dt ≤ ≤ (1 − t + t 2 )dt.
0 0 1+t 0
h t2 ix h ix h t2 t3 ix
Soit t − ≤ ln(1 + t ) ≤ t − +
2 0 0 2 3 0
x2 x2 x3
Soit x − ≤ ln(1 + x) ≤ x − + .
2 2 3
x2 x2 x3
D’où − ≤ − x + ln(1 + x) ≤ − + .
2 2 3
3 Soit n un entier tel que n ≥ 4
3
a Vérifions que α4 ≥ 1 puis déduisons que αn ≥ 1 sachant que e 4 ≥ 2:
Soit n ≥ 4.

© Pr. El karchouni Mustapha 36/83 BAC BLANC-Corrigé


On a f (α4 ) = e− 4 et f (1) = 2e−1 .
1

h i
Alors f (α4 ) − f (1) = e− 4 − 2e−1 = e− 4 1 − 2e− 4 .
1 1 3

h i
Or e− 4 1 − 2e− 4 > 0 car e 4 > 2 ⇒ 2e− 4 < 1.
1 3 3 3

   
Alors f (α4 ) ≥ f (1), soit f −1 f (α4 ) ≥ f −1 f (1) . D’où α4 ≥ 1.
On a n ≥ 4 et (αn ) est croissante .
Alors αn ≥ α4 ≥ 1.
Donc ∀n ≥ 4, αn ≥ 1
2 2α2
b Montrons que: 1 − ≤ n ≤ 1. (On peut utiliser: 1/c et 2/b partie C):
3αn n
1  1 1 x2 x2 x3
On a − + ln 1 + = − . et ∀ x ≥ 0, − ≤ − x + ln(1 + x) ≤ − + .
αn αn n  2 1 2 3
1 1 1 1 1
Pour x = , on obtient − 2 ≤ − + ln 1 + ≤− 2 + 3.
αn 2αn αn αn 2αn 3αn
1 1 1 1
Soit − 2 ≤ − ≤ − 2 + 3 .
2αn n 2αn 3αn
2α2n 2
Alors −1 ≤ − ≤ −1 + .
n 3αn
2 2α2
D’où 1 − ≤ n ≤ 1.
3αn n
r
n
c Montrons que: ≤ αn . En déduisons lim αn :
6 n→+∞
2 2α2n n n
On a 1 − ≤ alors 0 < − ≤ α2n .
3αn n 2 3αn
n n
Or αn leq1 alors 3αn leq3 soit − ≥− .
3αn 3
n n n n n n n
Par suite − ≥ − . Alors − ≥ .
2 3αn r2 3 2 3αn 6
n n
Donc ≤ α2n . D’où ≤ αn .
6 r 6
n
Or lim = +∞ alors lim αn = +∞.
n→+∞ 6 n→+∞
r !
2
d Calculons : lim αn :
n→+∞ n
r r
2 2α2n 2 2
On a 0 < 1 − ≤ ≤1⇒ 1− ≤ αn ≤ 1.
3αn n 3αn n
2
Comme lim 1 − = 1 car lim αn = +∞.
n→+∞ 3αn n→+∞
r
2
Donc lim 1− = 1.
n→+∞
r 3αn
2
D’où lim αn = 1.
n→+∞ n

Exercice 2
 
1 Montrons que A, I est une famille libre dans M2 (R ):
Soient x et y deux réels tels que xA + yI = 0 et 0 la matrice nulle.

© Pr. El karchouni Mustapha 37/83 BAC BLANC-Corrigé


   
−2 2 1 0
On a xA + yI = x +y
 2 3   0 1
−2x 2x y 0
= +
 2x 3x 0 y
−2x + y 2x
=
2x 3x + y
   
−2x + y 2x 0 0
Alors xA + yI = 0 ⇔ =
2x 3x + y 0 0

−2x + y = 0

⇔ 2x = 0


3x + y = 0
⇔x=y=0
 
D’où A, I est une famille libre dans M2 (R ).
n −2x + y 2x
 o
2 On considère l’ensemble : E = / ( x, y) ∈ R2
2x 3x + y
  
a Montrons que ∀( M, N ) ∈ E × E ∀α ∈ R , M + N ∈ E et α.M ∈ E:

•Soient M etN deux matrices de  l’ensemble E.


−2x + y 2x
On a M = = xA + yI.
2x 3x + y
De même N = x0 A + y0 I tels que x, y, x0 et y0 sont des nombres réels.
Alors M + N = xA + yI + x0 A + y0 I
= (x + x0 ) A + (y + y0 ) I 
−2( x + x 0 ) + ( y + y 0 ) 2( x + x 0 )
=
2( x + x 0 ) 3( x + x 0 ) + ( y + y 0 )
Donc M + N ∈ E. (1)
•Soient M une  matrice de E et α∈ R.
−2x + y 2x
On a M = tel que ( x, y) ∈ R.
2x 3x + y
 
−2xα + yα 2xα
Alors α.M = .
2xα 3xα + yα
Donc α.M ∈ E (2)
De (1) et (2) on en déduit que:
  
∀( M, N ) ∈ E × E ∀α ∈ R , M + N ∈ E et α.M ∈ E
 
b Montrons que E, +, . est un espace vectoriel réel de dimension 2:
  
•On a ∀ M ∈ E ∃!( x, y) ∈ R2 , M = xA + yI
On considère l’application f définie par :
   
f: R2 , + 7−→ E, +
( x, y) 7−→ xA + yI
Soient ( x,y) et ( x0 , y0 ) deux
 éléments
 de R2 . 
On a f ( x, y) + ( x0 , y0 ) = f ( x + x0 , y + y0 )
= ( x + x0 ) A + (y + y0 ) I
0 0
= ( xA
 + yI ) + (x A + yI )
= f ( x, y) + f ( x0 , y0 )

© Pr. El karchouni Mustapha 38/83 BAC BLANC-Corrigé


   
Donc f est un isomorphisme de R2 , + dans E, + .
   
Or R2 , + est un groupe commutatif alors E, + est un groupe commutatif.
 
•On a E ⊂ M2 ( R) et M2 ( R), +, . est un espace vectoriel alors :
(∀α ∈ R )(∀( M, N ) ∈ E2 ), α( M + N ) = αM + αN
(∀(α, β) ∈ R2 )(∀ M ∈ E), (α + β) M = αM + βM
(∀(α, β) ∈ R2 )(∀ M ∈ E), (α.β) M = α.( βM )
(∀ M ∈ E), I.M = M
 
D’où E, +, . est un espace vectoriel.
  
On a ∀ M ∈ E ∃!( x, y) ∈ R2 , M = xA + yI
Alors ( A, I ) est la base de l’espace E.
Donc 2 est la dimension de l’espace E.

Exercice 3
Partie A: Afin de crypter un message, on utilise un chiffrement affine.
Chaque lettre de l’alphabet est associée à un nombre entier comme indiqué dans le tableau ci-dessous
:
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

Soit x le nombre associé à la lettre à coder. On détermine le reste y de la division euclidienne de


7x + 5 par 26, puis on en déduit la lettre associée à y (c’est elle qui code la lettre d’origine).
1 La lettre L correspond à x = 11; 7 × 11 + 5 = 82 qui a pour reste 4 dans la division par 26.
Le nombre 4 correspond à E donc la lettre L est codée E.
2 a Soit k un entier relatif; k ≡ 7x [26] ⇒ 15k ≡ 15 × 7x [26]
Or 15 × 7 = 105 = 4 × 26 + 1 donc 105 ≡ 1 [26] et 105x ≡ x [26]
Donc k ≡ 7x [26] ⇒ 15k ≡ x [26]
b Soit k un entier relatif; 15k ≡ x [26] ⇒ 7 × 15k ≡ 7x [26]
Or, on a vu que 7 × 15 = 105 ≡ 1 [26] donc 105k ≡ k [26]
Donc 15k ≡ x [26] ⇒ k ≡ 7x [26]
On a donc démontré que: 15k ≡ x [26] ⇔ k ≡ 7x [26]
c y ≡ 7x + 5 [26] ⇔ y − 5 ≡ 7x [26]
⇔ 15(y − 5) ≡ x [26] voir question précédente avec k = 7y − 5
⇔ 15y − 75 ≡ x [26]
Or −75 = 26 × (−3) + 3 donc −75 ≡ 3 [26] et donc 15y − 75 ≡ 15y + 3 [26]
On en déduit que 15y − 75 ≡ x [26] ⇔ 15y + 3 ≡ x [26] et donc que
y ≡ 7x + 5 [26] ⇔ 15y + 3 ≡ x [26]
3 D’après les questions précédentes, pour décoder une lettre, on cherche à quel nombre y elle
correspond, puis on détermine x entre 0 et 25 tel que y ≡ 7x + 5 [26] donc tel que x ≡
15y + 3 [26].
La lettre F correspond à y = 5; 15y + 3 = 78 qui a pour reste 0 dans la division par 26.
Le nombre 0 correspond à la lettre A donc le décodage de la lettre F donne la lettre A.
Partie B: On considère les suites ( an ) et (bn ) telles que a0 et b0 sont des entiers compris entre 0 et
25 inclus et pour tout entier naturel n, an+1 = 7an + 5 et bn+1 = 15bn + 3.

© Pr. El karchouni Mustapha 39/83 BAC BLANC-Corrigé


 
5 5
Soit Pn la propriété: an = a0 + × 7n −
6 6
 
5 5 5 5
• Pour n = 0, a0 + × 70 − = a0 + − = a0 ; donc P0 est vérifiée.
6 6 6 6
 
5 5
• On suppose la propriété vraie au rang p ⩾ 0; c’est-à-dire a p = a0 + × 7p −
6 6
  
5 5
a p+1 = 7a p + 5 = 7 a0 + × 7p − +5
  6 6
5 5
= a0 + × 7 p +1 − 7 × + 5
 6  6
5 35 30
= a0 + × 7 p +1 − +
 6 6 6
5 5
= a0 + ×7 p +1

6 6
Donc la propriété est vraie au rang p + 1.
• La propriété est vraie au rang 0 et elle est héréditaire, donc elle est vraie pour tout n ⩾ 0.
 
3 3
On admet pour la suite du problème que ∀n ∈ N, bn = b0 + × 15n − .
14 14
Partie C: Déchiffrer un message codé avec un chiffrement affine ne pose pas de difficulté (on peut
tester les 312 couples de coefficients possibles). Afin d’augmenter cette difficulté de décryptage, on
propose d’utiliser une clé qui indiquera pour chaque lettre le nombre de fois où on lui applique le
chiffrement affine de la partie A. Par exemple pour coder le mot MATH avec la clé 2-2-5-6, on applique
“2” fois le chiffrement affine à la lettre M (cela donne E), “2” fois le chiffrement à la lettre A, “5” fois
le chiffrement à la lettre T et enfin “6” fois le chiffrement à la lettre H. Dans cette partie, on utilisera
la clé 2-2-5-6.
On veut décoder la lettre Q dans le mot IYYQ.
Première méthode
On cherche une lettre qui codée 6 fois de suite donne la lettre Q. Autrement dit, il suffit de décoder
6 fois de suite la lettre Q pour obtenir le résultat demandé.

lettre y 15y + 3 reste x lettre


Q 16 243 9 J
J 9 138 8 I
I 8 123 19 T
T 19 288 2 C
C 2 33 7 H
H 7 108 4 E

Donc la lettre Q se décode en E.


Deuxième méthode
On peut utiliser les résultats de la partie B.
On doit appliquer 6 fois la fonction x 7−→ 15x + 3 successivement au nombre 16 (correspondant à
Q), puis à son image, puis à l’image de l’image, etc.
On cherche
 donc,
 avec les notations de la partie B, le nombre b6 sachant que b0 = 16.
3 3
b6 = 16 + × 156 − = 184690848
14 14
Le reste de la division de 184690848 par 26 est 4 qui correspond bien à E.
Remarque
Le mot IYYQ se décode en CODE par le processus détaillé dans la partie C.

© Pr. El karchouni Mustapha 40/83 BAC BLANC-Corrigé


Exercice 4

1 Calculons la probabilité de l’événement contraire F:


9 1
On a P ( F ) = donc P ( F ) = 1 − P ( F ) =
10 10
9
2 a Vérifions que P ( T ∩ F ) = :
10
On constate aisément que les événements F et T sont dépendants de telle manière qu’on a
9 9
: P ( T ∩ F ) = P ( F ) × PF ( T ) = ×1= .
10 10
En fait PF ( T ) = 1 car un appareil qui est en parfait état est toujours accepté à l’issue du
test.
Cet événement se réalisant toujours, il est un événement certains. D’où le résultat.
Calculons P ( T ∩ F ) :
1 1 1
On a P ( T ∩ F ) = P ( F ) × PF ( T ) = × =
10 11 110
b Déduisons-en la probabilité de T :
10
On a P ( T ) = P ( F ) × PF ( T ) + P ( F ) × PF ( T ) =
11
c Calculons la probabilité conditionnelle de F par rapport à T:
P(T ∩ F ) 9 11 99
On a : PT ( F ) = = × =
P(T ) 10 10 100

Exercice 5
On considère les nombres complexes zn définis, pour tout entier naturel n, par
√ !
3
z0 = 1 et zn+1 = 1 + i zn .
3

On note An le point d’affixe zn dans le repère orthonormé O; − →
u ,− →
v de l’annexe .
L’objet de cet exercice est d’étudier la construction des points An .

3 2 π
1 a Vérifions que 1 + i = √ ei 6 :
3 3
√ 2 √ !2 √ √ √ !
3 3 4 3 2 3 2 3
1
1+i = 12 + = donc 1 + i = √ ; 1+i =√ +
3 3 3 3 3 3 3 2 2
 √

 cos θ = 3
π
On cherche θ tel que 2 donc θ = + k2π (k ∈ Z )

 sin θ = 1 6
√ 2
3 2 π
On a donc 1 + = √ e6.
3 3
b En déduisons z1 et z2 sous forme exponentielle:
√ ! √ ! √
3 3 3 2 π
z1 = 1 + z0 = 1 + ×1=1+ = √ e6
3 3 3 3
√ ! √ ! √ !
3 3 3 2 π 2 π 4 π
z2 = 1 + z1 = 1 + × 1+ = √ e6 × √ e6 = e3
3 3 3 3 3 3
 n
2 π
2 a Montrons que pour tout entier naturel n, zn = √ ein 6 :
3

© Pr. El karchouni Mustapha 41/83 BAC BLANC-Corrigé


 n
2 π
Soit Pn la propriété zn = √ ein 6
3
 0
2 π
• Pour n = 0 : z0 = 1 et √ ei×0× 6 = 1; donc P0 est vraie.
3
 p
2 π
• On suppose Pp vraie pour p ⩾ 0, c’est-à-dire z p = ep 6 √
3
√ !    
3 2 π 2 p pπ 2 p +1 ( p +1) π
z p +1 = 1 + zp = √ e 6 × √ e 6 = √ e 6
3 3 3 3
• La propriété es vraie au rang 0 et elle est héréditaire, donc elle est vraie pour tout
n ⩾ 0.
 
2 n in π
Pour tout entier naturel n, zn = √ e 6.
3
b Déterminons les valeurs de n, les points O, A0 et An sont-ils alignés :
Les points O d’affixe 0, et A0 d’affixe z0 = 1 sont situés sur l’axe des réels; donc les points
O, A0 et An sont alignés si le point An est sur l’axe des réels, autrement dit si son affixe
est réelle, donc si son argument vaut kπ avec k ∈ Z.
π π
Un argument de zn est n ; on doit donc avoir: n = kπ ce qui équivaut à n = 6k.
6 6
Les points O, A0 et An sont alignés si n est un multiple de 6.
3 Pour tout entier naturel n, on pose dn = |zn+1 − zn |.

a Interprétons géométriquement dn :
dn = |zn+1 − zn | donc dn représente la distance entre les points An et An+1 : dn = An An+1
b Calculons d0 :
√ √ √
3 3 3
d0 = z1 − z0 = 1 + −1 = =
3 3 3
√ !
3
c Montrons que ∀n ∈ N ∗ , zn+2 − zn+1 = 1+i ( z n +1 − z n ) :
3
√ !
3
Pour tout n z n +2 = 1+ z n +1
3
√ !
3
z n +1 = 1+ zn
3
√ !
3
Par soustraction zn+2 − zn+1 = 1+ ( z n +1 − z n )
3

d En déduisons que la suite (dn )n⩾0 est géométrique puis que pour tout entier naturel n,
√  
3 2 n
dn = √ :
3 3
On en déduit que: dn+1 = |zn+2 − zn+ |
√ !1
3
= 1+ ( z n +1 − z n )
3

3
= 1+ × | z n +1 − z n |
3
2
= √ dn
3

© Pr. El karchouni Mustapha 42/83 BAC BLANC-Corrigé



3
On sait que d0 = donc on peut dire que la suite (dn ) est géométrique de premier
√ 3
3 2
terme d0 = et de raison q = √ .
3 3 √  
3 2 n
D’après les propriétés des suites géométriques, dn = d0 × q =
n
√ pour tout n.
3 3
4 a Montrons que pour tout entier naturel n, |zn+1 |2 = |zn |2 + d2n :
D’après les questions précédentes, pour tout n:
       
2 n nπ 2 n π 2 n 2 n
|zn | = √ e 6 = √ × e 6 = √
n
×1= √
3 2n 3 3 3
2
Donc |zn |2 = √
3
 
2 n +1
De même |zn+1 | = √ donc
3
  n +1 ! 2        
2 2 2 2n+2 2 2 2 2n 4 2 2n
| z n +1 | = √ = √ = √ × √ = √
3 3 3 3 3 3
√  n √   n !2 √ !2   n 2  
3 2 3 2 3 2 1 2 2n
dn = √ 2
donc dn = √ = √ = √
3 3 3 3 3 3 3 3
 2n  2n  2n
2 1 2 4 2
|zn |2 + d2n = √ + √ = √ = | z n +1 |2
3 3 3 3 3
b En déduisons que, pour tout entier naturel n, le triangle OAn An+1 est rectangle en An
On sait que |zn+1 | = OAn+1 , que |zn | = OAn et que dn = An An+1
Donc |zn+1 |2 = |zn |2 + d2n équivaut à OA2n+1 = OA2n + An A2n+1
D’après la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle OAn An+1 est rectangle en
An .
c Construisons, à la règle non graduée et au compas, le point A5 sur la figure de l’annexe.
Voir construction de A5 en annexe.
d Justifions cette construction:

• Le triangle OA4 A5 est rectangle en A4 donc le point A5 est sur la droite d perpendic-
ulaire à (OA4 ) passant par A4 .
5π 3π  −−→ −−→
• z5 a pour argument et z3 a pour argument ; donc l’angle OA3 , OA5 a
6 6
π
pour mesure . On trace donc le triangle équilatéral direct OA3 A30 et le point A5
3
appartient à (OA30 ).
Le point A5 est à l’intersection des droites d et (OA30 ).

Annexe

© Pr. El karchouni Mustapha 43/83 BAC BLANC-Corrigé


A4 A3
b b

b
A2
b

A1


b

π v
6
A6 A0
b b b

O −

u

© Pr. El karchouni Mustapha 44/83 BAC BLANC-Corrigé


BAC BLANC-Énoncé IV

Maths – 2SM

Exercice 1

Thème: Analyse :
Partie A:
1 Résoudre l’équation différentielle y0 + y = 0.
Soit φ une application dérivable de R ⋆+ dans R, et soit g l’application numérique définie sur R ⋆+
par g ( x) = φ( x)ex .
2 a Vérifier que g est dérivable en tout point x de R ⋆+ et démontrer que, pour que φ vérifie

1
∀ x ∈ R ⋆+ , φ0 ( x) + φ( x) = − − ln x, (1)
x
ex
il faut et il suffit que g soit une primitive de l’application x 7−→ −ex ln x − .
x
ex
b Quel est l’ensemble des primitives de la fonction x 7−→ −ex ln x − ?
x
3 En déduire que l’ensemble des applications dérivables de R ⋆+ dans R vérifiant (1) est l’ensemble
des applications x 7−→ ae− x − ln x où a désigne une constante réelle.
Partie B: Soit f l’application de R ⋆+ dans R définie par : ∀ x ∈ R ⋆+ , f ( x) = e1− x − ln x.
1 a Étudier les variations de f et construire sa représentation graphique dans un repère or-
thonormé. Puis démontrer que l’équation f ( x) = 0 admet une solution unique c et que
c ∈]1, 2[.
b Calculer lim x f ( x).
x →0+

c Soit x un élément de l’intervalle ]0, 1].


Z 1
Calculer l’intégrale F ( x) = f (t )dt en fonction de x.
x
Montrer que lim F ( x) = e.
x →0+

2 Soit n un entier supérieur ou égal à 2.


a Montrer que, pour tout entier k tel que 1 ≤ k ≤ n − 1 et pour tout réel t tel que t ∈
hk k + 1i    
k+1 k
, , on a: f ≤ f (t ) ≤ f
n n n n
     
1 n
k 1 1 n −1 k
b Montrer alors que: ∑
n k =2
f
n
≤F
n
≤ ∑ f
n k =1 n

© Pr. El karchouni Mustapha 45/83 BAC BLANC-Énoncé


       
1 1 1 n k 1 1 1
c En déduire que: F + ≤ ∑ f ≤F + f
n n n k =1 n n n n
 
1 n k
3 a Calculer alors: lim
n→+∞ n
∑ f
n
k =1

b Établir les égalités suivantes:


1 n (1− kn ) 1
o ∑
n k =1
e = (e − 1) ×  1 
n en − 1
   
1 n k 1 n!
o ∑
n k =1
ln
n
= ln
n nn
c Utiliser les résultats précédents pour déterminer les limites des suites U et V définies sur
N ∗ par:
  n
1 n! o Vn = √
o Un = ln n
n nn n!

Partie C:
1 a Déterminer le sens de variation de f 0 dans l’intervalle [1, 2].
f ( x)
Soit P l’application de R⋆+ dans R définie par : ∀ x ∈ R ⋆+ , P ( x) = x −
f 0 (1)
b Étudier les variations de P dans l’intervalle [1, 2]. Montrer que P réalise une bijection de
[1, c] sur un intervalle J contenu dans [1, c].
En déduire que l’on définit bien une suite (cn ) d’éléments de [1, c] en posant c0 = 1 et pour
tout entier naturel n, cn+1 = P (cn ).
7
2 a Montrer que pour tout x ∈ [1, 2], 0 ≤ P0 ( x) ≤ P0 (2) ≤ .
12
b En utilisant le théorème des accroissements finis, vérifier que pour tout entier n, |cn+1 −
7
c | ≤ | c n − c |.
12
En déduire que la suite (cn ) est convergente et déterminer sa limite.
c Quelle valeur suffit-il de donner à n pour que cn soit une valeur approchée de c à 10−2 près
?

Exercice 2

Thème: Structures algébriques :


Soit f l’application de (R ⋆+ , ×) dans (R, +) définie par :
x
∀ x, y ∈ R ⋆+ , f = f ( x) − f (y)
y

1 Calculer f (1).
1
2 Montrer que ∀ x ∈ R ⋆+ , f = − f ( x ).
x  
3 Montrer, par récurrence, que : (∀ x ∈ R ⋆+ )(∀n ∈ N ), f xn = n f ( x).

4 Montrer que f est un homomorphisme de (R ⋆+ , ×) dans (R, +).

© Pr. El karchouni Mustapha 46/83 BAC BLANC-Énoncé


Exercice 3

Thème: Arithmétiques :
1 a Montrer que 2017 est un nombre premier

b Décomposer en produit des facteurs premiers le nombre 2016.


2 Soit le couple ( x; y) ∈ N ∗2 vérifiant l’équation ( E) : px + y p−1 = 2017 où p est un nombre
premier supérieur ou égale à 5.
a Vérifier que: p < 2017

b Montrer que p ne divise pas y


c Montrer que: y p−1 ≡ 1[ p]. En déduire que p divise 2016.

d Montrer que p = 7
3 Déterminer, suivant les valeurs de p, les couples ( x; y) ∈ N ∗2 solutions de ( E)

Exercice 4

Thème: Probabilités :
Le téléphone portable de Omar contient en mémoire un répertoire de 1500 chansons dont 700 dans la
catégorie ”A”, 100 dans la catégorie ”B”, 200 dans la catégorie ”C” et 500 dans la catégorie ”D”. Une
des fonctionnalités du téléphone permet d’écouter de la musique en mode ” lecture aléatoire ” : Les
chansons écoutées sont choisies au hasard et de façon équiprobable.
40% des chansons du répertoire sont interprétées en Sérère et 28% des chansons de la catégorie ”A”
sont interprétées en Sérère .
Au cours de son footing journalier, Omar écoute une chanson grâce à ce mode de lecture.
On note :
M l’événement : ” La chanson écoutée est de la catégorie ”A”. ”
S l’événement : ” La chanson écoutée est interprétée en Sérère . ”
1 Calculer p( M ).

2 a Déterminer p(S) et p(S/M ).

b Calculer la probabilité que la chanson écoutée soit une chanson de la catégorie ”A” inter-
prétée en Sérère .
c Calculer p( M/S).

3 En fait, Omar écoute de cette même façon aléatoire une chanson de son répertoire lors de son
footing le matin, à la prise du petit déjeuner, sur le chemin de l’école, au déjeuner et le soir
avant d’aller au lit.
Son cousin Bachir, fin mathématicien, lui dit qu’il a [496 × (0.4)3 ]% de chances d’écouter au
moins trois chansons Sérère à la fin de la journée. Dire en le justifiant si Bachir a raison ou pas.

Exercice 5

Thème: Nombres complexes :



Le plan complexe P est muni d’un repère orthonormal direct O; −→
u ,−→v .
On considère l’application f de P dans P qui à tout point M d’affixe z associe le point M 0 d’affixe
z0 telle que z0 = ei|z| z.

© Pr. El karchouni Mustapha 47/83 BAC BLANC-Énoncé


1 Déterminer les affixes des points A0 et B0 images respectives par f du point A d’affixe π et du
point B d’affixe 2π.
2 Montrer qu’un point M est invariant par f si et seulement s’il existe un entier naturel k tel que
OM = 2kπ. En déduire l’ensemble E des points invariants par f .

3 Soit C le point d’affixe 1 + i 3 et ∆ la demi-droite d’origine O passant par C et ne contenant
pas le point O (Demi-droite ouverte ]OC )), M un point de ∆ d’affixe z et d’image M 0 par f .
Déterminer |z| pour que M et M 0 soient symétriques par rapport l’axe (O, − →
u ).
4 Pour tout k ∈ N ∗ , on note Ck le cercle de centre O et de rayon 2kπ, Dk la couronne délimitée
par les cercles Ck et Ck+1 et ak l’aire de la couronne Dk .
a Calculer ak .

b Déterminer la nature de la suite ( an )n∈N .


c Calculer la limite de la suite ( an )n∈N .

5 Soit k ∈ N ∗ .

a Déterminer les points de ∆ ∩ Dk qui sont symétriques avec leur image par rapport à l’axe
(O, −

u ).
b Montrer que tout point de Dk a son image par f dans Dk .

© Pr. El karchouni Mustapha 48/83 BAC BLANC-Énoncé


BAC BLANC-Corrigé IV

Maths – 2SM

Exercice 1
Partie A :
1 Résolution l’équation différentielle y0 + y = 0:
•On peut énoncer directement le résultat car cela a été fait en cours : la solution générale
de l’équation différentielle est y = ke− x , k ∈ R.
•On peut dire que l’on a une équation différentielle linéaire d’ordre 1 à coefficients constants
dont l’équation caractéristique est r + 1 = 0. La solution de cette équation caractéristique
est r0 = −1. Par conséquent la solution générale de l’équation différentielle est y = ker0 x ,
k ∈ R.
•On peut faire un calcul direct. La fonction nulle est solution de l’équation différentielle.
Une solution qui ne s’annule pas en un point donné, ne s’annulera pas dans un intervalle
ouvert contenant ce point. D’après le théorème des valeurs intermédiaires, elle gardera
un signe constant dans cet intervalle. Dans cet intervalle, l’équation différentielle est alors
y0
équivalente à = −1 soit ln |y| = − x + c, c constante réelle. On a donc |y| = ec e−x
y
puis y = ke− x avec k = ec ou k = −ec selon le signe de y.
Finalement, la solution générale de l’équation différentielle est y = ke− x , k ∈ R.
2 a g, produit des deux applications dérivables sur R ⋆+ , x 7−→ φ( x) et exp : x 7−→ e x est
aussi dérivable sur R ⋆+ et g 0 = φ0 exp + φexp0 ; c’est-à-dire ∀ x ∈ R ⋆+ , g 0 ( x) = (φ0 ( x) +
φ( x))ex . Alors:

1
φ vérifie (1) ⇔ ∀ x ∈ R ⋆+ , φ0 ( x) + φ( x) = − − ln x
 1 x 
0
⇔ ∀ x ∈ R + , g ( x) = − − ln x ex

x
ex
⇔ g est une primitive de x 7−→ − − ex ln x
x
ex
b On peut remarquer que h : x 7→ − − ex ln x est la dérivée de H : x 7→ −ex ln x.
x
Sinon, on peut faire un calcul direct. On a pour tout réel x > 0 :
Z x Z x t 
e
h(t )dt = − − et ln t dt
1 1 t
Une intégration par partie donne :

© Pr. El karchouni Mustapha 49/83 BAC BLANC-Corrigé


Z x t Z x
e
dt = et ln0 tdt
1 t h1 ix Z x
= e ln t −
t
et ln tdt
1Z
x 1
= ex ln x − t
e ln tdt
Z x 1

Par conséquent, h(t )dt = −ex ln x = H ( x) et l’ensemble des primitives de la fonction


1
ex
h : x 7−→ −ex ln x − est { H + a / a ∈ R }.
x
3 D’après la question précédente, pour qu’une application φ vérifie (1) il faut et il suffit que
l’application g soit une primitive de h.
g est donc de la forme H + a, a ∈ R, autrement dit

φ( x) = g ( x)e− x = ( H ( x) + a)e− x = − ln x + ae− x

L’ensemble des applications dérivables de R ⋆+ dans R vérifiant (1) est l’ensemble des applications
x 7−→ ae− x − ln x où a désigne une constante réelle.
Partie B : Soit f l’application de R ⋆+ dans R définie par : ∀ x ∈ R ⋆+ , f ( x) = e1− x − ln x.
1 Remarquons d’abord que f est une solution de l’équation différentielle (1) avec a = e.
1
a f est dérivable sur R ⋆+ et ∀ x ∈ R ⋆+ , f 0 ( x) = −e1− x − . La dérivée est strictement
x
négative ;
f est donc strictement décroissante. lim f ( x) = +∞ et lim f ( x) = −∞. Voici le
x →0 x→+∞
graphe de f.

4 Cf

c
b
0
−1 0 1 2 3 4 5

−1
 
f est continue et strictement décroissante et comme f R ⋆+ = R, l’équation f ( x) = 0
admet une solution unique c dans R ⋆+ .
f (1) = 1 > 0 et f (2) = e−1 − ln 2 < 0, donc c ∈]1, 2[.
b Pour tout x ∈ R ⋆+ , x f ( x) = xe1− x − x ln x.
lim x ln x = 0 donc lim x f ( x) = 0
x →0+ x →0+
Z 1 h i1 Z 1 Z 1
c F ( x) = f (t )dt = − e1−t − ln tdt = e1− x − 1 − ln tdt.
x x x x
On pose u(t ) = t, une intégration par partie donne :

© Pr. El karchouni Mustapha 50/83 BAC BLANC-Corrigé


Z 1 Z 1
ln tdt = ln tu0 (t )dt
x hx i1 Z 1
= u(t ). ln t − ln0 tu(t )dt
Zx 1 x

= − x ln x − 1dt
x
= − x ln x + x − 1
Finalement F ( x) = e1− x + x ln x − x.
Or lim x ln x = 0 alors lim F ( x) = e
x →0+ x →0+

2 Soit n un entier supérieur ou égal à 2.


a Pour tout entier k tel que 1 ≤ k ≤ n − 1 et pour tout réel t tel que :
k k+1 k + 1 k
≤t≤ , on a : f ≤ f (t ) ≤ f . Cela vient simplement du fait que f
n n n n
est strictement décroissante.
hk k + 1i 1
b En intégrant la relation précédente dans l’intervalle , dont la longueur est , on
n n n
obtient : Z (k+1)/n

1 k+1  1 k 
f ≤ f (t ) ≤ f
n n k/n n n
Ensuite on somme de k = 1 à k = n − 1 :
Z (k+1)/n
1 n −1  k + 1  n −1 1 n −1  k 
n k∑
≤ ∑
n k∑
f f (t ) ≤ f
=1
n k =1 k/n =1
n

Dans le premier membre de l’inégalité, on change la numérotation (on remplace k + 1 par


k), dans le second membre, on utilise la relation de Chasles
Z 1
1 n k 1 n −1  k 
n k∑ n k∑
f ≤ f (t ) ≤ f
=2
n 1/n =1
n

1 n k
n k∑
C’est-à-dire, en posant wn = f
=1
n

1 1 1 1
wn − f ≤F ≤ wn − f ( 1 )
n n n n
Ce qui permet d’encadrer wn :
1 1 1 1 1
F + ≤ wn ≤ F + f
n n n n n

3 a On déduit des questions précédentes que:


1 1 1
lim F = e et lim f =0
n→+∞ n n→+∞ n n
Alors l’encadrement de wn et le théorème des gendarmes entrainent que la suite (wn ) est
convergente et de limite e.
1 n
b Posons tn = ∑ e1−k/n
n k =1
n n  k
−k/n −1/n
∑ e = ∑ e est la somme des n premiers termes de la suites géométrique de
k =1 k =1
premiers terme e−1/n et de raison e−1/n

© Pr. El karchouni Mustapha 51/83 BAC BLANC-Corrigé


 n
n  k e−1/n −1 e−1 − 1
Donc ∑ e−1/n = e−1/n =
k =1
e−1/n − 1 1 − e1/n
e n e−1
et tn = ∑ e−k/n =  
n k =1 n e1/n − 1
n k 1 n 1 2 n  n! 
Ensuite ∑ ln = ln + · · · + ln = ln × × ··· × = ln n
k =1
n n n n n n n
1 n  k  1  n! 
et ∑ ln = ln n
n k =1 n n n
1 n k 1 n  k
c On a wn = ∑ f = ∑ e1−k/n − ln = tn − un . Autrement dit un = tn − wn
n k =1 n n k =1 n
es − 1 1 1
On sait quelim = 1. Par conséquent, en prenant s = on a lim =1
s →0 s n n→+∞ n ( e1/n − 1)
et lim tn = e − 1
n→+∞
La suite (un ), somme de deux suites convergentes de limites respectives e − 1 et −e, est
convergente et de limite e − 1 − e = −1 :

lim un = −1
n→+∞

 (n!)1/n 
On a un = ln = − ln vn autrement dit vn = e−un . La suite (vn ) est donc
n
convergente et de limite e1
lim vn = e
n→+∞

Partie C:
1
1 a La fonction f 0 est dérivable sur R ⋆+ et ∀ x ∈ R ⋆+ , r f 00 ( x) = e1− x +
.
x2
00 0
f est strictement positive ; f est donc strictement croissante sur R + et donc aussi sur

1 1
[1, 2]. f 0 (1) = −2 et f 0 (2) = − − .
e 2

b La fonction P est dérivable sur [1, 2] et

f 0 ( x) f 0 (1) − f 0 ( x )
∀ x ∈ [1, 2], P0 ( x) = 1 − =
f 0 (1) f 0 (1)

Puisque f 0 est strictement croissante, f 0 (1) − f 0 ( x) < 0 ; comme f 0 (1) = −2 soit f 0 (1) <
0, la dérivée P0 est donc strictement positive ; P est alors strictement croissante sur [1, 2].
1
P (1) = et P (c) = c. Voici le tableau de variation de P dans [1, c].
2

x 1 c

c
P( x) 1
2
h1 i
, c contenu dans [1, c].
Ainsi, P réalise une bijection de [1, c] sur l’intervalle J =
2
Montrons alors par récurrence que la suite (cn ) est bien définie et est contenue dans
l’intervalle [1, c].

© Pr. El karchouni Mustapha 52/83 BAC BLANC-Corrigé


c0 = 1 existe et appartient à [1, c].
Supposons que pour un entier n donné, cn existe et appartient à [1, c]. Alors cn+1 = P (cn )
existe aussi et appartient à P ([1, c]) = J tel que J ⊂ [1, c].
f 00 ( x)
2 a La fonction P0 est dérivable sur R ⋆+ et ∀ x ∈ R ⋆+ , P00 ( x) = − 0
f (1)
00 0
Soit P ( x) > 0. P est donc strictement croissante.
Alors, pour tout x ∈ [1, 2], P0 (1) ≤ P0 ( x) ≤ P0 (2).
f 0 (1) f 0 (2) 1 1 1
On a P0 (1) = 1 − 0 = 0 et P0 (2) = 1 − 0 =1+ − − .
f (1) f (1) 2 e 2
1 1 1 1 1 1 1 1 1 7
Comme 1 + − − ≤1+ − − et 1 + − − =
2 e 2 2 3 2 2 3 2 12
7
Alors pour tout x ∈ [1, 2], 0 ≤ P0 ( x) ≤ P0 (2) ≤ .
12
b En appliquant le théorème des accroissements finis à P dans l’intervalle [cn , c], on peut
affirmer l’existence d’un élément θ dans ]cn , c[ tel que P (c) − P (cn ) = P0 (θ)(c − cn )
c’est-à-dire c − cn+1 = P0 (θ)(c − cn ).
Ce qui entraine |cn+1 − c| = |P0 (θ)|.|cn − c|.
7 7
Or |P0 (θ)| ≤ alors, |cn+1 − c| ≤ |cn − c|.
12 12  7 n
Cette relation entraine ensuite 0 ≤ |cn − c| ≤ | c0 − c |.
 7 n 12
Comme lim |c0 − c| = 0 alors lim |cn − c| = 0
n→+∞ 12 n→+∞
D’où lim cn = c
n→+∞

c Pour que cn soit une valeur approchée de c à 10−2 il suffit de choisir n tel que:
 7 n
|c0 − c| ≤ 10−2
12
 7 n
Comme |c0 − c| ≤ 1, il suffit que ≤ 10−2 .
12
7 2 ln 10
C’est-à-dire n ln ≤ −2 ln 10 ou encore n ≥ .
12 ln 12 − ln 7
2 ln 10
On peut donc prendre n = E(r ) + 1 avec r = c’est-à-dire n = 9.
ln 12 − ln 7

Exercice 2
1
1 On a f (1) = f = f (1) − f (1) = 0.
1
Donc f (1) = 0.
2 Soit x ∈ R ⋆+ .
1
On a f = f (1) − f ( x ) = 0 − f ( x ) = − f ( x ).
x 1
Donc ∀ x ∈ R ⋆+ , f = − f ( x)
x
3 Soit x ∈ R ⋆+ .
 
•Pour n = 0, on a f xn = 0 car xn = 1 et f (1) = 0.
 
•Pour n ≥ 0, on suppose que f xn = n f ( x) et on démontre que :
 
f x n +1 = ( n + 1 ) f ( x )

© Pr. El karchouni Mustapha 53/83 BAC BLANC-Corrigé


   x n +1   
On a f xn = f = f x n +1 − f ( x ) .
  x 
Alors f xn+1 = f xn + f ( x).
   
Or f xn = n f ( x) alors f xn+1 = (n + 1) f ( x).
 
Donc par récurrence on en déduit que ∀n ∈ N, f xn = n f ( x).
 
D’où (∀ x ∈ R ⋆+ )(∀n ∈ N ), f xn = n f ( x).

4 Soient x et y de R ⋆+ .
 xy 
On a f ( xy) − f ( x) = f = f ( y ).
y
Alors f ( xy) = f ( x) + f (y).
Donc ∀ x, y ∈ R ⋆+ , f ( xy) = f ( x) + f (y).
D’où f est un homomorphisme de (R ⋆+ , ×) dans (R, +).

Exercice 3

1 a Montrons que 2017 est un nombre premier:



On a 2017 ≈ 44.9 √
La liste des nombres premiers inférieurs ou égale à 2017 est :

{2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41}

Aucun nombre de cette liste divise 2017 donc 2017 est premier.
b Décomposons en produit des facteurs premiers le nombre 2016:
2016 = 25 × 32 × 7
2 Soit le couple ( x; y) ∈ N ∗2 vérifiant l’équation ( E) : px + y p−1 = 2017 où p est un nombre
premier supérieur ou égale à 5.
a Vérifions que: p < 2017:
on suppose que p ≥ 2017.
on a x ∈ N ∗ ⇒ x ≥ 1 ⇒ px ≥ p
Et y ∈ N ∗ ⇒ y ≥ 1 ⇒ y p−1 ≥ 1
Alors px + y p−1 ≥ p + 1 ≥ 2018
Donc 2017 ≥ 2018 ce qui est absurde.
Donc p < 2017.
b Montrons que p ne divise pas y:
Supposons que p divise y alors p divise y p−1 et p divise px.
D’où p divise px + y p−1 soit p divise 2017.
Ce qui est absurde car 2017 est premier.
Donc p ne divise pas y.
c Montrons que: y p−1 ≡ 1[ p]. En déduisons que p divise 2016:
On a p est premier et p ne divise pas y alors d’après Fermat : y p−1 ≡ 1[ p].
C’est-à-dire y p−1 = pk + 1 avec k ∈ N
Or px + y p−1 = 2017 alors px + pk = 2017 − 1 soit p( x + k) = 2016.
D’où p divise 2016
d Montrons que p = 7:
Les diviseurs premiers de 2016 sont 2, 3 et 7.
Or p est premier, divise 2016 et ≥ 5 alors p = 7

© Pr. El karchouni Mustapha 54/83 BAC BLANC-Corrigé


3 Déterminons, suivant les valeurs de p, les couples ( x; y) ∈ N ∗2 solutions de ( E):
D’après ce qui précède si p , 7, ( E) n’admet pas des solutions.
Si p = 7 alors ( E) devient 7x + y6 = 2016.
On y6 < 2016 alors y ∈ {1, 2, 3}.
•Si y = 1 alors ( E) ⇔ 7x + 1 = 2017 ⇔ x = 288
D’où (288, 1) est une solution de ( E).
•Si y = 2 alors ( E) ⇔ 7x + 26 = 2017 ⇔ x = 297
D’où (297, 1) est une solution de ( E).
•Si y = 3 alors ( E) ⇔ 7x + 36 = 2017 ⇔ x = 184
D’où (184, 1) est une solution de ( E).
n o
Donc SN2 = (288, 1); (297, 1); (184, 1)

Exercice 4
nombre de cas favorables 700 7
1 p( M ) = = = .
nombre de cas possibles 1500 15
40 2
2 a p(S) = =
100 5
28 7
p(S/M ) = = .
100 25
7 7 49
b p(S ∩ M ) = p(S/M ) × p( M ) = × = .
15 25 375
p(S ∩ M ) 49 5 49
c p( M/S) = = × = .
p(S) 375 2 150
3 Si Si est l’événement ” Omar écoute i chansons Sérère en fin de journée ”
 2  i  3  5− i
Alors p(Si ) = C5i
5 5
Ainsi la probabilité d’écouter au moins 3 chansons Sérère en fin de journée est :
 2 3  3 2  2 4  3 1  2 5  3 0
p(S3 ) + p(S4 ) + p(S5 ) = C53 + C54 + C55
 2 53  18 5 6 2
5 5 5 5
= + +
 52 3  124
5 5 25
=
5 25
 2 3  124 
Donc Omar a × 100% d’écouter au moins 3 chansons Sérère en fin de journée et
5 25
Bachir a bien raison.

Exercice 5

1 A0 = f ( A) a pour affixe z A0 = ei|z A | z A = eiπ π = −π = −z A


B0 = f ( B) a pour affixe z B0 = ei|zB | z B = e2iπ 2π = 2π = z B
2 Le point O est invariant par f . Un point M distinct de O, d’affixe z est invariant par f si et
seulement si ei|z| z = z et z , 0.
ei | z | z = z ⇔ ei | z | = 1
⇔ |z| = 2kπ, k ∈ N ∗
⇔ OM = 2kπ, k ∈ N ∗

© Pr. El karchouni Mustapha 55/83 BAC BLANC-Corrigé


E est donc l’ensemble des cercles de centre O et de rayon 2kπ, k ∈ N ∗
3 L’affixe zC de C est 2eiπ/3 . Un point M d’affixe z appartient à (∆) si et seulement si z et zC
ont même argument c’est à dire si et seulement si z = aeiπ/3 , avec a est un réel strictement
positif.
Un point M (z) de (∆) et son image M 0 (z0 ) sont symétriques par rapport à (O, − →
u ) si et
seulement si z0 = z.

z = ei|z| z ⇔ ae−iπ/3 = aei|z| eiπ/3 On pourrait remplaçer |z| par a


⇔ e−2iπ/3 = ei|z|

⇔ ∃k ∈ N ∗ , |z| = − + 2kπ
3

4 a Ck = C (O, 2kπ ).
ak = π [2(k + 1)π ]2 − π (2kπ )2 = π 3 (8k + 4).
b La suite ( an )n∈N∗ est arithmétique de premier terme a1 = 12π 3 et de raison 8π 3 .
c lim an = +∞
n→+∞

5 a M (z) ∈ (∆) et M (z) est symétrique avec son image par rapport (O, − →
u ) si et seulement

s’il existe k0 ∈ N tel que |z| = − + 2k0 π.
3
Donc un point M (z) ∈ (∆) ∩ Dk et M (z) est symétrique avec son image par rapport
(O, − →
u ) si et seulement s’il existe k0 ∈ N tel que :
 
|z| = − 2π 
|z| = − 2π + 2k0 π
+ 2k0 π
3 ⇔ 3

2kπ ≤ k0 ≤ 2(k + 1)π 
2kπ ≤ − + 2k0 π ≤ 2(k + 1)π
 3

|z| = − 2π + 2k0 π
⇔ 3
 1 1
k + ≤ k0 ≤ k + 1 +
 3 3
|z| = − 2π + 2k0 π
⇔ 3
k0 = k + 1

 2  iπ/3
Donc z = 2π k + e .
3
b Soit M (z) un point de Dk et M 0 (z0 ) son image par f .
Alors |z0 | = |z| puisque z0 = ei|z| z.
Donc si |z| est compris entre 2kπ et 2(k + 1)π, il en est de même de |z0 |. Autrement dit
si M appartient à Dk , son image appartient à Dk .

© Pr. El karchouni Mustapha 56/83 BAC BLANC-Corrigé


10
D2 M2
b

5
D1 M1
b

C
b

0
A A B = B0
b b b b
0
O
−15 −10 −5 0 5 10

M10
b

−5

M20
b

−10

−15

© Pr. El karchouni Mustapha 57/83 BAC BLANC-Corrigé


BAC BLANC-Énoncé V

Maths – 2SM

Exercice 1

Thème: Analyse :
 − →
→ −
Le plan est muni d’un repère orthonormé O; i , j .
h h p
On considère la fonction f définie sur 0, +∞ par f ( x) = 1 − e− x

1 a Montrer que f possède une fonction réciproque g définie sur [0, 1[


h h  
b Montrer que pour tout x ∈ 0, 1 ; g ( x) = − ln 1 − x2 .

c Montrer que l’équation g ( x) = x admet une solution α sur [0, 7; 0, 8].

d On donne en annexe la représentation graphique C de la fonction f dans le repère


 − → − →
O; i , j , la première bissectrice ∆ et le point A(α, α).
On désigne par C 0 la courbe de g. Tracer C 0 dans le même repère.
Z g ( x)
2 Soit φ la fonction définie sur [0 ; 1[ par φ( x) = f (t )dt
0
2x2
a Montrer que φ est dérivable sur [0 ; 1[ et que φ0 ( x) = .
1 − x2
b Déterminer les réels a, b et c tels que pour tout x ∈ [0 ; 1[; on a:

2x2 b c
=a+ +
1−x 2 1+x 1−x
1 + x
c En déduire que ∀ x ∈ [0 ; 1[ , φ( x) = −2x + ln
1−x
d On désigne par A l’aire de la région du plan située entre les courbes C , C 0 et les droites
d’équations respectives x = 0 et x = a.
 α2 
Montrer que A = 2 φ(α) −
2
  n
1
3 Soit un la suite définie sur N ∗ par: un = ∑ .
k =1
k · 3k
n
Soit n ≥ 1. On pose pour tout t ∈ [0 ; 1[ , Sn (t ) = 2 ∑ t2k−1
k =1

Z 3
3
a Montrer que Sn (t)dt = un
0

© Pr. El karchouni Mustapha 58/83 BAC BLANC-Énoncé


 
b Montrer que pour tout t ∈ [0, 1[; Sn (t ) = 1 − t 2n g 0 (t ); où g 0 est la dérivée de la fonction
g sur [0 ; 1[.

3  1
c Montrer que pour tout 0 ≤ t ≤ ; 1 − n g 0 ( t ) ≤ Sn ( t ) ≤ g 0 ( t )
3 3
   √   √3 
1 3
d En déduire que: 1 − n g ≤ un ≤ g
3 3 3
 
e Montrer alors que la suite un est convergente et déterminer sa limite.

Annexe

Exercice 2

Thème: Nombres complexes :



2 + 2i 3
1 Déterminer les racines carrées du nombre complexe u = sous forme algébrique.
4
√   √ 
2 Résoudre C dans l’équation ( E) : z2 + 3 − 7i z − 4 3 + i 3 = 0.

3 Le plan complexe P est rapporté à un repère orthonormal O; − →u ,−→
v (unité 2 cm).

a Placer les points A, B et C d affixes respectives:



z A = 2i ; z B = 4i et zC = − 3 + 3i

© Pr. El karchouni Mustapha 59/83 BAC BLANC-Énoncé


zC − 2i
b Montrer que u = .
z B − 2i
c En déduire la nature exacte du triangle ABC.

4 Soit f l’application de P − {C } dans P qui à tout point d’affixe z tel que z , zC associe le
z − 4i
point M 0 d’affixe z0 telle que z0 = f (z) = √
z + 3 − 3i
a Donner une interprétation géométrique du module et de l’argument de z0 .

b En déduire et construire l’ensemble E des points M dont l’image par f a pour affixe un
nombre imaginaire pur non nul.
cEn déduire et construire l’ensemble D des points M dont l’image par f est un élément du
cercle de centre O et de rayon 1.

On donne 3 ≈ 0.7

Exercice 3

Thème: Structures algébriques :


Dans R2 , on définit la loi de composition interne ∗ par :
   ax + by ay + bx 
∀ ( a; b), ( x; y) ∈ R2 × R2 ; ( a; b) ∗ ( x; y) = ;
2 2
n 1 1 o
Soit E l’ensemble définie par : E = m + ;m − ∈ R2 /m ∈ R ∗
m m
1 Montrer que ∗ est une loi de composition interne dans l’ensemble E.
 1 1
2 Soit φ l’application définie de R ∗ dans E par : ∀m ∈ R ∗ ; φ(m) = m + ; m − .
m m
a Montrer que l’application φ est un isomorphisme de (R ∗ , ×) dans ( E, ∗).

b En déduire que ( E, ∗) est un groupe commutatif dont on déterminera son élément neutre
 1 1
et le symétrique de tout élément m + ; m − tel que m ∈ R ∗ .
m m
n o
3 On considère l’ensemble F définie par : F = ( x, y) ∈ R2 / x ≥ 2 et y2 = x2 − 4
n 1 1 o
a Montrer que F = m + ;m − ∈ R2 /m > 0
m m
b Montrer que ( F, ∗) est un sous-groupe de ( E, ∗).

Exercice 4

Thème: Arithmétiques :
1 On considère dans Z2 l’équation : ( E) : 29x − 13y = 6
a Vérifier que (2, 4) est une solution de ( E).

b Résoudre dans Z × Z l’équation ( E).



Soit dans Z l’équation E0 : x19 ≡ −2[29]

© Pr. El karchouni Mustapha 60/83 BAC BLANC-Énoncé



2 Justifier que 228 ≡ 1[29] et en déduire que −8 est solution de E0 .

3 Soit x0 une solution de E0

a Montrer que x0 n’est pas un multiple de 29 .


0 ≡ 1[29]
En déduire alors que x28
b 0 ≡ −8[29] puis que x0 ≡ −8[29].
Montrer que x57

c En déduire l’ensemble des solutions dans Z de l’équation E0 .

d Résoudre dans Z l’équation: ( x − 3)19 ≡ −2[29].


(
( x − 3)19 ≡ −2[29]
4 Résoudre dans Z le système:
( x − 3)13 ≡ −2[13]

© Pr. El karchouni Mustapha 61/83 BAC BLANC-Énoncé


BAC BLANC-Corrigé V

Maths – 2SM

Exercice 1

1 a Montrons que f possède une fonction réciproque g définie sur [0, 1[:
f est continue et dérivable sur ]0 ; +∞[
e− x
Alors : ∀ x ∈ ]0 ; +∞[, f 0 ( x) = √ >0
2 1 − e− x
Ainsi f est continue et strictement croissante sur [0 ; +∞[, elle réalise donc une bijection
 
de [0 ; +∞[ sur f ([0 ; +∞[) = f (0) ; lim f ( x) = [0 ; 1[.
x→+∞
−1
On note g = f
h h  
b Montrer que pour tout x ∈ 0, 1 ; g ( x) = − ln 1 − x2 :
y ∈ [0 ; +∞[ et p
f (y) = x ⇔ g ( x) = y et x ∈ [0 ; 1[
f ( y ) = x ⇔ 1 − e−y = x
⇔ 1 − e − y = x2
⇔ e − y = 1 − x2 
⇔ −y = ln 1 − x2

⇔ y = g ( x) = − ln 1 − x2

c Montrons que l’équation g ( x) = x admet une solution α sur [0, 7; 0, 8]:


On a g ( x) = x ⇔ g ( x) − x = 0. On pose h( x) = g ( x) − x / x ∈ [0, 1[.
h est continue sur [0, 1[ et h(0.7) × h(0.8) ≈ (−0.0267) × 0.222 ≈ −0.0059 soit h(0.7) ×
h(0.8) < 0 donc l’équation h( x) = 0 admet dans [0.7 ; 0.8] une solution α.
D’où l’équation g ( x) = x admet une solution α sur [0.7 ; 0.8].
d La courbe C 0 :

© Pr. El karchouni Mustapha 62/83 BAC BLANC-Corrigé


2x2
2 a Montrons que φ est dérivable sur [0 ; 1[ et que φ0 ( x) = :
1 − x2
x 7−→ 1 − x2 est dérivable et strictement positive sur [0 ; 1[ donc g est dérivable sur [0 ; 1[;
g ([0 ; 1[) = [0 ; +∞[ or f est continue sur [0 ; +∞[ et 0 ∈ [0 ; +∞[ donc φ est dérivable sur
[0 ; 1[
−2x 2x2
Alors : ∀ x ∈ [0 ; 1[; ϕ0 ( x) = g 0 ( x). f ( g ( x)) = − .x soit φ0
( x ) = .
1 − x2 1 − x2
2x2 b c
b Déterminons les réels a, b et c tels que ∀ x ∈ [0 ; 1[ ; =a+ + :
1−x 2 1+x 1−x
b c − ax2 + (c − b) x + a + b + c
∀ x ∈ [0 ; 1[; a + + = ;
1+x 1−x 1 − x2
Par identification, on trouve: a = −2; b = 1 et c = 1
1 + x
c En déduisons que ∀ x ∈ [0 ; 1[ , φ( x) = −2x + ln :
1−x
2x2 1 1
On a: φ0 ( x) = = −2 + +
1 − x2 1+x 1−x
Donc φ( x) = −2x + ln(1 + x) + ln(1 − x) +k or φ (0) = 0 alors k = 0
1+x
Par suite ∀ x ∈ [0 ; 1[, on a: φ( x) = −2x + ln
1−x
 α 2 
d Montrons que A = 2 φ(α) − :
Z α 2
On a: A = | f ( x) − g ( x)| dx (unité d’aire)
Z0 g ( α )
= f ( x) − g ( x)dx
0  Z g (α)
 Z g (α)
= AOBAC − 2 AOBAC − f ( x)dx = 2 f ( x)dx − AOBAC
0 0
= 2φ(α) − α2
 
α2
Donc A = 2 φ(α) − (unité d’aire)
2

Z 3
3
3 a Montrons que Sn (t)dt = un :
0

© Pr. El karchouni Mustapha 63/83 BAC BLANC-Corrigé


√ √
Z 3 Z 3 n
∑ t2k−1 dt
3 3
On a: Sn (t )dt = 2
0 0 k=
√1
n Z 3

∑ t 2k−1 dt
3
=2
k =1 0 √
n   3
t 2k 3
=2 ∑ 2k 0
k =1
n
1
= ∑
k =1
k × 3k
= un
 
b Montrer que pour tout t ∈ [0, 1[; Sn (t ) = 1 − t 2n g 0 (t ):
Pour t = 0 ; on a: Sn (0) = 0 = (1 − 0).g 0 (0)
Pour t ∈ ]0 ; 1[ , on a:
n
1 1 − t 2n 2t
Sn (t ) = 2.t −1 ∑ (t2 )n = 2. t .t2 . 1 − t2 = .(1 − t 2n )
k =0
1 − t2

Donc Sn (t ) = g 0 (t ) 1 − t 2n

3  1
c Montrons que pour tout 0 ≤ t ≤ ; 1 − n g 0 ( t ) ≤ Sn ( t ) ≤ g 0 ( t ) :
√ 3 3
3 1 1 1
On a: 0 ≤ t ≤ ⇒ 0 ≤ t ≤ n ⇒ − n ≤ −t 2n ≤ 0 ⇒ 1 − n ≤ 1 − t 2n ≤ 1 et
2n
3   3 3 3
1
comme g 0 (t ) ≥ 0 donc 1 − n .g 0 (t ) ≤ Sn (t ) ≤ g 0 (t )
3
 √  √3 
1   3
d En déduisons que: 1 − n g ≤ un ≤ g :
  3 3 3 " √ #
1 0 0 3
On a: 1 − n .g (t ) ≤ Sn (t ) ≤ g (t ) et les fonctions sont continues sur 0 ;
3 3
Z 3 
√ √ √
Z 3 Z 3
1
1 − n .g 0 (t )dt ≤ g 0 (t )dt
3 3 3
Donc : Sn (t )dt ≤
0  3 √ 0 √ 0
1 3 3
⇒ 1 − n [ g (t )]0 ≤ un ≤ [ g (t )]03
3
3
  √ ! √ !
1 3 3
⇒ 1− n g ≤ un ≤ g
3 3 3
 
e Montrons alors que la suite un est convergente et déterminons sa limite:
  √ ! √ !
1 3 3
On a : 1 − n g ≤ un ≤ g
3 3 3
    √   √3 
1 1 3
Ainsi lim 1 − n = 1 ⇒ lim 1 − n g =g .
n→+∞ 3 √ n→+∞ 3 3 3
 3  √
 3 2  2 3
Alors lim un = g = − ln 1 − = − ln = ln
n→+∞ 3 3 3 2

© Pr. El karchouni Mustapha 64/83 BAC BLANC-Corrigé


Exercice 2

1 Déterminons les racines carrées du nombre complexe u sous forme algébrique:




 x2 + y2 = 1 (1)


 2 1
Soit r = x + iy où ( x, y) ∈ R2 tel que r 2 = u. On a : r 2 = u ⇔ x − y√= 2 (2)
2



 3
 xy = (3)
4
3 3 1 1
On a (1) + (2) : 2x2 = ⇔ x2 = et (1) − (2) : 2y2 = ⇔ y2 =
2 4 2 4
Comme xy > 0, √ alors x et y ont le même signe.
n 3 1   √3 1 o
Soit ( x, y) ∈ , ; − ,− .
2 2 2 2
√ √
3 1 3 1
Les racines de u sont donc : r1 = + i et r2 = − − i
2 2 2 2
√   √ 
2 Résolvons C dans l’équation ( E) : z2 + 3 − 7i z − 4 3 + i 3 = 0:
√ 2  √  √
On a : ∆ = 3 − 7i + 16 3 + i 3 = 2 + 2i 3 = 4u.
√ √
D’après 1) les√ √ de ∆ sont 3 + i et√− 3 − i.√
racines carrées
− 3 + 7i + 3 + i − 3 + 7i − 3 − i √
D’où z1 = = 4i et z2 = = − 3 + 3i.
n 2 o 2

Donc SC = 4i; − 3 + 3i

3 a Plaçons les points A, B et C d affixes respectives: Voir la figure -1-.


zC − 2i
b Montrons que u = :
z√B − 2i √ √
zC − 2i − 3 + 3i − 2i − 3+i 2 + 2 3i
On a = = = =u
z B − 2i 4i − 2i 2i 4
zC − 2i
Donc u = .
z B − 2i
c En déduisons la nature exacte du triangle ABC:
√ √
2 + 2i 3 1 3 π
On a u = = + i = ei 3 .
4 2 2
zC − 2i zC − z A π
Alors =u ⇔ = ei 3
z B − 2i zB − z A z − z 
zC − z A C A π
⇔ = 1 et arg ≡ [2π ]
zB − z A zB − z A 3
 −→
\ −→ π
⇔ AB = AC et AB ; AC ≡ [2π ]
3
⇔ ABC est un triangle équilatéral
4 Soit f l’application de P − {C } dans P qui à tout point d’affixe z tel que z , zC associe le
z − 4i
point M 0 d’affixe z0 telle que z0 = f (z) = √
z + 3 − 3i
a Donnons une interprétation géométrique du module et de l’argument de z0 :
z − 4i z − zB MB   −→ \ −→
On a : z0 = √ = . D’où z0 = et arg z0 ≡ MC ; MB [2π ] .
z + 3 − 3i z − zC MC
b En déduisons l’ensemble E des points M dont l’image par f a pour affixe un nombre
imaginaire pur non nul:

© Pr. El karchouni Mustapha 65/83 BAC BLANC-Corrigé


 (
z0 , 0 M,B
0 
On a z ∈ iR ⇔ π
0 ⇔
arg z ≡ [2π ] ( MB) ⊥ ( MC )
2
E est l’ensemble des points du cercle de diamètre [ BC ] privé des points B et C.
Construisons l’ensemble E : Voir la figure -1-.
c En déduisons et construisons l’ensemble D des points M dont l’image par f est un élément
du cercle
 de centre O et0 de rayon 1.
0
f M ∈ C (0, ; 1) ⇔ |z | = 1 ⇔ MB = MC.
D est donc la médiatrice du segment [ BC ] .
construisons l’ensemble D: Voir la figure -1-.

E b
B Figure -1-
4

C
b
3

A
b
2
•PointsA, B, C

•Ensemble E
•Droite D 1

0
−3 −2 −1 0 1 2

−1

Exercice 3

1 Montrons que ∗ est une loi de composition interne dans l’ensemble E:


 1 1  1 1
Soient X = m + ; m − et Y = n + ; n − (tel que (m, n) ∈ R ∗ × R ∗ ) deux
m m n n
éléments
 de E. On a:
1 1  1 1
X ∗Y = m + ;m − ∗ n + ;n −
 1 h m 1 m 1 
n n
1  1 i 1 h 1  1  1  1 i
= m+ n+ + m− n− ; m+ n− + m− n+
 12  m  n m n 2 m n m n
2 1 2 
= 2mn + ; 2mn −
2 mn 2  mn
1 1
= mn + ; mn −
mn mn
Or mn ∈ R ∗ , alors X ∗ Y ∈ E. Par suite ∀( X, Y ) ∈ E; X ∗ Y ∈ E.

© Pr. El karchouni Mustapha 66/83 BAC BLANC-Corrigé


Donc ∗ est une loi de composition interne dans E .

2 a Montrons que l’application φ est un isomorphisme de (R ∗ , ×) dans ( E, ∗):


•D’une part : Soient n et m deux élément de R ∗ .
 1 1 
On a φ(m × n) = mn + ; mn − .
 mn 1 mn  
1 1 1
Ainsi, φ(m) ∗ φ(n) = m + ; m − ∗ n + ;n −
 m m n n
1 1 
= mn + ; mn −
mn mn
Alors φ(m × n) = φ(m) ∗ φ(n).
Donc l’application φ est un morphisme de (R ∗ , ×) dans ( E, ∗) . (1)
•D’une autre part : Soient n et m deux élément de R ∗ .
 1 1  1 1
On a φ(m) = φ(n) ⇔ m + ; m − = n + ;n −
 m m n n

m + 1
=n+
1
⇔ m n

m −
1
=n−
1
m n
⇔m=n
Alors l’application φ est injective.
 1 1
On a encore (∀ X ∈ E)(∃(m, n) ∈ R ∗ ), X = m + ; m − = φ(m).
m m
Alors l’application φ est surjective.
Donc φ est une application bijective de (R ∗ , ×) dans ( E, ∗) . (2)

De (1) et (2)on en déduit que φ est un isomorphisme de (R ∗ , ×) dans ( E, ∗) .

b En déduisons que ( E, ∗) est un groupe commutatif :


Comme (R ∗ , ×) est un groupe commutatif et φ est un isomorphisme de (R ∗ , ×) dans
( E, ∗), alors ( E, ∗) est un groupe commutatif.
Déterminons l’élément neutre dans ( E, ∗):
le nombre 1 est l’élément neutre dans (R ∗ , ×) et φ est un isomorphisme de (R ∗ , ×) dans
( E, ∗), alors φ(1) est l’élément neutre dans ( E, ∗) tel que φ(1) = (2, 0).
 1 1
Déterminons le symétrique de tout élément m + ; m − tel que m ∈ R ∗ dans ( E, ∗):
 m m
1 1
Soit m ∈ R ∗ . On a m + ; m − = φ(m).
m m
1
Or le symétrique de m dans (R ∗ , ×) est , alors le symétrique de φ(m) dans ( E, ∗) est:
m
1 1 1 1 
φ tel que φ = + m; − m
m m m m
n 1 1 o
3 a Montrons que F = m + ;m − ∈ R2 /m > 0 :
 m m 
1 1
Soient m > 0 et X = m + ; m − .
m m
1 1
On pose x = m + et y = m − .
m m
1 ( m − 1)2
On a x − 2 = m + − 2 = alors x ≥ 2.
m  m 
1 2 1 2 2
On a encore x2 − y2 = m + − m− = 2m × = 4
m m m
Soit y2 = x2 − 4.
n 1 1 o
Donc X ∈ F. D’où m + ;m − ∈ R2 /m > 0 ⊂ F (1)
m m
Réciproquement, soit ( x, y) ∈ F.

© Pr. El karchouni Mustapha 67/83 BAC BLANC-Corrigé


Alors ( x, y) ∈ R2 , x ≥ 2 et y2 = x2 − 4 .
x+y
On pose m = . Montrons que m > 0:
2
On suppose que m ≤ 0 alors x + y ≤ 0. *
Or x2 − y2 = 4 soit ( x − y)( x + y) = 4 alors x − y ≤ 0 **.
De * et ** on en déduit que x ≤ 0. d’où la contradiction car x ≥ 2.
par l’absurde on a, donc m > 0.
1 x+y 2
Et on a: m + =x ⇔ + =x
m 2 x+y
⇔ ( x + y) + 4 − 2x( x + y) = 0
2

⇔ y2 = x2 − 4
1 x+y 2
Ainsi on a: m − =y ⇔ − =y
m 2 x+y
.
⇔ ( x + y)2 − 4 − 2y( x + y) = 0
⇔y =x −4
2 2
   1 1
Alors ∀( x, y) ∈ F 2
∃m > 0 , m + = x et m − = y.
n m m
1 1 o
Donc F ⊂ m + ;m − ∈ R2 /m > 0 (2)
m m
n 1 1 o
De (1) et (2) on en déduit que F = m + ;m − ∈ R2 /m > 0 .
m m
b Montrons que ( F, ∗) est un sous-groupe de ( E, ∗):
On a F ⊂ E et F , ∅ car (2, 0) ∈ F.
 1 1  1 1
Soient X = m + ; m − et Y = n + ; n − (tel que (m, n) ∈ R ∗+ × R ∗+ ) deux
m m n n
éléments de F.  1 1  1 1 0
On a : X ∗ Y 0 = m + ; m − ∗ n + ;n −
 m m  n n 0
1 1 1 1
= m + ;m − ∗ + n; − n
 m mn m mn  n n
= + ; −
n m n m
m
Or > 0, alors X ∗ Y 0 ∈ F
n
Donc ( F, ∗) est un sous-groupe de ( E, ∗) .

Exercice 4

1 a Vérifions que (2, 4) est une solution de ( E):


29 × 2 − 13 × 4 = 58 − 52 = 6 donc (2, 4) est une solution de l’équation : (E).
b Résolvons dans Z × Z l’équation ( E):
Soit SZ2 l’ensemble de solutions de l’équation (E).
•On a (E) ⇔ 29x − 13y = 29 × 2 − 13 × 4 ⇔ 29( x − 2) = 13(y − 4).
Soit 29 divise 13(y − 4) et comme 29 ∧ 13 = 1 alors, d’après le théorème de Gauss 29
divise y − 4 ainsi y − 4 = 29k avec k ∈ Z.
D’où l’équation (E) donne 29(x − 2) = 13 × 29k ⇒ x − 2 = 13k .
Par suite ( x, y) = (13k + 2, 29k + 4) avec k ∈ Z.
•Réciproquement: Pour tout k ∈ Z on a : 29(13k + 2) − 13(29k + 4) = 6
Conclusion: SZ2 = {(13k + 2, 29k + 4) avec k ∈ Z }

2 Justifions que 228 ≡ 1[29] et en déduisons que −8 est solution de E0 :
29 est un nombre premier ne divise pas 2.

© Pr. El karchouni Mustapha 68/83 BAC BLANC-Corrigé


Donc d’après le petit théorème de Fermat on a : 229−1 ≡ 1[29] soit 228 ≡ 1[29]

On a (−8)19 = −257 = −2 × 228
2 2
Alors 228 ≡ 1[29] ⇒ 228 ≡ 1[29] ⇒ −2 × 228 ≡ −2[29] ⇒ (−8)19 ≡ −2[29] .
Donc (−8) est une solution de ( E0 )

3 x0 est une solution de E0

a 0 ≡ 1[29]:
Montrons que x0 n’est pas un multiple de 29 . En déduisons alors que x28
Si x0 est un multiple de 29 alors x0 ≡ 0[29] ⇒ ( x0 )19 ≡ 0[29] ce qui contredit le fait que
x0 est une solution de E0 .
Donc x0 n’est pas un multiple de 29, et comme 29 est un nombre premier alors d’après
Fermat ( x0 )28 = 1[29]

b Montrons que x57 0 ≡ −8[29] puis que x0 ≡ −8[29]:


On a d’une part:
 2
( x0 )28 ≡ 1[29] ⇒ ( x0 )28 = x56
0 ≡ 1[29] ⇒ x0 .x0 ≡ x0 [29] ⇒ x0 ≡ x0 [29]
56 57

D’autre part

19 3
0 ≡ (−2)[29] ⇒ x0
x19 ≡ (−2)3 [29] ⇒ x57
0 ≡ −8[29] .
Donc x0 ≡ −8[29]

c En déduisons l’ensemble des solutions dans Z de l’équation E0 :

Si x0 est une solution de E0 alors x0 ≡ −8[29] soit x0 = 29k − 8 / k ∈ Z
Réciproquement: x0 ≡ −8[29] ⇒ ( x0 )19 ≡ (−8)19 [29] .
Comme (−8) est une solution de ( E0 ) alors (−8)19 ≡ −2[29].
Donc ( x0 )19 ≡ −2[29] d’où x0 est une solution de ( E0 )

Conclusion: E0 ⇔ x0 ≡ −8[29] et donc Sk = {29k − 8 où k ∈ Z }

d Résolvons dans Z l’équation: ( x − 3)19 ≡ −2[29]:


On : ( x − 3)19 ≡ −2[29] ⇔ ( x − 3) est une solution de ( E0 )
⇔ ( x − 3) = 29k − 8 avec k ∈ Z
Conclusion: SZ = {29k − 5 avec k ∈ Z }
(
( x − 3)19 ≡ −2[29]
4 Résolvons dans Z le système:
( x − 3)13 ≡ −2[13]
On sait déjà que ( x − 3)19 ≡ −2[29] ⇔ x = 29u − 5 avec u ∈ Z.
D’autre part 13 est un nombre premier alors ( x − 3)12 ≡ 1[13].
D’où ( x − 3)13 ≡ x − 3[13]
Donc ( x − 3)13 ≡ −2[13] ⇔ x − 3 ≡ −2[13] ⇔ x ≡ 1[13] ⇔ x = 13v + 1 avec v ∈ Z.
Ainsi (S) ⇔ ( x = 29u − 5 = 13v + 1 avec (u, v) ∈ Z2
x = 29u − 5
⇔ où (u, v) ∈ Z2
(29u − 13v = 6
x = 29u − 5 = 13v + 1

(u, v) est une solution de (E)
⇔ x = 29(13k + 2) − 5 = 13(29k + 4) + 1 = 377k + 53 avec k ∈ Z
Conclusion: SZ = {377k + 53 où k ∈ Z }

© Pr. El karchouni Mustapha 69/83 BAC BLANC-Corrigé


BAC BLANC-Énoncé VI

Maths – 2SM

Exercice 1

Thème: Nombres complexes :



Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé direct O; − →
u ,−

v .
On considère l’équation : ( Eθ ) : z2 − 4z + 3 − 2eiθ − ei2θ = 0 où θ ∈]0, π [ .
 2
1 a Vérifier que le discriminant réduit de ( Eθ ) est ∆0 = 1 + eiθ .

b Résoudre alors dans C , l’équation ( Eθ ).


2 On note les points A , B et C d’affixes respectives z A = 1 + eiθ, zB = 1 − eiθ et zC = 3 + eiθ .
a Écrire les nombres complexes z A et z B sous forme exponentielle .

b En déduire que le triangle OAB est rectangle en O .


c Pour quelle valeur de θ , OAB est isocèle en O ?

d Montrer que le quadrilatère OACB est un trapèze .


π
3 On prend pour la suite θ = .
4 π
Dans la figure ci-dessous , Γ est le cercle trigonométrique et E un point de Γ d’affixe z E = ei 4 .

1
Γ b
E

0
−2 −1 0 1

−1

−2

© Pr. El karchouni Mustapha 70/83 BAC BLANC-Énoncé


a Vérifier que les points A , E et C sont alignés .

b Placer les points A , B et C sur la figure .


π
c Déterminer la valeur exacte de cos .
8

Exercice 2

Thème: Arithmétiques

1 Résoudre dans N × N l’équation suivante: ( E) : 505x − 673y = 1.

(On donne: 2020 = 4 × 505 et 2019 = 3 × 673)

2 Montrer que si le couple ( x, y) est une solution de l’équation ( E) alors, x et y ont le même signe.

3 On considère les suites (un ) et (vn ) définies sur N par :


( (
u0 = 3 v0 = 4
et
un+1 = un + 505 vn+1 = vn + 673

Écrire uα en fonction de α et vβ en fonction de β tels que α et β sont deux entiers naturels.


4 a Déterminer les termes communs des suites (un ) et (vn ), puis montrer que ces termes
représentent une suite arithmétique (wn ) dont on déterminera sa raison et son premier
terme.
1  
b On pose : ∀n ∈ N, Xn = wn − 2023 .
505
Exprimer en fonction de n le produit: p = X1 .X2 .X3 . · · · .Xn

Exercice 3

Thème: Analyse :
Partie A: On désigne par f une fonction dérivable sur R et par f 0 sa fonction dérivée.
Ces fonctions vérifient les propriétés suivantes:
o (∀ x ∈ R ); f 2 ( x) = ( f 0 )2 ( x) − 4;
o f 0 (0) = 2
o la fonction f 0 est dérivable sur R.
1 a Montrer que: (∀ x ∈ R ), f 0 ( x) , 0.

b Calculer f (0)
2 Montrer que, (∀ x ∈ R ), f 00 ( x) = f ( x)

3 a Vérifier que ( f 0 + f )0 = f 0 + f et ( f 0 − f )0 = − f 0 + f

b Résoudre les équations différentielles: ( E) : y0 = y et ( E0 ) : y0 = −y


c En déduire que , pour tout x ∈ R, f ( x) = ex − e− x

4 On désigne par C f la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ).

© Pr. El karchouni Mustapha 71/83 BAC BLANC-Énoncé


a Dresser le tableau de variation de f .

b Construire C f .
i πh 
5 Pour x ∈ 0; , on pose h( x) = ln tan( x) .
2
i πh
a Montrer que h est une bijection de 0; sur R.
2
1
b Montrer que h−1 est dérivable sur R et que ( h−1 )0 ( x) =
f 0 ( x)
√ √
lnZ
( 3) lnZ
( 3)
dx f 2n ( x)
Partie B: Soit (un ) la suite définie sur N par u0 = et un = dx
f 0 ( x) f 0 ( x)
0 0

1 Calculer u0
 √  f 2n ( x)  2 2n
2 aMontrer que, ∀ x ∈ [0; ln( 3)] , on a: 0 ≤ 0 ≤ √
f ( x) 3
un
b Calculer alors lim n
n→+∞ 4
1  2 2n+1
3 Montrer que pour tout n ∈ N ∗ , on a: un+1 + 4un = √ .
2n + 1 3
n 
1 k 1  1 n
Partie C: On pose Sn = ∑ − et Vn = − un pour tout n ∈ N ∗ .
k =0
3 2k + 1 4
1  2 2n+1  1 n+1
1 Montrer que Vn+1 − Vn = √ − .
2n + 1 3 4
√   1  1 n
2 En déduire que : 2 3 Vn − Vn+1 = − .
2n + 1 3

√   π 3
3 Montrer que Sn = 2 3 V0 − Vn+1 et déduire que (Sn ) converge vers le réel
6

Exercice 4

Thème: Probabilités :
On dispose de deux urnes U1 et U2 contenant des boules indiscernables au toucher.
o U1 contient n boules blanches et 3 boules noires ( n un entier ≥ 1)
o U2 contient 2 boules blanches et 1 boule noire.
On tire au hasard une boule de U1 et on la met dans U2 , puis on tire une boule de U2 et on la met
dans U1 , l’ensemble de ces opérations constitue une épreuve.
1 On considère l’événement A: ”après l’épreuve, les urnes se trouvent chacune dans leur configu-
ration de départ ”
3n + 2
a Montrer que la probabilité de A est p( A) = .
4 n+3
b Déterminer la limite de p( A) lorsque n tend vers (+∞).
2 On considère l’événement B: ” après l’épreuve, l’urne U2 contient une seule boule blanche”.
6
Vérifier que p( B) =
4( n + 3)

© Pr. El karchouni Mustapha 72/83 BAC BLANC-Énoncé


3 Un joueur mise 20 dinars et effectue une épreuve. A l’issue de cette épreuve, on compte les
boules blanches contenues dans U2 :
o Si U2 contient 1 seule boule blanche, le joueur reçoit 2n dinars.
o Si U2 contient 2 boules blanches, le joueur reçoit n dinars.
o Si U2 contient 3 boules blanches, le joueur ne reçoit rien.
a Expliquer pourquoi le joueur n’a aucun intérêt à jouer tant que n ne dépasse pas 10.
Dans la suite, on considère n > 10 et on introduit la variable aléatoire X qui prend pour
valeur les gains algébriques du joueur.
b Déterminer la loi de probabilité de X.
c Calculer E( X ).

d Déterminer le nombre minimal des boules blanches que U1 doit les contenir pour que ce jeu
soit favorable.

© Pr. El karchouni Mustapha 73/83 BAC BLANC-Énoncé


BAC BLANC-Corrigé VI

Maths – 2SM

Exercice 1
 2
1 a Vérifions que le discriminant réduit de ( Eθ ) est ∆0 = 1 + eiθ :
On a ( Eθ ) : z2 − 4z + 3 − 2eiθ − ei2θ = 0 où θ ∈]0, π [ .
2 b
Comme ∆0 = b0 − ac où b0 = .
 2  2
0
Alors ∆ = 4 − 3 − 2e − eiθ i2θ
= 1 + 2eiθ + ei2θ = 1 + eiθ

b Résolvons alors dans C , l’équation ( Eθ ):


 2 −b0 + λ −b0 − λ
Puisque ∆0 = 1 + eiθ ainsi z0 = et z00 = où λ = ∆0 , alors :
a a
z0 = 2 + 1 + iθ iθ 00
n e = 3 + e etoz = 2 − 1 − e = 1 − e .
iθ iθ

Donc SC = 3 + eiθ, 1 − eiθ .

2 a Écrivons les nombres complexes z A et z B sous forme exponentielle:


eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ
Formules d’Euler : cos(θ) = et sin(θ) =
2 2
θ
 θ θ
  θ θ
On a : z A = 1 + eiθ = ei 2 e−i 2 + ei 2 = 2 cos ei 2 .
2
θ i πh  θ
Or θ ∈]0, π [ alors ∈ 0, donc 2 cos > 0 , d’où la forme exponentielle de z A est
 θ θ 2 2 2
2 cos ei 2 .
2
De même on a :    θ θ  θ θ π 
i θ2 −i θ2 i θ2
zB = 1 − e = e e

−e = −2 sin i2
e = 2 sin ei 2 − 2 .
θ i πh  θ 2 2
Or θ ∈]0, π [ alors ∈ 0, donc 2 sin > 0 , d’où la forme exponentielle de z B est
 θ θ π  2 2 2
2 sin ei 2 − 2 .
2

b En déduisons que le triangle OAB est rectangle en O:


 
θ iθ
2 cos e2    
zA 2 θ iπ θ
On a: =   = cot g e = i cot g
2 .
zB θ i( θ2 − π2 ) 2 2
2 sin e
2
zA
Alors ∈ iR ∗ .
zB

© Pr. El karchouni Mustapha 74/83 BAC BLANC-Corrigé


−→
z OA −→ −→
Par suite est imaginaire pur, donc OA ⊥ OB .
−→
z OB
Le triangle OAB est donc rectangle en O.
c Déterminons la valeur de θ tel que OAB est isocèle en O :
OAB est isocèle en O ⇔ OA = OB
zA
⇔ =1
zB  
θ
⇔ i cot g =1
  2  
θ θ
⇔ cot g = 1 car ∀θ ∈]0, π [, cot g >0
2 2
θ π θ 5π
⇔ = ou =
2 4 2 4
π 5π
⇔θ= ou θ =
2 2
π 5π
⇔θ= car <]0, π [
2 2
π
Ainsi : OAB est un triangle isocèle en O si et seulement si θ =
2
d Montrons que le quadrilatère OACB est un trapèze :
On a: z −→ = zC − z B
BC  
= 3 + eiθ − 1 − eiθ
 
= 2 1 + eiθ
−→
= 2z OA

→ −→
Alors BC = 2 OA donc ( BC ) et (OA) sont parallèles et par suite OACB est un trapèze
.
3 a Vérifions que les points A , E et C sont alignés :
π π
z− → 1 + ei 4 − ei 4 1 −→ −→
On a : EA
= π π = − ∈ R ∗ alors EA et CA sont colinéaires avec A
−→
z CA 1+e 4 −3−e 4
i i 2
un point commun , donc les points A , C et E sont alignés .
b Plaçons les points A , B et C sur la figure :

Γ
1
E A C
b b b

b
0
−2 −1 0 1 2 3

B
b

−1

−2
π
c Déterminons la valeur exacte de cos :
8

© Pr. El karchouni Mustapha 75/83 BAC BLANC-Corrigé


 √ √

 i π4 2+ 2 2
π zA = 1 + e = +i
Pour θ = , on a   π 2 2     
4 z A = 2 cos π ei 8 = 2 cos2 π + 2i cos π sin π

π √ 8
π
8 √ 8 8
2 + 2 2 + 2
Alors 2 cos2 = équivaut à cos2 = .
π i
8
π h 2 π 8 4
Comme ∈ 0, alors cos > 0.
8 8s 8
π √
2+ 2
Donc cos =
8 4

Exercice 2

1 Résolvons dans N × N l’équation suivante: ( E) : 505x − 673y = 1.


(On donne: 2020 = 4 × 505 et 2019 = 3 × 673)
(
505x − 673y = 1
On a 505 × 4 − 673 × 3 = 1 alors
505 × 4 − 673 × 3 = 1
Soit 505( x − 4) = 673(y − 3).
Comme 505 et 673 sont premiers entre eux alors d’après le théorème de Gauss 505 divise (y − 3)
et 673 divise(( x − 4). (
x − 4 = 673k x = 673k + 4
C’est-à-dire / k ∈ Z Soit / k ∈ Z.
y − 3 = 505k y = 505k + 3
(
x = 673k + 4
Réciproquement : Si / k∈Z .
y = 505k + 3
Alors 505x −n673y = 505(673k + 4) − 673(o505k + 3) = 505 × 4 − 673 × 3 = 1.

Donc SZ2 = 673k + 4, 505k + 3 / k ∈ Z

2 Montrons que si le couple ( x, y) est une solution de l’équation ( E) alors, x et y ont le même
signe: (
x = 673k + 4
Soit ( x, y) est une solution de l’équation ( E) alors, / k∈Z .
y = 505k + 3
Donc xy = (673k + 4)(505k + 3) = 339865kb 2 + 4039k + 12/ k ∈ Z.
Étudions le signe de xy pour tout k ∈ Z:
On a le discriminent du trinôme 339865k2 + 4039k + 12 est ∆ = 1 alors ces deux racine sont:
4 3
k1 = − et k2 = −
673 505
D’où le tableau de singe de xy :

k −∞ k1 k2 +∞

xy + 0 − 0 +

Or [k1 , k2 ] ∩ Z = ∅ alors ∀k ∈ Z, xy > 0.


Par suite x et y ont le même signe.
3 On considère les suites (un ) et (vn ) définies sur N par :
( (
u0 = 3 v0 = 4
et
un+1 = un + 505 vn+1 = vn + 673

© Pr. El karchouni Mustapha 76/83 BAC BLANC-Corrigé


Écrivons un en fonction de α et vn en fonction de β tels que α et β sont deux entiers naturels:
Les suites (un ) et (vn ) sont arithmétiques de raisons respectives 505 et 673.
D’où uα = u0 + 505α = 3 + 505α et vβ = v0 + 673β = 4 + 673β.
4 a Déterminons les termes communs des suites (un ) et (vn ), puis montrons que ces termes
représentent une suite arithmétique (wn ) dont on déterminera sa raison et son premier
terme:
On pose: uα = vβ c’est-à-dire 3 + 505α = 4 + 673β soit 505α − 673β = 1.
(
α = 673n + 4
Donc d’après 1) / n∈N .
β = 505n + 3
Et on a uα = u673n+4 = 339865n + 2023 et vβ = v505n+3 = 339865n + 2023.
Par suite les termes communs des suites (un ) et (vn ) sont des termes d’une suite arithmé-
tique (wn ) de raison 339865 et de premier terme 2023.
C’est-à-dire wn = 339865n + 2023.
1  
b On pose : ∀n ∈ N, Xn = wn − 2023 .
505
Exprimons en fonction de n le produit: p = X1 .X2 .X3 · · · Xn :
1  
Soit n ∈ N. On a : Xn = wn − 2023 .
505
Alors p = X1 .X2 .X3 · · · Xn

1   1   1  
= w1 − 2023 . w2 − 2023 · · · wn − 2023
505 505 505
 1 n h    i
= . w1 − 2023 w2 − 2023 · · · wn − 2023
505
 1 n
= .(339865 × 1)(339865 × 2) · · · (339865 × n)
505
 339865 n
= × n!
505
 339865 n
Donc p = × n!
505

Exercice 3
Partie A:
1 a Montrons que: (∀ x ∈ R ), f 0 ( x) , 0:
On suppose qu’il existe un x0 ∈ R tel que f 0 ( x0 ) = 0.
On a f 2 ( x0 ) = ( f 0 )2 ( x0 ) − 4 = 0 − 4 = −4.
Ce qui est impossible car f 2 ( x0 ) ≥ 0 .
Donc (∀ x ∈ R ), f 0 ( x) , 0.
b Calculons f (0):
On a : f 2 (0) = ( f 0 )2 (0) − 4 = 4 − 4 = 0 alors f (0) = 0.
2 Montrons que, (∀ x ∈ R ), f 00 ( x) = f ( x):
On a (∀ x ∈ R ); f 2 ( x) = ( f 0 )2 ( x) − 4
2 f 0 ( x). f ( x) = 2 f 00 ( x). f 0 ( x)
f ( x) = f 00 ( x) car f 0 ( x) , 0
Donc (∀ x ∈ R ), f 00 ( x) = f ( x).
3 a Vérifions que ( f 0 + f )0 = f 0 + f et ( f 0 − f )0 = − f 0 + f :

© Pr. El karchouni Mustapha 77/83 BAC BLANC-Corrigé


o On a ( f 0 + f )0 = f 00 + f 0 = f 0 + f car f 00 = f .
o On a ( f 0 − f )0 = f 00 − f 0 = f − f 0 car f 00 = f .
Donc ( f 0 + f )0 = f 0 + f et ( f 0 − f )0 = − f 0 + f .
b Résolvons les équations différentielles: ( E) : y0 = y et ( E0 ) : y0 = −y:
o Les solutions de l’équation ( E) : y0 = y sont les fonction définies et dérivables sur R :

x 7−→ kex ,k ∈ R

o Les solutions de l’équation ( E0 ) : y0 = −y sont les fonction définies et dérivables sur


R:
x 7−→ k0 e− x , k0 ∈ R
c En déduisons que , pour tout x ∈ R, f ( x) = ex − e− x :
On a ( f 0 + f )0 = f 0 + f alors f 0 + f est solution de ( E).
Ainsi ( f 0 − 0 0 0 0 0
( f ) = − f + f = −( f − f ) alors f − f est solution de ( E ).
f 0 + f = kex
Par suite , (k, k0 ) ∈ R2
f 0 − f = k 0 e− x
(
f 0 (0) + f (0) = 2 + 0 = 2
Comme alors k = 2 et k0 = 2.
f 0 (0) − f (0) = 2 − 0 = 2
(
f 0 + f = 2ex
D’où Soit 2 f = 2ex − 2e− x
f 0 − f = 2e− x
Donc f ( x) = ex − e− x
4 On désigne par C f la courbe représentative de f dans un repère orthonormé (O, ⃗ı, ⃗ȷ).
a Dressons le tableau de variation de f :
o La fonction f est dérivable sur R alors ∀ x ∈ R, f 0 ( x) = ex + e− x .
Alors ∀ x ∈ R, f 0 ( x) ≥ 0.
o Tableau de variations de f :

x −∞ +∞

f 0 ( x) +

+∞
f ( x)
−∞

b Construisons C f :
o La fonction f est impaire.
o lim f ( x) = +∞ et lim f ( x) = −∞.
x→+∞ x→−∞
f ( x) ex 1
o lim = lim − x = +∞.
x→+∞ x x→+∞ x xe
Donc la courbe C f admet une branche parabolique au voisinage de +∞ de direction
celle de l’axe (O,⃗j).
f ( x) ex 1
o lim = lim − x = −∞.
x→−∞ x x→−∞ x xe
Donc la courbe C f admet une branche parabolique au voisinage de +∞ de direction
celle de l’axe (O,⃗j).

© Pr. El karchouni Mustapha 78/83 BAC BLANC-Corrigé


o La courbe C f :

4 Cf

0
−3 −2 −1 0 1 2

−1

−2

−3

−4

i πh −5

5 Pour x ∈ 0; , on pose h( x) = ln tan( x) .
2
i πh
a Montrons que h est une bijection de 0; sur R:
2
On a: i πh i π h
o La fonction tan est dérivable sur 0, et tan 0, =]0, +∞[.
2 2
o La fonction ln est dérivable sur ]0, +∞[ .
i πh
Alors la fonction h = ln ◦ tan est dérivable sur 0, .
2
i πh 1 + tan2 ( x)
Par suite ∀ x ∈ 0, , h0 ( x) = soit h0 ( x) > 0.
2 tan( x) i πh
D’où h est continue et strictement croissante sur 0, .
i πh i π h2
Donc h réalise une bijection de 0, sur h 0, =R
2 2
1
b Montrons que h−1 est dérivable sur R et que ( h−1 )0 ( x) = 0 :
i πh i πh f ( x)
On a h est dérivable sur 0, et ∀ x ∈ 0, , h0 ( x) , 0 donc h−1 est dérivable sur R.
2 2
i πh 1 + tan2 ( x)
Comme ∀ x ∈ 0, , h0 ( x) = et h( x) = ln(tan x) .
2 tan( x)
1 + e2h( x)
Soit tan x = eh( x) . Alors h0 ( x) = .
eh ( x )  
h h −1 ( x )
1 e
Donc ∀ x ∈ R, ( h−1 )0 ( x) =  =  
h 0 h −1 ( x ) 2h h−1 ( x)
1+e
−1 0 ex 1 1
Soit ( h ) ( x) = = −x = 0 .
1 + e2x e + ex f ( x)

© Pr. El karchouni Mustapha 79/83 BAC BLANC-Corrigé


√ √
lnZ
( 3) lnZ
( 3)
dx f 2n ( x)
Partie B: Soit (un ) la suite définie sur N par u0 = 0
et un = dx
f ( x) f 0 ( x)
0 0

1 Calculons u0 :
√ √
lnZ
( 3)
dx
lnZ
( 3)
h iln(√3) √
−1 0 −1
On a u0 = = (h ) ( x)dx = h ( x) = h−1 (ln( 3)) − h−1 (0)
f 0 ( x) 0
0 0
π π
Comme h( ) = 0 alors h−1 (0) = .
4 √ 4 √ √
π π π
De même on a tan = 3 soit h( ) = ln( 3) d’où h−1 (ln( 3)) = .
3√ 4 3
−1 −1 π π π
Donc u0 = h (ln( 3)) − h (0) = − =
3 4 12
 √  f 2n ( x)  2 2n
2 a Montrons que, ∀ x ∈ [0; ln( 3)] , on a: 0 ≤ 0 ≤ √ :
 f ( x) 3

Soit x ∈ [0; ln( 3)] .

On a 0 ≤ x ≤ ln( 3 et f est strictement croissante.
√ 2
Alors f (0) ≤ f ( x) ≤ f (ln( 3) soit 0 ≤ f ( x) ≤ √ .
3
 2 2n
C’est-à-dire 0 ≤ f ( x) ≤ √
2n
. (1).
3
On a ∀ x ∈ [0; +∞[, f 00 ( x) = f ( x) et f ( x) ≥ 0 alors f 00 ( x) ≥ 0.
Donc f 0 est croissante sur [0; +∞[.
1 1
On x ≥ 0 ⇒ f 0 ( x) ≥ f 0 (0) ⇒ f 0 ( x) ≥ 2 ⇒ 0 ≤ 0 ≤ < 1 (2).
f ( x) 2
f 2n ( x)  2 2n
De (1) et (2) on en déduit que 0 ≤ 0 ≤ √ .
f ( x) 3
un
b Calculons alors lim n :
n→+∞ 4
 √  f 2n ( x)  2 2n
On a ∀ x ∈ [0; ln( 3)] , on a: 0 ≤ 0 ≤ √ .
f ( x) 3

Comme les√ fonctions sont continue sur [0; ln( 3)] alors :
Z ln( 3) 2n Z ln(√3) 
f ( x) 2 2n  2 2n √
0≤ dx ≤ √ dx ⇒ 0 ≤ u n ≤ √ . ln ( 3)
0 f 0 ( x) 0 3 3√
un ln( 3)
⇒0≤ n ≤
√ 4 3n
ln( 3) un
Comme lim = 0 alors lim n = 0
n→+∞ 3n n→+∞ 4
1  2 2n+1
3 Montrons que pour tout n ∈ N ∗ , on a: un+1 + 4un = √ :
2n + 1 3

© Pr. El karchouni Mustapha 80/83 BAC BLANC-Corrigé


Z ln(√3) 2n+2 Z ln(√3) 2n
f ( x) f ( x)
On a un+1 + 4un = dx + 4 dx
0 √ f 0 ( x) 0 f 0 ( x)
Z ln( 3)
f 2n ( x) f 2 ( x) + 4
= dx
0 f 0 ( x)
Z ln(√3)
f 2n ( x) × ( f 0 )2 ( x)
= dx
0 f 0 ( x)
Z ln(√3)
= f 2n ( x) × f 0 ( x)dx
iln(√3)
0
h 1
= ×f 2n+1
( x)
2n + 1 0
1 √ 
= ×f 2n+1
ln( 3
2n + 1  
1 2 2n+1
= √
2n + 1 3
n   k  1 n
1 1
Partie C: On pose Sn = ∑ − et Vn = − un pour tout n ∈ N ∗ .
k =0
3 2k + 1 4
1  2 2n+1  1 n+1
1 Montrons que Vn+1 − Vn = √ − :
2n + 1 3 4
 1  n +1  1 n
On a Vn+1 − Vn = − u n +1 − − un
 4 
1 n +1 h 4
i
= − un+1 + 4un
 14 n+1 1  2 2n+1
= − × √
4 2n + 1 3
1  
2 2n+1  
1 n +1
Donc Vn+1 − Vn = √ −
2n + 1 3 4
√   1  1 n
2 En déduisons que : 2 3 Vn − Vn+1 = − :
2n + 1 3
1  
2 2n+1  
1 n +1
On a Vn+1 − Vn = √ −
2n + 1 3 4
√   √ 1  2 2n+1  1 n+1
Alors 2 3 Vn − Vn+1 =2 3× √ −
2n + 1 3 4
1  2 2n  1  n +1
= √ ×4× −
2n + 1 3 4
1  
4 n  1  n +1
= ×4× −
2n + 1  3  4
1 1 n
= −
2n + 1 3
  √
√ π 3
3 Montrons que Sn = 2 3 V0 − Vn+1 et déduisons que (Sn ) converge vers le réel :
 √     6
 1 1 n

 2 3 Vn − Vn+1 = −

 2n + 1  3 

 √   1 1 n −1

 2 3 Vn−1 − Vn = −

 2n − 1

 3

 · · ·

On a : · · ·



 ···




 √   1  1 1

 2 3 V − V = −

 √ 
1 2
3  3 0

 
2 3 V − V = 1 − 1
0 1
1 3
Effectuant la somme de ces égalités membre à membre, on obtient :

© Pr. El karchouni Mustapha 81/83 BAC BLANC-Corrigé


√   n
1  1 k
2 3 V0 − Vn+1 = ∑ −
2k + 1 3
√  k = 0 
Donc Sn = 2 3 V0 − Vn+1
√  
On a : lim Sn = lim 2 3 V0 − Vn+1 .
n→+∞ n→+∞
un un
Comme Vn = (−1)n n alors, lim |Vn | = lim n = 0.
4 n →+ ∞ n →+ ∞ 4
D’où lim Vn = 0.
n→+∞

√   √ √ π π 3
Par suite lim Sn = lim 2 3 V0 − Vn+1 = 2 3.V0 = 2 3. = .
n→+∞ n→+∞ 12 6

Exercice 4

3 N 1 N

n B 2 B
U1 U2

3n + 2
1 a Montrons que la probabilité de A est p( A) = :
 4 n + 3
n 3 3 2 3 n+2
On a p( A) = × + × =
n+3 4 n+3 4 4 n+3
b Déterminons la limite de p( A) lorsque n tend vers (+∞):
3n + 2 3
lim p( A) = lim =
n→+∞ n→+∞ 4 n + 3 4
2 On considère l’événement B: ” après l’épreuve, l’urne U2 contient une seule boule blanche”.
6
Vérifions que p( B) = :
4( n + 3)
3 2 3
On a p( B) = × =
n+3 4 2( n + 3)
3 a Expliquons pourquoi le joueur n’a aucun intérêt à jouer tant que n ne dépasse pas 10:
Le gain maximal de ce joueur est 2n − 20.
Si n ≤ 10 alors, on aura 2n − 20 ≤ 0.
Donc le joueur n’a aucun intérêt à jouer dans ce cas.
b Déterminons la loi de probabilité de X:
n o
On a X (Ω) = 2n − 20; n − 20; −20 .
3
p( X = 2n − 20) = p( B) =
2( n + 3)
3n + 2
p( X = n − 20) = p( A) =
4 n+3
n 1
p( X = −20) = ×
n+3 4

xi 2n − 20 n − 20 −20

3 3( n + 2) n
p ( X = xi )
2( n + 3) 4( n + 3) 4( n + 3)

© Pr. El karchouni Mustapha 82/83 BAC BLANC-Corrigé


c Calculons E( X ):
3 3( n + 2) n
On a E( X ) = (2n − 20) × + (n − 20) × − 20 ×
2( n + 3) 4( n + 3) 4( n + 3)
3n2 − 62n − 240
Donc E( X ) =
4( n + 3)
d Déterminons le nombre minimal des boules blanches que U1 doit les contenir pour que ce
jeu soit favorable:
Le jeu est favorable ⇔ E( X ) > 0
3n2 − 62n − 240
⇔ >0
4( n + 3)
⇔ 3n2 − 62n − 240 > 0
⇔ (3n + 10)(n − 24) > 0
⇔ n − 24 > 0 car 3n + 10 > 0
⇔ n > 24
Donc Le jeu est favorable Si et seulement sin > 24

© Pr. El karchouni Mustapha 83/83 BAC BLANC-Corrigé

Vous aimerez peut-être aussi