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Imad MANSSOURI
Pr. Benaissa EL FAHIME
E-mail : i.manssouri@ensam-umi.ac.ma
E-mail : b.elfahime@ensam-umi.ac.ma
Mécanique I
1. GENERALITE ..................................................................................................................................... 37
2. Principe de la relativité galiléenne..................................................................................................... 37
2-1 Référentiels galiléens et non galiléens ................................................................................... 37
2-2 Lois de la dynamique en référentiel non galiléen................................................................. 38
2-3 Translation et rotation uniforme autour d’un axe fixe.......................................................... 39
2-4 Théorème du moment cinétique dans un référentiel non galiléen....................................... 39
Chapitre I:
COMPLEMENTS MATHEMATIQUES
1. GRANDEUR SCALAIRE - GRANDEUR VECTORIELLE
Les grandeurs physiques scalaires sont entièrement définies par un nombre et une
unité appropriée. On peut citer comme exemples : la masse m d’un corps, la longueur l d’un
Une grandeur physique vectorielle est une quantité spécifiée par un nombre et une
unité appropriée plus une direction et un sens. Géométriquement, elle est représentée par un
vecteur ayant la même direction, le même sens et un module mesuré en choisissant une unité
la vitesse ⃗𝑉 d’un mobile, le poids ⃗𝑃 d’un corps, les champs électrique ⃗𝐸 et magnétique⃗⃗𝐵, etc.
Ainsi le calcul vectoriel est un outil mathématique qui joue un rôle considérable en physique.
Il apparait donc indispensable de rappeler les notions fondamentales sur les vecteurs.
2. VECTEURS
⃗⃗⃗⃗⃗ est un segment orienté qui possède une origine A et une extrémité B.
Un vecteur 𝐴𝐵
- Un sens : de A vers B.
Remarque :
⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗ = 𝐴𝐵
On peut désigner un vecteur par une seule lettre, par exemple : 𝑉
Tout vecteur peut s’écrire comme le produit de son module par un vecteur unitaire
⃗ = ‖𝑉
de son support : soit 𝑉 ⃗‖𝑢
⃗ , avec ‖𝑢
⃗ ‖ = 1.
Dans l’espace à trois dimensions, une base vectorielle normée est un ensemble de trois
La base B ( ⃗⃗⃗
𝑒1 , ⃗⃗⃗ 𝑒3 ) étant donnée, un vecteur 𝑢
𝑒2 , ⃗⃗⃗ ⃗ se décompose de façon unique :
⃗ = 𝑢1 ⃗⃗⃗
𝑈 𝑒1 + 𝑢2 ⃗⃗⃗
𝑒2 + 𝑢3 ⃗⃗⃗
𝑒3
𝑒⃗⃗⃗3 = ⃗⃗⃗
𝑒1 ∧ ⃗⃗⃗
𝑒2
Pratiquement, retenons qu’une base orthonormée est directe s’il est possible de
3-2 Repère
repérer un point.
4. SYSTEMES DE COORDONNEES
Un repère cartésien est un repère orthonormé direct, est défini par un point-origine et
position :
𝑟 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑥𝑒⃗⃗⃗𝑥 + 𝑦𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 + 𝑧𝑒⃗⃗⃗𝑧 .
⃗⃗⃗ = 𝑑𝑂𝑀
𝑑𝑙 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑀′ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑑𝑥 ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + 𝑑𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑑𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝑑𝑉 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧
La mesure d’un angle dépend du sens positif de rotation choisi. En géométrie plane, il
est possible de définir un sens positif conventionnel ("sens trigonométrique", inverse du "sens
horaire").
En revanche, dans l’espace, un angle du plan P est orienté dans le sens trigonométrique
plan. Par convention, la direction normale au plan étant orientée par un vecteur unitaire⃗⃗⃗𝑛,
un tire-bouchon usuel qui progresse dans le sens de ⃗⃗⃗𝑛 tourne dans le sens positif.
4.2.2 Repérage d’un point
définies par :
𝑟 : Distance OH ; (𝑟 > 0) ;
La base locale orthonormée (𝑒⃗⃗⃗𝑟 , ⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑧 ) liée au point M est définie par :
𝑒𝜃 , ⃗⃗⃗
𝑂𝐻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑟 tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖𝑒⃗⃗⃗𝑟 = 𝑟𝑒⃗⃗⃗𝑟 ⇒ ⃗⃗⃗
𝑂𝐻 = ‖𝑂𝐻 𝑒𝑟 = ‖𝑂𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖
.
𝑒𝜃 = ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑟 , pointant dans le sens 𝜃 croissant.
𝑒𝑧 ˄ ⃗⃗⃗
Cette base est locale, car elle varie avec la position de M, qui s’écrit :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟 ⃗⃗⃗
𝑂𝑀 𝑒𝑟 + 𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
L’utilisation des coordonnées cylindriques peut, dans certains cas, amener une
simplification notable des expressions par rapport aux coordonnées cartésiennes.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝑟 ⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑒𝑟 + 𝑟𝑑𝜃 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 + 𝑑𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
𝑑𝑉 = 𝑟𝑑𝑟 𝑑𝜃𝑑𝑧
𝑒𝑟 = cos(𝜃) ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝑒𝑥 + sin(𝜃) ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 ; 𝑒⃗⃗⃗⃗𝜃 = − sin(𝜃) ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 + cos(𝜃) ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 ;
𝑥 = 𝑟 cos(𝜃) ; 𝑦 = 𝑟 sin(𝜃) ; 𝑟 = √𝑥 2 + 𝑦 2 .
Lorsque le point M se déplace dans un plan (𝑂𝑋𝑌), il est possible d’utiliser les
coordonnées cartésiennes (𝑥, 𝑦) ou les coordonnées (𝑟, 𝜃) polaires pour repérer les positions.
𝑟 = 𝑂𝑀, (𝑟 > 0) ;
àπ;
O à 2π.
4.4.2 Base locale
⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 = 𝑒⃗⃗⃗⃗𝜑 ˄ 𝑒⃗⃗⃗𝑟 , parallèle au plan contenant Oz et OM.
𝑒𝑧
⃗⃗⃗
𝑒𝜑
⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑟
⃗⃗⃗ 𝜑 𝑒𝑦
⃗⃗⃗⃗
𝜃
𝑢
⃗ 𝜑
𝜃
𝑢
⃗
𝑒𝜃
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑥
⃗⃗⃗
𝑒𝑟 = sin(𝜃)𝑢
⃗⃗⃗ ⃗ + 𝑐𝑜𝑠(𝜃)𝑒⃗⃗⃗𝑧 = sin(𝜃)cos(𝜑)𝑒⃗⃗⃗𝑥 + 𝑠in(𝜃) 𝑠𝑖𝑛(𝜑)𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 + 𝑐𝑜𝑠(𝜃)𝑒⃗⃗⃗𝑧
𝑒𝜃 = cos(𝜃)𝑢
⃗⃗⃗⃗ ⃗ − 𝑠𝑖𝑛(𝜃)𝑒⃗⃗⃗𝑧 = cos(𝜃)cos(𝜑)𝑒⃗⃗⃗𝑥 + 𝑐𝑜𝑠(𝜃) 𝑠𝑖𝑛(𝜑)𝑒
⃗⃗⃗⃗𝑦 − 𝑠𝑖𝑛(𝜃)𝑒⃗⃗⃗𝑧
𝑥 = 𝑟sin(𝜃) cos(𝜑)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑟𝑒⃗⃗⃗𝑟 , Soit :
𝑂𝑀 {𝑦 = 𝑟𝑠in(𝜃) sin(𝜑)
𝑧 = 𝑟cos(𝜃)
mobile. Dans le cas d’un mouvement rectiligne il est évident que le système de coordonnées
cartésiennes est le mieux adapté. Ce ne sera plus le cas pour des mouvements curvilignes
pour lesquels le système de coordonnées polaires ou cylindriques sera le plus souvent utilisé.
⃗ et⃗⃗⃗𝑉 , noté 𝑈
Le produit scalaire de deux vecteurs 𝑈 ⃗ .𝑉
⃗ , est le scalaire défini par :
⃗ .𝑉
𝑈 ⃗ = ‖𝑈
⃗ ‖ . ‖𝑉 ̂
⃗ ‖ cos(𝜃) , 𝜃 étant l’angle (𝑈
⃗ .𝑉
⃗ ).
Expression analytique :
base cartésienne (𝑒⃗⃗⃗𝑥 , ⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑧 ), le produit scalaire de ces deux vecteurs est le scalaire défini par
𝑒𝑦 , ⃗⃗⃗
la relation :
⃗ .𝑉
𝑈 ⃗ = (𝑈𝑥 𝑒⃗⃗⃗𝑥 + 𝑈𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑈𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ). (𝑉𝑥 ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 +𝑉𝑦 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + 𝑉𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧 ) = 𝑈𝑥 𝑉𝑥 + 𝑈𝑦 𝑉𝑦 + 𝑈𝑧 𝑉𝑧
Propriétés
⃗ .𝑉
Commutativité : 𝑈 ⃗ = 𝑉.
⃗⃗⃗ 𝑈
⃗ ;
⃗⃗⃗ . (𝑈
Distributivité par rapport à l'addition : 𝑊 ⃗ +𝑉
⃗)= 𝑊
⃗⃗⃗ . 𝑉
⃗ +𝑊
⃗⃗⃗ . 𝑈
⃗ ;
⃗ ). (𝛽𝑉
Linéarité : (𝛼𝑈 ⃗ ) = (𝛼𝛽). (𝑈
⃗ .𝑉
⃗ ) ou α, β étant deux scalaires réels.
⃗ ⏊𝑉
𝑈 ⃗ ⇒ cos(𝑈
⃗ ,𝑉
⃗)=0 ⇒ 𝑈
⃗ .𝑉
⃗ = 0.
⃗ ⏊𝑉
𝑈 ⃗ ⇔ 𝑈𝑥 𝑉𝑥 + 𝑈𝑦 𝑉𝑦 + 𝑈𝑧 𝑉𝑧 = 0.
Définition
⃗
𝑉
⃗ et 𝑉
⃗ , est un vecteur ⃗⃗⃗
𝑊 ⃗⃗⃗
Le produit vectoriel de deux vecteurs 𝑈 𝑊
𝜑
⃗⃗⃗ = 𝑈
⃗ ∧𝑉
⃗ tel que : ⃗
𝑈
noté 𝑊
La direction de⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ et 𝑉
𝑊 est normale plan formé par 𝑈 ⃗ ;
⃗⃗⃗ , 𝑈
Le sens est tel que le trièdre (𝑊 ⃗ ,𝑉
⃗ ) soit direct ;
⃗⃗⃗ ‖ = ‖𝑈
Le module ∶ ‖𝑊 ⃗ ‖ . ‖𝑉
⃗ ‖ sin(𝜑).
Expression analytique
𝑒𝑥
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑦
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑧
⃗⃗⃗
𝑈𝑦 𝑈𝑧 𝑈 𝑈𝑧 𝑈𝑥 𝑈𝑦
⃗ ∧ 𝑉
𝑈 ⃗ = |𝑈𝑥 𝑈𝑦 𝑈𝑧 | = | 𝑒𝑥 − | 𝑥
| ⃗⃗⃗⃗ |𝑒
⃗⃗⃗⃗𝑦 + | |𝑒
⃗⃗⃗
𝑉𝑦 𝑉𝑧 𝑉𝑥 𝑉𝑧 𝑉𝑥 𝑉𝑦 𝑧
𝑉𝑥 𝑉 𝑦 𝑉𝑧
= (𝑈𝑦 𝑉𝑧 − 𝑉𝑦 𝑈𝑧 ) ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 − (𝑈𝑥 𝑉𝑧 − 𝑉𝑥 𝑈𝑧 ) ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑦 + (𝑈𝑥 𝑉𝑦 − 𝑉𝑥 𝑈𝑦 ) ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
Propriétés
⃗ ∧𝑉
Commutativité : 𝑈 ⃗ =−𝑉
⃗ ∧𝑈
⃗ ;
⃗⃗⃗ ∧ (𝑈
Distributivité par rapport à l'addition : 𝑊 ⃗ +𝑉
⃗)= 𝑊
⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
⃗ +𝑊
⃗⃗⃗ ∧ 𝑈
⃗ ;
⃗ ) ∧ (𝛽𝑉
Linéarité : (𝛼𝑈 ⃗ ) = (𝛼𝛽)(𝑈
⃗ ∧𝑉
⃗ ) ou α, β étant deux scalaires réels.
⃗ ̸̸𝑉
𝑈 ⃗ ⇒ sin(𝑈
⃗ ,𝑉
⃗)=0 ⇒ 𝑈 ⃗ = ⃗0.
⃗ ∧ 𝑉
⃗ ,𝑉
Soit trois vecteurs 𝑈 ⃗ et 𝑊
⃗⃗⃗ , le produit mixte de ces trois vecteurs est le scalaire :
⃗ . (𝑊
𝑎= 𝑈 ⃗⃗⃗ ∧ 𝑉
⃗)
Une permutation circulaire des vecteurs ne modifie pas la valeur du produit mixte :
⃗ . (𝑉
𝑎= 𝑈 ⃗ ∧𝑊
⃗⃗⃗ ) = 𝑊
⃗⃗⃗ . (𝑈
⃗ ∧𝑉
⃗)= 𝑉
⃗ . (𝑊
⃗⃗⃗ ∧ 𝑈
⃗)
Propriétés
⃗⃗⃗ (𝑡) ⃗
Si⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ (𝑡), 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶
𝑊(𝑡) = 𝛿(𝑡)𝑈
𝑑𝑊
=
𝑑𝛿(𝑡)
⃗ (𝑡) + 𝑑𝑈(𝑡) 𝛿(𝑡)
𝑈
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗⃗⃗ (𝑡)
𝑑𝑊 ⃗ (𝑡)
𝑑𝑈 ⃗ (𝑡)
𝑑𝑉
Si⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑊(𝑡) = 𝑈 ⃗ (𝑡) + 𝑉
⃗ (𝑡), 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ = +
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝐴(𝑡) ⃗ (𝑡)
𝑑𝑈 ⃗ (𝑡)
𝑑𝑉
⃗ (𝑡). 𝑉
Si A(t) = 𝑈 ⃗ (𝑡), 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶ = ⃗ (𝑡) +
.𝑉 ⃗ (𝑡)
.𝑈
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
⃗ (𝑡). 𝑈
𝑑𝑈 2 𝑑(𝑈 ⃗ (𝑡)) ⃗ (𝑡)
𝑑𝑈 ⃗ (𝑡)
𝑑𝑈
= =2 ⃗ (𝑡) = 0 ⇒ 𝑈
.𝑈 ⃗ (𝑡)⏊
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
La dérivée d’un vecteur de norme constante est un vecteur qui lui est
7. DIFFERENTIELLE
L’objet du calcul différentiel est d’approcher certaine fonction par des applications
linéaires.
Pour une fonction à une seule variable 𝑦 = 𝑓(𝑥) on appelle différentielle 𝑑𝑦 de y l’expression :
𝑑𝑓(𝑥)
𝑑𝑦 = [ ] 𝑑𝑥
𝑑𝑥
Dans le cas le plus général les fonctions physiques dépendent de plusieurs variables.
On définit la dérivée d’une fonction 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) à trois variables par rapport à une variable
comme étant la dérivée de 𝑓 par rapport à cette variable en considérant les autres variables
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
[ ] ,[ ] ,[ ]
𝜕𝑥 𝑦,𝑧 𝜕𝑦 𝑥,𝑧 𝜕𝑧 𝑥,𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
[ ] = 3𝑥 2 𝑦, [ ] = 𝑥 3 + 4𝑦 3 𝑧, [ ] = 𝑦 4 + 2𝑧
𝜕𝑥 𝑦,𝑧 𝜕𝑦 𝑥,𝑧 𝜕𝑧 𝑥,𝑦
8. DIFFERENTIELLE TOTALE
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑑𝑓 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝑑𝑓 = 𝐴𝑥 𝑑𝑥 + 𝐴𝑦 𝑑𝑦 + 𝐴𝑧 𝑑𝑧
que le système :
𝜕𝐴𝑥 𝜕𝐴𝑦
− =0
𝜕𝑦 𝜕𝑥
𝜕𝐴𝑦 𝜕𝐴𝑧
− =0
𝜕𝑧 𝜕𝑦
𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴𝑥
{ 𝜕𝑥 − 𝜕𝑧 = 0
Soit vérifié.
associe à chaque point d'une région de l'espace une grandeur scalaire ou vectorielle. Par
exemple :
Soit 𝑈(𝑥, 𝑦, 𝑧)un champ de scalaires. Le gradient de 𝑈(𝑥, 𝑦, 𝑧) est le vecteur noté :
𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑈 = ⃗∇𝑈 = 𝑒𝑥 +
⃗⃗⃗ 𝑒𝑦 +
⃗⃗⃗⃗ 𝑒
⃗⃗⃗
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑧
𝜕 𝜕 𝜕
⃗∇= 𝑒𝑥 +
⃗⃗⃗ 𝑒𝑦 + ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑒
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑧
Remarque :
𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈
Soit : 𝑑𝑈 = 𝑑𝑥 + 𝜕𝑦 𝑑𝑦 + 𝜕𝑧 𝑑𝑧 la forme différentielle de U, et ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = 𝑑𝑥𝑒⃗⃗⃗𝑥 + 𝑑𝑦𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 + 𝑑𝑧𝑒⃗⃗⃗𝑧
𝜕𝑥
𝑑𝑈 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑈. ⃗⃗⃗𝑑𝑙 = ⃗∇𝑈. ⃗⃗⃗
𝑑𝑙
⃗ 𝑈 = 𝑈𝑟 𝑒⃗⃗⃗𝑟 + 𝑈𝜃 ⃗⃗⃗⃗
∇ 𝑒𝜃 + 𝑈𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = 𝑑𝑟𝑒⃗⃗⃗𝑟 + 𝑟𝑑𝜃𝑒⃗⃗⃗⃗𝜃 + 𝑑𝑧𝑒⃗⃗⃗𝑧 ,
Donc :
⃗⃗⃗ = 𝑈𝑟 𝑑𝑟 + 𝑟𝑈𝜃 𝑑𝜃 + 𝑈𝑧 𝑑𝑧
⃗ 𝑈. 𝑑𝑙
∇
D’autre part :
𝜕𝑈 𝜕𝑈 𝜕𝑈
𝑑𝑈 = 𝑑𝑟 + 𝑑𝜃 + 𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
Or : 𝑑𝑈 = ⃗∇𝑈. ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 ce qui entraine :
𝜕𝑈 1 𝜕𝑈 𝜕𝑈
𝑈𝑟 = , 𝑈𝜃 = 𝑒𝑡 𝑈𝑧 =
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
D’où
𝜕𝑈 1 𝜕𝑈 𝜕𝑈
⃗𝑈=
∇ 𝑒𝑟 +
⃗⃗⃗ 𝑒𝜃 +
⃗⃗⃗⃗ 𝑒
⃗⃗⃗
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝑧
En coordonnées sphériques
Définition
10-2 Le rotationnel
Donc
𝑒⃗⃗⃗𝑥 𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 𝑒⃗⃗⃗𝑧
𝜕 𝜕 𝜕|
⃗⃗⃗⃗⃗
rot 𝑉 ⃗ = ||
⃗ = ⃗∇ ∧ 𝑉 |
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝑉𝑥 𝑉𝑦 𝑉𝑧
C’est-à-dire :
𝜕𝑉𝑧 𝜕𝑉𝑦 𝜕𝑉𝑧 𝜕𝑉𝑥 𝜕𝑉𝑦 𝜕𝑉𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
rot 𝑉 = ( − ) ⃗⃗⃗
𝑒𝑥 − ( − )𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 + ( − ) ⃗⃗⃗
𝑒
𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝑧
Remarque :
10-3 La divergence
⃗ l’expression suivante :
𝑑𝑖𝑣𝑉
𝜕𝑉𝑥 𝜕𝑉𝑦 𝜕𝑉𝑧
⃗ = ⃗∇. 𝑉
𝑑𝑖𝑣 𝑉 ⃗ = + +
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
scalaires.
Propriétés :
⃗∇(𝑈 + 𝐺) = ⃗∇𝑈 + ∇
⃗𝐺
⃗ (𝑈𝐺) = 𝐺∇
∇ ⃗ 𝑈 + 𝑈∇
⃗𝐺
⃗∇ ∧ (𝐴 + 𝐵
⃗ ) = ⃗∇ ∧ 𝐴 + ⃗∇ ∧ 𝐵
⃗
⃗∇ ∧ (𝐺𝐴) = 𝐺∇
⃗ ∧𝐴+∇
⃗ 𝐺∧𝐴
⃗∇. (𝐴 + 𝐵
⃗ ) = ⃗∇. 𝐴 + ⃗∇. 𝐵
⃗
⃗ . (𝐺𝐴) = ⃗∇𝐺. 𝐴 + 𝐺∇
∇ ⃗ .𝐴
⃗ . (∇
∇ ⃗ ∧ 𝐴) = 0
⃗∇ ∧ (∇.
⃗⃗⃗ G) = 0
10-4 Le laplacien
∆ = ⃗∇. ∇
⃗
⃗ = ∆𝑉𝑥 ⃗⃗⃗
∆𝑉 𝑒𝑥 + ∆𝑉𝑦 𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 + ∆𝑉𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
Chapitre II:
CINEMATIQUE DU POINT MATERIEL
1. GENERALITE
d'un mobile avec le temps, sans tenir compte des causes qui les produisent.
Les mouvements des corps sont souvent très complexes. Lorsque, dans l’étude du
mouvement d’un mobile, on ne considère que sa position, on peut, pour simplifier, réduire ce
corps à un point matériel ayant la même masse et localisé en son centre de gravité. Cela
revient à négliger tout effet de rotation du solide sur lui-même ou son extension spatiale.
immobile voit un arbre dans une position fixe alors que le conducteur "B" d’une voiture
roulant à proximité le voit en mouvement vers l’arrière. Cet exemple montre que la
Un repère peut être fixe ou mobile, (le système lié à "A" est fixe et celui lié à "B" est mobile).
Il est matérialisé par un trièdre direct rapporté à des axes liés à un solide tels que : la terre, le
laboratoire, etc.
inséparable de celle du mouvement. Nous admettons que le temps est une variable scalaire
2-1 Trajectoire
2.1.1 Définition
On appelle trajectoire le lieu géométrique des positions successives occupées par le point
La trajectoire peut être une réalité matérielle (route, voie ferrée ….) ou une réalité
et 𝑀(𝑥(𝑡), 𝑦(𝑡), 𝑧(𝑡)) un point matériel mobile par rapport à ce repère. L’ensemble des trois
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑥(𝑡)𝑒⃗⃗⃗𝑥 + 𝑦(𝑡)𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 + 𝑧(𝑡)𝑒⃗⃗⃗𝑧
L’équation cartésienne de la trajectoire du point est une relation mathématique qui lie les
coordonnées entre elles sans le paramètre temps t. elle s’obtient en éliminant le paramètre t
+
du système suivant : 𝑍 (C)
𝑥 = 𝑥(𝑡) 𝑀′
𝑒𝑧
⃗⃗⃗
{ 𝑦 = 𝑦 (𝑡 ) 𝑑𝑆
𝑀
𝑧 = 𝑧(𝑡) 𝑒𝑦
⃗⃗⃗⃗ 𝑌
𝑂
𝑒𝑥
⃗⃗⃗
Soient un repère R(O, ⃗𝑒⃗𝑥 , ⃗𝑒⃗𝑦 , ⃗𝑒⃗𝑧 ) et 𝑀 un point matériel mobile par rapport à ce
repère. Sur la courbe (C) représentant la trajectoire du pont 𝑀, le point 𝑀0 est choisi
comme origine. La courbe (C) est orientée dans un sens positif choisi arbitrairement.
𝑑𝑆 = 𝑆 ′ (𝑡 ) − 𝑆(𝑡 ) = ⏞ ⏞
𝑀0 𝑀′ − 𝑀 ⏞′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ 2 2
0 𝑀 = 𝑀𝑀 ≅ ‖𝑀𝑀 ‖ = √𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
2
La vitesse algébrique moyenne d’un point mobile entre deux instants Entre t1 et
t2 est définie par :
S(𝑡2 ) − S(𝑡1 ) ∆𝑆
𝑉𝑚 = =
𝑡2 − 𝑡1 ∆𝑡
Si t2 est très proche de t1, alors Δt devient infiniment petit, on définit alors
Vitesse algébrique instantanée par :
∆𝑆(𝑡) 𝑑S(𝑡)
V(𝑡 ) = lim =
∆𝑡→0 ∆𝑡 𝑑𝑡
2.2.2 Vecteur vitesse
Considérons un point M décrivant une trajectoire au cours de son mouvement
par rapport à un référentiel R. Il est naturel de penser à une grandeur vectorielle pour
quantifier le mouvement de ce point puisqu’il se caractérise par une direction, un sens
et une vitesse.
𝑧 𝑁1 𝛾1
⃗⃗⃗
𝑁2
𝑒𝑧
⃗⃗⃗
𝑂 𝑒𝑦
⃗⃗⃗⃗ 𝑦
𝑒𝑥
⃗⃗⃗
𝑥
Applications
A1 :
A2 :
𝒅𝜽
r = r0 e, avec une vitesse angulaire 𝝎 = = 𝒄𝒕𝒆.
𝒅𝒕
1- Déterminer dans la base des coordonnées polaires :
- les composantes radiale et orthoradiale de la vitesse ;
- les composantes radiale et orthoradiale de l’accélération.
2 - Calculer la distance parcourue par le mobile entre l’instant t = 0 et t = 4/.
A3:
𝑥 = 𝑟(𝛼 − 𝑠𝑖𝑛(𝛼))
{ 𝑦 = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠(𝛼))
𝑟 = 𝑐𝑠𝑡, 0 ≤ 𝛼 ≤ 2𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑥𝑒⃗⃗⃗𝑥 + 𝑦𝑒⃗⃗⃗⃗𝑦 + 𝑧𝑒⃗⃗⃗𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑥(𝑡) 𝑑𝑦(𝑡) 𝑑𝑧(𝑡)
⃗⃗𝑉(𝑀)| = | = 𝑒𝑥 +
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑦 +
⃗⃗⃗⃗ 𝑒
⃗⃗⃗
𝑅 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑧
𝑅
⃗ (𝑀)
𝑑𝑉 𝑑 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 𝑑 2 𝑥(𝑡) 𝑑 2 𝑦(𝑡) 𝑑 2 𝑧(𝑡)
𝛾 (𝑀)|𝑅 = | = | = 𝑒⃗⃗⃗𝑥 + 𝑒 +
⃗⃗⃗⃗ 𝑒
⃗⃗⃗
𝑑𝑡 𝑅
𝑑𝑡 2 𝑅 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 2 𝑦 𝑑𝑡 2 𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟𝑒⃗⃗⃗𝑟 + 𝑧𝑒⃗⃗⃗𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑑𝑟 ⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑒𝑟 + 𝑟𝑑𝜃 ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃 + 𝑑𝑧 ⃗⃗⃗
𝑒𝑧
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑟𝑒⃗⃗⃗𝑟
𝑑2 𝑟 𝑑𝜃 2 2
𝑑𝜑 2
= [ 2 − 𝑟 ( ) − 𝑟 𝑠𝑖𝑛 (𝜃) ( ) ] 𝑒⃗⃗⃗𝑟
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑2 𝜃 𝑑𝑟 𝑑𝜃 𝑑𝜑 2
+ [𝑟 2 + 2 − 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 𝑐𝑜𝑠(𝜃) ( ) ] 𝑒⃗⃗⃗⃗𝜃
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑2 𝜑 𝑑𝑟 𝑑𝜑 𝑑𝜃 𝑑𝜑
+ [𝑟𝑠𝑖𝑛(𝜃) 2 + 2𝑠𝑖𝑛(𝜃) + 2𝑟𝑐𝑜𝑠(𝜃) ] 𝑒⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜑
2
𝛾 (𝑀)|𝑅 ̇ 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜃)] 𝑒⃗⃗⃗𝑟
= [𝑟̈ − 𝑟(𝜃̇) − 𝑟 (𝜑)
Soit 𝑀0 l’origine de trajectoire (C) d’un mobile 𝑀 par rapport à un repère R, 𝑀 est
repéré par son rayon vecteur : 𝑟(𝑡) = ⃗⃗⃗⃗⃗
0𝑀.
Dans ce cas, c’est la trajectoire elle-même qui sert à repérer le mobile à l’aide de
̆
l’abscisse curviligne 𝑆(𝑡 ) = 𝑀0 𝑀 (ou coordonnée intrinsèque) du point M.
⃗
𝑉 ⃗
𝑇 𝑀(𝑡)
𝑍
𝑑𝑆
𝑒𝑧
⃗⃗⃗ 𝑀0
𝑒𝑦
⃗⃗⃗⃗
𝑂 𝑌
𝑒𝑥
⃗⃗⃗
𝑋
On a :
𝑑𝑟⃗ 𝑑𝑟⃗ 𝑑S
( )| = ( ) ( )|
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑆 𝑑𝑡 𝑅
Lorsque 𝑀′ → 𝑀, on peut confondre l’arc 𝑑𝑆 et le segment de longueur ‖𝑑𝑟‖ tel que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗′ − ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
‖𝑑𝑟‖ = ‖𝑟(𝑡 + 𝑑𝑡 ) − 𝑟(𝑡 )‖ = ‖𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ‖ ≅ 𝑑𝑆
𝑂𝑀 ‖ ≅ ‖𝑀𝑀′
𝑑𝑟
⃗ =
Le vecteur : 𝑇 ⃗ ‖ = ‖𝑑𝑟‖ ≅ 1, Donc
est tangent à la trajectoire en 𝑀 et ‖𝑇
𝑑𝑆 𝑑𝑆
c’est le vecteur unitaire tangent à la trajectoire M.
Alors :
𝑑S
⃗⃗ (𝑀)| = ( )| 𝑇
𝑉 ⃗ ⃗
𝑉
𝑅 𝑑𝑡 𝑅 𝑇⃗ 𝑀(𝑡)
𝑑𝑆 ⃗
L’accélération de 𝑀 par rapport à un repère R est : 𝑁
𝜌
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑀)
𝑑𝑉 𝑑 𝑑s ⃗ 𝑑2 s ⃗ 𝑑s 𝑑𝑇
⃗
𝛾
⃗ 𝑀 𝑅=
( )| | = ( 𝑇) = 2 𝑇 +
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑅
Or :
⃗
𝑑𝑇 ⃗ 𝑑𝜃 𝑑𝑆
𝑑𝑇
=
𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝑆 𝑑𝑡
la trajectoire au point M.
𝑑𝑉 ⃗ 𝑣2 ⃗⃗⃗ ⃗ +γ 𝑁⃗⃗⃗
⃗𝛾(𝑀)|𝑅 = 𝑇+ 𝑁 = γ𝑇 𝑇
𝑑𝑡 𝜌 𝑁
𝑑𝑉
γ𝑇 = : La composante tangentielle de l’accélération.
𝑑𝑡
𝑣2
γ𝑁 = : La composante normale de l’accélération.
𝜌
Remarques :
⃗ =𝑇
Le vecteur unitaire 𝐵 ⃗ ˄𝑁
⃗ est appelé vecteur de la binormale.
⃗ ,𝑇
Le repère (𝑀. 𝐵 ⃗ ,𝑁
⃗ ) est le repère de Frenet-Serret.
𝑑𝑉 𝑉2 𝑉3
⃗ (𝑀)˄𝛾(𝑀) = 𝑉𝑇
𝑉 ⃗˄ ( 𝑇⃗ + ⃗)=
𝑁 ⃗
𝐵
𝑑𝑡 𝜌 𝜌
𝑉3
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝜌=
⃗ (𝑀)˄𝛾(𝑀)‖
‖𝑉
Le vecteur accélération décrit les variations du vecteur vitesse en grandeur et en
direction.
𝑣2
Puisque ≥ 0, alors γ𝑁 est toujours orienté vers la concavité.
𝜌
⃗ ‖ = 𝑐𝑡𝑒, alors γ 𝑇 = 0 𝑒𝑡 γ = γ𝑁 .
Si le mouvement est uniforme ‖V
4. EXEMPLE DE MOUVEMENT
⃗ (𝑀 )
4- Quelle est la condition que doit vérifier 𝛾 (𝑀). 𝑉 pour que le
mouvement soit uniformément accéléré ? Retardé ?
4-2 Mouvement circulaire
Dans ce cas, le mobile se déplace sur un cercle (C) de rayon R et de centre O.
Ce cercle est situé dans le plan (𝑥𝑜𝑦). Pour étudier le mouvement de M, il est
préférable d'utiliser les coordonnées ses polaires. 𝑍
𝑟(𝑡) = 𝑅 = 𝑐𝑠𝑡 𝑌
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = { ⃗
𝜃 = 𝜃 (𝑡 ) 𝑟 𝑉
𝜃 𝑒𝜃
⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑅𝑒⃗⃗⃗𝑟 𝑋
𝑒𝑟
⃗⃗⃗
Les composantes des vecteurs vitesse et accélération s’obtiennent à partir
des expressions générales en coordonnées polaires :
Chapitre III:
CHANGEMENTS DE REFERENTIELS
1. CHANGEMENTS DE REFERENTIELS
- R’(𝑂, ⃗𝑖′ , ⃗𝑗′ , 𝑘⃗ ′)) un repère relatif (repère mobile par rapport à R).
Alors :
- Le mouvement de M par rapport à R est appelé mouvement absolu
- Le mouvement de M par rapport à R’ est appelé mouvement relatif
- Le mouvement de R’ par rapport à R est appelé mouvement
d’entrainement.
R’ peut être animé d’un mouvement de translation et/ou de rotation par rapport à R.
⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R) telle que :
La rotation de R’ par rapport à R se fait avec une vitesse angulaire (
Dans le repère R,
𝑑𝑖⃗ ′
⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄𝑖⃗ ′
| = (
𝑑𝑡 R
𝑑𝑗⃗⃗′
⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄𝑗⃗⃗′
| = (
𝑑𝑡 R
𝑍
𝑑𝑘⃗⃗⃗′
⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄⃗⃗⃗
| = ( 𝑘′
{ 𝑑𝑡 R
⃗
𝑘
𝑗
𝑂 𝑌
𝑖
Dans le repère R’,
𝑑𝑖⃗ ′ 𝑋
| = ⃗0
𝑑𝑡 R'
𝑑𝑗⃗⃗′
| = 0⃗
𝑑𝑡 R'
𝑑𝑘⃗⃗⃗′
| = 0⃗
{ 𝑑𝑡
R'
𝑑𝐴 ′ ⃗′
𝑑𝑖⃗ ′ 𝑑𝑗⃗⃗′ 𝑑𝑗⃗⃗′
⃗ ′ ′
⃗
| = 𝑥̇ 𝑖 + 𝑦̇ 𝑗 + 𝑧̇ 𝑘 = 𝑥̇ 𝑖 + 𝑥′ | + 𝑦̇ 𝑗 + 𝑦′ | + 𝑧̇ 𝑘 + 𝑧′ |
𝑑𝑡 R 𝑑𝑡 R 𝑑𝑡 R 𝑑𝑡 R
⃗′ ⃗⃗′ ⃗⃗⃗
= 𝑥̇ ′ ⃗𝑖′ + 𝑥 ′ ⃗⃗⃗⃗⃗
(R’/R)˄𝑖 + 𝑦̇ ′ 𝑗 + 𝑦 ′ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄𝑘′
⃗ + 𝑧′(
(R’/R)˄𝑗 + 𝑧̇ ′ 𝑘
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄ (𝑥 ′ ⃗𝑖′ + 𝑦 ′ ⃗⃗𝑗′ + 𝑧 ′ 𝑘′ )
⃗ ) + (
= (𝑥̇ ′ ⃗𝑖′ + 𝑦̇ ′ ⃗𝑗′ + 𝑧̇ ′ 𝑘
D’où
𝑑𝐴 𝑑𝐴
| = ⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄𝐴
| + (
𝑑𝑡 R 𝑑𝑡 R'
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑂′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂′𝑀
⃗⃗⃗𝑎 (𝑀) =
𝑉 | = | + ⃗⃗⃗𝑎 (𝑜′) +
| =𝑉 | + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(R’/R)˄𝑂′𝑀
𝑑𝑡 R 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
R R R'
⃗⃗⃗𝑟 (𝑀) + ⃗⃗⃗⃗
=𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑎 (𝑂′) + ( 𝑂′𝑀
⃗⃗⃗𝑎 (𝑂′ )
𝑑𝑉 ⃗⃗⃗𝑟 (𝑀)
𝑑𝑉 𝑑
= | + | + [ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(R’/R)˄𝑂 ′ 𝑀 ]|
𝑑𝑡 R
𝑑𝑡 R
𝑑𝑡
R
⃗⃗⃗𝑟 (𝑀)
𝑑𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)
𝑑( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂 ′𝑀
𝛾𝑎 (𝑂′) +
= ⃗⃗⃗ | + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗𝑟 (𝑀) +
(R’/R)˄𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗
| ˄𝑂′𝑀 (R’/R)˄ |
𝑑𝑡 R' 𝑑𝑡 𝑑𝑡 R
R
⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)
𝑑(
=𝛾 ⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄𝑉
𝛾𝑟 (𝑀) + (
⃗⃗⃗𝑎 (𝑂′) + ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗𝑟 (𝑀) + [ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ] + (
| ˄𝑂′𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄[𝑉
⃗⃗⃗𝑟 (𝑀) + ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(R’/R)˄O ′ M]
𝑑𝑡
R
⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)
𝑑(
𝛾𝑟 (𝑀) + ⃗⃗⃗
= ⃗⃗⃗ 𝛾𝑎 (𝑂′) + [ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ] + ⃗⃗⃗⃗⃗
| ˄𝑂′𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄O
(R’/R)˄[( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄𝑉
′ M] + 2( ⃗⃗⃗𝑟 (𝑀)
𝑑𝑡
R
On pose :
⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)
𝑑(
𝛾𝑒 (𝑀) = ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝛾𝑎 (𝑂′) + [ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ] + ⃗⃗⃗⃗⃗
| ˄𝑂′𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄O
(R’/R)˄[( ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
′ M] ∶ L’accélération d’entrainement du point M
𝑑𝑡
R
⃗⃗⃗⃗⃗ R’/R)˄𝑉
𝛾𝑐 (𝑀) = 2(
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗𝑟 (𝑀) ∶ L’accélération de Coriolis.
𝛾𝑎 (𝑀) = ⃗⃗⃗
Loi de composition des accélérations : ⃗⃗⃗ 𝛾𝑟 (𝑀) + ⃗⃗⃗
𝛾𝑒 (𝑀) + ⃗⃗⃗
𝛾𝑐 (𝑀)
Chapitre IV:
DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL DANS UN
REFERENTIEL GALILEEN
1. GENERALITE
La dynamique est l’étude des mouvements en fonction des causes qui les produisent.
Ces causes sont les interactions entre particules et sont représentées par les forces.
Imaginons une voiture et camion au repos sur une route horizontale : il est possible de les
Pour atteindre une même vitesse, il faut pousser plus fort et/ou plus longtemps le camion.
Il est aussi plus difficile de l’arrêter une fois lancée. Cette résistance à toute variation de vitesse
Pour un point matériel, la propriété d’inertie est représentée par un scalaire positif appelé
masse. En effet, Plus la masse d’un point matériel est grande, plus il est difficile de modifier sa
vitesse. La masse est invariante dans le temps et ne dépend pas du référentiel. C’est une
masse m, est :
𝑃⃗(𝑀)⌋ = 𝑚𝑉(𝑀)⌋
R R
Il existe une classe de référentiels par rapport auxquels un point matériel isolé est soit au
Remarque :
Le principe d'inertie postule l’existence des référentiels galiléens et les définit en même
temps.
En réalité il n'existe pas de référentiel galiléen absolu. Toutefois, dans la plupart des
Si le principe d'inertie est valable dans un référentiel (RG), il est valable également dans
tout référentiel (R) en mouvement de translation rectiligne uniforme par rapport à (RG).
Un point matériel est rarement mécaniquement isolé mais subit des actions. Ces actions sont
appelées forces.
Une force s’exerce sur un point matériel M dans une certaine direction appelée «ligne
d’action de la force», dans un certain sens et avec une certaine intensité. Elle sera donc
matérialisée par une action mécanique (𝐹 , 𝑀) avec 𝐹 un vecteur ayant comme direction et
sens la direction et le sens de l’action et comme norme l’intensité de l’action. Ce vecteur sera
Ce sont des forces dont la portée peut être étendue jusqu'à l'infini. Elles sont les forces de
"champ", elles s'écrivent sous la forme:
F =α𝐺
Avec : α grandeur caractéristique du point M, 𝐺 vecteur du champ créant la force.
Parmi les forces à distances on peut citer :
m1m2 r
a - Force d'attraction universelle : F12=- F21 = - G
r2 r
1 q1q2 r
b - Force électrostatique : F12=- F21 = -
4 Π ε0 r2 r
M est soumis de la part de (S) à une réaction 𝑅⃗ telle que : 𝑅⃗ = ⃗𝑅⃗⃗⃗𝑡 + ⃗𝑅⃗⃗⃗𝑛
Si V = O (Non glissement) :
Tant que la composante tangentielle ‖⃗𝑅⃗⃗⃗𝑡 ‖ n'atteint pas une certaine limite ‖⃗𝑅⃗⃗⃗𝑡⃗⃗0 ‖, le
glissement ne se produit pas ; on est en situation d'adhérence. ‖⃗𝑅⃗⃗⃗𝑡 ‖ < ‖⃗𝑅⃗⃗⃗𝑡⃗⃗0 ‖ = 𝑓0 ‖⃗𝑅⃗⃗⃗𝑛 ‖
‖⃗𝑅⃗⃗⃗𝑡 ‖ = 𝑓𝑑 ‖⃗𝑅⃗⃗⃗𝑛 ‖
Où ƒd est le coefficient de frottement dynamique ou de glissement.
Pour une liaison sans frottement (parfaite) : 𝑓𝑑 = 0 et 𝑅⃗ = ⃗𝑅⃗⃗⃗𝑛
......
Le principe fondamental de la dynamique (PFD), Dite aussi la 2ème loi de Newton, postule
que : Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un
système est égale à la dérivée par rapport au temps du vecteur quantité de mouvement du
⃗)
𝑑(𝑚𝑣
système. ∑𝐹 = = 𝑚𝛾 . 𝑠𝑖 𝑚 = 𝑐𝑠𝑡.
𝑑𝑡
2-5 Principe de l'action et de la réaction
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹12 + 𝐹 ⃗
21 = 0
3. CONSEQUENCES DU PFD
Par définition :
𝜎(𝐴)|𝑅 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀˄𝑚𝑉 ⃗ (𝑀)| t
𝑅
𝑑𝜎(𝐴) 𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝑑(𝐴𝑀 ⃗ (𝑀))
𝑑 (𝑚𝑉
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
| = (𝐴𝑀˄𝑚𝑉 (𝑀)|𝑅 ) = ⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
| ˄𝑚𝑉 (𝑀)|𝑅 + 𝐴𝑀˄ |
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡
𝑅
𝑑𝜎(𝐴)
⃗ (𝑀) − 𝑉
| = (𝑉 ⃗ (𝐴))˄𝑚𝑉 𝐴𝑀˄ ∑ ⃗⃗𝐹
⃗ (𝑀) + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑡 𝑅
𝑑𝜎(𝐴)
⃗ (𝐴))˄𝑚𝑉
| = −𝑉 ⃗ (𝑀) + ∑ M
⃗⃗⃗ 𝐴 (𝐹 )
𝑑𝑡 𝑅
𝑑𝜎(𝑂) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝑑(𝑂𝑀 ⃗ (𝑀))
𝑑 (𝑚𝑉
| = | ˄𝑚𝑉 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ˄
⃗ (𝑀)| + 𝑂𝑀 |
𝑑𝑡 𝑅 𝑑𝑡 𝑅 𝑅 𝑑𝑡
𝑅
= ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑜 (𝐹 ⃗⃗ )
Chapitre V:
DYNAMIQUE DU POINT MATERIEL DANS
UN REFERENTIEL NON GALILEEN
1. GENERALITE
dans un référentiel non galiléen : l’étude du mouvement d’un point dans un référentiel
référentiel non galiléen sur l’utilisation des lois de composition des mouvements que nous
Soit (ℜ) un référentiel galiléen et (ℜ') un autre référentiel en mouvement par rapport à (ℜ).
Si (ℜ ') est en translation rectiligne uniforme par rapport à (ℜ) , alors l’accélération absolue
est égale à l'accélération relative. Dans ce cas, Si M est un point matériel libre dans(ℜ) , c'est
à dire que son accélération est nulle dans ce référentiel, alors son accélération est aussi nulle
Donc l’ensemble des référentiels galiléens est constitué par tous les référentiels
Si (ℜ') n'est pas en translation rectiligne uniforme par rapport à (ℜ), (animé d'un
mouvement de translation rectiligne non uniforme ou bien est animé d'un mouvement de
rotation par rapport à (ℜ)), alors les accélérations absolues et relatives ne sont pas égales.
Donc même si un point matériel M est libre dans (ℜ), son accélération dans (ℜ') ne sera pas
nulle. M ne peut pas alors être considéré comme un point matériel libre dans (ℜ').
Soient (ℜ) un référentiel galiléen, (ℜ') un autre référentiel en mouvement par rapport à
𝐹⃗ = 𝑚𝛾
⃗⃗⃗⃗(𝑀)
𝑎
𝐹⃗ = 𝑚 (𝛾
⃗⃗⃗⃗(𝑀)
𝑟 + ⃗⃗⃗⃗
𝛾𝑒 + 𝛾
⃗⃗⃗⃗)
𝑐
Ou encore :
𝑚 ⃗⃗⃗⃗(𝑀)
𝛾𝑟 = 𝐹⃗ − 𝑚 ⃗⃗⃗⃗
𝛾𝑒 − 𝑚 ⃗⃗⃗⃗
𝛾𝑐
Ou bien : 𝑚 ⃗⃗⃗⃗(𝑀)
𝛾𝑟 ⃗⃗⃗⃗⃗
= 𝐹⃗ + 𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑖𝑒 + 𝐹𝑖𝑐
Donc dans (ℜ') non galiléen, on peut appliquer le PFD en introduisant des pseudo-forces
ou forces d’inertie, homogènes à des forces vraies. Ces deux forces sont dites «pseudo-forces»
car elles ne sont pas réelles au sens où le terme force est réservé à la situation où il y a
𝑚 ⃗⃗⃗⃗(𝑀)
𝛾𝑟 = 𝐹⃗ + 𝐹
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑖𝑒 + 𝐹𝑖𝑐 avec :
⃗ 𝑖𝑒 = −𝑚 𝛾⃗𝑒 : la
· 𝐹 force d'entraînement (ou force d'inertie).
𝛾𝑒 = 𝛾
⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗(𝑂′)
𝑎 et 𝛾𝑐 = 0⃗
⃗⃗⃗⃗
Donc ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑖𝑒 = −𝑚 ⃗⃗⃗⃗
𝛾𝑒 = −𝑚𝛾
⃗⃗⃗⃗(𝑂′)
𝑎 et ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝑐 = 0⃗
𝐹𝑖𝑐 = −𝑚 𝛾
- Si (ℜ ') est en en rotation uniforme autour d’un axe fixe de (ℜ), alors :
Z=z
y
M
X x
En coordonnées cylindrique on peut écrire :
𝛾𝑒 = −𝑟 2 ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑟 ⃗⃗⃗⃗˄ 𝑟̇ ⃗⃗⃗⃗
𝛾𝑐 = 2
⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑟
Donc :
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝑒 = 𝑚𝑟 2 ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑖𝑒 = −𝑚𝛾 𝑒𝑟 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑖𝑒 = −𝑚⃗⃗⃗⃗𝑐 = −2𝑚𝑟̇ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑒𝜃
Soient O’ un point fixe de (ℜ ') en mouvement quelconque par rapport à (ℜ) galiléen et F⃗
Dans (ℜ ') non galiléen, on peut donc appliquer le théorème du moment cinétique en
Chapitre VI:
TRAVAIL ET ENERGIE
Soit un point matériel de masse m, se trouvant au point M du référentiel (ℜ) avec le vecteur
vitesse v(𝑀)| ℜ.
Ce point matériel subissant à cet instant une force, la puissance de cette force est par
définition :
P (F) = F.v
La puissance d’une force dépend du référentiel d’étude, que celui-ci soit galiléen ou non ;
en effet, bien que la force soit invariante, la vitesse dépend du référentiel considéré. L’unité
Le travail d'une force mesure l'effort à fournir pour déplacer un objet le long d'un trajet.
Un travail peut être positif, on parlera alors d’un travail moteur. A l'opposé, un travail peut
être négatif, on parle de travail résistant car il s'oppose au déplacement, c'est le cas des forces
W A B =∫ W =∫ F. dl
AB AB
L’additivité des puissances entraîne celle des travaux. L’unité de travail, dans le
fondamentale de la dynamique :
Ec =1/2 m.v2.
En intégrant entre les deux instants tA et tB correspondant aux temps pour lesquels
WA B = Ec(B) - Ec(A) =
Le travail d’une force qui s’exerce sur un point matériel entre deux instants est égal à la
Coriolis est nul, puisque cette force est toujours perpendiculaire au mouvement relatif).
L'énergie potentielle est une fonction scalaire U des différentes coordonnées de l’espace à partir
F = −grad (U)
Réciproquement, une force F dérive d’une énergie potentielle lorsqu’il existe une fonction U
Une condition nécessaire et suffisante pour que cette fonction U existe est que la force F
soit à circulation conservative.
Em=Ec + E p
Si on se place dans un référentiel galiléen, si on considère que le système est soumis des forces à
W A B F R =W A B F = E c B−Ec A .
W A B F = E pB−E pA
Ec(B) −Ec(A) = Ep(B) − Ep(A)
d'ou EmA=EmB
Ainsi, dans un référentiel galiléen, si un système est soumis uniquement à des forces à circulation
conservative ou bien à des forces ne travaillant pas, l'énergie mécanique totale est conservée.
Ceci nous donnera une équation différentielle du mouvement qui permettra d'obtenir
Toujours dans un référentiel galiléen, on considère maintenant que le système est soumis à
des forces à circulation conservative de résultante Fc, à des forces à circulation non conservative
de résultante Fnc et à des forces qui ne travaillent pas de résultante R. L' appliquation du théorème
On en déduit alors Ec BE p B=Ec AE p AW A B Fn c . Les forces de frottements
ont un travail négatif, donc l'énergie mécanique totale diminue au cours du temps.
Pour déterminer l'évolution de l'énergie mécanique dans un référentiel non galiléen, il faut tenir
compte des forces d'inertie. On peut ainsi décomposer les forces appliquées à un système
comme étant la somme des forces à circulation conservative de résultante Fc, des forces à
circulation non conservatives de résultante Fnc, des forces qui ne travaillent pas de résultante R et
des forces d'inertie ('entraînement' et 'Coriolis') de résultante Fin. On obtient alors :
Applications :
A1
A2
ôC2 (z) = O �
=
ôV
ôz ôz
Conclusion:
V(x,y,z) = �2 mw 2 (x2 + y2) + C
V(x,y,z) = �2 mw 2 r 2 + C : C'est l'énergie potentielle dont dériveF.
Autre méthode:
� � ;
Bradr = Ur = -r r = r grcid r = ¼grcid r 2 = grcicl (';)
ft = -mw 2 r = -grcid (mw 2r2/2) � V = �2 mw 2 r 2 + Cste
Remarque : le potentiel scalaire est déterminé à une constante additive près.
2-a- Energie cinétique : EC = 2� mV 2
� df � '
V= = -aw sin wt i + wb cos wt ;
dt
_, 1
t= 0, M en A, = 2 mu.> 2 b 2
VA = wb..J, EcA
rr � � l
t= - est enB = Cs = - 11iw a
2 2
2W
M V8 -wa i E 1
2
1
Conclusion:
Exemple:
Nous prenons l'origine des énergies potentielles au point A. Nous trouvons EPA = 0 �
C = -� mu.> 2 a2 et EPB = � mw 2 (b 2 - a 2)
2 2