Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
𝐌 𝐗̈ + 𝐊 𝐗 = 𝐏(𝐭) (2.1)
𝐏(𝐭) est le vecteur de la force perturbatrice périodique. Les oscillations entretenues concernent
les systèmes dans lesquelles les vibrations sont engendrées par une force extérieure harmonique
comme il est indiqué dans la figure 2.1 :
Figure 2.1 : (a) Oscillateurs multiples à trois masses concentrées soumis à une force
harmonique ; (b) Représentation du portique à deux étages ; (c) système brochette à deux
masses.
Du fait de la structure non diagonale de la matrice [K], et bien que la matrice [M] puisse souvent
être considérée comme diagonale, il existe un couplage entre les degrés de liberté du système :
l'équation de rang (i) du système de de l’équation (2.1) fait intervenir non seulement le degré
de liberté (xi), mais également des degrés de liberté (xk) avec (ik).
L'exemple du portique de la figure 1.4, illustre ce couplage. Les matrices de masse et de raideur
du portique sont données par l'équation (1.11) et la forme développée de (2.1) devient :
HICHEM NOURA 1
Afin de découpler les équations (2.1), on utilise la propriété d'orthogonalité des modes propres.
La base des modes propres constitue une base orthogonale complète qui permet d'exprimer tout
déplacement (𝐗) sur cette base :
𝐍 (2.3)
𝐗 = ∑ 𝐃𝐢 𝐲𝐢 (𝐭)
𝐢=𝟏
Reportant l'équation (2.3) dans (2.1), et multipliant par (𝐃𝐓𝐣 ) les deux membres de l'équation, il
vient :
𝐍 𝐍 (2.4)
𝐃𝐓𝐣 𝐌 ∑ 𝐃𝐢 𝐲̈ 𝐢 (𝐭) + 𝐃𝐓𝐣 𝐊 ∑ 𝐃𝐢 𝐲𝐢 (𝐭) = 𝐃𝐓𝐣 𝐏
𝐢=𝟏 𝐢=𝟏
𝐩𝐣 (𝐭) (2.6)
𝐲̈ 𝐣 (𝐭) + 𝛚𝟐𝐣 𝐲𝐣 (𝐭) =
𝐦𝐣
𝐤𝐣 (2.7)
𝛚𝟐𝐣 =
𝐦𝐣
HICHEM NOURA 2
2.1.2. Exemple
Les modes du portique de la figure 1.4 ont été déterminés au paragraphe (1.5.1).
𝟏𝟎 𝟎 𝟏
𝐦𝟏 = [𝟏 𝟎, 𝟔𝟒𝟒 𝟎, 𝟑𝟎] [𝟎
𝟏. 𝟓 𝟎] [𝟎, 𝟔𝟒𝟒] = 𝟏, 𝟖𝟎𝟐 𝐭
𝟎𝟎 𝟐 𝟎, 𝟑𝟎
𝟏 𝟎 𝟎 𝟏
𝐦𝐣 = 𝐃𝐓𝐣 𝐌 𝐃𝐣 → 𝐦𝟐 = [𝟏 −𝟎, 𝟔𝟎𝟏 −𝟎, 𝟔𝟕𝟔] [𝟎 𝟏. 𝟓 𝟎] [−𝟎, 𝟔𝟎𝟏] = 𝟐, 𝟒𝟓𝟔 𝐭
𝟎 𝟎 𝟐 −𝟎, 𝟔𝟕𝟔
𝟏 𝟎 𝟎 𝟏
𝐦𝟑 = [𝟏 −𝟐, 𝟓𝟕 𝟐, 𝟒𝟕] [𝟎 𝟏. 𝟓 𝟎] [−𝟐, 𝟓𝟕] = 𝟐𝟑, 𝟏𝟎𝟗 𝐭
{ 𝟎 𝟎 𝟐 𝟐, 𝟒𝟕
𝟔𝟎𝟎 −𝟔𝟎𝟎 𝟎 𝟏
𝐤 𝟏 = [𝟏 𝟎, 𝟔𝟒𝟒 𝟎, 𝟑𝟎] [−𝟔𝟎𝟎 𝟏𝟖𝟎𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎] [𝟎, 𝟔𝟒𝟒] = 𝟑𝟖𝟎, 𝟎𝟒𝟓 𝐤𝐍
𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟑𝟎𝟎𝟎 𝟎, 𝟑𝟎
𝟔𝟎𝟎 −𝟔𝟎𝟎 𝟎 𝟏
𝐤 𝐣 = 𝐃𝐓𝐣 𝐊 𝐃𝐣 → 𝐤 𝟐 = [𝟏 −𝟎, 𝟔𝟎𝟏 −𝟎, 𝟔𝟕𝟔] [−𝟔𝟎𝟎 𝟏𝟖𝟎𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎] [−𝟎, 𝟔𝟎𝟏] = 𝟐𝟑𝟔𝟕, 𝟐𝟐𝟕 𝐤𝐍
𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟑𝟎𝟎𝟎 −𝟎, 𝟔𝟕𝟔
𝟔𝟎𝟎 −𝟔𝟎𝟎 𝟎 𝟏
𝐤 𝟑 = [𝟏 −𝟐, 𝟓𝟕 𝟐, 𝟒𝟕]𝟔 [−𝟔𝟎𝟎 𝟏𝟖𝟎𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎] [−𝟐, 𝟓𝟕] = 𝟒𝟗𝟏𝟏𝟎, 𝟒𝟖𝟎 𝐤𝐍
{ 𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟑𝟎𝟎𝟎 𝟐, 𝟒𝟕
HICHEM NOURA 3
𝐲̈ 𝟏 (𝐭) + (𝟐𝟏𝟎, 𝟗𝟎𝟐)𝐲𝟏 (𝐭) = 𝐩𝟏 (𝐭)⁄𝟏, 𝟖𝟎𝟐 (2.9)
{ 𝟐 (𝐭) + (𝟗𝟔𝟑, 𝟖𝟓𝟓)𝐲𝟐 (𝐭) = 𝐩𝟏 (𝐭)⁄𝟐, 𝟒𝟓𝟔
𝐲̈
𝐲̈ 𝟑 (𝐭) + (𝟐𝟏𝟐𝟓, 𝟏𝟔𝟕)𝐲𝟑 (𝐭) = 𝐩𝟏 (𝐭)⁄𝟐𝟑, 𝟏𝟎𝟗
Le système de l’équation (2.9) traduit les mêmes équations d'équilibre que le système de
l’équation (2.2) mais sa structure est infiniment moins complexe : chaque inconnue (yi)
n'apparaît que dans une seule équation alors que les (xi) apparaissaient dans plusieurs équations.
Une fois les déplacements (𝐗) déterminés, les efforts dans la structure s'obtiennent par :
𝐅=𝐊𝐗 (2.10)
𝐅𝐢 = 𝐊 𝐗 𝐢 = 𝐊 𝐃𝐢 𝐲𝐢 (𝐭) (2.11)
Tenant compte du fait que (𝐃𝐢 ) est un vecteur propre (voir équation (1.20)) :
𝐊 𝐃𝐢 = 𝛚𝟐𝐢 𝐌 𝐃𝐢 (2.12)
Sous cette forme on reconnaît que la force (𝐅𝐢 ) est le produit d'une masse par une quantité qui a
la dimension d'une accélération.
𝐍 (2.14)
𝐟𝐢𝐣 = 𝛚𝟐𝐢 (∑ 𝐦𝐣𝐤 𝛗𝐢𝐤 ) 𝐲𝐢 (𝐭) = 𝛚𝟐𝐢 𝐦𝐣𝐣 𝛗𝐢𝐣 𝐲𝐢 (𝐭)
𝐤=𝟏
𝐍 𝐍 (2.15)
𝐅 = ∑ 𝐅𝐢 = ∑ 𝛚𝟐𝐢 𝐌 𝐃𝐢 𝐲𝐢 (𝐭)
𝐢=𝟏 𝐢=𝟏
HICHEM NOURA 4
On considère que l’effet de l’amortissement est négligeable sur la valeur des pulsations propres.
L’équation matricielle du mouvement pour un système à plusieurs degrés de liberté, dont les
oscillations sont amorties et forcées, s’écrit de la manière suivante :
𝐌 𝐗̈ + 𝐂 𝐗̇ + 𝐊 𝐗 = 𝐏(𝐭) (2.16)
Utilisant la décomposition sur la base modale définie par l’équation (2.3) et tenant compte des
propriétés d'orthogonalité des modes, l'équation (2.16) se réduit au système de N équations
différentielles :
𝐍 𝐍 𝐍 (2.17)
𝐌 ∑ 𝐃𝐢 𝐲̈ 𝐢 (𝐭) + 𝐂 ∑ 𝐃𝐢 𝐲̇ 𝐢 (𝐭) + 𝐊 ∑ 𝐃𝐢 𝐲𝐢 (𝐭) = 𝐏(𝐭)
𝐢=𝟏 𝐢=𝟏 𝐢=𝟏
Multipliant l’équation (2.17) par le vecteur (𝐃𝐓𝐣 ), les deux membres de l'équation, il vient :
𝐍 (2.18)
𝐃𝐓𝐣 𝐌 𝐃𝐣 𝐲̈ 𝐣 (𝐭) + ∑ 𝐃𝐓𝐣 𝐂 𝐃𝐢 𝐲̇ 𝐢 (𝐭) + 𝐃𝐓𝐣 𝐊 𝐃𝐣 𝐲𝐣 (𝐭) = 𝐃𝐓𝐣 𝐏(𝐭)
𝐢=𝟏
A moins de faire une hypothèse sur la structure de la matrice d'amortissement [C], les équations
(2.19) ne sont plus découplées et la décomposition sur la base modale perd de son intérêt. La
résolution des équations (2.16), ou (2.19), nécessite une connaissance de cette matrice
d'amortissement.
Les modes propres sont orthogonaux par rapport à la matrice de masse et de rigidité mais ils ne
sont pas orthogonaux par rapport à la matrice d’amortissement, donc on ne peut pas découpler
les équations de mouvements d’un système amorti.
Si l'on fait l'hypothèse que les modes propres possèdent les mêmes propriétés d'orthogonalité
par rapport à la matrice d'amortissement que par rapport aux matrices de masse et de raideur :
𝐜𝐣 = 𝐃𝐓𝐣 𝐂 𝐃𝐣 (2.20)
HICHEM NOURA 5
Alors l'équation (2.19) se simplifie en divisant chaque ligne du système d’équations découplées
par la masse généralisée, on obtient l’équation bien connue de l’oscillateur simple amorti et
forcé :
𝐩𝐣 (𝐭) (2.21)
𝐲̈ 𝐣 (𝐭) + 𝟐𝛏𝐣 𝛚𝐣 𝐲̇ 𝐣 (𝐭) + 𝛚𝟐𝐣 𝐲𝐣 (𝐭) =
𝐦𝐣
Dans laquelle on a posé par analogie avec le cas de l'oscillateur simple à 1 degré de liberté :
𝒄𝒋 (2.22)
𝛏𝐣 =
𝟐𝐦𝐣 𝛚𝐣
La solution des (N) équations différentielles (2.21) peut alors être obtenue par les méthodes des
oscillateurs simples comme l’intégrale de Duhamel et la transformation de Fourier. Une fois les
(𝐲𝐣 ) déterminés, la réponse générale de la structure s'obtient par l'équation (2.3).
Pour aboutir aux équations (2.21), une hypothèse forte a été faite sur la structure de la matrice
[C]. Avec cette hypothèse, les seules données nécessaires pour l'analyse sont constituées des
pourcentages d'amortissement critique équivalent (𝛏𝐣 ) dans chaque mode, cette quantité est
communément désignée sous le terme d'amortissement modal.
𝐂 = 𝛂𝐌 + 𝛃𝐊 (2.23)
Il est évident que dans ce cas la propriété d'orthogonalité de la matrice d'amortissement par
rapport aux modes propres est préservée. En reportant l'équation (2.23) dans l'équation générale
(2.3) et en faisant usage de cette propriété, l'équation du mouvement s'écrit :
𝟏 𝛂 (2.25)
𝛏𝐣 = [ + 𝛃𝛚𝐣 ]
𝟐 𝛚𝐣
HICHEM NOURA 6
L'amortissement donné par l'équation (2.25) se compose de deux termes, l'un proportionnel à
la pulsation et l'autre inversement proportionnel à celle-ci. Il est souhaitable de représenter la
dissipation d'énergie dans le système par un amortissement indépendant de la fréquence, un
choix approprié des valeurs (α) et (β) permet de satisfaire de façon approximative cette
condition.
𝛂 (2.26)
𝛏𝐣 =
𝟐𝛚𝐣
Où l’on voit que le taux d’amrtissement (𝛏) est inversement proportionnel à la fréquence de
vibration. Ainsi, les modes supérieurs de la structure auront très peu d’amortissement. Si par
contres (α=0) dans l’équation (2.25), nous avons un amortissement du système qui est purement
proportionnel à la rigidité. L’équation (2.25) nous donne :
𝛃𝛚𝐣 (2.27)
𝛏𝐣 =
𝟐
Figure 2.2 : Relation entre le taux d’amortissement (ζ) et la fréquence pour un amortissement
de type Rayleigh.
HICHEM NOURA 7
et (𝛏𝐣 ) correspondant aux fréquences modales (𝛚𝐢 ) et (𝛚𝐣 ) respectivement, on peut écrire
l’équation (2.25) sous forme matricielle en exprimant les deux conditions sous la forme :
𝟏 (2.28)
𝛏𝐢 𝛚𝐢 𝛂
𝟏 𝛚𝐢
[ ]= [ ]
𝟐 𝟏
𝛏𝐣 𝛚𝐣 𝛃
[𝛚𝐣 ]
D’où
𝛂 𝛚𝐣 −𝛚𝐢 𝛏𝐢 (2.29)
𝛚𝐢 𝛚𝐣
[ ]=𝟐 𝟐 [ 𝟏
𝟐 −
𝟏 ][ ]
𝛃 𝛚𝐣 − 𝛚𝐢 𝛚𝐣 𝛚𝐢 𝛏𝐣
La détermination des facteurs (α) et (β) donne la relation entre le taux d’amortissement et la
fréquence de la forme montrée à la figure 2.2. Comme on peut le voir à la figure 2.2, cette façon
de construire une matrice d’amortissement diagonale dans la base des modes propres donne lieu
à un amortissement très élevé pour les modes de très bases et de très haute fréquences et plus
pour les fréquences intermédiaires. Vu le manque d’information sur la variation du taux
d’amortissement avec les fréquences, on suppose en général, le même taux d’amortissement
pour les deux fréquences de contrôle (𝛚𝐢 ) et (𝛚𝐣 ). On recommande de choisir la fréquence
fondamentale comme première fréquence de contrôle (𝛚𝐢 = 𝛚𝟏 ) et de choisir, comme
deuxième fréquence de contrôle (𝛚𝐣 ), une des plus hautes fréquences parmi les modes qui
contribuent le plus à la réponse dynamique. Ceci assure que tous les modes intermédiaires
auront un amortissement quelque peu inférieur à (𝛏𝟏 = 𝛏𝐣 = 𝛏) et que les modes ayant une
fréquence (𝛚𝐤 > 𝛚𝐣 ) auront un amortissement qui augmente de façon monotone avec la
fréquence au-dessus de (𝛏𝐣 ). De ce fait, les réponses des modes avec des fréquences très élevées
seront éliminées par leur amortissement très élevé.
Exemple :
La détermination de (α) et (β) est illustrée sur la figure 2.3 du portique de l’exemple de la figure
1.4. La première pulsation (𝛚𝟏 ) est prise égale à celle du mode fondamental du système et la
seconde (𝛚𝟐 ) a été choisie égale à la deuxième pulsation propre du portique.
𝟏 𝟎 𝟎 𝟔𝟎𝟎 −𝟔𝟎𝟎 𝟎
−𝟑
𝐂 = 𝟎, 𝟗𝟖𝟖𝟗 × [𝟎 𝟏. 𝟓 𝟎] + 𝟐, 𝟏𝟗. 𝟏𝟎 × [−𝟔𝟎𝟎 𝟏𝟖𝟎𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎]
𝟎 𝟎 𝟐 𝟎 −𝟏𝟐𝟎𝟎 𝟑𝟎𝟎𝟎
HICHEM NOURA 8
𝟐, 𝟑𝟎 −𝟏, 𝟑𝟏 𝟎
𝐂 = [−𝟏, 𝟑𝟏 𝟓, 𝟒𝟐 −𝟐, 𝟔𝟐] 𝐤𝐍𝐬/𝐦
𝟎 −𝟐, 𝟔𝟐 𝟖, 𝟓𝟒
𝟏 𝛂 𝟏 𝟎, 𝟗𝟖𝟖𝟗
𝛏𝟑 = [ + 𝛃𝛚𝟑 ] = [ + (𝟐, 𝟏𝟗. 𝟏𝟎−𝟑 ). 𝟒𝟔, 𝟏𝟎] = 𝟎, 𝟎𝟔𝟏𝟐
𝟐 𝛚𝟑 𝟐 𝟒𝟔, 𝟏𝟎
En règle générale, il est nécessaire de filtrer les hautes fréquences parasites qui sont des artefacts
de modélisation par éléments finis. La hautes fréquence du drnier mode propre dans le cas de
cet exemple peuvent représenter ces fréquences parasite. Cete exemple a en fait été choisi pour
illustrer l’effet du choix des pulsations propres (𝛚𝐢 = 𝛚𝟏 ) et (𝛚𝐣 = 𝛚𝟐 ) sur les taux
d’amortissement des hautes fréquences qui sont relativement élevés.
𝐩−𝟏 (2.30)
𝐤
−𝟏
𝐂 = 𝐌 ∑ 𝐚𝐤 [𝐌 𝐊]
𝐤=𝟎
𝐩−𝟏 (2.31)
𝟏
𝛏𝐣 = ∑ 𝐚𝐤 𝛚𝟐𝐤
𝐢
𝟐𝛚𝐢
𝐤=𝟎
HICHEM NOURA 9
Avec ce type d’amortissement, il est possible de calculer les coefficients d’amortissement de
façon à obtenir un système découplé ayant autant de rapports d’amortissement dans autant de
modes que l’on désire. Quand (p=2), l’équation (2.30) se réduit à l’amortissement de Rayleigh
présenté dans l’équation (2.23).
𝚽 = [𝐃𝟏 𝐃𝟐 … 𝐃𝐣 … 𝐃𝐍 (2.32)
𝚽 𝐓 𝐂 𝚽 = 𝐂̂ (2.33)
𝐜𝟏 (2.34)
⋱ 𝟎
𝐂̂ = 𝐜𝐣
𝟎 ⋱
[ 𝐜𝐍 ]
𝐜𝐣 = 𝟐𝐦𝐣 𝛚𝐣 𝛏𝐣 (2.35)
HICHEM NOURA 10
−𝟏 (2.36)
𝐂 = [𝚽 𝐓 ] 𝐂̂ 𝚽 −𝟏
Le calcul de [C] de l’équation (2.36) nécessite l'inversion de deux matrices d'ordre N et n'est
pas efficace d'un point de vue numérique.
𝚽𝐓 𝐌 𝚽 = 𝐦 (2.37)
Dans laquelle la matrice [m] est diagonale avec des coefficients égaux aux masses généralisées
(𝐦𝐣 ). En prenant l'inverse de l’équation (2.37) et on prémultiplie ou postmultiplie par les
quantités (𝐌 𝚽) et (𝚽 𝐓 𝐌), respectivement, on obtient :
−𝟏 (2.38)
𝚽 −𝟏 = 𝐦 𝚽 𝐓 𝐌 → [𝚽 𝐓 ] = 𝐌 𝚽 𝐦−𝟏
Les matrices (𝐦) et (𝐂̂) étant diagonales, l’équation (2.39) peut encore s’écrire :
𝐂 = 𝐌 𝚽 𝛇 𝚽𝐓 𝐌 (2.40)
Où la matrice (𝛇 = 𝐦−𝟏 𝐂̂ 𝐦−𝟏) est le produit de trois matrices diagonales avec les éléments
suivant sur la diagonale :
𝟐𝛏𝐣 𝛚𝐣 (2.41)
𝛇𝐣𝐣 =
𝐦𝐣
L’équation (2.40) souligne le fait que chaque taux d’amortissement modal fournit une
contribution indépendante à la matrice d’amortissement qui vaut :
𝐂𝐣 = 𝐌 𝛗𝐣 𝛇𝐣 𝛗𝐣 𝐓 𝐌 (2.42)
𝐍 𝐍 (2.43)
𝐓
𝐂 = ∑ 𝐂𝐣 = 𝐌 [∑ 𝛗𝐣 𝛇𝐣 𝛗𝐣 ] 𝐌
𝐣=𝟏 𝐣=𝟏
HICHEM NOURA 11
𝐍 (2.44)
𝟐𝛏𝐣 𝛚𝐣
𝐂 = 𝐌 [∑ 𝛗𝐣 𝛗𝐣 𝐓 ] 𝐌
𝐦𝐣
𝐣=𝟏
Remarque :
Produit scalaire : 𝐱 𝑻 𝒚 = 𝒖
𝒙𝟏 𝒙 𝟏 𝒚𝟏 𝒙 𝟏 𝒚𝟐 … 𝒙 𝟏 𝒚𝒎
𝒙𝟏 𝒙 𝟐 𝒚𝟏 𝒙 𝟐 𝒚𝟐 … 𝒙 𝟐 𝒚𝒎
[ ⋮ ] [𝒚𝟏 , 𝒚𝟐 , ⋯ , 𝒚𝒎 ] = [ ⋮ ⋮ ⋮ ⋮ ]
𝒙𝒏 𝒙 𝒏 𝒚𝟏 𝒙 𝒏 𝒚𝟐 … 𝒙 𝒏 𝒚𝒎
Exemple :
Le calcul des matrices d'amortissement représentant les contributions de chaque mode. Avec
les données des modes propres de ce portique, qui ont été calculées précédemment :
𝟐𝛏𝟏 𝛚𝟏 𝟐 × 𝟎, 𝟎𝟓 × 𝟏𝟒, 𝟓
𝛇𝟏 = = = 𝟎, 𝟖𝟎𝟒𝟕
𝐦𝟏 𝟏, 𝟖𝟎𝟐
𝟏 𝟎, 𝟔𝟒𝟒 𝟎, 𝟑
𝟐
𝛗𝟏 𝛗𝟏 𝐓 = [𝟎, 𝟔𝟒𝟒 𝟎, 𝟔𝟒𝟒 𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟔𝟒𝟒]
𝟎, 𝟑 𝟎, 𝟑 × 𝟎, 𝟔𝟒𝟒 𝟎, 𝟑𝟐
HICHEM NOURA 12
𝐂 = 𝐂𝟏 + 𝐂𝟐 + 𝐂 𝟑
On vérifiera que la matrice [C] est bien orthogonale par rapport aux modes propres du portique.
HICHEM NOURA 13