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I. Concepts de base
La méthode des éléments finis (Finite Element Method FEM), ou analyse par éléments finis
(FEA), est basée sur l'idée de construire un objet compliqué avec des blocs simples, ou de diviser
un objet compliqué en petits morceaux. L'application de cette idée simple se retrouve partout
dans la vie quotidienne ainsi que dans l'ingénierie.
Exemples:
Approximation de l'aire d'un cercle :
“Element” Si
1
Aire d'un triangle : 𝑆𝑖 = 2 𝑅 2 𝑠𝑖𝑛(𝜃𝑖 )
1 2𝜋
Aire du cercle : 𝑆𝑁 = ∑𝑁 2
𝑖=1 𝑆𝑖 = 2 𝑅 𝑁𝑠𝑖𝑛 ( 𝑁 ) 𝜋𝑅 2 quand 𝑁 ∞
Électromagnétisme
…
Bref historique sur la MEF
Procédure :
Relier (assembler) les éléments aux nœuds pour former un système d'équations approximatif
pour l'ensemble de la structure.
Résoudre le système d'équations impliquant des quantités inconnues aux nœuds (par
exemple, les déplacements).
Calculer les quantités souhaitées (par exemple, les déformations et les contraintes) aux
éléments sélectionnés.
Implémentations avec l’outil informatique
Procédure :
NASTRAN (Analyse par éléments finis à usage général sur ordinateur central)
RDM6
SolidWorks
…
Types d'éléments finis
Un élément de ressort
Deux nœuds : i, j
𝑘 = 𝐹/∆ (> 0) est la force nécessaire pour produire une unité de déformation.
Nous ne considérons que les problèmes linéaires dans ce cours d'introduction.
𝑘 −𝑘 𝑢𝑖 𝑓𝑖
[ ] {𝑢 } = { }
−𝑘 𝑘 𝑗 𝑓𝑗
D’où,
𝒌𝒖 = 𝒇
avec,
k = matrice de rigidité (élément)
u = vecteur de déplacement (élément nodal)
f = vecteur force (élément nodal)
Système de ressort
Pour l'élément 1,
𝑘1 −𝑘1 𝑢1 𝑓1
[ ] {𝑢 } = { 11 }
−𝑘1 𝑘1 2 𝑓2
Pour l'élément 2,
𝑘 −𝑘2 𝑢2 𝑓12
[ 2 ] { } = { 2}
−𝑘2 𝑘 2 𝑢3 𝑓2
où 𝑓𝑖𝑚 est la force (interne) agissant sur le nœud local 𝑖 de l'élément m (i = 1, 2).
Assemblons la matrice de rigidité pour l'ensemble du système :
Considérons l'équilibre des forces au nœud 1,
𝐹1 = 𝑓11
au nœud 2,
𝐹2 = 𝑓21 + 𝑓12
au nœud 3,
𝐹3 = 𝑓22
C'est-à-dire,
𝐹1 = 𝑘1 (𝑢1 − 𝑢2 ) = 𝑘1 𝑢1 − 𝑘1 𝑢2
𝐹2 = 𝑘1 (𝑢2 − 𝑢1 ) + 𝑘2 (𝑢2 − 𝑢3 ) = −𝑘1 𝑢1 + (𝑘1 + 𝑘2 )𝑢2 − 𝑘2 𝑢3
𝐹3 = 𝑘2 (𝑢3 − 𝑢2 ) = −𝑘2 𝑢2 + 𝑘2 𝑢3
Sous forme matricielle,
𝑘1 −𝑘1 0 𝑢1 𝐹1
[−𝑘1 𝑘1 + 𝑘2 −𝑘2 ] {𝑢2 } = {𝐹2 }
0 −𝑘2 𝑘2 𝑢3 𝐹3
Ou :
𝑲𝑼 = 𝑭
𝑲 est la matrice de rigidité (matrice de structure) pour le système de ressort.
Une manière alternative d'assembler l'ensemble de la matrice de rigidité :
"Agrandissant" les matrices de rigidité pour les éléments 1 et 2, nous avons :
𝑘1 −𝑘1 0 𝑢1 𝑓11
[−𝑘1 𝑘1 0] {𝑢2 } = {𝑓21 }
0 0 0 𝑢3 0
0 0 0 𝑢1 0
[0 𝑘2 −𝑘2 ] {𝑢2 } = {𝑓12 }
0 −𝑘2 𝑘2 𝑢3 𝑓22
En additionnant les deux équations matricielles (superposition), on a
𝑘1 −𝑘1 0 𝑢1 𝑓11
[−𝑘1 𝑘1 + 𝑘2 −𝑘2 ] {𝑢2 } = {𝑓21 + 𝑓12 }
0 −𝑘2 𝑘2 𝑢3 𝑓22
C'est la même équation que nous avons dérivée en utilisant le concept d'équilibre des forces.
Conditions aux limites et de charge :
En supposant, 𝑢1 = 0 et 𝐹2 = 𝐹3 = 𝑃
Nous avons
𝑘1 −𝑘1 0 0 𝐹1
[−𝑘1 𝑘1 + 𝑘2 −𝑘2 ] {𝑢2 } = { 𝑃 }
0 −𝑘2 𝑘2 𝑢3 𝑃
𝑢2 2𝑃/𝑘1
{𝑢 } = { }
3 2𝑃/𝑘1 + 𝑃/𝑘1
Donc, la force de réaction
𝐹1 = −2𝑃