DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

Licence de l’Education
CLE – PC&Maths
SEMESTRE 3

MECANIQUE DU SOLIDE

PROFESSEUR ENCADRANT :

PR K. RAHMANI

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2023-2024

1
Université Mohammed V Ecole Normale Supérieure-Rabat-

Avant d’arriver en TP

1. Il faut préparer soigneusement à l'avance chaque manipulation, en particulier en se

reportant aux références théoriques proposées, de façon à savoir ce que l’on est sensé
observer et étudier avant d’entrer dans la salle. L'étudiant doit consulter son cours et
son polycopié de travaux pratiques pour assimiler l'aspect théorique de la
manipulation et sa mise en équation.
2. L'étudiant une fois en salle de travaux pratiques doit être en mesure de répondre
oralement à trois questions importantes :

✔ Le but de la manipulation,

✔ Les grandeurs à mesurer et les grandeurs recherchées,

✔ L'aspect théorique introduit pour expliquer ou exploiter les résultats

expérimentaux.

3. Chaque étudiant doit préparer un compte-rendu des 3 TPS par module sous forme de rapport en
présentant proprement les résultats. Le jugement sera fait non seulement sur la précision et
l’exactitude des résultats, mais aussi sur la pertinence des remarques et sur la clarté et la propreté
de la présentation du rapport.
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TP n°1 : Dynamique de rotation

1.1 Objectifs
1- Déterminer le moment d’inertie d’une barre rigide en rotation autour un axe fixe à
partir de la mesure de l’accélération angulaire.
2- Vérifier le théorème d’Huygens
1.2 Complément théorique
1.2.1 Moment d’inertie d’un point matériel par rapport à un axe (∆)
Le moment d’inertie d’un point matériel M de masse m distant de r d’un axe de rotation

(∆) est le scolaire positif :

𝐼∆ = 𝑚. 𝑟
L’unité est le kg.m²

Figure 35

1.2.2 Moment d’inertie d’un solide rigide par rapport à un axe (∆)
Le moment d’inertie d’un solide (S) par rapport à un axe est le scolaire positif défini par :

𝐼∆ (𝑆) = 𝑟 . 𝑑𝑚
∈( )

Figure 36

Où 𝑟 = 𝑃𝐻 = 𝑑(𝑃, 𝐷) est la distance du point P du solide (S) à l’axe (∆). H étant la

projection orthogonale du point P sur l’axe (∆)
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Si on introduit la densité volumique telle que 𝑑𝑚 = 𝜌. 𝑑𝑉 d’où 𝑑𝑉 est l’élément de volume

centré sur P, alors le moment d’inertie s’écrit :

𝐼∆ (𝑆) = 𝜌(𝑃). 𝑟 . 𝑑𝑉
∈( )

En coordonnées cartésiennes et à trois dimensions, on écrit :

𝐼∆ (𝑆) = ∭ 𝜌(𝑥, 𝑦, 𝑧). 𝑟 . 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧

Exemple de moment d’inertie de solides :

Disque de rayon R et de masse M autour de son axe de révolution :

𝑀𝑅²
𝐼∆ (𝐷𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒) =
2
Tige de longueur L et masse M autour d’un axe qui lui est perpendiculaire et passant par son
centre de masse :

𝑀𝐿²
𝐼∆ (𝑡𝑖𝑔𝑒) =
12
1.3 Dispositif expérimental :
Le dispositif expérimental consiste en :

Une tige de masse M0 et de longueur L0 solidaire d’un Tambour de rayon R

1.3.1 Théorème d’Huygens

Hypothèses :

● L’axe (∆ ) est un axe passant par le centre de masse G de (S)

● L’axe (∆) est parallèle à l’axe (∆ )

Figure 37
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Le moment d’inertie 𝐼∆ par rapport à un axe (∆), d’un solide (S) de masse m, est égal à son
moment d’inertie 𝐼∆ par rapport à l’axe (∆ ), augmenté du produit de la masse, m de (S) par
le carré de la distance d des deux axes : 𝐼∆ = 𝐼∆ + 𝑚𝑑²

Où : d=d(G,∆)≡d(∆ , ∆)

Deux masse M1 et M2 qui peuvent coulisser mais également fixées sur la tige rigide

Un fil inextensible sans masse enroulé autour de la gorge du Tambour et passant par la gorge
d’une poulie

Une masse d’entrainement m accrochée à l’extrémité libre du fil. Cette masse m en chutant
provoque le mouvement de rotation du Tambour et de la tige autour de l’axe vertical (∆).

Figure 38

1.4 Equation du mouvement

1.4.1 Mouvement de translation : théorème du centre de masse
Système à étudier : masse d’entrainement m

Forces extérieures agissant sur m :

● 𝑚𝑔⃗ : Poids
● 𝑇⃗ : Tension du fil
P.F.D appliqué à la masse m :

𝑇 = 𝑚(𝑔 − 𝑎)
Où a est l’accélération linéaire dans la dirction de Z.

𝑍 = 𝑅𝜃
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Par conséquent, l’accélération linéaire devient :

𝑑 𝑍 𝑑²𝜃
𝑎= =𝑅 = 𝑅𝛼
𝑑𝑡² 𝑑𝑡²
²
Où ²
= 𝛼 est l’accélération angulaire du mouvement de rotation. Par intégration on arrive
à:
1
𝜃 − 𝜃 = 𝛼𝑡 + 𝜔 𝑡
2
Où et sont respectivement l’abscisse et la vitesse angulaires à t=0. Si les conditions
initiales sont nulles alors :

1
𝜃 = 𝛼𝑡²
2
Introduisant le nombre des tours N comme :

𝜃 = 2𝜋𝑁
On obtient :

1
𝑁= 𝛼𝑡²
4𝜋
Hypothèse simplification :

On suppose que le fil est inextensible et que le mouvement s’effectue sans glissement
(frottement). Alors la chute de la masse d’entraînement m d’une hauteur Z provoque un
mouvement de rotation d’un angle du Tambour de rayon R telle que :

1.5 Mouvement de rotation : Théorème du moment cinétique

Système étudié : (S)=(tige)U(tambour)U(M1) U(M2) est en rotation autour de l’axe de
rotation (∆) confondu avec l’axe de révolution du Tambour et passant par le centre de masse
de la tige horizontal tout en lui restant perpendiculaire. Les deux masses M1 et M2 sont
accrochées) la tige de part et d’autres de l’axe de rotation (∆). Le moment d’inertie du
système par rapport l’axe (∆) :

𝐼∆ = 𝐼∆ (𝑡𝑖𝑔𝑒) + 𝐼∆ (𝑡𝑎𝑚𝑏𝑜𝑢𝑟) + 𝐼∆ (𝑀 ) + 𝐼∆ (𝑀 )
D’après le théorème du moment cinétique par rapport à l’axe (∆) :

𝑑𝜎∆ (𝑆)
= 𝑀∆ 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑡é𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑓𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 (𝑠) = 𝑅𝑇
𝑑𝑡
Comme le moment cinétique s’écrit comme :
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𝑑𝜃
∆ (𝑆) = 𝐼∆
𝑑𝑡
Alors on trouve

𝐼∆ 𝛼 = 𝑅𝑇

Hypothèses simplificatrices :

Posons 𝐼∆ (𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒) = 𝐼 et considérons la situation pour laquelle :

Les deux masses sont identiques : 𝑀 = 𝑀 = 𝑀

Les deux masses sont placées ) la même distance de O : 𝑑 = 𝑑 = 𝑑

Les moments d’inerties :𝐼∆ (𝑇𝑎𝑚𝑏𝑜𝑢𝑟), 𝐼∆ (𝑀 ) = 𝐼∆ (𝑀 ) sont négligeable devant le

terme : Md²

Par conséquent, l’expression du moment d’inertie du système se simplifie :

𝐼∆ = 𝐼 + 2𝑀𝑑²
Combinant les équations (1) et (3) on obtient :

𝑅𝑚𝑔 𝑅𝑚𝑔
𝛼= =
𝐼∆ + 𝑚𝑅² 𝐼 + 2𝑀𝑑²𝑚𝑅²
En réarrangeant, on peut encore écrire :

1 𝐼∆ 1 𝑅
= +
𝛼 𝑔𝑅 𝑚 𝑔
1.6 Devoir à rendre
1.6.1 Travail à effectuer
1. Redémontrer les relations (1), (3) et (4). En déduire que l’accélération angulaire :α est
constante

2. Exprimer ∆ en fonction de m et ∆𝑚

3. Exprimer ∆(𝑡)en fonction de t et ∆𝑡

4. Trouver l’expression de ∆𝛼 en fonction de la pente moyenne Pmoy , et de ∆𝑃
sachant que Pmoy est la pente de la droite t²=f(N)
5. On considère dans l’équation (4) que M=0.trouver l’expression de ∆𝐼 En fonction des
autres paramètres (m, R , g et α) et de leurs incertitudes
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6. Trouver l’expression de ∆𝑎 en fonction des autres paramètres (R et α) et de leurs

incertitudes
7. En utilisant l’expression (5) trouver l’expression de ∆𝑔/𝑔

1.7 Partie expérimentale

Manipulation 1 : mesure de I0
Le système à étudier est la tige sur laquelle on ne fixe aucune masse (M=0). On cherche alors
le moment d’inertie I0 de la tige à vide. La relation (4) devient :
𝑅𝑚𝑔
𝛼=
𝐼 + 𝑚𝑅²
1. Enrouler la ficelle autour du Tambour, et accrocher une masse d’entrainement
𝑚 = 10𝑔. À l’autre extrémité libre.
2. Choisir une position initiale pour la barre immobile, puis lâcher la, sans vitesse initiale
tout en lançant le chronomètre pour mesurer le temps effectué par 𝑁 = 1 tour de
rotation. (𝜃 = 2𝜋)
3. Répéter l’opération pour 𝑁 = 2,3,4, et 5 tours.
Représenter les résultats sur le tableau suivant :
N t1 t2 t3 tmoy ∆𝑡 ∆𝑡 ∆𝑡 𝑡 ∆𝑡
1
2
3
4
5
Incertitude sur 𝑡 : ∆𝑡 = ∆𝑡 + ∆𝑡 avec ∆𝑡 = 𝑠𝑢𝑝 𝑡 −𝑡
Données : g= (9.81±0.01) ms-2 ; R= (2,00±0.05) cm ; m= (10±1) g
4. Trouver la courbe 𝑡 = 𝑓(𝑁)
5. En déduire les valeurs avec leurs incertitudes
a. L’accélération angulaire: α=(….± …..)unité
b. L’accélération linéaire a de la masse m : a=(….± …..)unité
c. La tension du fil : T=(….± …..)unité
d. Le moment d’inertie de la tige : 𝐼 =(….± …..)unité
e. Comparer la valeur de 𝐼 obtenue expérimentalement à celle calculée
théoriquement
On donne pour la tige : L0=(55.00±0.05)cm et M0=(125±1)g
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Manipulation 2 : mesure de 𝐼∆ et vérification de théorème de Huygens

1. On fixe sur la tige, deux masses égales M1=M2=200g à la distance d=25cm de l’axe
de rotation. La relation (4) devient :
𝑅𝑚𝑔
𝛼=
𝐼 + 𝑚𝑅²
2. Reproduire les mêmes étapes que dans le cas de la manipulation effectuée qu’en V.1
sauf qu’ici, la masse d’entrainement est : m=(50±1)g
3. En déduire les valeurs avec leurs incertitudes
f. L’accélération angulaire: α=(….± …..)unité
g. L’accélération linéaire a de la masse m : a=(….± …..)unité
h. La tension du fil : T=(….± …..)unité
i. Le moment d’inertie de la tige : 𝐼∆ =(….± …..)unité
4. Vérifier le théorème d’Huygens
Manipulation 3 : mesure de l’accélération de la gravitation g
On garde toujours les deux masses accrochées à la tige (même situation que dans le cas de
V2). On supposera que la valeur du moment d’inertie 𝐼∆ est celle obtenue dans la section
précédente. On accroche une masse d’entrainement m au bout du fil et on mesure le temps
pour que le système fasse trois tours (N=3).

1. Déterminer la constante α pour chaque valeur de m.

2. dresser le tableau suivant :
m(g) t1 t2 t3 tmoy α
50
100
150
200

3. On utilise alors l’expression (5) pour compléter le tableau suivant :

m(g) 𝐼∆ 𝑙𝑛
𝑙𝑛 +𝑅
𝑚𝑅
50
100
150
200
(ln représente le logarithme Népérien )
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∆
4. Représenter graphiquement sur un papier millimétré 𝑙𝑛 +𝑅 en fonction de

𝑙𝑛
5. En déduire la valeur de l’accélération de la gravitation g
g=(….± …..)unité
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TP n°2 : Pendule de torsion

2.1 Objectif
Déterminer la constante de torsion d’un fil, étudier la période d’un pendule de torsion.

2.2 Matériels
- Pendule de torsion Lefebvre
- Chronomètre
- Différents fils
- Petit plateau
- Masses marquées
- Réglet palmer

Figure 39

2.3 Étude statique

● C : constante de torsion du fil
● d : diamètre du fil
● l : longueur du fil
● G : module d'élasticité de glissement du métal (ou module de Coulomb)
● α : angle de torsion du fil
Rappel : la constante de torsion d'un fil est donnée par la relation
𝜋 𝑑
𝐶= . 𝐺
32 𝑙
● Placer l'appareil horizontalement.
● Accrocher le petit plateau et réaliser la mise à zéro.
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Quand on place une masse m sur le plateau, il faut imposer une torsion α (alpha) pour
ramener la barre horizontalement. La barre est alors en équilibre sous l'action de deux
moments antagonistes : le moment du couple de torsion et le moment du poids mg, de bras de
levier L.

Déterminer la relation donnant m en fonction de α, C, g et L.

Faire cinq mesures et remplir le tableau :

m(g) 0 0,5 1 1,5 2 2,5

α(°)

Utiliser Regressi pour tracer le graphique m = f(α). Définir la constante L et donner sa valeur.
. .
Modéliser par C*a*(π/180)/(9.81*L)*1000 , .
. 1000. En déduire une valeur de la

constante de torsion C en précisant l'unité.

Imprimer le tableau, les commentaires, le modèle et le graphique.

Mesurer la longueur utile l du fil (au réglet) et le diamètre d du fil (au palmer).

En déduire le module de Coulomb G du métal en précisant l'unité.

2.4 Étude dynamique

● Placer l'appareil verticalement sans démonter le fil des mandrins.
La barre peut être lestée par deux masselottes de masse m. Ces masselottes doivent être
équidistantes du fil

On appellera :

● J0 : moment d'inertie de la barre seule par rapport à l'axe de rotation

● J : moment d'inertie de la barre avec surcharges
● T0 : période du mouvement de la barre seule
● T : période du mouvement de la barre avec surcharges

Rappel : la période d'un pendule de torsion est donnée par la relation

𝐽
𝑇 = 2𝜋.
𝐶

2.4.1 Isochronisme des oscillations

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Les oscillations sont isochrones si leur période ne dépend pas de l'amplitude.

La barre est sans surcharge.

⮚ Écarter la barre de sa position d'équilibre d'un angle α=20° puis α=90 ° et mesurer
chaque fois la durée de 10 oscillations. Conclure.

En déduire la période T0

2.4.2 Variation de la période en fonction du moment d'inertie

2.4.2.1 Principe
La barre est munie de deux surcharges de masse m placées à égale distance a du centre de la
barre. On donne la période des oscillations du système en fonction de à :

(2𝑚𝑎 + 𝐽 + 2𝐽
𝑇 = 2𝜋.
𝐶

Avec

● Jb : moment d'inertie de la barre par rapport à l'axe de rotation,

● Js : moment d'inertie d'une surcharge par rapport à un axe parallèle à l'axe de
rotation passant par le centre d'inertie de la surcharge.
On donne :

● Jb = M· L²/12
● Js = 7,4×10-5 kg· m2

2.4.2.2 Étude expérimentale

⮚ Pour différentes distances a, mesurer la période T comme précédemment.

Faire cinq mesures et remplir le tableau :

a(mm) 40 60 80 100 120

10x T(s)
T(s)

Utiliser Regressi© pour créer les variables T2 =T*T et a2 = a*a. Tracer le graphique T² = f(a²).

Quelle est la forme de ce graphique ?

Modéliser et en déduire une valeur de la constante de torsion C.

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Comparer cette valeur de C avec celle obtenue dans l'étude statique.

❖ Imprimer le tableau, les commentaires, le modèle et le graphique. Calculer la valeur

théorique du moment d'inertie de la barre par rapport à l'axe de rotation sachant que la
masse de la barre est M = 68 g et sa longueur L = 30 cm.

Comparer la valeur expérimentale de Jb avec sa valeur théorique. Conclure.

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TP n°3 : Oscillation forcées en mécanique

3.1 Objectif
Mise en évidence du phénomène de résonance

3.2 Le Dispositif

Figure 40

Des plaques circulaires de différentes surfaces peuvent être associées au résonateur pour
amortir ses oscillations.

Pour que le pendule garde la même masse au cours de toutes les expériences, laisser ces
plaques accrochées au pendule :

- Dans le plan du mouvement pour ne pas l'amortir

- Dans le plan perpendiculaire au mouvement pour le freiner. Plus la surface de la
plaque (perpendiculaire au plan du mouvement) est grande, plus l'amortissement sera
important.
Lors de la mise en oscillation des pendules, on les écartera d'un angle d'environ 15° de leur
position d'équilibre.

3.3 Oscillations libres du résonateur:

Régler l'horizontalité du support

Déconnecter le ressort de couplage.

Mesurer la période propre du résonateur en mesurant la durée de 10 oscillations par exemple.

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Munir le résonateur de la grande plaque d'amortissement. Mesurer la pseudo période du

résonateur amorti. Comparer à sa période propre.

3.4 Oscillations libres de l'excitateur:

La cote de la masse peut varier. Quelle est l'influence de la cote de la masse sur la période
propre de l'excitateur ?

3.5 Oscillateurs couplés:

Coupler les 2 pendules à l'aide du ressort.

Fixer le bord haut de la masse à x = 42 cm au-dessous de l'axe de rotation. Écarter l'excitateur

d'un angle de 15° environ. Observer les deux pendules et comparer leurs périodes.

Faire la même expérience avec une valeur de x différente.

3.6 Courbes de réponse du résonateur:

Il s'agit de mesurer l'amplitude angulaire du résonateur pour différentes fréquences
d'excitation et pour des amortissements différents.

Pour différentes valeurs de x de l'excitateur, mesurer sa période T ainsi que l'amplitude

angulaire am du résonateur. On fera l'expérience pour 2 amortissements différents. On notera
donc am1 et am2 les amplitudes correspondantes.

Présenter les résultats dans le tableau ci-dessous:

X(cm) 20 28 28,5 29 29,5 30 31 32 42

T(s)
N(Hz)
(°)
(°)

Tracer sur le même système d'axes am1 = f(N) et am2 = g(N). Conclure sur les phénomènes
observés.