Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Yohann Caillard
December 2021
Chapitre 1 : Cinématique.
1. Vecteur position.
M⃗M ′ ⃗
dOM
⃗v (t) = lim∆t→0 ∆t = dt
1
F⃗ = Fx U⃗x + Fy U⃗y + Fz U⃗z
On a :
Fx = F⃗ · U⃗x
Fy = F⃗ · U⃗y
Fz = F⃗ · U⃗z
4. Méthode de construction des vecteurs vitesses et accélérations.
- Vecteur vitesse :
- Vecteur accélération :
2
Chapitre 2 : Dynamique.
1. Les lois de Newton.
F⃗A→B = −F⃗B→A
3
2. Méthode de résolution par le P.F.D.
(c) Projeter la résultante des forces sur les axes choisit. On obtient ainsi
des systèmes d’équations.
4
4. La force de tension d’une corde inextensible et de masse négligeable :
5
(a) Si M est en mouvement :
∥ R⃗T ∥= µd ∥ R⃗N ∥
6
Le travail total entre les positions A et B de la force F⃗ appliquée
à M est obtenu par la somme de tous ces travaux infinitésimaux.
Soit :
Z B Z B
WA→B (F⃗ ) = δW = F⃗ .d⃗r
A A
Z B Z B
WA→B (P⃗ ) = P⃗ .d⃗r = (−mg U⃗z )(dxU⃗x + dy U⃗y + dz U⃗z )
A A
Z zB
WA→B (P⃗ ) = −mgdz = mg(zA − zB )
zA
- Le poids :
7
- La force de rappel d’un ressort F⃗ = −k(l − l0 ) où l0 est la longueur
à vide du ressort, et l la longueur une fois la masse présente sur le
ressort.
En notant x l’allongement du ressort, on a : F⃗ = −kxU⃗x
Z x2 Z x2
k 2
Wx1 →x2 (F⃗ ) = F⃗ .d⃗r = −kxdx = (x − x22 )
x1 x1 2 1
8
• Puissance instantanée d’une force :
dW
P (t) =
dt
2. Énergie.
• Énergie cinétique.
Soit finalement :
X 1
WA→B ( F⃗ ) = m(vB
2 2
− vA )
2
9
On appelle énergie cinétique : Ec = 12 mv 2
3. Energie potentielle.
• Forces conservatrices :
Une force est dite conservatrice si son travail est indépendant de la
C1
trajectoire.Soit lorsque : WA→B (F⃗c ) = WA→B
C2
(F⃗c )
10
Z B
WA→B (F⃗c ) = F⃗c .d⃗r = Ep (A) − Ep (B)
A
En différenciant :
Le poids :
⃗ ⃗ ⃗
R p = −P .d⃗r = −(−mg Uz ).(dz Uz ) ⇔ dEp = mgdz ⇔ Ep =
dE
mgdz = mgz + C. Or, en fixant les conditions initiales : Ep (z =
0) = 0 = mg × 0 + C = 0 ⇔ C = 0
D’où : Ep (z) = mgz
• Énergie mécanique.
Nous savons que d’après le théorème de l’énergie cinétique :
X
WA→B ( F⃗ ) = Ec (B) − Ec (A) = WA→B (F⃗c ) + WA→B (f⃗)
11
Finalement, on a que :
⃗
Le vecteur U⃗r est appelé vecteur radial définie de la sorte : U⃗r = OM
⃗ ∥
∥OM
Le vecteur U⃗θ est appelé vecteur orthoradial, il est orthogonal à U⃗r dans
le sens direct ( = sens trigonométrique).
12
Étude de la trajectoire d’une comète.
Nous pouvons faire une analogie entre cette base et le plan des nombres
complexes.
Re(z) = a
Im(z) = b
Dans le plan complexe, notre nombre z se situe ici :
13
effet, les angles sont 2π périodique. Finalement, les arguments de z
sont de la forme : θ + 2kπ , k ∈ Z
Nous allons ici seulement démontrer la forme polaire qui nous sera
la plus utile, puisque comme son nom l’indique, c’est bien avec cette
forme-là que notre base polaire se rapproche le plus.
Nous avons donc vu que tous nombres complexes s’écrit de la forme
z
z = a + ib, faisons l’opération |z| , et calculons son module, soit :
|z|
||z||
Or, nous
p savons que le module est un nombre réel car, pour rappel :
|z| = Re(z)2 + Im(z)2 ∈ R, et le module d’un nombre réel est :
qp p
||z|| = ( Re(z)2 + Im(z)2 )2 = Re(z)2 + Im(z)2 = |z|
z |z| |z|
= = =1
|z| ||z|| |z|
z
Cela signifie que le module du point w = |z| est de 1, et se situe donc
sur le cercle trigonométrique. Autrement dit, il existe θ ∈ R, tel que :
z
= cos(θ) + isin(θ)
|z|
Soit donc :
z = |z|(cos(θ) + isin(θ)) =
Maintenant que nous avons démontré la forme polaire des nombres
complexes, il nous suffit de remarquer que la base polaire fonctionne
de la même manière avec ” le module” du point M, et son ”argument”.
14
2. Passage du cartésien au polaire.
z = a + ib = rcos(θ) + irsin(θ)
On obtient donc : a = rcos(θ) ; b = rsin(θ)
De la même manière dans la base polaire :
15
En se plaçant dans le triangle OxM
\ , on a :
x
cos(θ) = r ⇐⇒ x = rcos(θ)
En se plaçant dans le même triangle, on peut aussi déterminer y :
sin(θ) = yr ⇐⇒ y = rsin(θ)
On retrouve bien les mêmes relations que dans le plan des complexes.
Maintenant, exprimons U⃗θ , en fonction de (U⃗x , u⃗y ). Nous savons que U⃗θ
a un angle de + π2 . Donc :
π π
U⃗θ = cos(θ + )U⃗x + sin(θ + )U⃗y = −sin(θ)U⃗x + cos(θ)U⃗y
2 2
16
4. Relation entre U⃗r et U⃗θ .
dU⃗r
= U⃗θ
dθ
dU⃗r
= U⃗θ
dθ
dU⃗θ
= −U⃗r
dθ
17
sorte :
⃗ = dru⃗r + rdθU⃗θ
dOM
⃗
dOM d⃗
v
Nous savons que : ⃗v = dt et ⃗a = dt
Donc :
⃗
dOM d(rU⃗r )
⃗v = =
dt dt
18
Rappel de mathématiques :
d(uv) = du × v + u × dv
Donc, dans notre cas, on aura :
d(rU⃗r ) dr ⃗ dU⃗r dr ⃗ dθ
⃗v = = Ur + r = Ur + r U⃗θ = ṙU⃗r + rθ̇U⃗θ
dt dt dt dt dt
⃗v = ṙU⃗r + rθ̇U⃗θ
Notons que toutes ces composantes dépendent du temps, il est donc préférable
d’écrire le vecteur vitesse sous cette forme :
d⃗v
⃗a =
dt
On a donc :
d(ṙU⃗r + rθ̇U⃗θ )
⃗a =
dt
Avant cela, il est nécessaire de savoir dériver un produit de 3 fonctions :
(u × v × w)′ = u′ (vw) + v ′ (uw) + w′ (uv)
19
Développons donc z ′ = (vw)′ = v ′ w + w′ v
On a donc :
(uvw)′ = u′ vw + u(v ′ w + w′ v) = u′ (vw) + v ′ (uw) + w′ (uv)
Maintenant, il nous reste à sommer les deux dérivées et regrouper les ter-
mes :
20
Avec m1 la masse de l’objet 1 en kilogramme, m2 , la masse de l’objet 2
en kilogramme, r la distance séparant les deux objets en mètres, et G, la
constante gravitationnelle G = 6, 67 × 1011 en Newton.
Notons que la force est en −U⃗r , car c’est une force attractive, donc dirigée
selon −U⃗r .
Il nous faut maintenant définir son énergie potentielle. Il nous faut alors
noter que cette force est une force conservative, on a alors :
D’où :
Z
Ep (F⃗ ) = −F⃗ .d⃗r
En effet, U⃗r et U⃗θ sont orthogonal, leur produit scalaire sera donc nul,
d’où le produit scalaire de F⃗ et de d⃗r : (−G mr1 m
2
2 ⃗
Ur ).(drU⃗r + rdθU⃗θ ) =
m1 m2 ⃗ ⃗ m1 m2 ⃗ ⃗
(−G r2 Ur ).(drUr ) + (−G r2 Ur ).(rdθUθ )
2 ⃗
= (−G mr1 m2 Ur ).(drU⃗r ) + 0 = G mr1 m
2
2
dr
−1
Z Z Z
m1 m2 1 m1 m2
Ep (F⃗ ) = G dr = Gm1 m2 dr = −Gm1 m2 dr = −G +k
r2 r2 r2 r
On obtient finalement :
m1 m2
Ep (F⃗ ) = −G
r
21