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Scienes Physiques…………… Mahmoud Gazzah……………………………..

GMSP4
CIRCUIT RLC SERIE : OSCILLATIONS FORCÉES EN REGIME SINUSOIDAL

Etude expérimentale A
ω A YA
Le GBF impose une tension sinusoïdale de fréquence N e − e

Elle est donc de la forme : u(t) = Um.sin(ωε.t+ϕu)
i (+) (L, r)
L’ampèremètre mesure I traversant le dipôle (RT, L, C) série
Le voltmètre mesure U aux bornes du dipôle (RT, L, C)
GBF D
On observe :
V
C
• Sur la voie A : la tension u(t) qui correspond à la tension aux
Dipôle E
bornes du dipôle (RT, L, C) série .C’est la tension délivrée (RT, L, C) YB
par le GBF série R
• Sur la voie B : la tension uR(t) qui correspond à
i(t) traversant le dipôle à un facteur R près.
M B
On observe 2 sinusoïdes de même période donc de même fréquence qui correspond à la fréquence imposée par le GBF.
Ces 2 sinusoïdes sont décalées de ∆t
En faisant varier RT, L, C ou NGBF = Ne on remarque que le décalage temporel varie. I varie aussi.

1 1
Un dipôle RLC de pulsation propre ω0 = (de fréquence propre N 0 = ) est en oscillations
LC 2π LC
sinusoïdales forcées, lorsqu’il est parcouru par un courant électrique sinusoïdal de pulsation ωe imposée
(de fréquence Ne imposée) par un générateur de tension sinusoïdale u(t)=Umsin(ωet+ϕu).
Le dipôle RLC est appelé résonateur, le générateur est appelé excitateur.

R L,r
C

G
u(t) = Um sin(ωe t + ϕu )

di 1
L’équation différentielle, en fonction de l’intensité, régissant les oscillations est : (R + r)i + L + ∫ idt = u(t) ,
dt C
sa la solution est : i(t) = Im sin(ωe t + ϕi )
Im (A)
Im(max)
L’amplitude Im de l’intensité du courant électrique dépend de la
pulsation de l’excitateur.
Um
Im =
1 2
(R + r) 2 + (Lωe − )
C ωe

0
ωer = ω0 ωe (rad.s−1 )

L’impédance Z d’un dipôle , exprimée en Ohm , est le rapport de la tension maximale à ses bornes, par
l’intensité maximale du courant électrique qui le traverse : U U
Z= m =
Im I 1 2
: Z = (R + r) 2 + (Lωe − )
Cωe
Déphasage et décalage temporel
Le courant sinusoïdal est de la forme : i(t) = Im.sin(ωε.t+ϕi). La tension sinusoïdale est de la forme u(t) = Um.sin(ωε.t+ϕu)
Le déphasage correspond à la différence de phases initiales : ∆ϕ = ϕu - ϕi C’est une grandeur algébrique.
• Si ϕυ> ϕι : on dit que u(t) et en avance sur i(t)
• Si ϕυ < ϕι : on dit que u(t) et en retard. sur i(t)

A tout déphasage ∆ϕ correspond un décalage temporel ∆t tel que ω =


∆ϕ 2π d’où ∆t = T . ∆ϕ
=
∆t T 2π
C’est ce décalage temporel que l’on observe sur l’écran de l’oscilloscope.
l’oscilloscope. Il correspond en quelque sorte au « pourcentage de la
période T » dont les 2 grandeurs sinusoïdales sont décalées...
Le déphasage entre la tension excitatrice u(t) et l’intensité du courant i(t) qui traverse le circuit varie selon la
1
Lωe −
Cωe − π −π
valeur de la pulsation ωe , il vérifie la relation. tg(ϕu − ϕi ) = < ( ϕu - ϕi) <
R+r 2 2

u
i i

1 ⇔ Lω e −
1 < 0 ⇔ 1 ⇔ Lω e −
1 < 0 ⇔ 1 ⇔ Lω e −
1 > 0 ⇔
Lω e 〈 Lω e = Lω e >
Cω e Cω e Cω e Cω e Cω e Cω e
LC ω2 < 1⇔ ωε < ω0 alors LC ω2 < 1⇔ ωε = ω0 alors LC ω2 > 1⇔⇔ ωε > ω0 alors
tan (ϕu- ϕi)<0⇒ ϕu <ϕi : la tension tan (ϕu- ϕi)=0⇒ ϕu =ϕi : la tension tan (ϕu- ϕi)>0⇒ ϕu >ϕi : la tension
est en retard sur l’intensité. et l’intensité son en phase. est en avance sur l’intensité.
L’effet de capacité l’emporte sur L’effet d’inductance compense L’effet d’inductance
inductance l’emporte sur
l’effet d’inductance et Z> RT exactement l’effet de capacité et Z= RT l’effet de capacité et Z> RT

a) Conditions de résonance d’intensité


Le circuit est capacitif Le circuit est résistif
rési Le circuit est inductif

En régime sinusoïdal forcé, le circuit RLC série


série est le siège d’une résonance d’intensité lorsque :
) ! "#$ "% 9&:;<
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b) Courbe de résonance
c) Conservation de l’énergie à la résonance d’intensité
On a : ) E! + (: + <) $ + * F $ E! = /(!) (1)
E$ -

A la résonance d’intensité, on a : (: + <) $ = /(!)


E$ - E, I
(1) devient ) E! + * F $ E! = ' ⟺ I + )* E!, = ' : c’est l’équation différentielle qui rappelle celle
d’un circuit LC dont l’énergie totale se conserve.
Le dipôle RLC est en état de résonance d’intensité lorsque l’énergie reçue par le résonateur est maximale.
L’amplitude Im de l’intensité du courant qui le traverse est maximale.
1 1
• ωer = ω0 avec ω0 = la pulsation propre de l’oscillateur Lωe =
LC Cωe
• L’impédance du dipôle RLC est minimale : Z= Rtot
• L’intensité i(t) est en phase avec la tension u(t) imposé par le générateur : ϕu = ϕi
d)Une surtension apparaît aux bornes du condensateur et aussi aux bornes de la bobine, caractérisée par
le facteur de surtension ou de qualité:
U U Lω0 1 1 L
Q= C = L UL = UC = Q.U Q= = Q =
U U R tot R tot Cω0 RT C
Ainsi, si le circuit est très sélectif (Q >> 1) des surtensions importantes apparaissent aux bornes du condensateur et de la bobine à
la résonance d’intensité : Ces surtensions peuvent être dangereuses pour le condensateur (détérioration) et/ou pour
l’expérimentateur.L’addition d’une résistance dans le circuit permet sa protection contre la surtension.

La puissance moyenne
En régime sinusoïdal forcé, la puissance moyenne P d’un circuit RLC série est la valeur
moyenne prise par sa puissance instantanée p(t) durant une période :
La puissance moyenne électrique absorbée par le dipôle RLC est totalement transformée par effet Joule dans
les diverses résistances du circuit
P STUT STUT XW
P = UI cos∆ϕ = UR IR cos∆φ = Rtot. I Q =
Q VW
UQ = \ W avec : ∆ϕ = ϕu − ϕi
STUTW =(YZ[ )
]^

:!@!
Le facteur de puissance 5@ ∆ϕ = 9
Il permet :l’optimisation de l’énergie électrique consommée ;
la compensation des pertes en ligne lors du transport de l’électricité.

La résonance de puissance est la résonance d’intensité


Comme la résonance d’intensité, la résonance de puissance est obtenue pour une fréquence
d'excitations égale à la fréquence propre de l’oscillateur.

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