Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1 Résumé d’électromagnétisme 3
I Electrostatique 5
1. Champ et potentiel électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2. Théorème de Gauss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3. Dipôle électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4. Conducteurs en équilibre électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
II Magnétostatique 17
1. Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2. Loi de Biot et Savart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3. Symétries et invariances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4. Lignes de champ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
5. Equations locales de la magnétostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
6. Relation de passage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
7. Dipôle magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
IV Ondes électromagnétiques 31
1. Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2. Équations de Maxwell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3. Potentiels vecteur et scalaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4. Équations de propagation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
5. Structure d’une onde électromagnétique plane progressive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
6. Onde électromagnétique plane progressive monochromatique (O.EM.P.P.M) . . . . . . . . . . 35
7. Polarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
1. Conducteur parfait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2. Reflexion sous incidence normale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
1. Dipôle de Hertz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2. Moment dipolaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3. Cadre d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
4. Champ électromagnétique rayonné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
1
M.Lotfi 2
1
Résumé d’électromagnétisme
3
Résumé d’électrostatique Electrostatique
M.Lotfi 4
Part I
Electrostatique
5
Electrostatique Résumé d’électrostatique
q2 →
−
ur
q1
P
Figure 1:
La force électrostatique exercée par q1 sur q2 est donnée par la loi de Coulomb :
→
− 1 q1 q2 →
−
f 1/2 = ur
4πε0 r2
−−→
avec →
−
ur = PM
PM
La masse m ⇐⇒ La charge q
1
−G ⇐⇒ 4πε0
7 M.Lotfi
Résumé d’électrostatique Electrostatique
dτ
P
Figure 2:
Le champ électrostatique crée par une distribution volumique de charges en un point M est donné par :
−−→
→
− 1 PM
ZZZ
E (M ) = ρ(P ) −−→ dτ (P )
4πε0 V kP M k3
1.2.4. Distribution surfacique de charges
dq(P )
La densité surfacique de charges en un point P est définie par σ(P ) = dS(P ).
dq(P ) est la charge contenue dans la surface élémentaire dS(P ) entourant P (figure 3).
ds
P
Figure 3:
Le champ électrostatique crée par une distribution surfacique de charges en un point M est donné par :
−−→
→
− 1 PM
ZZ
E (M ) = σ(P ) −−→ dS(P )
4πε0 Σ kP M k3
M.Lotfi 8
Electrostatique Résumé d’électrostatique
dl
Γ
P
Figure 4:
Le champ électrostatique crée par une distribution linéique de charges en un point M est donné par :
−−→
→
− 1 PM
Z
E (M ) = λ(P ) −−→ dl(P )
4πε0 Γ kP M k3
→
− →
−
E (M ′ ) →
− →
− E (M )
E // (M ′ ) E // (M )
→
− M′ M →
−
E ⊥ (M ′ ) E ⊥ (M )
P P′
Figure 5:
9 M.Lotfi
Résumé d’électrostatique Electrostatique
→
− →
−
• E // (M ) = E // (M ′ )
→
− →
−
• E ⊥ (M ) = − E ⊥ (M ′ )
• En un point M appartenant au plan de symétrie d’une distribution de charges le champ électrostatique
est contenu dans ce plan.
1.3.2. Antisymétrie
On dit que D présente un plan d’antisymétrie Π⋆ si et seulement si :
• Π⋆ est un plan de symétrie géométrique
• ∀ P et P ′ deux points, de la distribution D, symétriques par rapport à Π⋆ on a ρ(P ) = −ρ(P ′ ) (ou
σ(P ) = −σ(P ′ ), λ(P ) = −λ(P ′ ) ou q(P ) = −q(P ′ ))
Le plan d’antisymétrie de la distribution de charges est aussi un plan d’antisymétrie pour le champ
électrostatique (figure 6).
D’où
→
− →
−
M ′ = symΠ⋆ (M ) =⇒ E (M ) = −symΠ⋆ ( E (M ′ ))
→
−
→
− E (M )
E // (M )
→
−
M′ E ⊥ (M ′ )
M →
−
E ⊥ (M )
→
− P P ′
E // (M ′ ) →
−
E (M ′ )
Π⋆
Figure 6:
→
− →
−
• E // (M ) = − E // (M ′ )
→
− →
−
• E ⊥ (M ) = E ⊥ (M ′ )
• En un point M appartenant au plan d’antisymétrie d’une distribution de charges le champ
électrostatique est perpendiculaire à ce plan.
1.3.3. Invariance
On dit qu’une distribution de charges est invariante par translation suivant ∆(u) si et seulement si toute
translation selon ∆ (c.à.d ∀u) laisse invariante D.
→
−
Ce qui donne E indépendant de u.
D est invariante par rotation autour de ∆(α) si et seulement si toute rotation autour de ∆ (c.à.d ∀α) laisse
invariante D.
→
−
Ce qui donne E indépendant de α.
Exemple :
• cylindre infini (ou de hauteur très grande devant le rayon) uniformément chargé
Invariance par translation suivant Oz d’où E(r, θ, z) = E(r, θ)
Invariance par rotation selon θ d’où E(r, θ) = E(r)
M.Lotfi 10
Electrostatique Résumé d’électrostatique
→
− − q 1→ −e )] = q 1 dr
δC = E .d(→
r)= −e . [dr→
r
−e + rd(→
r r
4πε0 r2 4πε0 r2
q 1
= −d + cte
4πε0 r
On définit le potentiel électrostatique crée par une charge q par :
q 1
V (M ) =
4πε0 r
N
1 X qi
V (M ) =
4πε0 i=1 Pi M
1 ρ(P )
ZZZ
V (M ) = dτ (P )
4πε0 V PM
1 σ(P )
ZZ
V (M ) = dS(P )
4πε0 Σ PM
1 λ(P )
Z
V (M ) = dl(P )
4πε0 Γ PM
Propriétés :
→
− − →
• dV = − E .dM
→
− −−→ →
−
• E = −grad V on dit que E dérive d’un potentiel V
→
−
• La circulation de E entre deux points A et B est :
B
→
− →
Z
E .d−
r = V (A) − V (B)
A
11 M.Lotfi
Résumé d’électrostatique Electrostatique
On peut expliciter ces deux équations dans différents systèmes de coordonnées sous la forme :
dx dy dz
• Coordonnées cartésiennes : Ex = Ey = Ez
dr rdθ dz
• Coordonnées cylindriques : Er = Eθ = Ez
Remarque :
→
−
En un point M ne passe qu’une seule ligne de champ sauf si E n’est pas défini en ce point ou nul.
L’ensemble des lignes de champ qui s’appuient sur un contour fermé est appelé tube de champ électrostatique.
1.5.2. Surfaces équipotentielles
Une surface équipotentielle Σ est l’ensemble des points tels que le potentiel est constant.
Mathématiquement :
Σ = {M/V (M ) = cte}
Propriété :
Les lignes de champ sont perpendiculaires aux surfaces équipotentielles et sont orientées dans le sens des
potentiels décroissants.
2. Théorème de Gauss
2.1. Énoncé
→
−
Le flux du champ électrostatique E à travers une surface fermée Sf est égale au rapport de la charge se
trouvant à l’intérieur de Sf et ε0 .
→
− →
− Qint
ZZ
E .d S =
Sf ε0
→
−
Par convention d S = dS →
−
n (M ) est orienté vers l’extérieur.
→
− →
− Qint ρ
ZZ ZZZ
E .d S = = dτ
Sf ε0 ε0
Or d’après la formule d’Ostrogradsky on a
→
− →
− →
−
ZZ ZZZ
E .d S = div E dτ
Sf V
M.Lotfi 12
Electrostatique Résumé d’électrostatique
∆V = 0
En régime stationnaire, la solution de l’équation de Poisson pour une distribution de charges D finie et
à condition de prendre V (∞) = 0 est :
1 ρ(P )
ZZZ
V (M ) = dτ (P )
4πε0 P ǫD P M
3. Dipôle électrostatique
3.1. Définition
On appelle dipôle électrostatique le système constitué de deux charges ponctuelles opposées −q et q
situées en deux points N et P distants de a et tels que a = N P soit très petite devant les autres distances
envisagées (figure 7).
z M
P
a
2
r
θ
O
a
2
Figure 7:
Dans le cas d’un dipôle électrostatique le moment dipolaire est donné par :
→
− −−→
p = qN P
13 M.Lotfi
Résumé d’électrostatique Electrostatique
→
−
p .→
−
r
V (M ) =
4πε0 r3
→
− 3 (→
−
p .→
−
r )→
−
r −→ −
p r2
E (M ) =
4πε0 r5
z
lignes de champ
axe du dipôle
équipotentielles
→
−
p
Figure 8:
M.Lotfi 14
Electrostatique Résumé d’électrostatique
ρ=0
S’il existent des charges en excès elles vont se répartir sur la surface du conducteur.
4.2.3. Potentiel électrostatique
Le potentiel électrostatique est uniforme sur tout le conducteur en équilibre électrostatique.
Vint = cte
Q1 = −Q2
4.4. Condensateur
4.4.1. Définition
Un condensateur est l’ensemble de deux conducteurs en équilibre électrostatique en influence électrostatique
”totale”1 .
Les deux conducteurs sont appelés les armatures du condensateur.
4.4.2. Capacité d’un condensateur
C’est sa capacité à emmagasiner les charges elle est définie par :
Q1
C=
V1 − V2
Avec :
Q1 : la charge portée par l’armature 1;
V1 : le potentiel de l’armature 1;
V2 : le potentiel de l’armature 2.
Pour calculer la capacité d’un condensateur on suit les étapes suivantes :
1 toutes les lignes de champ partant du conducteur 1 arrive sur le conducteur 2
15 M.Lotfi
Résumé d’électrostatique Electrostatique
1 Q2 1 1 2
Ee = = Q1 (V1 − V2 ) = C (V1 − V2 )
2 C 2 2
M.Lotfi 16
Part II
Magnétostatique
17
Magnétostatique Résumé de magnétostatique
1. Définition
On définit le champ magnétique par son action sur une particule de charge q animée d’une vitesse →
−
v,
cette action représente la force de Lorentz :
→
− →
−
F = q→−v ∧B
D’après cette définition on peut déduire que le vecteur champ magnétique est un pseudo-vecteur, son sens
dépend de l’orientation de l’espace. On dit aussi qu’il est axial.
3. Symétries et invariances
3.1. Symétries
3.1.1. Plan de symétrie
Soit D une distribution de courant.
On dit que D présente un plan de symétrie Π si et seulement si :
• Π est un plan de symétrie géométrique
• ∀ P et P ′ deux points, de la distribution D, symétriques par rapport à Π on a dI(P ) = symΠ dI(P ′ )
Le plan de symétrie de la distribution de courant est plan d’antisymétrie pour le champ magnétique (figure
9).
D’où
→
− →
−
M ′ = symΠ (M ) =⇒ B (M ) = −symΠ ( B (M ′ ))
D’où les résultats :
19 M.Lotfi
Résumé de magnétostatique Magnétostatique
→
−
→
− B (M )
B // (M )
→
−
M′ B ⊥ (M ′ )
M →
−
B ⊥ (M )
P P′
→
− →
−
B // (M ′ ) B (M ′ )
Figure 9:
→
− →
−
• B // (M ) = − B // (M ′ )
→
− →
−
• B ⊥ (M ) = B ⊥ (M ′ )
• En un point M appartenant au plan de symétrie d’une distribution de courants le champ magnétique
est perpendiculaire à ce plan.
3.1.2. Plan d’antisymétrie
Soit D une distribution de courant.
On dit que D présente un plan de d’antisymétrie Π⋆ si et seulement si :
• Π⋆ est un plan de symétrie géométrique
• ∀ P et P ′ deux points, de la distribution D, symétriques par rapport à Π⋆ on a dI(P ) = −symΠ⋆ dI(P ′ )
Le plan de symétrie de la distribution de courant est plan de symétrie pour le champ magnétique (figure
10).
D’où
→
− →
−
M ′ = symΠ⋆ (M ) =⇒ B (M ) = −symΠ⋆ ( B (M ′ ))
→
− →
−
B (M ′ ) →
− →
− B (M )
B // (M ′ ) B // (M )
→
− M′ M →
−
B ⊥ (M ′ ) B ⊥ (M )
P P′
Π⋆
Figure 10:
→
− →
−
• B // (M ) = B // (M ′ )
→
− →
−
• B ⊥ (M ) = − B ⊥ (M ′ )
• En un point M appartenant au plan d’antisymétrie d’une distribution de courants le champ magnétique
est contenu dans ce plan.
M.Lotfi 20
Magnétostatique Résumé de magnétostatique
3.2. Invariance
→
−
Lorsqu’une distribution de courant est invariante par translation ou par rotation, B ne dépend pas de
la variable correspondante.
4. Lignes de champ
Une ligne de champ est une courbe tangente au champ magnétique en chacun de ses points et elle est
orienté dans le même sens que le champ.
c’est l’ensemble des points M tels que
→
− −−→ →−
B (M ) ∧ dOM = 0
On appelle tube de champ l’ensemble des lignes de champ qui s’appuient sur un contour fermé.
→
−
5.2. Circulation de B - Théorème d’Ampère
5.2.1. Définition
−
→
La circulation de B sur un contour entre C et D est défini par
Z D
− →
→ −
B .d l
C
Remarque :
Pour calculer Ienlacé on oriente le contour C d’une manière arbitraire et à l’aide de la règle de la main droite
on détermine le sens positif des courant traversant une surface s’appuyant sur C.
5.2.3. Théorème d’Ampère local
Le théorème d’Ampère sous sa forme locale s’écrit :
−→→ − →
−
rot B = µ0 j
→
−
5.3. Potentiel vecteur
→
−
A
→
−
Le potentiel vecteur A est relié au champ B par
→
− −→→−
B = rot A
21 M.Lotfi
Résumé de magnétostatique Magnétostatique
→
− →
− →
−
∆ A + µ0 j = 0
La solution de l’équation de Poisson par analogie avec l’électrostatique s’écrit :
ZZZ →
−
→
− µ0 j (P )
A (M ) = dτ (P )
4π PM
→
−
Et d’une manière générale on peut définir le potentiel A par :
→
−
→
− µ0 d C (P )
ZZZ
A (M ) =
4π D PM
6. Relation de passage
→
−
À la traversé d’une surface portant une distribution de courant surfacique j s on a
→
− →
− →
−
B 2 (M + ) − B 1 (M − ) = µ0 j s ∧ →
−
n 12
7. Dipôle magnétique
7.1. Définition
On appelle dipôle magnétique une boucle de courant modélisée par une spire parcouru par un courant I
telle que la dimension de la sprie est négligeable devant les autres dimensions considérées.
r≫R
−
→ − −
→ −
→
− µ0 M ∧ →
r µ0 M ∧ →er
A (M ) = =
4π r3 4π r2
M.Lotfi 22
Magnétostatique Résumé de magnétostatique
axe du dipôle
M
Figure 11:
7.3.2. Champ
−
→− → −
→ −
→− → −
→
→
− µ0 3(M.→
r )−r − r2 M µ0 3(M.→
e r )−er −M
B (M ) = =
4π r5 4π r3
7.3.3. Lignes de Champ
Les lignes de champ d’un dipôle magnétique dans l’approximation dipolaire sont représentées sur la figure
(12).
z
axe du dipôle
−
→
M
Figure 12:
23 M.Lotfi
Résumé de magnétostatique Magnétostatique
M.Lotfi 24
Part III
Induction électromagnétique
25
Induction électromagnétique Résumé d’induction
1. Forces de Laplace
1.1. Définition
Un circuit C filiforme parcouru par un courant i est placé dans une zone où règne un champ magnétique
→
−
B subit la force de Laplace :
→
− →
− → −
I
FL= id l ∧ B
C
→
− − →
→ −
I
FL = j ∧ B dτ
C
δw = iδΦc
→
−
avec δΦc est le flux coupé : c’est le flux de B à travers la surface balayée par C pendant son déplacement
entre t et t + dt (figure 13).
C à l’instant t C à l’instant t + dt
Figure 13:
→
−
1.2.2. Cas de B permanent
→
−
Dans le cas où B est permanent on a
δw = idΦ
→
−
Avec Φ est le flux de B à travers une surface qui s’appuie sur C.
→
−
d Φ est la variation du flux du flux entre les instants t et t + dt.
→
−
1.2.3. Cas de B permanent et I stationnaire
Ep = −IΦ + cte
d’où
→
− −−→ −−→
F L = −gradEp = −I gradΦ
27 M.Lotfi
Résumé d’induction Induction électromagnétique
2. Induction électromagnétique
2.1. Définition
On appelle Induction électromagnétique l’apparition d’un courant électrique ou d’une force électromotrice
dans uns circuit ne contenant pas de générateur.
Deux cas particuliers se présentent pour avoir de l’induction :
2.1.1. Induction de Lorentz
→
−
Circuit en mouvement dans un champ B permanent (indépendant du temps).
Pour calculer la force électromotrice qui apparaı̂t dans le circuit dans ce cas on peut utiliser la circulation
→
−
du champ électromoteur E m :
− →
→ −
I
e= E m . dl
circuit
→
−
→
− ∂A → →
− →
−
Em = − +−
v ∧B =→
−
v ∧B
∂t
→
−
Car le champ magnétique est indépendant du temps est donc le potentiel vecteur A est aussi indépendant
du temps.
→
−
v est la vitesse du circuit dans le référentiel d’étude.
2.1.2. Induction de Neumann
Circuit fixe dans un champ magnétique variable variable.
Pour calculer la force électromotrice qui apparaı̂t dans le circuit dans ce cas on peut utiliser la circulation
→
−
du champ électromoteur E m :
− →
→ −
I
e= E m . dl
circuit
→
− →
−
→
− ∂A →− →
− ∂A
Em =− + v ∧B =−
∂t ∂t
→
−
Car le circuit est fixe donc →
−
v = 0
M.Lotfi 28
Induction électromagnétique Résumé d’induction
et I →−
→
− µ0 dl(P )
A p (M ) = i
4π C PM
Donc I I →− →
− !
µ0 dl(P ) dl (M )
Φp = i
4π C C PM
Qu’on peut écrire sous la forme :
Φp = Li
avec I I →− →
−
µ0 dl(P ) dl (M )
L=
4π C C PM
est l’inductance propre du circuit a comme unité le Henry (H).
L est toujours positive, pour le cas d’un circuit rigide L = cte.
Donc la force électromotrice qui apparaı̂t par auto induction dans un circuit rigide est :
dΦp di
ep = − = −L
dt dt
2.3.2. Mutuelle induction
Dans le cas de deux circuits placés l’un à côté de l’autre alors le courant du circuit 1 a un flux à travers le
circuit 2 et vice-versa.
Tel que :
Φ1→2 = M1−2 i1
et
Φ2→1 = M2−1 i2
avec →
− → −
µ0 dl 1 dl 2
I I
M = M1−2 = M2−1 =
4π C1 C2 r12
est appelé coefficient d’inductance
√ mutuelle (M peut être positif ou négatif).
On montre que |M | < L1 L2
Dans le cas de deux circuits rigides et fixes l’un par rapport à l’autre M = cte.
La force électromotrice qui apparaı̂t dans le circuit 1 par exemple, circuit rigide fixe par rapport au circuit
2, est donné par :
dΦp1 dΦ2→1 di1 di2
e1 = − − = −L1 −M
dt dt dt dt
29 M.Lotfi
Résumé d’induction Induction électromagnétique
Remarque : Lors des résolutions des problèmes d’induction électromagnétique on fait une étude électrique
dans laquelle on calcule la force électromotrice e et une étude mécanique où on aura besoin de la force de
→
−
Laplace F L appliquée sur un circuit filiforme parcouru par un courant i dans un champ magnétique :
→
− →
− → −
I
F L = i dl ∧ B
M.Lotfi 30
Part IV
Ondes électromagnétiques
31
Ondes électromagnétiques Résumé d’ondes électromagnétiques
1. Définitions
• On appelle onde tout phénomène physique décrit par une fonction S(M, t) qui dépend des coordonnées
d’espace et du temps.
• Une onde est dite plane si on peut trouver un système de coordonnées cartésiennes tel que S(M, t)
dépend d’une seule coordonnée cartésienne et du temps.
{M/S(M, t) = cte}
Pour une onde plane les surfaces d’onde sont des plans.
• Une onde plane progressive (O.P.P) est onde plane qui se propage dans un sens bien déterminé.
2. Équations de Maxwell
Les équations de base de l’électromagnétisme dans le vide, en présence de charges et de courants, sont
les quatres équations de Maxwell :
→
− ρ →
−
Maxwell-Gauss : div E = ; Maxwell-flux : div B = 0
ε0
→
− →
−!
−→→− ∂B −→→− →
− ∂E
Maxwell-Faraday : rot E = − ; Maxwell-Ampère : rot B = µ0 j + ε0
∂t ∂t
Avec :
dq
• ρ est la densité volumique de charge : ρ = dτ
→
− →
−
• j la densité volumique de courant : j = k ρk → −
P
vk
ρk est la densité de charges mobiles de type k qui ont une vitesse →
−
vk
La relation qui exprime la conservation locale de la charge électrique se déduit de ces équations :
∂ρ →
−
+ div j = 0
∂t
→
− 1 ∂V
div A + 2 =0
c ∂t
33 M.Lotfi
Résumé d’ondes électromagnétiques Ondes électromagnétiques
3.3. A.R.Q.P
L’Approximation des Régimes Quasi-Stationnaire ou Quasi-Permanent (A.R.Q.S ou A.R.Q.P) consiste
→
−
à négliger le temps de retard P cM devant un temps caractéristique de l’évolution de ρ(P, t) et j (P, t) par
exemple devant la période. Ce qui nous permet d’écrire :
1 ρ (P, t)
ZZZ
V (M, t) = dτ (P )
4πǫ0 PM
P ∈D
ZZZ →
−
→
− µ0 j (P, t)
A (M, t) = dτ (P )
4π PM
P ∈D
4. Équations de propagation
→
−
On les établit, par exemple dans la cas de E , en calculant
−→ −→ →− −−→ →
− →
−
rot rot( E ) = grad(div E ) − ∆ E
et en utilisant les équations de Maxwell :
→
− →
− ρ →
− →
−
M. G ∇. E = ε0 ; M. Φ ∇. B = 0
→
− → − →
− →
− → − →
− →
−
M. F ∇ ∧ E = − ∂∂tB ; M. A ∇ ∧ B = µ0 j + 1 ∂E
c2 ∂t
q
avec : c = µ01ε0 ≃ 3.108 m.s−1 la célérité de l’onde électromagnétique dans le vide.
Dans le cas du vide les équations de propagation s’écrivent :
→
− →
−
→
− 1 ∂2 E →
− →
− 1 ∂2 B →
−
∆E − 2 2 = 0 et ∆B − 2 2 = 0
c ∂ t c ∂ t
Les solutions de ces équations s’écrivent dans le cas d’une onde plane se propageant selon z :
S(M, t) = f+ (z − ct) + f− (z + ct)
S = Ex , Ey , Ez , Bx , By ou Bz
avec
• f+ (z − ct) : est une O.P.P se propageant dans le sens des z croissants avec la célérité c
• f− (z + ct) : est une O.P.P se propageant dans le sens des z décroissants avec la célérité c
M.Lotfi 34
Ondes électromagnétiques Résumé d’ondes électromagnétiques
Avec
• S0 l’amplitude de l’onde
• ω sa pulsation
→
−
• k = k→
−
u le vecteur d’onde, →
−
u vecteur unitaire de la direction de propagation
• λ la longueur d’onde
→
− →
− ∂
∇ ≡ −i k et ≡ iω
∂t
d’où
→
− ∂2
∆ = ∇ 2 ≡ −k 2 et ≡ −ω 2
∂t2
Dans le cas du vide pour une onde se propageant dans le sens des z croissants on a : k = ωc
Remarque :
→
−
dans le cas général le vecteur d’onde k peut être complexe.
→
−
La partie réelle de k est le terme responsable de la propagation, la partie imaginaire est le terme responsable
de l’atténuation.
→
−
Dans le cas où k est imaginaire pur on n’a pas de propagation.
35 M.Lotfi
Résumé d’ondes électromagnétiques Ondes électromagnétiques
6.5. Énergétique
6.5.1. Énergie électromagnétique
La densité volumique d’énergie électromagnétique est définie par :
1 →
− 2 1 →
− 2
uem = ε0 Re( E ) + Re( B )
2 2µ0
La valeur moyenne de uem peut être donnée par
1 →− →
− 1 − →
→ − 1 →− 2 1 →
− 2
< uem >= ε0 Re E . E ⋆ + Re B . B ⋆ = ε0 E + B
4 4µ0 4 4µ0
L’énergie électromagnétique contenue dans un volume V est
ZZZ
Wem = uem dτ
V
M.Lotfi 36
Ondes électromagnétiques Résumé d’ondes électromagnétiques
→
−
ZZ
Prayonnée =
→−
π . dS
S
L’énergie électromagnétique rayonnée à travers une surface S fermée entre t et t + dt est :
→
−
ZZ
Wrayonnée =
→ −
π . d S dt
S
7. Polarisation
7.1. Définition
−−→ →
−
Une onde électromagnétique est dite polarisée si et seulement si le point A défini par M A = E (M, t)
décrit une courbe invariante.
37 M.Lotfi
Résumé d’ondes électromagnétiques Ondes électromagnétiques
y
E0y=E0x
E0x x
y y
E0y E0y
π
ϕ= 2
Polarisation circulaire droite
E0x x E0x x
π π
2 <ϕ<π 0<ϕ< 2
y y
E0y E0y
E0x x E0x x
ϕ=π ϕ=0
Polarisation rectiligne type II Polarisation rectiligne type I
y y
E0y E0y
E0x x E0x x
y
E0y=E0x
ϕ = − π2
Polarisation circulaire gauche
Figure 14:
Analyseur : est un polariseur permettant d’identifier une onde électromagnétique polarisée rectiligne-
ment.
Loi de Malus :
I = I0 cos2 α
Avec :
I intensité de l’onde après l’analyseur.
M.Lotfi 38
Ondes électromagnétiques Résumé d’ondes électromagnétiques
39 M.Lotfi
Résumé : Réflexion d’une OEMPPM sur un conducteur parfait Ondes électromagnétiques
M.Lotfi 40
Ondes électromagnétiques Résumé : Réflexion d’une OEMPPM sur un conducteur parfait
L’onde incidente lorsqu’elle arrive sur un métal réel, elle applique sur lui une pression de radiation
d’expression en ”basse” fréquence :
→
−
|d2 F | B 2 (0, t)
Pr = =
dS 2µ0
41 M.Lotfi
Résumé : Rayonnement dipolaire Ondes électromagnétiques
z = z0 cos ωt
2. Moment dipolaire
→
−
p = p0 cos ωt→
−
ez avec p0 = qz0
En notation complexe
→
−
p (t) = p0 eiωt →
−
ez
3. Cadre d’étude
On se place dans ce cours dans les deux approximations :
• Approximation dipolaire :
r = OM ≫ z0
→
− → −
avec M le point où on veut calculer le champ électromagnétique ( E , B ), à l’instant t.
• Approximation non relativiste :
vmax ≪ c ⇒ z0 ≪ λ
µ0 q →
−
v t − P cM
→
−
A (M, t) =
4π PM
ce qui donne
→
− µ0 exp(−ikr) →
−
A (M, t) = iω p(t) ez
4π r
2π
avec k = λ le module du vecteur d’onde.
M.Lotfi 42
Ondes électromagnétiques Résumé : Rayonnement dipolaire
Remarque :
Pour trouver les résultats du dipôle électrostatique on remplace ω = 0 et k = 0
r≫λ
43 M.Lotfi