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Chapitre 5

Transfert de chaleur

Opérations unitaires GCH 210 – Chapitre 5 Jean-Michel Lavoie (Ph.D)


Introduction
• Transfert d’énergie sous forme ce chaleur:
– Souvent observé dans les procédés chimiques
• Provoqué par:
– Différences de température
– Chaleur migre vers les zones plus froides
• Équation simple d’équivalence:

Taux de chaleur entrante + Taux de génération de chaleur = Taux


de chaleur sortant + taux d’accumulation de chaleur

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Fondements du transfert de
chaleur
• Il existe trois mécanismes fondamentaux:
– Conduction
– Convection
– Radiation

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Conduction
• Conduction:
– La chaleur peut être conduite au travers:
• Solides, liquides, gaz
– Comment:
• Transfert de l’énergie de mouvement entre les
molécules

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Conduction (suite)
• Dans les gaz:
– Molécules les plus ‘chaudes’
• Celles qui on plus d’énergie et de mouvement
– Communiquent de l’énergie
• Molécules adjacentes à des niveaux d’E plus bas
• Type d’échange:
– Existant dans les solides, liquides ou gaz
• Où il existe un gradient de température

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Conduction (suite)
• On peut aussi avoir un transfert d’E:
– Par transfert des électrons libres
• Particulièrement important:
– Solides métalliques
• Exemple:
– Transfert de chaleur:
• Parois d’un échangeur ou un réfrigérant

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Convection
• Transfert de chaleur:
– En grande quantité

– En mélangeant des éléments plus chaud

– Avec des portions + froides d’un gaz ou liquide

• Souvent relaté à:
– L’échange de chaleur entre une solide et un fluide

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2 types de convection
• Convection forcée:
– Lorsqu’un fluide est forcé à passer par l’effet d’une
pompe ou un ventilateur
• Convection naturelle:
– Où un fluide plus chaud ou plus froid adjacent à une
surface solide cause une circulation en raison de la
différence de densité résultant de la différence de
température dans le fluide.
• Exemple:
– Souffler sur une tasse de café pour la refroidir

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Radiation
• Diffère des deux précédentes:
– Aucun médium physique n’est nécessaire pour sa
propagation
• Transfert d’énergie dans l’espace:
– Sous l’effet de radiations électromagnétiques
• Ressemble beaucoup:
– Les longueurs d’ondes électromagnétiques de la
lumière
– Les solides et liquides absorberont cette radiation

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Radiation (suite)
• Les phénomènes de radiation:
– Principalement important pour le transfert au
travers de l’espace et des gaz
• Exemple important:
– Transfert d’énergie du soleil vers la terre
• Aussi:
– Cuisson des aliment sous un système de chauffage
électrique (comme un four)

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Même différence
• Les trois type de transfert suivant:
– Momentum
– Chaleur
– Masse
• Régit par les même types d’équations
• Qui se simplifient:

Taux d’un procédé de transfert = Force conductrice / résistance

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Conduction
• Assumant que le transfert de chaleur se
produits uniquement pas conduction:
– Loi de Fourier: Flux de chauffage (W/m2)

Gradient de température dans la


q dT direction de l’axe des x
 k
A dx

q=taux de transfert de chaleur normale p/r à la surface (W)


A= surface (m2)
T= température mesurée normale p/r à la surface (K)
k= Conductivité thermique (W/m*K)

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Intégration simple
• La loi de Fourier:
– Transfert de chaleur en régime stable
– Au travers d’un mur plat:
• Surface de tronçon constante : A
– Température T1 au point 1
– Température T2 au point 2
– Une distance de X2-X1 m entre les deux
qx x2 T2 q k
A x1
dx   k  dT
T1

A x2  x1
(T1  T2 )

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Problème représentatif
• Calculez la perte de chaleur par m2 de surface pour un mur
isolant composé de fibres isolantes de 25.4 mm d’épais où la
température interne est de 352.7 K et la température externe
est de 297.1 K.

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Conductivité thermique
• Gaz:
– Concept relativement simple
– Molécules en mouvement aléatoire constant
– Se frappent les unes aux autres
– Échanges du momentum et de l’énergie
• Lors d’un passage vers une région + froide
– Transporte l’énergie cinétique
– Par collision avec les molécules de + faible énergie

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Pour les gaz

Température

1/ 2
0.0832  T 
k  
 M 
2

Conductivité thermique Masse molaire

Diamètre de collision effectif

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Pour les liquides
• Comparable à celle des gaz
• Molécule de plus haute énergie
• Frappent celles de plus faible énergie
• Toutefois:
– Molécules + rapprochées les unes des autres
– Champ de force affecte les échanges d’énergie
• Contrairement aux gaz:
– Aucune formule représentative
– Le plus souvent empirique

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Pour les liquides

Température

k  a  bT
Conductivité thermique

Constante empirique

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Pour les solides
• Pour les solides, k varie largement
• Par exemple, aluminium et cuivre:
– Ont des valeurs de k élevées
• Matériaux isolants:
– Valeurs de k très faible (roche ou laine)
• Deux mécanismes dans les solides
– Utilisation des électrons libres (métalliques)
– Transmission de l’énergie de vibration

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Matériaux isolants

• Conductivité thermique:
– Matériaux comme roche ou laine

– Approche la conductivité thermique de l’air

– En raison de la quantité d’air dans ces matériaux

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Conduction en régime permanent

• En a) un réservoir à mur plat contient un


réfrigérant tandis que l’air est à température
de la pièce:
– La température chute de façon linéaire lorsque l’on
se rapproche du mur

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Autre exemple

• Dans le deuxième cas de l’eau bouillante perd


de la chaleur au profit de l’air
– La température croît de façon linéaire lorsque l’on
se rapproche de la parois

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Équation de Fourier
Températures correspondant
Taux de transfert de chaleur aux positions x1 et x2
Conductivité thermique

q k k
 (T1  T2 )  (T1  T2 )
A x2  x1 x

Surface de la parois
Positions p/r axe des x

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Si k n’est pas constant
• Nous devons insérer l’équation:
– k = a + bT
• Dans l’équation précédente:
T1  T2
k  a  bTm Tm 
2
q k k
 (T1  T2 )  (T1  T2 )
A x2  x1 x

q a  bTm km
 (T1  T2 )  (T1  T2 )
A x x

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Résistance
• Tel que mentionné précédemment:
– Le rendement d’un procédé de transport équivaut
à la force conductrice divisée par la résistance

T1  T2 T1  T2 T
q  
x / kA R R
x
R Exprimé en K/W

kA

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Conduction dans un conduit
• Dans plusieurs situations industrielles:
– Conduction à travers un tuyau cylindrique

– La température interne correspond à T1


– La température externe correspond à T2

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Reprendre l’équation de Fourier
q dT
 k
A dr Adaptation aux longueurs exprimées en rayon

L’aire (surface) en contact dans et à l’extérieur du tuyau correspond à:

A  2rL
En combinant et en intégrant entre les deux valeurs de ‘r’:

q r2 dr T2

2L r1 r
 k  dT
T1

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Pour les tuyaux

2L
qk (T1  T2 )
ln(r2 / r1 )
En multipliant le dénominateur et numérateur par (r2-r1)

T1  T2 T1  T2 T1  T2
q  kAlm  
r2  r1 (r2  r1 ) / kAlm R

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Où…
T1  T2 T1  T2 T1  T2
q  kAlm  
r2  r1 (r2  r1 ) / kAlm R

(2Lr2 )  (2Lr1 ) A2  A1
Alm  
ln(2Lr2 / 2Lr1 ) ln( A2 / A1 )

r2  r1 ln(r2 / r1 )
R 
kAlm 2kL

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Problèmes typiques
• Une tubulure cylindre en caoutchouc dur à parois épaisse
possédant un rayon interne de 5 mm et un rayon externe de
20 mm est utilisée comme système de refroidissement dans
un bain. De l’eau glaciale s’écoule rapidement à l’intérieur et
la température du mur interne est de 274.9 K. La température
de la parois externe est de 297.1 K. Un total de 14.65 W
doivent être enlevés du bain par ce réfrigérant. Quelle
longueur de tube est nécessaire?

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Pour une sphère creuse
q dT
 k
A dr Adaptation aux longueurs exprimées en rayon

L’aire (surface) en contact dans et à l’extérieur du tuyau correspond à:

A  4r 2
En combinant et en intégrant entre les deux valeurs de ‘r’:

q r2 dr T2

4 r1 r 2
  k  dT
T1

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Sphère creuse

4k (T1  T2 )
q
1 1

r1 r2

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Solides en série
• Parois planes en série:
– Quand nous avons une succession de matériaux
présents (toujours dans un seul plan)
• Comme
– Transfert de chaleur doit être équivalent entre
chaque couche
• On utilise successivement l’équation de Fourier

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Équations

k A A(T1  T2 ) k B A(T2  T3 ) kC A(T3  T4 )


q  
x A xB xC

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Isoler ΔT

x A
(T1  T2 )  q
k A AA
xB
(T2  T3 )  q
k B AB
xC
(T3  T4 )  q
kC AC

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Combiner les équations

T1  T4
q
x A / k A A  xB / k B A  xC / kC A
T1  T4
q
RA  RB  RC

On exprime donc le tout en fonction de la perte de température et de la


résistance totale de la série de matériaux

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Exemple typique
• Une chambre froide est composée d’une épaisseur interne de
12.7 mm de pin, d’une couche centrale de panneau de liège
de 101.6 mm et d’une couche externe de 76.2 mm de béton.
En utilisant les valeurs de conductivité respective de (0.151,
0.0433 et 0.762 W/m*K, calculez la perte de chaleur en W
pour 1 m2 et la température à l’interface entre le bois et le
liège. La température à l’intérieur de la chambre est de 255.4
K tandis qu’elle est de 297.1 à la sortie du béton.

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Conduites multicouches
• Facile d’associer à une situation ou un tuyau
sera isolé pour des raisons diverses:

T1  T2 T2  T3 T3  T4
q  
(r2  r1 ) /(k A AAlm ) (r3  r2 ) /(k B ABlm ) (r4  r3 ) /(kC AClm )

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Ainsi
T1  T2 T2  T3 T3  T4
q  
(r2  r1 ) /(k A AAlm ) (r3  r2 ) /(k B ABlm ) (r4  r3 ) /(kC AClm )

A2  A1 A3  A2 A4  A3
AAlm  ABlm  AClm 
ln( A2 / A1 ) ln( A3 / A2 ) ln( A4 / A3 )

T1  T4
q
(r2  r1 ) /(k A AAlm )  (r3  r2 ) /(k B ABlm )  (r4  r3 ) /(kC AClm )

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Aussi

T1  T4
q
RA  RB  RC

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Exemple typique
• Une conduite à parois épaisse en stainless ayant un k=21.63
W/m*K avec un diamètre intérieur de 0.0254 m et un
diamètre extérieur de 0.0508 m est couvert avec une couche
de 0.0254 m d’épais d’isolant (k=0.2423 W/m*K). La
température interne du conduit est de 811 K et la surface
externe de l’isolation est à 310.8 K. Pour un tuyau d’une
dimension de 0.305 m, calculez la perte de chaleur et aussi la
température à l’interface entre le métal et l’isolant.

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Transfert de chaleur avec fluides

Le liquide a condenser entre par la partie F et sort par la partie G, la partie K sert à
ventiler la partie de vapeur qui ne pourra être condensée. Le liquide qui doit être
chauffé entrera par la parie H, passera à travers des plaques perforées composées
de différents tubes (B2 vers B1) et sortira à la partie J. Le liquide et la vapeur ne
seront en contact que par les tubes A.

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Fonctionnement
• Si la vapeur entrante:
– Un seul composant
– N’est pas ultra-chaude
• Si le condensat:
– N’est pas super-refroidit sous sa température de
condensation
• La température sur la parois du condensateur
– Sera constante sur tout le caisson

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Schématiquement

Si on porte la température en fonction de la longueur du condensateur Tca est la


température du fluide à l’entrée et Tcb est la température du fluide à la sortie, à une
distance L de l’entrée on définit la température Tc et la différence de température
entre la condensation de la vapeur et celle du fluide dont la température croît porte
le nom de ΔT. La différence entre la température d’entrée du fluide et la
température de condensation de la vapeur est ΔT1 et entre la température de
condensation de la vapeur et celle du fluide à la sortie du condenseur est ΔT2.

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Aussi
• Les deux différences de températures:
– ΔT1 et ΔT2 porte le nom d’approches
• Le changement de température du fluide:
– Tcb-Tca porte le nom de domaine de température
• Pour l’instant nous posons:
– ΔT symbolise une différence de température
• Entre deux objets ou deux fluides
• Ne symbolise pas la différence de température au
sein du même fluide

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Échangeur double parois

Un autre exemple commun d’échangeur de chaleur qui fonctionne un peu


différemment du procédé mentionné précédemment. Nous avons l’équivalent d’un
tuyau qui passe dans un autre mais les fluides ne sont pas en contact.
Habituellement le fluide de parois sert à refroidir le fluide au centre. Ils ne sont
encore une fois en contact que par la parois du tube les séparant.

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Écoulement en parallèle

•Se produit dans une situation où l’écoulement des deux fluides se fait dans la
même direction
•La température d’entrée pour le fluide chaud est de Tha et celle pour le fluide froid
est de Tca
•La température de sortie pour le fluide chaud est de Thb et celle du fluide froid est
de Tcb

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Écoulement contre-courant

•Se produit dans une situation où l’écoulement des deux fluides se fait dans une
direction inverse
•La température d’entrée pour le fluide chaud est de Tha et celle pour le fluide froid
est de Tca
•La température de sortie pour le fluide chaud est de Thb et celle du fluide froid est
de Tcb

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Balance d’énergie
• Nous définissons la balance d’énergie dans les
échangeurs de chaleur de la façon suivante:

Enthalpie par unité de masse



m( H b  H a )  q

Écoulement massique (mass flow)


Taux de transfert de chaleur dans l’écoulement

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Spécifications
• On peut cibler des valeurs de q:
– Propre au fluide chaud
– Propre au fluide froid


m h ( H h b  H h a )  qh m c ( H c b  H c a )  qc
qc   q h

 
m h ( H h a  H hb )  mc ( H c b  H c a )  q

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On rapporte en cp
• Valeur d’enthalpie peuvent être exprimées
• En valeur de chaleur spécifique (cp)

 
m h c ph (Th a  Th b )  m c c pc (Tc b  Tc a )  q

Chaleur spécifique (fluide chaud) Chaleur spécifique (fluide chaud)

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Enthalpie dans le condenseur
• Pour un condenseur:
 
m h   m c c pc (Tc b  Tc a )  q
Chaleur de vaporisation latente de la vapeur

Taux massique de condensation

• Pour avoir cette équation:


– On assume que le fluide chaud quittera le condensateur à la
température de condensation Th

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Toutefois…
• Il arrive peu souvent que le fluide chaud:
– Ressorte à la température de vaporisation
– Souvent en dessous (il condense)
– Incidemment il faut ajuster l’équation

 
 
m h   c ph (Th  Thb )  m c c pc (Tc b  Tc a )  q

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Coefficient de transfert de chaleur
généralisé
• Dans un échangeur de chaleur:
– ΔT est définit comme Th-Tc
• Toutefois:
– Température varie au long de l’échangeur
• Et incidemment:
– La longueur de l’échangeur aura de l’importance

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Coefficient U
Taux de transfert de chaleur dans l’écoulement

dq
 UT  U (Th  Tc )
dA
Coefficient de transfert de chaleur généralisé
local
Surface de l’échangeur

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U
• Facteur de proportionnalité:
– Entre dq/dA et ΔT
• Porte le nom:
– Coefficient de transfert de chaleur généralisé local
• Si on considère que A est la surface externe du tube échangeur de
chaleur:
– A = A0
– U = U0
• Si on considère que A est la surface interne du tube échangeur de
chaleur:
– A = Ai
– U = Ui

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Et donc…
U o dAi Di
 
U i dAo Do

• Ou ΔT et q sont indépendant du choix de


surface
• A et D sont reliés logiquement

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TL
• Pour pouvoir appliquer l’équation suivante:
dq
 UT  U (Th  Tc )
dA
• La surface doit être connue
• L’équation doit être intégrée
• Pour y arriver, nous assumons:
1. Le coefficient U est constant
2. La chaleur spécifique du fluide chaud et froid sont constants
3. L’échange de chaleur avec l’air ambiant est négligeable
4. L’écoulement est en régime stable et est soit parallèle ou contre-courant

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Aussi
• Parmi les hypothèses précédentes:
– Le plus questionnable est le U constant (1)
• Le coefficient varie en fonction de T
• Mais le changement:
– Graduel
• Intervalles de température modérés
• Donc pour un facteur U constant
– L’erreur est mince

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Aussi

• Les assomptions 2 et 4 impliquent que lorsque


Tc et Th sont portés sur un graphique en
fonction de q, des lignes droites seront obtenues

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Ainsi
Approches

d  T  T2  T1

dq qT

Taux de transfert de chaleur dans tout


l’échangeur

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Remplacer dq
d  T  T2  T1

dq qT
dq  UTdA

d  T  T2  T1

UTdA qT
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En intégrant
d  T  T2  T1

UTdA qT
d  T  U (T2  T1 )
 dA
T qT
T2 d  T  U (T2  T1 ) AT

T1 T

qT 0
dA

T2 U (T2  T1 )


ln  AT
T1 qT
• Si on intègre par la suite entre ΔT1 et ΔT2 et entre une surface
nulle jusqu’à la valeur de AT qui plus les la surface totale du
transfert de chaleur nous obtenons:
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Isoler qT
• De l’équation précédente:
T2 U (T2  T1 )
ln  AT
T1 qT
(T2  T1 )
TL 
T2
ln
• On peut isoler la valeur de qT T1

U (T2  T1 )
qT  AT  UAT TL
T2
ln
T1
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LMTD
TL
• Différence de température moyenne
logarithmique
• Quand ΔT1 et ΔT2 sont presque égaux leur
moyenne arithmétique peut aussi être
employée
• Mais la LMTD plus vaste

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Domaine d’application
(T2  T1 )
TL 
T2
ln
T1
• Si on parle d’une situation ou un des deux
fluides est à température constante, cette
équation s’applique aux écoulements à contre-
courant, courant parallèle

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Domaine d’application
(T1  T2 )
TL 
T1
ln
T2
• Si on parle d’une situation où les deux fluides
sont à des températures variantes et à contre-
courant, l’équation peut être remodelée
comme ci-haut.

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Si U varie régulièrement
• Si le coefficient de transfert de chaleur généralisé local
varie régulièrement on utilise l’équation suivante:

U 2 T1  U1T2
qT  AT
lnU 2 T1 / U1T2 
• Pour y arriver on assume que U varie linéairement avec
la tombée de température sur l’ensemble de la surface
chauffante.

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LMTD non valide
• Dans des situations ou ΔT1 et ΔT2 ne varient
pas linéairement par rapport à q
– Refroidir et condenser de la vapeur à haute
température
– Refroidir une réaction exothermique

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Vapeur à haute température

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Réaction exothermique

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Coefficients individuels de transfert
de chaleur
• Le coefficient de tout le système dépend:
– Propriétés physiques du fluide
– Propriétés de la parois solide de l’échangeur
– L’écoulement
– Les dimensions de l’échangeur
• Le moyen le plus logique de gérer tout le
système:
– Cumuler les résistances individuelles

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Exemple

• Considérons le coefficient à un endroit


spécifique dans l’échangeur ci-haut

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Assumons maintenant
• Fluide chaud à l’intérieur
• Fluide froid à l’extérieur
• Nombre de Reynold des deux fluides:
– Suffisamment grand
– Assure un écoulement turbulent
• Les surfaces de tube:
– Sont propres

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Schématisation

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Coefficient de transfert
dq / dA
h
Th  Twh
• Le coefficient de transfert de chaleur du fluide
chaud peut ainsi être défini
• Le terme sera négatif en raison de la perte de
chaleur

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Coefficient de transfert
dq / dA
h
Twc  Tc
• Le coefficient de transfert de chaleur du fluide
froid peut ainsi être défini
• Le terme sera positif en raison de l’inversion
volontaire de Twc et Tc

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Assumons aussi
• Très souvent Twc-Twh:
– Près de 0
• On utilise une valeur généralisée
correspondant à la température à la parois:
– Tw
• La réciproque de ces coefficients:
– 1/hh et 1/hc
– Sont les résistances thermiques

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On ajoute l’effet du solide
• Pour une parois:
– D’épaisseur xw
– Conductivité thermique
• La résistance thermique devient:
– xw/k
• Si on ajuste aux changements de surface
• Les résistances individuelles deviennent
généralisées: 1/U

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On assume aussi
• Les transfert de chaleur près de la parois:
– Se produisent seulement par conduction
• On peut donc se référer:
dq  dT 
 k  
dA  dx  w
• L’utilisation du w souligne le fait:
– Le gradient doit être déterminé à la parois

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En éliminant dq/dA

dq  dT  dq / dA
 k   h
dA  dx  w Twc  Tc

 dT 
 k 
 dx  w (dT / dx) w
h  k
T  Tw T  Tw

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Adaptation ‘libre’
(dT / dx) w (dT / dx) w
h  k h  k
T  Tw Tw  T

• T est la température moyenne du fluide


• Th équivaut à T pour le côté chaud
• Tc équivaut à T pour le côté froid
• Inversion de Tw et T du côté froid pour signifier le
gain de chaleur

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Équation sans dimension
• On a vu le Re
• Maintenant on verra le Nu
– Le nombre de Nusselt
• En modifiant le h:
– On le multiplie par une distance:
• Dans le cas d’un tube par D
– On le divise par la conductivité thermique

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Nombre de Nusselt

hD (dT / dy ) w
Nu   D
k T  Tw
• Si on parle de la partie froide:
– La partie du bas est remplacée par Tw-T

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Explications du Nu
hD (dT / dy ) w
Nu   D
k T  Tw

• Expliquons en fonction de l’équation


• Dans la partie de droite:
– (dT/dy)w : Gradient de température à la parois
– T-Tw/D : Gradient de température à travers le
conduit au complet
• Nu: ratio de ces deux gradients

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Sommairement
Coefficient de transfert de Aire externe du tube
chaleur externe

(dq / dAo )
ho 
Twc  Tc

(dq / dAi )
hi 
Th  Twh
Coefficient de transfert de
Aire externe du tube
chaleur interne

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Coefficient sommatif

• La question est à ce point:


– Comment aller chercher un coefficient sommatif
de tout l’échangeur des chaleur?
• La réponse:
– À partir des coefficients individuels
– Combinée à la parois de la conduite

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Pour la parois

Conductivité thermique de la parois Différence de température à la parois

dq k m (Twh  Twc )

d AL xw

Flux local de chaleur basé sur la moyenne


logarithmique de la surface interne et
externe de la conduite
Épaisseur de la parois du tube

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Combinons
(dq / dAo ) (dq / dAo )
ho  Twc  Tc 
Twc  Tc ho

(dq / dAi ) (dq / dAi )


hi  Th  Twh 
Th  Twh hi
xw dq
dq k (T  T ) (Twh  Twc ) 
 m wh wc km d AL
d AL xw

 Th  Twh    Twh  Twc    Twc  Tc   Th  Tc  T


 dq xw dq dq   1 xw 1 
T       dq
  
 dA h k d A L dA h 

 dAi hi k m d A L dAo ho   i i m o o 

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On solutionne pour dAo
dq Th  Tc

dAo 1  dAo  xw  dAo  1
    
hi  dAi  k m  d A L  ho

• Le choix de dAo est arbitraire (nous aurions


aussi bien pu prendre dAi) mais nous
permettra d’aller plus loin car:
dAo Do dAo Do
 
dAi Di d AL DL

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Ainsi…
dq Th  Tc

dAo 1  Do  xw  Do  1
    
hi  Di  k m  D L  ho
Et en considérant…

dq
 UT  U (Th  Tc )
dA
1 1
U0  Ui 
1  Do  xw  Do  1 1 xw  Di  1  Di 
          
hi  Di  k m  D L  ho hi k m  D L  ho  Do 

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