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APPLICATION 1 :
On souhaite déterminer les pertes thermiques d’une conduite de chauffage urbain enterrée véhiculant de la
vapeur surchauffée à une température de 110 °C.
On supposera :
- que le débit de vapeur est assez important pour négliger la chute de température durant le
transport.
- que le remblai dans lequel est enterrée la conduite est homogène et isotrope.
On donne :
- température du sol à 80 cm de la conduite est de 0°C.
- la conduite est enterrée à plus de 80 cm de la surface.
- Le coefficient d’échange convectif interne (rayonnement négligé) sera estimé par la relation :
( θ f - 82,5 )
hi = 1.31 × 4
2 × Rayon extérieur tube
On demande :
1°) Déterminez la puissance perdue par mètre linéaire de conduite.
2°) Déterminez le coefficient « k » de transmission linéique (pour un mètre de conduite).
3°) Déterminez la température à la surface externe du l’isolant.
Remblai
H > 80 cm
Ri 80 cm
θ = 0 °C
Re θf
Isolant
APPLICATION 2 : Etude d’un ballon de stockage d’eau chaude
On désire étudier le transfert global de chaleur au travers de la paroi d’un ballon (voir coupe)
contenant de l’eau chaude à 60 °C et situé dans une ambiance à 20 °C.
Données :
- Conductivité = 52 W/m.K
Isolant laine de verre :
Acier - épaisseur = 8 cm
0.60 m
- Conductivité = 0.041 W/m.K
Coefficients d’échanges superficiels :
- he = 20 W/m².K
- hi = 1500 W/m².K
Isolant
Soit une conduite d’acier, de diamètre 26.9 * 2.6, traversant une ambiance à une température «θi »
et véhiculant de l’eau à une température « θe » sur une longueur de 1m.
Afin de limiter les déperditions de chaleur (si θi < θe) ou les aperditions (si θi > θe), on adjoint à la tuyauterie nue
une certaine épaisseur « ei » d’isolant de conductivité « λi ».
L’étude que vous allez mener a pour objectif la recherche d’une épaisseur minimale d’isolant en dessous de
laquelle l’isolation ne présentera aucun avantage.
Nota : Il serait faux de penser que l’augmentation démesurée de l’épaisseur d’isolant engendrerait
une réduction de pertes de chaleur conséquente. En effet la réduction de perte n’est pas
proportionnelle à l’épaisseur d’isolant.
APPLICATION 4 : Détermination de l’épaisseur d’un isolant anti-condensation
Soit une tuyauterie d’acier de diamètre 26.9 * 2.6, véhiculant de l’eau glacée à une température de
5 °C. Elle est placée dans une ambiance à 20 °C avec une humidité relative de 50 %.
Données complémentaires :
. Longueur de la conduite = 1 m
. On supposera 1/(hi*Si) négligeable
. he = 10 W/m².K
. Diagramme de l’air humide
1 1
Nota : On pourra écrire : = + ∆R
K K0
Hypothèse : 1/hi = 0
1°) A partir de la relation de la réduction de perte, définir l’équation permettant de déterminer l’évolution
de la réduction de perte énergétique en fonction de l’épaisseur d’isolant.
2°) En faisant varier l’épaisseur d’isolant entre 0 et 20 mm, tracez la courbe d’évolution R% = f(e).
4°) Conclusions.
APPLICATION 6 : Variation de température d ‘un fluide – Puissance réellement évacuée
Soit une canalisation cylindrique horizontale en acier placée dans un local de température résultante
sèche Ti = 18 °C. Cette canalisation présente un longueur de 4 m et on y fait circuler de l’eau dont la température
peut varier de 18 °C à 80 °C selon la régulation. Le débit volumique du fluide lui confère une vitesse de 1 m/s.
Modélisation :
θ2 (x)
On donne :
θ1 (x)
(θ(x) - dθ) . Tube : φ 21.3 * 2.3
θ0 θ(x)
Di De .λ acier = 50 W/m.K
. hi = 6452 W/m².K
x x
αx ⎡e α x ⎤
Rappels : e LN ( x)
=x ∫e = ⎢ ⎥
⎢⎣ x ⎥⎦ 0
dQ = m × c × dθ
0
Questions :
3°) Effectuez le bilan thermique « dΦ1 = dΦ2 » d’une portion de tube de longueur « dx » et en
déduire l’expression de θ(x).