1 STi2D Chap.

10 Programme 2019
Activité N°19 Activité expérimentale:

« BTS TM :Protection contre la corrosion »

Introduction : Citer des exemples de pièces métalliques dans un véhicule :…………………………………

Partie 1 : La corrosion
1.Corrosion

Définition : La corrosion désigne l'altération d'un matériau par réaction chimique

Exemple : Acier rouillé

Conséquences :
Solidité, durabilité et sécurité des véhicules ; ex :………………………………….

Impact économique : estimé à 500 euros par an par habitant (coût des problèmes engendrés par la
corrosion et de la protection nécessaire en amont).

Espèces chimiques responsables de la corrosion :

- Gaz : ………..

- En présence d’eau : ………………………..

- Autres métaux (Corrosion galvanique) :

« micropile » dès que deux matériaux différents
sont en contact en présence d’une solution
ionique. Ex : …………………..

2. Résistance de différents matériaux aux attaques acides.

Les matériaux subissent toute sorte d’agressions : attaques chimiques, attaque des rayons UV, …
Testons ici la résistance de différents matériaux aux attaques acides (pluies acides, produits détergents,
…)

Matériels / Produits (par binôme) :

- 4 tubes à essais + support
- Acide sulfurique à 1 mol/L (contient des ions H+)

Le port d’une blouse, de gants et de lunettes est obligatoire.

- Vis en laiton (1), vis en acier zingué/chromaté (2), vis inox (3),
morceau de PVC (4).
 2 3 4

Manipulation :
- Introduire chacun des 4 échantillons dans un tube à essai.
- Rajouter dans chaque tube environ 2 cm d’acide sulfurique.
- Observer
…………………..…………………………………………………………………..

…………………..…………………………………………………………………..

- Quel est le gaz dégagé ? ……………………………………………………………

Interprétation
- Ecrire la demi-équation de formation du dihydrogène.
……………………………………………………..

S’agit-il d’une oxydation ou d’une réduction ?

……………………………………………………….
- Ecrire la demi-équation d’oxydation du fer en ions Fe2+.
……………………………………………………………

- Ecrire l’équation-bilan de l’attaque acide d’une vis en fer.

…………………………………………………………….

Généralisation
On peut retrouver les réactifs et les produits de cette réaction en utilisant la « règle du Gamma » sur
l’échelle électrochimique.
- Citer deux métaux qui sont attaqués par les ions H+(aq) : ……………….

- Citer deux métaux qui ne sont pas attaqués par les ions H+(aq) : : ……………….

Rangement
Avec précaution, vider les solutions (et les pièces) qui n’ont pas changé d’aspect dans un même bécher.
Avec une spatule, récupérer les pièces et les plonger dans un bécher d’eau du robinet. Garder le bécher
avec l’acide (pour le groupe suivant).
Partie 2 : La protection
1. Protection des aciers (alliages de fer)
a. Deux possibilités :

* former une couche barrière entre le métal et les oxydants responsables de la corrosion : recouvrir le fer
d’une peinture, d’un vernis ou d’un métal plus noble (moins réducteur).

Ex : ………………….

* Recouvrir le fer d’un autre métal ou le mettre en contact avec un métal moins noble (plus réducteur) que
le fer, qui s’oxydera à sa place.

Ex. : ……………………………

b. Expérience : Dépôt électrolytique de cuivre sur une lame de Fe.

(voir cours)

Repérer sur le schéma : + G -

- pièce à revêtir I e-
- pièce en cuivre
- le sens conventionnel du courant I
- le sens de circulation des électrons dans les
parties métalliques,
- le sens de circulation des ions Cu2+ dans le bain Cu2+
d´électrolyse
- les réactions aux électrodes (plaques).

Résultat du traitement :
* Le fer protégé par une couche de cuivre, résistera-t-il à une attaque acide (par les ions H+) ? Justifier.
……………………………………………………………………………………..

……………………………………………………………………………………..

* Même question si le fer est mis à nu suite à une rayure ? ................................

2. Protection des alliages d’aluminium par ANODISATION
Application en aéronautique (roues, ailes…) : protection contre la corrosion et meilleure accroche
peinture.

* Principe de l’Anodisation ( PowerPoint) :

Résumé : La protection de l’aluminium contre la corrosion consiste à recouvrir la surface d´une pièce en
aluminium d’une couche d´alumine (céramique de formule Al2O3), qui jouera le rôle de barrière entre le
milieu corrosif et l’aluminium.
Pour ceci, on réalise une oxydation contrôlée de l’aluminium sous tension électrique, dans un bain d’acide
sulfurique, par exemple. La couche d´alumine qui se forme est constituée de multitudes de pores ; la
structure en nid d´abeille est représentée sur le schéma ci-dessous. L´épaisseur de la couche visée est
de l´ordre de 20 m.

Montage d’anodisation ci-contre (manipulation

professeur)

Densité du courant :
1,5 ampère par décimètre carré de
surface de pièce en contact le bain

Durée : 20 minutes

Réaction chimique :

2Al(s) + 3H2O → Al2O3(s) + 3H2(g)

 * Coloration et colmatage

La couche d´alumine est poreuse. Pour des raisons esthétiques, on peut choisir de colorer la pièce. La
coloration doit s´effectuer par immersion dans un bain de colorant à une température de 50 à 60°C,
jusqu`à la nuance de teinte voulue.

Le colmatage dure une vingtaine de minutes dans l’eau distillée à 100°C.

A cette température, l´alumine gonfle et les pores se rebouchent.
Le colorant est alors incorporé à la couche.

Manipulation par binôme :

- Immerger une pièce traitée et une pièce non traitée dans un bain colorant.
- Observation ? ……………………………………………………………….
- Interprétation ? …………………………………………….………………
- Colmater dans l’eau bouillante.

Pourquoi la pièce qui n’a pas encore subi de colmatage a une moins bonne résistance à la corrosion que
la pièce colmatée ? ……………………………………………………………….

* Propriétés électriques de l’aluminium avant et après anodisation

Manipulation par binôme :
A l’aide d’un ohmmètre, mesurer la résistance électrique des 2
morceaux d’aluminium (anodisé et brut).

R(alu anodisé) = ………. 

R(alu non anodisé) = ………. .

Conclusion :
……………………………………………………………………..

……………………………………………………………………...............

Vérification expérimentale de l´efficacité du

traitement contre la corrosion

Test du Brouillard Salin (voir atelier

métallurgie)
Partie 3 : La dilatation

a) Définition

Un changement de température entraîne une modification de la distance interatomique moyenne : la

plupart des matériaux se dilatent en se réchauffant et se contractent en se refroidissant.

b) Quelques éléments théoriques sur la dilatation

A une température 1 :

0
A une température 2 = 1 +  :

La modification de la longueur s' exprime avec la loi∶

L
=  .
L0
� : allongement relatif (L : allongement L0 : longueur initiale)

 : écart de température (°C)

 : Coefficient de dilatation linéaire (°C-1)

c) Présentation de l’appareil

Il permet de connaître les coefficients de dilation des différents

matériaux et les températures de changements de structure cristalline.

d) Etude de la courbe de dilatométrie d’un acier

On a enregistré la courbe de dilatation d’un échantillon en acier C38 (0,38% de carbone) à l’aide d’un
dilatomètre (voir ci-contre).
On obtient le tableau de valeurs dans un fichier Excel dans le répertoire de classe.

Travail à réaliser :
 Dans la colonne vide, faire calculer les valeurs de  (qui correspond à la différence entre la
valeur de la température  et la température initiale (20,0°C).
 Tracer en fonction de 
  Modéliser par une fonction linéaire. Noter la valeur du coefficient directeur.
A quoi correspond-il ?

Exercice d’application : Dilatation d’un rail

Sous l’effet des variations de température, la longueur d’un rail varie.

a) Il est obligatoire de laisser un joint de dilatation entre deux rails consécutifs.

Que se passerait-il si les rails étaient montés de façon parfaitement jointive ?

b) On considère un rail de longueur L0 = 18,000 m qui a été posé à 20°C. Le rail est fabriqué avec un
acier de composition voisine de celle du C38.

- Calculer l’allongement L du rail pour une :

• variation de température de 20°C à - 20°C (froid très rigoureux)
• variation de température de 20 à 55°C (rail exposé en plein soleil l’été).

- En déduire les longueurs minimale Lmin et maximale Lmax du rail correspondant à des températures
de -20°C et de 55°C.

- Estimer la longueur des espaces entre les rails (joint de dilation) qu’il faut prévoir.