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Les calculs de résistance sont généralement établis sur la base des sections théoriques
parfaites des profilés
ilés or les sections réelles obtenues après laminage peuvent être légèrement
différentes et présentent quelques défauts tel que :
- Défaut d’équerrage
- Défaut de symétrie
Pour bien monter l’importance des erreur commises sur le calcul des inerties et des
contraintes, du fait des tolérances dimensionnelles des poutrelles, prenons un exemple.
exemple
Soit une poutrelle IPE200 dont les tolérances de laminage (fixées par la norme NF A 45206)
sont les suivantes :
On retient le moment d’inertie que pour les 2 ailes : I=b.tf.(h2/2).
1- Le moment d’inertie
soit : I=b.tf.(h2/2)= f(b, tf , h)
Le pourcentage du carbone dans la composition de l’acier influe beaucoup sur les propriétés
chimiques et mécaniques de ce dernier. En fonction de ce pourcentage :
Il existe nombreux types d’acier. La proportion de la TeC dans l’acier est nécessaire pour
obtenir une meilleure optimisation de la rigidité de ce dernier.
Les aciers utilisés en construction en B.A et en mécanique ont une bonne plasticité et une
basse fragilité.
Dans ce tableau ci-dessous, on classe les aciers en donnant leurs domaines d’utilisation :
Matériaux Domaine d’utilisation
Aciers Aciers doux Charpente, boulons
Aciers mi-durs Rails, pièces forgées
Aciers durs Outils
Aciers extra durs Outils, poinçons
Aciers sauvages Pièces spéciales
Fontes Fontes hypo eutectique Pièces coulées, culasses des
moteurs
Fontes hyper eutectique Bâtis (socle) des machines
Aciers alliés :
La densité :
Pour la majeure partie des métaux elle est supérieure à 7000kg/m3 et celle des métaux
légers inférieure à 3000kg/m3.
La connaissance du point de fusion des métaux nous permet de savoir comment les
traiter à chaud. La plus part des alliages à base de fer ont leur PdF inférieur à ceux des métaux
qui en fait partie.
Dilatation :
La Conductivité thermique :
La résistance:
La résistance est une valeur mécanique qui exprime la capacité de résister aux efforts
extérieurs, on distingue : les résistances à la traction, la compression, la flexion et la torsion.
L’élasticité :
Est la propriété du matériau à revenir à sa forme initiale une fois le chargement disparu.
La soudabilité :
Le soudage est une technique d’assemblage très employée en structure métallique et qui
consiste à faire fondre l’acier au droit du joint d’assemblage pour assurer la continuité des
éléments à assembler
II-6.Essais de contrôle des aciers :
Les essais normalisés de contrôle des aciers sont utilisés pour la détermination des
propriétés mécaniques.
Ces essais de laboratoires sont réalisés plus fréquemment sur d’éprouvettes usinées à
partir d’un prélèvement d’un échantillon et rarement sur la pièce elle-même.
Il existe deux types, les essais mécaniques (essais destructifs) et les essais
métallographiques (essais non destructifs).
Le contrôle non destructif (CND) est un ensemble de méthodes qui permettent de
caractériser l'état d'intégrité de structures ou de matériaux, sans les dégrader.
De son nom, ces essais sont importants dans la métallurgie, ils informent sur la
structure cristalline des aciers et leurs compositions chimiques. L’éprouvette d’acier en
question doit avoir une face polie et attaquée par une solution acide avant tout essai. Ces
essais sont :
- La macrographie : examen visuel à l’œil nu.
- La micrographie : examen visuel avec un microscope des cristaux.
- La radiographie : c’est l’une des principales techniques de CND, par l’utilisation des
rayons X au laboratoire et des rayons γ in-situ
- Essai des ultrasons : permet de mesurer la vitesse de propagation des ondes à travers
l’acier.
Les deux derniers essais permettent de découvrir les défauts, cavités ou fissures internes des
pièces, notamment les soudures.
II-6.1. Essais mécaniques (ou essais destructifs) :
- Essai de dureté :
- Essai de pliage :
Nous expliquons dans la suite l’essai de traction, le plus classique et le plus utile pour
la détermination des propriétés élastique d’un matériau
- Essai de traction :
L 0 = 5.65 S 0
Un enregistrement graphique mesure l’allongement de l’éprouvette en fonction de l’effort de
traction appliqué. On obtient un diagramme effort/allongement que l’on peut traduire en
(contrainte-déformation), avec :
F ∆l
σ = ( N / mm 2 ) ∆ l = L − L0 ε = (%)
S0 L0
Al : déformation absolue ; L : longueur finale ; et ε : déformation relative
2- Phase A’B : la charge croit à nouveau avec les allongements jusqu’au point B qui
exprime la charge maximale que peut supporter l’éprouvette, le point B correspond à
la valeur de la résistance à la rupture en traction fu, c’est le domaine d’écrouissage.
3- Phase BC : l’allongement continue bien que la contrainte (la charge) soit décroissante
jusqu’au C qui correspond à la rupture. La déformation plastique est localisée dans
une faible portion de l’éprouvette qui n’est plus homogène, on dit qu’il y a striction.
Le diagramme obtenu permet de mesurer :
- La limite d’élasticité fy conventionnellement définie comme la contrainte
correspondant à un allongement permanent ε=0.2%.
- La résistance à la rupture en traction fu au point B correspondant à la charge maximale
obtenue lors de l’essai.
- Le module d’élasticité de l’acier E= tg(α)= σ/(Δl/l)
- L’allongement à la rupture εu, l’allongement de striction εz et l’allongement total.
- Le coefficient de poisson ν = εx/ εy.
Le coefficient de poisson exprime le rapport entre la déformation longitudinale de
l’éprouvette en traction sur sa déformation transversale :
∆a ∆l
= −ν . avec ν = 0.25 et 0.3
a l
Valeurs de calcul des propriétés de l’acier :
Pour les aciers doux, les valeurs de ces grandeurs physco-mécaniques
physco ont pour valeurs :
- Module d’élasticité : E= 210 000 MPa ;
E
- Module de cisaillement : G = = 80770 MPa ( ouN / mm 2 )
2(1 + ν )
- Coefficient de Poisson en phase élastique : υ= 0.3
- Coefficient de dilatation thermique linéaire : α= 12*10-6 /C° (pour T<= 100°C)
- = 7850 Kg/m3) (ou daN/m3)
Masse volumique : ρ=
A noter que le calcul en plasticité peut être utilisé dans l’analyse globale des structures
ou de leurs éléments, à la condition que l’acier satisfasse aux trois exigences
suivantes :
- La contrainte de traction à la rupture fu doit être supérieure à 20% au moins à la limite
d’élasticité en traction fy : fu >= 1.2 fy
- L’allongement à la rupture εu doit être supérieur à 15% : εu >= 15%
- L’allongement à la rupture εu (correspondant fu) doit être supérieur à 20 fois à
l’allongement à εy (correspondant fy) : εu >= 20 εy (avec εy= fy/E)
Le système d’aces utilisés par l’Eurocode 3 et CCM97, est un système lié à la section
transversale de l’élément en passant par son centre de gravité. On note par :
b : la largeur de la semelle
tf : l’épaisseur de la semelle
tw : l’épaisseur de l’âme
h : la hauteur de la section
Cette norme définit des nuances d’acier qui correspondent à leurs caractéristiques
mécaniques. Elle définit également pour nuance donnée, des classes de qualité (JR, JO, J2)
qui se distinguent entre elles par leur soudabilité et par leur comportement au choc en fonction
de la température.
Désignation symbolique :
1- exp : S355JR
S = Acier de construction ; 355 : Valeur minimale de limite d’élasticité, JR : Energie de
rupture 27J à +20°C
2-
Le S235 et S275 sont utilisés dans la Construction courantes par contre le S355 est réservé
pour les ouvrages d’art et bâtiments à grande portée.
3-
Il existe d’autres nuances d’acier, tel que : Le S420 et le S460, qui ne sont commercialisés que
sur commande.