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Organisation de l’enseignement
• Cours : 8 heures
• TD : 8h
• BE : 2h
• Conférence : 2h
• DS : 1h30
3
Plan du cours
Données générales sur la construction métallique
Conception, technologie et spécificités des ouvrages
métalliques
Rappels sur les Eurocodes 0 et 1 (EL, actions,
combinaisons d’actions)
Dimensionnement des éléments d’ossature à l’EC3
Le matériau métallique dans l’EC3
Classification des sections
Dim. traction, compression-flambement, flexion simple à ELU, ELS
Assemblages
4
Aspects économiques
Avantages et inconvénients de la CM
Fabrication et caractéristiques de l’acier de CM
5
Introduction
En France :
530 entreprises employant chacune entre 10 et 1000 salariés (PME).
Habitations < 1 %.
• Inconvénients principaux de la CM
Acier :
• Matériau constitué essentiellement de fer Fe + un peu de carbone (C <
1 %)
• Phosphore P et soufre S :
▫ impuretés altérant les propriétés des aciers
• Si, Mn,W, V : introduits intentionnellement dans les aciers alliés
▫ améliorent les caractéristiques mécaniques (résistance à la rupture, limite
d’élasticité, dureté, résilience, soudabilité…)
• Mise en forme :
1. Coulée continue
Lingotière : moule en cuivre de section
Carrée (bloom ou billette) produits plats (plaques,
tôles)
Rectangulaire (brame) produits longs (poutrelles,
rails, barres, fils…)
Refroidissement progressif
2. Laminage
15
• Laminage à froid :
▫ Déformation imposée à froid par
machines à galets pliages succesifs Laminage des produits longs type
▫ Pour tôles minces poutrelles (Wikipedia)
*A partir d’un certain niveau de chargement et/ou pour des dimensions particulières de la
structure
20
Les soudures
• Apport extérieur de métal fondu en même temps que le bord des pièces à
assembler
• Métal apporté sous forme :
▫ d’un fil d’électrode dans les procédés automatiques et semi-automatiques
▫ d’une baguette électrode enrobée pour les procédés manuels.
• Normes spécifiques.
• Choix des produits d’apport:
▫ nuance du métal ≥ nuance au métal de base
▫ bonnes caractéristiques de ductilité.
23
Les soudures
• Aciers fortement alliés (au moins un élément > 5 Ex : S235, S355, S460
%), (aciers inoxydables)
La désignation numérique pour les aciers
• Aciers rapides (aciers à outil d'usinage : forets, de base du type 1.00xx ou 1.90xx.
fraises…).
28
2.1 Généralités
2.2.1 Hangars
• Ouvrages courants en CM :
▫ Hangars industriels, salles de sport, hangars agricoles…
▫ Grande portée intérieure (typiquement 20 à 30 m) sans poteau intermédiaire
▫ Grande hauteur
▫ Peuvent comprendre une zone avec planchers intermédiaires
Constituants principaux
• Ossature principale : portiques régulièrement espacés
(généralement 5 à 7 m),
• Ossature secondaire : éléments plus fins :
pannes et lisses, relient les portiques.
Supportent la peau de l’ouvrage (bardage)
• Dispositifs de contreventement
entre deux portiques :
poutre au vent et palée de stabilité
Poutre au vent
Panne faitière
Panne sablière
Panne courante
Portique courant
Lisse de bardage
Potelet
Palée de stabilité
Fondations
Portique de rive
• Défauts d’aplomb :
▫ charge verticale appliquée sur un poteau moment de flexion parasite si poteau
pas parfaitement vertical.
▫ EC3 : quantifier forfaitairement les sollicitations parasites (non considérés dans
ce cours).
traverse
poteau
• Schémas mécaniques
Simple travée
Encastré en pied
Arc à trois articulation
et en tête
40
• Schémas mécaniques
Double travée
Encastré en tête
Articulé en pied
41
My (x)
Jarret Jarret
42
Jarret
Potelet
a
a
Vent
b
a: poutre au vent
b: palée de stabilité
45
Effort normal de
compression
(A. Sellier, cours de CM, Analyse non linéaire sous ROBOT 97)
46
• Portiques de stabilité
47
En toiture :
Pannes sollicitées en flexion déviée
qy Mfy
qz Mfz
q
49
Mfy
Pannes = très fréquemment IPE
Car bon comportement en flexion selon leur axe fort (y-y) Mfz
Charges à considérer :
• charges permanentes de poids propre
• charges climatiques, incendies, séismes
• + charges d’exploitation (au moins un plancher intermédiaire)
Planchers :
• généralement en construction mixte (dalle béton armé sur bac acier
collaborant)
• constituent un plan horizontal rigide.
• Ils supportent :
charges verticales de poids propre du plancher et charges
d’exploitation
charges horizontales de vent
51
• Appui articulé : le plus souvent dans les bâtiments industriels ou sur sols de
résistance mécanique médiocre
Avantages : fondations légères, faciles à réaliser et peu coûteuses.
•Appui encastré :
• Les éléments de liaison et la fondation doivent être plus résistants, plus
volumineux plus coûteux.
• Structure métallique plus légère et donc plus économique
bêche
tige d’ancrage
Montage:
1) Coulage de la fondation :
a. une réservation, l’alvéole, est réalisée dans le béton à l’emplacement du poteau.
b. La clé d’ancrage est scellée dans le béton
2) Prise et durcissement du béton
3) Montage de la structure métallique :
a. Le pied du poteau est positionné avec précision
b. Des cales sont placées sous la platine afin de régler la position du pied du poteau en
hauteur
c. L’extrémité recourbée des tiges d’ancrage est accrochée à la clé d’ancrage.
L’autre extrémité est bloquée par serrage des écrous.
La platine repose sur les cales.
d. Du béton est coulé dans l’alvéole et du mortier sans retrait est bourré sous la platine
pour assurer le contact entre la fondation et la platine.
Fondation considérée comme articulée si :
• Longueur platine < 300 mm
• 300 mm < Longueur platine < 600 mm, si effort normal et rotation < certaines valeurs.
56
Disposition courante :
Tiges d’ancrage placées du côté extérieur des semelles
du poteau
Montage :
• soit en accrochant les tiges sur les clés d’ancrage
en fond de réservation
• soit en pré-scellant les tiges
57
F
Flambement Déversement Voilement
Phénomènes d’instabilité :
• phénomènes subits, sans nécessairement de signes avant coureurs,
• peuvent se produire alors que les contraintes dans la section << limite élastique
2.2.4.1 Flambement
2.2.4.1.1 Phénomène
F
Expérience en labo sur poutrelles laminées soumises à un effort de compression
• pour pièces de faible élancement : ruine par plastification de la
section lorsque σ ≥ σe
• pour les pièces de grand élancement: ruine pour contrainte σ < σe
Augmentation brutale des déformations apparition de zones plastifiées
effondrement
2.2.4.2 Déversement
2.2.4.2.1 Phénomène
Soit une poutre mince, appuis encastrés vis-à-vis torsion et quelconques vis-à-vis de la flexion.
Chargement :
2.2.4.3 Voilement
2.2.4.2.1 Phénomène
Plaque rectangulaire soumise dans son plan à :
- une compression uniforme sur deux côtés opposés ou
- un effort de cisaillement simple
la plaque, au-delà d’une certaine charge, se déforme transversalement
3.1 Généralités
• Tout dimensionnement de structure en Europe doit répondre aux
exigences des règlements de calculs appelés les eurocodes.
• Les calculs aux eurocodes sont fondés sur le concept d’état limite,
utilisé conjointement avec une méthode des coefficients
partiels.
66
• Coefficients ψ
Tableau A.1.1, EC 0
3.5 Le format général de la sécurité dans le
dimensionnement aux Eurocodes
3.5.1 A l’ELU
Il faut vérifier que : Ed ≤ Rd
où :
- Ed : valeur de calcul de l'effet des actions (Ex: force interne, moment…). Elle est issue du
calcul des combinaisons d’actions.
- Rd : valeur de calcul de la résistance correspondante (Ex: moment maximal que peut
reprendre la section).
3.5.2 A l’ELS
Il faut vérifier que : Ed ≤ Cd
où :
- Ed : valeur de calcul de l'effet des actions dans le critère d’aptitude au service (Ex: flèche).
Elle est issue du calcul des combinaisons d’actions.
- Cd : valeur limite de calcul du critère d’aptitude au service considéré (Ex: flèche maximale)
72
Où :
▫ Rk est la valeur caractéristique de la résistance considérée, déterminée au
moyen des valeurs caractéristiques ou nominales des propriétés des
matériaux et des dimensions.
▫ γM est le coefficient partiel global pour la résistance considérée
77
Limite d'élasticité fy
Résistance à la traction fu
Limite d'élasticité fy
Résistance à la traction fu
fu Acier doux
10 %
fy
*20
εy εu > 15 %
80
• 4 classes :
▫ Classe 1 : Sections transversales pouvant former une rotule plastique avec
la capacité de rotation requise pour une analyse plastique.
▫ Classe 2 : Sections pouvant développer un moment de résistance
plastique mais avec une capacité de rotation limitée.
▫ Classe 3 : la contrainte dans la fibre extrême comprimée peut atteindre la
limite d’élasticité mais le voilement local peut empêcher le
développement de résistance plastique.
▫ Classe 4 : la résistance au moment fléchissant ou à la compression doit être
déterminée avec prise en compte explicite des effets du voilement
local.
Modèle de Résistance en flexion Capacité de rotation Classe 82
comportement
fy
1
Voilement
local
Plastique sur
Importante
section complète Définitions
fy
2
Voilement
local
Plastique sur section
complète Limitée
fy
3
Voilement
local
fy
4
Voilement
local
Élastique sur section Aucune
efficace
83
Section de classe 2
Classe 2
Cornières et tubes
Application :
-Déterminer la classe d’un IPE 220 sollicité en flexion simple
-Calculer le moment résistant du profilé autour axe y-y
Avec fy = 235 MPa
90
Application :
-Déterminer la classe d’un IPE 220 sollicité en flexion simple
-Calculer le moment résistant du profilé autour axe y-y
Avec fy=235 MPa
Classe de l’âme
c d 177 235
= = = 30,1 < 72 ε = 72 car ε=
fy
=1 => Classe 1
t t w 5,9
Notation Notation
EC3 fabricants c r
Profilé
de classe 1
b/2 tf
Classe de la semelle
b tw 110 5,9
− −r − − 12
c c < 9 ε = 9 => Classe 1
= = 2 2 = 2 2 = 4,35
t tf tf 9,2
91
Mplz = Wplz*fy
92
• Vérification en élasticité :
« Sollicitation »
« Résistance »
« Résistance »
• PRS : A calculer
96
Anet = A – n*d0*t
t= 10 mm
n= 1
d0= 22 mm
A= 19,2*102 mm2 = 19,2 cm2
d0
98
4.4.2.3 Traction
• Critère de dimensionnement d’une section droite en traction :
Dans le cas des cornières attachées par une seule aile, Nu,Rd
99
• Application : dimensionnement
d’une cornière d’une palée
de stabilité de hangar
100
2) En considérant que les croix sont constituées de cornières à ailes égales au 1/10,
dimensionner la cornière en traction (Acier S235).
Effectuer la vérification d’une cornière attachée par une seule aile
101
Fe = 6000 daN
Chaque palée de stabilité reprend ¼ de l’effort de vent
Fpalée 7m
Fpalée = 1500 daN
Fpalée
Fdiag = 1500/cos (49,4)
Fdiag = 2305 daN
Fdiag
Fpoteau
α
7m
Fpalée
6m
102
1) Effort repris par une diagonale tendue d’une croix de Saint-André : Fdiag = 2305 daN
2) En considérant que les croix sont constituées de cornières à ailes égales au 1/10,
dimensionner la cornière en traction.
Effectuer la vérification d’une cornière attachée par une seule aile
G = poids propre de la cornière. Si on prend une 60*60*6, poids linéique = 5,4 daN/m
Longueur de la cornière (72+62)1/2 = 9,22 m poids cornière = 5,4 * 9,22 = 49,8 daN << Fdiag = 2305 daN
G négligeable
1 seule action : Fdiag
n = 1 boulon
t= épaisseur cornière = 6 mm
d0 = diamètre trou = dépend épaisseur tôle (slide 136) = 18 mm
Anet = 6,91 – 1*1,8*0,6 = 5,83 cm2
104
A = 6,91 cm2
Anet = 5,83 cm2
fy = 235 MPa
γM0 = 1
γM2 = 1,25
Vérification des cornières attachées par une seule aile (en TD)
105
Pas de prise en compte des trous de fixation (en dehors trous oblongs et
surdimensionnés)
4.4.2.6 Cisaillement
• Critère de dimensionnement d’une section droite en cisaillement :
• Lorsque VEd ≤ ½*Vpl,Rd l’effet de l’effort tranchant peut être négligé (on
dimensionne pour MEd seul)
• Lorsque VEd ≥ ½*Vpl,Rd l’effet de l’effort tranchant doit être pris en compte et :
ρ)*fy
Limite d’élasticité réduite (1-ρ
Avec
• Organigramme de calcul f
Vpl,Rd : Résistance plastique au V = A .
y
cisaillement de la section pl z . Rd vz
3 .γ
M 0
OUI 1 NON
Vz .Ed ≤ .V plz .Rd
2
OK
2.Vz . Ed Voir cours § ELU / Flexion-cisaillement
ρ =( − 1) 2
V plz .Rd Ou EC3 partie 1-1, § 6.2.8
Redimensionner
ρ. Aw 2 fy Avec Aw = hwt w
M V , y , Rd = (Wpl y − z
).
4.t w γM 0
Et MV,y,Rd ≤ Mcy,Rd
OUI NON
M y. Ed ≤ MV . Rd
y
OK Redimensionner
110
Voir EC3
Voir EC3
111
wmax = valeur
limite de flèche
pour wtot
w3 = valeur
limite de flèche
pour w3
Figure 2 : définition
des déplacement
horizontaux
Légende :
u : déplacement horizontal général sur la
hauteur H du bâtiment
ui : déplacement horizontal sur la hauteur Hi
d’un étage
120
Phénomènes d’instabilité : f
• phénomènes subits, sans nécessairement de signes avant
coureurs,
• peuvent se produire alors que les contraintes dans la section
<< limite élastique F
Flambement
Les grandes déformations entrainent la ruine de l’élément
risque pour la sécurité des biens et des personnes
prise en compte dans le calcul + dispositions
constructives
121
• Longueurs de flambement :
F F
F
Lf=L
Lf= 2L
Pas de prise en compte des trous aux extrémités de la poutre pour calculer A ou Aeff
124
avec χ ≤ 1 et
▫ λ : élancement réduit
Où Ncr est l’effort normal critique de flambement élastique (basé sur propriétés
de la section brute)
▫ α : facteur d’imperfection
125
Exercice
127
Exercice
Exercice
128
Poteau
HEA 100
Hauteur des poteaux : 3 m
Surface d’influence
Bi-articulés en tête et en pied du poteau Poutre
dans les 2 directions principale
IPE 240
z
Poteau bi-articulé dans les deux directions => lfy = lfz = H = 3 m
H
λ= max (λy; λz) = λz = 119,5 Pour un poteau ayant les mêmes liaisons dans les 2
=> Flambement autour de z directions, le flambement se produit autour de
l’axe de plus faible inertie
131
235 235
λ1 = 93,9 * = 93,9 * = 93,9
fy 235 fy λ1 λ Risque de flambement
λ 119,5
λ= = = 1,273 λ > 0,2 => Il y a risque de flambement
λ1 93,9
3.4 ) Calcul de α, φ et χ
1
χ= χ = 0,40
1,573 + 1,5732 − 1,2732
Liaison poutre-poutre
rigide (encastrement)
Liaisons
articulations
134
2 groupes d’assemblages :
• Procédés mécaniques : transmission des efforts par contacts (boulonnage)
• Procédés de soudage : assurent la continuité du métal
Définitions :
135
• 2 familles de boulons :
▫ Boulons normaux ou ordinaires
▫ Boulons à serrage contrôlé ou boulons précontraints
136
Boulons HR
Le plus courant
Exercice
141
4.6.4 Organigrammes
de calcul des
assemblages
4.6.4.1 Assemblages
boulonnés
Exercice
Exercice
143
Poutre
1) Déterminer l’effort tranchant sollicitant VEd principale
Cornière 60*60*6
(ELU) au niveau de la liaison solive poutre
VzEd
γM2 = 1,25
avec
1,66 * 0,4 * 360 *106 * 0,014 * 0,005
Fb , Rd =
1,25
Profilé ou cornière
Boulon
d
fub = 600 MPa (boulon)
fu = 360 MPa (acier profilé et cornière)
Avec d0 =15 mm e1 = 18 mm
p1 = 33 mm
t
• αd = min (18/(3*15) ; 33/(3*15)-0,25)
= min(0,4 ; 0,48) = 0,4
• αb = min (0,4; 600/360 ; 1) Fb,Rd=1434,2 daN > Fv,Ed = 558,3 daN OK
= 0,4
e2 = 1,2d0 = 18 mm
p2 sans objet
• k1 = min (2,8*1,2-1,7 ; 2,5) = 1,66
147
ATS
• Apport extérieur de métal fondu en même temps que le bord des pièces à
assembler
• Métal apporté sous forme :
▫ d’un fil d’électrode dans les procédés automatiques et semi-automatiques
▫ d’une baguette électrode enrobée pour les procédés manuels.
• Normes spécifiques.
• Choix des produits d’apport:
▫ nuance du métal de la soudure ≥ nuance au métal des pièces assemblées
▫ bonnes caractéristiques de ductilité.
148
Les soudures
a a a a
• On doit vérifier
où :
▫ Fw,Ed valeur de calcul de l’effort exercé dans la soudure par unité de longueur ;
▫ Fw,Rd résistance de calcul de la soudure par unité de longueur
où :
▫ fvw,d résistance de calcul au cisaillement de la soudure
Où
fu résistance nominale ultime à la traction de la pièce assemblée la plus faible
βw (voir tableau 4.1)
150
Exercice
t(mm) 4 6 7 8 10 12 14 16 18
a (mm) 3 4 5 6 7 8 10 11 13
151
Exercice
152
Poutre
1) Déterminer l’effort tranchant sollicitant VEd principale
Cornière 60*60*6
(ELU) au niveau de la liaison solive poutre
Poutre
principale Cordon de soudure
Cornière
Cordon soudure
• Fw,Ed effort exercé dans la soudure par unité de longueur
• Fw,Rd résistance de la soudure par unité de longueur
Ame solive
VZ , Ed
VzEd ≤ FwRd * L L≥
FwRd
a a
fvw,d résistance au
cisaillement de la soudure
Bibliographie et webographie
Site internet :
http://fr.wikibooks.org/wiki/Matériaux/Désignation_normalisée_des_
aciers