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INSPECTEUR POLYVALENT CND

VT - UT - RT – PT – MT

Introduction/
Depuis des années l’industrie continue de se develloper au cours de la quelle différentes
techniques pour faciliter le travail sont inventées .Parmi les techniques d’assemblages il y a
Le soudage dont son évolution et utilisation surtout dans l’industrie est primordial. Mais
l’utilisation de cette technique demande beaucoup de précaution à cause des produits qui
traversent ces installations soudées
Alors pour ce rassurer de cette technique il faut un contrôle bien défini de manière précise
C’est pour ce la qu’il y a une formation d’inspecteur en soudage.

Avant l’inspection/
Avant de procéder au contrôle l’inspecteur doit être muni de certaines informations et un
savoir sur le domaine qu’il doit inspecter .parmi ces informations.

- notions sur la métallurgie.


- Technologie de soudage.

Notions en métallurgie

La métallurgie c’est la science qui étudie le métal cependant que la sidérurgie c’est la
métallurgie du fer.
Le fer et ces alliages sont les métaux les plus utilisés dans l’industrie et surtout pour la
technique de soudage cependant il est évident de savoir comment est obtenue cette matière
pour savoir son choix pour la technique.

a-Elaboration :

1ére méthode 2éme méthode


Origine/ minerai de fer +coke+ fondants ferrailles pour recyclage + fonte
! !
H! F four ! Électrique
! !
Laitier+gaz+fonte (2.5-6.67%) 1500°c acier sauvage (0.4-2.5%)
! !
Convertisseur ! À o2 affinage !
Acier sauvage (0.4-2.5%) acier traité (ordinaire)
! infer à 1.7% C
affinage

acier traité (ordinaire)


infer à 1.7% C LA COULEE

coulée continue coulée en lingotière


lingots
!
1

Laminage

Brames (prod plats) blooms (prod longs)


- tôles - fils
- plaques - barres
- feuilles - rails, poutrelles

b-diagramme fer carbone

Il est évident que l’inspecteur doit savoir toutes les phases du fer avec le carbone et son
influence sur les caractéristiques mécaniques et physiques de la matière c’est pour celas qu’on
doit étudie le diagramme fer carbone

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Diagramme fer carbone

Les phases :
-Ferrite fer alpha C<0.02% ductile.
-Austénite fer gamma elle est peu dure et relativement malléable.
-cémentite, carbure de fer très dure mais fragile.
- perlite 12%ferrite +88% cémentite elle est dure et ductile.
- Lédèburite : cémentite + austénite au point 4.3%C
- martensite : structure austénitique due à un refroidissement brute très dure et très fragile .
-bainite : presque dure que la martensite mais moins fragile .
- la troostite et la sorbite structure plus fine que la perlite obtenue par traitement thermique de
la martensite.
Les différents points de transformations des aciers :

A1 721°c début de transformation de fer alpha au fer gamma.


A2 768°c point de curie perte de magnétisme.
A3 910°c fin de transformation fer alpha au fer gamma.
A4 1394°c fer delta
Point eutectoide 0.85%C T° 721 solution solide donne solution solide A +solution solide B
Point eutectique 4.3%C T° 1145 liquide donne solution solide A + solution solide B.

L’influence des éléments chimiques et éléments d’alliage sur le fer et ces alliages :
Carbone : %C augmente, la dureté augmente =plus fragile.
Si et Mn : deux éléments désoxydant d’un acier Si<et égale 0.4% la limite élastique
Mn<et égale à 0.8% dans l’acier la résistance.

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N, O2 : inclusion non métallique se concentre au joint de grain augmente la fragilité et diminue
la résistance à la rupture .
S, P :S<0.0035% dans l’acier les inclusions de soufre modifie les caractéristiques mécaniques
d’un acier , augmente la fragilité et diminue la soudabilité.
P<0.0045% dans l’acier perturbe fortement le réseau cristallin, augmente la limite élastique et
diminue la plasticité et la ductilité.
H : très nocif pour l’acier donne la fragilité.
Cr : formation de carbure FeCr augmente la résistance à la corrosion.
Ni : augmente la résilience, augmente la résistance à la corrosion.
Mo :augmente la résistance à la traction et diminue la forgeabilité .
Les éléments gammagéne/ Ni et Mn il résulte extension de domaine austénitique
Les éléments alphagéne / Cr, Mo, W, V, Al, Si il ya une extension du domaine ferritique.

c-Les traitements thermiques :

Se sont des opérations un chauffage – un maintien – un refroidissement ont pour but de donner
à une pièce métallique les propriétés les plus convenables pour son emploi ou sa mise en
forme .ce traitement modifie la constitution (forme allotropique), la structure (taille de
grain),état des contraintes internes soit elles augmentent ou diminuant.

Les différents types de traitement thermique :

La trempe : a pour but de donner le maximum de dureté H et minimiser la résilience K


Cycle : chauffage T°>910°c austénite + ref rapide = martensite HV =700-900.
-Le revenu : à pour but de corriger les défauts causer par la trempe,le revenu diminuer la
charge à la trempe , la limite élastique , la dureté et augmente les propriétés de la plasticité
(allongement, résilience).
Cycle : chauffage acier trempé à t°<721 maintien 1h à 3h puis ref lent.
Il y a 3type de revenus :
-Revenu à basse température 250°c on obtient martensite de revenu.
-Revenu à température intermédiaire 350°-500°c on obtient la troostite de revenu.
-Revenu à haute température 500-680°c on obtient la sorbite de revenu.
Le recuit : à pour but de diminuer (la dureté, la limite élastique, la charge à la rupture),
augmente la résilience, diminue les contrainte internes, adoucissement et homogénéisation de
la structure, facilite les traitements mécaniques.
Cycle chauffage jusqu’à t°de recuit
1-t°>910°c pour recuit complet
Recuit de régénération
Recuit d’homogénéisation
2- t°<721°c pour recuit d’adoucissement
Recuit de recristallisation
Recuit de détente
Puis maintien à la t° de recuit puis refroidissement lent.

Le pré chauffage c’est du pour éviter la formation de martensite et augmenter le temps de


refroidissement.

Le post chauffage à pour but d’homogénéiser la structure et augmenter le temps de


refroidissement.

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d- La soudabilité :

c’est l’aptitude du métal à être souder par un procéder de soudage parmi les facteur qui influent
sur la soudabilité :
- la nuance de l’acier
- les caractéristiques dimensionnelles.
- le mode opératoire de soudage
- le traitement thermique de soudage.

Les catégories de soudabilité :


a- opératoire : choix adéquat de procédé de soudage
b- métallurgiques :elle est lié à la structure de la zat et la zone fondu .
c- constructive : elle est liée à la conception mécanique du joint l’aptitude à résister.

Remarque/ 1- les aciers non alliés et les aciers faiblement alliés sont généralement des aciers
ferritiques, dont ils sont sensible à la trempe , fragile au dessous de certaines température,
magnétique.
2- les aciers fortement alliés sont des aciers austenetiques, dont pas sensible à la
trempe, ductile , non magnétique .
On a trois types des aciers inoxydables
Acier inox martensitique : Mo=0-1.5% -- Ni=0% -- Cr=11.5-17%
Acier inox ferritique : Mo=0-4.5% -- Cr=10.5-30%
Acier inox austénitique : Mo= 0-7% --Ni= 6-26% -- Cr= 16-21%

Les problèmes de soudabilité


Le gros problème de soudabilité c’est les fissuration du avnt le refroidissement ou après

Fissuration à chaud :c’est une fissure qui se devellope quand la soudure se refroidit , toujours
en plein centre du cordon soudure .elle affecte les aciers inoxydables austénitique dans la zat et
zf ;ce phénomène est lié avec l’action de retrait pendant la solidification.

Les causes de fissuration à chaud : et remèdes


1-cause chimique /S et P qui forme avec 1 choisir des aciers à basse
teneurs
L’acier des sulfures et phosphure provoquent en S et P
Des ségrégations
2-cause mécanique : taux de bridage 2 minimiser le bridage pour
faciliter
Le retrait
3-la vitesse de soudage rapide 3 diminuer la vitesse de
soudage
4-forme bain de fusion (configuration 4 utiliser des soudures
hétérogènes
De joint) avec métal d’apport
austénitique
5- chanfrein fermé avec courant fort 5 chanfrein ouvert avec courant
faible
5

Fissuration à froid /
lorsque on chauffe un acier ferritique au dessus de la température d’austénitisation acier ferritique
prend une sensibilité à la trempe .la fissuration à froid se produit dans la zat et la zf.

Les causes de fissuration à froid :


1-les aciers sensibles à la trempe.
2- la présence de H2 dans l’acier(pièce, électrode)
3- les contraintes résiduelles

Les remèdes de fissuration à froid :


1- utiliser un post chauffage (temps de refroidissement lent)
2- réduire la quantité de H2 (étuvage des électrodes, préchauffage des pièces à 80°c)
3- utiliser un métal d’apport austénitique (n’est pas sensible à la trempe)
4- calculer le carbone équivalent

Ceq = %C + %Mn /6 +%(Cr+Mo+V)/5+ %(Ni+Cu)/15

Si Ceq< ou égal 0.3 = bonne soudabilité


Si 0.3<Ceq<0.7 = soudabilité moyenne
Si Ceq > 0.7 = soudabilité impossible

Deféctologie :
Etudes des défauts dans le métal qui sont provoqué soit pendant :

1- fabrication à l’origine, pendant la fusion du métal, solidification des lingots .

2- traitement
Thermique (trempe, revenu, recuit)
exp : tapure de trempe(microfissure)
Mécanique (laminage, tournage, forgeage, soudage)
exp : dé doublure (laminage), replis (forgeage)

3-service fatigue ; corrosion.

e- Classification des aciers /


selon la norme NF EN10027, le but de la normalisation
pour avoir le domaine d’utilisation
pour avoir les caractéristiques mécaniques des aciers
pour avoir composition chimique d’un acier

il y a trois catégories

1 Acier non alliés : Lettre+ chiffre+ symbole.


Type S : correspond usage général.
Type E : correspond construction mécanique.
Type P : pour appareil à pression.
Type L :pour tubes
Acier non allié pour trempe et revenu lettre+chiffre (teneur en C fois 100).

2-acier faiblement allié (les éléments <et égale à 5%)


Chiffre (%C*100)+symbole d’éléments addition+ chiffre(%elts d’add* coefficients)
(Cr,Ni,Co,Mn,Si,W)*/4 – soufre/100—bore/1000 – les autres /10.
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3- les aciers fortement alliés : elt add >5%


X +un chiffre (%C*100)+ symboles des éléments d’additions +teneurs d’éléments d’addition
en réel.

Note :
le taux dilution est le mélange de métal d’apport avec le ou les métaux de base. Il est exprimé
en %
le taux dilution = M1+M2/M1+A+M2

Selon le procédé de soudage qui sera choisi, le taux de dilution sera différent.

On adopte généralement les valeurs suivantes :

- Pour le procédé Arc électrode enrobée (111) : On adopte un taux de dilution compris entre
10 à 35%
- Pour le procédé MIG/MAG (131/135) : On adopte un taux de dilution compris entre 20 à
40%
- Pour le procédé TIG (141) : On adopte un taux de dilution compris entre 15 à 30%
- Pour le procédé Sous Flux en poudre (121) : On adopte un taux de dilution compris entre 60
à 80%

Le taux de dilution permet d'aider à prévoir les risques métallurgiques dans certaines situation.

TECHNOLOGIE DE SOUDAGE

Le soudage est un assemblage de deux pièces ou plusieurs constitués de manière à assurer


la continuité de la matière par intervention de chauffage et pression ou l’un et l’autre

Types de soudures :
Hétérogène (autogène) caractéristiques mécaniques et physiques et composition chimique
différente
Température de fusion identique.
Homogène : caractéristique mécanique physique et composition chimiques identiques.

Les procédés de soudage :


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Numéro Sigle Désignation


111 ARC E.E. / SMAW / MMA Soudage à l'arc avec électrodes enrobées
FIL FOURRE SANS GAZ / Soudage à l'arc avec fil électrode fourré
114
INNERSHIELD sans gaz
Soudage à l'arc en atmosphère inerte avec
131 MIG / GMAW
fil électrode fusible
Soudage à l'arc en atmosphère active avec
135 MAG / GMAW
fil électrode fusible
FIL FOURRE AVEC GAZ / Soudage à l'arc en atmosphère active avec
136
FCAW fil électrode fourré
Soudage à l'arc en atmosphère inerte avec
141 TIG / GTAW
électrode de tungstène
15 PLASMA / PAW Soudage à l'arc électrique au plasma
21 POINT / RSW Soudage par résistance par point
22 MOLETTE / RSEW Soudage par résistance à la molette
23 BOSSAGE / RPW Soudage par résistance par bossage
24 ETINCELAGE / FW Soudage en bout par étincelage
Soudage au chalumeau avec flamme
311 OXYA / OAW
oxyacétylénique
52 LASER / LBW Soudage par faisceau laser
781 GOUJON / SW Soudage à l'arc de goujons
1- a) Définitions du soudage à l'arc (SMAW) ! Procédé 111.
Le soudage à l’électrode enrobée est souvent appelé « soudage à l’arc », il utilise des
baguettes comme métal d’apport.
La soudure autogène à l'électrode enrobée consiste à mettre en fusion l'acier des pièces à
souder et de les assembler grâce à un métal d'apport (l'âme de l'électrode).
Pour obtenir cette fusion, il faut une température très élevée,(3200°C) qui est obtenue par
court-circuit entre deux électrodes (la pièce à souder et l'électrode) en créant un "arc
électrique" qui est une sorte d'étincelle continue de très forte puissance qui dégage à la fois
une lumière et une chaleur intense.
La baguette fond dans le bain de fusion formant ainsi la soudure, l’enrobage de l’électrode
(laitier ) fond à la température de l’arc et protège la soudure contre l’oxydation.

1-b) Installation de soudage à l'électrode enrobée

1) Prise de raccordement électrique de 380V, permet la mise sous tension du poste à


souder.
2) Poste à souder, transformateur de courant.
3) Pince de masse, passage du courant électrique (le moins -). Se fixe sur un établi ou une
pièce à souder
4) Support métallique (flan de tôle), permet le passage du courant de la masse vers
l’élément à souder.
5) Porte électrode, porte électrode dans laquelle passe un courant positif ( + ).
6) Etabli, permet de travailler de façon idéale.
1-d) Amorçage en soudage à l'arc et stabilité de l'arc électrique

L'amorçage d'un arc électrique est la création dans la veine d'air d'un arc électrique entre
l'électrode (ou baguette) et la pièce à souder. Pour amorcer, il suffit de gratter la tôle. Il faut
éviter de taper les électrodes. Parfois, lorsque l'on débute surtout, ou que les électrodes sont
humides, ou que les intensités sont faibles, les électrodes collent à la pièce.
9
La stabilité de l'arc électrique dépend de la facilité qu'a le soudeur à maintenir l'arc aussi
régulier que possible. Pour réussir une soudure de qualité, la stabilité de l'arc est essentielle.
Elle est influencée par la qualité du générateur de soudage utilisé, mais aussi par :
- les caractéristiques du courant (nature, polarité, intensité, fréquence)
- la conductivité du milieu (selon la nature de l'enrobage)
- la longueur d'arc (le plus court possible)

1-e) L’ELECTRODE :
L’électrode est fusible, elle constitue le métal d’apport.

L’électrode est de nature soit :

Basique, rutile ; oxydant, cellulosique, acide,ou bien mixte


C’est un fil métallique (âme) enduit d’un revêtement appelé enrobage. (poudre
métallique ou minérale).
Enrobage Ame

Diamètre de l'électrode

L’enrobage, également fusible, dépose un laitier protecteur sur le bain de métal


fondu.
9

9
Nota:
Ce laitier (péllicule superficielle) a pour rôle d’isoler la soudure de toute oxydation
avec l’oxygène contenu dans l’air.
 Les diamètres courants d’électrodes sont :

 standard 1 1.5 2 2.5 3.2 4 5 6.3 8

3.1 Choix de l’électrode:


En fonction de l’épaisseur des pièces à souder, il faut sélectionner :
 Son diamètre d’électrode (tableau 1).
 L’intensité de soudage du poste à souder (tableau 2).

DIAMETRE DIAMETRE

1.5 2 2.5 3.2 4 5 6.3 1.5 2 2.5 3.2 4 5 6.3


1 1 25
2 2 35 45
EPAISSEUR DES PIECES A SOUDER

EPAISSEUR DES PIECES A SOUDER


3 3 60 55
4 4 70 90
5 5 85 100 130
6 6 90 110 130 160
8 8 120 140 160
9 9 125 150 170
10 10 130 160 190 230
12 12 130 170 200 250
15 15 180 210 270
20 20 190 220 300
25 25 200 230 320
30 30 200 250 320
tableau 1 tableau 2

Pour le choix du diamètre de l’électrode (tableau 1), choisir une case blanche et si
possible avec une croix. 10
2-Définition du procédé FCAW 114-136,MCAW :

Le soudage à l'arc avec fil fourré consiste à établir un arc électrique entre une électrode
continue (le métal d'apport) et le matériau de base, afin de provoquer entre eux la coalescence
recherchée.

Le procédé peut s'utiliser avec ou sans protection gazeuse. Dans le cas d'un fil fourré sous
protection gazeuse, des agents de protection supplémentaires sont transportés par le flux
contenu dans l'électrode tubulaire. Un gaz provenant d'une source externe vient enrichir les
éléments de base de l'électrode afin d'empêcher la contamination du métal d'apport fondu par
l'air ambiant.

Quand on utilise un gaz de protection, l'équipement est à peu près identique à celui qu'exige le
soudage à l’arc sous gaz actif avec fil électrode fusible (procédé GMAW).

Des dévidoirs à capteur de tension spéciaux permettent d'effectuer un soudage avec fil fourré
de qualité, car le courant électrique qui traverse les baguettes est bien constant. Le procédé
FCA W s'utilise avant tout avec l'acier ordinaire, l'acier inoxydable et les aciers faiblement
alliés. L'une ou l'autre polarité, soit positive soit négative peut être employée, et toutes les
positions de soudage sont possibles, à condition que le métal d'apport soit choisi en fonction de
la composition du flux.

2-b-Soudage à l’arc sous protection gazeuse avec fill électrode fusible (procédé GMAW ou
MIG)131-135

Le procédé GMAW sert à souder tous les métaux d'usage courant sur le plan commercial,
notamment l'acier, l'aluminium, le cuivre et l'acier inoxydable.
Le métal d'apport doit avoir une composition chimique parfaitement adaptée au matériau de
base à souder. Le soudage peut se faire dans toutes les positions, par exemple à plat, dans le
plan vertical ou horizontal, ou encore au plafond. On recommande généralement la polarité
DCEP (courant continu-électrode positive). Dans ce type de soudage à l'arc, l'électrode, fusible
et continue, est fournie automatiquement, protégée par un gaz provenant d'une source externe.
Comme l'équipement commande automatiquement l'arc, en mode semi-automatique le soudeur
n'a à s'occuper que de la mise en place du pistolet, de son guidage et de sa vitesse
d'avancement. C'est pourquoi on se familiarise généralement plus vite avec cette méthode
qu'avec d'autres procédés de soudage.

- L’avantage le procédé FCAW?

»Il permet un dépôt de grande qualité et de très bel aspect;

»Il permet de souder des métaux très divers et d'épaisseurs très variables;

»Le taux d'efficacité des électrodes est relativement élevé, ainsi que le facteur de marche;

»La profondeur de pénétration est excellente, ce qui simplifie la conception des joints;

»L'arc est bien visible et facile à utiliser;

»Par rapport au procédé GMAW, la technique tolère mieux la contamination de la tôle de base, aussi
exige-t-elle moins de nettoyage préalable;
»Le taux de dépôt est jusqu'à quatre fois plus élevé que dans le cas du procédé SMAW;
»L'emploi d'électrodes auto protégées permet d'éviter la manipulation du flux ou d'utiliser un appareil à
gaz; à l'extérieur, le procédé tolère mieux le vent que le soudage sous protection gazeuse.

- Les défauts du procédé

»-Le procédé FCAW est actuellement restreint aux métaux ferreux et aux alliages de nickel;

»-Il produit un laitier qu'il faut détacher;

»-À poids égal, le fil électrode pour soudage FCAW est plus cher que les fils électrodes pleins, sauf
pour certains aciers fortement alliés;
»-L'équipement est plus coûteux et plus complexe que dans le cas du procédé SMAW; toutefois, cela
est généralement compensé par les gains de productivité;
»-En général, le procédé dégage plus de fumées que la technique GMAW.

L’avantage du procédé GMAW


En fournissant l'électrode en continu, on assure un facteur de marche élevé tout
en réduisant le risque de défauts au début et à la fin de l'opération;
La soudure peut pénétrer profondément, ce qui permet, dans certains cas, de
réduire la largeur des joints sans compromettre leur résistance;
La vitesse de soudage et le taux de dépôt du métal d'apport sont plus élevés que
dans le cas du soudage à l'arc avec électrode enrobée (procédé SMAW);
Le procédé GMAW convient parfaitement au soudage à passes multiples (à
condition que le métal d'apport soit bien choisi);
Le procédé exige moins de compétences du soudeur que le procédé SMAW;
Il dégage beaucoup moins de fumées que les procédés SMAW et FCAW;
Le métal d'apport est disponible dans un vaste éventail de compositions et de
diamètres convenant à des pièces d'épaisseur diverse;
Le procédé se prête très bien à la mécano soudure;
Par rapport aux procédés GMAW et FCAW, le rendement du dépôt est meilleur;
Il est possible de faire des soudures irréprochables même sous rayons X.

les défauts du procédé

» L'équipement est plus complexe, plus coûteux et moins facile à transporter que
dans le cas du soudage à la baguette (soudage à l'arc avec électrode enrobée);
» La tête de soudage requise complique l'accès aux endroits exigus, et celle-ci ne
doit pas être trop éloignée du poste de soudure à cause du gaz protecteur;
» L'arc de soudage et son gaz protecteur doivent être protégés des courants d'air,
qui pourraient souffler ce gaz. Cela limite l'utilisation du procédé à l'extérieur, à
moins que des écrans ne soient placés autour de la zone de travail;
» À cause du dégagement relativement intense de chaleur et de lumière, le soudeur
peut ressentir un certain inconfort et éprouver des réticences à l'égard du
procédé;
» Des trous apparaissent couramment lorsqu'on soude des matériaux très fins
(moins de 1/16 po, ou 1,6 mm);
» Lorsque le transfert est de type classique et que le soudage n'est pas effectué dans
la position normale, le taux de dépôt du métal d'apport est inférieur à celui que le
procédé FCAW permet d'obtenir;
» Les résultats deviennent mauvais lorsque le métal de base est contaminé. Il doit
être propre et exempt de rouille;
» Des défauts produits par manque de fusion peuvent apparaître lorsque les
paramètres du procédé sont mal choisis. Cela est particulièrement grave lorsque
l'épaisseur du métal de base dépasse 1/4 po (6 mm).
Soudage à l’arc avec électrode de tungstène sous atmosphère gazeuse (procédé
GTAW)141

Le soudage à l’arc avec électrode de tungstène (GTAW ou TIG) consiste à établir un arc
électrique entre une électrode de tungstène infusible et la pièce à souder, afin de provoquer
entre elles la coalescence recherchée. La protection qui donne son nom au procédé est obtenue
par un jet de gaz que fournit une source externe. Les pièces peuvent être ou non soumises à
une pression, et on peut ou non utiliser un métal d'apport. Ce type de soudage est
communément appelé soudage TIG ou encore soudage Heliarc.

L'utilisation d'une électrode de tungstène infusible et de gaz protecteurs inertes explique la très
grande qualité de soudage obtenue quand on se sert d'un arc à l'air libre, quel que soit le
procédé choisi. Les soudures sont brillantes, on n'observe ni laitier ni projections, et les pièces
n'ont pratiquement pas à être nettoyées après soudage. Le procédé GTAW s'utilise facilement
dans toutes les positions et permet un excellent contrôle du bain de fusion, en particulier avec
les pièces minces ou aux formes complexes. Il est très répandu dans l'industrie aéronautique et
aérospatiale, mais aussi dans le secteur de la production d'électricité, dans l'industrie chimique
et dans l'industrie pétrolière.

Bien que considéré habituellement comme un procédé manuel, le soudage sous gaz inerte avec
électrode de tungstène est parfois mécanisé pour la production de masse, avec utilisation ou
non de fil d'apport. En 1969, Praxair a proposé une variante dite du fil chaud. Le fil d'apport est
préchauffé indépendamment jusqu'à sa fusion au moment où on doit le faire pénétrer dans le
bain de fusion. La chaleur de l'arc est ainsi entièrement transmise à la pièce à souder, et non au
fil d'apport. En augmentant le taux de dépôt et la vitesse d'avance, le procédé du fil chaud
augmente les possibilités du soudage GTAW mécanisé. Il rend également possible le soudage
de matériaux de base plus épais (jusqu'à 1/4 po ou 3,2 mm).

Pourquoi opter pour le soudage GTAW? 141

» Il permet de souder presque tous les métaux et d'obtenir une grande qualité de
soudage, généralement sans défauts;
» Il permet d'éviter les projections propres aux autres procédés de soudage à l'arc;
» Il peut être utilisé avec ou sans métal d'apport, selon les besoins;
» Il permet une excellente maîtrise de la profondeur de pénétration de la soudure
d'amorçage;
» Pour un prix modique, il permet de faire des soudures autogènes (par fusion)
suffisamment profondes;
» Il permet de contrôler séparément la source de chaleur et l'alimentation en métal
d'apport.
les défauts du procédé

» La vitesse d'avance et le taux de dépôt sont relativement faibles, ce qui augmente


le coût du soudage;
» L'obtention de soudures de qualité exige une grande compétence de la part du
soudeur;
» Le procédé n'est pas facile à mécaniser.

Soudage à l'arc submergé (procédé SAW)

Le soudage à l'arc submergé consiste à provoquer la coalescence des pièces métalliques en les
chauffant au moyen d’un arc enfoui entre une électrode nue et la pièce à souder. L'arc et le
métal en fusion sont « submergés » dans une couche de flux granulé fusible répandu sur la
pièce. En anglais, on désigne fréquemment ce procédé par le terme abrégé Sub-Arc.

La méthode fait le plus souvent appel à un fil-électrode plein, nu, consommable et continu que
le flux isole. Le flux stabilise l'arc au cours du soudage, isolant le bain de fusion de
l'atmosphère. En outre, le flux recouvre et protège le métal d'apport pendant qu'il se refroidit, et
peut agir sur sa composition et ses caractéristiques. Ces dernières varient avec le type de flux et
de fil consommable choisi. L'utilisateur doit donc veiller à suivre les recommandations du
fabricant lors de sa sélection. La composition chimique du métal d'apport dépend du flux et du
fil consommable employés. Les deux doivent être parfaitement assortis au matériau de base à
souder.

Deux types de flux de base sont disponibles sur le marché : l'un est appelé « aggloméré »,
l'autre « fondu ». Le premier convient quand on recherche de bonnes propriétés de résistance à
basse température. On choisira le flux fondu si les impératifs sont plutôt la résistance à
l'absorption d'humidité et les possibilités de réutilisation avec traitement réduit. Dans les deux
cas, le flux doit convenir à la composition chimique du fil-électrode, conformément aux
recommandations du fabricant.

Le procédé est le plus souvent automatisé, mais on trouve également des systèmes semi-
automatiques sur le marché. Le courant électrique peut être alternatif ou continu; l'électrode
peut être simple ou composée de multiples fils pleins ou tubulaires, ou encore de bandes. Le
procédé de soudage à l’arc submergé permet d'obtenir un taux de dépôt élevé et de souder des
pièces très épaisses. Par contre, le soudage ne peut se faire qu'à plat, puisqu'il faut utiliser un
flux granulé (en poudre) et que le bain de fusion est fluide.
LE CONTROLE SOUDAGE

Pour effectuer un contrôle sur une pièce ou plusieurs pièces soudées on doit suivre les étapes
suivantes :

-contrôle avant le soudage


-contrôle pendant le soudage
-contrôle après le soudage

Contrôle avant soudage: analyse chimique du matériau, mise en évidence de zones


d’impuretés dans les zones proches du joint, etc. le soudeurs doit aussi vérifier :

 S’il utilise les bonnes électrodes et emploi le bon métal d’apport


 La température
 La géométrie du chanfrein s’il existe
 Le réglage de la tension et de l’intensité du poste générateur
 La température et l’étendue du préchauffage
 Qualification de procédure
 Qualification de soudeurs

Contrôle pendant le soudage: il a surtout pour but de vérifier que les conditions d’exécution
sont bien respectées, ainsi que les règles de l’art du soudage.

 Ne pas stocker les électrodes dans un milieu qui peut nuire à leur enrobage
 La température entre les passes de soudage
 La qualité de l’élimination du laitier
 Différents contrôles visuels

Contrôle après le soudage:

Contrôle destructif: utilisé surtout pour des productions en séries, donc assez peu pour nos
métiers. Il consiste à prélever certaines pièces sur un lot de pièces soudées, sur lesquelles
seront prélevées des éprouvettes qui seront testées:

 Macrographies
 Micrographies
 Essais de dureté
 Essais de traction
 Essai de pliage
 Essais de résilience
Contrôle semi destructif: il se pratique en perçant ou en fraisant localement le joint soudé en
vue d’examiner les parois assemblées. La forme de l’entaille doit naturellement être telle que
sa réparation soit aisée. Cette méthode permet d’apprécier :
 La pénétration de la soudure
 La liaison des bords
 Les défauts physiques du joint au droit de la cavité

Contrôle non destructifs: il permet de vérifier la qualité de la soudure sans en corrompre la


qualité

 Contrôle visuel: présence d’éventuels caniveaux, surépaisseurs des soudures bout à


bout, valeur de gorge des soudures d’angles, défauts de surface
 Ressuage: cette méthode permet de mettre en évidence les défauts débouchant en
surface. La surface est nettoyée, puis enduite d’un produit pénétrant, et enfin
parfaitement essuyée pour enlever l’excès de liquide. Une mince couche de talc est
répandue sur la surface à contrôler laissant apparaître des traces rouges au droit des
défauts.

 Contrôle magnétique (magnétoscopie): on crée un champs magnétique perpendiculaire


au défaut probable. Si la pièce est homogène et que sa perméabilité magnétique est
constante, une poudre magnétique déposée à sa surface va se répandre uniformément.
Au contraire, à l’endroit d’un défaut, il y a apparition d’un flux de fuite mis en évidence
par une concentration de poudre magnétique à cet endroit. Ce phénomène se produit
que le défaut débouche ou non en surface.

 Contrôle radiographique: utilisé pour révéler les anomalies volumiques. La pièce à


contrôler est soumise à un rayonnement X ou g. En plaçant un film derrière la pièce,
celui-ci va être impressionné par les rayonnements traversant. Toutefois l’intensité de
celui-ci va différer au droit des défauts. Cela se traduira par une tache plus sombre ou
plus claire que la teinte générale du film. Cette technique demande un matériel lourd et
présente des risques potentiels pour le personnel.

 Contrôle par ultrasons: on émet des ultrasons sous un certain angle par rapport à la
pièce, perméable aux ultrasons, et on recueille l’onde réfléchie. Si la pièce n’a aucun
défaut les ultrasons vont se réfléchir à la face inférieure de cette dernière. Sinon ils vont
se réfléchir sur le défaut en question et on recueillera deux ondes réfléchies: l’une sur le
défaut, l’autre sur la face inférieure de la pièce. L’analyse de ces signaux permettra de
situer les défauts. Cette technique permet de déceler les fissures et les défauts de
collage.

Contrôle visuel selon la norme EN287-1 qualification de soudeur

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