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Table de figures :
Figure 1.Accessibilité pour le contrôle................................................................ 4
Figure 2. outillage d'inspection........................................................................... 4
Figure 3.la pièce soudée ..................................................................................... 5
Figure 4.la pièce étudier avec une autre vue ...................................................... 5
Figure 5. Cordon de surface dans le microscope ................................................ 5
Figure 6. Limites des défauts ISO-10042 ............................................................. 6
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Introduction
Le Contrôle Non Destructif (CND), appelé également Essais Non Destructif ou
Évaluation Non Destructive, est une discipline regroupant des procédés et
techniques qui permettent de mesurer et d’assurer la conformité et l’intégrité
d’un matériau ou d’une pièce sans avoir à la détruire ou à l’altérer. Le contrôle
non destructif peut même aller jusqu’à éviter un démontage ou un déplacement
de pièce.
L’utilisation des techniques de mesures sans destruction est primordiale pour
l’industrie. En effet, les techniques de CND sont très importantes pour une
entreprise car elles permettent de faire beaucoup d’économie en ne détruisant
pas des pièces qui peuvent parfois être très coûteuses.
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Figure 1-Accessibilité pour le contrôle
Références normatives
• EN ISO 17637: Contrôle non destructif des assemblages soudés - Contrôle
visuel des • assemblages soudés par fusion.
• EN ISO 6520-1: Soudage et techniques connexes — Classification des défauts
géométriques dans les soudures des matériaux métalliques — Partie 1: Soudage
par fusion ((ISO 6520-1:2007).
• EN ISO 5817, Soudage — Assemblages en acier, nickel, titane et leurs alliages
soudés par fusion (soudage par faisceau exclu) — Niveaux de qualité par rapport
aux défauts
iii. Mode opératoire:
L’échantillon étudier est cette pièce après la soudure :
D’une longueur 13.25 mm .t=4.45 mm
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Figure 3.la pièce soudée
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III. Évaluation des défauts :
IV. Les limites des défauts :
Les limites des défauts sont données dans le tableau suivant :
ii. La normalisation :
(a) Défauts courts :Une fois acceptés, certains types de défaut doivent répondre
au critère supplémentaire de défaut court, comme suite :
➢ Si la longueur de la soudure ≥100mm :
▪ prenez les 100mm qui contiennent le plus grand nombre de défauts,
dans ces 100mm, la longueur totale des défauts est inférieure à 25 mm
➢ Si la longueur de la soudure<100mm :
La longueur totale des défauts est inférieure à 25% de la longueur de la soudure.
En pratique, le tableau suivant pourra être utilisé :
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(b) Autorisé : la limite dépend du type de défaut
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2. Piqures :
3. Manque de fusion :
4. Débordement :
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Défaut non autorisé
5. Manque de pénétration :
6. Amorçage accidentel :
7. Projections
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8. Les trous :
Visuellement c’est très difficile de distinguer entre les soufflures et les trous du
soudage
9. Mauvaise reprise :
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11. Rochages :
Conclusion
Dans ce TP, on a l’occasion d’appliquer les normes du contrôle visuel ainsi le suivi de la
méthodologie de travail. Le contrôle visuel permet la détection de tout défaut débouchant
en surface (fissures, rayures, porosités, retassures, gouttes froides, lignes, repliures,
dédoublures, criques, tapures, dépôts, traces de corrosion, dépôts, corps migrants,
arrachement, etc……).Le fait que la détection des indications sur l’image soit réalisée
directement par le cerveau humain, qui est reste le plus performant système de traitement
d’images, permet à la méthode d’avoir un très grand spectre d’applications, en étant
adaptable à tous les matériaux à inspecter ou une très grande variété de défauts présents en
surface à rechercher.
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TP DE RESSUAGE
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Table des matières
I. Recherche bibliographique : ................................................................................................... 14
1. Le ressuage :...................................................................................................................... 14
2. Bases physiques du ressuage ............................................................................................... 14
3. Principaux procédés de ressuage ......................................................................................... 14
4. Mise en œuvre du contrôle par ressuage............................................................................... 17
i. Contrôle sur site ............................................................................................................. 17
ii. Contrôle à poste fixe ....................................................................................................... 17
iii. Produits de ressuage ................................................................................................... 18
iv. Applications pratiques du ressuage .................................................................................. 18
5. Avantages et inconvénients : ............................................................................................... 19
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I. Recherche bibliographique :
1. Le ressuage :
Le ressuage est un terme qui désigne l’extraction d’un fluide d’une discontinuité dans laquelle il
s’était préalablement accumulé au cours d’une opération d’imprégnation. L’imprégnation d’une fissure
par un liquide, tirant profit de ses propriétés tensio-superficielles, conduit, par l’intermédiaire d’un
ressuage avant l’observation visuelle, à un moyen de recherche de défauts de surface qui est parmi les
plus anciens, les plus simples et les plus largement utilisés de nos jours. Le mécanisme de révélation
des défauts par ressuage correspond aux trois phases illustrées sur la figure 7 : application du pénétrant
suivie d’un temps d’imprégnation, élimination de l’excès du pénétrant sur la surface de la pièce,
ressuage du pénétrant par disposition d’une couche de « révélateur » sur la surface. À la suite de quoi,
l’image des défauts apparaîtra à l’observateur dans la mesure où l’étalement du pénétrant sur le
révélateur conduit à une nette variation de couleur ou de luminance.
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Figure 1 : Principe de la méthode de ressuage
Il faut retenir que, dans tous les cas, les opérations sont relativement lentes, prenant chacune
plusieurs minutes, de 3 à 30 minutes en ce qui concerne l’imprégnation des fissures par le pénétrant.
Ces différentes variantes sont codifiées dans les normes internationales et la norme NF A 09-120. La
figure 2 illustre la succession des opérations dans chacun des procédés, sachant que le contrôle
proprement dit doit être précédé et suivi d’une opération de nettoyage de la pièce extrêmement
soigneuse.
L’élimination de l’excès de pénétrant est sans doute l’opération essentielle en contrôle par
ressuage, car la fiabilité du résultat va en grande partie dépendre de la bonne exécution de cette étape :
une action de lavage trop forte risquera de vider les fissures de leur pénétrant avant qu’il soit révélé ;
une action insuffisante risquera de laisser du pénétrant sur la surface, en particulier si elle est rugueuse,
entraînant du même coup des indications erronées lors de l’examen. Cette élimination du pénétrant en
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excès s’effectue par émulsification et selon deux techniques, suivant que l’agent émulsifiant est
incorporé à l’origine dans le liquide pénétrant ou que celui-ci est projeté sur la pièce préalablement au
lavage ; on utilise dans ce cas un pénétrant dit post-émulsifiant. Dans certains cas particuliers, les
procédés décrits ci-dessus ne peuvent pas être utilisés convenablement, ou les produits courants ne
conviennent pas aux conditions de contrôle ou à la nature des pièces à contrôler. On a été ainsi amené
à développer des produits adaptés aux cas suivants :
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4. Mise en œuvre du contrôle par ressuage
i. Contrôle sur site
Le contrôle par ressuage peut être effectué sur site et de façon souvent aisée, grâce à l’emploi de
produits en bombes aérosols et d’un lavage par solvant lorsqu’on ne dispose pas d’eau.
Le dégraissage par solvants chlorés en phase vapeur, par alcalins ou encore au jet d’eau
chaude, s’effectue dans des installations adaptées et est complété, si nécessaire, par une
opération de séchage
La déposition du pénétrant peut se faire par trois techniques correspondant bien entendu à
du matériel différent : immersion dans une cuve adaptée à la taille des pièces ou des
paniers de pièces, installation de pulvérisation électrostatique (technique très intéressante
en particulier pour l’économie de produit qu’elle entraîne), installation de pulvérisation
conventionnelle ;
L’élimination de l’excès de pénétrant correspondant à un rinçage, qui peut se faire en cuve
avec agitation d’eau par air comprimé, en cuve avec pulvérisation par rangées de buses ou
en pulvérisation par pistolet air-eau ; on adjoint à l’équipement de rinçage une lampe à
ultraviolets de façon à pouvoir contrôler l’efficacité de l’opération ;
Le séchage intermédiaire s’effectue en étuve à circulation d’air réglée entre 65 et 80 oC ;
L’application du révélateur se fait dans une enceinte appropriée lorsqu’il s’agit d’un
révélateur sec se présentant sous forme d’une poudre qu’il faut agiter, ou dans une cuve
chauffée lorsqu’il s’agit d’un révélateur en suspension aqueuse ;
Le poste d’inspection visuelle doit être conçu pour répondre aux meilleures conditions
d’observation en lumière blanche ou en fluorescence UV. Dans le premier cas, il faut
réunir deux facteurs : un contraste maximum et un éclairement correct, les normes
indiquant un minimum de 350 lux pour ce paramètre qui devra être vérifié avec un
luxmètre. Pour l’examen sous rayonnement ultraviolet, le poste d’inspection doit être isolé
de la lumière blanche ; il doit être très propre et exempt de surfaces réfléchissantes,
moyennant quoi l’œil sera attiré par les petites sources de fluorescence pour lesquelles on
choisit d’ailleurs la zone spectrale la plus appropriée, le jaunevert à 555 nm. Le
rayonnement UV d’excitation se situe vers 365 nm, raie intense de la décharge dans la
vapeur de mercure. L’intensité des tubes luminescents UV à basse pression est
insuffisante pour fournir la densité énergétique requise de 8 W/m2 minimum (15 W/m2
souhaitable) à la surface de la pièce. Il faut donc utiliser un projecteur à vapeur de mercure
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à haute intensité, muni d’un filtre incorporé à la source pour arrêter les UV courts et la
lumière visible.
Les pénétrants font l’objet d’une classification selon la spécification américaine MIL I 25135
révision C ; les pénétrants fluorescents, qu’ils soient à post-émulsion ou directement lavables à l’eau,
sont plus sensibles que les pénétrants colorés.
Les émulsifiants, longtemps de type lipophile à base de solvants pétroliers, peuvent désormais
être approvisionnés sous forme d’émulsifiants hydrophiles à diluer dans l’eau, permettant ainsi un
meilleur réglage de la sensibilité du contrôle.
Les révélateurs sont soit de type sec, soit de type humide, en suspension dans l’eau ou encore
à support organique volatil. Le choix à faire dépend du type de contrôle ; en particulier, on utilise
toujours un révélateur non aqueux en association avec un pénétrant coloré ; ce sont d’ailleurs, de loin,
les révélateurs les plus utilisés. Il existe enfin des révélateurs pelliculaires qui permettent de garder la
trace des défauts.
Tous ces produits de ressuage sont vendus conditionnées de diverses façons et, en particulier,
sous forme de récipients aérosols pour les contrôles à l’unité et sur site ; ils sont formulés pour
satisfaire à certaines spécifications, de façon à ne contenir que de très faibles teneurs en impuretés
telles que le chlore, le soufre, le fluor, le sodium et le potassium.
Le champ d’application du ressuage est très vaste, car le procédé est simple d’emploi et
permet de détecter la plupart des défauts débouchant en surface sur les matériaux métalliques non
poreux, ainsi que sur les autres matériaux, à condition toutefois qu’ils ne réagissent pas chimiquement
ou physiquement (adsorption) avec le pénétrant.
Sa sensibilité est très bonne, puisqu’on peut estimer obtenir, à titre indicatif, une détection
fiable de défauts de 80 µm de largeur pour 200 µm de profondeur pour un ressuage coloré pratiqué en
atelier sur une surface usinée, alors que le ressuage fluorescent conduit dans les mêmes conditions à
une limite de détection de l’ordre de 1 µm en largeur pour 20 à 30 µm en profondeur.
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Les limitations du procédé de ressuage sont liées au matériau lui-même : trop forte rugosité de
surface, impossibilité d’employer les produits classiques qui endommageraient sa surface. Les défauts
non débouchant ne peuvent être vus, de même que les fissures renfermant des corps susceptibles
d’interdire l’entrée du pénétrant tels que peinture, oxydes, produits de lubrification mal éliminés par
nettoyage. Le procédé lui-même est relativement lent (10 à 45 minutes), coûteux en temps et en
personnel, pas facile à rendre totalement automatique, en particulier au niveau de l’élimination de
l’examen visuel qui reste ainsi tributaire de l’acuité et de l’aptitude du contrôleur. Il faut enfin prendre
en compte, dans le coût du contrôle, la consommation des produits de ressuage dont l’utilisation peut
par ailleurs amener des sujétions contraignantes vis-à-vis de l’environnement, de la sécurité et de
l’hygiène du travail (précautions relatives aux risques d’incendie, d’explosion, d’irritation des
muqueuses, de pollution de l’eau).
5. Avantages et inconvénients :
Les avantages et les inconvénients de ressuage :
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2. L'ISO 23277 :
Les niveaux d’acceptation pour les soudures sur les matériaux métalliques sont indiqués dans le
Tableau :
3. Pour ISO17635 :
Pour les besoins du présent document, les abréviations données :
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Figure 4. Méthodes généralement admises pour la détection des discontinuités inte rnes
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III. Conclusion :
Le contrôle par ressuage est une technique de Contrôle Non Destructif (CND) très utilisée dans les
secteurs de l'aéronautique, de la production énergétique ou encore des transports, cette technique a ses
propres avantages et inconvénients et des limitations même s’elle très répandue et populaire, Cette
méthode ne peut détecter que la présence de défauts débouchant à la surface des pièces et ceux
présentant un certain volume. Pour notre cas, contrôle par ressuage d’un cordon de soudure, les
normes ISO 23277 et ISO 17635 décrivent toutes les principales méthodes de détection admise et Les
niveaux d’acceptation pour les soudures sur les matériaux métalliques qu’on doit suivre afin
d’exécuter un contrôle correcte et bien normalisé.
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