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Rapport TPs Vibration Mécanique

Réalisé par :
HAKKOU Tariq Section : 3
EDDADISSI Aymen Groupe : 32
KHERBACHE Mohammed Taha
EL OUATAOUI Othmane
Encadré par :
Pr. Mr. ZAKI Ismail

TP 3 : Analyse modale
expérimentale Marteau de choc

1
I. Introduction :
Notre style de vie actuel serait inconcevable sans la multitude d’appareils
électriques et de machines qui nous entourent. Le bruit que ces systèmes
mécaniques émettent est souvent perçu comme gênant, de telle manière que les
fabricants tentent par tous les moyens de le limiter, voire de l’éliminer.
Fréquemment, des vibrations résonantes sont la cause principale ou contribuent
fortement au problème du bruit et des vibrations perçues. Afin de résoudre
efficacement ces problèmes, il est primordial de comprendre le comportement
dynamique du système. Ainsi l’ingénieur-concepteur pourra déterminer la cause
profonde du problème et préconiser une solution appropriée. L’analyse modale
constitue un outil efficace pour identifier la résonance structurelle et aider ainsi à
résoudre les problèmes de bruits et vibrations excessifs.

II. Objectifs de ce TP :
Effectuer une analyse modale expérimentale par marteau de choc afin de :

• Comprendre les bases de la AME, l‘Analyse Modale Expérimentale

• Étudier le comportement dynamique d’une structure par le biais de ses


modes propres et fréquences propres

• Identifier les paramètres modaux (fréquences propres, amortissements et


formes des modes)

• Prévoir les démarches pratiques à mettre en œuvre pour les applications


industrielles

• Identifier les méthodes, normes et procédures nécessaires

• Utiliser un appareillage spécifique et réaliser l’AME

III. Partie théorique :


1. Vibration longitudinale d’une barre :
On a l’équation à l’équilibre et avec séparation des variables :

𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑈(𝑥)𝑇(𝑡)

1 𝑑2𝑈 1 1 𝑑2 𝑇
( 2 ) = 2 ( 2 ) = 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑈 𝑑𝑥 𝑐 𝑇 𝑑𝑡
𝜕𝑢 𝐸
Avec : 𝜀 = 𝜕𝑥 et 𝐶2 = 𝜌

2
Les deux fonctions de variables indépendantes sont égales. Et donc égales à une
constante qui est choisie négative pour assurer la stabilité de la solution en temps :

1 𝑑2 𝑈 1 1 𝑑2𝑇 −𝜔2
( 2) = 2 ( 2) = 2
𝑈 𝑑𝑥 𝑐 𝑇 𝑑𝑡 𝑐

𝑑2 𝑈 𝜔2
On obtient alors : ( 𝑑𝑥 2 ) + ( 𝑐 2 ) 𝑈 = 0

𝜔𝑥 𝜔𝑥
Ce qui donne comme solution : 𝑈(𝑥) = 𝐴 𝑠𝑖𝑛 ( ) + 𝐵 𝑐𝑜𝑠 ( )
𝑐 𝑐

De même pour la variable T on obtient : 𝑇(𝑡) = 𝐶 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) + 𝐷 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)

a. Barre libre aux deux extrémités LL :

𝜕𝑢 𝜕𝑢
Les conditions aux limites : = 0 et =0
𝜕𝑥(0,𝑡) 𝜕𝑥(𝐿,𝑡)

𝜔
Ce qui donne : 𝐴 ( 𝑐 ) (𝐶 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) + 𝐷 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)) = 0

𝜔 𝜔𝐿 𝜔𝐿
( ) (𝐴 𝑠𝑖𝑛 ( ) + 𝐵 𝑐𝑜𝑠 ( )) (𝐶 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) + 𝐷 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)) = 0
𝑐 𝑐 𝑐
𝐴=0
Dont la solution est : {𝑠𝑖𝑛 (𝜔𝐿)
𝑐

𝑖𝜋𝑐 𝑖𝜋 √𝐸
Alors les pulsations propres : 𝜔𝑖 = =𝑖 (𝜌)
𝐿 𝐿

𝑖𝜋𝑥
Et les modes propres associés sont : 𝑈𝑖 = 𝑐𝑜𝑠 ( )
𝐿

𝑖𝜋𝑥
D’où la solution générale est : 𝑢(𝑥, 𝑡) = ∑∞
𝑖=0 𝑐𝑜𝑠 ( ) (𝐶𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑖𝑡) + 𝐷𝑖 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑖𝑡))
𝐿

b. Barre encastrée - libre EL :

𝜕𝑢
Les conditions aux limites : 𝑢(0, 𝑡) = 0 et =0
𝜕𝑥(𝐿,𝑡)

3
𝜔𝐿
Ce qui donne : 𝑐𝑜𝑠 ( 𝑐 ) = 0

𝜋 √𝐸
Alors les pulsations propres : 𝜔𝑖 = (2𝑖 − 1) 2𝐿 ( 𝜌 )

𝜋𝑥
Et les modes propres sont : 𝑈𝑖 = 𝑠𝑖𝑛 ((2𝑖 − 1) 2𝐿 )

c. Barre encastrée - encastrée EE :

Les conditions aux limites : 𝑢(0, 𝑡) = 0 et 𝑢(𝐿, 𝑡) = 0


𝜔𝐿
Ce qui donne : 𝑠𝑖𝑛 ( 𝑐 ) = 0

𝑖𝜋 √𝐸
Alors les pulsations propres : 𝜔𝑖 = (𝜌)
𝐿

2. Vibration transversale d’une barre :

Les équations d’équilibre local sont :


𝜕𝑇 𝜕2 𝑣 𝜕𝑀
+ 𝜌𝑆 ( )=0 et −𝑇 =0
𝜕𝑥 𝜕2 𝑥 𝜕𝑥

Avec séparation des variables, on obtient :

𝒗(𝒙, 𝒕) = 𝑽(𝒙) 𝑻(𝒕)

Avec :

Le déplacement radial : 𝒗(𝒙, 𝒕)

𝜕𝑣
La rotation de la section : 𝜃(𝑥, 𝑡) =
𝜕𝑥

𝐸𝐼 𝜕4 𝑉 −1 𝜕2 𝑇
L’effort tranchant T : (𝜌𝑆𝑉 ) ( 4 )= ( )
𝑇 𝜕2 𝑡
= 𝐶𝑠𝑡
𝜕 𝑥

4
Les deux fonctions de variables indépendantes sont égales. Et donc égales à une
constante qui est choisie négative pour assurer la stabilité de la solution en temps :
4 2
𝐸𝐼 𝜕 𝑉 −1 𝜕 𝑇
( )( 4 ) = ( ) = 𝜔2
𝜌𝑆𝑉 𝜕 𝑥 𝑇 𝜕2 𝑡

𝜕4 𝑉
Alors : ( 𝜕 4 𝑥 ) − 𝛽2 𝑉 = 0

Ce qui donne : 𝑉(𝑥) = 𝐴 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝛽𝑥) + 𝐵 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝛽𝑥) + 𝐶 𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑥) + 𝐷 𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑥)

𝜕2𝑇
+ 𝜔2 𝑇 = 0
𝜕2𝑡
D’où :

𝑇(𝑡) = 𝐸 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) + 𝐹 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)

Avec : 𝛽 4 = 𝜌𝑆𝜔2 ⁄𝐸𝐼

IV. Conclusion :
Grace à ce TP on a pu comprendre les bases de l‘Analyse Modale Expérimentale,
identifier les paramètres modaux ainsi que prévoir les démarches pratiques à mettre
en œuvre pour les applications industrielles. Pour conclure, l’analyse modale
expérimentale nécessite très peu de matériel et est principalement utilisée pour des
dépannages rapides. Néanmoins, elle fournit des informations précieuses que l’on
n’obtient pas toujours lors des mesures effectuées au simple niveau opérationnel.
Les résultats de l’analyse modale expérimentale permettent d’améliorer de façon
notable la précision des modèles de simulation et ainsi d’améliorer la précision de
la réponse des conditions opératoires.

5
TP 6 : Analyse modale sous CATIA V5

I. Introduction :
Notre style de vie actuel serait inconcevable sans la multitude d’appareils
électriques et de machines qui nous entourent. Le bruit que ces systèmes
mécaniques émettent est souvent perçu comme gênant, de telle manière que les
fabricants tentent par tous les moyens de le limiter, voire de l’éliminer.
Fréquemment, des vibrations résonantes sont la cause principale ou contribuent
fortement au problème du bruit et des vibrations perçues. Afin de résoudre
efficacement ces problèmes, il est primordial de comprendre le comportement
dynamique du système. Ainsi l’ingénieur-concepteur pourra déterminer la cause
profonde du problème et préconiser une solution appropriée. L’analyse modale
constitue un outil efficace pour identifier la résonance structurelle et aider ainsi à
résoudre les problèmes de bruits et vibrations excessifs.

6
II. But de ce TP :
On va s’intéresser dans ce TP à réaliser une simulation des contraintes sur CATIA
VR5.

III. La simulation sur CATIA VR5 :


La pièce à simuler est de dimensions suivantes :

L = 36.5 cm et l = 5.1 cm et e = 2 cm

Puis on suivre toutes les étapes sur notre fascicule pour obtenir les résultats de la
simulation.

1. Pièce EL :

7
On démarre les calculs sur notre logiciel.

Les solutions modales obtenus :

Occurrence 1 - Fréquence 381,648Hz Occurrence 2 - Fréquence 912,385Hz

Occurrence 3 - Fréquence 1180,11Hz Occurrence 4 - Fréquence 2262,8Hz

8
Occurrence 5 - Fréquence 2361,18Hz Occurrence 6 - Fréquence 2517,24Hz

Occurrence 7 - Fréquence 3572,22Hz Occurrence 8 - Fréquence 4036,31Hz

Occurrence 9 - Fréquence 4593,63Hz Occurrence 10 - Fréquence 4696,67Hz

9
a. Résultats EL :

On construire la table suivante qui montre les résultats de simulation selon la x du


point :
Points W0 MaFi
1 50 5.942 x10-4
125 4.782 x10-4
5000 3.665 x10-4
600 2.943 x10-4
2275 2.304 x10-4
2 25 2.480 x10-3
125 9.303 x10-4
225 5.592 x10-4
675 3.276 x10-4
2325 3.214 x10-4
3 25 9.163 x10-4
125 4.172 x10-4
475 2.468 x10-4
4975 2.235 x10-4
550 2.175 x10-4
4 50 8.304 x10-4
100 6.151 x10-4
2400 3.687 x10-4
300 2.618 x10-4
900 2.589 x10-4
5 25 1.546 x10-3
125 5.316 x10-4
5000 3.732 x10-4
4900 3.137 x10-4
4950 3.032 x10-4
6 25 1.638 x10-3
75 9.414 x10-4
125 6.610 x10-4
2475 3.027 x10-4
200 2.505 x10-4
7 25 4.366 x10-4
125 1.681 x10-4
875 1.143 x10-4
575 9.540 x10-5
3375 8.682 x10-5
8 25 6.194 x10-4
150 3.534 x10-4
75 3.326 x10-4
200 2.880 x10-4
575 2.239 x10-4

10
2. Pièce LL :

On démarre les calculs sur notre logiciel.

Les solutions modales obtenus :

Occurrence 1 - Fréquence 219,569Hz Occurrence 2 - Fréquence 506,632Hz

11
Occurrence 3 - Fréquence 741,654Hz Occurrence 4 - Fréquence 1064,57Hz

Occurrence 5 - Fréquence 1403,52Hz Occurrence 6 - Fréquence 1992,39Hz

Occurrence 7 - Fréquence 2262,41Hz Occurrence 8 - Fréquence 2885,94Hz

Occurrence 9 – Fréquence 3644,52Hz Occurrence 10 – Fréquence 4072,8Hz

12
a. Résultats LL :
On construire la table suivante qui montre les résultats de simulation selon la x du
point :
Points MaFi MaFi
1 75 4,590.10−4
150 3,400. 10−4
300 3,235. 10−4
200 2,570. 10−4
850 2,479. 10−4
2 25 1,240. 10−4
125 4,947. 10−4
275 2,791. 10−4
975 2,633. 10−4
1750 2,426. 10−4
3 125 5,043. 10−4
75 4,644. 10−4
25 4,450. 10−4
1725 2,706. 10−4
5000 2,547. 10−4
4 25 4,380. 10−4
375 1,271. 10−4
800 1,147. 10−4
175 1,109. 10−4
4975 1,098. 10−4
5 25 8,487. 10−4
100 3,727. 10−4
4975 2,671. 10−4
4900 2,402. 10−4
2000 1,908. 10−4
6 25 1,142. 10−4
125 3,464. 10−4
600 3,318. 10−4
800 2,943. 10−4
4975 2,870. 10−4
7 25 2,013. 10−3
125 6,842. 10−4
250 2,948. 10−4
1000 2,555. 10−4
500 2,185. 10−4
8 25 2,590. 10−3
125 5,931. 10−4
325 3,449. 10−4
375 3,120. 10−4
275 2,954. 10−4

13
IV. Interprétation et conclusion :
On a bien appliqué dans ce TP, notre connaissance et on a suivi les étapes sur le
fascicule pour atteindre l’objectif de réaliser une simulation sur CATIA VR.
La simulation était bien parfaite et on a déterminer et calculer les vibrations et les
moments au niveau de notre barre dans les deux cas : encastre et libre, les résultats
sont précis et admissibles pour une simulation numérique avant de passer vers les
prototypes.

14
TP7 : Simulation des vibrations avec
SIMULINK

I. Introduction :
Tous les systèmes n’ont pas de solution analytique, c’est en particulier le cas
quand l’excitation est complexe ou quand les systèmes sont non linéaires. Il est alors
nécessaire d’utiliser des techniques de calcul numérique pour obtenir une solution
approchée.
Le but de cette partie est de présenter une approche particulièrement
conviviale de la résolution numérique, celle de la boite à outils SIMULINK dans
l’environnement MATLAB. Cette technique requiert une mise en forme des
équations particulières et la construction d’un schéma bloc, représentant les
équations, qui sera utilisé par le logiciel pour résoudre numériquement lorsque les
paramètres appropriés seront entrés.

15
II. Les objectifs de ce TP :
Comprendre les bases de la simulation des vibrations par Simulink.
• Ecriture des équations adaptées au calcul numérique
• Construction de schémas-blocs.
• Étudier le comportement dynamique d’un système à 1DDL.
• Etudier le comportement dynamique d’un système à 2DDL.
• Simulation numérique d’une fonction échelon.
• Simulation numérique d’une fonction créneau.
• Simulation numérique d’une fonction Rampe.
• Prévoir les démarches pratiques à mettre en œuvre pour les applications industrielles.
• Identifier les méthodes, normes et procédures nécessaires.

TP1 : Schéma Bloc de la réponse libre d’un système à 1DDL :

L’équation du mouvement s’écrit sous la forme :


𝑑2𝑥 1 𝑑𝑥
2
= (−𝑐 − 𝑘𝑥)
𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡

16
• Pour un facteur d’amortissement 𝜻 = 𝟏
𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 Et 𝐶 = 2.5 𝑚
Donc : 𝑘 = 1.5625 Et pour 𝑣0 = 1𝑚/𝑠 et 𝑥0 = 30𝑚

Interprétation :
Le mouvement est apériodique amorti limite ou régime critique du au système, le
retour se fait rapidement à la position très proche de la position d’équilibre

• Pour un facteur d’amortissement 𝜻 < 𝟏


𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝐶 = 2.5 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣0 = 1𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 30𝑚
𝑚

K=15

17
K=100
Interprétation :
Dans ce cas le mouvement pris par la masse m est un mouvement oscillatoire mais
amorti ce mouvement est pseudopériodique.

• Pour un facteur d’amortissement 𝜻 > 𝟏 :


𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝐶 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 = 0. 𝑘 = 0.01 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣0 = 1𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 30𝑚
𝑚

Interprétation :
Dans ce cas le mouvement est dit apériodique amorti, le retour à la position
d’équilibre se fait au bout d’un temps très infini.

18
TP2 : Schéma Bloc de la réponse libre d’un système à 2DDL :
L’équation du mouvement s’écrit sous la forme :
𝑑2 𝑥1 1 𝑑𝑥2 𝑑𝑥2
2
= (𝑐1 + 𝑘1 𝑥2 + 𝑐2 − 𝑘1 𝑥1 )
𝑑𝑡 𝑚1 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑2𝑥 1 𝑑𝑥1
2
= (−𝑐1 − 𝑘2 𝑥2 )
𝑑𝑡 𝑚2 𝑑𝑡

𝑁𝑠
𝑚1 = 𝑚2 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝑐1 = 𝑐2 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘1 = 𝑘2 = 0.5625
𝑚
𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 𝑣0 = 1𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 0.001𝑚

19
𝑁𝑠
𝑚1 = 𝑚2 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝑐1 = 𝑐2 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘1 = 𝑘2 = 0.2
𝑚
𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚1 𝑒𝑡 𝑚2 𝑣0 = 100𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 0.001𝑚

Le cas est celui d’un cas non amorti (donnée par le professeur M. ZAKI)

Le schéma Simulink est :

20
Le résultat des courbes est :
Vert : x2
Bleu : x1

TP3 : Simulation numérique d’une fonction échelon


L’équation du mouvement s’écrit sous la forme :
𝑑2𝑥 1 𝑑𝑥
2
= (−𝑐 − 𝑘𝑥 + 𝑓(𝑡) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓(𝑡) = 𝐹0
𝑑𝑡 𝑚 𝑑𝑡

21
𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝐶 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 = 0.1625 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣0 = 0𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 0𝑚
𝑚

𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝐶 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 = 1.5625 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣0 = 10𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 0.001𝑚
𝑚

22
𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝐶 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 = 20 e𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣0 = 10𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 0.001𝑚 F=10N
𝑚

TP4 : Simulation numérique d’une fonction créneau


𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝐶 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 = 20 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣0 = 10𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 0.001𝑚 Et F=2N
𝑚

23
𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝐶 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 = 20 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣0 = 0𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 0𝑚 et F=0.5N
𝑚

𝑁𝑠
𝑚 = 1𝐾𝑔 𝑒𝑡 𝐶 = 2.5 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑘 = 1.5625 e𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑣0 = 0𝑚/𝑠 𝑒𝑡 𝑥0 = 0𝑚 et F=0.5N
𝑚

24
TP4 : Analyse modale
expérimentale MINISHAKER

I. Introduction :
Les méthodes d’analyse modale sont des méthodes d’investigation relativement
récentes, qui ont été mises en œuvre pour établir et (ou) améliorer la connaissance
du modèle dynamique des structures réelles. En effet, les paramètres significatifs
permettant de représenter le comportement dynamique d’une structure linéaire
quelle que soit sa complexité sont « concentrés » dans un nombre de paramètres
modaux réduits : fréquences propres, amortissements et formes propres associés. Le
comportement dynamique de la structure sous des conditions d’excitation
particulières en l’absence de toute modélisation ne requiert que la seule
connaissance de ces paramètres. Les premiers instigateurs de cette technique ont été
les avionneurs qui étaient confrontés au problème crucial de « flottement » des avions.
Ce phénomène dû au couplage aéroélastique entre l’air et la structure de l’avion
provoque à certaines vitesses un phénomène de vibrations autoexcitées pouvant
causer la destruction de l’appareil.

25
II. Objectifs de ce TP :
L’objectif de ce travaux pratique est :
• Comprendre les bases de la AME,
• L‘Analyse Modale Expérimentale,
• Étudier le comportement dynamique d’une structure par le biais de ses modes
propres et fréquences propres.
• Identifier les paramètres modaux (fréquences propres, amortissements et formes
des modes
• Prévoir les démarches pratiques à mettre en œuvre pour les applications
industrielles,
• Identifier les méthodes, normes et procédures nécessaires
• Utiliser un appareillage spécifique et réaliser l’AME.

III. Etude théorique :


1. Vibration transversale d’une plaque :
On considère une plaque mince, dont l’épaisseur ‘‘e’’ est faible devant la longueur
‘‘a’’ et la largeur ‘‘b’’, et l’on supposera dans tout le projet que l’hypothèse des
petites perturbations (H.P.P : petits déplacements et petites déformations) est vérifiée.
La plaque est située dans le plan (x, y), et le déplacement transverse, qui est
l’inconnue du problème, est noté w (x, y, t).

Les vibrations libres (charge extérieure F (x, y, t) est nulle) transversales d’une
plaque rectangulaire se modélisent par l’équation aux dérivées partielles
suivante :
𝜕 2 𝑊(𝑥, 𝑦, 𝑡)
𝐷∆2 𝑊(𝑥, 𝑦, 𝑡) + 𝜌ℎ =0
𝜕𝑡 2

Où W : déplacement transversal au point (x, y)

26
Et D : représente la raideur en flexion de la plaque :

𝐸ℎ3 𝜕4 𝜕4 𝜕4
𝐷+ Et ∆2 = 4
+2 +
12(1−𝑣) 𝜕𝑥 𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑦 4

Où E est le module d’Young du matériau, et son coefficient de Poisson.

On suppose que le mouvement est harmonique et on pose :

𝑊(𝑥, 𝑦, 𝑡) = 𝑊(𝑥, 𝑦) 𝑇(𝑡)

On obtient donc :

𝐷∆2 𝑊(𝑥, 𝑦) + 𝜌ℎ𝜔2 𝑊(𝑥, 𝑦) = 0

D’où on ramène à une EDP d’ordre 4. On a besoin de 4 conditions aux bords


pour obtenir la solution. Cas d’une plaque rectangulaire simplement appuyée
en x=0 et x=a. les conductions aux bords dans ce cas.

𝑤(0, 𝑦) = 𝑤(𝑎, 𝑦) = 0
2
{𝜕 𝑤 𝜕 2𝑤
(0, 𝑦) = (𝑎, 𝑦) = 0
𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 2
Une solution admissible vérifiant ces conditions aux bords est :

𝜋. 𝑥
𝑊(𝑥, 𝑦) = 𝑌(𝑦) sin (𝑚 )
{ 𝑎
𝑚∈𝑁

On injecte W (x, y) dans l’équation aux dérivées partielles :


𝐷∆2 𝑊(𝑥, 𝑦) + 𝜌ℎ𝜔2 𝑊(𝑥, 𝑦) = 0

Et on ramène à l’équation différentiel d’ordre 4 en Y(y).

𝑑4 𝑌 𝑚 𝜋 2 𝑑2 𝑌 𝑚 𝜋 4 𝜌ℎ 2
− 2 ( ) + [( ) − 𝜔 ]𝑌 = 0
𝑑𝑦 4 𝑎 𝑑𝑦 2 𝑎 𝐷

La solution générale de cette équation se met sous la forme :


4

𝑌(𝑦) = ∑ 𝐶𝑗 𝑒 (𝜆𝑗𝑦⁄𝑏)
𝑗=1

Où 𝜆𝑗 vérifient :

27
𝑚𝜋 𝜔
𝜆𝑗 = ±𝑏
𝑎
√1 ± 𝐾 avec 𝐾 = 𝑚𝜋 2 𝐷
( ) √
𝑎 𝜌ℎ

C1, C2, C3 et C4 sont des constantes à déterminer en utilisant les conditions aux
bords en y. Dans ce cas on pose :

𝑏
𝜆1 = 𝛼1 𝛼1 = 𝑎 𝑚𝜋√𝐾 + 𝑎
𝜆2 = −𝛼1 Avec
𝑏
𝜆3 = 𝑖𝛼2 𝛼2 = 𝑎 𝑚𝜋√𝐾 − 𝑎
𝜆4 = −𝑖𝛼2

𝑌(𝑦) se met sous la forme :

𝑦 𝑦 𝑦 𝑦
𝑌(𝑦) = 𝐴 𝑐ℎ (𝛼1 ) + 𝐵 𝑠ℎ (𝛼1 ) + 𝐶 𝑐𝑜𝑠 (𝛼2 ) + 𝐷 𝑠𝑖𝑛 (𝛼2 )
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏

2. Les conditions aux limites :


On travaille sur une plaque L-L libre aux quatre extrémités donc :

𝜕𝑊
=0
𝜕𝑥(0,𝑡)

𝑑𝑊
=0
𝑑𝑥(𝐿, 𝑡)

𝑑𝑊
=0
𝑑𝑦(0, 𝑡)

𝑑𝑊
=0
𝑑𝑥(𝐿, 𝑡)

On sait que la solution est harmonique :

𝑊(𝑥, 𝑦) = 𝑌(𝑦) sin(𝑚. 𝜋. 𝑥. 𝑎)


m est un entier.

Avec :
𝑦 𝑦 𝑦 𝑦
𝑌(𝑦) = 𝐴 𝑐ℎ (𝛼1 ) + 𝐵 𝑠ℎ (𝛼1 ) + 𝐶 𝑐𝑜𝑠 (𝛼2 ) + 𝐷 𝑠𝑖𝑛 (𝛼2 )
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
𝑏 𝑏
Et : 𝛼1 = 𝑎 𝑚𝜋√𝐾 + 𝑎 𝛼2 = 𝑎 𝑚𝜋√𝐾 − 𝑎

28
3. Détermination des fréquences propres :
D’après l’équation du mouvement on a :
𝑦 𝑦 𝑦 𝑦
𝑌(𝑦) = 𝐴 𝑐ℎ (𝛼1 ) + 𝐵 𝑠ℎ (𝛼1 ) + 𝐶 𝑐𝑜𝑠 (𝛼2 ) + 𝐷 𝑠𝑖𝑛 (𝛼2 )
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
Et on pose les conditions aux bords par rapport à y :
𝜕 2𝑌
=0
𝜕𝑦 2 (0, 𝑡)
𝜕 2𝑌
=0
𝜕𝑦 2 (𝑏, 𝑡)
𝑑𝑌
=0
𝑑𝑦(0, 𝑡)
𝑑𝑌
=0
𝑑𝑦(𝑏, 𝑡)
𝐴𝛼1 2 − 𝐶𝛼2 2 = 0
𝐴𝛼1 2 𝑐ℎ(𝛼1 ) + 𝐵𝛼1 2 𝑠ℎ(𝛼1 ) − 𝐶𝛼2 2 𝑐𝑜𝑠(𝛼2 ) − 𝐷𝛼2 2 𝑠𝑖𝑛(𝛼2 ) = 0
𝐵𝛼1 + 𝐷 𝛼2 = 0
𝐴𝛼1 𝑠ℎ(𝛼1 ) + 𝐵𝛼1 𝑐ℎ(𝛼1 ) − 𝐶 𝛼2 𝑠𝑖𝑛(𝛼2 ) + 𝐷𝛼2 𝑐𝑜𝑠(𝛼2 ) = 0

IV. Etude pratique :


Dans cette manipulation, on utilise la chaîne de mesure Mini-shaker. Afin de retrouver
les fréquences propres.
Cette manipulation consiste à exciter la pièce à l’aide d’un pot vibrant, qui
permettra d’obtenir diverses fréquences. Cette application a pour objectif destiné à
faire vibrer l’élément à basse fréquence.
Cette manipulation consiste à exciter la plaque à l’aide d’un moteur vibrant, qui
permet d’obtenir diverses fréquences. La plaque est libre aux quatre extrémités et
maintenue par une liaison isostatique.
On l’excite par des forces sinusoïdales dont on modifie la fréquence qui est délivrée
par un générateur vers un shaker qui se met à vibrer et il excite la plaque, ces
vibrations sont captées par un accéléromètre et visualiser sur un PC à l’aide d’un
SpectraDAQ-200. Les amplitudes de vibrations varient en fonction de la fréquence
de la force imposée, la réponse augmente au fur et à mesure que la fréquence de
la force se rapproche d’une fréquence de résonnance de la plaque.

29
1. Résultats de l’étude :
• Pour une fréquence de 40 HZ :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Valeurs des 100HZ 120HZ 200HZ 240HZ 280HZ 300HZ 355HZ 400HZ 435HZ 500HZ
piques

• Pour une fréquence de 90 HZ :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Valeurs des 90HZ 130HZ 147HZ 195HZ 229HZ 270HZ 300HZ 332HZ 400HZ 450HZ
piques

30
• Pour une fréquence de 140 HZ :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Valeurs des 100HZ 140HZ 187HZ 230HZ 300HZ 330HZ 390HZ 420HZ 508HZ 610HZ
piques

• Pour une fréquence de 190 HZ :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Valeurs des 100HZ 150HZ 190HZ 240HZ 300HZ 330HZ 380HZ 430HZ 480HZ 570HZ
piques

31
• Pour une fréquence de 290 HZ :

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Valeurs des 100HZ 150HZ 190HZ 223HZ 290HZ 531HZ 632HZ 873HZ 950HZ 1000HZ
piques

V. Simulation sur CATIA VR5 :


La pièce à simuler est de dimensions suivantes :

L = 20 cm et l = 20 cm et e = 20 mm

32
Puis on suit toutes les étapes sur notre fascicule pour obtenir les résultats de la
simulation.

1. Plaque L-L :

On démarre les calculs sur notre logiciel.

Les solutions modales obtenues :

Occurrence 1 – Fréquence 33,9588Hz Occurrence 2 – Fréquence 80,3088Hz

33
Occurrence 3 - Fréquence 149,562Hz Occurrence 4 - Fréquence 154,115Hz

Occurrence 5 - Fréquence 180,411Hz Occurrence 6 - Fréquence 236,59Hz

Occurrence 7 - Fréquence 258,611Hz Occurrence 8 - Fréquence 354,776Hz

34
Occurrence 9 - Fréquence 374,985Hz Occurrence 10 - Fréquence 431,325Hz

2. Plaque E-E :

On démarre les calculs sur notre logiciel.

35
Les solutions modales obtenues :

Occurrence 1 - Fréquence 175,623Hz Occurrence 2 - Fréquence 228,503Hz

Occurrence 3 - Fréquence 389,049Hz Occurrence 4 - Fréquence 481,405Hz

Occurrence 5 - Fréquence 561,894Hz


Occurrence 6 - Fréquence 675,773Hz

36
Occurrence 7 - Fréquence 729,981Hz Occurrence 8 - Fréquence 761,255Hz

Occurrence 9 - Fréquence 933,224Hz Occurrence 10 - Fréquence 1023,34Hz

3. Plaque A-A :

37
On démarre les calculs sur notre logiciel.

Les solutions modales obtenues :

Occurrence 1 - Fréquence 78,3965Hz Occurrence 2 - Fréquence 154,711Hz

Occurrence 3 - Fréquence 157,581Hz Occurrence 4 - Fréquence 261,083Hz

38
Occurrence 5 - Fréquence 315,228Hz Occurrence 6 - Fréquence 341,529Hz

Occurrence 7 - Fréquence 358,687Hz Occurrence 8 - Fréquence 416,993Hz

Occurrence 9 - Fréquence 641,765Hz Occurrence 10 - Fréquence 652,451Hz

39
VI. Conclusion :
Une démarche globale permettant l’obtention de modèles réduits
vibroacoustiques a été développée. Elle se base dans un premier temps sur
l’utilisation d’un algorithme de placement de capteurs et excitateurs dédié, afin de
concevoir au mieux le plan d’essais, qui servira de base au modèle réduit que l’on
va identifier. Dans un second temps, les mesures sont exploitées et une procédure
inverse permet l’identification paramétrique du modèle.

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