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de diriger et de parrainer ce travail. Ce travail qui est le fruit des mois de recherche et
d’études n’aurait pu voir le jour sans l’engagement, ni sans le travail ardue acharné pour
Qu’elle veuille bien nous permettre de rendre hommage à ses qualités exceptionnelles, son savoir-
faire, son soutien inestimable ainsi que la confiance qu’elle nous a témoignée tout au long de ce
travail. Nous avons eu la chance de travailler sous sa haute et extrême direction, et nous avons trouvé
auprès d’elle la conseillère qui nous a reçu en toute circonstance avec sympathie.
Nous avons aussi une pensée sympathique pour tous les instructeurs et encadrants de l’ENSEM,
pour tous les efforts louables qu’ils ont consentis pour nous permettre de réussir ce modeste travail.
Introduction Générale
L’automatique non linéaire est la discipline qui, d’une manière générale, traite de la
commande des systèmes non linéaires. Elle revêt donc un caractère très important dans le
domaine industriel auquel elle apporte à la fois des solutions, des méthodes d’étude ainsi que
des démarches systématiques d’analyse .Un système non linéaire commandé est un ensemble
d’équations (différentielles par exemple) non linéaires décrivant l’évolution temporelle des
variables constitutives du système sous l’action d’un nombre fini de variables indépendantes
appelées entrées ou variables de commande, ou simplement commandes, que l’on peut
choisir librement pour réaliser certains objectifs.
Dans le cadre du suivi des études à distance, nous étions demandés de réaliser des piliers
d’études en Automatique non linéaire. Celui de notre présent travail est : " Asservissement
de position en présence d’un hystérésis ", ce TP est dédié à l’étude, la schématisation
et la simulation des différentes méthodes vues en cours à savoir: méthode du 1er harmonique,
méthode du plan de phase et méthode de Cypkin.
En guise de conclusion notre travail vise essentiellement d’étudier l’effet de ce non linéarité
sur un asservissement de position type. Le comportement de l’asservissement est
justifié et quantifié, sous certaines hypothèses, à l’aide des différentes méthodes
étudiées, afin de justifier le comportement de cet asservissement en régime libre.
Partie 1: Régime libre d’un asservissement de
position non linéaire:
On suppose que la consigne e(t) est nulle dans une étude en régime libre et de forme sinusoïdale dans
un régime forcé.
I. METHODEDUPREMIERHARMONIQUE
Etude théorique :
Avec:
2. Caractéristiques de L(jω) et de C(ε) :
La non linéarité ici est séparable donc elle est décomposée en deux blocs en cascade:
L (j) : correspond au bloc linéaire, approximé par une fonction de
transfert.
C (): correspond au bloc non linéaire, représenté par une fonction impaire
qui est symétrique par rapport à l’origine.
𝒌
2.1. 𝑳(𝒋𝝎) = = 𝑼(𝝎) + 𝒋𝑽(𝝎), Calculons U(ω) et V(ω) :
𝒑(𝟏+𝐓𝐩)
−𝑘𝜏 𝑘
𝐿(𝑗𝜔) = − 𝑗
1 + 𝑇 2𝜔2 𝜔(1 + 𝑇 2 𝜔 2 )
−𝑘𝑇 −𝑘
𝐷𝑜𝑛𝑐: 𝑈 (𝜔 ) = 𝑒𝑡 𝑉 (𝜔 ) =
1+𝑇 2 𝜔2 𝜔(1+𝑇 2 𝜔2 )
• Déterminons a1 et b1 :
On a :
2 𝑇
𝑎1 = ∫ 𝑢(𝑡)sin(𝜔𝑡)
𝑇 0
𝑑𝑡
Les deux fonctions u(t) et sin(ωt) étant opposées sur les intervalles [0, T/2] et [T/2, T], donc
l’intégrale totale est égale à deux fois l’intégrale sur le premier intervalle. Soit t1 la date de
la commutation −M → +M, on peut décomposer l’intégrale :
𝑇
4 2
𝑎1 = ∫ 𝑢(𝑡)sin(𝜔𝑡) 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑇
4 𝑡1 2
𝑎1 = [∫ 𝑢(𝑡) sin(𝜔𝑡) 𝑑𝑡 + ∫ 𝑢(𝑡)sin(𝜔𝑡) 𝑑𝑡]
𝑇 0 𝑡1
𝑇
4 𝑡1 2
𝑎1 = [∫ (−𝑀) sin(𝜔𝑡) 𝑑𝑡 + ∫ (𝑀)sin(𝜔𝑡) 𝑑𝑡]
𝑇 0 𝑡1
4 𝑀 𝑀 𝜔𝑇
𝑎1 = [ (cos(𝜔𝑡1) − 1) − (cos ( ) − cos(𝜔𝑡1))]
𝑇 𝜔 𝜔 2
𝜔𝑇 2𝜋𝑇
Or: cos ( ) = cos ( ) = cos(𝜋) = −1
2 2𝑇
4 𝑀 𝑀
𝐷𝑜𝑛𝑐: 𝑎1 = [ (cos(𝜔𝑡1) − 1) − (−1 − cos(𝜔𝑡1))]
𝑇 𝜔 𝜔
8𝑀
𝑎1 = cos(𝜔𝑡1)
𝜔𝑇
A l’instant t1 on a :
ℎ ℎ
𝜀 (𝑡1) = 𝜀1 sin(𝜔𝑡1) = Donc : sin(𝜔𝑡1) =
2 2𝜀1
ℎ 2
cos(𝜔𝑡1) = ∓√1 − ( )
2𝜀1
𝐷𝑜𝑛𝑐: cos(𝜔𝑡1) > 0 , 𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑠𝑒𝑙𝑜𝑛 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑠𝑖𝑛𝑢𝑠.
8𝑀 ℎ 2
′
𝐷 𝑜𝑢: 𝑎1 = √1 − ( )
𝜔𝑇 2𝜀1
8𝑀 ℎ 2
𝑎1 = √1−( )
2𝜋 2𝜀1
𝟒𝑴 𝒉 𝟐
𝒂𝟏 = √𝟏 − ( )
𝝅 𝟐𝜺𝟏
Calculons maintenant b1 :
On a :
2 𝑇
𝑏1 = ∫ 𝑢(𝑡)cos(𝜔𝑡)
𝑇 0
𝑑𝑡
De la même manière les deux fonctions u(t) et cos(ωt) étant opposées sur les intervalles [0,
T/2] et [T/2, T], donc l’intégrale totale est égale à deux fois l’intégrale sur le premier
intervalle. Soit t1 la date de la commutation −M → +M, on peut décomposer l’intégrale :
𝑇
4 2
𝑏1 = ∫ 𝑢(𝑡)cos(𝜔𝑡) 𝑑𝑡
𝑇 0
𝑇
4 𝑡1 2
𝑏1 = [∫ 𝑢(𝑡)cos(𝜔𝑡)𝑑𝑡 + ∫ 𝑢(𝑡)cos(𝜔𝑡) 𝑑𝑡]
𝑇 0 𝑡1
𝑇
4 𝑡1 2
𝑏1 = [∫ (−𝑀) cos(𝜔𝑡) 𝑑𝑡 + ∫ (𝑀)cos(𝜔𝑡) 𝑑𝑡]
𝑇 0 𝑡1
4 −𝑀 𝑀 𝜔𝑇
𝑏1 = [ sin(𝜔𝑡) + (sin ( ) − sin(𝜔𝑡1))]
𝑇 𝜔 𝜔 2
𝜔𝑇 2𝜋𝑇
Or: sin ( ) = sin ( ) = sin(𝜋) = 0
2 2𝑇
4 −𝑀 𝑀
𝐷𝑜𝑛𝑐: 𝑏1 = [ sin(𝜔𝑡) − sin(𝜔𝑡1)]
𝑇 𝜔 𝜔
−8𝑀
𝑏1 = sin(𝜔𝑡1)
𝜔𝑇
A l’instant t1 on a :
ℎ ℎ
𝜀 (𝑡1) = 𝜀1 sin(𝜔𝑡1) = Donc : sin(𝜔𝑡1) =
2 2𝜀1
2𝜋
𝐸𝑡 𝜔=
𝑇
−𝟐𝑴𝒉
𝑫𝒐𝒏𝒄: 𝒃𝟏 =
𝝅𝜺𝟏
En remplaçant dans (⋆):
1 4𝑀 ℎ 2 2𝑀ℎ
𝑁(ε1) = ( √1 − ( ) −𝑗 )
ε1 𝜋 2𝜀1 𝜋ε1
4𝑀 ℎ 2 ℎ
𝐷′𝑜𝑢 ∶ 𝑁(ε1) = √
( 1−( ) −𝑗 )
𝜋ε1 2𝜀1 2ε1
Le terme entre parenthèses est un nombre complexe de module unité, donc on peut
déduire déduit facilement le module et l’argument du gain complexe équivalent:
4𝑀
Le module:|(𝜀1)|=
𝜋ε1
−ℎ −ℎ
L’argument:arg ((𝜀1))=𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 ( 2
) = −𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( )
ℎ 2ε1
2ε1 √1−( )
2𝜀1
On remarque que l’amplitude est indépendante de h, par conséquent tous les relais
délivrant ±M auront un gain complexe de même module. L’argument illustre qu’il y a un
déphasage retard du signal de sortie qui est un signal oscillant entre ±M par rapport à
l’entrée.
L’expression du lieu critique C(𝜀1) qui est le lieu des points complexes est donnée par:
−1
C(ε1) =
𝑁(ε1 )
Il s’agit d’une généralisation de la notion du point critique déjà introduite pour l’étude de la
stabilité des systèmes linéaires
4𝑀 𝜋ε1
Or: |(𝜀1)|= Donc:|C(𝜀1)|=
𝜋ε1 4𝑀
ℎ
Et:arg. (C(𝜀1))=−𝜋 + 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 ( )
2ε1
−𝜋ε1 ℎ 2 ℎ
𝐶 (ε1) = (√1 − ( ) +𝑗 )
4𝑀 2𝜀1 2ε1
−𝜋ε1 ℎ 2 𝜋ℎ
𝐶 (ε1 ) = √1 − ( ) −𝑗
4𝑀 2𝜀1 8𝑀
Donc:
−𝜋ε1 ℎ 2 𝜋ℎ
𝑅𝐶(ω) = √1 − ( ) 𝐸𝑡 𝐼𝐶 (ω) =
4𝑀 2𝜀1 8𝑀
2.4. Condition d’auto-oscillation:
Dans ce modèle la fonction de transfert généralisée en boucle fermée peut s’écrire sous la
𝑆 N(ε1)𝐿(𝑗𝜔)
forme: =
𝐸 1+N(ε1)𝐿 (𝑗𝜔)
Par identification:
−𝜋ℎ −𝑘 2 3
8𝑀𝐾
= ⇛ 𝜔 + 𝑇 𝜔 − =0
8𝑀 𝜔 (1 + 𝑇 2 𝜔 2 ) 𝜋ℎ
⇛289∗10−6𝜔3+𝜔−550.03=0
−𝑘𝑇 −𝜋ε1 ℎ 2
= √1 − ( )
2
1+𝑇 𝜔 2 4𝑀 2𝜀1
2
4𝑀 𝑘𝑇 2
ℎ 2
⇛ ε1 =( ) + ( ) 𝐴𝑝𝑟è𝑠 𝑠𝑖𝑚𝑝𝑙𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝜋 1 + 𝑇2𝜔2 2
4𝑀 𝑘𝑇 𝜋ℎ 2
⇛ ε1 = √( 2
) +( )
𝜋 1 + 𝑇 2 𝜔2 8𝑀
Après avoir implémenté les 2 fonctions dans Matlab, le tracé est donné comme suit:
Le lieu de Nyquist pour𝐿(𝑗𝜔) 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑛 𝑏𝑙𝑒𝑢 𝑡𝑎𝑛𝑑𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 C()en rouge.
• Discussion de la stabilité :
En appliquant le critère de Lobe l’oscillation est stable si l’intersection des deux courbes est
telle que , en parcourant le lieu de Nyquist de 𝐿(𝑗𝜔) dans le sens des fréquences
croissantes, on laisse à gauche la direction des ε1croissants sur le lieu critique. Ce qui est
prouvé pour notre système.
Simulation :
1. Schéma Simulink:
Après avoir effectué le réglage des différents paramètres des composantes, on visualise
sur scope les courbes suivantes:
2. Allure de 𝛆𝟏 (𝒕):
On a deux signaux : un signal carré en bleu oscillant entre ±M correspondant à la sortie et
un signal sinusoïdal en jaune c’est l’entrée de l’hystérésis, l’hystérésis crée ainsi une
oscillation propre.
3. Détermination des paramètres distinctifs :
Les résultats obtenus dans la partie simulation sont presque compatibles à ceux de la
section théorique.
Conclusion:
La méthode de l’approximation du premier harmonique présente un intérêt
considérable pour l’étude des systèmes bouclés possédant une non-linéarité.
Elle permet, d’une part d’évaluer les imperfections admissibles donc de spécifier
des composants, d’autre part, de comprendre le comportement donc corriger
un système existant. Néanmoins, cela reste une méthode approximative dont il
est difficile en général d’évaluer l’erreur commise. Il a même été montré que,
dans certains cas, cette méthode pouvait conduire à des conclusions
qualitativement erronées. Nous conseillons toutefois de l’appliquer
systématiquement dans une première étape quand cela s’avère possible, quitte
à en comparer et critiquer les résultats avec ceux d’autres méthodes. Parmi les
autres méthodes, citons la méthode de plan de phase, la méthode de Cypkin
pour les asservissements à relais et des méthodes topologiques.
II. METHODEDUCYPKIN
Etude théorique :
La méthode de Cypkin est une méthode harmonique basée non seulement sur les termes
d’ordre 1 mais aussi des termes d’ordre supérieur à 1 (3ème et 5ème harmonique) de W (t).
C’est une méthode plus fine que celle du 1er harmonique qui permet d’obtenir des
résultats plus précis, mais qui ne s’applique qu’aux non linéarités de type relais.
𝜋 𝑉(𝑛𝜔)
Donc: ᴧ(𝜔) = ∑𝑛=2𝑘+1 𝑈(𝑛𝜔) + 𝑗 ∑𝑛=2𝑘+1
4𝑀 𝑛
𝜋 𝜋 𝜋
Or: ᴧ(𝜔) = 𝑅 ( ᴧ(𝜔)) + 𝑗𝐼 ( ᴧ(𝜔))
4𝑀 4𝑀 4𝑀
𝐷𝑜𝑛𝑐:
𝑉 (𝑛𝜔)
𝑅= ∑ 𝑈(𝑛𝜔) 𝐸𝑇 𝐼 = ∑
𝑛
𝑛=2𝑘+1 𝑛=2𝑘+1
2. Conditions d’auto-oscillation:
Nous allons présenter une comparaison des conditions d’oscillation dans le lieu de Cypkin
et dans le cas de la méthode du 1er harmonique:
• 1ère condition :(quelque soit le type du relais)
Dans le lieu de Cypkin
4.M
U (n ) 0
n 2 k 1
4𝑀
Par l’approximation du1er harmonique relais idéal 𝑉 (𝜔) = 0
𝜋
Par Cypkin relais avec hystérésis
4.M V (n ) h
n2 k 1 n
2
𝜋ℎ
Par l’approximation du1er harmonique relais avec hystérésis 𝑉 (𝜔) = −
8𝑀
𝝅
3. Script MATLAB pour tracer ᴧ(𝝎)à l’ordre 5 :
𝟒𝑴
• Développement de l’équation :
𝜋 𝑉 (3𝜔) 𝑉 (5𝜔)
ᴧ(𝜔) = 𝑈(𝜔) + 𝑗𝑉 (𝜔) + 𝑈(3𝜔) + 𝑗 + 𝑈(5𝜔) + 𝑗
4𝑀 3 5
Im[ L (3 j )]
L'3 Re[ L (3 j )]
3
Im[ L (5 j )]
L'5 Re[ L (5 j )]
5
−𝑘𝑇 −𝑘
𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑈(𝑛𝜔) = 2 Et 𝑉 𝑛𝜔 =
( )
1 + 𝑇2 𝑛 2 𝜔 𝑛𝜔(1 + 𝑇 2 𝑛2 𝜔 2 )
Le lieu de Cypkin est donc déduit au facteur 4M/π des 3 lieux précédents:
Script Matlab:
𝛚 𝑹(𝚲′(𝛚)) 𝑰(𝚲′(𝛚))
114.56 rad /s -0.916 -0.454
115.56 rad/s -0.903 -0.396
On remarque que :
L( j ) 0, par conséquent dévélopper ( ) jusqu' à l' ordre (3, 5) suffit
2.Système canonique dont les variables d’état sont (t), d(t)/dt ou s(t), d(t)/dt :
𝑑𝜀(𝑡) 𝑑𝑠(𝑡)
=
𝑑𝑡 𝑑𝑡
On pose : 𝜆 = 𝑓 (𝜀) = 1
On a, donc :
d𝑢 ds dt 𝑆′𝑇′
1. 𝑣 = ∗ ∗ 𝑣 =
ds dt dt′ 𝐾𝑀𝑇
2
′ d𝑣 d𝑣 ds′ dt ′ 𝑆′′𝑇 ′
2.𝑣 = = ∗ ∗ 𝑣 =
dt′ ds′ dt dt′ 𝐾𝑀𝑇
′ ds ′′ d2 s
3. 𝑢 = et 𝑢 =
dt′ dt′2
Les points singuliers sont les points qui vérifient les 2 équations suivantes :
𝑑𝑥
=𝑦=0
𝑑𝑡
𝑑𝑦
= −2𝜀 𝑤0 − 𝑤0𝑥 = 0
𝑑𝑡
Soit :
𝑑𝑢
𝑥=0 𝐸𝑡 𝑣= =0
𝑑𝑡′
𝑑𝑣
𝑦=0 = 𝑓 (𝜀) − 𝑣 = 0
𝑑𝑡′
Alors, le point (0,0) est un point singulier de nature foyer stable.
Equation cartésienne :
𝑣0 − 𝜆
𝑢(𝑡 ′ ) + 𝑣 (𝑡 ′ ) = 𝑢0 + 𝑣0 + 𝜆 ln = 𝑐𝑡𝑒 − 𝑣(𝑡 ′ )𝜆 ln|𝑣 − 𝜆|
𝑣−𝜆
On dit qu’un cycle limite existe, lorsque le symétrique O de cordonnées (-a, -Vp) existe.
C.à.d. le symétrique du point P (a, Vp) dans le plan de phase.
Donc il faut trouver à quelle condition le point C (Uc=-a, Vc=-Vp) appartient à la trajectoire
suivante :
𝑢′′ + 𝑢′ = −1
(𝑣𝑝 +1)
2𝑎 + 2𝑣𝑝 = ln | |
(−𝑣𝑝 +1)
𝑒 −2𝑣𝑝 (1 + 𝑣𝑝 ) = 𝑒 (1 − 𝑣𝑝 )
2𝑎
Soit 𝑒 −𝑥 (1 + 𝑣𝑝 ) et 𝑒 2𝑎 𝑒 𝑥 (1 + 𝑣𝑝 )
tel que : 𝑥 = 𝑣𝑝
En utilisant Matlab pour tracer les deux fonctions, on va trouver la valeur de Vp qui est
l’intersection des deux courbes:
D’ après le graphe, on en déduit que l’une des solutions de l’équation (*) est la valeur :
𝑉𝑝 = 0.75
Et 𝑎 = 0.15
Théoriquement, on a :
4𝜏(𝑎 + 𝑣𝑝 )
𝑇=
𝜆
4∗0.017(0.14+0.7)
𝑇= = 0.057𝑠
1
1 1
𝐹= = = 17.54 𝐻𝑧
𝑇 0.057
Remarque :
On remarque que la période du cycle limite égale à la période trouvée par les 2 méthodes
précédentes.
Am= 0.5
Am : amplitude.
Simulation :
1.Schéma Simulink:
Voici le schéma Simulink, avec conditions initiales sur la position et la vitesse dans le
plan (x, y) ou la sortie et sa dérivée dans le plan réduit :
X=0.54
Y=150
Et d’après les relations suivantes :
a = X / (k*M*T)
Vp = Y / (k*M)
Tax’= 4*(a+Vp)
Tax = Tax’ * T
F = 1 / Tax
On en déduit que :
a = 0.16
Vp = 0.694
Tax’ = 3.416
Tax = 0.0546
F = 18.315 Hz
Remarque :
On remarque que la fréquence trouvée par la méthode du 1 harmonique et aussi par la
méthode de Cypkin sont presque les mêmes que celle du plan de phase.
Soit :
𝜆 𝑢 ℎ
𝛽= 𝑣 = − µ
µ𝜏 𝛽 2𝐾𝑀𝜏𝛽
La contre réaction permet de diminuer la pente des droites de commutation, donc
l’augmentation du coefficient de la contre-réaction tachymétrique, β, jusqu'à ce que la pente
de la tangente à la trajectoire après commutation soit supérieure à la pente de la droite de
commutation.
1/ β < va(Pc)
Va : la valeur absolue.
Pc : la pente de commutation.
Cela conduit à une suite de réflexions entre les droites de commutation, (réfraction). Le
système est alors en régime glissant.
Condition de régime glissant: Dans notre cas, Pc est la pente de la tangente a` la trajectoire
au point de commutation Mc, après commutation.
Va(Pc)= 1/β
Va : la valeur absolue.
2.Schéma Simulink :
Conclusion: