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La république algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique


Université M’hamed Bougara Boumerdes
Faculté de technologie

Département de l’ingénierie des systèmes électriques / Spécialité : Électronique Troisième


Année Licence / S6 / Module : TP D’ÉLECTRONIQUE DES IMPULSIONS

Compte Rendu du deuxième travail pratique

Intégrateur et dérivateur à
amplificateur opérationnel
Les membres du groupe :

L’étudiant Le matricule
LAKHDARI Islam 202031029755
TSELKIM Louay 202031025975
BELHEDDAD Mohammed Taher 202031060464
CHABANE DhiyaEddine 202031063725

Encadré par : Mme. HAMDANI

L’année universitaire : 2022/2023


Introduction :

Les amplificateurs opérationnels sont l'un des composants électroniques les plus polyvalents et les
plus largement utilisés dans l'électronique moderne. Développés à l'origine dans les années 1940, ils
ont rapidement trouvé une utilisation répandue dans une variété d'applications, des amplificateurs
simples aux circuits complexes tels que les filtres, les oscillateurs et les systèmes de contrôle.
L'une des raisons de leur popularité est leur capacité à amplifier des signaux avec une très grande
précision et un gain élevé, ainsi que leur facilité d'utilisation et leur faible coût. Les ampli-op sont
généralement utilisés comme blocs de construction dans des circuits plus complexes, où ils peuvent
être configurés de différentes manières pour effectuer différentes fonctions.
L'une des fonctions les plus importantes des ampli-op est leur capacité à effectuer des opérations
mathématiques telles que la dérivation et l'intégration. Les dérivées et les intégrales sont des
concepts fondamentaux en calcul, et sont utilisés dans une large gamme d'applications en science,
en ingénierie et en mathématiques.
Dans le cadre de cette TP, nous allons concentrer sur les fonctions de dérivation et d'intégration et
comment les ampli-op sont utilisés pour les réaliser.
Cette expérience pratique sera très utile pour les étudiants en électronique, en leur permettant de
mieux comprendre comment les ampli-op fonctionnent et comment ils peuvent être utilisés pour
résoudre des problèmes concrets ..

1 - But de TP :
Cette manipulation a pour objectif de montrer l’utilisation de l’amplificateur opérationnel pour la
réalisation des opérations mathématiques ( Intégration et dérivation )

2 - Matériels :
Une source de tension symétrique DC (+15V / -15V ) , un oscilloscope , un générateur de fonctions ,
un ampli-op UA741 , 3 résistances (10KΩ,1MΩ et une résistance ajustable ) , un condensateur de
capacité 100nF et un de capacité 10nF .

Pour l’AOP UA741 en boitier 8 broches , le brochage est le suivant :


Les bornes « Offset null » ne seront pas utilisées dans ce TP .

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3 - Manipulations :

A – Montage dérivateur :

1-Réalisation de montage ci – dessous : sachant que R=10kΩ et C=100nF :

On branche le câble relié à CH1 de l’oscilloscope aux


bornes du GBF pour visualise Ve(t) .
On branche le câble relié à CH2 de l’oscilloscope
à la sortie de l’amplificateur pour visualise Vs(t) .
La sélection de tension :
L’amplitude maximale Vemax = 2V
et la fréquence : f= 250Hz.

2- Choix d’une tension d’entrée Ve(t) triangulaire :


On observe des oscillations amorties sur le signal de sortie , Pour cela, nous avons placé une
résistance ajustable en série avec le condenseur et nous avons modifié les valeurs de cette résistance
afin d’obtenir le meilleur résultat dans le signal de sortie .
. La valeur optimale de cette résistance pour obtenir un meilleur signal : R=0.9kΩ
. La forme du signal Vs(t) observé sur la sortie est : carée

Sachant que : Vsmax=2V et Vsmin=-2V

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3- Choix d’une tension d’entrée Ve(t) sinusoïdale :
. La forme du signal Vs(t) observé sur la sortie est : cosinusoïdale avec une déphasage de
π/2 .

Sachant que : Vsmax=3.2V et Vsmin=-3.2V

4- Choix d’une tension d’entrée Ve(t) carée :

5- La fonction réalisée par ce montage est :


La fonction mathématique réalisée par ce montage est la dérivation .
La justification :
Le circuit dérivateur est conçu pour dériver le signal d'entrée en ne laissant passer que la
composante alternative à travers un condensateur tout en bloquant la composante continue.
Le taux de variation du signal d'entrée détermine la fréquence des changements de tension
alternatifs qui passent à travers le condensateur. La réactance du condensateur à basse
fréquence est élevée, ce qui entraîne une faible amplification et une faible tension de sortie
de l'op-amp. À l'inverse, à des fréquences plus élevées, la réactance du condensateur
diminue, ce qui entraîne une amplification et une tension de sortie plus élevées.
Cependant, à des fréquences élevées, le circuit dérivateur à amplificateur opérationnel peut
devenir instable et osciller en raison de l'effet de premier ordre.
Le courant circulant dans le condensateur est donné par la tension nodale de l'amplificateur
opérationnel à l'entrée inverseuse étant nulle.

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La fonction de transfert d’un circuit d’amplificateur opératoire configuré comme un
dérivateur utilisant un seul condensateur et une seule résistance est donnée par :
H(s) = -R * C * s
où H(s) est la transformation Laplace de la tension de sortie Vs par rapport à la tension
d’entrée Ve , s est la variable de fréquence complexe, R est la résistance en ohms, et C est la
capacité en farades , donc il agit comme un filtre actif passe-haut inverseur qui laisse
passer les hautes fréquences et empêche le passage des basses fréquences.
L'analyse mathématique peut être utilisée pour décrire le comportement du circuit.
On suppose que Ie est le courant d’entrée , qui a la même valeur avec le courant (Is) à travers
la résistance R , et alors : 𝑰𝒆 = 𝑰𝒔 , et selon la loi des mailles La charge sur le condensateur
𝒅𝑸 𝒅𝑽𝒆
est : 𝑸 = 𝑪 × 𝑽𝒆 , Ainsi, le taux de variation de cette charge est : 𝒅𝒕 = 𝑪 × 𝒅𝒕 , mais dQ/dt est le
courant à travers le condensateur C : Ie .
𝒅𝑽𝒆 𝒅𝑽𝒆 −𝑽𝒔
et alors : 𝑰𝒆 = 𝑪 × 𝒅𝒕 = 𝑰𝒔 ; donc : 𝑪 × 𝒅𝒕 = 𝑹
à partir de laquelle nous avons une sortie de tension idéale pour l’ampli-op est donnée
𝒅𝑽𝒆
comme : 𝑽𝒔 = −𝑹𝑪 𝒅𝒕
- Pour le signal d’entrée triangulaire : la dérivée de ce signal était un signal carrée .
En utilisant des raisonnements mathématiques pour démontre ce qu’on a vu :
Sur le plan mathématique, nous pouvons commencer par considérer une forme d'onde
triangulaire décrite par la fonction suivante :
f(t) = At pour 0 ≤ t < T/2 , f(t) = A(T - t) pour T/2 ≤ t < T
Ici, A représente l'amplitude de l'onde et T représente la période.
Si nous prenons la dérivée de cette fonction, nous obtenons ce qui suit :
f'(t) = A pour 0 ≤ t < T/2 , f'(t) = -A pour T/2 ≤ t < T
Comme démontré, la dérivée de l'onde triangulaire conserve une valeur constante de A
pendant la première moitié de la période et une valeur constante de -A pendant la seconde
moitié de la période. Cela donne lieu à une onde carrée dans la forme de la dérivée, ayant la
même amplitude A et la période T.
- Pour le signal d’entrée sinusoïdale : la sortie était un signal cosinusoïdale avec une
déphasage de 𝝅⁄2 , considérons une onde sinusoïdale, qui peut être représentée par la
fonction :
f(t) = A sin(ωt + φ)
Ici, A est l'amplitude, ω est la fréquence angulaire, t est le temps, et φ est le décalage de
phase.
La dérivée de cette fonction peut être obtenue comme :
f'(t) = Aω cos(ωt + φ)
La dérivée de l'onde sinusoïdale est une onde cosinusoïdale avec la même amplitude A et la
même fréquence ω, mais avec un décalage de phase de φ = - π/2. Cela indique que la forme
d'onde de la dérivée précède la forme d'onde originale de π/2 radians.
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Cette relation entre la dérivée d'une onde sinusoïdale et l'onde originale peut être décrite
mathématiquement comme un décalage de phase de π/2 radians ou 90 degrés. Ce
phénomène se produit car la dérivée d'une onde sinusoïdale représente le taux de variation
instantané de l'onde, qui est maximal aux points de croisement à zéro de l'onde originale et
atteint ses valeurs maximales et minimales aux amplitudes de crête de l'onde.
2𝝅 2𝝅
One peut calculer le déphasage selon cette équation: 𝛗 = ∆𝐭 𝑻 = 4 = 90°

- Pour le signal d’entrée carrée : la dérivée d'une onde carrée prend la forme d'un train de
fonctions de Dirac
Sur le plan mathématique, nous pouvons commencer par considérer une forme d'onde
carrée décrite par la fonction suivante :
f(t) = A pour 0 ≤ t < T/2 , f(t) = -A pour T/2 ≤ t < T
Ici, A représente l'amplitude de l'onde et T représente la période.
Si nous prenons la dérivée de cette fonction, nous obtenons ce qui suit :
f'(t) = 0 pour t = T/2k (k=0,1,2,3...) ,
f'(t) = ∞ pour t = T/4 + T/2k (k=0,1,2,3...) ,
f'(t) = -∞ pour t = 3T/4 + T/2k (k=0,1,2,3...) ,
sinon f'(t) = 0
Comme démontré, la dérivée de l'onde carrée prend la forme d'un train de fonctions de
Dirac, avec chaque fonction de Dirac se produisant aux points de transition entre les parties
positives et négatives de l'onde carrée. Cela est dû au fait que l'onde carrée change
instantanément à ces points, ce qui entraîne une dérivée infiniment élevée.

B – Montage intégrateur :

1-Réalisation de montage ci – dessous : sachant que R=10kΩ et C=10nF :

On branche le câble relié à CH1 de l’oscilloscope aux bornes


du GBF pour visualise Ve(t) .
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On branche le câble relié à CH2 de l’oscilloscope à la sortie
de l’amplificateur pour visualise Vs(t) .
La sélection de tension : L’amplitude maximale Vemax = 2V
et la fréquence: f= 2 ,5KHz

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2- Choix d’une tension d’entrée Ve(t) sinusoïdale :

. La forme du signal Vs(t) observé sur la sortie est : cosinusoïdale avec une déphasage de
π/2

Avec : Vsmax= 1.3V et Vsmin=-1.3V

3- Choix d’une tension d’entrée Ve(t) triangulaire :


. La forme du signal Vs(t) observé sur la sortie est : une parabole

Avec : Vsmax= 1.15V et Vsmin=-1.15V

4- Choix d’une tension d’entrée Ve(t) carrée :


. La forme du signal Vs(t) observé sur la sortie est : triangulaire

Avec : Vsmax= 2.1V et Vsmin=-2.1V

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5- La fonction réalisée par ce montage est :
La fonction mathématique réalisée par ce montage est : L’intégration
La justification : Le circuit intégrateur est basé sur le principe de la charge de condensateur
par un courant constant. La tension de sortie Vs de l'ampli-op est en fonction de la tension
aux bornes du condensateur Vc , qui augmente avec le temps en fonction du courant
d'entrée constant Ie . Cette tension de sortie est la réponse intégrale de l'entrée.
La fonction de transfert d’un circuit d’ amplificateur opérationnel configuré comme un
intégrateur utilisant un condensateur unique et une résistance unique est donnée par :
H(s) = -1 / (R * C * s)
où H(s) est la transformation Laplace de la tension de sortie Vs par rapport à la tension
d’entrée Ve , s est la variable de fréquence complexe, R est la résistance en ohms, et C est la
capacité en farades , donc il agit comme un filtre actif passe-bas inverseur qui laisse passer
les basses fréquences et empêche le passage des hautes fréquences.
Mathématiquement parlant :
Nous savons d’abord que la tension sur les plaques d’un condensateur est égale à la charge
sur le condensateur divisé par sa capacitance donnant . Alors la tension à travers le
condensateur est sortie Vs donc : -Vs = Q/C . Si le condensateur est charge et décharge, le
𝑸
taux de charge de la tension à travers le condensateur est donné comme suit :𝑽𝑪 = 𝑪
, 𝑽𝒄 = 𝑽− − 𝑽𝒔 = 0 − 𝑽𝒔
𝒅𝑽𝒔 𝒅𝑸 1 𝒅𝑸
et donc:− 𝒅𝒕 = 𝑪𝒅𝒕 = 𝑪 𝒅𝒕

Mais dQ/dt est un courant électrique et puisque la tension du nœud de l’amplificateur


opérationnel intégrateur à sa borne d’entrée d’inversion est zéro, V- = 0, le courant d’entrée
𝑽𝒆−0 𝑽𝒆
Ie passant par la résistance d’entrée, R est donné comme :𝑰𝒆 = 𝑹 = 𝑹
. Le courant qui circule dans le condensateur de rétroaction C est donné comme suit :
𝒅𝑽𝒔 𝒅𝑸 𝒅𝑸 𝒅𝑪𝑽𝒔
𝑰𝒔 = 𝑪 =𝑪 = =
𝒅𝒕 𝑪𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕

En supposant que l’impédance d’entrée de l’amplificateur op est infinie (amplificateur op


idéal), aucun courant ne circule dans le terminal de l’amplificateur op. Par conséquent,
𝑽𝒆 𝒅𝑪𝑽𝒔
l’équation nodale à la borne d’entrée d’inversion est donnée comme suit :𝑰𝒆 = 𝑰𝒔 = 𝑹 = 𝒅𝒕 →
𝑽𝒆 𝒅𝒕
=1
𝑽𝒔 𝑹𝒄
A partir de laquelle nous obtenons une sortie de tension idéale pour l’intégrateur
−1 𝒕 𝒕 𝒅𝒕
d’amplificateur opérationnel comme : 𝑽𝒔 = 𝑹𝑪 ∫0 𝑽𝒆 𝒅𝒕 = − ∫0 𝑽𝒆 𝑹𝑪
Pour simplifier un peu les calculs, cela peut aussi être réécrit comme suit
−1
𝑽𝒔 = 𝑽𝒆
𝒋𝝎𝑹𝑪
Où : ω = 2πƒ et la tension de sortie Vs est une constante 1/RC fois l’intégrale de la tension
d’entrée Ve par rapport au temps.
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Ainsi le circuit a la fonction de transfert d’un intégrateur inversant avec la constante de gain
de -1/RC. Le signe moins ( – ) indique un décalage de phase de 180° car le signal d’entrée est
connecté directement à la borne d’entrée d’inversion de l’amplificateur opérationnel.

les relations mathématiques entre les signaux intégrées et les signaux triangulaires, carrées
et sinusoïdales :
Un signal sinusoïdale : considérons une onde sinusoïdale qui peut être représentée par la
fonction suivante :
f(t) = A sin(ωt + φ)
où A représente l'amplitude, ω représente la fréquence angulaire, t représente le temps et
φ représente le décalage de phase.
Pour obtenir l'onde intégrée, l'intégrale de l'onde sinusoïdale doit être prise, ce qui donne :
F(t) = -(A/ω) cos(ωt + φ)
L'onde intégrée d'une onde sinusoïdale est une onde cosinus, mais avec un décalage de
phase de φ= - π/2. Cela implique que l'onde intégrée est en retard par rapport à l'onde
originale de π/2 radians.
Un signal triangulaire : Considérons une onde triangulaire qui peut être représentée
mathématiquement par la fonction :
f(t) = At pour 0 ≤ t < T/2 , f(t) = A(T - t) pour T/2 ≤ t < T
où A représente l'amplitude de l'onde et T est la période.
On observe un signal constitué de portions de paraboles sur Vs.
La théorie nous dit que : si Ve=At donc :Vs=(A/RC)t2 ; si Ve=-At donc : Vs=(-A/RC)*t2
Un signal carrée : Maintenant, considérons une onde carrée qui peut être représentée
comme suit :
f(t) = A pour 0 ≤ t < T/2 , f(t) = -A pour T/2 ≤ t < T
où A représente l'amplitude de l'onde et T est la période.
Pour trouver l'onde intégrée de l'onde carrée, son intégrale doit être prise, ce qui donne :
F(t) = At/2 pour 0 ≤ t < T/2 , F(t) = -A(T - t)/2 pour T/2 ≤ t < T
L'onde intégrée d'une onde carrée est une fonction linéaire morcelée qui ressemble
étroitement à un signal triangulaire .
4- L’interprétation des résultats :
Les résultats théoriques et pratiques des signaux de sortie ont un sens selon les valeurs des
composants électroniques sélectionnés et leurs caractéristiques, avec des différences très
simples dans les résultats entre théorique et pratique et c’est pour les inexactitudes émises
par les appareils de mesure ainsi que l’application du principe d’amplificateur opérationnel
idéal dans le travail théorique .

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5- La conclusion :
En conclusion, ce rapport démontre l'application pratique des techniques de dérivation et
d'intégration en génie électronique. Ces techniques sont utilisées pour analyser et manipuler
des fonctions et des signaux électriques de diverses formes et fréquences. Les deux circuits
électriques utilisés dans cette expérience, à la base de même amplificateur opérationnel
actif qui a besoin de source de tension externe pour le fonctionne , une résistance et deux
condensateurs de valeurs différentes pour chaque opérations , se sont avérés efficaces pour
dériver et intégrer des signaux triangulaires, carrés et sinusoïdaux alternatifs.
Il y a deux types d’utilisation de l’AOP : l’utilisation en régime saturé (réalisation de signal
carré, bascules, comparateurs, CAN…) et l’utilisation en régime linéaire.
Les fonctions intégration et dérivation sont réalisées avec l’AOP en fonctionnement en
régime linéaire. Pour un AOP idéal, en régime linéaire, on a égalité des tensions sur les
entrées de l’AOP (V+ = V- ) et des courant d’entrée nuls.
La dérivation est le processus de trouver le taux de changement d'une fonction par rapport
à une variable indépendante, dans notre cas elle consiste à appliquer un opérateur dérivé à
un signal, et peut être utilisée pour concevoir des filtres passe-haut qui éliminent les com-
posantes de basse fréquence d'un signal , la dérivation peut être exprimé mathématiquement
comme suit :
• Dérivée de x(t) : d/dt x(t) = lim(Δt → 0) (x(t+Δt) - x(t))/Δt
L'intégration est le processus de trouver la zone sous une courbe, dans notre cas elle con-
siste à appliquer un opérateur d'intégration à un signal et peut être utilisée pour concevoir
des filtres passe-bas qui éliminent les composantes de haute fréquence d'un signal,
l’intégration peut être exprimé mathématiquement comme suit :
• Intégrale de x(t) : ∫ x(t) dt = lim(Δt → 0) Σ [x(ti) Δt], où ti ∈ [t0, t1]

. Pour la fonction de dérivation : on a dit précédemment que le montage a un comportement


𝒅𝑽𝒆
d’un filtre passe-haut qui peut être présenté par cette fonction mathématique : 𝑽𝒔 = −𝑹𝑪 𝒅𝒕
Pour un signal triangulaire : la sortie était un signal carrée , Quand Ve est croissant, Vs est
au niveau bas (expliqué par le signe – dans la formule) , et nous avons observé des
oscillations amorties sur le signal de sortie , Pour cela, nous avons placé une résistance
ajustable en série avec le condensateur et nous avons modifié les valeurs de cette résistance
afin d’obtenir le meilleur résultat dans le signal de sortie.
Pour un signal sinusoïdale : la sortie était un signal cosinusoïdale avec un déphasage de π/2
entre l’entrée et la sortie , Si on augmente la fréquence , le gain augmente : il est donc
proportionnel à la fréquence.
Pour un signal carrée : la dérivation ici est une procédure complexe qui nécessite des
impulsions infiniment hautes et étroites.

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. Idéalement, lorsque la tension d'entrée, Ve, passe de l'état haut à l'état bas, un Dirac vers le
haut devrait être observé sur la tension de sortie, Vs, où Ve est égal à plus ou moins A.
Cependant, en pratique, les résultats obtenus diffèrent de la réalité en raison des limitations
des amplificateurs opérationnels réels, notamment le taux d'inclinaison maximal, la tension
de saturation et le régime transitoire.
Donc pour cette fonctionnalité en générale , il est important de tenir compte des aspects
théoriques et pratiques pour obtenir des résultats satisfaisants. Théoriquement, le filtre
passe-bas sature rapidement en haute fréquence en raison du gain proportionnel à
la fréquence ω, ce qui peut provoquer des oscillations lorsqu'on utilise un signal d'entrée en
forme de triangle ou de créneau. En pratique, il est possible d'éviter ces oscillations en
utilisant un filtre passe-haut ayant une fréquence de coupure fc=(2πRC)-1, où R est
la résistance et C est la capacité. Pour obtenir une bonne performance, il est important de
choisir une valeur de R telle que le fondamental soit beaucoup plus petit que fc, permettant
ainsi le passage d'au moins 4 ou 5 harmoniques.
Cependant, si la résistance est trop petite, cela peut entraîner l'apparition d'oscillations lors-
que le signal d'entrée est riche en harmoniques. Dans ce cas, une optimisation de la valeur
de R en prenant en compte la fonction de transfert de l'amplificateur opérationnel réel est
nécessaire.
En pratique, il est important de noter que les montages réels diffèrent souvent des modèles
théoriques. Les limites principales proviennent du slew rate et de la saturation de l'AOP .
De plus, les parasites, tels que les inductances des câbles utilisés, peuvent être amplifiés
par le montage et affecter les résultats, ce qui rend le montage très sensible au bruit.
Dans ce contexte, des solutions peuvent être trouvées pour minimiser les effets
indésirables, notamment en optimisant les valeurs des composants, en prenant en compte
la fonction de transfert de l'amplificateur opérationnel réel et en utilisant des techniques de
réduction de bruit.

. Pour la fonction d’intégration : on a dit précédemment que le montage a un comportement


−1
d’un filtre passe-bas qui peut être présenté par cette fonction mathématique :𝑽𝒔 = 𝒋𝝎𝑹𝑪 𝑽𝒆
La fonction d'intégration des signaux peut également être réalisée à l'aide d'un amplificateur
opérationnel (AOP). Tout comme pour la fonction de dérivation, la performance de l'amplifi-
cateur opérationnel réel peut différer de son modèle théorique. Il est donc important de
tenir compte des aspects théoriques et pratiques pour obtenir des résultats satisfaisants.
Pour un signal triangulaire : la sortie était un signal de forme parabolique .
Pour un signal sinusoïdale : la sortie était un signal cosinusoïdale avec un déphasage de π/2
entre l’entrée et la sortie .
Pour un signal carrée : la sortie était un signal triangulaire .

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Donc pour cette fonctionnalité en générale , La fonction d'intégration des signaux élec-
triques par circuit CR et amplificateur est une opération mathématique qui permet de calcu-
ler l'intégrale d'un signal électrique. Elle est réalisée en utilisant un amplificateur opération-
nel et un condensateur. L'intégration est utilisée pour des signaux tels que les signaux trian-
gulaires, sinusoïdaux et carrés. L'aspect théorique de l'intégration est basé sur le calcul de
l'aire sous la courbe du signal, tandis que l'aspect pratique implique la mise en œuvre
d'un circuit intégrateur. Les problèmes courants associés à l'intégration sont la saturation de
l'amplificateur opérationnel, la dérive de la tension de sortie et la distorsion du signal. Ces
problèmes peuvent être minimisés en utilisant des amplificateurs opérationnels de haute
qualité, des condensateurs de haute précision et en évitant les fréquences de coupure éle-
vées.

Enfin, L'intégration et la dérivation des signaux présentent plusieurs intérêts. L'intégration


permet de calculer l'aire sous la courbe d'un signal, ce qui peut être utile pour mesurer la
quantité de charge ou d'énergie dans un signal. Elle peut également être utilisée pour filtrer
les signaux en éliminant les hautes fréquences. La dérivation, quant à elle, permet de calcu-
ler la pente d'un signal, ce qui peut être utile pour mesurer la vitesse ou l'accélération. Elle
peut également être utilisée pour détecter les points d'inflexion dans un signal. En général,
l'intégration et la dérivation sont des outils importants pour l'analyse des signaux électriques
et sont utilisées dans de nombreuses applications, telles que la communication, la mesure et
le contrôle.

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