Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1) Définition de l’outillage
Le moule, également appelé outillage, est un élément déterminant
dans le processus de fabrication d’une pièce injectée. C’est lui qui va donner la
forme définitive à la pièce. Le moule d’injection est un outillage usiné généralement
en acier (ou en aluminium pour les moules prototypes).il va peser de quelques
dizaines de kilos à plusieurs tonnes.
Les objectifs :
Répondre au besoin de l'institut IFMIA. Outre notre participation à la
conception d’un moule va-nous donner une expérience dans ce domaine et
enrichir notre savoir afin de réaliser un projet de fin d'étude bien traité et organiser.
Notre objectif principal est de satisfaire les besoins de l’institut c'est la conception
d'un moule d'injection plastique pour une boite de savon
➢ FAO : CATIA V5
b. Machines-outils :
➢ 3 machines fraiseuses universels.
➢ 3 Tours parallèles.
➢ 1 Fraiseuse CNC.
➢ 1 Tour CNC.
Analyse fonctionnelle
a. Le diagramme bête a corne
Un diagramme bête à cornes est un outil pour l'analyse fonctionnelle
du besoin. ... Ce diagramme illustre l'importance du nouveau produit, en quoi ce
produit répond aux besoins de ces utilisateurs.
Utilisateur
Boite porte-savon
IFMIA TFZ en plastique ‘’pp’’
Moule à deux
empreintes
Mise en forme de la boite porte-savon en matière polypropylène.
b. Diagramme pieuvre :
Le diagramme pieuvre ou graphe des interactions est un schéma qui
représente la relation entre un produit/service et son environnement. ... Dans
ce diagramme pieuvre, le produit/service est au centre et les éléments du milieu
extérieur sont autour.
Matière première
Moule Le produit :
boite à savon
d’injection
Charges La chaleur
Moule d’injection à
d. Diagramme FAST deux empreintes
1 Plaques fixation AV
6 Entretoise d'éjection
7 Plaque fixation AR
10 Rondelle de centrage AV
11 Buse moule
13 Bague de guidage
15 Goupille de centrage
16 Plan de joint
20 Plaque d'usure
21 Tube d'éjection
Rép. Désignations Observations
22 Broche de moulage
24 Arrache carotte
26 Ejecteur
29 Queue d'éjection
31 Butée d'éjection
34 Vis de batterie
35 Vis d'assemblage AR
36 Vis d'assemblage AV
37 Anneau de levage
39 Chandelle d'éjection
Solutions constructives :
Fonction alimentation :
a. La carotte :
La CAROTTE : Elle se trouve dans la buse côté moule fixe ; elle permet
d'alimenter les canaux d'alimentations qui vont jusqu'à l'entrée de la pièce, appelés
point d’injection. Cette carotte peut alimenter directement la pièce et ceci nécessite
souvent un décarottage à l'aide d'un outil coupant ou d’une fraise.
➢ Calcule diamètre de la carotte :
Canal d’alimentation :
Canal secondaire : permet d’acheminer la matière depuis la carotte
au plan de joint jusqu’au seuil d’injection. Son tracé doit faciliter l’écoulement et
garantir une distribution homogène et suffisante. Il doit être le plus court possible
pour limiter les pertes de pression et de température et de matière.
Et parmi les différents types des canaux
indique au chapitre étude bibliographique page …
nous choisissons le canal cylindrique car il est le
canal le plus performant, et il offre une section
d'écoulement maximale, et notre moule est de deux
plaques donc l’usinage des canaux soit facile.
D=1.5×S+K
➢ (d2=0.7x2.075=1.5mm)
➢ l1>=1mm ; (l1=3mm)
Arrache carotte :
L’arrache carotte : favorise l’extraction de la
carotte lors de l’ouverture du moule et permet ainsi de
maintenir la « grappe » de pièce du côté du système
d’éjection. La matière plastique contenue dans la carotte et
les canaux se solidifie à chaque cycle. Elle doit être
démoulée, dégrappée puis rebutée ou recyclée (broyée).
Pour notre cas on choisi le première choix et on a le dimensioner comme
sur le croque suivant :
Buse moule :
La buse moule : (ou buse d'injection) permet le passage de la matière
du fourreau vers les canaux ou l'empreinte. Elle assure aussi le contact étanche
entre le moule et le fourreau.
La buse est choisie de tel sorte que son diamètre intérieur correspond
au diamètre voulus de la carotte.
Angle þ: þ= 2º a 4 º, (þ=3°)
Fonction d’éjection :
Ejecteurs :
Pour évacuer correctement la pièce réalisée,
il est possible de faire appel aux éjecteurs ou aux
plaques dévétisseuses. Les premiers s’avèrent être des
barres métalliques cylindriques, responsables de
marques inesthétiques sur une partie de la pièce,
traditionnellement cachée, au moment de l’utilisation.
L’action des plaques dévétisseuses est, quant à elle,
invisible, mais le recours à cette méthode nécessite que
les bords de la pièce soient sur le même plan.
Ejecteur carotte :
Pour notre cas on a choisi l’éjecteur carotte de diamètre 6 mm à tête
cylindrique, en Acier trempé.
Ejecteur de rappel (brouche de remise à zéro) :
Ce sont des éléments cylindriques permettant la remise à zéro de la
batterie d’éjection à sa position initiale à fin d'éviter la détérioration de l'empreinte
par le contact éjecteur-empreinte et le flambage des éjecteurs lors de la fermeture
du moule, dans le cas d’une éjection non-attelé.
Pour notre cas on a choisi la broche de diamètre 6 mm à tête cylindrique,
en Acier trempé.
➢ la distance entre les colonnes de la presse doit être suffisante (20 à 30 mm de plus que la
largeur du moule) ;
➢ la position des taraudages de bridage doit permettre la pose de brides ou de vis de fixation
;
➢ la position mini et maxi des plateaux doit être telle que l’épaisseur du moule soit
supérieure à la position mini et inférieure à la position maxi (où la force de fermeture est
exercée) ;
➢ la course d’ouverture maxi restante après le montage du moule doit être suffisante pour
permettre l’éjection et éventuellement la prise des pièces par un robot.
➢ la quantité de matière plastifiée disponible devant la vis doit être suffisante ; les
paramètres sont la course de dosage et le diamètre de la vis ;
➢ le débit lors du remplissage doit être suffisant ; il est défini par la vitesse maximale
d’injection et par le diamètre de la vis ;
➢ la pression dans la matière devant la vis doit être suffisante pour assurer le remplissage à
vitesse constante ; cette pression est définie par le diamètre de la vis et par la force
exercée par la presse sur la vis.
Contraintes pour maintenir le moule fermé pendant l’injection
La force de verrouillage, également appelée force de fermeture du moule, doit être suffisante et
constante. Pour maintenir le moule fermé, elle devra être supérieure à l’intégrale de la pression
d’injection et de compactage sur la surface projetée de la pièce.
➢ la course d’ouverture du moule doit être suffisante : au minimum, elle doit être supérieure
à l’encombrement d’une pièce qui bascule, augmenté d’une distance de sécurité, égale à
l’épaisseur du noyau, s’il dépasse du plan de joint et de la course d’éjection ;
➢ la course d’éjection doit être suffisante ;
➢ la vitesse d’éjection doit être réglable sur une plage de vitesse satisfaisante (deux paliers
sont nécessaires : cela permet de décoller la pièce en douceur ; en cas de saisie de la pièce
par un système de dépose, un 3 e palier permettra de régler la vitesse d’accostage) ;
➢ la force d’éjection doit être suffisante (les moules équipés de plaques double éjection » à
ressorts nécessitent une force beaucoup plus élevée que la force dont on a besoin pour
l’éjection des pièces)
Contraintes en terme de sécurité
Les normes de sécurité en vigueur doivent être respectées. On veillera particulièrement à sécuriser
l’accès au moule et au robot par l’opérateur.
Le critère économique
On essaye toujours de saturer la presse, ceci est pour gagner en ;
• Prix de revient
Il est obtenu par la réduction de la part machine. En plus, déplacer àchaque cycle la masse d’un
plateau machine surdimensionné n’est pas sans conséquence sur la consommation d’énergie.
• Qualité des pièces
N’utiliser qu’une fraction de la course d’injection implique la perte debeaucoup de précision lors du
remplissage.
• Productivité B
Le rapport (course de fermeture du clapet/course totale) augmente fortement pour les courses de
vis faible. Le dosage en quelques tours de vis nepermet pas une grande stabilité du process
On a :
Elle est calculée en utilisant la formule:
FV=1,1 x PM x SF
Avec
Donc Fv = 9,10 T
fermeture doit
1. Le temps de cycle :
1) Cycle de moulage
D’ou tr = 24.79 s
6,73s
Cela reste une estimation, mais le résultat est assez proche de la réalité. A
condition d’ajouter un facteur correcteur par rapport au poids de la pièce. Car
vous vous en serez douté, injecter 1 pièce de 1 kilo n’est pas équivalent à 100
pièces de 10 g
La relation :
Coût pièce (g) = poids pièce * coût matière (€) * coefficient correcteur lié
au poids *
A.N : Coût pièce = 0.07 * 1.627 * 6 = 0.68€
Donc le cout d’une pièce est 0.68€
2.COMPOSITION CHIMIQUE :
3.PROPRIETES :
Usinabilité améliorée :
A la demande cette nuance peut être fournie avec l’addition de Pb (plomb)
pour en améliorer l’usinabilité, par exemple Pb=0,15%÷0,35%
Soudabilité :
A cause de la teneur moyenne-haute en carbone, cette nuance peut être
soudée avec quelques précautions.
Aptitude à la trempe:
Cette nuance présente une faible aptitude à la trempe en eau et huile; elle se
prête à la trempe superficielle en garantissant une dureté élevée de la coque
trempée.
16CrNi4
COMPOSITION CHIMIQUE:
PROPRIETES :
Bonne usinabilité à l’état recuit et facilité de traitement thermique qui est bien
supporté par cet acier sans subir déformations considérables.
Aptitude à la trempe:
Il a une aptitude moyenne-basse à la trempe, telle qu’elle permet l’emploi jusqu’à environ 50 mm
d’épaisseur, avec une bonne résistance à cœur.
36NiCrMo16
Aciers contenant un ou plusieurs éléments d’alliage avec de bonne propriétés physiques ou
mécaniques après un traitement thermique déterminé et des résistances allant de de 700 y 1.300
N/mm2
X42Cr13
Aciers avec résistance à l’usure, ténacité et résistance aux chocs thermiques. On détache 3 familles
d’aciers : aciers pour le travail à froid, pour le travail à chaud et pour la fabrication de moules
plastiques.
Matériau Composant de moule
Plaque de fixation inferieur
Contre Plaque
C45
Porte éjecteurs
Tasseaux
Talon
Ejecteur
16CrNi4 Bagues
Colone de guidage
36NiCrMo16 Empreintes