Vous êtes sur la page 1sur 149

SOMMAIRE

1ère PARTIE : GENERALITES

CHAPITRE I : CONSISTANCE DES TRAVAUX


ARTICLE 1.1. - Généralités
ARTICLE 1.2. - Consistance des travaux
ARTICLE 1.3. - Emprise des terrains livrés à l’Entrepreneur
ARTICLE 1.4. - Signalisation de chantier

CHAPITRE II : ORGANISATION GENERALE DE CHANTIER


ARTICLE 2.1. - Organisation et préparation des travaux
ARTICLE 2.2. - Programme d’exécution des travaux
ARTICLE 2.3. - Déviation pour travaux - sujétions de circulation des engins
ARTICLE 2.4. - Implantation, nivellement et piquetage
ARTICLE 2.5. - Fin des travaux-livraison des ouvrages à l'Administration
ARTICLE 2.6. - Essais de Contrôle des matériaux et des travaux
ARTICLE 2.7. - Laboratoire de l’Entrepreneur
ARTICLE 2.8. - Installation de chantier
ARTICLE 2.9. - Mesures concernant l’Hygiène et la Sécurité
ARTICLE 2.10. - Etude inventaire des émissions atmosphériques
ARTICLE 2.11. - Evaluation du climat sonore de la zone d’étude

2ème PARTIE : TRAVAUX PREPARATOIRES

CHAPITRE I : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

CHAPITRE II : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 2.1. - Piquetage et implantation des ouvrages
ARTICLE 2.2. - Arrachage des Arbres, Taillis, Broussailles et Haies
ARTICLE 2.3. - Démolition de Constructions existantes Chaussées, trottoirs, ouvrage existant et
Superstructures
ARTICLE 2.4. - Décapage des emprises des terrassements
ARTICLE 2.5 - Obstacles divers rencontrés au cours des travaux

3ème PARTIE : TERRASSEMENTS

CHAPITRE I : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

CHAPITRE III : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 3.1. - Essais de contrôle des travaux
ARTICLE 3.2. - Mouvement des terres
ARTICLE 3.3. - Emprunts
ARTICLE 3.4. - Exécution des dépôts
ARTICLE 3.5. - Exécution des déblais
ARTICLE 3.6. - Exécution des remblais
ARTICLE 3.7. - Forme de la chaussée
ARTICLE 3.8. - Modalités de prise en compte des terrassements
ARTICLE 3.9. - Remodelage du terrain
ARTICLE 3.10. - Contrôle géométrique des travaux

4ème PARTIE : CHAUSSEES ET DEPENDANCES

CHAPITRE I : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX


ARTICLE 1.1. - Définition des couches de chaussées
ARTICLE 1.2. - Structure des chaussées
ARTICLE 1.3. - TPC et dépendances

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


ARTICLE 2.1. - Provenance des matériaux
ARTICLE 2.2. - Qualité des matériaux et essais de réception
ARTICLE 2.3. - Mode d’élaboration des granulats
ARTICLE 2.4. - Préparation et stockage des matériaux

CHAPITRE III : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 3.1. - Essais de contrôle des travaux
ARTICLE 3.2. - Fabrication et mise en œuvre de la grave reconstituée humidifiée 0/20 mm
ARTICLE 3.3. - Fabrication et mise en œuvre de la grave bitume
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 1
ARTICLE 3.4. - Mise en ouvre du grave concassée 0/31,5
ARTICLE 3.5. - Correcteurs - Dopes et Activants
ARTICLE 3.6. - Mode d’exécution des couches d’imprégnation et d’accrochage
ARTICLE 3.7 - Etude de formulation et de convenance du Béton Bitumineux
ARTICLE 3.8. - Fabrication du Béton Bitumineux
ARTICLE 3.9. - Chargement et transport du Béton Bitumineux
ARTICLE 3.10. - Pesage des quantités du Béton Bitumineux
ARTICLE 3.11. - Mise en œuvre du Béton Bitumineux
ARTICLE 3.12. - Exécution des joints en béton bitumineux
ARTICLE 3.13. - Compactage du béton bitumineux
ARTICLE 3.14. - Mise en œuvre des trottoirs
ARTICLE 3.15. - Mode d’exécution de l’enduit bicouche
ARTICLE 3.16. - Mise en œuvre de la terre végétale
ARTICLE 3.17. - Contrôle géométrique des travaux

5ème PARTIE : DRAINAGE

CHAPITRE I : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


ARTICLE 2.1. - Provenance des matériaux
ARTICLE 2.2. - Qualité des matériaux, essais de réception

CHAPITRE III : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 3.1. - Généralités
ARTICLE 3.2. - Calcul des ouvrages de drainage en béton, fabrication et mise en œuvre
ARTICLE 3.3. - Buses sous chaussées
ARTICLE 3.4. - Pose des bordures
ARTICLE 3.5. - Ouvrages linéaires revêtus
ARTICLE 3.6. - Regards
ARTICLE 3.7. - Mortiers bétons et aciers
ARTICLE 3.8. - Contrôle géométrique des travaux
ARTICLE 3.8. - Dalots

6ème PARTIE : SIGNALISATION - SECURITE

CHAPITRE I : SIGNALISATIONS HORIZONTALE


ARTICLE 1.1. - Consistance des travaux
ARTICLE 1.2. - Description des travaux
ARTICLE 1.3. - Provenance et qualité de la peinture pour chaussée
ARTICLE 1.4. - Mise en œuvre
ARTICLE 1.5. - Contrôle des travaux

CHAPITRE II : SIGNALISATIONS VERTICALE


ARTICLE 2.1. - Consistance et description des travaux
ARTICLE 2.2. - Spécifications techniques
ARTICLE 2.3. - Description
ARTICLE 2.4. - Provenance, qualité et préparation des matériaux et matériels
ARTICLE 2.5. - Mode d’exécution des travaux

7ème PARTIE : OUVRAGES D’ART


CHAPITRE I - PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX
ARTICLE 1.1. - Matériaux à incorporer aux ouvrages
ARTICLE 1.2. - Provenance des matériaux
ARTICLE 1.3. - Généralités sur la qualité et préparation des matériaux
ARTICLE 1.4. - Ciments
ARTICLE 1.5. - Adjuvants pour bétons
ARTICLE 1.6. - Sable pour mortier et bétons
ARTICLE 1.7. - Granulats moyens et gros pour bétons
ARTICLE 1.8. - Produit de cure
ARTICLE 1.9. - Eau de gâchage pour mortier et bétons
ARTICLE 1.10. - Produit pour coaltarisation
ARTICLE 1.11. - Armatures rondes lisses
ARTICLE 1.12. - Armatures à haute adhérence
ARTICLE 1.12Bis. - Armatures de précontrainte
ARTICLE 1.12Ter. - Matériaux pour coulis d’injection des câbles de précontrainte
ARTICLE 1.13. - Collecte et évacuation des eaux
ARTICLE 1.14. - Bois de coffrage
ARTICLE 1.15. - Produits pour chape d’étanchéité

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 2
ARTICLE 1.16. - Couche de roulement sur ouvrage
ARTICLE 1.17. - Appareils d’appui
ARTICLE 1.18. - Joints et couvres joints
ARTICLE 1.19. - Dispositifs de sécurité
ARTICLE 1.20. - Blindage
ARTICLE 1. 21. - Matériaux de remblais pour comblement des fouilles
ARTICLE 1.22. - Repères de nivellement
ARTICLE 1.23. - Béton pour corniches préfabriquées
ARTICLE 1.24. - Remblais contigus à l’ouvrage
ARTICLE 1.25. - Rampe en terre armée
ARTICLE 1.26. - Géotextiles de renforcement
ARTICLE 1.27. - Géotextiles anti-fissuration
ARTICLE 1.28. - Géotextiles de filtration

CHAPITRE II - MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 2.1. - Etudes d’exécution
ARTICLE 2.2. - Pieux exécutés en place
ARTICLE 2.3. - Fouilles / Epuisements / comblements
ARTICLE 2.4. - Mortiers
ARTICLE 2.5. - Composition et destination des bétons
ARTICLE 2.6. - Fabrication et transport des bétons
ARTICLE 2.7. - Mise en place et durcissement des bétons
ARTICLE 2.8. - Cure des bétons
ARTICLE 2.9. - Parois des moules (coffrages)
ARTICLE 2.11. - Cintres et échafaudages
ARTICLE 2.10. - Traitement des parements - Tolérances sur les dimensions et le tracé des ouvrages
ARTICLE 2.12. - Armatures pour béton armé
ARTICLE 2.12.Bis - Armatures de précontrainte
ARTICLE 2.13. - Appareils d’appui
ARTICLE 2.14. - Joints et couvres joints
ARTICLE 2.15. - Repères de nivellement
ARTICLE 2.16. - Chape d’étanchéité
ARTICLE 2.17. - Evacuation des eaux
ARTICLE 2.18. - Corniches préfabriquées en béton
ARTICLE 2.19. - Dispositifs de sécurité
ARTICLE 2.20. - Rampe en terre armée
ARTICLE 2.21. - Remblais contigus à l’ouvrage
ARTICLE 2.22. - Mise en œuvre de géotextile de renforcement
ARTICLE 2.23. - Mise en œuvre de géotextile anti-fissuration

CHAPITRE III - ESSAIS ET CONTROLE


ARTICLE 3.1. - Essais à effectuer sur les granulats
ARTICLE 3.2. - Essais à effectuer sur les liants hydrauliques
ARTICLE 3.3. - Essais à effectuer sur les appareils d’appui
ARTICLE 3.4. - Essais à effectuer sur les produits pour chape
ARTICLE 3.5. - Préliminaires
ARTICLE 3.6. - Etude et contrôle des bétons
ARTICLE 3.7. - Epreuves des ouvrages
ARTICLE 3.8. - Epreuves des ouvrages
ARTICLE 3.9. - Essais à effectuer sur les cintres

8ème PARTIE : PLAN D’ASSURANCE QUALITE

CHAPITRE I : ORGANISATION DU CONTROLE DE LA QUALITE


ARTICLE 1.1 - Plan général d'assurance qualité
ARTICLE 1.2 - Plans – qualité
ARTICLE 1.3 - Interventions de l’ingénieur dans la vérification de la qualité

CHAPITRE II - PROVENANCE - QUALITE CONTROLE ET PRISE EN CHARGE DES MATERIAUX ET PRODUITS


ARTICLE 2.1 - Organisation du contrôle des matériaux et produits
ARTICLE 2.2 - Caractéristiques et qualités des matériaux
ARTICLE 2.3 - Provenance des matériaux et produits – agrément
ARTICLE 2.4 - Prise en charge des matériaux et produits – réception

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 3
9ème PARTIE : ECLAIRAGE PUBLIC

ARTICLE 1 - GENERALITES
1.1 - Objet
1.2 - Normes et textes Réglementaires
1.3 - Limites des prestations et consistance des travaux
1.4 - Obligations diverses
1.5 - Références des équipements
1.6 - Protection contre la corrosion
1.7 - Repérage et teintes conventionnelles
1.8 - Calcul Des Canalisations Electriques
1.9 - Documents à Fournir
1.10 - Câbles moyenne Tension

ARTICLE 2 - RESEAU DE DISTRIBUTION ET D'ALIMENTATION D'ECLAIRAGE PUBLIC


2.1 - Câbles basse tension
2. 2 - Câble de Terre
ARTICLE 3 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES DES EQUIPEMENTS D’ECLAIRAGE
3.1 - Conditions générales du site
3.2 - Valeurs recommandées
3.3 - Candélabres
3.4 - Luminaires
3.5 - Projecteurs sous ouvrages
3.6 - Sources Lumineuses
3.7 - Appareillage auxiliaires
3.8 - Visseries
ARTICLE 4 - MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX - MISE EN OEUVRE
4.1 - DOSSIER D'EXECUTION
4.2 - TRAVAUX DE PREPARATIONS
4.3 - MISE EN ŒUVRE

ARTICLE 5 - PIECES DE RECHANGE

ARTICLE 6 - RECEPTION - ESSAIS - MAINTENANCE


6.1 - ESSAIS EN USINE
6.2 - ESSAIS SUR SITE
6.3 - CONDITIONS DE RECEPTION
6.4 - PROCES VERBAL DE RECEPTION
6.5 - DATE D'EFFET DE LA RECEPTION
6.6 - RECEPTION PARTIELLE

ARTICLE 7 - DELAI DE GARANTIE


7.1 - FIN DES OBLIGATIONS CONTRACTUELLES DE L'ENTREPRENEUR
7.2 - MAINTENANCE PENDANT LE DELAI DE GARANTIE

ARTICLE 8 - PLANS DE RECOLEMENT

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 4
1ère PARTIE : GENERALITES
CHAPITRE I : CONSISTANCE DES TRAVAUX

ARTICLE 1.1. - GENERALITES

1.1.1. - Le présent C.C.T.P. fait partie des pièces contractuelles constituant le marché ayant pour objet l'exécution des
travaux de la dénivellation de 8 carrefours sur la rocade Km4 dans le gouvernorat de Sfax - LOT N°1 :
CARREFOURS RL911& KAYED MOHAMED - RR81.

1.1.2. - Le présent C.C.T.P. s'appuie sur le Cahier des Prescriptions Communes Tunisiennes (C.P.C.) relatifs aux
terrassements généraux, aux granulats routiers et à l’exécution des enduits superficiels approuvés par arrêté du Premier
Ministre du 06/07/1999. Il s’appuie aussi sur le cahier des prescriptions communes (C.P.C) français, sur le cahier des
clauses techniques générales (C.C.T.G) français et sur les recommandations du SETRA - L.C.P.C pour tout ce qui ne
déroge pas aux documents contractuels ainsi que sur certaines normes (AFNOR) pour les produits non manufacturés.

Toutes les dispositions indiquées dans les documents précédents devront être suivies et, en particulier, celles des
fascicules ci-après :

• C.P.C Tunisien

- Fascicule n° 1 : Terrassements généraux,


- Fascicule n° 2 : Granulats routiers,
- Fascicule n° 3 : Enduits superficiels,

• C.P.C Français
:
- Préambule et fascicule n° 1 : Dispositions Générales et Communes diverses natures de travaux
- Fascicule n° 3 : Fourniture des liants hydrauliques,
- Fascicule n° 4 : Fourniture d'acier et autres métaux,
. Titre I : Acier pour béton armé,
. Titre III : Acier laminés pour constructions métalliques,
. Titre IV : Rivets en acier, boulonnerie à serrage contrôlé, destinés à l'exécution des
constructions métalliques,
- Fascicule n° 7 : Reconnaissance des sols,
- Fascicule n°24 : Fourniture des liants hydrocarbonés employés à la construction et à l'entretien des
chaussées,
- Fascicule n° 25 : Exécution des corps de chaussées,
- Fascicule n° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés,
- Fascicule n° 29(N) : Construction et entretien des voies, places et espaces publics pavés et dalles en
béton ou pierres naturelles,
- Fascicule n° 30 : Transport par route de matériaux destinés à la construction et à l'entretien des
chaussées,
- Fascicule n° 31 : Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en
béton,
- Fascicule n° 32 : Construction de trottoirs,
- Fascicule n° 61 Titre I : règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en béton
armé, suivant la méthode des états limites
- Fascicule n° 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des
- Fascicule n° 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil,
- Fascicule n° 65 : Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint,
- Fascicule n° 65 A (N) : Exécution des ouvrages en béton armé,
- Fascicule n° 67 Titre I : Etanchéité des ouvrages d'art. Support en béton de ciment,
- Fascicule n° 68 Titre I : Exécution de fondation d'ouvrages,
- Fascicule n° 70 (N) : Canalisation d'assainissement et ouvrages annexes,

• Guide technique pour la réalisation des remblais et des couches de forme (GTR) SETRA – LCPC :
- Fascicule 1 : Principes généraux
- Fascicule 2 : Annexes techniques

Ainsi que sur les recommandations du SETRA - L.C.P.C pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels ainsi
que sur certaines normes (AFNOR) pour les produits non manufacturés.

DTU n°11.11 : Sondages des sols de fondation,


DTU n°13.2 : Fondations profondes,
NF P94-262 : Justification des ouvrages géotechniques, Normes d’application nationale de l’Eurocode7,
NF EN 206-1 : Base normative des bétons,
Norme NF P 94-160-1 : Auscultation d'un élément de fondation par méthode de transparence,

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 5
ARTICLE 1.2. - CONSISTANCE DES TRAVAUX

Le présent marché comprend l'ensemble des travaux nécessaires pour les travaux de construction de la dénivellation
de 8 carrefours sur la rocade Km4 dans le gouvernorat de Sfax - LOT N°1 : CARREFOURS RL911& KAYED
MOHAMED - RR81.

1.2.1 - Travaux compris dans l'entreprise

Les travaux à effectuer sont décrits dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières et dans le dossier des plans.
Tous le long des travaux, la circulation publique doit être maintenue moyennant des déviations provisoires qui devront être
proposées à l’agrément de l’Ingénieur.

Les travaux à réaliser au titre du présent marché comprennent :


• Le dégagement des emprises ;
• Les travaux de terrassement ;
• Les travaux d’assainissement et de drainage,
• La construction d'ouvrages d’art :
 Carrefour RL911 :
- pour déniveler le carrefour Rocade – RL911 : deux ouvrages juxtaposés à tabliers en dalles continues en béton
armé composé chacun de trois tabliers de longueur totale 264.30 m : (15m+3x19m+15m) + (15m +
19.25+19.0+19.25+15m) + (15m+3x19m+15m) avec des fondations profondes,
- Travaux de soutènement des rampes d’accès aux ouvrages conçus en murs en terre armée,
- La construction des ouvrages hydrauliques :
 Réalisation d’un ouvrage hydraulique de section (5,00 x 3,20) sous la rampe côté Sidi Mansour ;
 Réalisation d’un ouvrage hydraulique de section (5,00x2,50) sous la rampe côté Gabés ;
 Réalisation d’un ouvrage hydraulique de section (5,00x3,00) sous giratoire ;
 Raccordement entre les ouvrages hydrauliques sous rampes et sous giratoires par des sections en U de largeur
5,00 m ;
 Carrefour Kayed Mohamed – RR81 :
- pour déniveler le carrefour Kayed Mohamed – RR81 : deux ouvrages juxtaposés à tabliers en dalles continues en
béton précontrainte composé chacun de huit tabliers de longueur totale 836 m : (15m+4x22m+15m) + 4
x(18+3x25+18) + 2x(15+3x22+15m) + (15m+3x21m+15m) avec des fondations profondes,
- Travaux de soutènement des rampes d’accès aux ouvrages conçus en murs en terre armée,
- La construction des ouvrages hydrauliques :
 Réalisation d’un ouvrage hydraulique de section (4.00x2.50) sous la rampe côté Sidi Mansour ;
 Réalisation d’un ouvrage hydraulique de section (5,5x2,50) sous la rampe côté Gabés ;
 Raccordement entre les ouvrages hydrauliques sous rampes et sous giratoires par des sections en U de largeur
4,00 m côté Sidi Mansour et 5,50 côté Gabès ;
• Les travaux relatifs à la réalisation du géotextile au niveau du dalot.
• Au niveau de chaque nœud l’aménagement de trois carrefours giratoires,
• Les travaux relatifs à la réalisation des couches de chaussée à savoir :
- Sous couche de fondation en grave concassée 0/31,5 ;
- Couche de fondation, en grave reconstituée humidifiée 0/20mm ;
- Couche de base en grave bitume 0/20mm ;
- Couche de roulement en béton bitumineux 0/14mm ;
• Les travaux d’équipements ;
• Les travaux d’éclairage public ;
Les travaux à effectuer sont détaillés dans le dossier de plans.

Tous ces travaux devront se réaliser en maintenant la circulation ouverte de jours et de nuits. Avant tout commencement
de travaux, l’Entrepreneur doit soumettre à l’ingénieur son programme d’exécution indiquant avec précision, le phasage
des diverses tâches et les largeurs de chaussées réservées à la circulation ainsi que leurs longueurs durant chaque phase
de travaux.

1.2.2 - Travaux non compris dans l'Entreprise


L'Entreprise ne comprend pas les travaux de déplacement ou de protection des réseaux publics situés dans l'emprise des
travaux (lignes électriques ou téléphoniques ariennes, câbles électriques ou téléphoniques souterrains, câbles P.T.T,
conduites d'eau potable etc.).

ARTICLE 1.3. - EMPRISE DES TERRAINS LIVRES A L'ENTREPRENEUR

Il est à signaler à l’entreprise que certaines parcelles du projet ne sont pas encore libérées. L’entreprise devra en tenir
compte dans sa procédure et son programme d’exécution et dans l’établissement de ses prix. Elle pourra avoir les

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 6
informations concernant les emprises libérées auprès de la Direction Générale des Ponts et Chaussées et/ou la Direction
Régionale de l’Equipement de Sfax, les tronçons dont les emprises sont disponibles, seront exécutés en priorité.
Toutefois, son attention est attirée sur le fait que les travaux doivent être réalisés de manière à maintenir la circulation dans
les meilleurs conditions pendant toute la durée du délai contractuel ; et ce particulièrement au niveau du croisement avec
les routes et axes existants.

- Tout achat ou location d'autres terrains nécessaires à l'exécution des travaux (installations de chantier, aires de
stockage, gisements pour emprunts, zones de dépôt provisoire, etc.) est à la charge de l'Entrepreneur.

ARTICLE 1.4 - SIGNALISATION DE CHANTIER

L’Entrepreneur devra fournir des dispositifs de signalisation, pré-signalisation efficace du chantier, routes de déviations et
organisation de circulation provisoire.
Ces dispositifs devront être soumis à l’agrément de l’Ingénieur qui pourra, en cas de carence de l’Entrepreneur et sans
mise en demeure préalable, prendre toutes les mesures qu’il jugera utiles aux frais de l’Entrepreneur.

Les travaux de signalisation doivent être effectués de manière à satisfaire à la réglementation en vigueur. De façon
générale, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation de l’Ingénieur la provenance et la qualité des matériaux qu’il compte
employer en lui fournissant des échantillons des différents types de panneaux, de supports et de peintures.
Avant la tombée de la nuit, les installations du chantier et les voies circulées seront éclairés au moyen de lanternes d’une
intensité lumineuse suffisante pour assurer, en toute sécurité, la circulation terrestre.

Tous les frais entraînés par la fourniture, la pose, l’entretien et le fonctionnement de la signalisation et l’éclairage du
chantier, sont à la charge de l’Entrepreneur. Celui-ci restera seul et entièrement responsable de tous les accidents ou
dommages causés aux tiers, au cours de l’exécution des travaux par le fait de son matériel ou d’erreurs et d’omissions
concernant la signalisation.
L’ensemble des installations de chantier devra être à l’écart des chemins de circulation des usagers des routes.

CHAPITRE II : ORGANISATION GENERALE DE CHANTIER

ARTICLE 2.1. - ORGANISATION ET PREPARATION DES TRAVAUX

Dès la réception de l'ordre de service de commencer les travaux, l'Entrepreneur doit préparer certains documents
nécessaires à l'organisation du chantier et des travaux. Leur liste, non limitative, et les délais d'établissement
correspondants sont fournis par le tableau suivant :

N° DOCUMENTS
ORDRE OPERATIONS REFERENCES FOURNIR PAR DELAIS
L’ENTREPRENEUR
1 Faire élection de domicile C.CA.G 15j à compter de la notification
de l’ordre de commencer les
travaux
2 Programme d’exécution des C.C.A.P Planning 15 jours à compter la notification
travaux ET C.C.T.P graphique du marché
3 Programme des études C.C.T.P Planning graphique 21 jours à compter de la
d’exécution notification du marché
4 Projet des installations de C.C.A.P et Plan + notes 15 jours à compter de la
chantier C.C.T.P notification de l’ordre de service
de commencer les travaux
5 Proposition pour origine et C.C.T.P Mémoires, documentation, 1 mois avant la mise en œuvre
nature des matériaux échantillons, P.V. d’essais des matériaux
6 Etudes de composition des C.C.T.P. Lettres Notice Référence 1 mois avant mise en œuvre des
bétons. Agrément des matériaux
procédés de bétonnage, de
vibration de cure, de fixation
7 Programmes financier des C.C.A.P. Etat des dépenses 20 jours après approbation du
travaux et C.C.T.P. programme des travaux
8 Plan et dessins d’exécution C.C.A.P et Plans Pour chaque ouvrage ou partie
des ouvrages, plans des C.C.T.P. Dessins d’ouvrage 1 mois avant le début
ouvrages provisoires, notes Notes des travaux
de calculs, avant-métrés et Métrés
détails estimatifs
prévisionnels
9 Programmes de bétonnage C.CT.P Plans 1 mois avant le début du
Mémoires bétonnage
10 Dessins conformes à C.C.A.P Calques 8 jours avant la réception
l’exécution provisoire

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 7
ARTICLE 2.2. - PROGRAMME D'EXECUTION DES TRAVAUX

2.2.1. Forme et consistance du programme


Il mettra en évidence :
- Les tâches à accomplir pour exécuter les travaux et leur enchaînement,
- Pour chaque tâche, la date prévue pour son achèvement et la marge de temps disponible pour son exécution,
- Le chemin critique,
- Les cadences de travail et les ateliers de production,
- Les différentes contraintes et sujétions définies ci-dessous.

Il devra tenir compte des délais d'établissement et de vérification des documents d'exécution, de l'agrément et de la
fourniture des matériaux.

2.2.2. Contraintes du programme


a) Travaux simultanés :
La liste suivante, non limitative, énumère les travaux étrangers à l'entreprise pour lesquels l'entrepreneur ne peut se
prévaloir, ni pour éluder ses obligations, ni pour élever aucune réclamation, des sujétions qui peuvent être occasionnées
par :
- les travaux de déplacement des réseaux non compris dans l'entreprise,
- les travaux de contrôle et essais effectués par le laboratoire du Maître d’œuvre,
- l'utilisation des pistes de chantier par d'autres entreprises de travaux publics ou par des riverains non désenclavés
par ailleurs.

b) Contraintes temporelles :
L'entrepreneur devra prévoir son programme de telle façon que les délais fixés pour l'achèvement total des travaux soient
respectés.

2.2.3. Agrément de mise à jour


a) Agrément du programme :
Le programme sera envoyé avec toutes ses pièces en six (6) exemplaires. Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai de
quinze jours (15 j) ouvrables pour l'examiner et le renvoyer à l'Entrepreneur, soit revêtu de son visa, soit accompagné de
ses observations.

Dans ce dernier cas, l'entrepreneur apportera les modifications demandées dans le délai qui lui aura été fixé.

b) Evolution du programme
Le programme sera remis à jour tous les mois en tenant compte de l'avancement réel du chantier et des dispositions
arrêtées en réunions de chantier.
L'examen et la mise au point se feront dans les mêmes conditions qui auront prévalu à son élaboration.

c) Programme financier
Dans un délai de vingt (20) jours calendaires, suivant l’approbation par l’ingénieur du programme d'exécution des travaux,
l'Entrepreneur remettra un programme financier faisant apparaître le montant des acomptes mensuels prévisibles en
fonction du programme.

ARTICLE 2.3. - DEVIATION POUR TRAVAUX-SUJETIONS DE CIRCULATION DES ENGINS

Comme défini à l'article 29 du C.C.A.P, l'entrepreneur a à sa charge le maintien de la circulation des voies publiques ou
privées. Il supportera l'ensemble des frais y afférent.
L’Entrepreneur aura à sa charge le nettoiement des lieux et leur remise en état comme défini par l'article 2.5. ci-après.
La circulation des engins lourds sera réglementée. Dans ce sens, l'Entrepreneur devra fournir à l'Ingénieur la liste des
engins qu'il pourra être amené à utiliser, en vue de définir les consignes portant sur cette circulation.

ARTICLE 2.4. - IMPLANTATION, NIVELLEMENT, PIQUETAGE

Les coordonnées x, y indiquées sur les différents plans des dossiers B et D sont rattachés au système Lambert Origine
Unique, le nivellement (z) est rattaché au nivellement général de la Tunisie (NGT).

L’Entrepreneur prendra à sa charge l’exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s’assurera le concours d’une
personne spécialisée, agréée par l’Ingénieur.

Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra procéder à sa charge à l’implantation de l’axe du tracé. Il
aura donc à matérialiser sur terrain les différents éléments de l’axe en plan (tangente, bissectrices…) par des piquets
cimentés sur la base des indications données dans le dossier d’appel d’offres. Il sera entièrement responsable de
l’exactitude de l’implantation du tracé ainsi que des fausses manœuvres et augmentation de dépenses qui en résulteraient.

L’Entrepreneur devra procéder contradictoirement avec l’Administration à l’implantation des profils tous les 20m et au levé
altimétrique de ces profils qui serviront de base pour les attachements des travaux de décaissement, de terrassement et
des couches de chaussée.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 8
Un piquetage parallèle de ces profils sera placé en dehors de l’emprise des terrassements, il comportera un piquet à
chaque profil du projet.

L’Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation des bornes et des repères de base et de les rétablir ou de les
remplacer en cas de besoin ou sur un ordre de l’Ingénieur.

Une fois les opérations de piquetage terminées, l’Entrepreneur préparera le procès verbal de piquetage qu’il soumettra à
l’approbation de l’Ingénieur dans un délai de huit (8) jours.

L’Entrepreneur fera peindre sur les piquets qu’il aura placés un numéro correspondant au numéro du profil.

L’Entrepreneur demeurera responsable du contrôle du piquetage et l’Administration ne sera pas responsable de la


conservation des repères ou des piquets du piquetage effectués par ses soins.

ARTICLE 2.5. - FIN DES TRAVAUX LIVRAISON DES OUVRAGES A L'ADMINISTRATION

Les articles 41 à 44 du C.C.A.G. définissent les modalités liées aux réceptions provisoires et définitives.

L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que ces réceptions ne pourront être prononcées tant que la mise en état
complète des terrains n'aura pas été exécutée (article 37 du C.C.A.G.) :
- au fur et à mesure de l'achèvement de chaque partie d'ouvrage et avant la réception provisoire pour les terrains à
proximité de ces ouvrages,
- avant la réception définitive pour les zones d'installations de chantier, zones d'emprunt, centrales, lieux de stockage,
occupation temporaire des terrains etc.

Ces travaux de finition correspondent :


- au droit des ouvrages réalisés, à la suppression de tout dépôt de matériaux non spécifiquement demandé par les
présentes clauses techniques, au nivellement et à la remise en forme des terrains, au nettoiement,
- au droit des zones d'emprunts, des centrales, aires de stockage, installations de chantier, à la suppression de tout
dépôt de matériau, au remodelage du terrain avec remise en place d'une couche de terre végétale d'une épaisseur au
moins égale à celle existant avant le démarrage des travaux.

ARTICLE 2.6. - ESSAIS DE CONTROLE DES MATERIAUX ET DES TRAVAUX

2.6.1. Types d'essais à réaliser :


Les essais à effectuer peuvent être classés en 3 catégories :
- Essais de réception de matériaux ;
- Essais et études préliminaires d'agrément de matériaux, de recherche de mélanges ou de conformité ;
- Essais courants de réception des matériaux sur le chantier ou au laboratoire de chantier ;
- essais de réception des matériaux hors du chantier (en usine etc.) ;
- essais de contrôle de mise en œuvre ;
- essais courants de contrôle des travaux sur le chantier ;
- essais de contrôle des travaux hors chantier ;
- essais de contrôle géométrique des travaux.

La synthèse des essais à effectuer figure dans la suite du présent document aux chapitres qui leurs sont consacrés pour
chaque nature de travaux.

2.6.2. Méthode d'essais :


Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants
classés par ordre de priorité en cas de discordance entre les différentes normes ou processus d'essais :
1) Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.).
2) Les normes tunisiennes.
3) Les procédés d'essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l'Equipement et du
Logement français,
4) Les normes françaises AFNOR,
5) Les normes américaines AASHTO,
6) Les normes américaines ASTM,

2.6.3. Conditions de réalisation des essais de réception et de contrôle sur le chantier


Les essais de réception et de contrôle seront réalisés dans les conditions suivantes :

2.6.3.1. - Essais de réception des matériaux :


Les essais seront exécutés par le Laboratoire de l'Ingénieur ou lorsque cela ne sera pas possible, par un laboratoire ayant
reçu son agrément, à la demande de l'ingénieur lorsque celui-ci aura reçu la demande de réception des matériaux ou
toutes les fois qu'il jugera utile. Ce laboratoire établira 3 fiches de résultats par essai qui seront transmises à l'Ingénieur.
Celui-ci en notifiera un exemplaire à l'Entrepreneur.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 9
2.6.3.2. - Essais de Contrôle de mise en œuvre :
Ces essais seront exécutés par le Laboratoire de l'Ingénieur à sa demande lorsque celui-ci aura reçu la demande de
réception des travaux de l'Entrepreneur ou toutes les fois qu'il le jugera utile. Ce laboratoire établira 3 fiches de résultats
par essai qui seront transmises à l'Ingénieur. Celui-ci en notifiera un exemplaire à l'Entrepreneur.

2.6.3.3. - Essais de contrôle géométrique


Ces essais seront effectués contradictoirement sur le chantier à la demande écrite de l'Entrepreneur ou lorsque l'Ingénieur
le jugera utile.

2.6.3.4. - Lorsque des essais de contrôle de mise en œuvre ou de contrôle géométrique doivent précéder l'exécution d'un
travail donné, l'Entrepreneur ne pourra le commencer que lorsque les résultats des essais auront été jugés satisfaisants
par l'Ingénieur.

2.6.4. - Mode de prélèvement - Fréquence des essais


Les prélèvements relatifs aux essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment
convoqué fait défaut, les prélèvements seront valablement réalisés en son absence.

L'Ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. A titre indicatif, une fréquence des essais est fournie dans
les tableaux des essais à réaliser du présent C.C.T.P. Pour ce qui concerne les essais de réception, les cadences d'essai
ainsi définies ci-après pourront être augmentées par l'Ingénieur en fonction des résultats obtenus et des dispersions. En
cas de résultats négatifs sur un seul de ces essais, il sera procédé à un nouveau prélèvement dans le stock et à un
contre-essai. En cas de résultats négatifs du contre-essai, le lot sera, soit rebuté, soit déclassé, suivant la décision de
l'Ingénieur.

2.6.5. - Dépenses relatives aux essais :


2.6.5.1. - L'Entrepreneur devra construire un laboratoire de chantier.
Le personnel de ce laboratoire sera fourni par le Maître d'Ouvrage.
Le matériel nécessaire à ce laboratoire pour exécuter les essais tels que définis en 2.7.1. du présent article sera à la
charge de l'Entrepreneur.

En cas de contestations, l'Entrepreneur pourra demander l'exécution d'essais contradictoires.

Le laboratoire pourra aussi, effectuer, à la demande de l'Entrepreneur, les prélèvements et essais nécessaires à la bonne
marche des travaux.

2.6.5.2. - La charge des dépenses relatives aux essais est répartie comme suit :
Types d'essais Essais à la charge de
Le Maître
L'Entrepreneur
d’Ouvrage
Essais de réception et de contrôle hors du chantier x

Essais de réception et de contrôle sur le chantier x(1)

Essais contradictoires demandés par l’entrepreneur. x


Essais complémentaires divers, pour la bonne marche des travaux (essais
x
non demandés par l’ingénieur ou le présent CCTP)
(1) A la charge de l'Administration en ce qui concerne la main d’œuvre et les frais de maintenance ; les locaux et le
matériel sont fournis par l'Entrepreneur.

ARTICLE 2.7. - LABORATOIRE DE L'ENTREPRENEUR

L'Entrepreneur devra disposer sur le chantier de moyens qui lui permettent de vérifier la qualité du travail exécuté.

Ces moyens devront notamment permettre l'exécution des essais suivants :


- pour les travaux de terrassements et de mise en œuvre de chaussées :
• teneur en eau
• mesure de densité sèche d'un sol ou matériau compact
• essais Proctor Modifié
• mesure de l'équivalent de sable
• indice portant californien (C.B.R.)

- Pour les bétons :


• Granulométrie des agrégats
• Equivalent de sable
• Teneur en eau du sable
• Contrôle sur béton frais : teneur en eau, granularité, mesures d'affaissement
• Fabrication d'éprouvettes cylindriques pour mesure de la résistance à la compression des bétons
∅= 16 cm h = 32 cm).
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 10
La conservation des éprouvettes devra être conforme au fascicule 65 A (N) du C.C.T.G.

L'Entrepreneur devra en outre disposer d'un laboratoire capable d'effectuer les essais et études préliminaires de
matériaux, de recherche de mélange ou de conformité, les essais de réception des matériaux hors du chantier ou du
laboratoire de chantier, les essais relatifs au contrôle des travaux hors du chantier.
Ce laboratoire devra notamment pouvoir exécuter :

- pour les travaux de terrassements et de mise en œuvre de chaussées :


• analyse granulométrique par tamisage et sédimentomètrie
• limites d'Atterberg
• essais Proctor Normal
• mesure de l'équivalent de sable
• tous essais relatifs aux matériaux à liant hydrocarboné

Ce laboratoire devra être placé sous la Direction d'un agent compétent dont la désignation sera soumise à l'agrément de
l'Ingénieur.

Le laboratoire ci-dessus et les laboratoires spécialisés auxquels l'Entrepreneur pourra faire appel pour certains essais, tels
que l'essai Los Angeles, les analyses chimiques etc. sont désignés ci-après par l'appellation globale "Laboratoire de
l'Entrepreneur".

ARTICLE 2.8. - INSTALLATION DE CHANTIER

En complément à l'article 28 du C.C.A.P. du présent marché, le projet des installations devra notamment comporter :
- un plan au 1/200° sur lequel seront figurés les divers bâtiments constituant l'installation, les voies de circulation et
emplacements de parkings, les installations de lavage et de distribution de carburant, les dispositions prises pour le
traitement des rejets et le tracé des différents réseaux d'alimentation (eau, électricité, téléphone...),
- un plan détaillé de chaque bâtiment,
- les installations ou dispositions prévues pour :
• l'approvisionnement et la manutention des différents matériaux (liants, granulats, eaux, tuyaux...)
• l'installation des centrales de fabrication des bétons.
- les installations comprendront obligatoirement une liaison téléphonique avec le réseau général.

ARTICLE 2.9. - MESURES CONCERNANT L'HYGIENE ET LA SECURITE

En complément aux mesures imposées par la législation en vigueur et les prescriptions du C.C.A.P. et C.C.A.G.
L'Entrepreneur est tenu de respecter les mesures particulières suivantes :
- Dans le cadre du plan de secours, l'Entrepreneur assurera la mise en place de panneaux indiquant à chaque accès
"ENTREE N°.........".

Il est rappelé que les accès seront limités aux accès de service.

De plus, pour assurer un meilleur repérage, chaque ouvrage sera signalé par une plaquette fixée sur un piquet à
l'intersection avec la voirie locale.

- A chaque accès au chantier, l'Entrepreneur mettra en place des panneaux "CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC".

- A l'intersection des sorties de chantier avec la voirie locale, l'Entrepreneur mettra en place des panneaux "STOP".

Il est entendu que l’Entrepreneur a à sa charge tous les frais pour l’obtention des autorisations nécessaires : police de
circulation routière, Protection Civile, Municipalité, etc. Il demeure responsable de toute infraction à la loi.

ARTICLE 2.10. - ETUDE DE L‘INVENTAIRE DES EMISSIONS ATMOSPHERIQUES

Les études d’impact environnemental concernant les infrastructures routières doivent être adaptées au projet étudié et à
ses enjeux.
Le volet « air et santé » vise à évaluer les risques sanitaires individuels et collectifs auxquels sont soumis les personnes et
populations vivant dans le domaine et les bandes d’étude pour proposer d’éventuelles mesures de lutte contre la pollution
atmosphérique qui englobe les émissions suivantes :
• Emissions des poussières qui seront mise en suspension de manière significative dans l’atmosphère notamment suite à la
manipulation du sol (fouille, excavation, remblayage, etc.) et des matériaux de construction (transport, déchargement des
matériaux de construction, chargement des déchets du chantier, etc.), les travaux de génie civil et les mouvements des
véhicules et les engins de construction sur les pistes ;
• Emissions des polluants représentatifs de la combustion, à savoir les NO X, le SO2 et le CO, et autres polluants émis par le
véhicules lourds de transport (matériaux, déchets de démolition, etc.) et des engins utilisés pour les travaux (camions,
bulldozers, convoyeurs, etc.) ainsi qu’à l’emploi des groupes générateurs d’électricité et tout autre véhicule de transport
empruntant les voies à aménager.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 11
On définit deux échelles spatiales en matière de pollution atmosphérique :
• L’échelle locale (10 m à 1 km selon l’étendue du projet) dans ce cas précis 2 km dans le sens de la longueur de 1 km de
part et d’autre du centre du projet) adaptée à l’étude des effets sur la santé de sources de pollution proches et identifiée
routière principalement).
• L’échelle de la zone d’influence (1 à 50 km correspondant aux itinéraires d’amenée des matériaux de carrières et des
produits manufacturés : béton bitumineux ou béton prêt à l’emploi), où les effets sur la santé sont étudiés sur quelques
points névralgiques de l’itinéraire, en prenant en compte les principaux éléments de la pollution de l’air.
Bande d’étude
Pour la pollution particulaire (métaux lourds,…), la largeur de la bande d’étude est prise égale à 100 m..
Pour la pollution gazeuse, la largeur minimale de la bande d’étude de part et d’autre de l’axe médian est de 300 m

Inventaires des émissions et modélisation de la dispersion


Le recueil des données de trafic revêt donc une importance particulière et nécessite la collaboration des spécialistes «
trafic » et « pollution atmosphérique » dès le début des études.
L’utilisation des données d'émission (émissions unitaires et composition du parc automobile) est assez délicate. Comme
ces données varient rapidement avec les évolutions techniques, il convient de se renseigner auprès des services
techniques.
Les inventaires d'émissions doivent s'effectuer en deux étapes :
• 1ère étape : (état initial) inventaire d’émissions pour la situation actuelle.
• 2ème étape : inventaires d’émissions aux différents horizons des travaux pour le projet une fois par an non compris
l’inventaire de l’état initial et un an après la mise en service et comparaison entre eux et l’inventaire de l'état initial ;

Les polluants pour lesquels on peut envisager d'effectuer une modélisation de la dispersion sont :
D’une part des polluants gazeux tels que :
• le monoxyde de carbone (CO),
• les oxydes d'azote (NOx),
• le benzène (C6H6),
• le SO2 (dans le cas d’une proximité d’un ou plusieurs émetteurs industriels).
• les hydrocarbures,
• les particules émises à l’échappement,
• le dioxyde de soufre.

D’autre part, un polluant particulaire (cadmium ou nickel par exemple).


Le contenu des études de niveau I est le suivant :
• Estimation des émissions de polluants au niveau du domaine d'étude,
• Qualification de l’état initial par des mesures in situ,
• Estimation des concentrations dans la bande d'étude et, selon la nature du projet, dans l’ensemble du domaine en zones
urbanisées,
• Evaluation quantitative des risques sanitaires sur le tracé retenu

2.11- EVALUATION DU CLIMAT SONORE DE LA ZONE D’ETUDE


A la satisfaction de la demande de l’ANPE, une étude de l’état initial sonore pour le projet et un suivi en période de
construction et après la mise en service sera réalisée dans le cadre de notre projet en coordination avec l’Agence
Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE) . Cette étude sera réalisée par l’entreprise adjudicataire.
A cet effet, il est requis de mesurer l’état de la situation actuelle, ceci peut se matérialiser par des analyses statistiques
et spectrales, pour des périodes allant de 30 minutes à 24 ou 48 heures, continues ou discontinues. Compte tenu du fait
que la circulation routière est le principal générateur de bruit dans cette zone résidentielle, les mesures de bruit doivent
être accompagnées par un comptage de la circulation parallèle et synchronisé. Ces recensements, seront élaborés pour
les périodes diurne ou nocturne.

L’entreprise adjudicataire inclura dans son offre le montant alloué à cette opération, accompagnée du devis descriptif de
son sous-traitant et de la méthodologie à suivre pour réaliser cette étude.

CHOIX DU POINT DE MESURE


En milieu extérieur, les points de mesure choisis doivent être représentatifs pour dresser un climat sonore initial.
L’inventaire du climat sonore à réaliser doit être établi à partir de plusieurs points de mesures permettant de procéder à la
modélisation du climat sonore de l’ensemble des bâtiments situés sur une largeur de 300 m de part et d’autre du tronçon
dans la zone d’étude. Le niveau sonore, pour l’ensemble des points de mesure, est dominé par la circulation

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 12
LE CHOIX DE L’INSTRUMENTATION
L’identification des sources de bruit implique généralement une volonté d’amélioration de l’environnement sonore. Ceci
passe par une étape de simulation. Toutes ces simulations doivent être traitées à l’aide de logiciels de modélisation
spécialisés.
L’appareillage type de mesures acoustiques doit comprendre à une chaîne de mesure informatisée.

LA PERIODE D’ECHANTILLONAGE
La période d’échantillonnage doit être la plus pertinente pour décrire le phénomène. En général, la base de temps d’une
seconde est utilisée comme outil de travail permettant le tracé d’une évolution temporelle exploitable. Il est essentiel que la
mesure acoustique considérée soit représentative de la situation étudiée. Cet objectif doit être récurrent pour l’utilisateur et
l’obliger à garder sans cesse à l’esprit quelques principes fondamentaux :
- Prendre en compte correctement la source de bruit désignée ;
- Mesurer sur une durée suffisante pour qu’elle soit représentative ;
Les résultats sont exploités à l’aide de logiciels de traitement des données qui présentent une suite d’étapes sur lesquelles
s’appuie l’opérateur pour interpréter la situation en passant par :
• Visualisation d’évolutions temporelles.
• Identification et codage des sources de bruits.
• Calcul de la contribution sonore respective des sources de bruit.
• Comparaison, le cas échéant, avec la réglementation.
• Interprétation des résultats.
• Etablissement d’une grille sur l’évaluation de la qualité de l’environnement sonore
L’Entrepreneur, dans le cadre de cette étude, utilisera cet état initial pour le suivi du climat sonore en période de
construction et après la mise en service de l’échangeur.
L’opération doit se faire deux fois par an en période de construction et une fois après la mise en service de l’échangeur
afin de comparer l’état du climat sonore initial (sans projet) avec les états sonores en phase travaux et après la mise en
service de l’échangeur et de proposer si nécessaire les mesures correctives.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 13
2ème PARTIE TRAVAUX PREPARATOIRES
CHAPITRE I : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les travaux objet de la présente partie correspondent :

- au piquetage et implantation de la route et des ouvrages


- à la démolition de constructions ou parties de constructions susceptibles d'être rencontrées dans l'emprise des travaux
quelles que soient leurs natures, béton armé ou non ou en maçonnerie ;
- à la démolition de chaussées, trottoirs et îlots quelles que soient leurs natures de revêtement ;
- au démontage avec soins de bordures et caniveaux de tous types et leur mise en dépôt pour une éventuelle
réutilisation ;
- à la dépose et mise en dépôt des panneaux de signalisation et publicitaires de tous types ;
- à la dépose et mise en dépôt des candélabres et des glissières de sécurité ;
- à la dépose et mise en dépôt des feux tricolores de circulation ;
- à l’abattage des arbres existants dans l’emprise des travaux ;
- au décapage de la terre végétale dans l'emprise du projet.

CHAPITRE II : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 2.1. - PIQUETAGE ET IMPLANTATION DES OUVRAGES

L'entrepreneur prendra à sa charge l'exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s'assurera le concours d'une
personne spécialisée, agrée par l'ingénieur.
Avant commencement des travaux, l'Entrepreneur devra procéder à sa charge à l'implantation de l’axe du projet. Il aura
donc à matérialiser sur terrain les différents éléments de l'axe en plan par des piquets cimentés sur la base des indications
données dans le dossier d'appel d'offres.

Les piquets mis en place correspondront :


. Aux extrémités de chaque élément de tracé en plan,
. Au sommet de chaque courbe,
. À chaque profil en travers et à des points intermédiaires si l'ingénieur le juge nécessaire.

L'Entrepreneur mettra en place un piquetage latéral hors emprise des travaux :


. Permettant sa conservation sans modification à tous les stades d'avancement du chantier
. Fournissant une précision géométrique dans l'exécution des travaux qui répondent aux prescriptions définies dans
le présent C.C.T.P. et dont l'obtention incombe en totalité à l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur sera entièrement responsable de l'exactitude de l'implantation du Tracé ainsi que des fausses manœuvres
et augmentation de dépenses qui en résulteraient.

L'Entrepreneur devra procéder contradictoirement avec l’Administration à l'implantation des profils en travers courants, sur
l'ensemble de l'itinéraire à raison d'un profil tous les 20m et au levé altimétrique de ces profils qui serviront pour les
attachements des travaux de terrassement.

Une fois les opérations de piquetage terminées, l'Entrepreneur préparera le Procès Verbal de piquetage qu'il soumettra à
l'approbation de l'Ingénieur dans un délai de huit (8) jours.

L'Entrepreneur fera peindre sur les piquets qu'il aura placé un numéro d’identification.

L'Entrepreneur demeurera responsable du contrôle du piquetage et l'Administration ne sera responsable ni du degré de


précision ni de la conservation des repères ou des piquets du piquetage effectué par ses soins.

ARTICLE 2.2. - ARRACHAGE DES ARBRES, TAILLIS, BROUSSAILLES ET HAIES

L'Entrepreneur doit débarrasser le chantier de tous les arbustes, souches, broussailles, racines, haies, bois mort et tout
autre végétation et détritus. Les travaux seront effectués à l'intérieur de la limite des ouvrages et des terrassements définis
par les plans.

Ces dispositions s'appliquent également aux ouvrages provisoires et aux routes de déviations éventuelles.

Les broussailles, taillis et souches seront rassemblés et mis en dépôt par l'Entrepreneur dans un lieu agrée par l'Ingénieur.

Les trous formés par l'enlèvement des souches et des racines doivent être rebouchés à l'aide de matériaux utilisables pour
les remblais. Ces matériaux utilisables pour les remblais seront soigneusement compactés conformément aux
spécifications relatives aux remblais.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 14
ARTICLE 2.3. - DEMOLITION DE CONSTRUCTIONS EXISTANTES CHAUSSEES, TROTTOIRS, OUVRAGES ET
SUPERSTRUCTURES

Les constructions de toute sorte à l'intérieur des limites des ouvrages et qui ne sont pas nécessaires pour les travaux,
doivent être soigneusement démontées par l'Entrepreneur, en totalité ou en partie selon les directives de l'Ingénieur.
La démolition sera conduite de telle sorte que tous les matériaux jugés récupérables par l'Ingénieur ne soient pas
endommagés.
Les matériaux ainsi récupérés doivent être soigneusement mis en tas, d'une manière correcte, en dehors de l'emprise des
travaux ou bien être évacués selon les directives de l'Ingénieur.

L'ingénieur indiquera sur place la limite des surfaces à démolir, compte tenu des plans d'exécution.

Les chaussées seront démolies jusqu'au niveau de la forme, le fond de forme sera reprofilé et réglé.

ARTICLE 2.4. - DECAPAGE DES EMPRISES DES TERRASSEMENTS

En plus des débroussaillages, dessouchage, arrachage des arbustes prévus à l'article 2.2. l'Entrepreneur devra exécuter
un décapage de la terre végétale dans l'emprise des terrassements en déblai ou en remblai.

L'ingénieur confirmera les épaisseurs et les emplacements avant tout début d'exécution. Il pourra demander un décapage
complémentaire au vu des résultats des premiers travaux.

Les produits du décapage seront mis en dépôt et éventuellement réemployés.

ARTICLE 2.5- OBSTACLES DIVERS RENCONTRES AU COURS DES TRAVAUX

Il est rappelé à l’Entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur les emprises des ouvrages qui
seraient de nature à gêner ou à retarder la bonne marche des travaux.

Les dispositions suivantes sont adoptées :


a) Sont à la charge de l’Entrepreneur et rémunérées par application pure et simple du bordereau des prix les tâches
suivantes :
- La démolition d’ouvrages ou de constructions existantes ;
- Le comblement des fossés ou excavations divers non signalés par le projet ;
- Le traitement des terrains instables et drainage des sources d’eau.

b) Sont à la charge de l’Entrepreneur et sont censées être prévues par lui dans le calcul de ses prix unitaires :
- L’aménagement des voies d’accès aux carrières ;
- Le maintien de la circulation routière et piétonne durant les travaux nécessitant l’aménagement de déviations
éventuelles ;
- La signalisation de jour, de nuit et la protection du chantier ;
- La détection de tous les réseaux enterrés. Les plans fournis au dossier et mentionnant les réseaux ne sont
donnés qu’à titre indicatif ;
- La réparation des détériorations causées à ces réseaux ;
- Le blindage des fondations des constructions riveraines sur simple recommandation de l’Ingénieur ;
- Le nettoyage de la voirie existante utilisée par les engins de l’Entrepreneur.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 15
3ème P A R T I E : TERRASSEMENTS

CHAPITRE I : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les travaux de terrassements sont à exécuter en vue de la préparation de la plate-forme destinée à recevoir le corps de
chaussée, les accôtements et les trottoirs.

Les travaux objet de la présente partie correspondent :

- à l'exécution des déblais


- à l'exécution des remblais
- aux emprunts pour remblais

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

L'Entrepreneur se conformera pour la conduite des travaux de terrassements au document intitulé « Guide Technique pour
la réalisation des remblais et des couches de forme "GTR" » établi par le L.C.P.C. - SETRA France et comportant les 2
fascicules suivants :

- Fascicule n°1 : Principes généraux.


- Fascicule n°2 : Annexes techniques
Ainsi que le cahier des prescriptions communes tunisiennes (Fascicule n°1 : Terrassements généraux).

CHAPITRE III : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX


ARTICLE 3.1. - ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX

Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes :

L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 16
Article 3-1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX Tableau N°1
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

1 Terrassements Les remblais seront mis en place après débroussaillage et éventuellement décapage de la terre végétale

1.1 Plate-forme Densité en place Densitomètre à 95% de la densité sèche maximale PROCTOR 1 tous les 1000 m2
terrassée en déblai et teneur en eau membrane et dessiccation modifié (au moins 1/zone)

Essai PROCTOR L.C.P.C. 1 tous les 2500 m2


modifié (Pm) (au moins 1/zone)

Indice CBR à 4 L.C.P.C. Aucune détermination de la valeur de l'indice, Au grès de l'ingénieur


jours d'immersion pour information au moins 1 pour
sur échantillons 5000 m2
compactés à 100%
de la densité
PROCTOR modifié
1.2 Surfaces destinées Densité en place Densitomètre à 90% de la densité sèche maximale PROCTOR 1 tous les 1000 m2
à être remblayées et teneur en eau membrane et modifié (y compris à l'emplacement des trous
dessication Rebouchés
Essai PROCTOR L.C.P.C 1essai PROCTOR
Modifié modifié tous les 5000 m2

1.3 Corps de remblai Densité en place densimètre à 95% de la densité sèche maximale PROCTOR 1 essai tous les 5000 m3
sauf couche et teneur en eau membrane et Modifié
supérieure de 0,5m dessication
Pas d’éléments supérieurs à 100mm moins de 15% 1 essai PROCTOR
d’éléments inférieurs à 80 microns
Essai PROCTOR L.C.P.C LL<45, IP<15 modifié tous les 1000 m3
Modifié Densité sèche > 1,8 t/m3 (OPM)

Teneur en gypse < 15%

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 17
ARTICLE 3-1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX Tableau N°2
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
Couche supérieure
1.4 de remblai sur Densité en place et Densimètre à 98% de la densité sèche maximale Proctor 1 tous les 500 m3
0,50 m de teneur en eau membrane et modifié
dessiccation

IP<10
Essai Proctor L.C.P.C 1 essai Proctor
modifié modifié tous les
500 m3

1.5 Forme en remblai Essai Proctor L.C.P.C 1 tous les 250 m²


Modifié

Indice CBR à 4 jours L.C.P.C Aucune détermination de la valeur de l'indice Au grès de l'ingénieur
d'immersion sur (Pour information) au moins 1 pour
échantillons compactés 5000 m2
à 100% de la densité
maximale
Proctor modifié

1.6 Fond de décaissement Densité en place Densimètre à 95% de la densité sèche maximale Proctor Au grès de l'ingénieur
et teneur en eau membranes et modifié
dessiccation

Essai Proctor L.C.P.C


Modifié

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT 1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 18
ARTICLE 3.2. - MOUVEMENT DES TERRES

L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Ingénieur au plus tard trente(30) jours calendaires avant tout
commencement des travaux de terrassement un projet de mouvement des terres, en respectant ce qui suit :
- les terres végétales situées dans l'emprise du projet seront enlevées et mises en dépôt (provisoire ou définitif
selon qu'elles seront ou non réutilisé pour les travaux de finition ou d'engazonnement),
- les matériaux provenant des déblais ou des décaissements seront soit réutilisés en remblais soit mis en dépôt.
(au grès de l’ingénieur)

Le complément de matériaux pour la construction des remblais proviendra d'emprunts agréés par l'Ingénieur.

Ce projet de mouvement des terres devra notamment donner toutes les indications sur l'emplacement et le volume des
emprunts ainsi que sur les itinéraires choisis pour y accéder.

Cette épure de mouvement des terres sera mise à jour par l'Entrepreneur en cours de travaux.

ARTICLE 3.3. - EMPRUNTS

3.3.1. - Dispositions générales


Tous les emprunts à ouvrir seront à la charge de l'Entrepreneur. Les emplacements proposés par l'Entrepreneur dans
son projet de mouvement des terres doivent avoir l'agrément de l'Ingénieur.

Les emprunts seront déboisés, débroussés et dessouchés. La terre végétale sera décapée ainsi que les couches de
surface inutilisables. Ces divers matériaux seront mis en dépôts séparés. Le décapage sera poussé jusqu'à ce que le
matériau à exploiter présente des qualités d'homogénéité et de propreté.

Dès qu'un emprunt est abandonné, la plate-forme sera nivelée suivant la pente naturelle du terrain sur les instructions de
l'Ingénieur, pour permettre après exploitation l'écoulement normal des eaux. Eventuellement, la couche de terre végétale
sera reconstituée.

3.3.2. - Proposition de gîte d'emprunt


Les gîtes d'emprunts seront proposés à l'agrément de l'Ingénieur par l'Entrepreneur.

Celui-ci devra s'assurer que les matériaux répondent aux caractéristiques imposées. Sur les gîtes de matériaux,
l'Entrepreneur effectuera un nombre suffisant de sondages et devra remettre à l'Ingénieur, un dossier technique sur
chaque gîte, accompagné de 5 litres de matériaux et portant sur :
- la localisation du gîte et les distances moyennes de transport qui en découlent,
- les quantités de matériau exploitable,
- les modes d'extraction, de criblage et de stockage,
- pour chaque gîte, les résultats des essais suivants :
. 10 analyses granulométriques,
. 5 limites d'Atterberg,
. 2 essais de compactage PROCTOR modifié,
. 2 essais CBR à 3 énergies de compactage après 4 jours d'imbibition.

Le nombre d'essais à effectuer pour chaque gîte peut être modifié par l'Ingénieur.

L'Ingénieur pourra exécuter tous les contrôles qu'il jugera opportuns et donnera sa décision sur l'utilisation des gîtes
proposés dans un délai de quinze(15) jours suivant la réception des dossiers techniques et des échantillons. Les
dossiers et échantillons seront conservés. Ils serviront de référence en cas de contestation ultérieure entre l'Ingénieur et
l'Entrepreneur.

L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux qu'il aura proposés à
l'Ingénieur pour présenter des réclamations de prix ou de délais.

ARTICLE 3.4. - EXECUTION DES DEPOTS

L'aménagement et l'entretien des zones de dépôt provisoire ou définitif, sont à la charge de l'Entrepreneur.

En principe, aucune mise en dépôt définitif ne sera autorisée autre que celles prévues au programme préalable de
mouvement des terres. Par ailleurs, toute mise en dépôt, devra faire l'objet d'un accord écrit de l'Ingénieur.

L'Entrepreneur sera tenu de faire son affaire de toute mise en dépôt définitif, aussi bien pour la mise en dépôt définitif
des sols impropres à la réutilisation en remblai que pour la mise en dépôt définitif des produits de démolition.

Les conditions d'exploitation de ces dépôts seront proposées à l'agrément de l'Ingénieur compte tenu des précisions
suivantes :

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 19
- L'Entrepreneur devra demander l'accord de l'Ingénieur sur les hauteurs des dépôts, les pentes des talus. En
particulier, les pentes des talus ne devront en aucun cas être supérieures à trois de base et deux de hauteur (3/2) ;
ils devront être compactés à 90 % de la densité maximale du Proctor Modifié,
- Les dépôts seront organisés de manière à assurer l'écoulement normal des eaux; les souches seront recouvertes
d'un mètre de terre,
- En fin d'utilisation de la zone de dépôt, les terres seront régalées par les engins de terrassement classiques.

ARTICLE 3.5. - EXECUTION DES DEBLAIS

Cette phase des travaux intervient après les travaux préparatoires. L'exécution des surprofondeurs de décapage
réalisées par endroit selon les directives de l'Ingénieur et correspondant à des matériaux non réutilisables suivra les
prescriptions du présent article.

3.5.1. - Définition des déblais


Ils sont classés en deux catégories :
- déblai de toute nature de terrain (meuble, rippable et rocheux),
- décaissement pour élargissement des chaussées ou pour raccordement aux voies existantes.

Les travaux topographiques, le piquetage complémentaire et le drainage des terrassements sont inclus dans les prix
relatifs à ce poste.

3.5.2. - Evacuation des eaux


Pendant l'exécution des déblais, l'Entrepreneur est tenu de conduire les travaux de manière à éviter que la forme ou les
matériaux de déblai à utiliser en remblai, ne soient détrempés ou dégradés par les eaux de pluie.

Il doit, à cet effet, maintenir en permanence une pente suffisante à la surface des déblais et exécuter en temps utile les
saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à l'évacuation des eaux hors des tranchées.

L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour réaliser un
assainissement convenable et assurer la protection des ouvrages pour toute la durée des travaux. La réalisation de ces
fossés et leur entretien, de façon à maintenir leur efficacité pendant la durée du contrat, sont compris dans les prix du
bordereau et aucun paiement séparé ne sera effectué pour ces travaux.

L'Entrepreneur doit fournir et mettre en œuvre les moyens d'assèchement, d'évacuation ou de dérivation des eaux
nécessaires à l'exécution et à la protection des travaux.

Pendant la durée des terrassements généraux, l'Entrepreneur prendra à sa charge l'évacuation de toutes les eaux
(souterraines et de surface).

3.5.3. - Utilisation des matériaux en provenance de déblais


Les matériaux en provenance de déblais seront utilisés en remblais (excepté ceux qui seront jugés inutilisables par
l'Ingénieur) dans la mesure où cette disposition entraîne une économie par rapport à l'utilisation de matériaux
d'emprunts.

3.5.4. Réglage et compactage de la plate-forme en déblai


Le réglage final et le compactage de la plate-forme en déblais devra permettre d'obtenir les prescriptions définies à
l'article 3.1. et 3.10. de la présente partie.

3.5.5. - Talus de déblais


Les talus de déblais seront réalisés conformément aux indications des plans, et suivant les tolérances définies à l'article
3.10 tableau 1 à moins que l'ingénieur juge nécessaire, compte tenu de la nature des terrains, de modifier les pentes
prévues.

3.5.6. - Décaissements
- Ils seront exécutés conformément aux plans. La découpe du bord de chaussée existante devra être rectiligne et
exécutée avec des engins appropriés.
- Les déblais seront déposés au bord de fouilles et réemployés selon les directives de l'Ingénieur.
- Les moyens de compactage du fond de fouille seront adaptés à la faible largeur du décaissement et devront être
agréés par l'Ingénieur.
- Les tolérances sont de ± 5 cm, sauf cas de purge localisée.

ARTICLE 3.6. - EXECUTION DES REMBLAIS

Cette phase des travaux intervient après le dégagement des emprises, y compris enlèvement de la terre végétale,
dessouchage et remblaiement des fouilles correspondantes.

3.6.1. - Généralités
Les remblais seront exécutés conformément aux profils indiqués sur les plans et selon les directives de l'Ingénieur.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 20
3.6.2. - Préparation des terrains sous remblai
Le réglage de la surface d'appui des remblais qui sera assuré à la niveleuse, devra être exécutés dans les zones ou la
plus grande pente du terrain naturel sera supérieure à quinze centimètres par mètre (15%), l'Entrepreneur devra
exécuter sur la surface d'appui des remblais futurs des redans ou des sillons sensiblement horizontaux ; ces sillons
présenteront une profondeur moyenne de vingt centimètres et seront espacés de deux mètres maximums.
3.6.3. - Compactage des terrains sous remblai
Après exécution des travaux définis précédemment, les surfaces, avant de recevoir les remblais, seront compactés
selon les prescriptions définies par l'article 3.1.

3.6.4. - Mise en place et compactage des remblais


(1) Les remblais doivent être mis en œuvre en couches horizontales, conformément aux plans du dossier. L'épaisseur
maximale d'une couche sera déterminée en fonction des moyens de compactage dont disposera l'Entrepreneur et après
essais au début du chantier. Cette épaisseur maximale sera déterminée pour chaque type de sol mis en remblai. En tout
état de cause l'épaisseur maximum admise pour une couche ne pourra être supérieure à 40 cm.

(2) L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords des remblais. Pour cela, il pourra donner aux
bords des remblais une légère inclinaison vers l'intérieur, au moment du compactage, de façon à ce que les
compacteurs puissent effectivement circuler sur ces bords sans risquer d'être déséquilibrés. Le compactage des crêtes
de talus pourra être effectué à l'aide d'un rouleau vibrant dont le centre de gravité sera déporté vers l'intérieur du
remblai.

3.6.5. - Compacité des remblais


Avant tout début des travaux, l'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Ingénieur les moyens de compactage qu'il
compte utiliser pour l'exécution des travaux. Ces moyens de compactage devront être adaptés aux différentes natures
de terrains rencontrés lors des terrassements. Les travaux ne pourront commencer que lorsque l'Entrepreneur aura
amené sur le chantier les engins et matériels de nature et en nombre agréés.

Une couche ne pourra être mise en place et compactée avant que la couche précédente n'ait été réceptionnée après
vérification de son compactage.

L'Entrepreneur ne pourra demander la réception d'une couche que si toutes les densités sèches correspondantes sont
supérieures au minimum exigé.

Pour exécuter le compactage dans des conditions optimales, l'Entrepreneur sera tenu soit :
- d'arroser les terres trop sèches,
- le cas échéant et pendant la saison des pluies, d'attendre leur séchage en facilitant au besoin celui-ci par
scarification.

La teneur en eau optimale en place au moment du compactage devra correspondre à celle déterminée par l'essai
PROCTOR modifié effectué sur un échantillon de sol représentatif de celui à compacter.

3.6.6. - Stabilité des remblais


L'Entrepreneur sera considéré comme responsable de la stabilité des remblais qui ont subi des désordres ou des
mouvements du fait de négligence ou de manque de soins de sa part ou bien du fait de phénomènes naturels comme
les orages, etc... Lorsque des matériaux jugés inutilisables par l'Ingénieur auront été placés dans les remblais par
l'Entrepreneur, il devra procéder à leur évacuation et à leur remplacement par des matériaux de qualité convenable à
ses frais.

3.6.7. - Réglage des talus de remblais :

Les talus de remblai seront réalisés comme celles définies à l'article 3.5.5.

3.6.8. - Evacuation des eaux

Les mêmes dispositions que celles prévues lors de l'exécution des déblais, définies à l'article 3.5.2. seront mises en
application.

ARTICLE 3.7. - FORME DE LA CHAUSSEE

3.7.1. - Définition de la forme


La forme est définie comme la partie de l'ouvrage sur laquelle la chaussée et les trottoirs sont placés. Sa largeur est
celle indiquée sur les plans types et sur les profils en travers.

3.7.2. - Construction de la forme


Avant le compactage et le réglage de la forme, les ouvrages de drainage et tous les autres ouvrages situés sous le
niveau de celle-ci doivent être terminés, y compris la mise en œuvre et le compactage du remblai qui les recouvre.

L'Entrepreneur devra assurer en permanence l'évacuation rapide et efficace des eaux pluviales hors de la forme, de
façon à éviter son humidification. A cet effet, les fossés, les ouvrages de drainage et tous autres dispositifs doivent être

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 21
en état de fonctionner. De plus, l'Entrepreneur devra ouvrir des saignées ou fossés provisoires pour l'écoulement des
eaux pluviales.

ARTICLE 3.8. - MODALITES DE PRISE EN COMPTE DES TERRASSEMENTS

3.8.1. - Généralités
Les volumes des terrassements à prendre en compte seront obtenus par utilisation de la méthode directe ou "au profil
en travers".

Ces volumes, que ce soit de déblai, d'emprunt ou de remblai, résulteront de la comparaison de profils en travers et de
plans cotés levés contradictoirement avant et après exécution des travaux et prix en attachement.

Ces volumes sont pris en compte dans la limite des tolérances prescrites définies par l'article 3.10 et compte tenu du
profil en long et des profils en travers de la plate-forme demandés.

3.8.2. - Déblais
Le profil en travers retenu avant travaux pour application de prix 201 correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et à la mise en dépôt de la terre végétale.

Le profil en travers retenu après travaux, pour application de ce même prix 201, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant au réglage et au compactage de la plate-forme en déblai et
au réglage des talus.

3.8.3. - Emprunts
Le profil en travers retenu avant travaux, pour application du prix 203, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et la mise en dépôt de la terre végétale et de
la découverte non réutilisable.

Le profil en travers retenu après travaux, pour application du prix 203, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'extraction des matériaux.

3.8.4. - Remblais
Le profil en travers retenu avant travaux, pour application du prix 205 correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et la mise en dépôt de la terre végétale, la
préparation et le compactage des terrains sous remblai.

Le profil en travers retenu après travaux, pour application du prix 205 correspond au profil en travers lève
contradictoirement après la phase de travaux correspondant au réglage de la plate-forme en remblai et au réglage des
talus.

ARTICLE 3.9. - REMODELAGE DU TERRAIN

Parfois un remodelage du terrain existant est nécessaire. Il a pour but de favoriser l'écoulement des eaux vers les
ouvrages de drainage longitudinaux ou transversaux.. Le modèle à obtenir sera défini avec l'ingénieur en fonction des
conditions réelles du site. Il sera alors notamment décidé de la démolition de tout ou partie de chaussée existante
abandonnée, de la mise en œuvre de terre végétale sur les parties remodelées etc...

ARTICLE 3.10. - CONTROLE GEOMETRIQUE DES TRAVAUX

L’entrepreneur devra formuler sa demande de vérification suffisamment à l’avance pour que l’ingénieur ait le temps de
les faire effectuer sans perturber la bonne marche des travaux.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 22
ARTICLE 3-10 ESSAIS DE CONTROLE GEOMETRIQUE TABLEAU N°1
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES

MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

1 Terrassements + 1 cm et - 2 cm par rapport aux profils


Théoriques
1.1 Plate-forme terrassée Réglage Nivellement de
en déblai ou en remblai (forme) précision

pas de contre-pente
Essais réalisés sur l'axe et sur chacune des sur chaque profil
rives au droit des profils en travers en travers

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum inférieure à 3 cm


Essais réalisés longitudinalement puis
transversalement au droit des profils en
Travers

1.2 Talus de déblai Réglage Nivellement au


niveau de Cotes prescrites + ou - 5 cm
précision

Au gré de l'Ingénieur

1.3 Talus de remblai Réglage Nivellement au Cotes prescrites + 10 cm


niveau de précision
2 Terre végétale sur îlots séparateurs Réglage Nivellement au niveau de Cote prescrites ± 5 cm
des carrefours et sur TPC précision
Epaisseur de la Couche Sondage - 2 cm Au gré de l'Ingénieur
- + 10 cm

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 23
4ème PARTIE : CHAUSSEES ET DEPENDANCES

CHAPITRE I : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX


ARTICLE 1.1 - DEFINITION DES COUCHES DE CHAUSSEES

1.1.1 - La couche de fondation est la partie du profil en travers qui se trouve entre la forme et le dessous de la couche de
base. Sa largeur sera conforme aux plans du contrat.

1.1.2 - La couche de base est la partie du profil en travers qui se trouve entre le dessus de la couche de fondation et le
dessous de la couche de roulement. Sa largeur sera conforme aux plans.

1.1.3 - La couche de roulement est la partie du profil en travers de la chaussée qui se trouve au-dessus de la couche de
base. Sa largeur sera conforme aux plans du contrat.

ARTICLE 1.2 - STRUCTURES DE CHAUSSEES

La construction des différentes couches de chaussées est définie dans les plans des profils en travers types.

Pour les couches de chaussées, la structure à utiliser sera :


- Sous couche de fondation en grave concassée 0/31,5 ;
- Couche de fondation, en grave reconstituée humidifiée 0/20 mm,
- Couche de base, en grave bitume 0/20 mm,
- Couche de roulement en béton bitumineux 0/14 mm,

Les épaisseurs des différentes couches de chaussée sont indiquées dans le dossier plan (profils en travers types).

ARTICLE 1.3 – TPC ET DEPENDANCES

La construction des bandes dérasées de gauche et de droite, des bermes et terre-plein central ainsi que des trottoirs, est
définie dans les plans des profils en travers types. Ces dépendances de la chaussée, sont décrites ci-dessous :

- Les bandes dérasées de gauche ont la même constitution que les chaussées ;

- Les bermes sont en terre végétale ;

- Les trottoirs sont constitués par de la grave concassée 0/31.5 et un lit de sable d'épaisseurs respectives 15 cm
et 5 cm, recouverts par du pavé autobloquant (deux coloris) épaisseur = 6 cm.

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


ARTICLE 2.1 - PROVENANCE DES MATERIAUX

PROVENANCE
NATURE DES MATERIAUX OBSERVATIONS
DES MATERIAUX
Matériaux : concassées - Carrières agrées par l’Ingénieur
• Grave concassée 0/31,5 pour la sous
couche de fondation
• grave reconstituée humidifiée
0/20 pour couche de fondation
• 0/6 et 6/20 pour grave bitume
• 0/4, 4/8 et 8/14 pour béton bitumineux
• Grave concassé 0/31.5 pour couche de
fondation des trottoirs
Sable pour mortier et Produits secondaires ou tertiaires
béton provenant de carrières
Bitume 35/50 Dépôt de Sfax
Cut Back 400/600
Ciment Cimenterie agrée par l’Ingénieur utilisé comme filer d'apport dans
le béton bitumineux
Pavés autobloquants, bordures et contre Usine de fabrication Tunisienne
bordures

Les matériaux destinés à la construction des ouvrages auront à titre purement indicatif les provenances portées sur le
tableau ci-dessus.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 24
Les provenances de tous les matériaux qui seront utilisés pour le besoin des travaux devront être soumis à l'agrément de
l'ingénieur, en temps utiles pour respecter les délais d'exécution contractuels et ce, aux maximum, dans un délai de trente
(30) jours à compter de la réception de l'ordre de service prescrivant de commencer les travaux.

ARTICLE 2.2 - QUALITE DES MATERIAUX - ESSAIS DE RECEPTION

2.2.1 - La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception tant à la fourniture qu'avant la mise en œuvre.

2.2.2 - Méthodes d'essais


Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants :

- le présent cahier des clauses techniques particulières,


- les normes Tunisiennes NT.
- les procédés d'essais du Laboratoire Centrale de Tunis, (identiques à ceux du laboratoire Centrale des Ponts et
Chaussées du Ministère de l'Equipement et du Logement français : LCPC),
- les normes françaises AFNOR,
- les normes américaines AASHTO,
- les normes américaines ASTM,

2.2.3 - Essais de réception des matériaux


Les essais de réception des matériaux sont définis par les tableaux des pages suivantes ; ces tableaux distinguent les
processus retenus, les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l'Entrepreneur.
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 25
Article 2.2. ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°1
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS CADENCE DES
EXIGES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

1 Matériaux pour Equivalent de sable NF P 18-598 E.S. humide doit être supérieur à 40 1 essai pour 200 m3
couche de fondation de 0/6
en grave concassée 3 essais échelonnés
reconstituée et humi- Fragmentation NF P 18-573 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 30 sur l'ensemble de production
fié 0/20 des granulats

Limites d'Atterberg MO L.C.P.C. Indice de plasticité non mesurable Au gré de l'Ingénieur


G.4 1970

Analyse NF P 18-560 Granulométrie satisfaisant aux fuseaux granulométriques 15 Essais au démarrage


granulométrique
NF P 18-304 ci-après de fabrication sur le 0/20
Maille Passants aux différents tamis reconstitué en centrale,
des tamis en pourcentage (poids secs) ensuite 1 essai tous les
en mm jours de fabrication.
0/6 mm 6/20 mm 0/20 mm
mini maxi mini maxi mini maxi
25 - - 100 - 100 -
20 - - 90 100 90 100
10 100 - 20 40 60 78
6,3 90 100 0 10 46 62
4 74 82 - 0 38 54
2 56 70 28 42
1 40 52 20 32
0,5 29 39 15 24
0,08 11 17 5 11

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 26
ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX TABLEAU N°2
ARTICLE 2.2
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
2 Couche de base et de Analyse granulométrique NF P 18 - 304 Granulats en grave calcaire entièrement concassée 15 Essais au démarrage
renforcement en grave satisfaisant au fuseau granulométrique suivant.
Bitume 0/20 par tamisage NF P 18 - 560 de fabrication ensuite 2
essais tous les jours
Pourcentage en poids passant
ouverture 0 - 20
de tamis
Minimum Maximum
31,5 100 -
20 85 100
14 69 88
10 57 77
6 44 64
4 36 54
2 26 42
1 18 32
0,5 12 24
0,2 7 16
0,08 5 10
14 < d max < 20
Fines d'apport : courbe granulométrique soumise à l'a-
gréement de l'ingénieur. Quand la teneur en fines apportée
par les matériaux naturels est insuffisante il faut prévoir
l'addition des fines. Elles auront les caractéristiques
granulométriques suivantes
Passant à 0,08 mm > 80 %
Passant à 0,2 mm = 100 %

Equivalent de sable NF P 18 - 598 Granulats : E.S. humide doit être supérieur à 40 mesuré 1 essai par 500 t de
sur la fraction 0-2 du 0-6 matériaux

Limites d'Atterberg MO LCPC G 4 1970 Indice de Plasticité non mesurable Au gré de l'Ingénieur

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 27
Article 2.2 ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°3
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS CADENCE DES
EXIGES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

2 Couche de base en Fragmentation et NFP 18 - 573 Granulat : Le coefficient LOS ANGELES doit être inférieur à 25 1 essai par carrière
(suite) grave bitume 0/20 Attrition NF P 18 - 577 Coefficient DEVAL Humide > 4

Essai de polissage NF P 18 - 575 Granulat : le coefficient de polissage accéléré doit être supérieur Au gré de l'Ingénieur
accéléré à 0,45

Essai de forme NF P 18 - 561 Forme régulière ni longs, ni plats. Sont classés comme longs les Au gré de l'Ingénieur
gravillons dont la somme longueur + grosseur est supérieure à 6
fois leur épaisseur. Le coefficient de forme > 85

- Nature de Bitume à utiliser : 35/50 Au gré de l'Ingénieur


- Module de richesse : 2,5 à 3
- Stabilité Marchall >650 Kg/m2
- Dosage en bitume : à définir après étude en laboratoire

* Pour le reste des exigences voir §4 (Béton bitumeux)

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 28
Article 2.2. ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°4
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
MO L.C.P.C.

3 Grave concassée Limites d'Atterberg G.4 1970 Indice de plasticité non mesurable 1 essai par 500 m3
0/31,5 pour la sous couche
de fondation
1 essai par 500 m3
Analyse NF P 18-560 Granulométrie satisfaisant au fuseau Granulométrique suivant :
granulométrique NF P 18-304

Maille Passants aux différents


des tamis tamis en pourcentage
en mm (poids secs)

Minimum Maximum Moyenne


31,5 92 100 96
20 78 91 85
10 56 76 66
6,3 42 64 53
4 36 55 44
2 25 42 32
1 17 30 23
0,5 10 21 16
0,08 3 8 5

Equivalent de sable NF P 18-598 ES supérieur à 40 1 essai par 500 m3

Attrition et NF P 18-577 Los Angeles inférieur à 30 1 essai


fragmentation NF P 18-573

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 29
Article 2.2. ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°5
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
4 Béton bitumineux 0/14 Analyse granulométrique par Granulats en grave calcaire entièrement concassée 15 essais au démarrage de la
tamisage fabrication ensuite 1 essai tous les
3 jours de fabrication
(identification NF P 18 - 304 satisfaisant au fuseau granulométrique suivant
des matériaux) NF P 18 - 560 (0-14 mm en 3 fractions) : 0/4 – 4/8 et 8/14
Pourcentage en poids passant
Ouverture 0 - 14
de tamis
Minimum Maximum
16 100 100
14 92 100
10 71 85
6 52 67
4 40 56
2 28 43
1 19 31
0,5 14 23
0,2 9 14
0,08 5 10

Fines d'apport : Courbe granulométrique soumise à


l'agrément de l'ingénieur. Les fines seront formées
de pierres calcaires pulvérisées de ciment ou de
chaux. Elles auront les caractéristiques
granulométriques suivantes :
passant à 0,08 mm > 80 %
passant à 0,2 mm = 100 %

Fuseaux des fractions : Les fuseaux des trois fractions


seront fixés par le Maître d'Ouvrage après étude,
par le laboratoire des matériaux de concassage
de l'enrobé.

Equivalent de Sable NF P 18 - 598 Granulats : E.S humide doit être supérieur à 45% mesuré sur la 1 essai pour 500t de matériaux
fraction 0-2 du 0-4

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 30
Article 2.2 ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°6
NATURE DES DESIGNATION MODE CADENCE DES
$ MATERIAUX OPERATOIRE RESULTATS EXIGES ESSAIS

4 Béton bitumineux Fragmentation NF P 187 - 573 Granulat : Le coefficient LOS ANGELES doit être 1 essai par 2000t
(suite) (identification des Et Attrition inférieur à 25 de matériau ou
matériaux) (suite) NF P 18 - 577 Coefficient DEVAL Humide >= 4 par carrière
Essai de polissage NF P 18 - 575 Granulat : le coefficient de polissage accéléré doit Au gré du Maître d'Oeuvre
accélérée être supérieur à 0,45
Essai de forme NF P 18 - 561 Forme régulière ni longs, ni plats. Sont classés
comme longs les gravillons dont la somme longueur Au gré du Maître d'Oeuvre
+ grosseur est supérieure à 6 fois leur épaisseur. Le
coefficient de forme sera 15.
Caractéristiques minimales des fines Valeurs Au gré du Maître d'Oeuvre

- Indice des vides Rigden (NFP 18-565) IVR < 40 %


- Pouvoir absorbant (quantité de fines
nécessaire pour "Absorber" 15 g de
bitume 35/50) P.A > 40 G
- Pouvoir rigidifiant (différence entre la TBA < 20° C
température de ramollissement bille et
anneau d'un bitume 35/50 et celle d'un
mastic composé de 60 % de fines et de 40 %
du même bitume 35/50)
- Essai au bleu(quantité de bleu absorbée pour 100g de fines bleu < 0,8 g
- Essai de tenue à l'eau en film mince (essai de r (avec immersion)
compression simple réalisé sur un mélange > 0,50
composé de 85 % de sable 0/2 mm lavé, de 15 % R (sans immersion)
des fines à étudier et de 5% de bitume 35/50
- Surface spécifique Blaine (NFP 15-442) entre 3000 et 7000 cm2/g

Pénétration NNF 66 - 004 Pénétration comprise entre 35 et 50 dixième de mm Au gré du Maître


d’œuvre

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 31
Article 2.2 ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°7
NATURE DES DESIGNATION MODE CADENCE DES
$ MATERIAUX OPERATOIRE RESULTATS EXIGES ESSAIS

4 Béton bitumineux Les caractéristiques minimales du béton bitumineux doivent être :


(suite) (étude en laboratoire)

CARACTERISTIQUES PROCESSUS VALEURS

Compacité Duriez L.C.P.C. Comprise entre 92 % et 96%


Résistance à la compacité Duriez
d'éprouvettes conservées 7 jours L.C.P.C Supérieure à 60 kg/cm2
dans l'air à 18 °C
Rapport de la résistance à la
compression après immersion, à
la résistance sans immersion L.C.P.C Supérieure à 0,75
Compacité Marshall minimum
Stabilité Marshall à 60° C à la
AASHTO 97 %
vitesse de déformation de 0,86
mm/s
Pourcentage de vides remplis AASHTO Supérieure à 800 kg
par le bitume
Essai de compactage à la presse
à cisaillement giratoire :
AASHTO Entre 70 et 80 %
- compacité à 10 girations(C10)
- compacité à 80 girations(C80)
Essai à l'orniereur L.C.P.C* L.C.P.C < 89 %
Profondeur d'ornière à 10 cycles 93-96 %
à 60!C avec le bitume du chantier
estimé à la compacité P.C.G.(C80)
L.C.P.C.

L.C.P.C. < 10 mm

(*) Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir de plaques fabriquées à l'aide du compacteur de plaques
L.C.P.C. aux deux niveaux de compactage fort et faible définis par l'avant-projet de mode
opératoire L.C.P.C. :
fabrication de plaques d'enrobés à l'aide du compacteur de plaques L.P.C.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 32
Article 2.2 ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°8
NATURE DES DESIGNATION MODE CADENCE DES
$ MATERIAUX OPERATOIRE RESULTATS EXIGES ESSAIS

4 Béton bitumineux Essai de MO LCPC Module à 10°C et 0,02 s > 6000


(suite) (étude en laboratoire) traction* (E = 10 ) en MPa
(suite)
Module à 0° et 300s > 1500
(E = 10 ) en MPa

Perte de linéarité à 0°C et 300s < 0,30

* Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir des plaques fabriquées
à l'aide du compacteur de plaques L.P.C. au niveau du compacteur fort.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 33
Article 2.2 ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°9
NATURE DES DESIGNATION MODE CADENCE DES
$ MATERIAUX OPERATOIRE RESULTATS EXIGES ESSAIS

4 Béton bitumineux Essai de convenance des bétons bitumineux (en centrale) Série d'essais au démarrage
(suite) (essai de convenance de la centrale et au gré de
en centrale) Les caractéristiques minimales du béton bitumineux doivent être : l'Ingénieur en cours de
travaux.

CARACTERISTIQUES PROCESSUS VALEURS

Compacité Duriez L.C.P.C. 95% de la compacité


obtenue lors de l'épreuve
d'étude

Compacité Marshall L.C.P.C. 96 à 98% de la compacité


obtenue lors de l'épreuve
d'étude

Stabilité Marshal à 60°C AASHTO Supérieure à 800 kg

Teneur en liant L.C.P.C. Teneur obtenue lors


de l'étude à + 5 %

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 34
Article 2.2 ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°10
NATURE DES DESIGNATION MODE CADENCE DES
$ MATERIAUX OPERATOIRE RESULTATS EXIGES ESSAIS

5 Liants pour imprégnation Viscosité B.R.T.A. Viscosité inférieure à 30 secondes pour CB 0/1 1 essai tous les 2 porteurs
et enduits Orifice de 4 mm Viscosité comprise entre 400 et 600 secondes pour
Orifice de 10 mm CB 400/600

6 Granulats pour enduits Fragmentation NF P 18 - 598 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 25 (granulométrie B) 3 essais échelonnés sur
superficiels l'ensemble de la production
des granulats
Essai de polissage NFP 18 - 575 Coefficient de polissage accéléré supérieur à 0,40
accéléré

Essai de forme NFP 18 - 561 Granulats de forme régulière, ni longs, ni plats sont considérés 20 essais échelonnés sur
comme longs les granulats dont la somme longueur + l'ensemble de la production
grosseur est supérieure à 6 fois leur épaisseur
Proportion de grains longs et plats inférieurs à 10 %

Analyse granulométrique NFP 18 - 304


NFP 18 - 560 Fuseau de régularité

Classe granulaire le passant à doit être compris entre

4 - 6,3 5 mm 30 et 55 %
6,3 - 10 8 mm 37 et 62 %
10 - 14 12,5 mm 52 et 77 %
14 - 20 20 mm 92 et 100 %

Eléments < 1 mm et impuretés à 1 % pour toutes les classes


granulaires.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 35
Article 2.2. ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°11
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
MO L.C.P.C.
7 Grave concassée Limites d'Atterberg G.4 1970 Indice de plasticité non mesurable 1 essai par 250 m3
0/31.5 pour
trottoirs et pavés
autobloquants
1 essai par 250 m3
Analyse NF P 18-560 Granulométrie satisfaisant au fuseau
granulométrique NF P 18-304 Granulométrique suivant :

Maille Passants aux différents


des tamis tamis en pourcentage
en mm (poids secs)
Minimum Maximum Moyenne
31,5 100 100 100
20 85 100 92
10 47 77 62
6,3 35 60 47
4 26 49 37
2 18 38 28
0,5 6 22 14
0,2 3 15 9
0,08 2 10 6

Equivalent de sable NF P 18-598 ES supérieur à 40 1 essai par 250 m3

Attrition et NF P 18-577 LOS ANGELES inférieur à 30 1 essai


fragmentation NF P 18-573

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 36
Article 2.2 ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°12
NATURE DES DESIGNATION MODE CADENCE DES
$ MATERIAUX OPERATOIRE RESULTATS EXIGES ESSAIS

8 Sable pour lit de pose des Equivalent de sable NFP 18 - 598 E.S. Supérieur à 80 1 essai par origine du
Ouvrages et des pavés matériau
autobloquants

Limites d'Atterberg MO LCPC Indice de plasticité non mesurable Au gré de l'ingénieur


G4 1970

Matière organique NF P 18 - 586 Absence de la matière organique tolérance 0,5 % Au gré de l'ingénieur

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 37
Article 2.2 ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX Tableau N°13

CARACTERISTIQUES DES ESSAIS


$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

9 Bordures, caniveaux, pavés Les éléments préfabriqués seront en béton de


autobloquants qualité C 250, la longueur de chaque élément sera
de 1 m en alignement et de 0,50 m en courbe de
rayon inférieur à 20 m.

Les essais seront réalisés conformément aux


spécifications de l'article 6 paragraphe 2.3 de
l'additif au fascicule 31 du C.P.C

Pavés autobloquants :

L'épaisseur des pavés auto-bloquants sera de


6 cm, leur forme sera soumise à l'agrément de
l'Ingénieur.

Ils seront en béton de qualité C 300.

Les essais seront réalisés conformément aux


spécifications de l'article 6 paragraphe 2-3 de
l'additif du fascicule 31 du CPC

Tolérance en - + 5% sur les dimensions transversales de 1 jeu d'essais


dimensionnement chaque élément 5 éléments pris
au hasard au
- + 1 cm sur les longueurs de chaque élément début de la
production, puis
La surface offerte à l'écoulement de l'eau doit 1 essai toutes les
être lisse 1000 unités.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 38
ARTICLE 2.3 - MODE D'ELABORATION DES GRANULATS

2.3.1 - Exploitation de gisements - Concassage


L'Entrepreneur devra veiller particulièrement à effectuer correctement les travaux de découverte. L'Ingénieur pourra
prescrire à l'Entrepreneur d'augmenter l'épaisseur de la découverte s'il le juge nécessaire pour la propreté et la qualité
des matériaux.

L'Entrepreneur devra en particulier éviter soigneusement d'exploiter les zones polluées, à l'intérieur des gisements
indiqués. L'extraction des matériaux devra être faite en assurant une évacuation correcte des eaux.

Un scalpage avant le concasseur primaire éliminera tous les matériaux de granulométrie inférieure à 40 mm.

L'échelon secondaire sera éventuellement muni d'un broyeur à barre permettant la fabrication des fines exigées par le
C.C.T.P.

L'installation de concassage devra être agréée par l'Ingénieur. Elle pourra, en outre, être utilisée pour fabriquer les
granulats pour couches de surface, le sable et les granulats destinés aux bétons d'ouvrages. Elle comportera un
nombre suffisant d'étages de concassage et de précriblage et de criblage, pour que les granulats obtenus satisfissent
aux spécifications du présent C.C.T.P. pour les diverses qualités de granulats fabriqués.

2.3.2 - granulats
Les granulats devront être approvisionnés en plusieurs fractions :
- 0/31,5 pour la sous couche de fondation ;
- 0/6 et 6/20 pour la couche de base (grave bitume) et la couche de fondation (GRH) ;
- 0/4 – 4/8 et 8/14 pour le béton bitumineux ;
- 0/31.5 pour la grave sous pavés autobloquants (trottoirs).

Les fractions devront être recombinées de façon à obtenir les courbes granulométriques imposées.

Tous les matériaux entrant dans la constitution du corps de corps de chaussée et dépendances doivent être :
• Grave calcaire entièrement concassée dont la teneur en matière organique < 0,2% ;
• L’emploi du scalper est exigé pendant toute la durée de fabrication des matériaux.

ARTICLE 2.4 - PREPARATION ET STOCKAGE DES MATERIAUX

2.4.1 - Stockage des granulats


Les matériaux doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les travaux. Ils doivent être
placés sur des aires dures, propres, nivelées, préalablement agréées par l'Ingénieur.

Les aires de stockage doivent être en pente de façon à assurer une évacuation convenable des eaux. Les matériaux
doivent être stockés de façon à éviter toute ségrégation. Le stockage en tas de gros agrégats et leur reprise doivent
être réalisés en couches de moins d'un (1) mètre d'épaisseur. La hauteur des tas doit être limitée à sept (7) mètres.

Si l'aire de stockage n'est pas stabilisée, la dernière couche de 20 cm d'épaisseur au-dessus du terrain naturel, devra
être enlevée avec précaution, pour éviter toute pollution par la terre.

L'Ingénieur refusera tout tas ou chargement de camion présentant une pollution.

2.4.2 - Préparation des liants


Les liants utilisés auront la provenance à l'article 2.1. de la présente partie du CCTP. Toute autre provenance devra
faire l'objet de l'agrément de l'Ingénieur.

L'Entrepreneur en assurera la fourniture, le transport et stockage ; il assurera également avec le vendeur les modalités
et cadences des livraisons.

Ils sont livrés par camions citerne dont la charge maximum ne devra pas excéder 30 tonnes. Le transport par fût des
liants nécessitera un accord préalable spécial de l'Ingénieur.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 39
CHAPITRE III : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX
ARTICLE 3.1 - ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX

Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes.
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 40
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX TABLEAU N°1
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

1 Compactage de la Compacité en place Densitomètre à 95 % de la densité maximale PROCTOR modifié pour 95 % 1 essai tous les 3000 m2
plate-forme des membrane AASHTO des mesures
terrassements
Essai PROCTOR LCPC L'essai PROCTOR
modifié modifié sera réalisé sur
chaque sol type rencontré
2 Grave reconstituée La tolérance admise pour la quantité dosée, en pourcentage
humidifiée 0/20 mm de la quantité théorique doit être inférieure à + 20 %.
Dosage des granulats Vérification de la concordance de la somme des débits des doseurs élémentaires
avec le débit total. 1 fois par jour
Vérification du débit des doseurs par pesée de quantités correspondant à 10
tonnes de grave fabriquée. 1 fois par semaine
La tolérance admise pour les quantités dosées, en pourcentage des quantités
2.1 Fabrication en calculées, doit être inférieure à + 5 %.
Centrale
Dosage en eau Vérification du dosage en eau d'apport par pesée
La tolérance admise est de + 5 %. 1 fois par semaine

2.2 Mise en oeuvre Essai PROCTOR L.C.P.C. L'essai Proctor modifié sera réalisé toutes les 5000 tonnes
Modifié de mélange fabriqué, par type de couche.
Compacité en place Densitomètre à 100 % de la densité sèche maximale Proctor Modifié pour Tous les 500 m2 ou
membrane 95 % des mesures. suivant les besoins.

Compacité en place Densitomètre à 100 % de la densité maximale Proctor Modifié pour 98 % 20 mesures au moment
membrane ou gamma des mesures. de l'étalonnage de l'atelier
densitomètre. de compactage.
Puis 1 mesure tous les
500 m2 par la suite.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 41
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX TABLEAU N°2
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

3 Grave concassée Compacité en place Densitomètre à 100% de la densité sèche maximale Proctor Modifié Tous les 500 m² ou suivant les
0/31,5 pour la sous couche membrane pour 95% des mesures besoins
de fondation

Essai Proctor L.C.P.C. L'essai Proctor Modifié sera réalisé toutes les
Modifié 1000 tonnes de grave concassé 0/31,5
approvisionnée sur le chantier

4 Couche d'imprégnation Le dosage du liant sera fixé par l'Ingénieur après exécution préalable.
Couche d'accrochage En principe :
Liant
- Couche d'imprégnation : 1,2 kg/m² de Cut Back 0/1
- Couche d'accrochage : 0,9 kg/m² de Cut Back 400/600

Dosage du Pesée de plaquettes Régularité de répandage R inférieur 20 mesures au


liant recouvertes de à 0,20 :
papier buvard
D étant le dosage maximal début de la mise
R = D-d d étant le dosage minimal en œuvre de couche
------------- Ensuite, 1 mesure
D+d D et d étant mesurés dans le même pour 700 m²
profil
Le dosage moyen ne doit pas s'écarter de plus de
0,1 kg/m² du dosage prescrit.

Vérification du Vérification de la propreté des tuyauteries, filtres Tous les jours


matériel gicleurs, etc...

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 42
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX TABLEAU N°3
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
Précisions exigées 2 fois par semaine
5 Grave bitume Dosage des constituants Pesée de quantités Doseur à granulat +5
5.1. Fabrication de la correspondant à 10 Doseur à filler + 10
grave bitume tonnes de grave Pompe à filler +2
bitume Granulat sec + 3 % (cas de centrale
continue seulement)

Température Lecture au Thermomètre


Température exigée en °C En permanence
Par temps Par temps
Chaud Froid
Granulat sec 140 à 150 150 à 160
Bitume 150 à 160 160 à 170
Grave bitume
Sortie malaxeur 150 160

Teneur en eau des Teneur en eau inférieure à 0,5 % 2 fois par jour
granulats secs

Poids de grave Lecture de la bascule - Par gâchée (poste discontinu) En permanence


bitume de pesage
- Par unité de compte tour (poste continu) J par jour

Teneur moyenne en - Lecture de la jauge Il s'agit de teneur moyenne obtenue en divisant le poids de 1 fois par jour (en fin
bitume de la grave de la citerne à bitume bitume consommé (différence du volume de bitume dans la de journée)
bitume. citerne) par le poids de grave bitume fabriqué (pesée des
camions).
- Localisation des
tickets de pesage.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 43
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DESTRAVAUX TABLEAU N°4
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

5.1. Fabrication de la grave Teneur en bitume et en Désenrobage * Teneur en liant théorique + 10 % en valeur - 15 essais au démarrage de la
fabrication
bitume (suite) filler relative
* Teneur en filler théorique + 15 % en valeur - Ensuite 1 essai tous les 3
jours de fabrication
relative

5.2. Mise en oeuvre de la grave Température Lecture au thermomètre - Température en °C par temps chaud comprise En permanence
bitume de contact entre 130 et 140 et entre 140 et 150 par temps
froid

Compacité AASHTO - Prélèvements effectués par carottage 20 mesures portant sur


147 - 54 - Compacité en place supérieure à 100 % de la la première journée de
compacité DURIEZ de la référence.
mise en oeuvre.
1 mesure tous les 3000
m2 par la suite

Quantité moyenne par - Mètre de la surface


unité de surface couverte Quantité théorique + 10 % Tous les jours
- Totalisation des
tickets de pesage

Calage des fils de Topographie + 0,5 cm par rapport à la côte théorique par En permanence
guidage du finisher contrôle portant sur toute la longueur du fil tendu

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 44
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX TABLEAU N°5
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

6 Béton bitumineux 1 série de 10


prélèvements pour chaque
catégorie de granulats
avant
6.1 Fabrication Mesure du débit Contrôle initial de réglage : écart type inférieur ou égal à 3% le début de toute
fabrication
du prédoseur de la valeur définie par la formule de composition

1 fois/jour pour chaque


Ecart type inférieur à 6% catégorie de granulats

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 45
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX TABLEAU N°6
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS
Béton bitumineux Pesée de Tolérance admissible sur la moyenne obtenue de 1% Par pesée de 2%
gâchées de la production
l'intervalle entre
Fabrication 2 contrôles étant
(suite) au max. de 5 jours
Pesées des enrobés Contrôle initial : écart type inférieur ou égal à 3% Contrôle statique
sur les postes sur 10 échantillons pour
discontinus le poids d'enrobés
produit par unité
de compte-tours
Ecart sur la moyenne de poids d'enrobés produit par unité Contrôle journalier
de compte-tours sur une journée de production inférieure à 3%

Température du liant Température atteinte par un dispositif de chauffage du liant lors En continu
du stockage, en évitant toute surchauffe locale

Nature du bitume Température du liant en degrés C°


35/50 150à160°
Au mois tours
Mesure de la 1,5 % en valeur relative les 2 jours sur un
pompe à liant par poids de liant
gâchée ou par correspondant à une
unité de compte-tours gâchée pour les
postes discontinus
et à 60Kg pour les
postes continus

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 46
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX TABLEAU N°7
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

Béton bitumineux Mesure du débit de la pompe à filler Contrôle initial : écart type inférieur à 0,3 %Contrôle initial
(valeur relative ou absolue) statistique sur 10
échantillons
Fabrication 1 fois/jour sur
(suite) Ecart supérieur admissible 0,6 % (valeur échantillons de
relative
ou absolue) 30 kg minimum
Analyse granulométrique des granulats sur dépôts Courbe granulométrique comprise à l'intérieur 2 fois par jour
d'un fuseau défini à l'article 2-2 du C.C.T.P.

Température des granulats à la sortie du sécheur 135° - 145° par temps chaud 2 fois par jour

Teneur en eau des granulats à la sortie du sécheur Teneur en eau limite de 0,5 % 2 fois par jour

Température des enrobés à la sortie du malaxeur Nature du Température des enrobés à la


bitume sortie du malaxeur en C°
Normale longs
transports

Contrôle de la teneur en liant et en filler du béton Teneur en liant + 10% en valeur relative 2 échantillons
bitumineux Teneur en filler + 15% en valeur relative prélevés sous la

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 47
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX TABLEAU N°8
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

Béton bitumineux
(suite)
6.2 Mise en oeuvre Vérification du calage des fils de guidage du + 0,5 cm par rapport à la côte théorique Contrôle effectué par
finisseur sondage sur 20%
de la longueur du fil

Température Lecture au Température en °C par temps chaud comprise en permanence


thermomètre entre 130 et 140 et entre 140 et 150 par temps
de contact froid

Compacité AASHO T.147-54 Prélèvements effectués par carottage 20 mesures portant sur la
première journée de mise
- Compacité en place supérieure à 100 % de la en oeuvre
compacité DURIEZ de référence
1 mesure tous les 2000 m2
par la suite

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 48
ARTICLE 3.1 ESSAIS DE CONTROLE DES TRAVAUX TABLEAU N°9
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

7 Grave concassée Compacité en place Densitomètre à membrane 98% de la densité maximale Proctor Modifié 20 mesures au moment de
0/20 pour trottoirs et l'étalonnage de l'atelier
sous pavés de compactage
autobloquants Puis 1 mesure par 500 m²

Essai Proctor L.C.P.C. L'essai Proctor Modifié sera réalisé toutes les
1000 tonnes de grave concassé 0/20 approvisionnée sur le
chantier
Modifié

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 49
ARTICLE 3.2. - FABRICATION ET MISE EN OEUVRE DE LA GRAVE RECONSTITUEE HUMIDIFIEE 0/20 mm

3.2.1. - Composition
La grave 0/20 mm sera reconstituée en centrale à partir de deux fractions 0/6 et 6/20.
Les contrôles de réception permettront de calculer la composition réelle de la grave pour obtenir les courbes
granulométriques moyennes les mieux adaptées en fonction des approvisionnements (article 2.2 § 1 du présent
C.C.T.P.).

C'est à partir des compositions réelles que seront déterminées les valeurs exactes de la teneur en eau optimale Proctor
Modifié et de la densité sèche maximale.

La densité sèche maximale sera établie à nouveau tous les 5000 T de mélange fabriqué.

3.2.2. - Fabrication
3.2.2.1. - La fabrication de la grave 0/20 se fera exclusivement en centrale, de préférence de type continu à dosage
volumétrique, équipée ou non de contrôle pondéral.

Les bétonnières ne seront pas autorisées.


La centrale proposée par l'Entrepreneur sera soumise à l'agrément de l'Ingénieur.
La centrale devra compter les équipements généraux suivants :
- Dispositifs d'enclenchement automatiques des opérations de mise en route et d'arrêt des installations,
- Enregistrement continu de l'énergie de malaxage pour les centrales à malaxage discontinu.

3.2.2.2. - Trémie doseuse


La centrale devra comporter autant de trémies doseuses que de fraction granulaire ou de constituant.

Le cloisonnement entre les trémies sera réalisé de telle façon qu'aucun mélange ne soit possible lors du chargement.
En particulier la largeur en gueule de chaque trémie devra être supérieure d'au moins cinquante (50) centimètres à
celle du godet du chargeur et les cloisons de séparation devront avoir des surhausses de cinquante (50) centimètres
par rapport au niveau supérieur de remplissage des trémies.

L'installation sera équipée d'un système d'alarme et d'arrêt signalant toute perturbation dans l'écoulement des
matériaux et arrêtant la centrale dans le cas d'interruption du débit des granulats.

Ce dispositif aura pour effet, lorsque le débit d'une trémie variera de plus de vingt (20) pour cent par rapport au débit
fixé :
- de déclencher un dispositif sonore puissant,
- de mettre en route un vibreur fixé sur une paroi de la trémie à un emplacement choisi, pour détruire rapidement les
voûtes.

3.2.2.3. - Alimentation en eau


La centrale devra comporter un système d'humidification des composants solides avant malaxage, muni d'un dossier
de façon à porter leur teneur en eau à la valeur prescrite compte tenu de leur état d'humidité et des conditions
atmosphériques.

L'installation sera équipée d'un dispositif arrêtant la centrale en cas d'interruption de l'alimentation en eau.

3.2.2.4. - Malaxeur
Le malaxeur sera du type horizontal à double arbre à palettes ; il sera équipé de deux rampes d'arrosage.

3.2.2.5. - Trémie - Tampon


Après malaxage, la grave 0/20 sera stockée dans une trémie tampon d'une vingtaine de mètre cubes, destinée à
recevoir le mélange à la sortie du malaxeur et permettant d'éviter les arrêts de centrale pendant la permutation des
camions au chargement.

3.2.3. - Mise en oeuvre de la grave reconstituée et humidifiée 0/20 mm

3.2.3.1. - Conditions générales.


La grave 0/20 mm ne sera mise en oeuvre qu'après réception en compactage et nivellement par l'Ingénieur de la
couche inférieure (couche de forme, fond de décaissement).
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 50
Le parc des engins de transport devra avoir une capacité compatible avec celui de la centrale et du chantier de mise en
œuvre de manière à ne pas provoquer d'arrêt de la centrale de fabrication.

3.2.3.2. - Mise en œuvre


Le répandage et le préréglage seront assurés soit par un appareil répartiteur, soit à la niveleuse.

La côte du niveau supérieur de la couche sera légèrement plus élevée que celle du profil à obtenir après compactage
de manière à pouvoir faire le réglage final par rabotage exclusivement.

Si l'approvisionnement et le déversement provoquent de la ségrégation, les matériaux devront à nouveau être


homogénéisés par brassage à la niveleuse.

Si des matériaux ont été détrempés par les pluies avant mise en oeuvre, ils devront être brassés à intervalles réguliers
par la niveleuse pour leur permettre de sécher.

Le réglage sera effectué à la niveleuse à plaine largeur ou par voie.

3.2.3.3. - Compactage
(i) Atelier de compactage
L'emploi de cylindres à jantes lisses est interdit. L'atelier comprendra :
- des rouleaux vibrants lourds (d'un poids supérieur à 7 tonnes),
- des compacteurs à pneus lourds lestables jusqu'à obtenir 5 tonnes par roue. La pression de gonflage sera
supérieure à 5 bars et le poids par roue d'au moins 3 tonnes.

L'Entrepreneur conserve la faculté de présenter à l'ingénieur des ateliers de compactage différents de ceux définis ci-
dessus. Dans ce cas, il lui appartient de faire la preuve, que la compacité minimale fixée est effectivement atteinte
étant entendu que les frais de ces essais préalables et ceux des essais de compactage Proctor Modifié de référence
seront entièrement supportés par lui en cas de résultats insuffisants.

(ii) Essais de compactage


L'Entrepreneur procédera, en début du chantier, pour la grave 0/20 mm à des essais de compactage avec les ateliers
de compactage, destinés à fixer les modalités pratiques d'utilisation de cet atelier en recherchant en particulier :
- le nombre de passes de chaque engin,
- la charge de chaque engin,
- la vitesse de marche de chaque engin,
- la pression de gonflage des pneumatiques du compacteur à pneus qui permet d'obtenir la compacité désirée
(article 3.1. § 2).

(iii) Compactage et résultats du compactage


Le compactage devra être aussi poussé que possible et le compactage des bords de couche sera particulièrement
soigné.

Sauf indication contraire de l'Ingénieur, les épaisseurs des couches ne seront jamais supérieures à 25 cm après
compactage. Elles seront définies après exécution et contrôle de planches d'essais.

Après définition par l'Ingénieur des conditions d'utilisation de l'atelier de compactage et exécution de ce compactage, la
compacité obtenue sera contrôlée (article 3.1 § 2).

(iv) Surfaçage
Après compactage, la surface supérieure de la grave 0/20 mm devra être conforme aux côtes prescrites (article 3. 17 §
1).

Le fin réglage sera réalisé exclusivement par rabotage et écrêtement des bosses de la couche préalablement arrosée
mais jamais par apport de grave 0/20 mm en couche mince.

Le matériau raboté sera évacué à l'avancement du chantier.

(v) Arrosage
L'eau nécessaire au compactage sera ajoutée au moment du malaxage. Toutefois l'Entrepreneur devra prévoir
l'arrosage de la couche répandue pour compenser l'évaporation de l'eau sur le chantier :
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 51
- disposer en permanence d'une arroseuse à rampe fine en mesure d'ajouter la quantité d'eau nécessaire;
l'Entrepreneur prévoira le nombre d'engins suffisants, en fonction de la distance des points de remplissage en eau
de l'arroseuse.
2
- Connaître la quantité répandue par l’arroseuse au m à la vitesse de 5 km/h, il devra en outre indiquer à l’ingénieur
la fourchette de répandage de l’engin à réservoir plein et presque vide.

Connaissant la teneur en eau de la grave 0/20 mm après répandage ; l’Entrepreneur calculera l’apport d’eau
nécessaire au bon compactage. L’apport d’eau s’effectuera au plus tard après passage du cylindre vibrant pour faciliter
la circulation de l’arroseuse et avant le passage du compacteur à pneus.

ARTICLE 3.3 - FABRICATION ET MISE EN OEUVRE DE LA GRAVE BITUME

Les études de formulation et de convenance de la grave bitume, sa fabrication, son chargement et son transport seront
réalisés dans les conditions fixées par les articles 3.7, 3.8 et 3.9 ci-après prévus pour le béton bitumeux.

La mise en oeuvre sera faite à l’aide des finisseurs à table vibrante lourde capable de répandre des couches épaisses.

Selon la qualité de surfaçage de la couche de fondation les finisseurs travailleront soit à vis calées, soit asservis au fil
ou à la poutre, au gré de l’Ingénieur.

Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier composé de rouleaux vibrants lourds (4T) et de compacteurs
à pneus lisses ayant une charge par roue d’au moins 4 tonnes.

La disposition de l’atelier de compactage et son efficacité (nombre de passes, balayage de la surface) seront
déterminés par des planches d’essais.

Les dispositions décrites par les articles 3.10, 3.11 et 3.12 ci-après pour le béton bitumineux restent applicables au
grave bitume dans la mesure où elles ne sont pas contraires à celles fixées à l’article 2.2.2. de la présente partie du
C.C.T.P.

La compacité en place moyenne devra être égale à 100 % de la compacité de référence L.C.P.C.

Aucune valeur ne devra être ni inférieure à 88 % ni supérieure à 96 % en valeur absolue.

ARTICLE 3.4 - MISE EN OEUVRE DU GRAVE CONCASSEE 0/31,5

La sous couche de fondation sera réalisé en grave concassée 0/31,5 répondant aux spécifications exigées à l’article
2.2. § 3 de la présente partie du C.C.T.P.

Le répandage sera réalisé à la niveleuse. Le compactage sera réalisé dans les mêmes conditions et avec les mêmes
engins que ceux utilisés pour les couches de chaussée afin d’obtenir les prescriptions définies à l’article 3.1.§.3. du
C.C.T.P.

ARTICLE 3.5 - CORRECTEURS - DOPES ET ACTIVANTS

L’emploi des correcteurs, dopes et activants par l’Entrepreneur est soumis à l’accord préalable de l’Ingénieur.

ARTICLE 3.6 -MODE D'EXECUTION DES COUCHES D'IMPREGNATION ET D'ACCROCHAGE

3.6.1 - Mise en oeuvre


La couche d'imprégnation ne pourra être mise en œuvre que lorsque les couches support, trottoirs, base ou
accôtements auront été réceptionnés en compactage et en nivellement.

La couche d'accrochage servira également d'enduit de cure : elle sera répandue au plus tard dans les 8 heures après
la fin du compactage, et par temps chaud et ensoleillé dans les 4 heures.

3.6.2 - Chauffage du liant


La température de répandage sera choisie par l'Entrepreneur de manière à assurer un bon répandage.

Les camions répondeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour amener et conserver le liant à
température convenable, d'une pompe de circulation, d'un thermomètre permettant de mesurer cette température.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 52
Le chauffage éventuel du liant à feu nu dans les camions répondeurs, est formellement interdit pendant la marche.
3.6.3 - Nettoyage de la chaussée
Un balayage préalable énergique avec une balayeuse mécanique sera effectué sur la couche de base, avant mise en
oeuvre de la couche d'imprégnation de façon à éliminer tout matériau roulant et toute poussière résiduelle.

A la demande éventuelle de l'Ingénieur, l'Entrepreneur devra effectuer un léger arrosage préalable.

3.6.4 - Répandage du liant


Le répandage du liant ne pourra avoir lieu que si la surface de la chaussée est sèche et si les circonstances
atmosphériques le permettent (pas de pluie, pas d'orage imminent, pas de brouillard épais).

Les camions répandeurs auront des roues à pneumatiques de nombre et de dimensions tels que leur passage sur la
couche de base ne détériore pas celle-ci.

Ils doivent être munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément à l'aide de liant bitumineux à température
égale, une bande de largeur réglable. Ils doivent comporter une pompe doseuse permettant le répandage à une
pression uniforme; si cette pompe n'est pas asservie, ils doivent être munis d'un appareil permettant de mesurer avec
précision la vitesse de déplacement.

Pendant l'utilisation des camions répandeurs, une personne de l'Entreprise se trouvera obligatoirement à l'arrière, ceci
pour contrôler le répandage.

Le répandage sera conduit de manière à ne laisser aucun manque ni excès de liant au raccordement après un arrêt de
répandage ou entre deux bandes voisines, ou sur les bords des accôtements. Les reprises de répandage devront être
alternées.

L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré ne pourra excéder un dixième de kilogramme par
mètre carré.

L'Ingénieur pourra faire procéder, aux frais de l'Entrepreneur, à des vérifications de la régularité du répandage.

Toute circulation de chantier sur la couche d'imprégnation ou d'accrochage directement sera interdite. Elle ne sera
autorisée qu‘après sablage, à la charge de l’Entrepreneur et après autorisation de l’Ingénieur.

ARTICLE 3.7 - ETUDE DE FORMULATION ET DE CONVENANCE DU BETON BITUMINEUX

L'Entrepreneur fera exécuter l'étude de formulation du béton bitumineux à partir des granulats de chaque provenance.

3.7.1 - L'étude de composition devra indiquer les résultats des essais demandés à l'article 2.2 § 4 du présent C.C.T.P.
pour 4 teneurs en liant encadrant la valeur proposée, avec pour chaque teneur en liant une série d'essais sur 3
éprouvettes dont on prendra la moyenne arithmétique.

Les résultats d'étude de composition du béton bitumineux devront être présentés à l'Ingénieur au moins trente(30) jours
avant le démarrage de la fabrication correspondante.

Les compacités utilisées comme compacités de référence seront les compacités LCPC et MARSHALL.

3.7.2 - Choix des dosages définitifs


Si les études de composition menées comme défini par l'article 3.7.1. précédent permettaient de réduire le dosage en
liant du mélange, le prix correspondant du béton bitumineux (annoncé par le détail estimatif) serait corrigé en fonction
du sous-détail des prix joint à l'offre par l'Entrepreneur.

ARTICLE 3.8 - FABRICATION DU BETON BITUMINEUX

Le béton bitumineux sera utilisé comme couche de roulement.

3.8.1 - La fabrication du béton bitumineux se fera dans une centrale de type continu ou discontinu.

3.8.2 - Approvisionnement des granulats


L'approvisionnement des granulats devra se faire de façon à permettre la marche en continu de la centrale.

La centrale utilisée pour la fabrication du béton bitumineux devra obligatoirement recevoir l'agrément de l'Ingénieur.

3.8.2.1. - Alimentation du sécheur - prédoseur de granulats

L'Entrepreneur doit limiter au maximum la ségrégation au cours des manipulations des granulats.

L'installation devra permettre un mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats. A cet effet, la
centrale comportera plusieurs trémies doseuses, divisées en compartiments séparant les classes et catégories de
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 53
granulats; le cloisonnement sera réalisé de façon qu'au chargement des trémies aucun mélange de granulats ne soit
possible, en particulier la largeur en tête des trémies devra être supérieure d'au moins 50 centimètres à celle du godet
de l'engin de chargement.

3.8.2.2 - Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un distributeur
mécanique; le débit de chaque granulat sera réglé par une trappe à position variable définie automatiquement à partir
d'un appareil de pesage continu dans le cas d'un prédoseur à dosage pondéral.

Le débit des trémies à sable sera régularisé par vibration.

Le tapis roulant ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de telle sorte que le rapport de leur vitesse
reste constant et ne puisse être modifié accidentellement. Dans le cas du dosage pondéral, le rapport des vitesses
sera contrôlé électroniquement et indiqué au pupitre de commande.

Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un tapis auxiliaire dont le sens de rotation pourra être
inversé; une extrémité débouchera sur l'élévateur du sécheur et l'autre sur une aire de contrôle aménagée à cet effet
par l'Entrepreneur.

3.8.2.3 - Chauffage et déshydratation des granulats


La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l'introduction des granulats dans le sécheur soit
faite de façon uniforme de manière à obtenir une température de sortie constante.

Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de 0,5 %. La
température des granulats à la sortie du sécheur sera comprise entre les limites suivantes :
- par temps chaud - 140 à 150°,
- par temps froid - 150 à 160°.

Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées, de façon à
éviter tout risque de brûlage de bitume.

A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il indique la température du
granulat avant l'entrée dans le malaxeur.

3.8.2.4 - Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et fonctionnant en permanence lors de la
préparation du granulat.
Lorsque l'Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans le mélange de façon
uniforme, sinon elles sont évacuées par les soins de l'Entrepreneur.

3.8.2.5 - Criblage
Un dispositif de criblage à la sortie du sécheur permettra d'éliminer tous les éléments supérieurs à 14 mm. Le débit de
ce crible devra être supérieur à celui du malaxeur.
Les granulats séchés seront ensuite stockés dans une trémie tampon intermédiaire.

3.8.2.6 - Alimentation en granulats d'un malaxeur discontinu


La centrale sera équipée d'une balance sans ressort destinée à la pesée des granulats. A cette balance, sera
suspendue une boîte ou une trémie dans laquelle seront pesés les granulats en provenance de la trémie tampon
intermédiaire.

La boîte de pesée doit être assez grande, pour contenir une quantité de granulats correspondant à une gâchée
entière, sans déborder. Elle sera supportée par des pivots et munie d'une porte étanche.

La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids de chaque
granulat soit inférieure à 2 %.

3.8.2.7 - Alimentation en granulats d'un malaxeur continu


La centrale comporte un système d'alimentation continue monté sous le (ou les) trémies tampons de stockage
intermédiaire. La régularisation du débit vers le malaxeur sera assurée :
- Soit par dosage volumétrique au moyen d'un tapis alimenté par une trappe fixe dont l'ouverture graduée permet
le réglage des granulats et doit pouvoir être verrouillée en toute position. La vitesse du tapis doit être asservie à
la vitesse de rotation de la pompe à liant ; le calibrage de l'ouverture de la trappe s'effectue par pesée
d'échantillons de granulats sortis de la trémie tampon intermédiaire durant un temps donné,
- Soit par dosage pondéral au moyen d'un tapis et d'une trappe mobile dont la position sera automatiquement
définie par un appareil de pesage continu.

Dans tous les cas, le débit sera contrôlé par un compte tours inviolable qui commandera l'ouverture et la fermeture des
vannes de la pompe à liant pendant les opérations de contrôle et de réglage.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 54
Un dispositif permettra de connaître à tout moment le niveau des granulats dans la trémie-tampon afin de pouvoir
arrêter le malaxeur en cas de niveau insuffisant.

Dans le cas d'une centrale pourvue d'un équipement de pesage continu, les dispositifs de sécurité suivants seront mis
en place :
- Lorsque la bascule détectera une variation de pesée supérieure à 3 % du dosage théorique, une alarme
retentira avec enregistrement sur compteur,
- Si l'anomalie de dosage persiste au-delà de 10 secondes, l'arrêt de la centrale devra se faire automatiquement,
avec enregistrement sur compteur.

3.8.3 - Préparation et emploi du filler d'apport (ciment)


3.8.3.1 - Le filler d'apport sera stocké en silos dont la capacité correspondra à la consommation de deux journées au
moins de fabrication et sa manutention se fera par vis et par pompes. La manutention par aéroglissières est
formellement interdite entre les silos et la centrale. Le doseur comportera un dispositif permettant d'effectuer des
prélèvements pour vérifier le dosage.
3.8.3.2 - Dans le cas d'une centrale à malaxeur discontinu, le filler sera pesé dans une boîte ou une trémie spéciale au
moyen d'une balance spéciale. Celle-ci devra permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur
relative sur le poids du filler soit inférieure à 2 %.
3.8.3.3 - Dans le cas d'une centrale à malaxeur continu, un dispositif réglable permettra d'ajouter le filler aux granulats
dans les dispositions fixées.
Le mélange doit se faire à l'entrée dans le malaxeur à partir d'une trémie de stockage spéciale.
Si l'entraînement de la pompe doseuse est indépendant de la machinerie principale, l'installation sera équipée d'un
système d'alarme pour signaler tout arrêt accidentel de l'alimentation en filler.

3.8.4 - Préparation et emploi du liant


3.8.4.1 - Stockage et chauffage du liant
La centrale doit disposer de réservoirs pour le stockage du liant, d'une capacité totale suffisante pour assurer une
marche continue de la centrale et comportant une jauge préalablement étalonnée.
Les réservoirs de stockage doivent comporter un dispositif permettant de chauffer le liant aux températures indiquées,
en évitant toute surchauffe locale.
Un thermomètre protégé, d'une précision de 5°C, doit être placé à un endroit convenable de la conduite d'alimentation
en liant du malaxeur, de façon à indiquer la température du liant à l'entrée de cet appareil.

3.8.4.2 - Alimentation en liant du malaxeur


* Cas d'une centrale à malaxeur discontinu.
La centrale doit comporter un dispositif de dosage de l'alimentation en liant, soit en volume, soit par mesure d'un débit.
Si le dosage du liant est effectué en poids, la centrale doit être équipée d'une balance sans ressort, munie d'un godet
pouvant contenir une quantité de liant d'un poids au moins égal à 10% de celui du granulat nécessaire à une gâchée.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids soit inférieure
à 1,5 %.
Si le dosage est effectué en volume ou en débit au moyen d'une pompe d'injection, l'équipement doit comporter un
dispositif permettant d'arrêter automatiquement la pompe, lorsque la quantité voulue de liant a été introduite dans le
malaxeur, et d'obtenir la même précision que dans le cas du dosage par pesée.
* Cas d'une centrale à malaxeur continu.
La centrale doit comporter un dispositif d'alimentation continue dont le débit puisse être réglé avec une précision de 1,5
%.
La synchronisation de l'alimentation du malaxeur en granulat et en liant doit être assurée par un dispositif
d'asservissement entre les débits de granulats et de liant, réalisé, soit par des moyens d'enclenchements mécaniques,
soit par tout autre moyen efficace agréé par l'Ingénieur.

3.8.5 - Malaxage

3.8.5.1 - La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de produire des enrobés homogènes.
Si la boite du malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour empêcher la perte de poussières par
dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en fonction de la
hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d'agrégats par minute pour le régime normal de
l'installation.

3.8.5.2 - La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un enrobage
parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et de les
maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit être d'abord procédé, avant le malaxage humide avec le liant, à un
malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.

3.8.5.3 - Sauf avis contraire de l'Ingénieur, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule suivante :
Durée du malaxage(sec) = Capacité du malaxeur en kg
Rendement du malaxeur en kg/sec

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 55
3.8.5.4 - La température du béton bitumineux à la sortie du malaxeur sera fixée dans des limites suivantes :

Nature de Température des enrobés à la


bitume sortie du malaxeur en
degré C°
Temps Temps froid pluviaux
chaud longs transports
35/50 150° 160°

3.8.6 - Contrôles
Les essais de contrôle de fabrication sont définis à l'article 3.1.

Les essais Duriez seront effectués suivant les processus d'essai (confection et conservation des éprouvettes, mode
opératoire) du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées Français, les essais Marshall suivant les processus d'essai
A.A.S.H.T.0.

ARTICLE 3.9 - CHARGEMENT ET TRANSPORT DU BETON BITUMINEUX

3.9.1 - Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes précautions utiles doivent être prises
pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.

A défaut d'un autre dispositif agréé par l'Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de chargement ayant une
capacité d'au moins dix minutes de fabrication du béton bitumineux doit être disposée à la sortie du malaxeur continu;
la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu'après remplissage de celle-ci.

3.9.2 - Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en oeuvre est effectué dans des véhicules à bennes
métalliques qui doivent être nettoyées de tout corps étranger avant chaque chargement.

Le graissage des bennes à l'huile ou au savon est autorisé, mais tout excès de graissage sera évité. L'utilisation de
produits susceptibles de dissoudre le liant (fuel, mazout, etc...) est formellement interdite.

L'Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du poste
d'enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.

Chaque véhicule de transport doit être équipé d'une bâche appropriée, capable de protéger les enrobés et d'éviter un
refroidissement de plus de 10° avant leur mise en oeuvre, même en cas d'intempéries ou de distances de transport
importantes.

La dimension de la benne et sa hauteur au sol seront telles que son fond et son porte à faux ne touchent en aucun cas
la trémie du finisseur lors de la vidange.
La vidange des bennes sera complète; les reliquats éventuels de béton bitumineux refroidi seront éliminés avant tout
nouveau chargement.

L'approche des camions contre le finisseur sera faite sans heurt. En fait, il conviendra que dans la dernière phase de la
manœuvre ce soit le finisseur qui s'approche du camion arrêté et au point mort.

ARTICLE 3.10 - PESAGE DES QUANTITES DU BETON BITUMINEUX

Les résultats de cette procédure (moyen de contrôle) ne seront pas pris en compte dans les attachements des
quantités de béton bitumineux mis en œuvre.
L'Entrepreneur devra à proximité de la centrale d'enrobage prévoir l'installation à ses frais d'un pont bascule.

Il soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, les modalités prévues pour la réception, le tarage et la vérification de ce pont
bascule, qui devra être vérifié par le Service des Poids et Mesures ou à défaut, par tout autre organisme agréé par
l'Ingénieur.

La bascule de pesée sera installée par l'Entrepreneur en un point d'accès facile pour les véhicules. Aussitôt après son
installation, l'Entrepreneur devra, à ses frais, faire vérifier son exactitude par le service des Poids et Mesures, ou par
tout autre organisme agréé par l'Entrepreneur.

La bascule devra délivrer des tickets de pesée imprimés en trois exemplaires. Les deux premiers seront donnés au
transporteur :
- l'un sera remis au représentant de l'ingénieur sur le chantier d'application,
- l'autre sera conservé par le transporteur.
Le troisième exemplaire du bon de pesée restera à l'Entrepreneur. Seuls les bons de pesée remis au représentant de
l'ingénieur sur les lieux de mise en oeuvre, seront pris en compte pour le règlement.

La bascule devra permettre la pesée, en une seule fois, des camions.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 56
ARTICLE 3.11 - MISE EN OEUVRE DU BETON BITUMINEUX

Le béton bitumineux sera utilisé en couche de roulement ou comme couche de renforcement et de roulement.
Le répandage sera fait " en surfaçage" le finisseur travaillant à vis calées.
L'Entrepreneur devra procéder, si nécessaire, à un balayage et à un nettoyage préalable de la surface de la couche de
base.

Le béton bitumineux devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :

Nature de Température de répandage


bitume en degré C°
Temps chaud Temps froid
35/50 130° /140° 140°/150°

Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure du tapis.

La surface de la chaussée doit être sèche. Il ne doit pas y avoir de pluie ou de brouillard épais et la température
extérieure à l'ombre sera supérieure à 5°C.

Toutefois, si le béton bitumineux parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales arrive au
chantier de répandage alors que les conditions atmosphériques ne sont modifiées entre temps, il pourra être répandu
immédiatement, sauf opposition de l'Ingénieur, pourvu que la température reste supérieure à la limite fixée au
paragraphe précédent.

Le béton bitumineux sera mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique automatique (finisseur), capable de le
répartir sans produire de ségrégation en respectant l'alignement, les profils et l'épaisseur fixée.
La répandeuse doit être munie d'un dispositif d’arrosage, de vibration ou de damage et d'un dispositif de chauffage
pour maintenir le béton bitumineux à bonne température de répandage.

L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que la mise en oeuvre sur faibles largeurs du béton bitumineux peut
être réalisée mécaniquement au finisseur jusqu'à 1,10 mètre de largeur; pour des largeurs plus faibles, la mise en
oeuvre sera manuelle.

En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être adaptée à la cadence de
fabrication et d'arrivée du béton bitumineux, et être aussi régulière que possible.

L'Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage de deux
chargements successifs; il doit éviter également l'accumulation d'enrobés refroidis dans la répandeuse et éliminer, le
cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.

L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt ; de façon qu'il n'en résulte aucune
irrégularité dans le profil en long du tapis.

L'Entrepreneur doit disposer d'ouvriers qualifiés pour corriger, immédiatement après le répandage et avant le
commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes, telles que trous, rainures, etc... au moyen d'un
apport de béton bitumineux frais soigneusement déposé à la pelle. Toute autre intervention manuelle est interdite
derrière la répandeuse.

Au cas où lors de la construction, de grandes irrégularités sont constatées après le passage de la répandeuse sans
qu'elles puissent être corrigées par le réglage de celle-ci, la répandeuse sera arrêtée et l'Entrepreneur devra en fournir
une autre.

L'épaisseur du tapis est réglée une fois pour toutes pour chaque section de répandage et l'Entrepreneur doit s'abstenir
ensuite d'agir sur la commande de réglage de l'épaisseur, sauf en cas de nécessité d'ajustement du joint longitudinal.
Le réglage et le contrôle de l'épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de bande de répandage
correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids de béton bitumineux transporté aura été
déterminé par pesée : le contrôle portera en outre sur les quantités répandues par kilomètre de bande, et par demi-
journée de travail, compte tenu de la production de la centrale d'enrobage.
Le béton bitumineux sera mis en oeuvre manuellement, après accord de l'Ingénieur, au moyen de petit outillage sur les
parties où il ne peut être répandu au moyen de la répandeuse automotrice (surlargeurs, intersections,
embranchements).

Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit effectuée avant refroidissement des
enrobés en utilisant ceux-ci à une température proche du maximum indiqué précédemment et en limitant la
ségrégation.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 57
ARTICLE 3.12 - EXECUTION DES JOINTS EN BETON BITUMINEUX

Les joints en béton bitumineux doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les couches
adjacentes.

3.12.1 - Joints longitudinaux


L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, le mode de réalisation des joints longitudinaux, les largeurs des
passes de répandage et la position des joints longitudinaux. Le compacteur à roulette latérale peut être utilement
retenu.
Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à recouvrir légèrement le bord longitudinal de la couche
ancienne; le béton bitumineux en excès recouvrant la couche ancienne sera ensuite soigneusement éliminée, sauf
lorsque les enrobés de la couche ancienne ne sont pas encore compactés ni complètement durcis et refroidis.
Si le bord de la couche de béton bitumineux, du côté de l'accôtement, présente des irrégularités, il sera coupé
verticalement suivant une ligne parallèle à l'axe de la chaussée.

3.12.2 - Joints transversaux


Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur de manière à exposer une surface fraîche,
contre laquelle sont placés les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de l'épaisseur doit être respecté,
grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de travail.

3.12.3. - Outre la machine de sciage en service, l'Entrepreneur doit disposer sur le chantier d'une deuxième machine
de secours en cas de panne.

ARTICLE 3.13 - COMPACTAGE DU BETON BITUMINEUX

3.13.1 - Matériel nécessaire


Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier de compactage composé de compacteurs à pneus lisses
ayant une charge par roue d'au moins 4 tonnes et des rouleaux lisses tandem à jantes métalliques de 6 à 10 t.

Les rouleaux à pneus devront réaliser le compactage immédiatement derrière le finisseur; le cylindre tandem assurera
le surfaçage final.

3.13.2 - Planches d'essais - Méthode de compactage


Dès le début du chantier, on réalisera une planche d'essai destinée à choisir la nature et les modalités d'utilisation de
l'atelier de répandage et de compactage.
Ces essais seront effectués en se rapprochant le plus possible des conditions du chantier (vitesse d'avancement du
finisseur, nature du support, etc..).

Les modalités à fixer sont :


- la charge de chaque engin,
- le plan de marche de chaque engin, en vue d'assurer un nombre de passages aussi constant que possible en
chaque point de la chaussée,
- la vitesse de marche de chaque engin,
- la pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs à pneus,
- les réglages de vibration des finisseurs ou des compacteurs vibrants,
- la distance maximale d'écartement entre le finisseur et le premier compacteur à pneus,
- la température de répandage,
- la température de fin de compactage.

Des mesures de compacité en place permettront de définir une méthode de compactage (atelier de compactage et
modalités d'application).

Une méthode de compactage sera jugée satisfaisante si elle permet d'obtenir en moyenne, et avec un écart faible, 100
% de la compacité L.C.P.C. de référence.

Parmi les méthodes de compactage satisfaisantes, l'Ingénieur choisira celle qui lui paraîtra optimale, suivant la
compacité obtenue, sa variation dans l'épaisseur de la couche, la qualité d'exécution du joint, la qualité de l'uni et
éventuellement d'autres éléments d'appréciation.

L'Entrepreneur aura la faculté de proposer tout autre atelier de compactage, qui ne sera retenu que s'il donne à l'issue
de la planche d'essai des résultats au moins aussi satisfaisants que ceux de l'atelier proposé par l'Administration. En
cas de modification importante des conditions du chantier (formulation, matériel, etc...) ou des résultats estimés, il sera
nécessaire d'effectuer une nouvelle planche d'essai.

3.13.3 - Mode d'exécution du compactage


Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d'une bande de répandage
posée à côté d'une bande déjà en place est commencé par le joint.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 58
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir un bon surfaçage,
toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d'adhérer aux roues des engins de compactage. On
évitera que le compacteur à pneus s'éloigne de plus de 50 cm du finisseur.

Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre des arrêts; le renversement de
marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation de vagues; les embrayages des engins
doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d'au moins un mètre à chaque passe et s'effectuera
toujours à l'arrière. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et conduite de manière
telle que toutes les parties du revêtement reçoivent une compression sensiblement égale.

Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de son passage.

Dans les cas où l'ingénieur aura donné son accord, le compactage du béton bitumineux mis en oeuvre manuellement
pourra être fait à l'aide d'un rouleau vibrant à main ou d'une dame vibrante d'un poids minimum de 15 kg pour une
2
surface maximum de 300 cm .

Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu'à tous les endroits où les rouleaux ne peuvent
accéder, le compactage doit être effectué au moyen de dames vibrantes, en veillant tout particulièrement à l'étanchéité
des joints se trouvant entre ces ouvrages et les enrobés.

Aucun trafic ne doit être admis sur le revêtement fini avant un refroidissement suffisant, le degré de refroidissement
étant laissé à l'appréciation de l'Ingénieur.

3.13.4 - Contrôle
Les essais de contrôle de mise en oeuvre sont donnés aux articles 3.1. §6 et 3.17 §4.

Les pénalités pour mauvaise exécution des travaux font l'objet de l'article 36. du Cahier des clauses administratives
Particulières du marché.

ARTICLE 3. 14 - MISE EN ŒUVRE DES TROTTOIRS

Mise en oeuvre des couches de trottoirs.

3.14.1. Les trottoirs (voir les profils en travers types dans le dossier plan) seront constitués du bas vers le haut de :
- Couche de fondation en grave concassée 0/31.5 répondant aux spécifications exigées (article 2.2 § 8 de la
présente partie). L'épaisseur de cette couche est de 0,15 m
- Couche de sable pour pose des pavés auto-bloquants. Le sable répondant aux spécifications exigées (article
2.2 § 6 de la présente partie) aura une épaisseur de 5 cm et servira de support pour la pose des pavés auto-
bloquants qui forment le revêtement des trottoirs.
- Couche de revêtement en pavés auto-bloquants répondant aux spécifications exigées (article 2.2 § 10 de la
présente partie). La forme des pavés sera soumise à l'approbation de l'Ingénieur.

L'Entrepreneur est tenu de proposer au moins trois (3) formes différentes de blocs auto-bloquants avec minimum deux
(2) coloris chacune.

3.14.2.- Mise en oeuvre


- Le répandage des matériaux de la couche de fondation sera réalisé à la niveleuse.
Le compactage sera réalisé dans les mêmes conditions et avec les mêmes engins que ceux utilisés pour les couches
de chaussées afin d'obtenir les prescriptions définies à l'article 3.1 de la présente partie.
Sur les trottoirs de petite largeur l'Entrepreneur proposera à l'Ingénieur les engins de compactage adéquats qu'il
compte utiliser pour satisfaire aux conditions définies à l'article 3.1 de la présente partie.

Après compactage, la surface supérieure de la couche de fondation devra être conforme aux cotes prescrites.

- Couche de sable :
Après réception de la couche de fondation, le lit de pose sera constitué par des sables de bonne qualité (dureté),
siliceux ou silico-calcaire, propres de granulométrie continue (0/5) et exempts d'éléments argileux ou organiques.
L'épaisseur du lit de pose ne doit pas excéder cinq centimètres (5 cm) tout en évitant les contacts directs du pavé avec
des points durs.
L'épaisseur du lit de sable doit être constante pour éviter tout tassement différentiel.

Le lit de pose doit être nivelé à la règle (métal léger, bois ou madrier droit); il est impératif de ne pas détruire sa
planéité (par exemple en marchant dessus).

- Pose des pavés en béton sur le lit de sable :


La pose s'effectue, le poseur étant face à l'avancement ; c'est-à-dire placé sur le travail déjà réalisé.

Il est nécessaire de vérifier la rectitude et le parallélisme des rangs de pavés au moins tous les 4-5 m.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 59
Pour assurer la bonne tenue du pavage, il est conseillé de lui assurer une butée en rive.
La pose s'effectue à joints aussi serrés que possible. Lorsque la pose des pavés est contrôlée et terminée, les joints
sont remplis soigneusement de sable par balayage. Ce sable proviendra de préférence de rivière ou des sables de
carrière de bonne qualité et de granulométrie compatible avec la largeur minimale des joints (0/1).

La granulométrie du sable sera étalée afin de lui assurer une bonne compacité en place. Les sables à granulométrie
trop resserrée ne doivent pas être utilisés.

Le compactage s'effectue après le remplissage des joints. Le passage d'une plaque vibrante équipée ou non d'une
semelle de protection, selon le type de pavé, ou d'un cylindre poids permet de stabiliser le pavage.

Après chaque passage du compacteur, les joints doivent être à nouveau bouchés au sable et la planéité constamment
vérifiée.

Tout défaut éventuel doit être immédiatement supprimé.

Tout caillou susceptible sous compactage de briser les arêtes des pavés doit être éliminé avant compactage.

Le scellement des joints par mortier est à prescrire. L'Entrepreneur doit veiller à ce que la couleur originale des pavés
ne soit pas altérée au cours de la mise en oeuvre.

ARTICLE 3.15 - MISE EN ŒUVRE DE LA TERRE VEGETALE

De la terre végétale sera mise en place sur les îlots séparateurs des carrefours et sur les bermes (voir profils en travers
type du dossier plans).
La terre végétale proviendra en partie des produits de décapage dont l'ingénieur aura autorisé la réutilisation.

ARTICLE 3. 16 - CONTROLE GEOMETRIQUE DES TRAVAUX

Conformément à l'article 40 du cahier des clauses administratives particulières du marché, des contrôles géométriques
seront réalisés après chaque tranche de travaux (couche de chaussées etc.).

L'Entrepreneur devra disposer du matériel nécessaire à ces contrôles.

Les tableaux des pages suivantes définissent ces contrôles. Le choix des échantillons à contrôler est au gré de
l'Ingénieur.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 60
ARTICLE 3 - 17. ESSAIS DE CONTROLE GEOMETRIQUE Tableau N°1
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

1 - Couches de fondation sous Réglage Nivellement au Cotes prescrites + ou- 2cm pour la fondation Sur chacune des rives
couche de fondation
et de base de la chaussée niveau de et les accôtements à 50 cm du bord, tous
et accôtement précision Cotes +ou- 1 cm pour la couche de base les 10 m
- Couche d'assise des
trottoirs Surfaçage Règle de 3m et cale Flèche maximale inférieure à Au gré de l'Ingénieur
transversal de 30cm longueur
et d'épaisseur égale à . 2cm pour la fondation et les trottoirs
la tolérance à vérifier . 1cm pour la couche de base

Surfaçage Règle roulante de 3m Si les prescriptions ci-dessus sont respectées à 95% Contrôle dans l'axe
longitudinal le réglage et la surfaçage sont réputés convenir de chaque chaussée

2 Pavés auto-bloquants Réglage Nivellement de précision +ou- 1cm par rapport au profils théoriques Sur chaque profil
sur trottoir en travers

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum inférieure à 0,5 cm


Essais réalisés longitudinalement et transversalement sur chaque profil
au droit des profils en travers en travers

Viagraphe Coefficient inférieur à 5

Elle est de 1 centimètre par rapport à la ligne Au gré de l'Ingénieur


3 Bordure de trottoir, Tolérance pour faux alignement en plan ou en idéale tout le long du tronçon traité
contre bordure et caniveaux hauteur

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 61
ARTICLE 3 - 17. ESSAIS DE CONTROLE GEOMETRIQUE Tableau N°2
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

4 Béton Quantité moyenne métré de la surface Quantités théorique + ou- 10% selon les modalités Tous les jours
bitumineux par unité de couverte totalisation définies à l'article 2.2.
surface des tickets de
pesage

calage des fils de Topographique 0,5 cm par rapport à la cote théorique par contrôles
quidage au finisseur portant sur toute la longueur du fil tendu en permanence

Cotes prescrites + 1cm dans les sections de


Réglage Nivellement au raccordement aux ouvrages où le réglage est fait en Sur chacune des rives
niveau de précision nivellement (50m de part et d'autre). à 50cm du bord, tous
Ailleurs le réglage en surfaçage sera fait en faisant
travailler le finisseur "à vis calées". les 10 m

Vérification de profils. La pente réelle entre l'axe


Contrôle des Cordeau Gabarit Nivelettes de la chaussée et la rive (avec une garde de 0,30m
profils du bord de la couche) ne doit pas s'écarter de la Tous les 50 m
en travers pente théorique, pour plus de 5% des profils
de plus de 1 %

Surfaçage Flèche maximale inférieure à 0,5 cm dans la


transversal Règle de 3 m largeur d'une bande de répandage. Au gré de l'Ingénieur
Dénivellation entre 2 bandes jointives
inférieures à 0,5 cm

Surfaçage Règle roulantes Flèche maximale inférieure à 0,3 cm dans l'axe Contrôle dans l'axe
longitudinal de 3 m de chaque bande de répandage de chaque bande de
répandage
Roulance Mesure au Bump
"R" Intégrator de R < 1700 mm/km
L'Administration

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 62
5ème PARTIE : DRAINAGE

CHAPITRE I : CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

Les travaux objet de la présente partie correspondent :

- aux réseaux de buses enterrées et dalots sous les trottoirs, les chaussées et le TPC ;
- A la mise en place d'un réseau des collecteurs en dalot et en buses ;
- à la réalisation des regards de visite à tampon ;
- à la réalisation des regards cheminés sur dalot ;
- à la réalisation des regards de collecte d’eau pluviale ;

CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX


ARTICLE 2.1. - PROVENANCE DES MATERIAUX

Le lieu de provenance de l'ensemble des matériaux nécessaires aux travaux de drainage devra obtenir l'agrément de
l'Ingénieur.

ARTICLE 2.2. - QUALITE DES MATERIAUX, ESSAIS DE RECEPTION

La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception, tant à la fourniture qu'avant la mise en œuvre,
conformément à l'article 35 du cahier des clauses administratives particulières.

Les essais de réception sont définis par les tableaux des pages suivantes ; ces tableaux distinguent le processus retenu,
les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l'Entrepreneur.

L'Ingénieur pourra choisir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 63
ARTICLE 2. 2. ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX TABLEAU N°1
NATURE DES NATURE DES ESSAIS CADENCE DES
$ MATERIAUX DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES ESSAIS
OPERATOIRE

1 Sable pour lit de Equivalent de NF P 18-598 E.S. Supérieur à 80 1 essai par origine
pose des ouvrages sable de matériau

2 Eléments préfabriqués Résistance aux charges et aux surcharges .Tous les ouvrages de drainage devront résister A l'agrément de
pour ouvrages aux poussées des terres et aux poids du remblai l'Ingénieur au niveau
des plans de
.Les ouvrages de drainage ferraillage essai
dans leur partie bétonnée devront résister éventuel
à la roue de 10 tonnes.

.Les canalisations sous chaussée et les regards


dans le TPC devront résister à la roue de
10 tonnes affectée d'un coefficient de majoration
égal à 1 + 0,3/(1+H)

avec H=hauteur en mètre du remblai sur la génératrice


supérieure de la canalisation.

Dallettes préfabriquées pour ouvrages de drainage


linéaires de surface. A l'agrément de
l'Ingénieur
Tolérance en dimensionnement + ou- 5% sur les dimensions transversales de
chaque élément

+ ou - 1 cm sur les longueurs de chaque élément

Surfaçage La surface offerte à l'écoulement de l'eau doit être lisse

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 64
ARTICLE 2.2. ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX TABLEAU N°2
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION MODE RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX OPERATOIRE ESSAIS

3 Mortiers de pose Le mortier M.450 sera dosé à quatre cent cinquante (450) kilogrammes
des éléments
préfabriqués Lorsque l'épaisseur de mortier M.450 à mettre en œuvre excédera vingt (20) millimètres.
on utilisera un micro béton dosé à 400 kilogrammes de ciment et dont la composition sera au préalable
soumise à l'agrément de l'Ingénieur

4 Buses en béton armé Nature en qualité : les buses seront en béton armé de la classe CAO 135 A ou compatibles avec le type de sollicitations
des engins.

Vérification des tolérances de fabrication


Longueur utile : + 1 %

Diamètre intérieur réel non différent du diamètre nominal "d"


de plus de : (2 + d/100) mm.

L'épaisseur ne différera pas de l'épaisseur normalisé de plus de


5/100 de celle-ci

Essais à l'écrasement; Ces essais seront effectués conformément aux spécifications de


étanchéité ; flexion l'article 14 du fascicule n°70 du Ministère de l'Equipement et du
longitudinale Logement français (canalisations d'assainissement et ouvrages annexes).

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 65
CHAPITRE III : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX
ARTICLE 3.1. - GENERALITES

Les caractéristiques et les dimensions des ouvrages de drainage sont fournies par les plans types de drainage. Leur
implantation et leur calage sont fournis par le plan de drainage.

Les profils en long des ouvrages linéaires n'ont pas pu être côtés (sinon à leur extrémité de raccordement) compte tenu
de la précision des documents "terrain naturel" ; ils sont laissés à l'initiative de l'Entrepreneur sous réserves de l'accord
de l'Ingénieur.

ARTICLE 3.2. - CALCUL DES OUVRAGES DE DRAINAGE EN BETON, FABRICATION ET MISE EN OEUVRE

Les principales caractéristiques des ouvrages retenues figurent sur les plans types et le plan de drainage du dossier (B).

L'ensemble des ouvrages de drainage devront résister aux poussées des terres ; les ouvrages revêtus, pour leurs
parties armées et bétonnées, lorsqu’ils ne sont pas protégés par des glissières de sécurité, devront résister à la roue de
10 tonnes.

Les canalisations sous chaussées (buses...) et les regards devront résister à la roue de 10 tonnes affectées d'un
coefficient majorateur égal à 1 + 0,3 /(1+H)

avec H = hauteur en mètre du remblai sur la génératrice supérieure de la canalisation.

Les plans de ferraillage de ces ouvrages seront soumis à l'acceptation de l'Ingénieur au plus tard (30) trente jours
calendaires avant le début d'exécution des travaux correspondants.

Les surfaces de ces ouvrages supportant l'écoulement des eaux doivent être lisses et étanches.

De façon générale, le planning des travaux sera tel qu'aucun travail de terrassement par engin lourd ne soit à réaliser à
proximité immédiate des ouvrages de drainage après leur mise en œuvre.

Ainsi, aucun engin lourd ne devra rouler sur une buse sans que celle-ci soit recouverte d'au moins 0,80 mètre de
remblai (ou enrobée de béton).

Les fouilles pour buse seront réalisées dans le terrain naturel ou le remblai préalablement mis en place sur une hauteur
suffisante pour répondre à cette prescription.

ARTICLE 3.3. - BUSES SOUS CHAUSSEES

3.3.1. - Pose des buses en béton


Les buses devront être conformes aux prescriptions de l'article 2.2. du C.C.T.P.
La pose des canalisations s'effectuera suivant les prescriptions du fascicule 70 (N) du C.C.T.G.

3.3.2. - Coupes de buses en béton


La coupe des buses ne doit être faite qu'en cas de nécessité absolue. Les coupes qui seraient jugées défectueuses
entraîneront l'élimination de l'élément correspondant. La dépose et le remplacement de l'élément, ainsi que toutes les
sujétions qui en découleraient seront à la charge de l'Entrepreneur.

3.3.3. - Joints de buses


Le mode d'exécution des joints sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément de l'Ingénieur.

3.3.4. - Fondation de l'ouvrage pour buse ou dalot sous remblai


Le fond de fouille sera dressé et nivelé de manière que la canalisation porte sur toute sa longueur (il sera réalisé une
excavation de manière à ce que le collet et la tulipe soient dégagés et que le joint puisse se faire dans de bonnes
conditions).

L'assise des tuyaux sera préparée de la manière suivante :


- si le sol est constitué par des sables ou terrains sableux non boulants, les canalisations pourront être posées sans
l'interposition d'aucun matériaux,

- si le sol est constitué de terrains non sableux et notamment pierreux ou argileux, il sera réalisé un lit de pose en
sable de 0,10 m d'épaisseur, les canalisations étant par ailleurs soigneusement calées latéralement.

L'Ingénieur sera juge des dispositions à adopter.

3.3.5. - Remblai
Les prescriptions sont identiques à celles de l'article correspondant au remblaiement de fouille (voir 7ème partie
ouvrages d'art).

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 66
3.3.6. - Enrobage des buses
Lorsque la hauteur entre la ligne génératrice supérieure de la buse et la ligne chaussée finie, ou plate-forme des
terrassements circulée par engins lourds sera inférieure à 0,80 mètres, les buses seront enrobées de béton.

Elles pourront n'être enrobées que sur une partie de leur longueur, compte tenu du critère précédent.

ARTICLE 3.4. - POSE DES BORDURES

L'Entrepreneur devra soumettre à l'ingénieur les dispositions qu'il compte prendre pour la mise en place des bordures.

Il devra notamment préciser l'enchaînement dans le temps des opérations par rapport à la mise en œuvre des couches
de chaussées avoisinantes. L'Ingénieur restera seul juge des dispositions à prendre.

ARTICLE 3.5. – OUVRAGES LINEAIRES REVETUS

Ces ouvrages pourront être coulés en place ou préfabriqués et armés.


Ils sont posés sur un lit de sable. Les joints seront bitumineux, aux extrémités de chaque élément préfabriqué, au moins
tous les dix mètres si coulés en place.
Dans l’hypothèse ou un de ces ouvrages est préfabriqué en plusieurs éléments (dalettes), un lit de béton de pose sera
nécessaire pour éviter tout mouvement de l’ouvrage.
Le profil en long de ces ouvrages sera régulier, toujours supérieur à 2 %0 (deux pour mille).

ARTICLE 3.6. - REGARDS

- Regard de visite
Ce sont des regards à tampon série lourde sur les trottoirs. Ces ouvrages pourront être coulés en place ou préfabriqués
et armés.

- Regard cheminé
Ce sont des regards de visite cheminé branchés directement aux dalots. Ces ouvrages pourront être coulés en place ou
préfabriqués et armés.

- Regard de collecte
Ce sont des regards à grille sur les chaussées (voir dossier plan).

ARTICLE 3.7. – MORTIERS BETONS ET ACIERS

Les prescriptions concernant la réception des matériaux, fabrication et mise en œuvre des mortiers et bétons décrites
en 7ème partie ouvrages d'art du présent CCTP sont valable et appliquées pour les ouvrages d'assainissement en
béton.

ARTICLE 3.8. – DALOTS

Les dalots seront exécutés conformément aux plans d’exécution prépares par l’Entrepreneur, à ses frais et approuvé par
le bureau de contrôle et le Maître de l’Ouvrage.
Le coffrage du radier devra être calé à son niveau lesté et bloqué de manière à éviter tout soulèvement en cours de
bétonnage.
Le radier devra être parfaitement réglé sans ressaut au passage des joints et sans contre-pente.
L’Entrepreneur devra, par ailleurs, prendre toutes dispositions pour que le radier soit parfaitement surfacé au coulage.
Les coffrages des murs et de la dalle devront s’ajuster parfaitement sur les parties déjà coulées pour qu’il n’y ait pas de
perte de laitance au niveau des reprises.
Etant donné qu’il n’est pas prévu d’enduit sur le dalot et les ouvrages, les parois intérieures, après décoffrage, devront
être parfaitement lisses et le Maître d’œuvre pourra, si ce résultat n’était pas obtenu, refuser le type de coffrage présenté
par l’Entrepreneur.
Les dalots sont calculés pour résister à la poussés des terres, aux charges et aux surcharges. En outre, ils devront
assurer une bonne étanchéité.
Pour l’utilisation des éléments préfabriqués, il y a lieu de prévoir une chape sous les dalots selon la note de la DGPC
ainsi que une dalle de consolidation des éléments.

ARTICLE 3.9. - CONTROLE GEOMETRIQUE DES TRAVAUX

Les essais de contrôle géométrique sont donnés dans le tableau ci-après :

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 67
ARTICLE 3- 9 ESSAIS DE CONTROLE GEOMETRIQUE TABLEAU N°1
CARACTERISTIQUES DES ESSAIS
$ NATURE DES DESIGNATION RESULTATS EXIGES CADENCE DES
MATERIAUX ESSAIS

1 Implantation des Cotes obtenues par rapport aux bases Plus ou moins six centimètres (+ou- 6 cm) Au gré de l'Ingénieur
ouvrages de d'implantation de la plate-
forme
drainage
longitudinal
Tolérance par rapport à une règle de
longueur L appliquée sur l'ouvrage L / 200

2 Calage au niveau Tolérance absolue par rapport au +ou- 2 cm par rapport aux profils théoriques Au gré de l'Ingénieur
des ouvrages du nivellement général Essais réalisés au droit des profils en travers
drainage longitudinaux et à chaque ouvrage
(fossés)

3 Bordures Tolérance pour faux alignement en Elle est de un (1) centimètre par rapport à la Au gré de l'Ingénieur
plan ou en hauteur ligne idéale tout le long du tronçon traité

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 68
6ème PARTIE : SIGNALISATION - SECURITE
PREAMBULE
1 - Les travaux de "Signalisation - Sécurité" correspondent à la réalisation :

- de la signalisation horizontale (bandes de peinture) ;


- de la signalisation verticale, comprenant :
• panneaux de danger, d'intersection, de prescription et d'indication.
• panneaux de direction.

2 - Les prescriptions techniques liées à ces travaux sont définies dans les trois sous-chapitres suivants.

CHAPITRE I : SIGNALISATION HORIZONTALE


ARTICLE 1.1 - CONSISTANTE DES TRAVAUX

Le présent chapitre concerne la fourniture et la mise en œuvre des bandes de peinture blanche sur chaussées des voies
projetées.

ARTICLE 1.2 - DESCRIPTION DES TRAVAUX

La peinture blanche utilisée sera réflectorisée (avec bille de verre).

Les dispositions retenues pour le marquage au sol sont présentées dans le dossier plan.

L'unité de largeur "U" des bandes (utilisée par les plans du dossier B) est égale à sept et demi (7,5) centimètres pour la rocade
et (6) centimètres ailleurs.

ARTICLE 1.3 - PROVENANCE ET QUALITE DE LA PEINTURE POUR CHAUSSEE

- La provenance de la peinture devra être soumise à l'agrément de l'ingénieur


Les Entrepreneurs ou Sociétés sous-traitantes de fourniture, devront être agrées et le type de peinture homologué par
l'Administration compétente du pays d'origine (homologation de moins de quatre ans d'âge).

- La durée de vie utile de la peinture devra être d'au moins douze (12) mois.

- Les récipients contenant les produits en stock ou prêts à l'emploi devront porter en plus de leur dénomination, leur numéro
d'homologation, la date de fabrication et le temps limite de conservation sans brassage.
L'Ingénieur pourra contrôler la qualité des matériaux en faisant prélever des échantillons pour analyse en laboratoire. Dans le
cas ou les produits ne répondraient pas aux spécifications, ils seraient refusés et les travaux déjà effectués ne seraient pas
rémunérés.

ARTICLE 1.4 - MISE EN ŒUVRE

1.4.1. - A moins de circonstances exceptionnelles nécessitant accord de l'ingénieur, les applications de peinture ne seront
effectuées que sur des chaussées en bon état, par temps beau et sec.

L'Entrepreneur procèdera immédiatement avant l'application du produit, au dépoussièrage des parties de la chaussée devant
recevoir les bandes.

Tout stockage important de peinture sera évité dans la mesure du possible afin que ne se constituent pas des dépôts
pratiquement impossibles à remettre en suspension par la suite.

1.4.2. - Le poids du produit répandu sera contrôlé en cours d'application par pesée avant et immédiatement après application
du produit sur une plaque de tôle de 1,50 m par 0,30 m à l'initiative de l'Ingénieur.

L'Entrepreneur aura à sa charge de rétablir la continuité du marquage.


Si le dosage est inférieur de 15% (quinze pour cent) à celui prévu, l'Entrepreneur procédera à ses frais à l'application d'une
couche supplémentaire dans la journée qui suivra la notification des résultats.
Il sera fait à l'initiative de l'Ingénieur, par sondage, un contrôle des modules des bandes. L'Entrepreneur aura à sa charge tous
travaux de complément de marquage qui s'avérerait nécessaire.

ARTICLE 1.5. – CONTRÔLE DES TRAVAUX

Nature des essais désignation Mode opératoire Résultats exigés Cadence des
essais
Peinture de marquage Dosage Par pesée avant et Dosage supérieur à 90% du Au grès de
au sol immédiatement après dosage prévu par le l’Ingénieur
application sur une plaque fabriquant.
de tôle de 1,50m x 0,3m De la continuité du marquage.
L’entrepreneur aura à sa
charge le rétablissement.

Travaux de construction de l’Echangeur (X20-X2) Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 69


CHAPITRE II : SIGNALISATION VERTICALE

ARTICLE 2.1. - CONSISTANCE ET DESCRIPTION DES TRAVAUX

2.1.1. Généralités
La présente partie du Cahier des Clauses Techniques Particulières définit les spécifications des matériaux et produits et les
conditions de fourniture, de transport et de mise en place de la signalisation verticale.

2.1.2. Consistance des travaux


Les travaux comprennent :
- la fabrication des panneaux et de leurs supports,
- la mise en place des panneaux, comportant ;
- la reconnaissance des lieux et des emplacements des supports ;
- l'enlèvement, dépose, et amenée au parc des directions régionales ;
- la fourniture et le montage de toutes les pièces nécessaires à l’exécution des panneaux et de leurs supports ;
- l’exécution des fouilles destinées à recevoir les massifs de fondations ainsi que la mise à la décharge des matériaux provenant
de ces fouilles ;
- l’exécution des fondations des supports ;
- le remblaiement des fouilles ;
- la mise en place des supports ;
- la reconstruction des assises des couches de surface ou droit des massifs de fondations ;
- le montage des panneaux de signalisation ;
- la fixation de ces panneaux de signalisation sur leurs supports.
Les panneaux sont de types :
TYPE 1 : Panneaux de signalisation de danger, d’interdiction, de prescription ou d’indication. Ces panneaux seront
rétro-réfléchissants (panneaux de Police).
TYPE 2 : Panneaux de direction
Ces panneaux sont rétro-réfléchissants
L’Entrepreneur aura à sa charge, de définir la composition des panneaux.
Les panneaux seront bilingues.
Les panneaux de direction englobent :
- Les panneaux de direction ;
- Les flèches directionnelles ;
- Les portiques ;

ARTICLE 2.2 : SPECIFICATIONS TECHNIQUES DE LA SIGNALISATION VERTICALE

1- Unité de fabrication et personnel


Les fabricants de panneaux et de supports de signalisation verticale doivent disposer impérativement des outils matériels et
équipements suivants :
◊ Atelier de mécano soudure (presse plieuse, cisaille, presse, poste soudure acier, poste soudure aluminium, perceuse à
colonne, outillage divers nécessaire à la fabrication de panneaux, scie circulaire pour aluminium, matériel de
manutention et de levage, chariots d’entreposage de panneaux…).
◊ Atelier de peinture satisfaisant aux normes environnementales en vigueur.
◊ Atelier de finition comprenant une installation de sérigraphie satisfaisant aux normes environnementales en vigueur, et
une installation de PAO production assistée par ordinateur (machine de découpe de laize minimum 1,25 m).
◊ Les ateliers doivent disposer des équipements de contrôle et de vérification de la qualité telle que le matériel de
mesure de la rétro réflexion
◊ Zone abritée pour le stockage des panneaux.
Afin d’assurer la bonne gestion de production dans ses ateliers, le fabricant emploiera, de manière permanente, dans son unité
de production un effectif composée de :
◊ Responsable production ayant un diplôme d’ingénieur
◊ Responsable bureau d’étude et méthode
◊ Le personnel affecté aux tâches de soudure doit obligatoirement être agrée par un centre professionnel.
◊ Le personnel affecté aux tâches de PAO dans l’atelier de finition devra être titulaire d’un diplôme professionnel ou
académique en infographie.

2- Echantillons
Les fabricants sont tenus de déposer les échantillons (Support + panneau + fixation) ci-dessous de leurs produits à la Direction
générale des ponts et chaussées du Ministère de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable
en acier galvanisé à chaud et en aluminium.
Panneaux Triangle Disque Carre STOP Flèche « rectangle »
1000*750 2000*500
Film adhésif Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 Classe 3
Symbole A13a B3 C28ex2 AB4 D21 D43

Le fabricant est tenu de joindre à toute participation à des commandes et consultations une attestation de validation de ces
échantillons délivrée par la direction de l’exploitation et de l’entretien routier.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 70
3 - Provenance et qualité des équipements
Les essais de contrôle sont à la charge de "l'entrepreneur", et devront se faire par le CETIME ou par tout autre Bureau de
contrôle agréé par l'Administration (le maitre de l'ouvrage).

3.1- Généralités

Les essais de réception et de contrôle sont définis par le tableau en fin du présent article.
Les caractéristiques fournies par ces tableaux font référence aux normes françaises; de façon générale, les matériaux devront
être homologués par le LCPC, répondre aux normes en vigueur.
Les provenances de tous de tous ces matériaux devront être soumis à l'agrément de l'Ingénieur, par l'Entrepreneur, dans un
délai d'1 mois à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux.

3.2- Contrôle de l'épaisseur de la tôle des éléments de panneaux, des supports et attaches (à la charge de l'entrepreneur)
- Le contrôle de l'épaisseur de la tôle des panneaux subjectiles, supports et attaches portera sur tous les éléments. Ils
devront résister, lors de la mise en place aux efforts des vents.

3.3- Contrôle de la masse de la couche de protection des éléments des panneaux (à la charge de l'entrepreneur)
- Le contrôle de la masse de Zinc par unité de surface sera effectué par mesure directe de l'épaisseur du revêtement de
protection à l'aide d'un appareil du type "Elcomètre", "Microtest" ou similaire.
- L'entrepreneur devra constituer des lots de (50) éléments de panneaux et des lots de (50) éléments de des supports, et
attaches.

- Pour chaque lot, il sera contrôlé (4) éléments de panneaux et (4) éléments de supports.
- Ces éléments de panneaux, supports et attaches seront choisis par l'Ingénieur qui effectuera lui-même les
mesures à l'aide d'un appareil appartenant à l'Entrepreneur.
- Il sera exécuté (3) mesures sur chaque élément de panneaux contrôlé,
- Il sera effectué (1) mesure sur chacune des 6 faces de chaque panneau, support et attaches contrôlé, à au moins
(10) millimètres des arêtes et des bords les plus longs et (100) millimètres des extrémités.

- Par convention, l'épaisseur de la couche de protection d'un support est la moyenne arithmétique des (6) mesures
effectuées sur ledit élément de glissement ou sur ledit support.
- Pour chaque lot :
• Si l'épaisseur de la couche de protection de moins de (2) éléments de subjectile, ou de moins de (2) supports ou
de moins de (2) attaches est inférieure à (50) microns, les panneaux (correspondantes) seront acceptés.
• Si l'épaisseur de la couche de protection de (2) éléments de subjectile, ou de (2) supports ou de (2) attaches
est inférieure à (50) microns, les panneaux seront rebutés.

3.4- Contrôle des dispositifs d'attaches

Les dispositifs d'attaches doivent être choisis de façon à assurer une fixation des panneaux aux supports, sans risque de
rotation et de manière à résister au vandalisme.
Les soudures entre les éléments galvanisés sont proscrites.

3.5- Contrôle des soudures

Sur le chantier, l'ingénieur procédera à l'examen visuel des soudures, des trous, du cintrage des éléments, de la vérification de
leur régularité, et de leur bon aspect.
L'examen visuel des soudures au fil (les soudures à l’arc sont interdites), portera sur les dispositifs qui ont fait l'objet de
soudure avant galvanisation choisis par lui, sans que le nombre de dispositifs contrôlés puisse excéder le dixième de ceux
approvisionnés avec toutefois un minimum de dix (10).
Les cordons de soudure devront être bien réguliers, de forme isocèle, sans cratères ni soufflures apparentes et bien raccordés
aux faces de l'angle de l'assemblage.
En cas de contestation des résultats de l'examen visuel, les tolérances admissibles sur les défauts des soudures seront celle
fixées à l'annexe 3 du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions communes du Ministère de l'Equipement français.
Les dispositifs dont la soudure serait ainsi reconnue défectueuse seront rebutés.
Si plus de dix (10) pour cent du nombre de dispositifs ayant subi l'examen visuel susvisé étaient rebutés, l'Ingénieur pourra
étendre ledit examen visuel à tous les dispositifs correspondants.
Si après quelques mesures de sondage, l'Ingénieur le juge nécessaire, le contrôle de la masse le zinc par unité de surface tant
intérieure qu'extérieure des dispositifs sera effectué dans les conditions analogues à celles définies ci-après.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 71
Essais de réception des matériaux :

ESSAIS DE RECEPTION DES MATERIAUX


NATURE DES MATERIAUX Désignati MODE CADENCE DES
on OPERATOIRE RESULTATS EXIGES ESSAIS
1 Elément de panneau, du Acier E 24-1 défini par la norme française A35 - 501 d'Avril Voir 1.3
support, et des systèmes 1968
de fixation en acier.
2 Supports en acier plié Acier A 33 définis par la N.F.A 35-501 d'Avril 1968
3 Galvanisation Toutes les parties en acier des subjectiles, et des supports
seront galvanisées à chaud par immersion dans le zinc
fondu conformément aux prescriptions de la NF-A 91-121
et du PN-E27-016 en ce qui concerne la boulonnerie.
Cette galvanisation sera de la classe cinq virgule sept
grammes par décimètre carré (5,7g/dm2), sauf celle de la
boulonnerie qui sera de la classe six grammes par
décimètre carré 6g/dm². La protection par dépôt
électrolytique de zinc (classe 10-20 microns PNE 27-016)
des vis et écrous est autorisée.
Le percement des trous dans les supports, les subjectiles
et les éléments de systèmes de fixation en acier galvanisé,
le soudage des dispositifs et le cintrage des éléments
spéciaux seront effectués avant galvanisation.

Essais de réception des matériaux mis en place :


Les essais de contrôle, de réception des équipements mis en place, et de vérification devront être réalisés, à la charge
du soumissionnaire, par un Bureau d’études ou un Bureau de contrôle agréé par l’Administration.
Ces essais concernent la mise en place des produits selon les normes (les boulonneries, les fixations, les supports,
l’implantation des équipements, la vérification de la conformité de la mise en place selon les normes de sécurité en vigueur…).

2.2.1 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES - SIGNALISATION DE POLICE


Les panneaux doivent avoir un aspect convenable.
Les éléments des panneaux sont définis comme suit :

2.2.1 -A Symbole et dimensions :


Ils doivent satisfaire aux règles définies par la Direction de l’entretien et de l’exploitation des routes – Direction générale des
ponts et chaussées du Ministère de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable dans son
document «SIGNALISATION VERTICALE - symboles, dimensions, caractères».

2.2.1 -B Matériaux choisis (subjectile, décor, fixations –boulonnerie) :


Ils doivent répondre aux spécifications techniques ci-dessous.

a- Subjectile :
Il est conçu à partir de tôle galvanisée à chaud ou tôle d’aluminium d’un seul tenant et sans aucune soudure, comportant un
traitement supplémentaire par peinture époxy garantie 10 ans sur les deux faces : Face avant aux couleurs de fond du décor.
Face arrière peinture époxy en gris clair mat.

Pour les panneaux des gammes petites à grandes tels que définis dans le document «SIGNALISATION VERTICALE -
symboles, dimensions, caractères», les épaisseurs minimales sont de :
ème
15/10 pour la tôle galvanisée (275g de zinc par mm²)
ème
OU 20/10 pour la tôle d’aluminium (type 1005 A).

Pour les panneaux de très grande gamme, ou de grande dimension, les épaisseurs minimales requises seront de :
ème
20/10 pour la tôle galvanisée (275g de zinc par mm²)
ème
et de 25/10 pour la tôle d’aluminium (type 1005 A).

Le subjectile doit comporter un bord tombé de 2,5cm réalisé par emboutissage ou par adjonction d’un profilé aluminium
anodisé. En aucun cas le subjectile ne comportera un bord tranchant.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit
b- Décor :
Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de
type :
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion

Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro réflexion
minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).

La face doit être en sérigraphie avec des encres compatibles avec le film. Une attestation de compatibilité du fournisseur de film
réfléchissant doit être délivrée à l’appui.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 72
Les encres de couleur doivent être transparentes afin de garder intacte les pouvoirs réfléchissants du film. Il est interdit de
fournir des éléments du décor en « pièce rapportée » à partir de film adhésif afin d’éviter les actes de vandalisme.

c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vent de
150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique.
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles galvanisées, les brides de fixations doivent être réalisés à partir d’acier
galvanisé. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles d’aluminium, les brides de fixations doivent être réalisés à partir d’alliage
aluminium. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.

2.2.2 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES - SIGNALISATION DIRECTIONNELLE

Cette partie reprendra les points suivants :


- Hauteur des caractères en fonction de la vitesse d’approche de la voie concernée
- Type de caractères (police) arabe et français
- Orthographes, transcription et traduction de toutes les communes, centres d’intérêts…. de la Tunisie selon documents officiels
et répertoire provisoire disponible à la Direction de l’exploitation et de l’entretien routier – Direction générale des ponts et
chaussées, du Ministère de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable et de l’Aménagement
du Territoire, dans son document « SIGNALISATION VERTICALE - toponymie, orthographe et traduction».

2.2.2-A Panneau inférieur à 1,5m²


2.2.2-A-1 : FOND BLANC OU JAUNE A INSCRIPTION NOIRE

a- Subjectile :
ème
Il est conçu à partir de tôle galvanisée à chaud d’épaisseur minimale de 15/10 (275g de zinc par mm²) ou de tôle d’aluminium
ème
d’épaisseur minimale de 20/10 (type 1005 A) d’un seul tenant et sans aucune soudure, comportant un traitement
supplémentaire par peinture époxy garantie 10 ans sur les deux faces. Face avant aux couleurs de fond du décor. Face arrière
en gris clair mat.
Le subjectile doit comporter un bord tombé de 2,5cm réalisé par emboutissage ou par adjonction d’un profilé aluminium
anodisé. En aucun cas le subjectile ne comportera un bord tranchant.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit

b- Décor :
Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de
type 1, 2 et 3.
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro
réflexion minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).
Les inscriptions seront réalisées à partir de lettres découpées à l’aide de machine assistée par ordinateur.
Il est admis pour les films réfléchissants de classe 1 un détourage des inscriptions.

c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vents
de 150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles galvanisées, les brides de fixations doivent être réalisés à partir
d’acier galvanisé. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles d’aluminium, les brides de fixations doivent être réalisés à partir
d’alliage aluminium. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.

2.2.2- A-2 : FOND VERT, BLEU OU MARRON A INSCRIPTION BLANC

a- Subjectile :
ème
Il est conçu à partir de tôle galvanisée à chaud d’épaisseur minimale de 15/10 (275g de zinc par mm²) ou de tôle d’aluminium
ème
d’épaisseur minimale de 20/10 (type 1005 A) d’un seul tenant et sans aucune soudure, comportant un traitement
supplémentaire par peinture époxy garantie 10 ans sur les deux faces. Face avant aux couleurs de fond du décor. Face arrière
en gris clair mat.
Le subjectile doit comporter un bord tombé de 2,5cm réalisé par emboutissage ou par adjonction d’un profilé aluminium
anodisé. En aucun cas le subjectile ne comportera un bord tranchant.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit
b- Décor :
Le décor est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de type 1 ou 2 ou 3.
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 73
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro réflexion
minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).

b-1 Rétro réflexion de classe 1


Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant de couleur
verte, bleu ou marron.
Les inscriptions seront réalisées à partir de lettres découpées dans le film adhésif réfléchissant de classe 1 à l’aide de machine
assistée par ordinateur.

b-2 Rétro réflexion de classe 2 et 3


Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué de deux couches de films adhésifs :
1- un film adhésif rétro réfléchissant de couleur blanc de classe 2 ou 3 (selon la demande formulée).
2- un film type ECF translucide qui s’applique sur le film de base. Les inscriptions seront réalisées à partir de détourage assisté
par ordinateur sur le film ECF.

c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vents de
150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique.
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose.
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles galvanisées, les brides de fixations doivent être réalisés à partir d’acier
galvanisé. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles d’aluminium, les brides de fixations doivent être réalisés à partir d’alliage
aluminium. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.

2.2.2-B Panneau supérieur à 1,5 m²

2.2.2-B-1 : FOND BLANC OU JAUNE A INSCRIPTION NOIRE

a- Subjectile :
Il est conçu à partir de profilés en aluminium anodisé (lattes de 15 à 30 cm de largeur) extrudés de manière industrielle. Ces
lattes seront solidaires entre elles par des profilés type I en aluminium. Le fournisseur est tenu de communiquer une note
technique sur la résistance du panneau réalisé à partir de ces profilés.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit
b- Décor :
Le décor est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de type 1 ou 2 ou 3.
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro réflexion
minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).
Les inscriptions seront réalisées à partir de lettres découpées à l’aide de machine assistée par ordinateur. Le film adhésif fourni
aura une garantie minimum de 7 ans.

c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vents de
150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose
Les brides de fixations doivent être réalisées à partir d’alliage aluminium. La boulonnerie devra être galvanisée à chaud

2.2.2 -B-2 : FOND VERT, BLEU OU MARRON A INSCRIPTION BLANC

a- Subjectile :
Il est conçu à partir de profilés en aluminium anodisé (lattes de 15 à 30 cm de largeur) extrudés de manière industrielle. Ces
lattes seront solidaires entre elles par des profilés type I en aluminium. Le fournisseur est tenu de communiquer une note
technique sur la résistance du panneau réalisé à partir de ces profilés.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit.

b- Décor :
Le décor est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de type 1 ou 2 ou 3.
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro
réflexion minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).
Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué de deux couches de films adhésifs :
1- un film adhésif rétro réfléchissant de couleur blanc de classe 1, 2 ou 3 (selon la demande formulée).
2- un film type ECF translucide qui s’applique sur le film de base. Les inscriptions seront réalisées à partir de détourage assisté
par ordinateur sur le film ECF.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 74
c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vents de
150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose. Les brides de fixations doivent être réalisées à partir d’alliage aluminium. La boulonnerie devra être galvanisée.

2.2.3- SUPPORTS

Tous les supports fournis doivent être réalisés à partir de profilés en acier E24. Ils doivent, après usinage, impérativement être
galvanisé (par immersion à chaud dans un bain de zinc).
La masse de zinc déposée est de 80 microns (5,70g/dm²)
Le fournisseur est tenu de communiquer un tableau de résistance des supports aux différentes combinaisons et formats de
panneaux.
La valeur retenue pour la résistance aux vents sera de 130 daN/m².

Dimensions ( en mm )
Types de panneaux Selon HC (hauteur de caractères latins)
100 125 160 200

Entrée de ville ( EB10 ) 1040x450 1300x650 1700x850 2100x1050

Cartouche (panonceau) pour ( EB10 ) 360x140 450x200 580x260 720x320

Entrée de gouvernorat ( E36 ) 1600x450 2000x650 2560x850 3200x1050

Cartouche (panonceau) pour ( E36 ) 360x140 450x200 580x260 720x320

Position ( D20 ) 1256x465 1570X575 2010X720 2510x890

Cartouche (panonceau) pour ( D20 ) 360x140 450x200 580x260 720x320

Présignalisation ( D43 )
1840x465 2300X575 2880X720 3560x890

Cartouche (panonceau) pour ( D43 ) 360x140 450x200 580x260 720x320

ARTICLE 2.3 : DESCRIPTION DES OUVRAGES


2.3.1. Généralités :
La plus grande attention sera apportée pour assurer un aspect esthétique aux matériels mis en place
2.3.2. Massifs de fondations
Les massifs de fondations devront, tant pour des raisons de sécurité que pour des raisons esthétiques, ne pas dépasser du sol.
Pour chaque type du support, il est utilisé un massif type dont les dimensions ne dépendent que du moment résistant du type
de support employé, même si ce moment est supérieur à celui qui résulte des panneaux réellement supportés.
Chaque support a sa base noyée dans un massif de béton non armé.
La longueur de la fiche n’est pas inférieure au cinquième de la hauteur du support au-dessus du sol.
2.3.3. Panneaux
Les panneaux seront réalisés en acier galvanisé à chaud ou en alliage d’aluminium selon le cas. Le décor de la face active des
panneaux non éclairés utilisera des revêtements rétro réfléchissants agréés.
Les panneaux auront une conception identique. Ils seront formés de lattes horizontales, dont la longueur sera égale à la largeur
du panneau.
Le module vertical employé sera unique et suffisamment grand pour éviter des coupures horizontales trop nombreuses dans les
inscriptions
- Raidisseurs :
Les lattes sont liées entre elles par l’intermédiaire de raidisseurs verticaux. Il est prévu, en général, deux raidisseurs par
panneau, placés derrière celui-ci de façon que les bords extérieurs coïncident sensiblement avec le bord extérieur des
panneaux.
- Pour les panneaux très larges, il peut être prévu un troisième raidisseur équidistant des deux premiers
- Tous les raidisseurs d’un même panneau doivent avoir le même aspect extérieur.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 75
- Toutes les lattes d’un panneau sont fixées sur les raidisseurs : on évitera les dispositifs de fixation trop volumineux et, si
possible, ceux qui dépassent derrière le plan forme par les fibres arrière des raidisseurs. Les supports des panneaux sur
accotements jouent, également le rôle de raidisseurs.

2.3.4- Supports

• Portique et potences :
Les portiques et potences ont des formes simples :
• Toutes les fibres extérieures des pieds sont verticales ;
• Toutes les fibres extérieures des poutres sont horizontales ;
• Les lignes obliques et transversales sont à éviter ;
• Les poteaux d’un même portique auront des sections identiques.
La hauteur des pieds est telle :
• Qu’ils rattrapent le dévers éventuel de la chaussée ;
• Que l’axe de la poutre soit environ à mi-hauteur des panneaux, la base de ceux-ci étant au moins 5,50m en
tout point de la chaussée finie.

• Mâts d’accotements :
Ces supports auront des formes simples, de sections circulaires. Ils seront posés de manière désaxés, mais non traversant par
rapport aux panneaux qu’ils supportent. Ils dégageront un gabarit normal sous l’ensemble des panneaux :
1m : pour les panneaux implantés sur bermes.
2,30 m : pour les panneaux implantés sur trottoirs.

*Autres supports

Chaque panneau est supporté par un support de section circulaire dont l’extrémité supérieure est encapuchonnée
Le dédoublement du support est obligatoire pour les panneaux d’indication ou de direction, de largeur supérieure ou égale
1,30 m
Le gabarit normal sous l’ensemble des panneaux est égal à 1m pour les panneaux implantés sur accotement.
2.3.5. Liaison entre panneaux et support
Il doit y avoir un point de fixation sur chaque support, en haut et en bas de chaque panneau.
Pour les panneaux formés de lattes horizontales, chaque latte doit être fixée sur chaque support.
Les dispositifs de fixation des panneaux de signalisation sur les portiques ou potences doivent permettre leur
positionnement définitif par déplacement horizontal et vertical des points de fixation.

ARTICLE 2.4 : - PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX ET MATERIELS


2.4.1. Provenance et nature des matériaux
Les matériaux, matériels et fournitures employés pour l’exécution des travaux devront provenir exclusivement d’usines, dépôt
ou carrières proposés par l’entrepreneur et agréés par le maître d’œuvre.
Dans une note annexée à sa soumission, l’Entrepreneur proposera les origines des signaux, peintures, ciments et agrégats. Il
indiquera, par ailleurs les modes de fabrication et joindra une copie des certificats d’homologation.
2.4.2. Caractéristiques des matériaux
Les panneaux, panonceaux et supports seront inoxydables, soit par leur nature, soit par traitement de leur surface. Le décor de
la face active des panneaux non éclairés utilisera des revêtements rétro réfléchissants agréés, sauf pour la couleur bleu. Pour
cette couleur l’emploi de peinture sera conditionné à une garantie de sept (7) ans.
2.4.2.1 Aciers
Les aciers laminés et tôles d’aciers entrant dans la fabrication des ouvrages de signalisation, seront de la nuance E 24, définis
par la norme NF 35 501 ou devront répondre aux caractéristiques définies par le titre III, fascicule 4 du C.C.T.G
Les quantités retenues sont les suivants :
- Construction boulonnées ou rivées : toutes qualités.
- Construction soudées : qualités 3 ou 4.
L’utilisation de la qualité 2 pourra être admise pour des supports tubulaires soudés en usine, ne comportant, comme élément
rapporté soudé qu’une embase avec gousset de renfort.
Les ouvrages en acier laminé soudé seront protégés par galvanisation à chaud. Toutefois les caissons en acier seront
métallisés. Le zinc employé sera le Zinc Z 8 NF 55 101 à moins de 0,5% d’impuretés.
2.4.2.2 Alliages d’Aluminium
-Les alliages d’aluminium seront choisis parmi les alliages types suivants : AG 3 M, AZ 5 G et AGS, requis conformes aux
normes en vigueur, à savoir :
NNF A 02-001 – Désignation chimique et conventionnelle alphanumérique valable pour la fonderie
NF A 50-008 – Désignation numérique applicable aux alliages corroyés
NF A 02-2002 – Valable pour la fonderie
NF A 50-011 – Désignation conventionnelle des états de livraison des alliages corroyés.
- Caractéristiques
NNF A 57- 702 – Produits de fonderie coulés par gravité ;
NF A 50-411 – Barres, fils tubes, profilés (anciennement A 57-350) ;
NF A 50- 451 – Tôles, disques, bandes, profilés (anciennement A 57-650) ;
NF A 57-101 - Dimensions et tolérances des tôles courantes laminées à froid ;
NF A 03-251 – Essais de traction.
Appellations
NF A 02-014 – Désignation numérique des aluminiums et alliages de transformation.
Etats :
NF A 02 – 006 – Désignation conventionnelle des états de livraison.
Les alliages d’aluminium devront satisfaire aux conditions suivantes d’allongement minimal à la rupture:

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 76
- (6%) pour les alliages corroyés.
- (2%) pour les pièces moulées.
Ces conditions d’allongement minimal ont pour but de permettre une adaptation plastique convenable dans les zones de
concentration de contraintes.
Les normes N F A 50-411, N F A 50-451 et N F A 57 -702, donnent les allongements des alliages d’aluminium et les conditions
dans lesquelles ces allongements sont mesurés.
2.4.2.3. Boulonnerie
Les boulons d’assemblage devront être :
Pour les structures en acier des boulons en acier forgé, galvanisé à chaud :
Pour les structures en aluminium :
- soit des boulons en acier inoxydable Z 6 CN 18.8 ou 18.10 (NF A 35-572),
- soit des boulons en alliage d’aluminium anodisés colmatés au bichromate de potassium et imprégnés à la lanoline.
Les boulons qui assembleront les pièces participant à la résistance d’ensemble de la structure devront avoir un
diamètre supérieur ou égal à 12 mm.
2.4.2.4. Tiges d’ancrage
Les tiges d’ancrage seront en acier défini par le titre I du fascicule 4 du C.C.T.G et d’un diamètre minimal de 27 mm. Les tiges
filetées sont proscrites
2.4.3. Peintures
2.4.3.1. Protection des ouvrages en acier
La protection des ouvrages en acier sera faite soit par galvanisation à chaud et peinture en usine, soit par métallisation
recouverte de peinture.
La protection anticorrosion des éléments d’ouvrages sera réalisée après leur complet achèvement
- Protection par galvanisation à chaud et peinture en usine :
- Galvanisation à chaud
- La galvanisation sera réalisée par immersion dans le zinc fondu conformément aux prescriptions de la norme N F A 91-121.
La qualité du zinc devra être conforme à celle de la norme NF A 55-101 pour du zinc de première fusion et d’une
classe au moins égale à la classe Z6.
Le revêtement sera au minium de cinq (5) grammes par décimètre carré simple face.
La mise en œuvre de la galvanisation ne devra pas donner aux pièces une flèche de déformation supérieure à 3
millièmes de leur longueur.
L’entrepreneur pourra redresser les pièces par un recuit qui ne doit, en aucun cas, détériorer la galvanisation.
Toute pièce redressée par une action mécanique à l’aide d’une presse ou autre matériel sera refusée
- Protection par métallisation et peinture
Cette protection sera obligatoirement effectuée en usine (norme NF A 91-201)
Le décapage de l’acier sera réalisé soit par voie chimique, soit par projection d’abrasif dans les conditions définies à l’Article 7
du fascicule 67 du CPC.
Le métal d’apport pour métallisation sera :
- Soit du zinc ;
- Soit un alliage zinc –aluminium ;
Et sera conforme, quant à sa provenance, aux indications des articles 2,3 et 4 du fascicule 67 du C.P.C.
L’épaisseur du revêtement métallique sera au minimum de (120) micromètre.
- Peinture après galvanisation ou métallisation.
Le système de peinture et le procédé de mise en œuvre soumis à l’agrément du Maitre d’œuvre, étant précisé que l’épaisseur
minimale sera de (50) micromètres.

2.4.3.2 Ouvrages ou parties d’ouvrages en alliage d’aluminium


Les ouvrages ou parties d’ouvrages en alliage d’aluminium ne recouvrent pas de protection contre la corrosion.
Il ne devra pas y avoir de contact direct entre les alliages d’aluminium et les métaux ferreux et ceux-ci devront être soit
peints soit galvanisés soit métallisés.
Pour les contacts avec d’autres métaux, le constructeur devra préciser, dans une notice jointe à sa note de calcul, les
dispositions prévues pour éviter le contact direct entre métaux différents.

2.4.3.3 Protection des parties d’ouvrages en contact avec le béton


Toutes les parties d’ouvrages, embases des supports, etc…. en contact avec le béton des massifs de fondation devront être
peintes.
Les ouvrages en acier recevront, outre la protection par galvanisation ou métallisation, une couche de peinture bitumineuse. Il
en sera de même des pièces de scellement dans les parties vues.
Les ouvrages en alliage d’aluminium recevront sur les parties situées au contact du béton, une de peinture bitumineuse.

2.4.4. Contrôle de la protection


Galvanisation et métallisation
a) Contrôle du métal d’apport : Le Maitre d’œuvre se réserve le droit de faire procéder à des analyses chimiques du métal
d’apport.
b) Contrôle de l’aspect et de l’adhérence : Le Maitre d’œuvre se réserve le droit de contrôler de l’aspect et l’adhérence du
revêtement de zinc, conformément aux normes françaises en vigueur.
c) Contrôle de l’épaisseur du revêtement : Le contrôle de l’épaisseur sera effectué par mesures magnétiques, conformément
au mode opératoire défini par le paragraphe 4.12 de la norme NF 191-201.
ème
Le résultat des mesures effectuées sera interprété conformément au 3 alinéa du paragraphe
3.11 de la norme précitée.
En cas de rejet par le maître d’œuvre, pour insuffisance d’épaisseur, l’Entrepreneur pourra demander un contrôle en
laboratoire suivant les essais définis par la norme NF A 91 121.
L’échantillon à analyser sera constitué par 3 fractions de la pièce choisie par le Maitre d’œuvre.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 77
2.4.5. Electrodes
Les électrodes utilisées pour la soudure à l’arc électrique seront conformes aux normes en vigueur. Le métal déposé aura, au
moins, les caractéristiques du métal de base.
2.4.6. Caractéristiques de signaux
Tous les signaux devront être conformes aux prescriptions de l’instruction interministérielle Française sur la signalisation
routière.
2.4.7. Résistance mécanique
Les signaux, supports et massifs d’ancrage devront résister aux efforts dus au vent, sans rupture ni déformation. En particulier,
les boulons devront comporter un système de blocage qui les indésirables sous les vibrations dues aux rafales.
2.4.8. Charges permanentes
* pour l’acier : (7,85) tonnes par mètre cube
* pour l’alliage d’aluminium : (2,7) tonnes par mètre cube
* pour le béton armé : (2,5) tonnes par mètre cube
Les signaux supportés par les portiques et les potences ne pourront être assimilés, sauf justifications appropriées, à
des charges uniformément réparties sur les traverses des ouvrages.
2.4.9. Surcharges climatiques
Il sera fait application des règles neige et vent en vigueur. Toutefois, pour le vent, on admettra qu’il souffle dans une direction
horizontale et que la pression, sur toute surface normale à cette direction, atteint toutes pondérations comprises :
*130 daN /m² pour les panneaux sur accotement n’engageant pas le gabarit de la chaussée.
*240 daN/ pour les autres panneaux.

L’excentration des efforts dus au vent sur les panneaux de signalisation sera augmentée de 10% de la hauteur du panneau par
rapport à sa valeur théorique.
2.4.10. Surface de service
Il ne sera pas prévu de surcharge de service.
2.4.11. Résistance mécanique
Les valeurs des flèches obtenues par les calculs auront les valeurs maximales suivantes :
• Pour les portiques
ème
- 1/100 de la longueur pour la traverse et de la hauteur pour les montants sous l’effet unique des surcharges climatiques ;
ème
- 1/200 de la longueur pour la traverse sous l’effet des surcharges de service et du poids propre.
• Pour les potences
ème ème
- 1/50 de la longueur de la traverse et 1/100 de la hauteur pour le montant sous l’effet des surcharges climatiques.
• Rotation
- La valeur maximale admissible, pour la rotation du montant des potences sous l’effet du vent uniquement, est fixée à un
ème
vingt-cinquième (1/25 ) de radian.

2.4.12. Portance des remblais


Les massifs d’ancrage seront calculés pour une portance des remblais de 1 bar. L’entrepreneur vérifiera, lors de l’exécution des
fouilles, que cette valeur est, effectivement, atteinte en fond de fouille.

2.4.12. Essais de réception et de contrôle des matériaux


ESSAIS DE RECEPTION ET DE CONTRÔLE DES MATERIAUX
NATURE DES RESULTATS EXIGES
MATERIAUX
Signalisation verticale -Provenance des matériaux: Les matériaux, matériels et fournitures employés, devront
provenir d’usines proposées par l’entrepreneur et agréés par le maître d’œuvre.
-Caractéristiques des matériaux: Les panneaux, balises, panonceaux et supports seront
inoxydables, par traitement de leur surface.
-Le décor de la face active des panneaux non éclairés utilisera des revêtements rétro-
fléchissant agrées. Pour cette couleur, l’emploi de peinture sera conditionné à une
garantie de 7 ans.
Les revêtements seront de type (R.N.I.), revêtement réflectorisé à haute intensité. Les
certificats d’homologation correspondant seront joints à la réponse de l’appel d’offres.
-Les types de caractère et hauteur des inscriptions : Les inscriptions seront
systématiquement en arabe et en français. Les types de caractère seront soumis à
l’agrément de l’Ingénieur.

ARTICLE 2.5 - MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX


2.5.1 - Programme d’exécution des travaux
Le programme des travaux sera soumis au Maître d’œuvre dans les conditions prescrites au C.C.A.P
Un planning d’exécution sera soumis à l’approbation du Maître d’Œuvre avant le début des travaux. Ce planning doit respecter
les différentes obligations dues aux diverses phases d’exploitation provisoires.

2.5.2- Piquetage - Implantation


Avant exécution des fouilles, l’Entrepreneur procèdera au piquetage général des ouvrages dans les conditions prescrites à
l’article 12 du fascicule 2, du Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G).
Le piquetage comprendra :
- la matérialisation, par 4 piquets de chaque massif de fondation
ème
- la matérialisation, par un 5 piquet, de l’axe des supports
La mise en place ne sera entreprise qu’après l’accord du Maître d’œuvre sur le piquetage. Celui-ci ne sera enlevé qu’au fur et
à mesure de l’avancement du chantier de pose.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 78
2.5.3 - Documents à fournir par l’Entrepreneur
Dans un délai de 20 jours, à dater de la notification de l’ordre prescrivant de commencer les travaux, ou de la lettre
d’intention, l’Entrepreneur fournira les documents suivants :
2.5.3.1. Une notice descriptive donnant, notamment:
- Les moyens utilisés pour la préparation des surfaces destinées à être galvanisés.
- Les moyens de contrôle de l’épaisseur du film de zinc.
- La marque, la qualité, la composition de la peinture et toutes les caractéristiques utiles, ainsi que le procédé d’application de la
peinture, aussi bien sur acier galvanisé que sur alliage d’aluminium.
- Les spécifications des matériaux utilisés pour les panneaux et le mode d’exécution des inscriptions et symboles.
- La nature des travaux qu’il se propose d’exécuter en atelier d’une part, et sur le chantier d’autre part.

2.5.3.2- Des notes de calcul :


Justifiant des dispositions adoptées pour les portiques, potences, supports de flèches et supports de
panneaux, ainsi que leurs massifs d’ancrage.
2.5.3.3. Des dessins d’exécution:

* Plans de décor
ème
L’entrepreneur soumettra à l’accord préalable du Maître d’œuvre les plans de décor au 1/20 de tous les panneaux de
direction
* plans des ouvrages spéciaux
L’entrepreneur fournira les dessins d’ensemble et de détails des différents types de portiques, potences et mâts.
Sur les dessins de détails, l’Entrepreneur consignera de façon complète :
- Les dimensions ajustées
- Les dispositions des assemblages
- Les dimensions des cordons de soudure et de leur ordre d’exécution
- Les contre flèches à donner aux poutres
- la diamètre des trous et boulons avec, éventuellement, mention du mode d’usinage lorsque les trous sont obtenus par forage
ou par poinçonnage et alésage.

2.5.3.4. Plans conformes à l’exécution :


L’entrepreneur remettra au, plus tard un (1) mois après la date de la prononciation de la dernière réception provisoire , un jeu de
plans sous forme de contrecalques, polyester à partir des supports fournis par le maitre d’œuvre, sur lesquels seront reportés
les emplacements exacts de la signalisation réellement exécutée .En ce qui concerne les signaux importants, l’entrepreneur
fournira, en sus après exécution, les documents suivants : plans de pose des portiques, potences, panneaux et signaux établis
en toute conformité avec la réalisation.
Tous ces documents seront fournis sur support reproductible en 1 exemplaire et 4 tirages.

2.5.4. Exécution des ouvrages en acier


2.5.4.1. Justifications
Les justifications concernant la résistance des éléments et des assemblages seront conduites conformément aux prescriptions
du fascicule 61, titre V, du Cahier des Prescriptions Communes.
2.5.4.2. Epaisseur minimale
(5) millimètres pour les tôles en acier.
- Usinage : L’usinage des éléments en acier sera réalisé conformément aux prescriptions des articles 13.1 et 13.2 du chapitre 3
du fascicule du Cahier es prescriptions Communes.
Le pliage des tôles nécessaires à la réalisation des membrures pourra se faire à froid.
-Soudage en atelier : Le matériel de soudage, le mode opératoire et la convenance des électrodes ou des métaux d’apport et
des flux devront être soumis à l’agrément du maître d’œuvre.
Les soudures exécutées en atelier seront soumises à un examen visuel de la part du Maître d’œuvre dans les conditions
spécifiées à l’article 8 du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions Communes.
2.5.4.3. Protection
La protection des ouvrages en acier sera faite, soit par galvanisation, soit par métallisation
Le Maître d’œuvre se réserve le droit de contrôler l’aspect et l’adhérence du revêtement de zinc, suivants les
conditions fixées par les normes françaises en vigueur (NF A 91-121-NF A 91-201, en particulier).

2.5.5. Exécution des ouvrages en alliage d’aluminium


2.5.5.1. Justifications
Les justifications concernant la résistance des éléments devront satisfaire aux prescriptions de l’article 11 du fascicule 61, titre
V, du Cahier des Prescriptions Communes. Celles concernant la résistance des assemblages seront conduites suivant les
prescriptions du D.T.U 32.2 relatif aux travaux de bâtiment. Il en est de même pour celles relatives au flambement et au
voilement.
2.5.5.2. Epaisseur minimale
Les tôles d’aluminium auront une épaisseur minimale de 4 mm.
2.5.5.3. Mise en œuvre
Des procédures de mise en œuvre devront être agréées par le Maître d’œuvre et conformes aux normes en vigueur.
2.5.5.4. Protection
Pour les contacts entre alliage d’aluminium et autre matériau, l’Entrepreneur devra préciser, dans une notice jointe à sa note de
calcul, les dispositions prévues pour éviter le contact direct entre métaux. Cependant, les contacts directs : zinc aluminium, sont
autorisés.

2.5.6. Exécution des massifs d’ancrage


2.5.6.1. Vérification
Il sera vérifié que le moment de stabilité est supérieur à 1,4 fois le moment de renversement.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 79
2.5.6.2. Fouilles
Les fouilles destinées aux massifs de fondations seront exécutées conformément aux prescriptions du fascicule 68 du Cahier
des Prescriptions Communes, les matériaux extraits pourront être réutilisés pour le remblaiement.
2.5.6.3. Bétons
Le béton des massifs de fondation sera mis en place par vibration : Les massifs seront armés avec au moins 30 Kg d’acier au
mètre cube de béton.
Le bétonnage par temps froid (température inférieure à O° Celsius) sera interdit. Au dessous d’une température de 5° Celsius,
la mise en place du béton devra être agréée par le Maitre d’œuvre.
L’emploi d’un accélérateur de prise, à base de chlorure de sodium, dans le béton entourant directement des parties d’ouvrages
en alliage d’aluminium est interdit.

2.5.6.4. Mise en place des ouvrages


La pose des ouvrages sur les massifs de fondation ne sera autorisée que 15 jours, après l’achèvement du coulage de ces
massifs

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 80
CHAPITRE III- GLISSIÈRE DE SÉCURITÉ

ARTICLE 3.1. - CONSISTANCE DES TRAVAUX

Le présent lot correspond à la fourniture et à la pose de glissières de sécurité à simple file, comme défini dans le dossier B
(plans).
Il comprend les fournitures et mises en œuvre nécessaires à la complète réalisation de ces glissières de sécurité.

ARTICLE 3.2. - DESCRIPTIF DES TRAVAUX

3.2.1. Glissières à simple file


- Les supports seront mis en place par fonçage ;
- L'espacement entre supports sera de quatre (4) mètres
- Les supports seront des U.P.N. 100 x 50 x 6 (acier laminé A33)
- Le dispositif d'écartement sera métallique sans plaquette de fixation
- Il assurera un écartement de vingt (20) centimètres.
- Les éléments de glissement seront du type A à liaison par superposition, dont les principales dispositions sont fournies par
les tableaux des pages suivantes, ils ont quatre (4) mètres utiles.

3.2.2. Dispositions constructives


Les dispositions constructives des glissières de sécurité sont fournies par les plans fournis au dossier B.

ARTICLE 3.3- ÉLÉMENTS SPÉCIAUX

3.3.1 - Extrémités des éléments glissants


Ils sont représentés dans le dossier B.

3.3.2 - Plaquettes de fixation


Elles auront les dimensions suivantes en millimètres :
- Longueur : quatre vingt (80)
- Largeur : quarante (40)
- Épaisseur : cinq (5)

Elles ne sont pas utilisées en section courante.

3.3.3 - Supports fragiles


Ce sont des profilés en U de 125 x 63 x 6mm NFA 65.161 en alliage d’aluminium type A-SG. Ils sont utilisés en extrémité des
files de glissières simples.

3.3.4 - Support renforcés (GRC)


Ce sont des profilés en C 125x62,5x25x5 en acier laminé A33. Ils sont utilisés aux bords des ouvrages d’art conformément aux
plans du marché.

ARTICLE 3.4 - PROVENANCE QUALITÉ ET PRÉPARATION DES MATÉRIAUX

3.4.1 - Généralités
Les essais de réception et de contrôle sont définis par les tableaux en fin du présent article.

Les caractéristiques fournies par ces tableaux font référence aux normes françaises ; de façon générale, les matériaux devront
répondre à ces normes ou à des normes correspondantes.

Les provenances de tous ces matériaux devront être soumises à l'agrément de l’Ingénieur, par l’Entrepreneur, dans un délai
d'un mois à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux.

3.4.2- Contrôle de l’épaisseur de la tôle des éléments de glissements (à la charge de l’Entrepreneur)


- Le contrôle de l'épaisseur de la tôle des éléments de glissement portera sur tous les éléments de glissement et sera
effectué globalement sur la base de leur masse volumique.
- Ce contrôle sera effectué par pesée, sur une bascule proche du chantier, de tous les véhicules assurant l'approvisionnement
de ce dernier en glissières de sécurité.

- L’Ingénieur devra être avisé au moins quarante huit (48) heures à l'avance de chaque approvisionnement et de la bascule sur
laquelle aura lieu la pesée du dit approvisionnement.

- Le chargement de chaque véhicule fera l'objet d'un bordereau d'expédition dont l'original sera remis au représentant de
l’Ingénieur sur le chantier en même temps que le bulletin de pesée "en charge" du véhicule, le bulletin de pesée "à vide" de
ce véhicule devra parvenir à l’Ingénieur dans les deux (2) jours ouvrables suivant la date portée sur le bulletin de pesée "en
charge" susvisé.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 81
- Le bordereau d'expédition devra préciser pour chaque chargement :
• Le nombre, la longueur réelle et la masse linéique des supports,
• Le nombre et la masse unitaire des dispositifs d'écartement,
• Le nombre et la masse unitaire des boulons, rondelles et écrous compris,
• Le nombre et la masse unitaire des plaquettes de fixation,
• Le nombre et la masse unitaire des embouts en queue de carpe ou similaire,
• Le nombre et la longueur réelle des éléments de glissement.
- La masse des éléments de glissement inclus dans chaque chargement, obtenu en enlevant de la différence des bulletins de
pesée "en charge" et "à vide" la masse des supports, des dispositifs d'écartement, des boulons des plaquettes de fixation et
des embouts en queue de carpe ou similaire devra être au moins égale à la masse calculée à partir de la longueur réelle
cumulée des éléments de glissement résultant du bordereau d'expédition et des masses au mètre linéaire réel des éléments
de glissement type A : onze virgule quatre vingt (11,80) kilogrammes.

- Si pour un chargement, la masse constatée des éléments de glissement était inférieure à la masse calculée de plus de trois
(3) pour cent de moins et de cinq (5) pour cent de plus, les éléments de glissement correspondants seraient refusés.

3.4.3 - Contrôle de la masse de la couche de protection des éléments de glissement et des supports (à la charge de
l’Entrepreneur)
- Le contrôle de la masse de zinc par unité de surface sera effectué par mesure directe de l'épaisseur du revêtement de
protection à l'aide d'un appareil du type "Escompter", "Microtest" ou similaire.

- L’Entrepreneur devra constituer des lots de cinquante (50) éléments de glissement de quatre (4) mètres de longueur utile, à
l'exclusion des éléments spéciaux "standard" ou non.

Il devra de même constituer des lots de (50) supports.

- Pour chaque lot, il sera contrôlé deux (2) éléments de glissement de deux (2) supports. Ces éléments de glissement et ces
supports seront choisis par l’Ingénieur qui effectuera lui-même les mesures à l'aide d'un appareil appartenant à
l’Entrepreneur.

- Il sera exécuté trois (3) mesures sur chaque face de chaque élément de glissement contrôlé, l'une au centre, les deux autres
à deux angles diamétralement opposés mais au moins à cinquante (50) millimètres du bord le plus long et cent (100)
millimètres du bord le plus court.

Il sera effectué une (1) mesure sur chacune des six faces de chaque support contrôlé, à au moins dix (10) millimètres des
arêtes et des bords les plus longs et cent (100) millimètres des extrémités.

- par convention l'épaisseur de la couche de protection d'un élément de glissement ou d'un support est la moyenne
arithmétique des six (6) mesures effectuées sur le dit élément de glissement ou sur le dit support.
- Pour chaque lot :

• Si l'épaisseur de la couche de protection de moins de deux (2) éléments de glissement ou de moins de deux (2) supports
est inférieure à cinquante (50) microns, les glissières de sécurité (correspondantes) seront acceptées.

• Si l'épaisseur de la couche de protection de deux (2) éléments de glissement ou de deux (2) supports ou plus est inférieure à
cinquante (50) microns, les éléments de glissement ou les supports des glissières de sécurité (correspondantes) seront
rebutés.

3.4.4 - Contrôle des dispositifs d'écartement


Sur le chantier, l’Ingénieur procédera à l'examen visuel des soudures des dispositifs d'écartement choisis par lui, sans que le
nombre de dispositifs contrôlés puisse excéder le dixième de ceux approvisionnés avec toutefois un minimum de dix (10).

Les cordons de soudure devront être bien réguliers, de forme isocèle, sans cratères ni soufflures apparentes et bien raccordés
aux faces de l'angle de l'assemblage.

En cas de contestation du résultat de l'examen visuel, les tolérances admissibles sur les défauts des soudures seront celle
fixées à l'annexe 3 du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions Communes du Ministère de l'Equipement Français.

Les dispositifs d'écartement dont la soudure serait ainsi reconnue défectueuse seront rebutés.

Si plus de dix (10) pour cent du nombre de dispositifs d'écartement ayant subi l'examen visuel susvisé étaient rebutés,
l’Ingénieur pourrait étendre ledit examen visuel à tous les dispositifs d'écartement.

Si après quelques mesures de sondage, l’Ingénieur le juge nécessaire, le contrôle de la masse de zinc par unité de surface
tant intérieure qu'extérieure des dispositifs d'écartement sera effectué dans des conditions analogues à celles définies à l'article
1.4.3.

3.4.5 - Essais de réception des matériaux :

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 82
Article 3.4.5 ESSAI DE RÉCEPTION DES MATÉRIAUX Tableau 1
CARACTÉRISTIQUES DES ESSAIS

MODE RESULTATS EXIGES


NATURE DES MATÉRIAUX DÉSIGNATION CADENCE DES ESSAIS
OPÉRATOIRE

1 Elément de glissement, Acier E 24-1 défini par la norme française Voir Article A.4.2.
plaquettes de fixation. A 35 - 501 d'Avril 1968

2 Supports non fragiles en acier Acier A 33 défini par la N.F.A. 35-501 d'Avril 1968
laminé

3 Supports fragiles Alliage d'aluminium type A.SG à l'état trempé et revenu


T6. PNA 02.003 et NFA 57-350
4 Dispositifs d'écartement . Les deux bords pliés de la tôle, côté support, du dispositif d'écartement seront soudés tout le long de leurs arêtes en
métallique contact avec l'autre tôle, côté élément de glissement, du dit dispositif, soit huit (8) cordons de soudure d'environ
quatre(4) centimètres de longueur chacun.

Toutes les parties en acier des glissières de sécurité seront galvanisées à chaud par immersion dans le zinc fondu
5 Galvanisation conformément aux prescriptions de la NF-A 91-121 et du PN-E 27-016 en ce qui concerne la boulonnerie. Voir Article A.4.3.

Cette galvanisation sera de la classe quatre virgule vingt cinq grammes par décimètre carré (4,25g/dm2), sauf celle
de la boulonnerie qui sera de la classe cinq grammes par décimètre carré 5g/dm2. La protection par dépôt
électrolytique de zinc (classe 10-20 microns PN E 27-016) des vis et écrous est autorisée.

Le percement des trous dans les supports, les dispositifs d'écartement et les éléments de glissement, le soudage des
dispositifs d'écartement et le cintrage des éléments spéciaux seront effectués avant galvanisation

Travaux de construction de l’Echangeur (X20-X2) Cahier des Clauses Techniques Particulières ♦ 83


ARTICLE 3.5- FONÇAGE DE SUPPORTS

3.5.1- Matériel de fonçage


Le fonçage des supports de glissières de sécurité sera assuré par battage, vibrofonçage, ou tout autre procédé donnant
des résultats au moins équivalents, à l'aide d'un engin mécanique mû exclusivement par l'une des sources d'énergie
suivantes : huile lourde, électricité, air comprimé.

3.5.2- Prescriptions générales


L'âme des supports sera disposée parallèlement à la file des éléments de glissement et sera placée du côté de ladite file.

La tolérance d'implantation, en plan, de la face avant "côté circulation" des éléments de glissement est de plus ou moins
trois (± 3) centimètres par rapport à la position prévue.

La hauteur de l’arête supérieure des éléments de glissement par rapport au niveau du sol à l'aplomb de la glissière sera
de zéro virgule soixante dix (0,70) mètre, avec une tolérance de plus cinq (+ 5) moins zéro (- 0) centimètres.

Après montage des éléments de glissement, il sera exécuté un réglage fin, de façon que l’arête supérieure des éléments
de glissement reste parallèle à la chaussée.

3.5.3- Fonçage des supports


- L’emploi d'un casque de battage en acier moulé est imposé,

- Avant le début du battage de chaque support, la verticalité du support et celle du dispositif de guidage de la sonnette
devront être vérifiées à l'aide d'un niveau de maçon.

- L’Ingénieur pourra exiger le remplacement aux frais de l’Entrepreneur, des supports qui après fonçage présenteraient
l'une ou l'autre des défectuosités ci-après :
• Pliure
• Déchirure
• Flambage
• Voilement

ARTICLE 3.6- MONTAGE DES ÉLÉMENTS DE GLISSEMENT

Les éléments de glissement devront être assemblés de façon que leur extrémité, prise dans le sens de la circulation,
recouvre l'origine de l'élément suivant.

Toutes les têtes de boulons devront être placées du côté de la face avant "côté circulation" des éléments de glissement.

ARTICLE 3.7- ENTRETIEN PENDANT LE DÉLAI DE GARANTIE

Pendant le délai de garantie, l’Entrepreneur devra, à ses frais, procéder par sondages, et de manière périodique, à la
vérification du serrage, tant des boulons de fixation des éléments de glissement sur leurs supports, que des boulons de
liaison des éléments de glissement entre eux, et éventuellement, exécuter les corrections de serrage qui s'avéreraient
nécessaires.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 84
7ème PARTIE : OUVRAGES D’ART

CHAPITRE I - PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

ARTICLE 1.1 - MATERIAUX A INCORPORER AUX OUVRAGES

Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par le Cahier des Clauses
Techniques Générales (C.C.T.G.) et complétées par le présent C.C.T.P.

A défaut de stipulation du C.C.T.G. ou du C.C.T.P. concernant certains matériaux, l'Entrepreneur devra préciser au
moment de la présentation de son offre les conditions auxquelles devront répondre ces matériaux et les essais de contrôle
auxquels ils devront être soumis.

ARTICLE 1.2 - PROVENANCE DES MATERIAUX

Les provenances des matériaux et des produits ainsi que leurs caractéristiques devront être soumises à l'agrément du
maître d'œuvre avant utilisation en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un
délai de Trente(30) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service dans le cas où le tableau ci-après ne
fait pas ressortir explicitement ce délai.

L'Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d'Œuvre, la provenance des matériaux au
moyen de lettres de voitures signées du fournisseur ou par toute autre pièce en tenant lieu.

Les matériaux dont l'origine n'est pas imposées, devront faire l'objet de proposition d'agrément par l'Entrepreneur, étant
entendu que l'agrément ne pourra être donné que pour les meilleures carrières et ballastières, les usines ayant les
meilleures références, les lieux de production dont la qualité n'a pas donné lieu à des difficultés au cours des années
précédentes.

Dans tous les cas les demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'Entrepreneur.

NATURE DES MATERIAUX PROVENANCE OBSERVATIONS

Sables et Granulats pour Carrières agréées par le Délai : 1 mois avant utilisation avec
béton Maître d'Œuvre présentation des bétons d'études

Liants hydrauliques Usines agréées par le Dans tous les cas, les ciments d'une
Maître d'Œuvre même spécification proviendront
d'une usine.
Délai : idem "granulats"

Ronds lisses et aciers à Qualités agréées par le Délai : 1 mois avant utilisation avec
haute adhérence Ministère de l'Equipement présentation des bétons d'études
Armatures de précontrainte et corps Produits et usines agréés Délai : 2 mois avant utilisation
d’ancrage par le Maître d'Oeuvre
Adjuvants Produit agréé par le Délai : avec présentation
Maître d'Œuvre des bétons d'études
- joint water stop
- Couvres Joints Produits et usines agréés Délai : 2 mois avant utilisation
- Joints lourds de chaussée par le Maître d'Œuvre
- Chape d’étanchéité
- Gargouilles et barbacanes en PVC
- Elastomère fretté pour
appareils d'appui + garde corps S8
- Barrières métalliques type BN4
- Produits de cure
- Produits pour coaltarisation
- Descentes d'eau en PVC
- Corniches préfabriquées
- Géotextiles de renforcement, Anti-
fissuration et de filtration
Matériaux pour comblement des Emprunts agréés par le
fouilles Maître d'Œuvre

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 85
ARTICLE 1.3 - GENERALITES SUR LA QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

. La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Tout essai donnera lieu à l'établissement d'une fiche
de résultats en trois exemplaires dont deux sont destinés au Maître d'Œuvre et le troisième à l'Entrepreneur.
. Les essais effectués par le Laboratoire du Maître d'Œuvre seront à la charge de ce dernier s'ils montrent que les
matériaux ont la qualité exigée. Dans le cas contraire ces essais seront à la charge de l'Entrepreneur. Les prélèvements
relatifs à ces essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment convoqué fait défaut, les
prélèvements seront faits en son absence.

. Les essais exécutés par l'Entrepreneur sont clairement stipulés dans la suite du C.C.T.P. Le nombre d'essais est donné
à titre indicatif. L'ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. Il pourra toujours, s'il le juge nécessaire,
demander d'essais supplémentaires.

. L'Entrepreneur fera lui-même faire son propre contrôle. Il devra disposer du personnel et matériel nécessaire pour
l'exécution de ce contrôle.

. Méthode d’essais :
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants
classés par ordre de priorité :
- Le présent C.C.T.P.
- Les normes tunisiennes NT
- Les procédées d’essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l’Equipement et du Logement
Français,
- Les normes françaises AFNOR,
- Les normes américaines AASHO,
- Les normes américaines ASTM.

. Bétons : indications liminaires


Les désignations utilisées pour le mortier et les bétons dans la suite du présent C.C.T.P. ont les significations suivantes :
- "M" signifie : mortier
- "C" signifie : béton courant
- "Q" signifie : béton de qualité
- "QF" signifie : béton de qualité pour fondation
- "E" signifie : béton de qualité exceptionnelle

Les trois derniers chiffres qui suivent les lettres traduisent le dosage en ciment exprimé en kg. par m3.

ARTICLE 1.4 - CIMENTS

1.4.1 - Nature et qualité


Les ciments devront satisfaire aux normes :

- NT 47-16 (1983) : liants hydrauliques, vérification de la qualité des livraisons, emballage, marquage.
- NT 47-01 (1992) : liants hydrauliques, définitions, classifications et spécifications des ciments.
- NFP 15-436 : la chaleur d'hydratation du ciment à douze heures sera inférieure ou égale à 230 joule/g (55 cal/g) avec
une tolérance de mesure sur un résultat individuel de 20 j/g (5 cal/g).

Les ciments à mettre en oeuvre devront satisfaire aux dernières normes en vigueur.

Les ciments ci-après pourront être utilisés :


i) Pour les ouvrages en béton armé ou non enterré
- Ciment Portland CPA – CEM I 32,5 ;
- Ciment Portland CPA – CEM I 42,5 ;

ii) Pour les ouvrages enterrés :


- Ciment CPA – CEM I 32,5 H.R.S ; CPA – CEM I 42,5 H.R.S.
- Les ciments recommandés ci dessus pour les ouvrages en élévation s’ils ont une constitution conforme à la norme
tunisienne NT 47-01 de 1992 pour l’utilisation des liants hydrauliques dans les ouvrages exposés à l’action des eaux à
haute teneur en sulfate.

Dans tous les cas, les ciments d'une même spécification proviendront d'une même usine pour chaque partie complète
d'ouvrage.

Les ciments normalisés devront être titulaires de la marque NF.VP dont la liste est publiée tous les deux mois par
l'A.F.N.O.R.

1.4.2 - Livraison et stockage


- Mode de livraison :
Les ciments pour bétons et mortiers seront livrés en vrac. Les containers seront affectés uniquement au transport du
ciment à l'exclusion de tout autre produit sous la garantie du distributeur.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 86
Les ciments pour béton et mortier devront être livrés sur chantier à une température inférieure à cinquante (50) degrés
Celcius.

L'Entrepreneur devra adresser au Maître d'Ouvrage une copie de ses lettres de commandes de ciments, dans les quinze
(15) jours suivant l'acceptation des bétons d'études par le Maître d'Oeuvre.

- Stockage :
Chaque silo devra être équipé :
. De deux thermomètres placés respectivement l'un à la base du cône de vidange, pour permettre de mesurer la
température du ciment à l'utilisation, l'autre sur la manche verticale de remplissage du silo, pour permettre de
mesurer la température du ciment à l'approvisionnement.
. D’un dispositif de prélèvement fixé en dérivation sur la tranche verticale d'approvisionnement du silo et pouvant être
actionné par simple manœuvre d'une vanne.

Le stockage des ciments pourra être fait pour partie en cimenterie ou chez le distributeur et pour partie à la centrale à
béton. Toutefois, le mode, la capacité et le programme de stockage devra être proposé par l'Entrepreneur, à l'agrément du
Maître d'Oeuvre et permettre la délimitation précise des lots.

1.4.3 - Prélèvements conservatoires

Les ciments pour béton ne feront pas l'objet de réception avant utilisation mais seront assujettis aux prélèvements
conservatoires de ciment :

- L'Entrepreneur devra effectuer selon les modalités prévues aux clauses 2.2. et 2.3. de la norme N.F.P. 15-300 des
prélèvements conservatoires de ciment :
. de vingt-cinq (25) kilogrammes pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d'étude et de convenance
des bétons, définies au fascicule 65 du C.C.T.G.,
. de cinq (5) kilogrammes pour les lots de ciment utilisés au cours du chantier.
Dans le cas de la livraison de ciment, le terme "lot" désigne la quantité de produit faisant partie de la même "unité de
transport" (conteneur, wagon, camion...).
La cadence des prélèvements conservatoires est au minimum d'un prélèvement pour chaque partie d'ouvrage (semelles,
piles, culées, tablier, murs, etc..).

De plus, un prélèvement est effectué au début de chaque livraison d'un ciment de qualité nouvelle sur le chantier. Ces
prélèvements sont à conserver à l'abri en récipients étanches et étiquetés.

1.4.4- Contrôle de réception

En application du paragraphe 2.2.1 des NT 47-16 (1983), il sera effectué systématiquement un (1) prélèvement
conservatoire par livraison, c'est-à-dire par camion de même spécification avec au moins un (1) prélèvement par vingt (20)
tonnes de ciment. Chaque prélèvement sera constitué d'une cinquantaine de kilos de ciment.
Le Maître d’œuvre désignera en cours de chantier le lot pour lequel seront effectués les essais définis ci-dessous.
Dans le cas où le lot de ciment serait refusé, feront en sus l'objet d'essais, les lots de remplacement désignés par le Maître
d’œuvre
Pour chaque lot choisi, le Maître d’œuvre désignera les prélèvements à analyser à raison d'un prélèvement sur deux (2)
avec un minimum de trois (3) prélèvements pour un maximum de six (6).
Les prélèvements pour analyses seront conservés par le Maître de l’ouvrage.

Le rythme et la nature des essais à effectuer sur les prélèvements sont indiqués dans le tableau suivant :

Temps de prise NT 47-11 1983 Début de prise > 1 h 30 mn NT 47-01 1 essai par prélèvement
(1983)
Expansion à chaud et à NT 47-12 1983 < 10 mm NT 47-01 (1983) 3 essais par prélèvement
froid
Le retrait à 28 jours NT 47-12 1983 < 800 µm NT 47-01 (1983) 3 essais par prélèvement
Analyse chimique NT 47-15 1983 Teneur en SO3 < 4 % 3 essais par prélèvement
Teneur en MgO < 5 %
NT 47-01 (1983)
Un minimum de six essais par
Résistance à la NT 47-14 CEM I 32.5 CEM I 42.5
prélèvement
compression minimale NT 47-01 (1983) 6 jours 10 17.5
(MPa) 28 jours 25 35

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 87
ARTICLE 1.5 - ADJUVANTS POUR BETONS

Les adjuvants pour béton devront satisfaire aux normes :

- NF EN 934-2- 01 Septembre 2002 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis.Partie 2 : adjuvants pour béton-
Définitions, exigences, conformité, marquage et étiquetage ;
- NF EN 934-6- 01 Septembre 2002 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis.Partie 6 : échantillonnage, contrôle et
évaluation de la conformité ;

L'incorporation en cimenterie de tout adjuvant dans les liants est interdite.

L'Entrepreneur pourra être autorisé à incorporer à ses frais et après agrément du Maître d'Œuvre, un adjuvant dans son
béton mais un essai de convenance (aux frais de l'Entrepreneur) sera obligatoire dans la liste des adjuvants agréés dans
la circulaire « Environnement et qualité de la vie »n°83-30 du 27-5-83.

Cet adjuvant sera choisi obligatoirement dans la liste des adjuvants agréés dans la Circulaire « Environnement et qualité
de la vie » n° 83-30 du 27/05/83.

Les adjuvants éventuellement utilisés par l'Entrepreneur et approvisionnés par lui sur le chantier devront donner lieu à la
présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils devront être mis au
rebut. Ils devront être exempts de tout chlorure.

Par ailleurs des dispositifs de dosage automatiques seront installés sur les centrales à béton.

ARTICLE 1.6 - SABLE POUR MORTIER ET BETONS

Le sable pour mortier et bétons devra satisfaire à la norme N.F.P 18-301.

1.6.1 - Nature : sable siliceux d'oued ou de dunes éventuellement tamisé.


Les essais d'identification préalables devront avoir montré que les granulats ne sont pas altérables.
La teneur en silice devra être supérieure à 75 %.
Les sables de mer sont totalement exclus, de même que tous ceux dont la teneur en carbonate de calcium seraient
supérieurs à vingt cinq pour cent (25 %).

1.6.2 - Propreté
- L'équivalent de sable humide, apprécié par la méthode visuelle devra satisfaire aux conditions indiquées dans le tableau
ci-après :

Destinations Equivalent de sable


C 150 et C 250 Es > 70
M 450
QF 350 80 < Es < 90
Q 350
E400, Q400 et QF400

- Les sables devront être lavés à l'eau douce. La quantité d'argiles, vases, matières solides susceptibles d'être éliminées
par décantation ne devra pas être supérieure à 1%.

1.6.3 - Granularité (Norme NFP 18-304)

- Sable pour mortier M 450 :


La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de 2,50 mm devra être inférieure à 10 %.

- Sable pour bétons C150 et C250 :


La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de 5,00 mm devra être inférieure à 15 %.

- Sable pour bétons QF 350, Q 350, Q 400, E400 et QF400 :


La granularité devra être contenue dans le fuseau de tolérance proposé par l'Entrepreneur après son étude
granulométrique de composition des bétons et agréée par le Maître d'Œuvre.

1.6.4 - Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur à vingt (20).

1.6.5- Valeur du bleu de méthylène


La valeur du bleu de méthylène devra être inférieure à l’unité.

1.6.6- Module de finesse (NFP 18-540)


Le module de finesse devra être compris entre 2 et 2.6.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 88
1.6.7- Stockage
L'Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2) jours ; en conséquence, la
capacité de stockage des différents sables devra correspondre au moins à la plus forte consommation prévue de deux (2)
jours de bétonnage.

Les sables apportés au cours du chantier seront obligatoirement déposés au stock différé. Le stockage sur centrale sera
approvisionné par reprise au stock différé.

Pour chaque livraison, l'Entrepreneur devra remettre au Maître d'Œuvre un bordereau de livraison faisant apparaître,
nettement, la provenance des granulats ainsi que la date et l'heure de chargement.

ARTICLE 1.7 - GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETONS

Les granulats moyens et gros pour béton devront satisfaire à la norme NFP 18-301 et XP P18-540-01Octobre 1997.

1.7.1 - Nature
Les granulats pour béton pourront être roulés ou concassés.
Les essais d'identification préalable devrait montrer que les granulats ne sont ni altérables, ni gélifs. Le coefficient "Los
Angeles" devra être au plus égal à 25.

1.7.2 - Propreté
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons QF 350, Q.350, Q.400, E400 et QF400 passant au
lavage au tamis de 0,5 millimètres devra être inférieure à deux (2) pour cent.(mode opératoire L.C.P.C.).

L'indice de plasticité sur ce passant devra être non mesurable.

La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme NFP 18-301 ne
devra pas dépasser un virgule cinq (1,5) pour cent.

1.7.3 - Granularité
Les fuseaux granulométriques de tolérance des granulats pour les bétons QF 350, Q350,Q400, E400 et QF400 seront
ceux proposés par l'Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréés par le Maître
d'Œuvre.

Le seuil supérieur (D maximum) sera 25 mm. Dans chaque classe granulaire d/D, le passant à d et le refus à D devront
être, en poids, inférieurs ou égaux à 10 % pour les bétons QF 350, Q350, Q400, E400 et QF400 et à 15 % pour les bétons
C150 et C 250.

Le refus à 1,56 D devra être nul.


Le passant à 0,63 d devra être inférieur à 3 %.
Les dimensions sont exprimées en mailles de tamis normalisées.

1.7.4. Aplatissement
L’essai d’aplatissement devra être inférieur à 20.

1.7.5. Alcali réaction


L’alcali réaction doit être négatif.

1.7.6 - Stockage
Les règles spécifiques de l'article "SABLES POUR MORTIER ET BETONS " seront appliquées aux granulats moyens et
gros.

ARTICLE 1.8 - PRODUIT DE CURE

Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d’Œuvre.
Dans le cas d'emploi d'un enduit temporaire imperméable, le produit devra avoir un agrément officiel.

ARTICLE 1.9 - EAU DE GACHAGE POUR MORTIER ET BETONS

L'eau de gâchage devra répondre aux caractéristiques de la nome NFP 18-303.


Elle devra contenir par litre :
- moins de deux (2) grammes de matière en suspension
- moins de deux (2) grammes de sels dissous
Sa température devra être comprise entre 5 et 35 degrés centigrades.

ARTICLE 1.10 - PRODUIT POUR COALTARISATION

Les parements cachés de béton seront coaltarisés avec un goudron désacidifié, un bitume à chaud ou une émulsion non
acide de bitume.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 89
ARTICLE 1.11 - ARMATURES EN RONDS LISSES

1.11.1 - Nuances des aciers


Les armatures rondes lisses seront de la nuance Fe E 24 telle que définie au chapitre II du titre I du Fascicule 4 du
C.C.T.G.
1.11.2 - Domaine d'emploi
Ces aciers seront utilisés :

- Comme armatures de frettage


- Comme barres de montage
- Comme armatures en attente, de diamètre inférieur ou égal à 10 mm si elles sont exposées à un pliage suivi d'un
dépliage.
- Aciers de manutention des pièces préfabriquées

ARTICLE 1.12 - ARMATURES A HAUTE ADHERENCE

1.12.1 - Classe des aciers


Les armatures à haute adhérence utilisées seront choisies parmi celles qui sont définies au chapitre III du titre I du
fascicule 4 du C.C.T.G. et qui font l'objet d'une fiche d'identification.

La catégorie utilisée sera de l'acier écroui.

1.12.2 - Approvisionnement - Stockage


Les armatures seront approvisionnées en longueur telle qu'aucune armature transversale des ouvrages dont le tablier a
moins de 12,00 m de largeur droite ne nécessite de recouvrement, que toute armature transversale des autres ouvrages
puisse comporter autant de tronçons d'au moins douze (12) mètres qu'il pourra être utile pour la bonne valeur technique et
pour l'économie des ouvrages, et que les armatures longitudinales puissent être constituées d'éléments de 12 m au moins.
Les armatures seront stockées sur un platelage en bois ou une aire bétonnée présentant des pentes transversales.

1.12.3 - Domaine d'emploi


Seuls, les aciers Fe E 40 A pourront être utilisés.

ARTICLE 1.12BIS – ARMATURES DE PRECONTRAINTE

Les armatures de précontrainte et leurs accessoires (gaines, dispositifs d’ancrage, etc.), seront conformes aux stipulations
du Fascicule 65A et du Fascicule 4 - Titre II du C.C.T.G.

1.12Bis.1 - Choix des aciers

Les aciers pour armatures de précontrainte, devront avoir les caractéristiques requises pour le système de précontrainte
utilisé. Ils devront être agréés par le Maître d’Œuvre.

L’Entrepreneur devra obligatoirement fournir au Maître d’œuvre à l’appui de sa demande la garantie du producteur d’acier
sur l’ensemble des caractères énumérés au paragraphe 3 de l’article 2 du Fascicule 4 - Titre II du C.C.T.G.

1.12Bis.1 - Contrôle en usine

Les fils pour armature de précontrainte agrées par les textes homologuant le système de précontrainte utilisé ne feront
l’objet de contrôles en usine que si ces textes le prévoient.

Les fils non agrées devront faire l’objet d’essais contrôlés par un laboratoire agréé par le Maître d’Œuvre. Tous les frais
d’essai et de contrôle seront à la charge de l’Entrepreneur.

1.12Bis.2 - Contrôle sur chantier

Si les armatures de précontraintes doivent être amenées « préfaçonnées » sur le chantier, le Maître d’Œuvre devra être
avisé de la date et du lieu de leur confection au moins une (1) semaine à l’avance de façon à pouvoir procéder dans
l’atelier de confection au prélèvement d’échantillons dans les conditions prévues au paragraphe I et à l’alinéa I du
paragraphe 2 de l’article 7 de la première section du titre II du fascicule 4 du C.C.T.G.

Les essais seront exécutés dans un laboratoire agrée par le Maître d’œuvre ; l’Entrepreneur sera invité à y assister. Le
transport des prélèvements à ce laboratoire sera effectué par les soins et aux frais de l’Entrepreneur.

1.12Bis.3 - Approvisionnements et stockages

Si le transport des aciers s’effectue en couronnes, celles-ci auront un diamètre au moins égal à deux cent (200) fois celui
du fil.

Le transport devra s’effectuer en barres droites si le diamètre du fil est supérieur ou égal à douze (12) millimètres.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 90
La protection des aciers et armatures pendant le transport et le stockage devra être assurée par une matière spéciale
agréée par le Maître d’Œuvre.
Toute durée de stockage supérieure à (1) un mois donnera lieu à des vérifications périodiques de l’état des aciers ou des
armatures, et au renouvellement de cette matière spéciale de protection.
Les armatures et les gaines seront stockées à l’abri des intempéries, sur un platelage en bois ou une aire bétonnée.

1.12Bis.4 - ACCESSOIRES DE PRECONTRAINTE

a) Gaines
Les gaines de protection des armatures de précontraintes devront être agrées par le Maître d’œuvre. Elles seront choisies
parmi celles dont l’emploi est prévu avec le système de précontrainte utilisé.

Elles devront présenter une résistance à l’écrasement suffisante et une étanchéité complète à la laitance de ciment, et être
assez souple pour épouser les courbes des tracés prévus.

L’Entrepreneur devra fournir à l’appui de sa demande d’agrément l’indication des côtes intérieures et d’encombrement et
le procédé de raccordement.

La section minimale du vide intérieur d’une gaine devra être au moins le double de la section de l’armature de
précontrainte.

b) Dispositifs d’ancrage
Les dispositifs (corps) d’ancrage seront ceux prévus pour le système de précontrainte utilisé. Ils seront soumis à
l’acceptation du Maître d’œuvre.

c) Produit de glissement
Le produit éventuellement utilisé pour faciliter le glissement des câbles dans leur gaine au moment de la mise en tension
sera une huile soluble anti-corrosive.

ARTICLE 1.12TER – MATERIAUX POUR COULIS D’INJECTION DES CABLES DE PRECONTRAINTE

Le coulis d’injection doit bénéficier d’un avis technique favorable issu d’un organisme agréé.

Le coulis d’injection est constitué par du ciment, de l’eau et éventuellement des adjuvants, d’additions ou d’ajouts. Il doit
répondre, avec tous ses constituants (ciment, eau, adjuvants, etc.), aux spécifications de l’article 92.3 du Fascicule 65A du
C.C.T.G.

La composition nominale qui est soumise à l’acceptation du Maître d’œuvre après exécution des épreuves d’étude,
précisera :

- La nature, la qualité et l’origine des constituants ;


- Le dosage visé de chaque constituant exprimé en poids, avec les tolérances admises ;
- L’ordre d’introduction des constituants dans le malaxeur.

Les propositions de l’Entrepreneur concernant les matériaux et adjuvants pour coulis d’injection seront revêtus du visa du
responsable de l’équipe chargée de la réalisation des injections avant d’être soumise à l’agrément du Maître d’Oeuvre.

Toute livraison de produit (ciment, adjuvant, produit prêt à l’emploi, etc.) sur le chantier, donnera lieu à la présentation du
certificat d’origine indiquant la date limite au-delà de laquelle ces produits devront être mis en rebut.

Le type de coulis et les caractères correspondants, suivants seront spécifiés :

- Exsudation ;
- Fluidité ;
- Résistances mécaniques (flexion et compression) ;
- Fin de prise ;
- Variation de volume ;
- Absorption capillaire.

Les valeurs de ces caractères devront être conformes aux exigences de l’article 92.3.2 du Fascicule 65A du C.C.T.G.
Les tolérances admises sur les dosages sont les suivantes :

- ± 2% sur la masse de ciment ;


- ± 1% sur la masse d’eau ;
- ± 2% sur la masse d’adjuvant.

Le matériel de fabrication doit produire un coulis à consistance homogène en dispersant et défloculant complètement le
ciment.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 91
ARTICLE 1.13 - COLLECTE ET EVACUATION DES EAUX

1.13.1- Gargouilles
Les gargouilles constituant les pénétrations à travers le tablier seront constituées par des tubes polyvinyle - chlorure rigide.

Chacune devra être équipée à sa partie supérieure :

- d'une platine à moignon en plomb de trois (3) millimètres d'épaisseur,


- d'une virole à un lumières, en tôle d'acier protégée de l'oxydation ou inoxydable, chacune devra comporter à sa partie
basse un dispositif « goutte d’eau » ou un embout devant permettre l’accrochage de descente d’eau.

1.13.2 - Descente d'eau en polyéthylène


Les descentes d'eau devront être en polyéthylène et seront assemblées entre elles avec leurs éléments de raccordement
par collage. Pour récolter les eaux des gargouilles, elles devront être équipées d'un raccord adéquat.

1.13.3- Barbacanes
Les barbacanes seront réalisées par des tubes en matériau inerte tel que polyvinyle de 100 mm de diamètre intérieur.

ARTICLE 1.14 - BOIS DE COFFRAGE

Les caractéristiques des bois sont définies par les normes NF B 51-001 et B 51-002. Les bois pour coffrage seront en
sapin équarri, arêtes vives. Les bois pour blindage, échafaudages et supports seront à choisir par l'Entrepreneur dans le
cadre des prescriptions de la norme NF B 51-001 et dans les catégories correspondant aux contraintes calculées.

Tous les bois seront droits, sains, unis, sans roulure, pourriture, gélivures, nœuds vicieux, chancres et gui, trous de vers,
piqûres ou vermoulures.

En cas de contestation sur la qualité des bois, il pourra être procédé sur demande du Maître d'Œuvre et aux frais du
Maître de l'Ouvrage aux essais définis par les normes NF B 51-003 et B 51-013. Les résultats de ces essais devront être
supérieurs aux valeurs des contraintes admissibles données aux articles 9 et 10 de la norme NF B 52-001 pour les bois de
catégorie II.

De plus, en cas d'emploi de panneaux de contreplaqué pour l'obtention de parements fins, la qualité choisie sera du type à
imprégnation spéciale pour béton. L'épaisseur minimale de ces panneaux sera de 15 mm.

ARTICLE 1.15 - PRODUITS POUR CHAPE D'ETANCHEITE

La chape d’étanchéité sur ouvrage, devra être conforme aux spécifications du Fascicule 67, Titre I, du C.C.T.G. Français.

L’étanchéité sera :
- soit une chape épaisse en asphalte coulé selon le procédé B3A ;
- soit une étanchéité par feuille préfabriquée monocouche ;
- soit une étanchéité similaire.

L’Entreprise proposera à l’agrément du Maître d’œuvre, le type d’étanchéité sur ouvrage accompagné du dossier
technique complet correspondant (descriptif, certificats, agréments, justificatifs, etc.).

1.15.1 - Chape épaisse selon le procédé B3A

a) Composition du complexe étanche

Le complexe étanche sera constitué comme suit :

- une couche d'accrochage au béton de ciment ;


- une première couche d'étanchéité en bitume armé autoprotégé par une feuille d'aluminium. Cette couche assure
l'étanchéité ;
- une deuxième couche en asphalte coulé dit porphyré procurant une deuxième couche de matériau imperméable et une
protection mécanique de l'étanchéité.

b) Couche d'accrochage

Elle est constituée par un enduit d'imprégnation à froid au dosage de deux cents (200) à deux cent cinquante (250)
grammes par mètre carré.

Les solvants utilisés seront des solvants légers dont la température d'ébullition sera nettement plus faible que la
température d'application des couches d’étanchéité.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 92
c) Chape de bitume armé

Elle est constituée par une chape de bitume 100/40, légèrement fillérisé (température, bille et anneau : 100 °C,
Pénétration : 40), d'une armature de voile de verre et d'une feuille de protection en alliage d'aluminium (Alliage A 5)
gaufrée de 16/100 mm. L'épaisseur totale est de quatre (4) millimètres. Le poids est de quatre (4) kilogrammes par mètre
carré en moyenne.

d) Deuxième couche d’étanchéité

Cette couche en matériau imperméable réalise une protection mécanique. Elle est en asphalte coulé qui est constitué de
mastic d'asphalte et de granulats (sable et gravillons durs concassés). La teneur totale en bitume sera au moins égale à
sept (7) pour cent. L'indentation, selon les normes NF P 84.305, T 66.001 et T 66.002 sera comprise entre dix (10) et
trente (30) dixième de millimètres.

e) Description des matériaux de la deuxième couche

L'Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d'Oeuvre la composition qu'il se propose d'utiliser, en indiquant
notamment les caractéristiques suivantes :

- la nature du composant de base : asphalte naturel (poudre d'asphalte, pains de mastic d'asphalte), avec l'origine et la
teneur en bitume de la roche asphaltite, ou asphalte synthétique avec la nature et l'origine des fillers ainsi que la dureté
du bitume utilisé ;
- La nature et l'origine du liant d'apport et des granulats ;
- Le matériel de fabrication et les modalités de son contrôle ;
- Les résultats escomptés d'essais d'indentation sur la deuxième couche suivant les normes NFP 84.305, T 66.001 et
T.66.002.

1.15.2 – Etanchéité par feuille préfabriqué monocouche


Le procédé d’étanchéité fait partie de la famille des étanchéités par feuille préfabriquée monocouche telle que définie dans
le fascicule 67, titre I, du CCTG, article 7.3.1.
1.15.2.1. Composition du complexe étanche
Le film est constitué par :
- Un enduit d’imprégnation à froid, à base de bitume polymère en phase solvant.
- Une feuille préfabriquée à base de liant bitume modifié par un polymère (élastomère SBS) avec une armature en non-
tissée de polyester et autoprotection de surface par des granulés céramiques.
1.15.2.2. Description des matériaux
L’Entrepreneur devra soumettre au visa de l’Ingénieur la composition qu’il se propose d’utiliser, en indiquant notamment
les caractéristiques suivantes :
− la nature du produit et son origine,
− le matériel de mise en œuvre et les modalités de son contrôle,
La fiche technique accompagnant l’offre doit comporter les indications suivantes :
− Conditions d’emploi :
• sensibilité du produit à l’humidité du support ;
• degré d’hygrométrie maximal d’application du produit.
− Conditions de mise en œuvre :
• préparation minimale du support : géométrie, propreté physique et chimique ;
• cadence de mise en œuvre
 Support :
Le support sur lequel la membrane d’étanchéité est à mettre en oeuvre est considéré comme respectant les clauses
techniques du C.C.T.G. et du C.C.T.P. ; relatives à la construction du gros oeuvre, concernant les tolérances
géométriques d’exécution et la qualité du béton de l’extrados. La hauteur des engravures est considérée comme au moins
égale à dix (10) cm.
Le support recevra la préparation minimale et normale suivante :
− élimination des matières sans cohésion : argile, terre poussière, laitance, etc... et du produit de cure éventuel ;
− nettoyage définitif de la surface à étancher par balayage et/ou aspiration suivi, si besoin est, d’un lavage à l’eau propre
et sous pression.
Ces deux opérations seront menées simultanément et réitérées autant que de besoin.
Les procédés, matériels et programmes nécessaires à cette opération sont soumis à l’acceptation de l’Ingénieur. Le
ragréage du support au bitume pur est interdit. Le débord toléré du bitume lors du marouflage est de zéro centimètres.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 93
 Programme d’exécution et mise en œuvre :
Réalisation conforme aux prescriptions des articles 10 et 11.3 du fascicule 67 - Titre I du C.C.T.G.
1.15.2.3. Réception - Assurance de la Qualité
Le contrôle intérieur de l’Entrepreneur porte sur les points suivants :
− le respect du plan d’assurance de la qualité du producteur des produits et de la conformité des résultats des essais
effectués en usine sur les produits destinés au chantier,
− les conditions de transport, de livraison et de stockage des produits,
− la conformité entre les bordereaux de livraison, la commande et le marquage des produits,
Outre le contrôle de la géométrie du support pour localiser les flaches éventuelles, la rugosité du support fera également
l’objet d’un contrôle.
L’Entrepreneur fournira les plaquettes étalon correspondantes. Il est rappelé que lors de la mise en œuvre de la
membrane, l’Entrepreneur devra contrôler que la surface du support est parfaitement sèche et que les températures
extérieures et des produits sont compatibles avec les spécifications du fabricant.
Après mise en œuvre de la membrane, l’Entrepreneur procédera à un nouveau contrôle de la géométrie (essai à l’eau ou
mesures) et à un relevé des défauts (bulles, cloques, gonfles).
Les frais de l’ensemble de ces contrôles sont réputés être compris dans les prix unitaires de l’Entrepreneur.
La surépaisseur de 1 cm de la couche de roulement est réputée être comprise dans le prix unitaire de l’étanchéité mince.
 Contrôle extérieur
- Une réception du support par l’Ingénieur aura lieu après le contrôle intérieur en présence de l’Entrepreneur et de
l’étancheur (point d’arrêt).
- Une seconde réception, dans les mêmes conditions, se déroulera après réfection des éventuelles
imperfections du support constatées lors de la première réception.
- Une réception de la membrane par l’Ingénieur aura lieu après intervention du contrôle intérieur.

ARTICLE 1.16 - COUCHE DE ROULEMENT SUR OUVRAGE


La couche de roulement sera constituée d'un béton bitumineux classique amélioré. Ses caractéristiques, son mode
d'exécution seront proposés par l'Entrepreneur au visa du Maître d'Œuvre.

ARTICLE 1.17 - APPAREILS D'APPUI


Les appareils d'appui seront en élastomère fretté, la liaison entre "élastomère" et frettes étant obtenue au cours de la
vulcanisation.

Les appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification par le numéro
du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de la pluie, du soleil, des
souillures et des poussières.
Si les faces des appareils d'appui en contact avec le béton ne sont pas enrobés d'élastomère, elles devront être protégées
contre l'oxydation par deux couches de peinture antirouille à la résine époxy. Les tranches de frettes seront protégées
contre l'oxydation par un enrobage d'élastomère ou une couche de peinture antirouille.
Les appareils d'appui en élastomère fretté seront conformes aux normes NF EN 1337-1, NF EN 1337-2 et NF EN 1337-3,
cette conformité étant attestée par un marquage CE de niveau 1.

ARTICLE 1.18 - JOINTS ET COUVRES JOINTS

1.18.1 - Joints lourds de chaussée


Les joints lourds de chaussée seront ceux définis dans le dossier plan (Dossier B) ou équivalent. Le fournisseur devra être
l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications des dossiers ou
aux recommandations du dossier JADE DU SETRA.

1.18.2 – Couvres joints


Les couvres joints devront également être proposés à l'agrément du Maître d’Œuvre.

1.18.3 - Couvre Joint longitudinal entre tabliers


Un Couvre joint longitudinal de type 5 ou équivalent est prévu entre les tabliers. Il devra être proposé à l’agrément du
Maître d’œuvre.

1.18.4 - Joint vertical entre parties d’ouvrages


Les joints verticaux entre différents parties d’ouvrages, seront constitués de panneaux de polystyrène d’épaisseur 2 cm.
Ces joints seront traités au mastic bitumineux, après destruction totale du polystyrène.
La provenance et la préparation du mastic bitumineux devront être soumis à l’agrément du Maître d’Œuvre.

1.18.5 - Joint water stop


Un joint water stop est prévu entre les plots du dalot et les sections en U. Il devra être proposé à l’agrément du Maître
d’œuvre.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 94
ARTICLE 1.19 - DISPOSITIFS DE SECURITE

1.19.1 – Barrières normales BN4


Les barrières normales seront de type BN4. Elles seront constituées d’éléments en acier. Les spécifications seront
conformes au dossier GC77 du SETRA (mise à jour comprise).
Il est précisé en particulier que tous les éléments des BN4, ainsi que les pièces de fixation, seront protégés contre la
corrosion par métallisation ou galvanisation à chaud.

1.19.2 – Séparateurs en béton


Les éléments constitutifs des séparateurs simples de type D.B.A. ou GBA seront conformes aux dessins d’exécution.
L’Entrepreneur est tenu de se conformer aux spécifications :
- Du fascicule spécial n° 80-14 bis : « Dispositifs de retenu de véhicules contre les sorties accidentelles de chaussée hors
ouvrages d’art, circulaire n°75-131 du 4 septembre 1975 ».
- Et du fascicule spécial n°80-14 bis : « Dispositifs de retenu des véhicules contre les sorties accidentelles de chaussée »,
circulaire n°80-41 du 12 mars 1980.

1.19.3- Garde corps type S8

Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications du dossier G.C.
77 de SETRA. Le garde corps doit être galvanisé
Le béton ou micro-béton de scellement des montants dans la corniche sera un béton Q 350.

ARTICLE 1.20 - BLINDAGE

Tous les matériaux constitutifs de tout système de blindage de fouilles, proposés par l'Entrepreneur, seront soumis à
l'agrément du Maître d'œuvre.
ARTICLE 1.21 - MATERIAUX DE REMBLAIS POUR COMBLEMENT DES FOUILLES

Les matériaux de remblais pour comblement des fouilles seront des calcaires ayant les caractéristiques suivantes :
- Granularité 0/D avec D = 100
- Pourcentage de fine (0,08 mm) inférieur à 15 %

ARTICLE 1.22 - REPERES DE NIVELLEMENT

Trois types de repères pourront être utilisés :


1. Sur les parois verticales accessibles, le type «M» de l’I.G.N. en fonte rendue inoxydable
2. Sur les parois verticales difficilement accessibles, le type "cible" en fonte émaillée.
3. Sur les surfaces horizontales, le type "rivet" en acier inoxydable.

ARTICLE 1.23 - BETON POUR CORNICHES PREFABRIQUEES

Les corniches seront préfabriquées et prévues en béton confectionné à partir de ciment et un sable jaune. la formule de
celui-ci sera proposée par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre. Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude
ne satisfait pas aux conditions énumérées, dans le présent C.C.T.P., l'Entrepreneur devra présenter un nouveau béton qui
sera soumis aux mêmes essais.

ARTICLE 1.24 - REMBLAIS CONTIGUS A L’OUVRAGE

Les remblais contigus à l’ouvrage d’art seront soumis à l’agrément de l’Ingénieur et auront un indice de plasticité inférieur
à 10 (IP < 10). Ils seront mis en œuvres par des couches de 20 cm d’épaisseur et méthodiquement compactés à 98% de
la densité sèche maximale du Proctor modifié. Ces remblais seront montés systématiquement de part d’autre de
l’ouvrage, de telle sorte que la différence de hauteur entre les deux côtés n’excède pas l’épaisseur de deux couches
élémentaires.

ARTICLE 1.25 – RAMPE EN TERRE ARMEE

Les différents éléments (écailles, armatures, amorces, boulonnerie, joints, etc.) des murs en terre armée sont exécutés
selon les règles et avec les matériaux définis dans le document "Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles
de l'art" édité par le Setra et le LCPC en juillet 1991, et en particulier dans son annexe 2 "Fiches techniques".
Les éléments en béton des ouvrages en terre armée sont constitués d'un béton qui doit respecter les mêmes
spécifications que celles imposées au béton de la structure adjacente (béton de culée ou béton de structure de pont).
Ces spécifications sont précisées dans l'article intitulé "Bétons et mortiers hydrauliques" du chapitre II du présent CCTP.
1.25.1. Remblais pour massifs en terre armée
L'entrepreneur soumet à l'acceptation de l’Administration le matériau de remblai des massifs en terre armée. Celui-ci doit
être un matériau naturel. Il doit respecter les critères géotechniques et physico-chimiques définis dans l'article 3.1 du
document "Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le Setra et le LCPC en juillet 1991.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 95
1.25.2. Parements

Les parements sont constitués d'écailles en béton préfabriquées. Chaque parement fait l'objet d'un plan de calepinage
établi par l'entrepreneur au vu des notes de calculs et soumis au visa de l’Administration. Ce plan indique le type (hauteur
et épaisseur de l'écaille, nombre d'amorces, ferraillage) de chacune des écailles. Compte tenu du caractère sensible de
l'ouvrage, l'utilisation d'écailles non armées est interdite.
Des éléments d'angle sont prévus, conformément aux plans.

1.25.3. Armatures métalliques

Les armatures sont en acier ordinaire et sont conformes aux spécifications de l'article 3.1.2 et à la fiche technique n°2 de
l'annexe 2 du document "Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le Setra et le LCPC en
juillet 1991.
Les armatures sont en acier galvanisé et sont conformes aux spécifications de l'article 3.1.2 et à la fiche technique n°1 de
l'annexe 2 du document "Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le SETRA et le LCPC
en juillet 1991.
Des éclisses sont prévues. Elles sont conformes aux spécifications de la fiche technique n°6 de l'annexe 2 du document
"Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le Setra et le LCPC en juillet 1991.
1.25.4. Témoin de durabilité

L'ouvrage est équipé des écailles spéciales pour témoins de durabilité. Les emplacements de ces écailles sont précisés
dans les plans.
Les emplacements de ces écailles sont proposés par l'entrepreneur et soumis à l'acceptation de l’Administration. Chaque
écaille est équipée d'au moins d’un témoin de durabilité, et est munie d'un repère distinctif.
Ces témoins de durabilité sont des échantillons d'armatures de 60 cm à 1 m de longueur du même type que celles
utilisées dans l'ouvrage. Ils sont conçus pour pouvoir être extraits pour le suivi des phénomènes de corrosion.
La conception détaillée de ces dispositifs est proposée par l'entrepreneur et soumise à l'acceptation de l’Administration.

1.25.5. Traitement des joints entre écailles

Afin d'éviter l'entraînement des éléments fins du remblai, des joints en mousse de polyuréthanne ou de polyester à cellules
ouvertes, de 4 cm de côté, sont placés dans les joints entre écailles.
Afin d'éviter l'entraînement des éléments fins du remblai, les joints entre écailles sont recouverts côté remblai par des
bandes de géotextile, de 40 cm de largeur, disposées verticalement et horizontalement. Ce géotextile est non tissé de
classe 4 tel que défini dans le document intitulé "Recommandations pour l'emploi des géotextiles pour les systèmes de
drainage et de filtration", éditées par le Comité Français des Géosynthétiques en avril 1986.
1.25.6. Complexe étanche pour protection des armatures

Afin de protéger les armatures des sels de déverglaçage, il est prévu la mise en œuvre d'un complexe étanche au sommet
des murs en terre armée, sous les couches de chaussée. Ce complexe est obtenu par thermocollage en usine d'un
géotextile non tissé de 300 g/m2 minimum, titulaire d'un certificat de qualité pour les géotextiles, et d'un film en PVC de 1
mm d'épaisseur, de 1200 g/m2 minimum. Les caractéristiques de poinçonnement et de résistance de ces composants,
ainsi que la perméabilité et l'épaisseur du géotextile sont soumises à l'acceptation de l’Administration.
ARTICLE 1.26 – GEOTEXTILES DE RENFORCEMENT

Le géotextile de renforcement sera disposé comme indiqué dans les plans. Il constituera ainsi un radier de répartition des
efforts sur une largeur utile de 2,80 m entre le dalot et le remblai en matériaux drainants.
Le géotextile de renforcement en transition sur dalot sera un géocomposite bi-directionnel associant un géotextile non
tissé aiguilleté de filament continu de polypropylène et des câbles de renforcement en polyester.
Le géotextile sera certifié ASQUAL pour les fonctions suivantes :
- séparation,
- filtration,
- drainage/filtration,
- renforcement.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 96
Le géotextile de renforcement au sein des remblais renforcés aura les caractéristiques techniques minimales suivantes :

Caractéristiques Normes
Résistance à la traction NF EN ISO 10 319 ≥ 58 kN/m en SP
≥ 52 kN/m en ST
Déformation à l’effort de traction maximale NF EN ISO 10 319 ≤ 11 % en SP
≤ 10,5 % en ST
Résistance à 5% de déformation NF EN ISO 10 319 ≥ 22 kN/m en SP
≥ 22 kN/m en ST
Résistance au poinçonnement NF G 38 019 ≥ 1.3 kN
Perméabilité normale au plan NF EN ISO 11058 ≥ 0,055 m/s
Ouverture de filtration NF EN ISO 12956 ≤ 95 microns
-7 2
Capacité de débit dans le plan à 20 kPa NF EN ISO 12958 ≥ 20 10 m /s
SP : sens production ; ST : sens travers

ARTICLE 1.27 – GEOTEXTILES ANTI-FISSURATION

Le géotextile anti-remontée de fissure sera installé sur une largeur de 1,90 m de part et d’autre de l’interface entre le dalot
et le remblai. Le géotextile anti remontée de fissures sera un géocomposite bi-directionnel associant un géotextile non
tissé aiguilleté de filament continus de polypropylène et une grille de renforcement en fibres de verre. Ce géotextile sera
obligatoirement fabriqué sous certification ISO 9001 et 14001
Il aura les caractéristiques techniques minimales suivantes :

Caractéristiques Normes
Résistance à la traction NF EN ISO 10 319 ≥ 100 kN/m en SP
≥ 100 kN/m en ST
Déformation à l’effort de NF EN ISO 10 319 ≤ 3 % en SP
traction maximale
≤ 3 % en ST
Résistance à 2% de NF EN ISO 10319 ≥ 90 kN/m en SP
déformation
≥ 90 kN/m en ST
Rétention de bitume NF EN 15381 0,6 kg/m2
Module des filaments de 81 000 MPa
verre
Taille de la grille 22x22 mm
Masse surfacique totale NF EN ISO 9864 570 g/m2 dont 80 g/m2 pour le
non tissé
SP : sens production ; ST : sens travers

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 97
ARTICLE 1.28– GEOTEXTILES DE FILTRATION
Le géotextile de filtration sera disposé avant l’installation des matériaux drainant entourant les dalots. Il sera un non tissé
aiguilleté de filaments continus en polypropylène. Il sera certifié ASQUAL pour les fonctions suivantes :
- séparation,
- filtration,
- drainage / filtration.
Il aura les caractéristiques techniques minimales suivantes :

Caractéristiques Normes
Résistance à la traction NF EN ISO 10319 SP ≥ 25 kN/m
ST ≥ 25 kN/m
Déformation à l’effort de NF EN ISO 10 319 SP ≥ 85%
traction maximale
ST ≥ 75%
Résistance au NF G 38 019 ≥ 1,2 kN
poinçonnement
Ouverture de filtration NF EN ISO 12956 ≤ 85 µm
caractéristique
Masse surfacique NF EN ISO 9863-1 ≥ 305 g/m²
SP : sens production ; ST : sens travers

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 98
CHAPITRE II : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX
ARTICLE 2.1 - ETUDES D'EXECUTION

2.1.1 - Consistance des études d'exécution

Les études d'exécution comportent :

- le programme des études d'exécution ;


- les notes de calculs justifiant la stabilité et la résistance de tous les éléments des ouvrages pendant les différentes
phases de la construction et en service ;
- les plans d'ensemble et de détails nécessaires à l'exécution ;
- les notices et programmes techniques (programme de bétonnage, etc.) ;
- les plans et les notes de calcul justificatives des ouvrages provisoires courants (cintres, échafaudages, etc.) ;
- les études préparatoires aux épreuves des ouvrages ;
- la fourniture du dossier d'ouvrage conforme à l'exécution (Plans de récolement).

2.1.2 - Programme des études d'exécution

Les études d'exécution des ouvrages seront scindées en général en cinq (5) phases détaillées ci-dessous. Une adaptation
adéquate sera proposée par l'Entrepreneur pour chaque ouvrage.

A - 1ère PHASE : PROGRAMME PREVISIONNEL ET COORDINATION

L'Entrepreneur devra soumettre à l'acceptation du Maître d'Œuvre un programme d'exécution comprenant notamment :
a) Le programme détaillé et le contenu de la campagne géotechnique à réaliser préalablement à l’étude d’exécution.
b) La liste prévisionnelle des notes de calculs ;
c) La liste prévisionnelle des plans ;
d) Les propositions techniques éventuellement nécessaires pour compléter les indications des documents contractuels du
marché ;
e) La liste des méthodes de calcul qu'il est prévu d'utiliser ;
f) La liste des hypothèses de calcul que l'Entrepreneur aura retenues en complément de celles indiquées au marché, en
indiquant ou en rappelant la valeur des différents paramètres ou coefficients retenus (caractéristiques mécaniques des
matériaux, coefficients de poussée des terres, masses spécifiques des terres et des différents matériaux, etc.) ;
g) La présentation des différents programmes informatiques utilisés ;
h) Le calendrier détaillé de réalisation des études d'exécution, en isolant les phases d'études définies ci-après.

L'ensemble des points ci-dessus sera discuté au cours d'une réunion primaire de coordination qui permettra au Bureau
d'Etudes d'exécution de commencer l'élaboration des notes de calculs et plans d'exécution.

B - 2ème PHASE : STABILITE D'ENSEMBLE PAR MODULE DE TABLIER INDEPENDANT

- Etude de la flexion longitudinale des tabliers ;


- Etude de la flexion transversale des tabliers ;
- Plans de coffrage définissant l'ouvrage ;
- Plans de câblage des dalles définissant la précontrainte de l’ouvrage ;
- Cinématique de construction ;
- Etude des ouvrages provisoires pour l'exécution des tabliers et des fondations ;
- Note de stabilité générale ;
- Note de calcul des fondations en construction et en service ;
- Plans de coffrage des fondations.

C - 3ème PHASE : FONDATIONS

- Note de calcul et plans d'armatures des fondations

D - 4ème PHASE : APPUIS

- Etude des ouvrages provisoires autres que ceux cités ci-dessus ;


- Note de calculs des appuis ;
- Plans de coffrage des appuis ;
- Plans d'armatures des appuis ;
- Plans de détail des appareils d'appuis.

E - 5ème PHASE : TABLIERS ET EQUIPEMENTS

- Notes de calculs détaillées,


- Plans de coffrage ;
- Plans de câblage ;
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 99
- Plans de ferraillage ;
- Plans de détails de la précontrainte (encoches pour ancrage, encombrement des vérins, etc.) ;
- Plans de détails des équipements.

F - JUSTIFICATION DES MASSIFS EN TERRE ARMEE


Les murs et massifs en terre armée sont à dimensionner conformément aux règles définies dans les normes NF P
94-220-0 et NF P 94-220-1. Ils doivent tenir compte des hypothèses suivantes :
- nature du site d'implantation ;
- durée de service de référence ;
- classe des ouvrages ;

G - MODALITES DE REMISE DES DOCUMENTS

Les documents constituant l'étude d'exécution seront remis au Maître d'Œuvre par groupes formant des parties d'études
homogènes et contenant tous les éléments nécessaires à leur vérification.

2.1.3 - Calculs justificatifs des structures

1 - CHARGES A PRENDRE EN COMPTE DANS LES CALCULS

Les ouvrages à réaliser sont rangés en Première Classe. Ils sont soumis aux surcharges civiles réglementaires du
Fascicule N° 61, Titre II.

Ils sont susceptibles d'être empruntés par les convois militaires MC120.

. Engins de chantier :

En cas d'emploi d'engins dont l'effet sur certaines parties d'ouvrage, compte tenu d'un coefficient de majoration dynamique
de 1,5 serait supérieur à l'effet le plus défavorable des charges d'exploitation précisées au § 1 précédent, l'Entrepreneur
devra fournir une justification et les renforcements d'ouvrages seront à sa charge.

Les engins de chantier seront réputés circuler sans croisement sur une bande de largeur droite égale à 6 m centrée sur
l'ouvrage. Leurs intervalles seront tels que les efforts engendrés ne dépasseront pas les surcharges civiles.

2 - REGLEMENTS ET MODALITES DE PRISE EN COMPTE DES CHARGES

L'Entrepreneur devra se conformer aux prescriptions des textes suivants :

- Fascicule n° 65A du CCTG et son additif : « Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou en béton
précontraint par post-tension » (pour quelques données de calculs).
- Fascicule n°68 du CCTG : « Exécution des travaux de fondation des ouvrages de génie civil».
- Fascicule N° 61, Titre II du C.C.T.G. :
"Programme de charges et épreuves des ponts-routes" (Circulaire n° 71-155 du 29 Décembre 1971) y compris
l'instruction du Directeur des Routes sur les mesures transitoires à observer pour l'application du nouveau Titre II du
Fascicule N° 61 (circulaire n° 71-156).
- Instruction provisoire du 13 Décembre 1971 sur les directives communes relatives au calcul des constructions
- Fascicule N° 62 du C.C.T.G. Titre 1er, Section I "Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode aux états limites " (Règles BAEL 91).
- Fascicule N° 62 du C.C.T.G. Titre 1er, Section II "Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton précontraint suivant la méthode aux états limites " (Règles BPEL 91).
- Fascicule N° 62 Titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil.
- Fascicule N° 61, Titre V du C.P.C. ainsi que les circulaires n° 78-33 et 79-115.

3 - HYPOTHESES DE CALCULS PARTICULIERS

a) L'Entrepreneur devra se conformer aux indications données dans les dossiers pilotes et dans les documents techniques
du SETRA (et leurs mises à jour), à savoir :

- PSIDA68 – PICF - PSIDP


- PP 73
- FOND 72F
- MUR 73
- Appareils d’appui en élastomère fretté, Bulletin technique N°4, SETRA, 1974
- Appareils d’appui en élastomère fretté – Utilisation sur les ponts, Viaducs et Structures similaires – Guide techniques,
SETRA, Juillet 2007
- ENVIRONNEMENT DES APPAREILS D'APPUI
- Dalles de transition des ponts routes - Technique et Réalisation
- Recommandations pour l’exécution des Pieux Forés
En cas de contradiction entre différents dossiers et documents, les indications les plus récentes seront utilisées.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 100
b) Poids propre :

- Eléments du tablier :
Variation ± 3 %

- Revêtement de chaussée :
Variation + 40 % - 20 % sur le béton bitumineux.

- Autres équipements :
L'Entreprise devra tenir compte des transformations ultérieures que les équipements sont susceptibles de supporter et qui
sont éventuellement décrites au C.C.T.P.

c) Vérinage du tablier :

Les équipements des têtes de piles et le ferraillage des tabliers devront permettre le vérinage et le calage de sécurité
nécessaires au changement des appareils d'appui hors circulation ou sous trafic léger.

d) Fissuration du béton :

L'Entrepreneur proposera à l'agrément du Maître d'Oeuvre les dispositions à prendre pour limiter la fissuration du béton.
Les calculs seront conduits en tenant compte :

• d'une fissuration préjudiciable pour tabliers, fût, élément des culées ;


• d’une fissuration très préjudiciable pour les pieux, les semelles de liaison (appuis, murs) et les parties coulées en
place dans un environnement fortement agressif.

4 - NOTES DE CALCULS AUTOMATIQUES


a) Notes de calculs remises à l'Entrepreneur :
NEANT
b) Notes de calculs imposées à l'Entrepreneur :
NEANT
c) Calculs automatiques produits par l'Entrepreneur :
Au cas ou l'Entrepreneur ferait établir, par des moyens de calcul automatique, tout ou partie des calculs qui lui incombent,
il joindra une notice indiquant de façon complète les hypothèses de base des calculs, leur processus, les formules
employées et les notations.

Les "sorties" de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et comporter, outres les données
particulières du calcul, assez de résultats intermédiaires pour que les options tant techniques que logiques, soient mises
en évidence et que les fractions du calcul, comprises entre deux options consécutives, puissent être isolées en vue d'une
éventuelle vérification. Sur demande du Maître d'Œuvre, l'Entrepreneur lui fournira tout autre résultat intermédiaire du
calcul qu'il estimerait utile; au cas où la note de calcul automatique serait très volumineuse, l'Entrepreneur fournira un
extrait faisant apparaître les résultats déterminants du dimensionnement proposé.

Le Maître d'Œuvre pourra demander de compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.

Le Maître d'Œuvre pourra faire compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.
Sur toute demande du Maître d'Œuvre, l'Entrepreneur devra lui fournir de nouvelles notes de calcul, obtenues par le même
programme, à partir d'autres données particulières fixées par le Maître d'Œuvre. Si ces nouvelles notes de calcul faisaient
apparaître que les notes initiales sont acceptables, les frais nouveaux seront à la charge du Maître de l'ouvrage ; dans le
cas contraire ceux-ci seront à la charge de l'Entrepreneur.

2.1.4 - Dessins d'exécution


1/ Dispositions générales :
Chaque plan devra porter l'indication de la localisation de la partie de l'ouvrage concernée, au besoin à l'aide d'un croquis
à petite échelle sur lequel cette partie sera repérée. Ce croquis devra se trouver soit à l'intérieur du cartouche, soit à
proximité immédiate de celui-ci.

Les dessins devront indiquer le phasage de la construction et les opérations successives nécessaires à l'exécution d'une
pièce ou d'un ensemble.
Toutes les inscriptions et toutes les côtes devront être portées sur les plans à l'aide de caractères dont les minuscules
auront une hauteur minimum de 3 mm.

2/ Dessins de coffrage :

L'ouvrage sera défini sur un plan d'ensemble précisant notamment :


- les éléments géométriques et topographiques des voies concernées,
- l'environnement des ouvrages,
- les équipements,
- les dispositions techniques particulières provisoires ou définitives (blindages, protections, etc.).

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 101
Les dessins détaillés d'exécution concernant chaque partie de l'ouvrage préciseront notamment :
- les reprises de bétonnage,
- la distribution des joints de coffrage,
- les chanfreins éventuellement prévus aux angles aigus et droits,
- la position et les détails des bossages des appareils d'appui,
- dans le cas d'emploi d'éléments préfabriqués, leurs assemblages et les dispositions adoptées pour leur mise en place,
- les tolérances d'exécution des parties coulées sur chantier,
- les tolérances concernant la mise en place des éléments préfabriqués,
- les réservations à prévoir.

3 / Dessins d'armatures :
Les dessins d'exécution concernant les armatures devront préciser notamment :
- les diamètres, le type, la classe ou la nuance des armatures ainsi que leur nature,
- les diamètres des mandrins de cintrage (donnée type),
- le recouvrement des armatures,
- les armatures laissées en attente au droit des reprises de bétonnage; les reprises de bétonnage,
- les dispositifs assurant le positionnement prévus des armatures,
- les réservations dans le béton.

Dans le cas d'une dalle, il ne sera pas présenté plus d'une nappe d'armatures de même direction sur une même vue en
plan.

Les parties où le ferraillage est dense, seront représentées par des détails cotés à grande échelle comportant outre les
armatures, les cheminées de bétonnage et les cheminées de vibration. Ces détails devront permettre, par simple
inspection visuelle, de justifier :

- de la possibilité géométrique de disposer les armatures dans leur agencement prévu,


- de la possibilité d'effectuer correctement la mise en place du béton compte tenu de la grosseur de son granulat et des
moyens de vibration.

Chaque dessin d'armatures sera accompagné d'un ou de plusieurs tableaux récapitulatifs des armatures utilisées (ou
nomenclatures).

Chaque tableau devra indiquer pour chaque armature :


- le numéro de repérage,
- le diamètre,
- le nombre d'armatures semblables,
- la longueur développée (longueur à couper),
- le croquis coté du tracé géométrique,
- l'indication éventuelle du lit (inférieur, supérieur, 1er, 2ème, etc.)
- le diamètre des mandrins de cintrage (cependant cette indication peut faire l'objet d'un tableau séparé).

De plus, il indiquera également :


- le poids total par diamètre,
- le poids total des armatures prévues à l'ensemble du plan.
L'indication "longueur variable", tant dans la longueur développée que dans le croquis coté du tracé géométrique, ne sera
tolérée qu'à la condition d'indiquer les longueurs extrêmes (minimale et maximale).

Des armatures de même diamètre, de même forme et de même longueur, mais situées dans des parties différentes de
l'ouvrage devront porter des numéros de repérage différents

4/ Métrés :
Tous les plans (coffrage ou ferraillage) devront porter les tableaux de métrés suivant la décomposition de prix du
bordereau de prix unitaire.

Des métrés récapitulatifs par parties d'ouvrage seront établis à la demande du Maître d'Œuvre.

2.1.5 - Ouvrages provisoires nécessaires pour l'exécution des ouvrages :

Les ouvrages provisoires qui sont à la charge de l'Entrepreneur feront l'objet d'une étude à part. L'étude doit préciser :

- Les ouvrages nécessaires pour assurer l’écoulement du canal existant,


- Les ouvrages nécessaires pour l'étaiement et le coffrage du tablier,
- Les ouvrages nécessaires pour l'exécution des fouilles.
- Les ouvrages nécessaires pour l'exécution des pieux.

2.1.6 - Etudes préparatoires aux épreuves d'ouvrages

Les ouvrages subiront les épreuves par poids mort définies à l'article 21.2 du Titre II du fascicule n°61 du C.C.T.G.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 102
Le programme détaillé des épreuves sera arrêté par le Maître d'Œuvre sur proposition de l'Entrepreneur. Cette proposition
sera faite sous forme d'un projet de procès-verbal qui tiendra compte des caractéristiques exactes des véhicules dont
l'utilisation est prévue.

Au moment des épreuves, l'âge des bétons sera au moins égal à 90 jours.

L'Entrepreneur devra établir à ses frais et présenter au Maître d'Œuvre, avant les épreuves, une note de calculs des
flèches et des sollicitations que sera susceptible de prendre, au milieu des portées, à chaque phase principale des essais,
l'ouvrage chargé dans les conditions définies au programme. Un plan devra expliciter clairement la nature et la position de
chacun des véhicules.

Toutes les parties de tabliers indépendantes seront soumises aux épreuves.

ARTICLE 2.2 – PIEUX EXECUTES EN PLACE

2.2.1 - Reconnaissance du sol de fondation


Les divers éléments et informations géotechniques sont fournis à l’Entrepreneur à titre indicatif. Ils ne sauraient engagés
en rien la responsabilité du maître d’Œuvre. L’Entrepreneur est tenu de s’assurer de la véracité et l’exactitude des
informations fournies. Il devra effectuer, à ses frais, toutes les investigations et reconnaissance utiles pour la justification
des fondations. Il devra également établir un rapport comportant la description des sols et l’étude de leurs caractéristiques
jusqu’à une côte située à une distance sous la côte proposée pour la pointe des pieux au moins égale à sept (7) fois leur
diamètre (ou plus grande dimension transversale) avec un minimum de 5 m.

2.2.2 - Types de procédés d’exécution


Les pieux seront en béton armé exécutés en place à l’aide de béton QF 400.
Les procédés généraux de construction sont à l’initiative de l’Entrepreneur qui devra les soumettre à l’approbation de
l’Ingénieur.
L’Entrepreneur est censé avoir inclus dans ses prix toutes les sujétions particulières de constructions telles qu’étaiements,
blindage, batardeaux, épuisements, etc....

2.2.3. Caractéristiques géométriques


Le diamètre intérieur des tubes sera au moins égal à : Cent (80) centimètres.

Les gaines récupérables auront une épaisseur de dix (10) millimètres. Leur diamètre intérieur sera au moins égal au
diamètre du type de pieux utilisés.

2.2.4 - Descriptions constructives


L’emploi du trépan ne sera autorisé qu’après accord du Maître d’Œuvre et définition par celui-ci des limites d’utilisation.
Lorsqu’un pieu aura été coulé, il devra s’être écoulé au moins 48 heures avant de débuter les opérations de forage ou
fonçage sur un pieu voisin.

2.2.5 - Implantation - Forage


a) - La tolérance d’implantation des têtes de pieux est fixée à cinq (5) centimètres.
Pour les pieux verticaux, le défaut de verticalité de chaque pieu ne devra pas excéder cinq (5) millimètres par mètre en
moyenne sur toute la longueur de chaque pieu.
b) Les conditions suivants lesquelles l’Entrepreneur se propose de tenir le carnet de fonçage seront soumises à
l’agrément du Maître d’Œuvre.
c) L’Entrepreneur devra tenir pour chaque pieu foré une fiche géologique donnant toutes les indications sur l’épaisseur et
la nature des couches de terrain traversées. Deux (2) exemplaires de ces fiches devront être remises au Maître
d’Œuvre à la fin de chaque forage.
Les terres extraites seront, aux frais de l’Entrepreneur, mises en dépôt définitif en dehors du chantier.
d) Le forage ne sera arrêté qu’après accord du Maître d’Œuvre qui pourra demander des sondages destructifs de
contrôle du niveau d’ancrage.
L’emploi du trépan devra être expressément autorisé par le Maître d’Œuvre. Toutes les précautions seront prises afin de
modifier les caractéristiques mécaniques du substratum.

2.2.6 - Conduite de bétonnage


a) Le coulage des pieux ne pourra être entrepris qu’après accord du Maître d’Œuvre. Au préalable, les armatures et les
tubes auront été mis en place par rapport aux parois.

b) La hauteur maximale des tranches, sur lesquelles doit être contrôlé le volume de béton entrant dans la confection des
dites tranches de pieux forés dans le sol, est fixé à deux (2) mètres.

2.2.7 - Essais
Les pieux seront l’objet d’un contrôle par auscultation. Les essais seront à la charge de l’Entrepreneur. Les tubes laissés à
cet effet ne pourront être bouchés qu’après résultat concluant des essais et accord du Maître d’Œuvre.

NOTA IMPORTANT : En cas d’utilisation de boue pour tenir les parois de forage, le recyclage devra se faire en circuit
fermé sans rejet.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 103
ARTICLE 2.3 - FOUILLES / EPUISEMENTS / COMBLEMENTS

2.3.1 - Fouilles

Sont considérés comme fouilles les déblais exécutés à un niveau inférieur à celui :
- des plates-formes exécutées préalablement aux appuis,
- du terrain naturel,
- la tolérance qui donne lieu à application du paragraphe 2 de l'Article 9 du fascicule 68 du C.C.T.G. est égale à plus ou
moins dix(10) centimètres,
- le fond des fouilles sera, si le Maître d'Œuvre le juge utile, compacté,
- les matériaux en provenance des fouilles, s'ils sont reconnus de qualité suffisante, seront mis en dépôt provisoire pour
être éventuellement réutilisés au remblaiement des fouilles,
- avant tout coulage du béton de fondation, les fonds de fouilles seront réceptionnés par le Maître d'Œuvre.
- les surprofondeurs de fouilles seront, après décision du Maître d'Œuvre, remblayées en grave-ciment ou en gros béton
C.250.

2.3.2 - Epuisements

Les prescriptions de l'article 24 du F. 1 du C.P.C. sont complétées comme suit :


- L'Entrepreneur devra, sous sa responsabilité, exécuter, si besoin est, l'épuisement des fouilles pour les fondations et
assurer la protection de son chantier contre les eaux de toute nature et de toute origine.
- Il sera responsable des conséquences des perturbations qu'il porterait dans le régime de l'écoulement des eaux de
surface et des eaux profondes.
- Il assumera également sous sa responsabilité l'évacuation des eaux de toute origine, depuis le chantier jusqu'aux
exutoires où elles pourront être reçues.

Ces obligations comprennent la construction et l'entretien des ouvrages (rigoles, drains, puisards) de captage et
d'adduction des eaux, la fourniture et l'entretien du matériel de pompage (y compris le matériel de rechange) la fourniture
de l'énergie et du combustible, la main d'œuvre d'exploitation et de surveillance, la remise en état des lieux, etc. de telle
façon que tous les ouvrages décrits dans le présent C.C.T.P. soient exécutés à sec.

2.3.3 - Comblements
Les matériaux pour remblaiement des fouilles seront :
- soit des matériaux extraits des fouilles qui auront été reconnus acceptables par le Maître d'Œuvre,
- soit à défaut, des matériaux tels que définis à l'Article 1-2 de la présente partie du C.C.T.P.

ARTICLE 2.4 - MORTIERS

Les mortiers seront dosés à 450 kg de ciment par mètre cube de sable sec 0/2,5 mm.
Lorsque l'épaisseur du mortier à mettre en œuvre excédera vingt cinq (25) millimètres, on utilisera un microbéton dosé à
400 kg de ciment dont la composition sera soumise au préalable à l'agrément du Maître d'Œuvre.

ARTICLE 2.5 - COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS


1 - La désignation, la classe et le dosage du liant, l'appellation, les destinations et les résistances exigées des différents
bétons sont indiqués dans le tableau ci-après.

Liants Résistances caractéristiques


Désignation en Mega Pascals
et classe Nature Dosage Destinations Age en Compression Traction
des bétons kg/m3 Jours Fcj Ftj

C150 CEM-I32.5 150 kg/m3 - Béton de propreté


- Béton maigre

C250 CEMI 32.5 250 kg/m3 -Massif sous semelles


-Dés, bêches et parafouilles
sous dalots

QF350 CEMI 32.5 350 kg/m3 - Fûts des piles et colonne 28 25 2,1
des culées
- Semelles et nervures de
fondation ;
- dalots sous rampes ou sous
giratoires, section de
raccordement, Ouvrages de
tête, section en U en contact
avec des sols ou eaux
moyennement agressifs

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 104
QF400 CEMI 42.5 400 kg/m3 - Fûts des piles et colonne 28 30 2,4
des culées, Semelles et
nervures de fondation ou
dalots en contact avec des
sols ou eaux fortement
agressifs
- dalots sous rampes ou sous
giratoires, section de
raccordement, Ouvrages de
tête, section en U en contact
avec des sols ou eaux
fortement agressifs

Q350 CEMI 32.5 350 kg/m3 - Chevêtres 28 25 2,1


- Garde Grève
- Murs (en retour, caches)
- Corniches Préfabriquées
- Dalles de transition

QF400 CEMI 42.5 HRS 400 kg/m3 - Fondations profondes 28 30 2,4


(pieux)
Q400 CEMI 42.5 400 kg/m3 - Tabliers en béton armé 28 30 2,4
E400 CEMI 42.5 400 kg/m3 - Tabliers en béton 28 35 2,7
précontraint

Q500 CEMI 42.5 Bossages 7 28


28 38 2.9
M 450 450 kg/m3 - Mortier de pose et de
calage des corniches

NB : Les bétons Q350, QF350, Q400, E400, Q500 et QF400 correspondent respectivement aux classes de résistance
B25 et B30 définies en annexe T24.1 du fascicule n°65 du CCTG.

2 - La composition des bétons C150 et C250 sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit double de celui du
sable.
La consistance des bétons frais Q350, QF350, Q400, E400, Q500 et QF400 et les limites admissibles pour les
affaissements mesurés au cône ASTM seront fixées d'après les études de laboratoire.

ARTICLE 2.6 - FABRICATION ET TRANSPORT DES BETONS

2.6.1 - Fabrication sur le Chantier


Le béton sera fabriqué par une centrale unique, de capacité suffisante. Cette installation sera implantée en un point
permettant d'alimenter l'ouvrage sans difficulté. Le terrain choisi devra avoir une superficie suffisante pour recevoir la
totalité des installations (centrale et stockage) et assurer des circulations rationnelles.

Le béton d’un ouvrage donné proviendra d’une seule centrale.

2.6.2 - Fabrication par centrale de béton prêt à l'emploi


La fourniture des bétons par une centrale de béton prêt à l'emploi ne pourra être admise que si la centrale proposée par
l'Entrepreneur au Maître d'Œuvre a reçu au préalable l'agrément du Ministère concerné.

- La continuité dans l'approvisionnement des matériaux entrant dans la fabrication du béton devra être assurée dans les
mêmes conditions que celles décrites pour une centrale de chantier.
- La fourniture de béton prêt à l'emploi devra pendant toute la durée du chantier, être assurée par la même centrale. La
centrale de secours doit être prévue à l'origine des travaux et sera soumise aux mêmes contraintes.

2.6.3 - Appareils de fabrication

Les appareils de fabrication mécanique des bétons, en usine ou sur chantier seront proposés au Maître d'Œuvre pour
agrément dans un délai maximal de quinze (15) jours à compter de la notification du marché, ils devront répondre aux
spécifications suivantes :
- les dosages pondéraux respectifs du ciment et des granulats seront réalisés par deux chaînes de mesures distinctes,
- les dosages respectifs de l'eau et des adjuvants éventuels pourront être pondéraux ou volumétriques. Dans ce cas, l'eau
et les adjuvants seront mesurés par débitmètres de précision distincte.
- le cycle de dosage des constituants devra être entièrement automatique et fonctionner après déclenchement, sans
intervention du conducteur de centrale, selon un programme mémorisé à l'avance,
- le skip de chargement sera muni d'un vibreur,

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 105
- le mélange sera effectué par un malaxeur à axe vertical. Sa capacité utile minimum devra être calculée en fonction de la
plus forte cadence de bétonnage du chantier et du temps minimum de malaxage nécessaire pour obtenir un mélange
homogène de constituants du béton. Cette capacité ne sera pas inférieure à 500 litres de béton mis en œuvre. Le circuit
d'alimentation des moteurs sera muni d'un shunt permettant au Maître d'Œuvre de placer un wattmètre différentiel,
- les moyens de stockage de granulats à la centrale devront permettre d'utiliser au minimum 4 classes granulaires
différentes et interdire toute possibilité de mélange entre elles,
- la vidange des silos par aéro-glissière est interdite,
- un certificat de vérification des bascules sera exigé avant le démarrage des travaux.

Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de 3 mètres de hauteur par rapport au fond des
engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais avec vidange totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans l'ordre suivant :
- granulats moyens et gros,
- ciment,
- sable,
- l’eau.

L'Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une meilleure homogénéité des
composants du béton. Dans tous les cas, la fabrication des gâchées sèches en vue d'une addition ultérieure d'eau est
interdite.
La durée de malaxage sera fixée lors des essais de convenance d'après les indications du wattmètre différentiel ou des
résultats d'analyses de béton frais. Elle devra permettre une homogénéité complète du mélange des constituants. Elle ne
sera pas inférieure à 1 minute 30.

2.6.4 - Transport
Dans le cas où les bétons destinés à certains ouvrages ne seraient pas fabriqués sur le chantier de mise en œuvre de
ces ouvrages : il sera fait application des Articles 11.4 à 11.6 du Fascicule 65 du CCTG.
L'Entrepreneur devra établir une liaison par téléphone ou tout autre moyen agréé par le Maître d'Œuvre entre les ateliers
de la fabrication du béton et les chantiers de bétonnage. Le délai maximal compris entre la fabrication du béton et sa mise
en place dans le coffrage, à définir selon la température maximale extérieure et les moyens de déchargement du béton
depuis les camions jusque dans les coffrages, seront également soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre. Celui-ci pourra
subordonner son agrément à l'obtention des résultats d'une épreuve supplémentaire d'information portant sur le béton
transporté. Cette épreuve sera entièrement à la charge de l'Entrepreneur. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées
sèches en vue d'une addition d'eau ultérieure est interdite.
Dans le cas de fourniture de béton par une centrale de béton prêt à l'emploi, le mode de transport devra être conforme aux
clauses de l'agrément de la centrale. La durée de transport devra être compatible avec la règle de délai maximal entre
fabrication et mise en œuvre déjà énoncée.
L'emploi des transporteurs pneumatiques est interdit.
Les pompes à béton à pistons pourront être utilisées après agrément du Maître d'Œuvre. Cet agrément ne pourra être
accordé qu'après :
- une étude particulière de la composition des bétons,
- des essais probants,
- une proposition des dispositions particulières de mise en œuvre résultant de l'utilisation de pompes à béton.

2.6.5 - Centrales de secours


Ces installations de secours alimentés en énergie indépendamment des centrales principales auront un débit suffisant
pour suppléer une défaillance des premières et pour mener à bien une quelconque des phases de bétonnage prévues au
programme de bétonnage proposé par l'Entrepreneur.
Voir notamment :
- C.P.C., fascicule 65, articles 9 et 10
- Directive provisoire, Titre III, chapitre 8

ARTICLE 2.7 - MISE EN PLACE ET DURCISSEMENT DES BETONS

2.7.1 - Mise en place des bétons


La mise en place des bétons C150 et C250 sera parachevée par damage.
L'épaisseur minimale du béton de propreté est fixée à dix (10) cm.

2.7.2 - Programme de bétonnage


Les programmes de bétonnage des bétons Q350, QF350, Q400 E400, et QF400 seront soumis à l'agrément du Maître
d'Œuvre.
Chaque phase de bétonnage devra être effectuée sans interruption ni reprise de bétonnage (autre que celles prévues sur
les plans).
Sur les surfaces de reprise, il est formellement interdit de couler des galettes de bétons servant au calage des coffrages.
Les murs des culées ne comporteront que la reprise de bétonnage précisée sur les plans type des culées.
La dalle des tabliers sera coulée sans reprise de bétonnage.

Les corniches des tabliers seront préfabriquées.


Des cavités seront ménagées dans le béton des corniches pour le scellement des barrières normales ou garde-corps.
En aucun cas, il ne sera autorisé une hauteur de chute supérieure à 2 m, hauteur de goulotte comprise.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 106
2.7.3 - Vibration du béton
1 - Vibration interne

Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, supérieure à douze mille (12 000) cycles par minute.

Les bétons QF350, Q350, Q400 E400, et QF400 seront pervibrés dans la masse.

L'Entreprise devra constamment posséder un nombre de pervibrateurs suffisant, en fonctionnement, pour assurer un
serrage régulier et total à la cadence de bétonnage. Elle devra avoir sur un chantier un assortiment de diamètre de 25 mm
à 100 mm, permettant la pervibration dans toutes les conditions de mise en œuvre.

Le groupe compresseur aura une capacité suffisante pour alimenter sans difficulté la totalité des engins pneumatiques.

L'entreprise devra, enfin, maintenir en secours sur un chantier un groupe compresseur et un jeu de 3 pervibrations de (35
mm, 50 mm et 80 mm).

La pervibration sera assurée par un personnel compétent et le Maître d'Œuvre pourra récuser tout ouvrier qui effectuerait
cette opération dans de mauvaises conditions.

2 - Vibrations superficielles

La finition des dalles sera effectuée par vibration superficielle.

2.7.4 - Bétonnage par temps froid


1- Dans le cadre de l'application du paragraphe 4 de l'article 36 du fascicule 65 du Cahier des Clauses Techniques
Générales, la température au-dessous de laquelle la mise en place du béton ne sera autorisée que sous réserve de
l'emploi des moyens et procédés préalablement agréés par le Maître d'Œuvre est fixée à plus cinq (+ 5) degrés
centigrades.

L'Entreprise peut notamment prendre les dispositions suivantes :

- réchauffage de l'eau de gâchage et des granulats et protection de la partie d'ouvrage en cours de bétonnage, de telle
sorte que l'on obtienne le maintien de la température du béton en cours de malaxage à + 15 degrés centésimaux et de la
partie d'ouvrage bétonnée à + 12 degrés pendant 24 heures au minimum.

2 - Lorsque la température, mesurée sur le chantier, sera inférieure à zéro(0) degré centigrade, le bétonnage sera
formellement interdit.

3 - Conditions particulières

En tout état de cause, après exécution d'un bétonnage au-dessus de plus cinq (+ 5) degrés centigrades, si le Maître
d'Œuvre estime qu'une baisse importante de température est possible au cours de la nuit, il pourra exiger que la surface
libre des ouvrages ainsi que les parois maintenues à l'aide de coffrages métalliques, soient protégées à l'aide de bâches
suffisamment isolantes.

2.7.5 - Bétonnage par temps chaud


La protection des bétons courants, sera assurée par humidification. La cure des bétons QF350, Q350, Q400, E400
et QF400 sera assurée par humidification puis par enduit temporaire imperméable. Le Maître d'Œuvre arrêtera sur
proposition de l'Entrepreneur, le temps de protection par humidification.

Si, durant la période de protection, le film protecteur est endommagé pour une raison quelconque, l'Entrepreneur devra
recouvrir à ses frais la zone en cause par un nouveau traitement complet.
Les bétons Q400 et E400 seront, en outre, protégés contre toute élévation de température par une pulvérisation d'eau.
Les réservoirs d'eau seront maintenus à l'abri du rayonnement direct du soleil. Les coffrages métalliques seront refroidis
par arrosage permanent.

2.7.6 - Dispositions générales de protection de béton


En cas d’insolation intense ou de fort vent, l’Entrepreneur devra disposer des paillassons sur les parements vues des
bétons, ces paillassons seront humidifiés dans les deux cas. L’Entreprise devra en outre posséder en permanence sur le
chantier, une surface de bûche capable de couvrir la qualité de béton mise en œuvre au cour des six dernières heures.
Ces bûches seront mise en place en cas de fort vent et de fortes pluies.

ARTICLE 2.8 - CURE DES BETONS

La cure de tous les bétons sera conforme aux prescriptions du paragraphe 6 de l'article 36 du fascicule 65 du C.C.T.G qui
sont complétées comme suit :

- les procédés de cure et les produits de cure en cas de cure par enduit temporaire, seront soumis à l'agrément du Maître
d'Œuvre,
- le béton du tablier sera tenu à l'abri de la pluie jusqu'au début de la cure.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 107
ARTICLE 2.9 - PAROIS DES MOULES (COFFRAGES)

2.9.1 - Domaine d'emploi


1 - Les parements vus seront réalisés au moyen de coffrages pour parements fins définis au paragraphe 2.2. de l'article 32
du fascicule 65 du C.C.T.G.
2 - Les parements cachés de tous les ouvrages seront réalisés s'ils sont coffrés, au moyen de coffrages ordinaires définis
au paragraphe 2.1 de l'article 32 du fascicule 65 du C.C.T.G.

2.9.2 - Coffrages pour parements fins


1 - Les coffrages pour parements fins seront constitués de panneaux identiques ayant le même nombre d'emplois
antérieurs; les bois seront de même épaisseur, sans nœud, leurs fibres seront parallèles ou bien ils devront être pourvus
d'un revêtement plastique ou de peinture soumis préalablement à l'agrément du Maître d'Œuvre.
2 - Les joints éventuels de coffrages des palées, des piles et des parties visibles des culées seront horizontaux, continus,
rectilignes et régulièrement appareillés. Le dessin de leur appareillage sera soumis à l'approbation du Maître d'Œuvre.

3 - Les coffrages pour parements fins ne devront comporter aucun dispositif de fixation non prévu sur les dessins
d'exécution qui pourront prévoir des trous régulièrement espacés.

ARTICLE 2.10 - TRAITEMENT DES PAREMENTS - TOLERANCES SUR LES DIMENSIONS ET LE TRACE DES
OUVRAGES

2.10.1 - Parements fins, bruts de décoffrage


1 - Aucun nid de cailloux ne devra être apparent et tout ragréage sera strictement interdit. Ces parements ne devront
présenter aucun des défauts suivants : arêtes mal dressées ou épaufrées, empreintes de panneaux de coffrage, trace de
laitance dues à des déformations de coffrages fissurés, reprises visibles de bétonnage.

Il est notamment interdit de laisser en attente des trous non prévus sur des dessins d'exécution ou de refouiller un
panneau de béton exécuté.

2 - Trous
La quantité et l'importance des trous (bulles...) répartis sur les parements fins, devront permettre de classer ce parement
en catégorie un (1) ou deux (2) de l'échelle par photographies dans l'annexe 2 du rapport n°24 du Comité International du
Bâtiment (C.I.B).

3 - Variation des teintes


Les teintes des parements fins devront être uniformes et se situer dans les catégories 1 à 4 de l'échelle définie par
photographies dans l'annexe 3 du rapport n° 24 du C.I.B. (Comité International du Bâtiment).

La différence des catégories des teintes dans l'échelle précitée devra être au maximum :
- de un pour des surfaces voisines,
- de deux pour des surfaces éloignées.

Deux surfaces séparées par une arête vive seront considérées comme éloignées.
En cas de différences de teintes inadmissibles, les parements défectueux seront, au frais de l'Entrepreneur, peints après
nettoyage et dégraissage par lessivage.

Des essais préalables de teinte seront effectués sur des panneaux de dimensions convenables et du même béton que
celui à peindre; le produit utilisé et la teinte seront choisis par le Maître d'Œuvre après essais.

La peinture sera appliquée en trois couches.

L'uniformité de la teinte des parements d'un même ouvrage devra être réalisée lors de la réception définitive.

2.10.2 - Parements cachés


Les parements non vus, les ouvrages terminés, seront ragréés partout où des nids de cailloux seront visibles et
notamment aux reprises de bétonnage, puis seront badigeonnés de trois couches dont la deuxième sera de teinte
différente, d'un des produits définis par le présent C.C.T.P.

2.10.3 - Parements non coffrés


Les dispositions du paragraphe 2.4 de l'article 36 du fascicule 64 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :

1 - Le réglage de l'extrados du tablier sera fait en utilisant des règles guides, sur lesquelles s'appuieront des cerces
balayant la surface du parement.

2 - La finition de ces parements sera assurée par lissage à la règle vibrante. Aucun nid de cailloux ne sera admis, ni
aucune irrégularité d'aspect et de surfaçage.
3 - Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois jours qui suivent la fin de la mise en œuvre du béton les
constituants. A cet effet, l'Entrepreneur devra avoir défini à l'avance le mode d'application de la cure et comment
s'effectuera la circulation nécessaire au chantier.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 108
2.10.4 - Tolérance sur les dimensions des ouvrages terminés
Conformément au paragraphe 1.3. de l'article 39 du fascicule 65 du C.C.T.G., la tolérance de rectitude sur une arête
rectiligne ou sur toute génératrice rectiligne d'une surface plane ou réglée est caractérisée par la flèche maximale sur tout
segment de longueur l (cm) de cette arête ou de cette génératrice. Cette flèche est égale à la plus grande des deux
quantités (√L/20 (cm) en élévation ou (√L/10 (cm) en plan et 1(un) cm.

Cette tolérance est étendue aux parties non planes de l'extrados des tabliers et sera appréciée par rapport à des cerces
respectivement longitudinaux et transversaux épousant le profil de l'extrados dans les deux directions.

2.10.5 - Tolérance sur le tracé des ouvrages terminés


Les tolérances lors de la réception définitive sont données dans le tableau ci-après :

Toutes parties Par rapport aux bases


d’ouvrages d'implantation de l'ouvrage
+ 6 cm

Par rapport à des repères Par rapport à des repères quelconques pris sur la même
Piles quelconques pris sur une autre pile pile ou sur fondation + 2 cm
+ 2 cm

Par rapport à des repères Par rapport à des repères quelconques pris sur la même
Culées quelconques pris sur une pile ± 2 culée ou sur sa fondation + 2 cm
cm

Tabliers Par rapport aux piles de l'ouvrage Par rapport à des repères quelconques pris sur le même
+ 3 cm tablier
+ 2 cm

Corniches Dimensions extérieures Ecarts dans le profil en long de la ligne supérieure de la


préfabriquées +1 cm corniche + 5 mm sur 10 m, par rapport à une parallèle à
la ligne rouge du projet.

Les écarts sur le profil en long de l'ouvrage terminé seront de + ou - 2 cm par rapport au profil en long des dessins
contractuels, dans les conditions précisées par les dessins et les calculs d'exécution.

Au cas où le Maître d'Œuvre estimerait devoir faire effectuer les mesures à d'autres moments de la vie de l'ouvrage, elles
pourront être corrigées si l'une des parties le demande, en extrapolant les déformations de l'ouvrage par chargement
ultérieur, fluage ou tassement selon les prévisions de calcul des contre-flèches visées par le Maître d'Œuvre ou selon les
mesures faites si celles-ci sont plus favorables à l'Entrepreneur.

ARTICLE 2.11. CINTRES ET ECHAFAUDAGES

Les dispositions de l'article 31.7 du fascicule 65 et de l'article 16 du Cahier des Prescriptions Communes et les Directives
Provisoires titre III, chapitre 9 sont complétées comme suit :

2.11.1- Chargé de l'échafaudage

L'Entrepreneur devra désigner, nommément, au début des études, un "chargé de l'échafaudage" et faire connaître son
nom au maître d’œuvre, le chargé de l'échafaudage ne pourra ensuite être remplacé qu'en cas de départ de l'entreprise,
de maladie ou de force majeure.

Sous réserve d'intervention personnelle de ses supérieurs hiérarchiques à l'intérieur de l'entreprise le "chargé
d'échafaudage" devra, à l'intérieur de l'entreprise, assumer personnellement la responsabilité de l'échafaudage en ce qui
concerne la convenance et la qualité des études et la conformité et la qualité de l'exécution. Certains aspects de ces
obligations sont détaillés dans les paragraphes suivants :

2.11.2- Dessins d'exécution et calculs justificatifs

2.11.2.1- Généralités

Le "chargé de l'échafaudage" devra réunir les informations nécessaires à l'étude de l'échafaudage porteur, qu'elles
résultent de l'ouvrage lui-même ou de son environnement : géométrie, réactions du sol d'appui, échelonnement dans le
temps des diverses phases d'exécution, programmes et moyens de bétonnage, flèches finales, sujétions de circulation
publique ou de chantier, etc... et les faire figurer dans les dessins et calculs d'exécution.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 109
Les dessins et calculs, signés ou contresignés par le "chargé d'échafaudage" seront soumis au maître d’œuvre avant tout
commencement d'exécution et dans les mêmes délais que ceux impartis pour les calculs justificatifs et les dessins
d'exécution des ouvrages.

Ils devront faire apparaître clairement la conception, en ce qui concerne les descentes de charges prévues, les
contreventements, le ripage, le décintrement et le démontage.

Ils devront en outre faire apparaître et justifier :

- Les profils avant et après déformation, tant du point de vue de la conformité et de l'aspect de l'ouvrage fini que pour le
bon comportement mécanique de l'échafaudage et de l'ouvrage lui-même.
- Les tolérances d'exécution relatives aux profils et aux points critiques pour la résistance.

Les descentes de charges seront aussi directes que possible, et les contreventements devront assurer à l'échafaudage
une excellente rigidité latérale.

Les raboutages et les calages pour rattrapage de dimensions et de cotes ne seront utilisés que pour de petits rattrapages
et ne devront pas être assurés par des successions de pièces ; en particulier les empilages de cales sont interdits. Les
surfaces d'appui sur béton seront éloignées d'au moins 6 cm de l'arête de béton la plus proche, cette distance pouvant
être augmentée selon les nécessités de calcul.

Les échafaudages seront dimensionnés en prenant compte tout le poids de la structure à exécuter, sans faire appel à la
résistance d'aucune partie de celle-ci. Ils ne devront pas subir de déformation excédant deux (2) centimètres en quelque
point que ce soit.

2.11.2.2- Consistance des dessins d'exécution

Les dessins d'exécution définiront de façon complète les détails de l'échafaudage notamment :

a) Les possibilités et modalités d'appui de l'ossature de coffrage sur l'échafaudage :


- d'une part pour les parties extérieures du tablier (encorbellement, angles biais, etc)
- d'autre part en ce qui concerne le rattrapage des différences de niveau importantes éventuelles entre l'intrados du tablier
et le dessus de l'échafaudage.

b) les types et modules normalisés de tous profilés à utiliser, les épaisseurs des tubes et non pas seulement leurs
diamètres extérieurs:

- les marques et modèles exacts des pièces préfabriquées,


- les pièces qui doivent être constituées d'un acier autre que l'acier doux de qualité courante du commerce, ou avoir une
résistance spéciale déterminée ou au moins égale à celles d'autres pièces à assembler,
- les pièces qui, du fait de la pente ou de dévers de l'intrados de l'ouvrage à construire, devraient avoir leur plan de
résistance spéciale déterminée ou au moins égale à celles d'autres pièces à assembler,
- les pièces qui, du fait de la pente ou du dévers de l'intrados de l'ouvrage à construire, devraient avoir leur plan de
résistance principal non vertical, ainsi que les surfaces d'appui des pièces qui doivent comporter des boites à sable ou
des cales d'épaisseur variable en vue d'assurer un contact correct des pièces (surface sur surface ou non ligne ou point
sur point).
- les points d'appui de moindre résistance (par exemple tiges portant des fourches) où la pièce porteuse (sans prise en
compte des fourrures) doit être mécaniquement centrée, et les points où, au contraire, un appui excentré est prévu ou
toléré,
- les cales et raidisseurs à prévoir dans ces différents cas et pour tout autre motif de stabilité,
- le détail des contreventements prévus dans les diverses directions, non seulement entre pièces verticales, mais aussi
entre pièces fortement ou légèrement inclinées, et éventuellement entre pièces horizontales,
- les pièces de contreventement et de fixation qui sont à attacher de façon excentrée par rapport aux nœuds d'une
triangulation, et la distance maximale, de ces attaches aux nœuds les plus proches,
- les soudures de chantier,
- les dispositions constructives générales ou particulières nécessaires à une exécution correcte, notamment :

• Les goupilles indispensables,


• les emboîtements minimaux,
• les nombres et dimensions minimales des boulons, broches, colliers, manchons, écrous, contre-écrous,

- les raboutages et ajustages nécessaires et toutes tolérances d'exécution utiles concernant notamment :
• les niveaux d'appui de tous les éléments,
• la verticalité des pièces,
• les valeurs maximales des sorties des vis et vérins prolongeant les pièces préfabriquées.

c) Les niveaux théoriques d'appui de tous les éléments verticaux:

- les précautions prévues pour pallier l'hétérogénéité des appuis de l'étaiement


- Les précautions prévues pour pallier l'instabilité d'une zone d'appui en pente.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 110
d) Le plan de bétonnage indiquant notamment l'ordre de coulage prévu comme hypothèse de chargement.

- les mesures à faire (déformations, pressions...) en vue de contrôler au cours de la mise en charge, que le comportement
de l'échafaudage reste normal.

e) les manœuvres par lesquelles commencer le déchargement et le démontage des échafaudages et cintres.

- l'emplacement des boites à sables, coins ou vérins nécessaires au démontage des échafaudages et cintres.

Des schémas types pourront être utilisés et, en cas d'emploi de pièces préfabriquées, des notices ou parties de notices du
fabricant pourront être incorporées aux dessins d'exécution à condition de former avec les dessins particuliers un
ensemble complet, cohérent et sans risque d'ambiguïté ; en particulier les parties de ces notices applicables au cas
d'espèce seront clairement mises en évidence.

2.11.2.3- Règles générales de calcul

L'Article 14.2 du Fascicule 61.Titre II du C.P.C. est étendu aux échafaudages porteurs.

Pour les échafaudages porteurs constitués de files multiples de pièces, ajoutées ou non, la note de calcul fera apparaître
la justification de l'effort exercé par le vent sur l'échafaudage.

Le poids du béton frais est considéré comme charge d'exploitation.

En l'absence ou en complément de règles particulières au mode de construction utilisé, le cœfficient de sécurité vis à vis
d'une perte d'équilibre ou d'un glissement sera au moins égal à 1,5 sur la base des valeurs probables des charges et des
cœfficients de frottement.

2.11.2.4- Règlement de calculs particuliers

a) Les ouvrages métalliques éventuellement utilisés seront justifiés conformément au titre V du fascicule 61 du Cahier des
Prescriptions Communes.

En ce qui concerne les sollicitations résistantes, pour les pièces de formes complexes, l'entrepreneur sera tenu de faire la
preuve de leur résistance par des essais de modèles. Si ces essais permettent de connaître :

- seulement approximativement la résistance moyenne (moins de 6 essais) il sera fait application d'un cœfficient ym = 1,25
par rapport à la valeur la plus probable
- avec précision la résistance moyenne (de 6 à 15 essais), il sera fait application d'un cœfficient ym = 1,15 par rapport à
cette valeur moyenne.

b) Les ouvrages en bois éventuellement utilisés devront satisfaire aux normes NF.P. 21.202 et B. 52.001, toutefois :

- les contraintes admissibles, de compression axiale, de flexion et de traction parallèles aux fibres, seront celles résultant
de l'article 9 de la norme NF B.52.001 affectés forfaitairement d'un cœfficient de réduction de zéro virgule huit (0,8) et non
ceux définis par l'article 12 de ladite norme.
- les contraintes admissibles de cisaillement longitudinal, sur section neutre, au niveau de la fibre moyenne des pièces, et
de compression transversale, seront celles résultant de l'article 9 de la norme susvisée, sans aucun cœfficient de
réduction.
- l'Entrepreneur pourra dans tous les cas justifier des assemblages par un essai de chargement, après immersion
prolongée, accompagné de mesures de déformation.

2.11.3- Signalisation de Sécurité


L'étaiement sera balisé conformément à la réglementation en vigueur.

2.11.4- Exécution de l'Etaiement

Lors de l'exécution, on veillera particulièrement à n'omettre aucune des précautions suivantes :


L'étaiement devra reposer sur un sol dont la portance permet d'assurer l'appui des étais sans tassement appréciable. Ceci
pourra conduire l'Entrepreneur à exécuter sous l'ouvrage une plate-forme bien drainée méthodiquement compactée et
éventuellement traitée. L'exécution de cette plate-forme est supposée rémunérée par les prix relatifs aux coffrages.
On s'assurera de l'absence de ravinement de chaque appui et d'arrivée d'eau de ruissellement.

On s'assurera visuellement que les pièces verticales des échafaudages sont fortement contreventées dans les diverses
directions.

Les pièces horizontales successives seront arrimées l'une à l'autre d'une manière continue jusqu'à leurs deux extrémités
où elles seront butées sur les maçonneries en place.

Aucune pièce ne sera simplement posée sans dispositif de fixation.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 111
Aux points où des actions concentrées s'exerceront sur des pièces non pleines, des calages assureront l'étalement de ces
actions et empêcheront le déversement.

On remédiera sérieusement à tout défaut accidentel de centrage.

L'emploi de pièces faussées, ou présentant un jeu anormal, est interdit.

Aucune tige destinée à être utilisée en traction ou en compression ne devra travailler en flexion, notamment à ses
attaches.

Tous les vides qui se produiraient entre des pièces réputées jointives jusqu'au jour du bétonnage seront bourrés de
mortier. Chaque semaine, l'entrepreneur visitera et, le cas échéant, resserrera tous les boulons.

L'Entrepreneur sera tenu d'apporter à l'échafaudage, et à ses frais, les modifications qui seraient prescrites en cours de
travaux par le maître d’œuvre, dans l'intérêt de l'ouvrage définitif ou de la sécurité.

En outre le "chargé d'échafaudage" devra personnellement inspecter l'échafaudage terminé, le faire modifier s'il y a lieu, et
après en avoir reconnu la conformité au projet et aux prescriptions ci-dessus, donner au chantier l'autorisation écrite de
mettre l'échafaudage en charge. En cas d'impossibilité de visite du "chargé d'échafaudage" et sauf le cas de
remplacement de celui-ci par un de ses supérieurs hiérarchiques, envisagé en 9.2.11.1. ci-dessus, l'entrepreneur sera
tenu de faire procéder à un contrôle des études et de l'exécution de l'échafaudage par un contrôle indépendant de son
entreprise.

Ces autorisations ne sauraient prévaloir sur les ordres éventuels du Maître d’œuvre.

2.11.5- Contrôle des flèches et des déformations

Pour mesurer les tassements et les déformations des échafaudages, des repères seront mis en place par l'entrepreneur
en des points soumis à l'acceptation du maître d’œuvre. Ces repères devront permettre d'opérer un nivellement précis qui
sera effectué par l'Entrepreneur, à ses frais, sous la surveillance du Maître d’œuvre ou de son représentant.

2.11.6- Décintrement

Le décintrement des ouvrages devra être exécuté à la date arrêtée par le maître d’œuvre, compte tenu des délais de
décintrement proposés par l'entrepreneur et des résultats des essais d'information relatifs au dernier béton de structure
exécuté.

ARTICLE 2.12 - ARMATURES POUR BETON ARME

Les conditions d'emploi des armatures devront satisfaire aux recommandations incluses dans leur fiche d'identification
instaurées par le titre 1er du fascicule 4 du C.C.T.G.

En l'absence d'acier soudable, toute fixation par points de soudure sur chantier est interdite.

Les prescriptions de l'article 33 du fascicule 65 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :

(1) Avant de commencer le bétonnage, l'Entrepreneur préviendra le représentant du Maître d'Œuvre chargé de la
surveillance, pour lui permettre de vérifier le nombre, les dimensions, la position et l'alignement des armatures.
(2) Pour la correction des imperfections de ferraillage, les armatures seront au besoin enlevées des coffrages et replacées
correctement après les dressages utiles.
(3) Pour les aciers à haute adhérence le pliage des barres devra être obligatoirement effectué sur mandrins; les rayons de
courbure rapportés à l'axe des barres pliées, s'il s'agit d'acier à haute adhérence devront satisfaire aux conditions reprises
dans l'agrément dont devra obligatoirement avoir fait l'objet l'acier utilisé.
(4) Lorsqu'il y a lieu de constituer une armature avec plusieurs barres, les recouvrements seront répartis sur toute la
longueur, de telle sorte que dans une section, il y ait au moins les 2/3 de l'armature en barre continue.
(5) On ne versera jamais de coulis de ciment sur les armatures; aux reprises de travail, on enlèvera soigneusement les
matières inertes et les éclaboussures de mortier qui auraient pu se déposer sur les armatures.

ARTICLE 2.12BIS - ARMATURES DE PRECONTRAINTE

Les travaux de mise en précontrainte seront effectués sous la direction d’un responsable spécialement qualifié, désigné
par le terme CMP (Chargé de la mise en œuvre de la précontrainte), disposant d’une expérience du procédé de
précontrainte utilisé. Le CMP sera soumis à l’agrément du Maître d’œuvre.

La mise en œuvre de la précontrainte sera réalisée conformément aux articles 91 à 95 du Fascicule 65A et des chapitres
6 à 8 de son additif (C.C.T.G.).

Le procédé de précontrainte à proposer par l’Entrepreneur, sera soumis à l’agrément du Maître d’œuvre.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 112
2.12Bis.1 - Façonnage

L’emploi de gaines est obligatoire.

Si l’Entrepreneur utilise pour la coupe des aciers de machines à tronçonner à la meule, celles-ci ne devront provoquer
aucune déformation ou bavure qui risqueraient de détériorer les gaines de protection lors de l’enfilage des câbles. Dans le
cas de l’emploi du chalumeau pour la coupe des fils la partie des aciers altérée par la flamme ne devra pas dépasser cinq
centimètres de part et d’autre de la coupure.

Dans les cas dûment spécifiés où il sera nécessaire d’enduire les fils d’une pellicule d’huile soluble destinée à faciliter le
glissement, l’extrémité des câbles devra être exemple de tout lubrifiant sur une longueur de deux mètres.

2.12Bis.2 - Gaines de protection

L’étanchéité des gaines devra être soigneusement vérifiée et notamment aux raccords de deux éléments et aux extrémités
des câbles afin d’éviter toute pénétration de laitance.

Il est précisé que le simple rabotage de deux tronçons de gaines au moyen de bande adhésive ne sera pas admis. Il sera
exigé des manchons de raccordement par vissage ou emmanchement.

2.12Bis.3 - Mise en place

La position correcte des câbles dans les coffrages, définie par les plans du dossier, avec une tolérance de + 5mm (cinq
millimètres), sera assurée par des fixations en nombre suffisant et d’une rigidité permettant d’éviter tout déplacement
avant ou pendant le bétonnage. Il sera apporté un soin tout particulier à l’orientation correcte des extrémités des câbles.

Les gaines seront mises en place dans les coffrages parfaitement règles au préalable. Les gaines seront disposées de
manière à prendre, entre leurs extrémités, leur figure d’équilibre sous leur poids propre. Ils seront ensuite fixés en leurs
points extrêmes et aux supports intermédiaires prévus à cet effet. La position des gaines sera assurée dans les coffrages
par des fixations suffisamment rigides et rapprochées pour éviter tout déplacement avant et pendant le bétonnage et
résister aux efforts provoqués par le déversement du béton et la vibration interne ou externe. Des supports de réglage des
armatures abandonnées dans le béton devront être indiqués sur le plan d'exécution.

Il sera apporté un soin particulier à l'orientation correcte des extrémités des gaines. L'axe de la gaine devra être
parfaitement rectiligne et occuper exactement sa position théorique par rapport au corps d'ancrage.
Il faut veiller particulièrement à la bonne fixation des corps d'ancrage sur les coffrages qui devront être suffisamment
rigides pour éviter toutes cassures du tracé de la gaine vers le corps d'ancrage au moment du bétonnage.

L’étanchéité des gaines sera soigneusement vérifiée avant bétonnage, notamment aux raccordements de deux éléments
et aux jonctions avec les évents d'injections. Toute gaine présentant un défaut pouvant mettre en cause son étanchéité
sera immédiatement remplacée.

Il est précisé que le raboutage de deux tronçons de gaines au moyen de bandes adhésives ne sera pas admis. IL sera
exigé des manchons de raccordement par vissage ou emmanchement.

Les gaines ne doivent pas être déformées (pincées, écrasées, etc). Elles ne doivent en aucun cas, être susceptibles de
laisser pénétrer la laitance du ciment aux jonctions des tronçons successifs ou aux ancrages.

Si les câbles ne sont pas en place lors du bétonnage, on prévoira pour les gaines souples, un remplissage par mandrins
de caoutchouc pour les raidir.

Des évents doivent être ménagés aux changements de sections éventuels ainsi qu'aux points hauts et aux points bas.

Tous les orifices ménagés aux extrémités ou dans la section courante de la gaine, seront provisoirement obturées pour
éviter toute entrée d'eau jusqu'a la mise en tension.

Si les câbles sont mis en place avant bétonnage, le bétonnage ne pourra avoir lieu qu'après vérification des armatures
mise en place et sur ordre de l'ingénieur.

Après bétonnage on devra vérifier que les armateurs coulissent librement dans les gaines. L'Entrepreneur devra prévoir la
présence d'un vérin pour débloquer les câbles en cas de besoin.

2.12Bis.4 – Dispositifs d’ancrage

Les dispositifs (corps) d’ancrage devront être conformes aux plans d’exécution approuvés par la Maître d’œuvre.

2.12Bis.5 - Mise en tension

Avant toute exécution de mise en tension, l’Entrepreneur fournira au Maître d’Oeuvre le programme détaillé de mise en
tension.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 113
La mise en tension sera suivie par le contrôle systématique des pressions exercées aux vérins et par la mesure de
l’allongement des câbles et des déformations prises par les éléments au cours de la mise en tension.

Le matériel de mise en tension (appareils de mesure) et les procédés employés pour la mesure des tensions (ou
pressions) et déformations seront conformes :

- aux indications de l’agrément du procédé utilisé ;


- aux stipulations du fascicule 65A du C.C.T.G. ;

et seront soumis à l’agrément du Maître d’œuvre.

Après mise en tension et suivant le procédé de précontrainte adopté, l’Entrepreneur procédera éventuellement à la coupe
des fils, puis au cachetage des ancrages.

La mise en tension des armatures de précontrainte s’effectuera suivant les modalités définies par un programme présenté
par l’Entrepreneur et approuvé par le Maïtre d’Oeuvre.

Ce programme précisera les points suivants :

- Rappel des résultats relatifs au béton d'essai ;


- Vérification de la qualité du béton au moment de la mise en précontrainte. Les résultats des mesures sur les éprouvettes
de flexion, traction et compression seront communiqués au Maître d’Oeuvre avant toute mise en tension des câbles. Si les
caractéristiques minimales demandées pour le béton ne seront pas atteintes, la mise en précontrainte sera différée ;
- Ordre de mise en tension des armatures, en précisant les contraintes maximales dans le béton en tenant compte de la
force réelle des armatures à leur mise en tension, les pertes par fluage et retrait du béton, relaxation de l'acier, ne sont pas
à prendre en compte ;
- Rappel des caractéristiques des aciers et des armatures employées ;
- Calcul théorique des allongements maximum de chaque armature de précontrainte. Ce calcul sera fait à partir des
données de base suivantes :

• Diagramme tension - déformation des éléments constitutifs des armatures (fils, torons ou barres) fourni par le
fabriquant. Il sera fourni un diagramme tension - déformation par lot de fabrication. Ce diagramme comportera au
minimum une montée en tension jusqu'a une valeur permettant un allongement relatif de 1% (minimum) une
descente. La valeur de la tension caractéristique sera clairement indiquée sur ce diagramme.
• Coefficient de frottement indiqué dans l'agrément du système de précontrainte.
Pour effectuer les calculs, l'armature sera divisée en tronçons (au moins 10 tronçons par armature) l’allongement de
chacun des tronçons correspondant à la valeur de sa tension moyenne. Le programme indiquera les valeurs extrêmes des
allongements correspondants à la variation.

Les mesures des allongements des armatures et des contre - flèches prise par élément pendant la mise en tension, seront
effectuée avec une précision égale au mm.

 Vérification préliminaire à toute mise en tension :

- En ce qui concerne le béton : Des essais d'information sur éprouvettes en béton, conservées sur le chantier,
justifieront avant toutes mise en tension que les résistances prévus son atteintes.
- En ce qui concerne l'armature : Chaque armature doit pouvoir en un point quelconque de sa longueur se déplacer
librement.

En ce qui concerne l'appareillage utilisée pour la mise en tension: Le maître d'oeuvre vérifiera son bon état, plus la
précision (manomètre, dynamomètre) devra être vérifiée avant chaque campagne de mise en tension. Les erreurs
d'étalonnage ne doivent pas dépasser 3%.

Le Maître d'Oeuvre peut exiger à l'occasion de la mise en tension des mesures concernant : les pertes de tension dans les
vérins, la détermination du module d'élasticité réel du câble et les coefficients effectifs de perte correspondant aux
courbures et aux déviations parasites.

 Mesures à effectuer lors de la mise en tension :

- La mise en tension doit être effectuée à vitesse modérée (2 à 3 mm d'allongement par mn) ;
- Les mesures à effectuer lors de la mise en tension seront fixées par le Maître d'Oeuvre sur proposition de
l'Entrepreneur et en fonction du système de précontrainte.

Ces mesures devront notamment permettre - de tracer le diagramme des allongements de I'armature en fonction de la
pression au manomètre. Les résultats de toutes ces mesures devront être portes sur un carnet qui portera pour chaque
mise en tension: le numéro de la poutre, ou de l'ouvrage, le numéro du câble, la date, l'ordre de mise en tension,
I'allongement théorique à atteindre et la pression correspondante.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 114
Les résultats effectifs avec une comparaison avec les résultats théoriques, seront soumis à l’acceptation du Maître
d’œuvre.

Après mise en tension et acceptation par le Maître d’œuvre du câble précontraint, les les armatures de précontrainte
seront éventuellement coupées à la longueur convenable et repliées, suivant le procédé de précontrainte utilisé.

Un cachetage au mortier, tout en réservant un trou pour le logement de la lance d'injection. La surface sur laquelle est
appliqué le mortier de cachetage devra être préalablement repiquée.

Le cachetage des extrémités de câbles de précontrainte, sera réalisé par un produit à base de ciment, qui devra être
agréé par le Maître d’œuvre.

2.12Bis.6 - Injection

Cette opération devra être effectuée au plus tard 8 jours après la mise en tension. Elle ne pourra avoir lieu qu’après
accord du Maître d’œuvre et contrôle des opérations de mise en tension.

Les matériaux des coulis d’injection doivent être au préalable approuvés par l’Ingénieur.

Avant l’injection, on procédera à une chasse d’eau pour laver et humidifier l’intérieur puis à un balayage de cette eau au
moyen d’air comprimé.

Au cours de l’injection proprement dite, on laissera sortir une quantité suffisante de mortier par l’extrémité opposée à la
lance jusqu’à ce qu’apparaisse du mortier non dilué. On obturera cette extrémité et on maintiendra la pression pendant
cinq minutes afin de réaliser un bon remplissage. On terminera alors en obturant l’extrémité ou était déplacé la lance.

On veillera particulièrement à éviter le phénomène de fausse prise, à limiter l'exsudation du coulis et à adopter la fluidité
du coulis au type d'injection à réaliser.

a) Préparation du coulis d'injection :

Les matériaux pour la préparation du coulis d'injection doivent être mesurés en poids.

Les moyens disponibles au chantier doivent permettre de doser avec précision les différents matériaux à mettre en œuvre,
ciment livré en sac de 50 Kg, adjuvant pré-dosé correspondant à un sac de ciment ou à une gâchée, eau mesurée avec
un doseur ou autre moyen précis.

L'ordre d'introduction des divers composants dans le malaxeur devra suivre strictement celui qui est défini dans la formule
de composition du coulis. En particulier, en ce qui concerne l'ordre d'introduction des adjuvants, on respectera
soigneusement les indications du fabricant ou de la formule.

Le mélangeur ou malaxeur doit produire un coulis à consistance homogène et colloïdale, en dispersant et déflocuant
parfaitement le ciment. Le malaxeur sera de préférence du type à hélices.

Le mélange manuel est interdit.

Le temps de malaxage sera déterminé par les essais de convenance. Il sera scrupuleusement respecté pour ne pas
risquer d'entraîner une élévation trop importante de la température du coulis.

La température du coulis d'injection ne devra pas dépasser 30 °C. Pour cela l'entrepreneur devra limiter les quantités de
mortier mis en œuvre à chaque opération, limiter la durée de malaxage et si besoin, prévoir la réfrigération de la cuve
contenant le mortier d'injection.

b) Opération d'injection du coulis :

L'injection devra être effectuée dans les plus courts délais possibles après mise en tension des armatures.

Le procédé d'injection doit permettre d'obtenir un remplissage total de la gaine et un enrobage complet des armatures.
Pour s'en assurer, on doit comparer le vide volumétrique à remplir à la quantité du coulis réellement injectée. Des
appareils de contrôle doivent dans ce but, être installés à l'entrée et à la sortie de l'injection. L'injection à l'air comprimé est
interdite.
La pompe d'injection doit être munie d'un dispositif de sécurité évitant les surpressions. La pression d'injection est fonction
du type de précontrainte.
Dans tous les cas, le canal ou la gaine doivent être nettoyés à l'air comprimé.
L'injection doit être faite de façon continue. Elle doit être suffisamment lente pour ne pas provoquer la ségrégation du
coulis d'injection.

Dans tous les cas, après injection complète, les orifices et les évents doivent être hermétiquement obturés, de façon à
éviter l'infiltration de l'eau et autres agents corrosifs aux armatures.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 115
ARTICLE 2.13 - APPAREILS D'APPUI

Les appareils d'appui devront être dégagés des maçonneries de manière à ce que leur liberté de fonctionnement soit
totale.

Les appareils d'appui ne devront, en aucun cas, risquer de baigner dans l'eau stagnante sur le chevêtre; ils seront posés
sur un bossage d'une hauteur au moins égale à 5 cm. Les appareils d'appui devront reposer horizontalement par
l'intermédiaire d'un mortier. Le sommet de l'appui sera repiqué à l'emplacement des bossages avant pose du coffrage.

Les faces en contact avec l'appareil d'appui devront être planes, et la surface supérieure du bossage horizontale. La
tolérance en planéité et en horizontalité est de 1 mm sur la surface des bossages.

Les tolérances sur l'implantation des bossages seront :

- en plan de 1 cm dans toutes les directions


- en nivellement de ± 10 mm par rapport à un repère absolu et de ± 10 mm par rapport à un bossage d'une même ligne
d'appui.

Sauf calcul justificatif particulier, deux appareils d'appui ne pourront être placés l'un derrière l'autre suivant l'axe
longitudinal de l'ouvrage. Ils pourront en revanche être juxtaposés s'ils ont la même dimension.

La résistance au glissement de toute face collée devra être éprouvée sous un effort égal à 1,5 fois l'effort maximal prévu
en service normal.

ARTICLE 2.14 - JOINTS ET COUVRES JOINTS

2.14.1 - Joints lourds de chaussée


La pose des joints lourds sera conforme aux spécifications relatives aux joints lourds du dossier pilote JADE du SETRA.
Les joints lourds seront pourvus d'une étanchéité aux eaux les percolant. Ils seront posés après l'exécution des enrobés
sur ouvrage. Celle-ci interviendra dès l'achèvement du tablier.

La pose des joints de chaussées comprendra :

- le sciage et l'enlèvement du tapis en enrobés ;


- l'exécution du mortier de pose ;
- la reprise en asphalte pur ;
- le remplissage en asphalte coulé gravillonné ;
- les drains en aluminium ;
- les bavettes en élastomère,
- les ajustages pour évacuation des eaux ;
- le raccordement de l'étanchéité au réseau d'évacuation des eaux de l'ouvrage ;
- la mise en place des profilés en bande.

2.14.2 - Couvres Joints


La pose des couvres joints sera proposée par l’Entrepreneur à l’agrément du Maître d’Œuvre.

2.14.3 - Couvre Joint longitudinal entre tabliers


La pose du couvre joint longitudinal entre tabliers sera proposé par l’Entrepreneur, à l’agrément du Maître d’Œuvre.

2.14.4 - Joints entre parties d’ouvrages


Les réservations et le mode de mise en œuvre des joints entre parties d’ouvrages ou murs seront conformes aux plans.

Les joints sans épaisseur éventuels seront réalisés par interposition de feuille plastique ou d’un produit équivalent.
Les joints avec épaisseur seront réalisés par interposition de feuille en polystyrène. Ils seront traités au mastic bitumineux
après destruction du polystyrène.

2.14.5 - Joint water stop


La pose du joint water stop entre les plots du tunnel sera proposée par l’Entrepreneur, à l’agrément du Maître d’Œuvre.

ARTICLE 2.15 - REPERES DE NIVELLEMENT

Les emplacements des repères de nivellement seront indiqués par l'Entrepreneur sur les plans d'exécution de l'ouvrage.

L'Entrepreneur aura à effectuer trois campagnes de nivellement :


- la première avant exécution du tablier,
- la deuxième après exécution du tablier,
- la troisième huit (8) jours avant les épreuves du tablier correspondant.

Les résultats seront soumis au Maître d'Œuvre dans un délai de sept (7) jours après la réalisation de chaque campagne de
nivellement.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 116
Les repères seront placés de la suivante :
- Tablier : 2 par appui
- Pile : 2 par fut
- Pile culées : 2 par chevêtre.

Les repères type "M" sont scellés au mortier de ciment puis enduits d'une couche protectrice au minium.
Les repères type "rivet" sont scellés au mortier de ciment.

ARTICLE 2.16 - CHAPE D'ETANCHEITE

2.16.1 - Chape épaisse selon le procédé B3A

a) Préparation du support

Le support sur lequel l'étanchéité est à mettre en œuvre est considéré comme respectant les stipulations du C.C.T.G. et
du C.C.T.P. relatives à la construction du gros œuvre, concernant les tolérances géométriques d'exécution et la qualité du
béton de l'extrados. La hauteur des engravures est considérée comme au moins égale à dix (10) centimètres.

Le support recevra la préparation minimale et normale suivante :


- l'élimination des matières sans cohésion : argile, terre, poussière, laitance, etc., et du produit de cure éventuel ;
- le nettoyage définitif de la surface à étancher par balayage et/ou aspiration suivi, si besoin est, d'un lavage à l'eau
propre et sous pression.

Ces deux opérations seront menées simultanément et réitérées autant que de besoins.

Les procédés, matériels et programmes nécessaires à cette préparation, seront soumis au visé du Maître d'œuvre. La
mise en œuvre de l'étanchéité ne sera faite que sur son autorisation, après examen par ses soins de la préparation du
support.

b) Matériel de transport et de mise en œuvre de la 2ème couche

Le matériel de transport et de mise en œuvre devra assurer :


- le maintien de la température du produit dans la fourchette prescrite,
- une homogénéisation parfaite du matériau.

Il ne devra pas apporter de souillures sur le chantier.

c) Couche d'accrochage

Cette couche d'accrochage sera appliquée sur un support propre et débarrassé des matières sans cohésion (terre, argile,
poussière, etc.).
L'application se fera au balai à poils souples ou par pulvérisation, ou par une combinaison des deux. L'usage de la raclette
en caoutchouc sera prohibé.
On appliquera sur une surface sèche (naturellement ou artificiellement), l'application sur une surface humide ou sous la
pluie sera prohibée.
Le produit recouvrira toute la surface et les manques seront repris, les accumulations seront éliminées.

d) Première couche d’étanchéité

Le travail ne doit être ni entrepris ni poursuivi, avant que le support soit sec et les solvants de l'enduit d'imprégnation
évaporés.

La mise en œuvre se fait par "soudage en plein" au chalumeau à gaz.


Le réchauffage devra être uniforme sur toute la largeur du rouleau pour permettre de créer un bourrelet de bitume fondu
au pied du rouleau; il devra cependant ne pas être excessif au point de risquer de détériorer la chape.
Après pose des différents lés avec recouvrements de un (1) centimètre environ sur l'aluminium, les joints seront repris à la
spatule et au chalumeau de façon à parfaire leur soudure et afin de leur donner un profil biais adoucissant le changement
d'épaisseur au droit du recouvrement.
La chape de bitume armé sera relevée verticalement sur la hauteur totale de l'engravure.
A toute extrémité ou coupure du tablier, la chape de bitume armé sera laissée telle quelle, ou, en cas d'absence de joint,
prolongée en descendant jusqu'à la ligne définie par les dessins contractuels.

Les pénétrations seront traitées conformément aux règles de l'art précisées dans les D.T.U.

e) Deuxième couche d’étanchéité

Immédiatement avant la mise en œuvre de cette deuxième couche, des bandes de papier crêpé autocollant de huit(8)
centimètres de large seront mises en place centrées sur tous les joints entre les différents lés de la première couche et là
où la feuille d'aluminium sera endommagée. L'aluminium sera séché et le papier marouflé.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 117
La deuxième couche "d'asphalte coulé dit prophyré" aura une épaisseur telle que l'épaisseur totale du complexe étanche
soit de trente (30) millimètres dans le cas courant ou de trente cinq (35) millimètres dans le cas où l'Entrepreneur lui-même
ou le C.C.T.P. prévoit une circulation d'engins de terrassements préalablement à la mise en œuvre des couches de
chaussée. Ces épaisseurs sont des moyennes.

La réutilisation de matériaux déposés est interdite.


Le matériau devra être au moment de la mise en œuvre à une température comprise entre deux cent trente cinq (235° C)
degrés et deux cent cinquante cinq (255° C) degrés. Pendant sa fabrication la température ne devra jamais dépasser deux
cent soixante (260°C) degrés au moins.

Aux extrémités de chaque tablier, la seconde couche d'étanchéité sera laissée en l'état de façon à permettre la mise en
œuvre du dispositif destinée à assurer la continuité de l'étanchéité sous le joint, ou, en cas d'absence de joint, prolongée
en descendant jusqu'à la ligne définie par les dessins contractuels.

En aucun cas, la surface de la couche ne doit présenter de points bas intermédiaires, sauf où il en aurait été reconnu lors
de la préparation de surface.

2.16.2 – Etanchéité par feuille préfabriquée monocouche

La préparation du support sera réalisée conformément à l’article 2.15.1.a ci-dessus.


La réalisation sera conforme aux articles 10 et 11.3 du Fascicule N° 67 – Titre I, du C.C.T.G.

ARTICLE 2.17 - EVACUATION DES EAUX

2.17.1 - Tuyaux pour évacuation des eaux


Les raccordements entre les différents éléments du réseau d'évacuation des eaux en polyéthylène seront collés.

2.17.2 Gargouilles
Avant le bétonnage, seront placés des réservations en P.V.C. aux emplacements précisés sur le plan d'exécution.

Les platines en plomb seront pincées entre deux couches d'asphalte pur pendant la réalisation de la chape d'étanchéité.
La hauteur de la virole à lumière reposant sur la platine sera ajustée pour que le fil d'eau présente bien un point bas à son
entrée d'eau.

2.17.3- Barbacanes
Les barbacanes noyées dans les bétons seront solidement arrimées au ferraillage. Elles présenteront une pente suffisante
pour permettre un bon écoulement. Elles seront testées après bétonnage.

ARTICLE 2.18 - CORNICHES PREFABRIQUEES EN BETON

2.18.1 - Composition du béton


Les corniches préfabriquées en béton définies sur les plans seront réalisées avec un béton de qualité Q350

2.18.2 - Traitement des parements

Les parements devront être de couleur constante.

Les parements vus seront de teinte uniforme tant pour les parties brutes de décoffrage que pour celles qui seront traitées.
Pour garantir ce résultat, l'Entrepreneur veillera d'une part à la qualité et à la régularité des approvisionnements en ciment
et en agrégats et d'autre part à la régularité des conditions de préfabrication.
Les dispositifs incorporés au béton pour permettre la manutention des éléments préfabriqués seront disposés en retrait
par rapport aux parements.
Après mise en place des éléments, les vides correspondants seront bourrés avec un mortier à base de résine dont la
composition et la teinte seront soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.

Les parements des corniches seront protégés par deux (2) couches de peinture incolore hydrofuge au silicone, dont une
couche sera passée après préfabrication et une couche après pose.

2.18.3 - Préfabrication - Transport et Pose


L'Entrepreneur exécutera un prototype sur la base d'un élément de corniche et dans les conditions normales de
fabrication.

L'accord sur ce prototype conditionnera le lancement de la préfabrication. En cas de modifications importantes sur le
moule ou dans le processus de fabrication, demandées par le Maître d'Œuvre à la suite de la présentation du prototype,
l'Entrepreneur sera tenu de confectionner un nouveau prototype.
La pièce sera conservée sur le chantier de préfabrication comme élément de référence et sera tenue en permanence en
parfait état de propreté.

Toutes les manutentions nécessaires au transport et à la pose des corniches seront prévues et exécutées de manière à
éviter toute épaufrure. Les corniches présentant des épaufrures seront refusées.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 118
Les corniches seront posées et réglées à l'aide d'un mortier de calage.

Elles seront solidarisées à la dalle de l'ouvrage par le dispositif prévu sur les plans d'exécution.
Avant la mise en place des corniches préfabriquées, l'Entrepreneur doit relever avec précision la courbe extrados du
tablier au droit des corniches, dont les caractéristiques sont telles qu'elles devront rectifier les irrégularités que pourraient
présenter les bords du tablier.
La pose devra permettre d'assurer la sécurité des personnes.

L'Entrepreneur soumettra à l'agrément du Maître d'Œuvre :


- le découpage longitudinal, des éléments préfabriqués autres que celui indiqué sur les plans
- les dispositifs d'accrochage provisoire.

ARTICLE 2.19 - DISPOSITIFS DE SECURITE

2.19.1 - Barrière normale métallique de type BN4

1 - Implantation
L’Entrepreneur sera tenu de vérifier, avant tout commencement de fabrication, que les réservations d’ancrages sont
conformes aux détails d’implantation figurant sur les dessins d’exécution du gros œuvre.

2- Fabrication
L'Entrepreneur procédera au moulage et assemblage de tous les éléments de manière à ce que tout montant soit vertical
après pose.

3 - Protection contre corrosion

a) Galvanisation

Pour la galvanisation à chaud, il sera exigé une protection de 500 grammes/mètre carré simple face (soit 70 microns) à
plus ou moins 50 grammes près, conformément à la norme NF A 91.121.

Afin d’assurer la libre circulation dans les profilés tubulaires des liquides du bain décapant puis du bain de galvanisation et
d’éviter les déformations, des dispositions spéciales seront prises en accord avec l’usine de galvanisation.
b) Métallisation du zinc

La métallisation comprendra :

- un sablage de décalaminage et de décapage de façon à obtenir la référence du cliché étalon AS à 3 de l'échelle du


Comité de Corrosion de l'Académie Royale Suédoise,
- L'application en atelier d'une première couche de zinc de 40 microns conformément à la norme NF A 91.201,
- L'application sur chantier, après la pose, d'une deuxième couche de zinc de 40 microns appliquée à l'aide d'une peinture
riche en zinc portant à 80 microns la protection totale.

c) Reconditionnement des surfaces galvanisées

Les surfaces à reconditionner au droit des coupes ou des soudures exécutées sur chantier seront convenablement
dégraissées, décalaminées ou dérouillées s'il y a lieu, puis recevront en l'absence d'humidité, l'application de peinture
riche en zinc donnant une concentration en zinc métallique de 02 à 95% : dans le feuil après séchage.

L'épaisseur de la peinture mise en œuvre sera supérieure ou égale à celle du revêtement adjacent.

4- Pose
Le blocage des écrous de fixation n'interviendra qu'après vérification par le Maître d'Œuvre ou son représentant du parfait
alignement. La tolérance pour faux alignement en plan ou en hauteur est de un (1 cm) par rapport à la ligne idéale tout au
long de l'ouvrage intéressé.
Le ferraillage pour ancrage des supports de barrière sera conforme au ferraillage-type donné dans le dossier GC 77 du
SETRA.

2.19.2 - Séparateurs en béton type DBA ou GBA


Les séparateurs en béton type DBA ou GBA seront réalisés conformément aux plans annexés au présent dossier et
conformément aux :

- Fascicule spécial n°80 – 14 bis (circulaire n°80 – 40 du 12/03/80)


- Fascicule n°28 du C.C.T.G. « Exécution des chaussées en béton de ciment ».

Dans le cas où les séparateurs seraient fabriqués au moyen de machines à coffrage glissant, ces dernières devront être
homologuées par le Ministère de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable.
(Fascicule spécial n°84 – 20bis : « Homologation des équipements de la route – répertoire année 1984»).

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 119
2.19.3. Garde corps (Type S8)
Le mode de réalisation du garde corps type S8 sera conforme aux spécifications du dossier G.C.77 du SETRA.
L'Entrepreneur proposera à l'agrément du Maître d'Œuvre les dessins d'exécution, le mode de fabrication, les dispositions
de pose et la protection envisagée.
Les surfaces au droit des blessures, des coupes ou des soudures exécutées sur chantier seront reconditionnées.
ARTICLE 2.20 – RAMPE EN TERRE ARMEE
La mise en œuvre de la rampe en terre armée se fait conformément aux prescriptions du chapitre 4 du document
"Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le Setra et le LCPC en juillet 1991.
2.20.1. Semelle de réglage
Pour permettre une assise correcte des premiers éléments de parement, une semelle de réglage est réalisée
conformément aux plans joints au présent CCTP. Le béton constitutif de cette semelle a les mêmes caractéristiques que le
béton de propreté défini dans l'article intitulé "Bétons et mortiers" du chapitre II du présent CCTP.
2.20.2. Complexe étanche
Le complexe étanche est mis en œuvre à la main, par lés. Ceux-ci sont aussi grands que possible, pour minimiser les
joints aussi bien longitudinaux que transversaux. Ces joints sont traités par recouvrement des lés, le lé le plus haut devant
recouvrir d'au moins 10 cm le lé le plus bas. L'entrepreneur prend toutes les dispositions nécessaires pour ne pas
endommager ce complexe étanche, en particulier pendant la mise en œuvre des matériaux le recouvrant et pendant
l'exécution des ouvrages de rive (longrines, dalle de frottement, etc.) .
2.20.3. Longrine, dalle de frottement
Avant la réalisation de la longrine ou dalle de frottement, le sol est correctement nivelé et compacté. Un béton de propreté
d'au moins 10 cm d'épaisseur est mis en œuvre.
Toutes les dispositions sont prises pour assurer une parfaite indépendance entre le sommet des écailles et la longrine ou
dalle de frottement.
2.20.4. Témoin de durabilité
Chaque témoin est numéroté et pesé au centigramme près avant sa mise en place et son emplacement est repéré sur les
plans d'exécution. Une carte en matière plastique, sur laquelle sont gravés le numéro du témoin et son poids, est placée
dans le tube de l'attelage d'extraction. Les témoins sont placés dans le remblai du massif en terre armée au moment de la
construction de l'ouvrage.
Les écailles spéciales réservées à l'extraction des témoins sont repérées sur les plans d'exécution.
2.20.5. Contrôle externe
Un contrôle des procédures d'exécution et des différentes phases de réalisation du chantier est assuré par un agent de la
société distributrice du procédé de soutènement. Ce contrôle, qui porte notamment sur la mise en place des éléments de
parements et sur la réalisation des remblais, est à la charge de l'entrepreneur.

ARTICLE 2.21 - REMBLAIS CONTIGUS A L’OUVRAGE

Ils seront mis en œuvre par des couches de 0,20m d’épaisseur et méthodiquement compactés. Ces remblais seront
montés systématiquement de part et d’autre de l’ouvrage, de telle sorte que la différence de hauteur entre les deux côtés
n’excède pas l’épaisseur de deux couches élémentaires.

ARTICLE 2.22 - MISE EN ŒUVRE DE GEOTEXTILE DE RENFORCEMENT

2.22.1. Stockage des rouleaux


Toutes les précautions devront être prises pour assurer un stockage et une manutention des produits n’engendrant pas la
détérioration de leurs caractéristiques ou ne compromettant pas les possibilités de mise en œuvre.
En particulier, on veillera à :
- A utiliser des engins de levage et de transport munis d’élingues ou de palonniers permettant la manutention des
rouleaux par le mandrin existant.
- A stocker les rouleaux sur une aire aplanie, parfaitement drainée et relativement rigide pour ne pas entrainer de
déformations importantes des rouleaux. La zone choisie devra se situer à l’écart des zones de circulation d’engins.
- A maintenir les rouleaux dans leurs emballages d’origine opaques jusqu’à leur mise en œuvre immédiate sur chantier.
En cas de dégradation de l’emballage (exposition supérieure à quelques jours à la poussière, aux UV…), il sera
indispensable d’éliminer les spires qui ont subies des dégradations.
- A écarter du stock destiné immédiate à la pose les rouleaux humides.

2.22.2. Découpage des rouleaux de géotextiles


Les nappes de géotextiles de renforcement doivent être découpées à la longueur définie dans les plans d’exécution, en
prenant en compte le retour au parement et la petite longueur d’ancrage, comme définie dans les plans d’exécution.
Pour faciliter la découpe, le rouleau de géotextiles peut être placé sur un mandrin métallique supporté par des trépieds. La
découpe des nappes se fait à l’aide d’un outil tranchant comme un cutter.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 120
2.22.3. Mise en place des lés de géotextiles
Le sol sur lequel on souhaite appliquer le géotextile doit être compacté et plan. Il faut enlever tous les éléments
susceptibles d’endommager le géotextile.
Les lés de géotextile coupés à la longueur voulue, s’installent conformément au plan de calepinage figurant au dossier
d’exécution. Il faut tendre le géotextile avant la mise en place de la couche de remblai ou des matériaux drainants pour
pouvoir activer la résistance à la traction nécessaire, ceci, dès les petites déformations. Il faut éviter la formation de plis
susceptibles de gêner la transmission des efforts.

2.22.4. Compactage du remblai et réalisation du retour au parement


Un bon compactage du matériau de remblai sélectionné est indispensable, surtout dans les zones proches du parement.
Par cela, on augmente la résistance au cisaillement et on réduit au minimum le risque de tassements. En outre, le bon
compactage entraîne une certaine pré-tension du géotextile ainsi qu’une bonne liaison entre le géotextile et le remblai.
Un compactage adapté, au sens de la norme NF P 11-300 (GTR), est une condition impérative.

ARTICLE 2.23- MISE EN ŒUVRE DU GEOTEXTILE ANTI-FISSURATION


2.23.1. Préparation du support
La pose du géotextile doit se faire sur un support sec, plan et homogène.
Un nettoyage général de la surface et des fissures existantes sur la zone de pose du géotextile est à prévoir
systématiquement avant la pose de ce dernier. En particulier, on veillera à :
- Assurer la suppression des salissures, de la poussière, de la végétation ;
- Combler les fissures ouvertes de plus de 4 mm par un mastic bitumineux adapté.
Conformément aux règles de l’art et aux bonnes pratiques, la mise en place d’une couche d’imprégnation ou d’un enduit
de scellement est à prévoir lorsque le support le nécessite (porosité élevée…) ; Cette étape doit conduire à garantir une
étanchéité suffisante du support de façon à bien maîtriser la saturation en bitume du géotextile compris dans le géotextile.
2.23.2. Mise en œuvre du géotextile
La mise en place du géotextile sur support humide ou par temps pluvieux est à proscrire.
Le choix du bitume doit être adapté au contexte du projet (particularité du site, climat,…). Les bitumes modifiés aux
polymères sont à privilégier.
La quantité de bitume résiduel nécessaire à la saturation du géotextile (bitume pur ou émulsion de bitume dosée à 70%)
sera mise en place conformément aux recommandations du fabricant. Un ajustement du dosage est parfois nécessaire en
démarrage voire au fur et à mesure de l’exécution du chantier en fonction des conditions rencontrées sur site.
L’épandage est réalisé par une épandeuse mécanique permettant la mise en place de manière homogène d’une quantité
de bitume contrôlée. L’épandage manuel ou à la lance ne peut être utilisé que ponctuellement.
En cas d’utilisation de bitume pur, le géotextile peut être déroulé directement après l’épandage.
En cas d’utilisation d’émulsions de bitume (préférer les émulsions à rupture rapide), il convient d’attendre la rupture de
l’émulsion avant de dérouler le géotextile.
La mise en œuvre du géotextile doit être réalisée au moyen d’un dérouleur mécanique conçu à cet effet et monté sur un
engin porteur (tracto-pelle par exemple). Le dérouleur assure les fonctions de portage du rouleau, déploiement proprement
dit du géotextile sur le support, collage et marouflage. On évitera la réalisation de plis lors de la pose.
Le géotextile est collé au support grâce au bitume. L’utilisation de fixations mécanique supplémentaires est inutile.
La pose de géotextile se fait bord à bord (pas de recouvrement nécessaire). On évitera les raccords qui seraient situés
dans une bande de roulement. Les joints longitudinaux sont à décaler dans le profil en travers. Lorsque les conditions de
mise en œuvre ne permettent plus une installation sans recouvrements, ces derniers doivent faire l’objet d’un épandage
supplémentaire de bitume de façon à saturer la surépaisseur (au moins 0,6 kg/m² de bitume résiduel).
2.23.3. Mise en œuvre des bétons bitumineux
La mise en œuvre du béton bitumineux se fait conformément aux règles de l’art habituelles.
Celle-ci s’opère rapidement après l’application du géotextile. La surface doit être exempte de poussières et salissures et
sèche pour permettre un bon collage.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 121
CHAPITRE III : ESSAIS ET CONTROLE
A - ESSAIS ET CONTROLE SUR LA QUALITE DES MATERIAUX

PRELIMINAIRE :

Tous les essais et épreuves des matériaux pour les Ouvrages d'Art répertoriés dans le présent chapitre sont à la charge
de l'Entrepreneur et seront exécutés par un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre.

Ils seront consignés dans le Journal de Chantier.

ARTICLE 3.1 - ESSAIS A EFFECTUER SUR LES GRANULATS

3.1.1 - Sable pour mortier et béton


- Une (1) mesure de l'équivalent de sable par trente cinq (35) mètres cubes ou fraction de trente cinq (35) mètres cubes de
sable pour béton de qualité.
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable pour cinquante (50) mètres cubes ou fraction de cinquante (50) mètres cubes
des autres sables.
- Un (1) contrôle de granularité par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de sable pour bétons
de qualité.
avec au moins :
- Une (1) mesure de l'équivalent de sable et un (1) contrôle de granularité du sable pour bétons de qualité par journée de
livraison.

3.1.2 - Granulats moyens


Il sera exécuté :
- Deux (2) mesures du coefficient Los Angeles par source de granulats
- Une (1) mesure de proportion en poids de granulats passant au lavage au tamis de module trente quatre (34) (tamis de
deux millimètres), y compris s'il y a lieu la mesure de l'indice de plasticité des éléments inférieurs à deux (2) millimètres
par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres cubes de granulats pour béton armé.
- un (1) contrôle de granularité par deux cents (200) mètres cubes ou fraction de deux cents (200) mètres cubes.

avec au moins :
- Une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au tamis de module trente quatre (34) (tamis de deux
millimètres) et un contrôle de granularité par journée de livraison.

3.1.3 - Réception
En cas de résultats négatifs d'un essai effectué par application des paragraphes ci-dessus, le Maître d'Œuvre fera
procéder à deux contre-essais, si le résultat de l'un des contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux correspondant
seront rejetés, dans le cas contraire, ils seront acceptés.

3.1.4 - Essais Facultatifs


Le Maître d'Œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter à ses frais tous autres essais prévus par la norme NFP 18-301,
notamment :

- pour les sables pour mortier et bétons :


. Essais calorimétriques
. Angularité.
- pour les granulats moyens et gros pour béton :
. Détermination du coefficient d'aplatissement
. Porosité
. Résistance mécanique (Los Angeles).

ARTICLE 3.2 - ESSAIS A EFFECTUER SUR LES LIANTS HYDRAULIQUES

1- Des prélèvements conservatoires seront exécutés, expédiés et conservés conformément à l'additif d'Août 1976 à la
norme homologuée NFVP 15-300 et au circulaire Ministériel n° 78-150 du 24 Novembre 1978.
La cadence des prélèvements conservatoires sera un prélèvement par camion de livraison avec au minimum un
prélèvement pour chaque partie d’ouvrage définie à l’article « COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS » du
présent C.C.T.P.

2 - L'Entrepreneur devra se faire communiquer les résultats de l'auto-contrôle effectué par la cimenterie sur le ciment
utilisé et transmettre ces résultats au Maître d'Œuvre.
Toutefois, sur deux des premiers prélèvements conservatoires de chaque variété de ciment, désignés par le Maître
d'Œuvre, l'Entrepreneur fera effectuer par son laboratoire (agréé par le Maître d'Œuvre), les essais énumérés ci-après
pour comparaison des résultats avec ceux de l'auto-contrôle :

- temps de prise à chaud (norme 15.431),


- expansion à chaud (norme 15.432),
- surface spécifique Blaine (comprise entre 2.600 et 3.600 cm2/g),
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 122
- chaleur d'hydratation (devra être inférieure à 55 cal/gr avec une tolérance de mesure sur un résultat individuel de 5
cal/gr.)
- teneur en SO3, en chlore des chlorures, de soufre des sulfures (norme 15.461),
- essais mécaniques à 28 jours.(norme 15.451),
- retrait (norme 15.433)

ARTICLE 3.3 - ESSAIS A EFFECTUER SUR LES APPAREILS D'APPUI

L'Entrepreneur devra fournir au Maître d'Œuvre, sur sa demande, les résultats des essais statique de contrôles faits sur
les matériaux constitutifs des appareils d'appui, pendant une période de six mois précédant la livraison. Ces résultats
devront être conformes à ce qui suit :

- ELASTOMERE : Les valeurs numériques observées lors de ces essais faits sur l'élastomère suivant les normes
indiquées devront être en accord avec celle du tableau ci-après :

DURETE SHORE " A" RESISTANCE "R" DE ALLONGEMENT "A" EN % DEFORMATION


RUPTURE EN BARS REMANENTE EN %

N.F.T. 46-003 N.F.T. 46.002 N.F.T. 46.002 N.F.T. 46.011

< 55 et < 65 ou ≥ 120 et > 600 < 20


≥ 140
et > 450 > 450

Après un essai de vieillissement conformément à la Norme NFT 46-004 les variations maximales des caractéristiques
mécaniques du tableau ci-dessus devront être les suivantes :

Dureté shore Résistance à la traction Allongement


en %

+ 15 + 0,15 R - 40

- FRETTES : Les essais de traction sur les frettes doivent donner la résistance "R" à la rupture :
. Acier "R" : 37 kg/mm2 (NFA 36-401)
. Acier inoxydable "R" : 50 kg/mm²

- MODULE "G" : Le module "G" sera déterminé comme il est indiqué dans la note technique N°4(1974) du SETRA.
La valeur obtenue sera comprise entre 7 kg/cm² et 9 kg/cm².

ARTICLE 3.4 - ESSAIS A EFFECTUER SUR LES PRODUITS POUR CHAPE

Pour le cas d’une couche d’étanchéité de type B3A (chape épaisse en asphalte coulé sur place), des essais de contrôle
2
(teneur en bitume, bille et anneau, indentation Wilson ou Office des Asphaltes) à la cadence d'une série par 200 m et par
couche seront exécutés sur des prélèvements effectués lors de la mise en œuvre.

Pour l’étanchéité par feuille préfabriquée monocouche ou autre type d’étanchéité sur ouvrage, proposé par l’Entrepreneur,
les essais et contrôle, seront conduits sur la base des fiches techniques correspondantes et selon les règles de l’art.

B - ESSAIS ET CONTROLE SUR LA MISE EN ŒUVRE DES MATERIAUX

ARTICLE 3.5 - PRELIMINAIRES

a - Tous les essais de mise en œuvre relatifs aux ouvrages d'art sont exécutés par l'Entrepreneur, dans un laboratoire
agréé par le Maître d'Œuvre, à l'exception des essais de contrôle des bétons effectués par le Maître d'Œuvre.
b- Tous les essais effectués par l'Entrepreneur sont à sa charge.
c- Pour les bétons, sont à la charge de l'Entrepreneur :
- les épreuves d'études et de convenance par un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre.
- par dérogation au C.C.T.G. (fascicule 65 - Art. 33) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes au
laboratoire du Maître d'Œuvre pour les essais de contrôle.
- Les essais d'information sur le béton au jeune âge y compris, par dérogation au C.C.T.G. (article 3.3 - Fascicule 65) la
confection, le marquage et le transport des éprouvettes au laboratoire du Maître d'Œuvre précédemment cité.

ARTICLE 3.6 - ETUDE ET CONTROLE DES BETONS

Par dérogation à l'Article 12.4.1 du fascicule 65 du C.C.T.G., la mesure de la résistance des bétons à la traction par prisme
n'est pas imposée en jumelage des mesures de résistance à la compression.
Les dispositions des articles 12 à 15 du fascicule 65 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 123
3.6.1 - Dispositions générales
L'Entrepreneur a la responsabilité de procéder, à ses frais, aux épreuves d'études et aux épreuves de convenance, en
temps utile pour respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d'exécution, quels que soient les résultats des
dites épreuves.
Pour les bétons de qualité ces épreuves doivent être conduites conformément aux dispositions de la circulaire n° 79-23 du
9 Mars 1979 et de l'Instruction Technique du 15 Janvier 1979.

3.6.2 - Aire de stockage des éprouvettes


L'Entrepreneur sera tenu de confectionner, à proximité des ouvrages une plate-forme bétonnée et rigoureusement dressée
pour recevoir les éprouvettes après leur confection.

3.6.3 - Confection et transport des éprouvettes (voir normes 18.400-18.404-18.405)


L'emploi des moules en matière plastique de caractéristiques préalablement agréées par le Maître d'Œuvre est autorisé
pour la confection des cylindres.
Le transport des éprouvettes d'études, de convenance, d'information et de contrôle au laboratoire de contrôle, sera
effectué par les soins de l’Entrepreneur et à ses frais.

3.6.4 - Conditions techniques des essais


Les éprouvettes pour essais de compression et de traction par fendage auront les dimensions normalisées (hauteur 32
cm, (16 cm).

3.6.5 - Epreuves d'études pour les bétons Q350, Q400, E400, QF350, Q500 et QF400
L'Etude du béton comporte :

- la détermination de la formule nominale de béton


- l'exécution de l'épreuve d'étude.

La formule nominale d'un béton fixe :


- la nature et la qualité des constituants, par référence aux normes ou textes réglementaires en vigueur, ainsi que leurs
origines.

- le dosage nominal de chaque constituant dans un mètre cube de béton assorti des valeurs extrêmes des proportions
acceptables de chaque constituant.

L'épreuve d'étude a pour objet :

- de vérifier que la formule nominale du béton permet de satisfaire les exigences de qualité fixées par les spécifications.
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si les proportions des constituants atteignaient les valeurs
limites tolérées.
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si la qualité des constituants atteignait les limites tolérées par
les spécifications auxquelles ils sont assujettis.

Les résultats de l'épreuve d'étude sont soumis au visa du Maître d'Œuvre avec toutes les justifications expérimentales
nécessaires. L'Entrepreneur est tenu de fournir au cours des travaux les études ou justifications supplémentaires qui
seraient requises par le Maître d'Œuvre.

Pour l'exécution de l'épreuve d'étude trois cas peuvent se présenter :

1/ Le béton ne dispose pas de références :

L'épreuve d'étude implique l’exécution :

- de trois gâchées correspondant à la formule nominale


- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification du rapport entre le poids de sable et celui du total
des granulats de plus ou moins dix (10) pour cent.
- de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité d'eau de gâchage de plus ou moins
dix (10) litres par m3.
- éventuellement de deux gâchées dérivées de la formule nominale par une modification de la quantité de ciment de plus
ou moins vingt cinq (25) kg par m3 avec réajustement éventuel de la formule.

Chaque gâchée donne lieu à un prélèvement à partir duquel sont effectués :


- un essai de consistance
- un essai de maniabilité
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 7 jours dont le résultat sera pris égal à la moyenne
arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes.
- un essai de détermination de la résistance à la compression à 28 jours dont le résultat sera pris égal à la moyenne
arithmétique des mesures effectuées sur trois éprouvettes.
Si un traitement thermique du béton est envisagé, les prélèvements dans les gâchées répondant à la formule nominale
donneront lieu aux essais supplémentaires suivants :

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 124
- un essai de résistance à la traction par fendage et un essai de résistance à la compression à 28 jours sur le béton ayant
subi le traitement thermique envisagé.
- un essai de résistance à la compression à 24 heures, trois jours et sept jours sur le béton ayant subi le traitement
thermique envisagé.
- un essai d'auscultation dynamique aux mêmes âges.
Dans tous les cas, le ciment utilisé pour l'épreuve d'études donnera lieu à un essai de résistance à la compression dans
les conditions normalisées et à un prélèvement conservatoire.

L'épreuve d'étude sera réputée probante si les conditions suivantes sont toutes remplies :

- tous les résultats de consistance et de maniabilité sont dans les fourchettes fixées par le Maître d'Œuvre.
- la moyenne arithmétique (notée fce) des trois essais (9 mesures) de résistance à la compression à 28 jours effectuées
sur les trois gâchées répondant à la formule nominale satisfait :

fce ( 0,85 fcn* (ou fck) + (fCe - f Cmin)

fce( 1,1 fcn* (ou 1,1 f ck)


ou
fce* : est la valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 Jours

fck : valeur caractéristique de la compression requise à 28 jours


fCe : est la résistance à la compression à 28 jours du ciment utilisé pour l'épreuve d'étude

fCmin : est la valeur minimale garantie de la résistance à la compression à 28 jours du


ciment, fixée par la norme, compte tenu de la classe du ciment.

K : est un coefficient pris égal à 1 en l'absence de justification expérimentale.

- Les résultats des essais de résistance à la compression à 28 jours sont compris dans la fourchette :

fce ± 15 % fce

Les essais supplémentaires de résistance à la traction à 28 jours prévus dans le cas d'un traitement devront faire
apparaître un rapport des résultats obtenus respectivement sur éprouvettes traitées thermiquement et sur éprouvettes
conservées dans les conditions normalisées supérieures à 0,9.

2/ Le béton dispose de références

Le béton proposé a été antérieurement fabriqué et mis en œuvre sur chantier dans des conditions à peu près équivalentes
à celles du chantier pour lequel il est proposé.

La population de référence, pour chaque caractère étudié, comporte tous les résultats d'essais obtenus pendant une durée
de bétonnage d'au moins six mois. Le nombre n de ces résultats est en outre supérieur ou égal à trente. Ces populations
tiendront lieu d'étude probante si les conditions suivantes sont remplies :

- 95 % au moins des résultats de consistance sont dans la fourchette requise,

- fc : (moyenne arithmétique des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours) est supérieure ou
égale à :
(f cn ** + K Sn) ou (f ck + K Sn) avec :

ou
fcn ** : valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 jours

fck : valeur caractéristique requise

Sn : écart type des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours


(si Sn ( 0,07 fc , il sera pris égal à 0,07 fc dans la formule)

K = un coefficient pris égal à 1,5 si fck (25 MPa, 2 si fck > 25 MPa)
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude d'un béton ne satisferaient pas aux conditions énumérées ci-avant,
l'Entrepreneur devra présenter un nouveau béton d'études qui sera soumis aux mêmes essais.

3 / Béton agréé, fabriqué en usine

Les principaux caractères spécifiés attachés à la formule figurent dans la fiche d'agrément. Les autres caractères
spécifiés, requis par le C.C.T.P. seront étudiés lors de l'épreuve de convenance.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 125
3.6.6 - Epreuve de convenance pour les bétons Q350, Q400, E400, QF350, Q500 et QF400
L'épreuve de convenance a pour but de vérifier que le béton préfabriqué en application de la formule nominale, avec les
matériaux et matériels approvisionnés pour le chantier considéré ou figurant dans l'usine productrice au moment
considéré, satisfait les prescriptions du marché.

Elle doit permettre :

- de préjuger, compte tenu des dispersions estimées en fonction des conditions particulières au chantier, que les
caractères spécifiés auront une grande probabilité d'être respectés,
- de vérifier que la formule de béton proposée, compte tenu des moyens de mise en œuvre envisagés, permettra
d'exécuter la partie d'ouvrage concernée sans défauts préjudiciables au comportement de l'ouvrage,
- de constater que les prescriptions de moyens soumises à l'acceptation du Maître d'Œuvre sont respectées.

Il sera exécuté sur le chantier, 28 jours au minimum avant le démarrage des travaux, une épreuve de convenance pour
chaque béton dans des conditions significatives de la durée maximale de transport tolérée, compte tenu de la
température. Dans le cas d'un bétonnage à la pompe, l'épreuve portera en outre sur un essai de pompage, la pompe et
les tuyauteries ayant les mêmes caractéristiques que pour le bétonnage.

Elle comprendra l'exécution de trois gâchées telles que la composition visée du béton soit la composition nominale. Ces
gâchées donnent lieu aux prélèvements et essais prévus au paragraphe relatif à l'épreuve d'étude, l'interprétation étant
celle visée dans ce même paragraphe.

Toute incorporation d'adjuvant ainsi que l'utilisation d'un béton chaud ou étuvé, entraînera la confection d'un béton de
convenance. L'emploi d'un béton chaud ou étuvé sera soumis à l'accord préalable du Maître d'Œuvre.

Le Maître d'Œuvre pourra autoriser l'Entrepreneur à démarrer la fabrication effective du béton si les résistances à la
compression à sept(7) jours sont au moins égales aux quatre vingt centièmes (80/100) des résistances exigées à vingt
huit (28) jours.

Si les résistances à vingt huit(28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à l'Entrepreneur de
présenter un nouveau béton témoin, après avoir apporté à ses installations les améliorations nécessaires.

Le nombre minimal d'éprouvettes à prélever est égal à celui prévu pour l'épreuve d'étude pour essais aux mêmes dates.

3.6.7 - Epreuve de contrôle des bétons Q350, Q400, E400, QF350 et QF400
L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à sept (7) et vingt huit (28) jours et des
mesures à la consistance du béton frais.
Ces essais seront pris en charge par le Maître d'Œuvre, la fourniture des matériaux étant à la charge de l'Entrepreneur.
Dans le cas d'un étuvage du béton, l'Entrepreneur devra enregistrer l'évolution des températures.
Les prélèvements destinés aux essais sont issus chacun d'une seule gâchée (ou charge). Chaque gâchée (ou charge) ne
donne lieu qu'à un seul prélèvement et sera choisie dans l'ensemble des gâchées (ou charges) constituant le lot d'emploi
(ensemble du béton mis en œuvre en une seule fois dans un élément de l'ouvrage).
A partir d'un prélèvement, sont réalisés :

- six éprouvettes pour la détermination de la résistance à la compression à 7 (ramené à 3 jours en cas d'étuvage) et 28
jours : le résultat relatif au prélèvement sera la moyenne arithmétique des trois mesures faites sur les trois éprouvettes à
chaque âge.
- une mesure au cône d'abrams.

Le rythme minimal des prélèvements à effectuer par partie d'ouvrage est le suivant :

. Bétons Q350, Q400, E400, QF350 et QF400

- UN (1) prélèvement par pieu


- UN (1) prélèvement par partie d'appui
- Deux (2) prélèvement par travée de tablier.

. Béton Q350, Q400, E400, QF350 et QF400.


- Consistance du béton frais : un cône ASTM par camion ou par gâchée.

Tous résultats négatifs sur la consistance entraînera le rejet du camion ou de la gâchée.


Dans le cas où l'une des résistances à la traction ou à la compression et, à fortiori les deux, obtenues par une épreuve de
contrôle à 7 jours (ou 3 jours si étuvage), serait inférieure aux 9/10 de la valeur déduite de l'épreuve de convenance,
l'Entrepreneur devra arrêter le bétonnage et ne pourra le reprendre qu'après autorisation du Maître d'Œuvre.

3.6.8 - Epreuve d'information


On prélèvera, au minimum, pour essais au jeune âge (auscultation dynamique et résistance) et par partie d'ouvrage
devant donner lieu à un décintrement, trois (3) cylindres.

Pour essai à 90 jours, trois (3) cylindres seront également prélevés.


Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 126
3.6.9 - "Lot d'emploi" - "Partie d'Ouvrage"
Il est précisé que par "lot d'emploi" ou " partie d'ouvrage", il faut entendre un élément tel que : pièce, semelle, voile, mur,
hourdis, etc. compris dans sa totalité si le bétonnage n'a pas été interrompu. S'il y a eu interruption de bétonnage, à
chaque bétonnage correspondra un "lot d'emploi" ou une "partie d'ouvrage" distinct.

3.6.10 - Interprétation des essais


1 - Essais de résistance à la compression à 28 jours.
Chaque lot est représenté par n résultats (chaque résultat étant la moyenne arithmétique de trois valeurs) notés (n étant
supérieur ou égal à trois).

fc 1 < fc 2 < ......f ci ...... < fcn


Le lot sera considéré comme conforme à la spécification si les deux conditions suivantes sont simultanément remplies :
fc ( fcn* + K1 ( fc ( fck + K1 )
fc 1 ( fcn* - K2 ( fc1 ( fck - K2 )
fc : est la moyenne arithmétique des n résultats
fc1 : est la moyenne minimale des n résultats
fcn* : est la valeur nominale requise
fck : est la valeur caractéristique

K1 et K2 sont deux coefficients dont les valeurs numériques en (Mpa) sont données ci-après, selon les cas qui peuvent se
présenter.
Dans le cas où n est égal à deux, seule la condition :

fc1 ( fcn*- K2 (fc1 > fck - K2)


devra être vérifiée.
- Premier cas : le béton est fabriqué en usine et bénéficie d'une certification de qualité.
- Deuxième cas : le Maître d'Œuvre dispose (hormis le cas 1) :

. Des résultats des épreuves préalables (études et convenance) jugés satisfaisants.


. D’informations suffisantes sur la fiabilité du matériel de fabrication, sur les contrôles en cours de fabrication et sur les
suites données aux résultats de ces contrôles.

- Troisième cas : Il s'agit du cas où l'une au moins des conditions appartenant au cas 2 n'est pas respectée.

Valeurs des coefficients K 1 et k 2

1er Cas
Résistances caractéristiques
Effectif
Résistance Nominale
Echantillon f ck≤ 25 MP a f ck > 25 MP a

n= k1 k2 k1 k2 k1 k2

3 1 3,5 2 2 0 4
6 1,5 3,5 3 3 0,7 4
9 1,8 3,5 3,3 3 1 4
12 2 3,5 3,5 3 1,2 4

2ème Cas
Résistances caractéristiques Résistance Nominale
Effectif
Echantillon
f ck ≤ 25 MP a f ck > 25 MP a

n= k1 k2 k1 k2 k1 k2

3 1,5 3,5 2,7 3 0,5 4


6 2 3,5 3,4 3 1,1 4
9 2,2 3,5 3,7 3 1,3 4
12 2,5 3,5 3,8 3 1,5 4

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 127
3ème Cas
Résistances caractéristiques
Effectif Résistance Nominale
Echantillon f ck≤ 25 MP a f ck> 25 MP a

n= k1 k2 k1 k2 k1 k2

3 4 1 6 0 p.m. p.m.
6 3,5 1 5,5 0 3,3 1
9 3,2 1 5,2 0 3 1
12 3 1 5 0 2,9 1

Ces coefficients ont été calculés au cours d'une étude statistique, pour établir un juste équilibre entre ce qu'on appelle "le
risque du vendeur d'une part et le risque du client d'autre part" en ce qui concerne la construction d'ouvrage.

2 - Essais de consistance

Le lot sera réputé conforme aux spécifications si les n résultats d'essais de consistance se trouvent dans la fourchette
requise dans le présent C.C.T.P.
Si le résultat d'un essai de consistance est extérieur à la fourchette requise, la gâchée (ou charge) correspondante
pourra être rebutée et la gâchée suivante fera l'objet d'un nouveau prélèvement pour essai de consistance. Si le résultat
est encore extérieur à la fourchette requise, le bétonnage sera arrêté jusqu'à détermination des causes de l'anomalie et
modification du réglage.

3.6.11 - Acceptation du béton


Un lot reconnu conforme aux prescriptions est accepté. Si un lot est reconnu "non conforme" aux spécifications et
prescriptions, il y a lieu à appréciation avant décision.

Le Maître d'Œuvre pourra, s'il le juge utile, demander des investigations complémentaires portant notamment sur des
carottes prélevées dans le béton en place et (ou) sur des essais non destructifs du béton en place.

ARTICLE 3.7 - ESSAIS DES PIEUX FORES

Tous les pieux seront l’objet d’un contrôle obligatoire, par auscultation sonique, et par forage en fond si le Maître d’Œuvre
le juge utile.
Les essais sont à la charge de l’Entrepreneur.
Les tubes laissés à cet effet ne pourront être bouchés qu’après résultat concluant des essais et accord du Maître d’Œuvre.

C - EPREUVES

ARTICLE 3.8 - EPREUVES DES OUVRAGES

1- Les frais relatifs aux épreuves d'ouvrage sont rémunérés à l'Entrepreneur par le prix forfaitaire inclus dans le bordereau
de prix.
2- Toutes les parties d'ouvrages indépendantes subiront les épreuves par poids mort, telles qu'elles sont définies à l'article
21 du Titre II du fascicule 61 du C.C.T.G.
Par application du paragraphe 3 de l'article 20 du titre II du fascicule 61 du C.C.T.G. l'épreuve de chaussée par poids
roulant sera exécutée.
3- Le programme détaillé des épreuves sera fixé par le Maître d'Œuvre sur propositions de l'Entrepreneur faites sous
forme de projet de procès-verbal qui tiendra compte des caractéristiques exactes des véhicules dont il prévoit l'utilisation.
4- Au moment des épreuves, l'âge des bétons sera au moins égal à quatre vingt dix(90) jours. Le Maître d'Œuvre se
réserve de fixer la date des épreuves.
5- L'Entrepreneur devra établir et présenter au Maître d'Œuvre avant les épreuves des ouvrages, une note de calculs des
flèches que seront susceptibles de prendre, au milieu des portées et à chaque phase principale des essais, les ouvrages
surchargés dans les conditions définies ci-dessus.
6- Les fleximètres utilisés devront être agréés.

ARTICLE 3.9 - ESSAIS A EFFECTUER SUR LES CINTRES

Avant le réglage définitif des coffrages, les cintres feront l'objet d'un essai de chargement permettant de vérifier leurs lois
charges/déformations.
Ces lois permettront de recaler le calcul des flèches ou contre-flèches et, si besoin est, de rejeter certains éléments
constitutifs impropres à être utilisés.
Le Maître d'Œuvre pourra interdire le démarrage des travaux utilisant les cintres chargés, dans le cas où les essais
susvisés n'auront pas été faits, ou auront été mal faits, ou encore si ces essais laissent entrevoir un manque de sécurité
ou un point faible dans les cintres.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 128
8ème PARTIE : PLAN D’ASSURANCE QUALITE

CHAPITRE I – ORGANISATION DU CONTROLE DE LA QUALITE


Les articles 24 et 38 du CCAG et l'article 12 du fascicule 65 du CCTG français sont complétés et modifiés par les
dispositions définies ci-après :

L'entrepreneur proposera à l'agrément de l’Ingénieur et ce à la remise des offres, un chargé de la qualité ne dépendant
pas de la hiérarchie technique ni de la gestion du chantier, mais directement de la direction de l'entreprise ou de son
service qualité.

Le "chargé de la qualité" devra :

- planifier et développer un programme d'assurance de la qualité,


- assister l'entreprise et ses sous-traitants pour l'établissement et la mise à jour des plans d'assurance de la qualité,
- promouvoir le contrôle interne,
- organiser le contrôle externe en étant le responsable,

- contrôler la conformité des organigrammes au personnel présent sur chantier,


- établir mensuellement un rapport sur la qualité tel que décrit dans la notice d'assurance qualité,
- prévenir les blocages possibles de chantier dus aux points d'arrêt de gestion de la qualité.

ARTICLE 1.1- PLAN GENERAL D'ASSURANCE QUALITE

Le "chargé de la qualité" doit, en démarrage des travaux, assister le directeur des travaux dans l'établissement d'un plan
général d'assurance qualité précisant l'organigramme des personnes de l'entreprise (ou du groupement d'entreprises)
ayant une fonction de direction sur le chantier ou un droit de regard sur celui-ci.

Ce plan général devra être proposé à l'accord de l’Ingénieur en vue d'une mise au point en même temps que le marché de
façon à être opérationnel dès le début de la période de préparation.

Il définira en particulier la liste des activités faisant l'objet d'un plan d'assurance qualité propre ainsi que le nom des
personnes responsables de chacune de ces activités (avec le nom de l'entreprise titulaire et son contrat de travail).

Il définira les spécifications d'assurance qualité propre à chacune de ces activités et en particulier les personnes ou les
laboratoires chargés du suivi de la qualité correspondante.

Il devra être mis à jour au fur et à mesure de l'évolution du chantier. Les modifications seront diffusées à l’Ingénieur sur
chantier ainsi qu'aux personnes de l'entreprise responsables des travaux concernés. Le P.G.A.Q. récapitulera en
particulier l'indice et la date de visa des P.A.Q. visés.

ARTICLE 1.2 - PLANS – QUALITE

Des Plans Qualité conformes aux exigences spécifiées et correspondant aux divers intervenants et aux diverses natures
de travaux devront être établis et soumis à l'accord de l’Ingénieur avant le démarrage des activités correspondantes.

On distinguera par exemple :


- les études,
- les travaux de dégagement des emprises,
- les travaux d’installation de chantier,
- la réalisation des travaux de terrassements,
- la réalisation des travaux d’ouvrages d’art et hydrauliques,
- la réalisation des travaux de chaussée et des dépendances,
- la réalisation des travaux de drainage,
- la réalisation des travaux de signalisation et des équipements,
- la réalisation des travaux d’éclairage public.

Cette liste n'est pas limitative.

Les plans d'assurance qualité des fournisseurs devront être également communiqués.
Ces Plans Qualité seront rédigés par chaque responsable concerné sous l'assistance du chargé de la qualité. Ils
intégreront en tant que de besoin les exigences spécifiées par le fascicule 65 et 65A du CCTG français (à l'exclusion de
l'article 11.3.1.a) sur le Plan d'Assurance de la Qualité.
Par référence à la terminologie utilisée dans le fascicule 65 du CCTG, le Plan Qualité doit prévoir :

- d'une part, un CONTROLE INTERNE A LA CHAINE DE PRODUCTION, exercé sous l'autorité du responsable de celle-ci
et destiné à s'assurer que le processus de fabrication est mis en œuvre conformément aux procédures formulées pour

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 129
obtenir la qualité requise telle que définie par les spécifications. Ce contrôle est à la charge de l'Entrepreneur et inclus
dans ses prix : il ne fait pas l'objet d'une rémunération spécifique ;

- d'autre part, un CONTROLE EXTERNE qui a pour but de vérifier que les produits fabriqués sont bien conformes aux
spécifications. Ce contrôle externe, effectué indépendamment de la fabrication, est rémunéré par des prix spécifiques, et
confié par l'Entrepreneur à un ou plusieurs laboratoires ou cabinets agréés au préalable par l’Ingénieur.

Le contrôle externe comprendra notamment :


- le contrôle des études,
- le contrôle topographique, implantation et nivellement,
- le contrôle des travaux de terrassements,
- le contrôle des travaux de bétons,
- le contrôle des différentes couches de chaussée et dépendances,
- le contrôle des travaux de drainage,
- le contrôle des travaux de signalisation et équipements
- les essais de réception des réseaux divers,

Tels qu'ils sont définis au bordereau des prix unitaires.

ARTICLE 1.3 - INTERVENTIONS DE L’INGENIEUR DANS LA VERIFICATION DE LA QUALITE

1.3.1 - Evaluation du programme d'assurance de la qualité et des moyens de l'Entrepreneur

Avant le démarrage des activités, le Plan Général d'Assurance de la Qualité sera soumis au visa de l’Ingénieur.
L’Ingénieur pourra décider d'un audit d'évaluation initiale à l'issu duquel l'Entrepreneur devra s'engager sur la mise en
œuvre des éventuelles actions correctives nécessaires à la mise à niveau de son système qualité.
Au besoin, un calendrier d'audits sera alors mis sur pied de façon à vérifier en cours d'exécution la mise en œuvre du
système de qualité.

1.3.2 - Visas des Plans Qualité

Les Plans Qualité seront soumis à l'acceptation de l’Ingénieur qui y indiquera ses points d'intervention éventuels et
lesquels sont des points d'arrêt, c'est-à-dire que le passage à la phase suivante est soumis à l'accord préalable de
l’Ingénieur.

Ces plans Qualité positionneront obligatoirement toutes les opérations soumises à l'agrément de l’Ingénieur selon les
termes du CCTP. Dans ce cas, les interventions de l’Ingénieur seront à considérer comme des points d'arrêt.

Dans tous les cas, dans un délai de cinq jours après l'achèvement de chaque vérification, essai ou épreuve prévu par le
Plan Qualité, l'Entrepreneur transmet à l’Ingénieur ses résultats accompagnés, s'il y a lieu, des ses propositions
concernant les corrections à apporter au processus de production pour la poursuite des travaux.

Dans un délai de cinq jours à compter de leur réception, l’Ingénieur fait connaître à l'Entrepreneur ses observations.

1.3.3 - Délais de présentation et d'examen des plans d'assurance qualité - Notes d'observations et visas

Chaque P.A.Q. devra être remis en 4 exemplaires à l’Ingénieur 10 semaines au moins avant la date prévue pour le
démarrage des travaux correspondants.

Après examen, dans un délai de 3 semaines compté de la date de réception de l'ensemble des documents, l’Ingénieur
retournera un exemplaire de chaque document éventuellement annoté et accompagné d'une note d'observations (N.O).
Le délai de mise au point après réception de la N.O. est de 2 semaines.
Les documents mis au point conformément à la N.O. seront, à nouveau, présentés en 4 exemplaires à l’Ingénieur qui aura
un délai d'examen d'une semaine et donnera son visa ou une nouvelle note d'observation.

En cas de nouvelles observations, le délai de mise au point sera d'une semaine.

Il est rappelé que le PAQ n'est pas une pièce contractuelle et que son visa n'interdit ni à l'entreprise ni à l’Ingénieur d'y
apporter des modifications, en particulier, s'il s'avérait ponctuellement en opposition avec le marché.

1.3.4 - Contrôles et essais à l'initiative de l’Ingénieur

L’Ingénieur peut prendre l'initiative de certains contrôles et essais réalisés soit par ses propres agents, soit par un
laboratoire, soit par un organisme de contrôle qu'il a désigné.

Les résultats de ces contrôles sont communiqués à l'Entrepreneur dès qu'ils sont connus (ils seront annexés au journal du
chantier).

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 130
Restent à la charge de l'Entrepreneur et inclus dans ses prix :

- la mise à la disposition des agents mandatés par l’Ingénieur des moyens nécessaires à l'accès aux ouvrages et à la mise
en œuvre des contrôles,
- les sujétions et pertes de temps liées à l'exécution du contrôle extérieur,
- la fourniture des échantillons nécessaires aux vérifications et leur transport jusqu'au laboratoire de l’Ingénieur,
- toutes les vérifications supplémentaires que pourraient rendre nécessaires de mauvais résultats du contrôle (CCAG
24.5).

1.3.5 - Non-conformités

L'Entrepreneur devra intégrer à sa procédure spécifique de détection et résolution des non-conformités, toute non-
conformité qui lui serait notifiée par l’Ingénieur et que celui-ci aurait détectée, soit à l'occasion d'un point d'intervention, soit
lors de surveillance inopinée sur le chantier.

1.3.6 - Vérification par l’Ingénieur du contrôle de la qualité

L’Ingénieur se réserve le droit d'effectuer sans préavis des audits sur le caractère réel et sérieux du contrôle de la qualité.
Au cas où le contrôle s'avérerait défectueux, il sera appliqué une pénalité de Cinq Cent (500) Dinars par défaut de contrôle
(interne ou externe) constaté.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 131
CHAPITRE II - PROVENANCE - QUALITE CONTROLE ET PRISE EN CHARGE DES
MATERIAUX ET PRODUITS

ARTICLE 2.1 - ORGANISATION DU CONTROLE DES MATERIAUX ET PRODUITS

a) Font partie du CONTROLE INTERNE à la chaîne de production, effectué par l'Entrepreneur et à sa charge :

- tous les essais préalables destinés à étayer les demandes d'agrément des matériaux et produits présentées à
l’Ingénieur, y compris la fourniture des échantillons nécessaires ;

- toutes les opérations de réception des matériaux et produits approvisionnés sur le chantier prévues par l'article
21 du fascicule 65 (à l'exception des essais de conformité explicitement prévus par le CCTP au titre du contrôle
externe à la chaîne de production) : identification des lots livrés, prélèvement et stockage d'échantillons
conservatoires, établissement des documents justifiant l'origine et l'affectation des matériaux utilisés ;
- contrôle des installations et du pilotage ;

- tous les essais nécessaires aux réglages périodiques des installations de fabrication, y compris les fournitures
nécessaires lorsqu'elles ont été rebutées ;
- les épreuves d'études, de convenance et d'informations pratiquées sur les bétons et mortiers;

- tous les essais, toutes les épreuves et vérifications d'autocontrôle en cours de travaux prévus par le plan qualité
établi par l'entrepreneur en dehors des essais prévus par le CCTP dans le cadre du contrôle externe à la chaîne
de production.

Conformément à l'article 41.3 du fascicule 65, les dépenses correspondantes sont incluses dans les prix du bordereau.

b) Font partie du CONTROLE EXTERNE à la chaîne de production, effectué à la charge de l'Entrepreneur par un
laboratoire ou un cabinet mandaté par celui-ci :

Les essais de conformité des matériaux, produits et composants des ouvrages prévus par le CCTP.

- contrôle de pilotage et implantations topographiques.


- contrôles de réception des matériaux ;
- épreuves de contrôle des bétons ;
- épreuves des matériaux pour chaussée et dépendances ;
- contrôle de réception des éléments préfabriqués

c) Font partie du CONTROLE EXTERIEUR au producteur, effectué à l'initiative de l’Ingénieur dans les conditions de
rémunération fixées à l'article 11.1.2.précédent:

- les essais éventuellement pratiqués sur les échantillons des matériaux et produits présentés à l'agrément de
l’Ingénieur ;
- tous les essais et vérifications que l’Ingénieur déciderait de faire exécuter alors qu'ils ne sont pas prévus par le
marché ou par les normes (CCAG 24.6).

ARTICLE 2.2 - CARACTERISTIQUES ET QUALITES DES MATERIAUX

Le C.C.T.P. définit les compléments et dérogations à apporter aux dispositions du C.C.A.G., du C.C.T.G. et des normes
en vigueur concernant les caractéristiques et qualités des matériaux, produits et composants à utiliser dans les travaux.

ARTICLE 2.3 - PROVENANCE DES MATERIAUX ET PRODUITS – AGREMENT

La fourniture des matériaux, produits et composants est à la charge de l'Entreprise.

Les matériaux dont l'origine n'est imposée ni par le CCTP, ni par les pièces générales du marché font l'objet de
propositions d'agrément de l'Entrepreneur à l’Ingénieur.
Ces propositions d'agrément sont présentées à l’Ingénieur avec les échantillons et les justifications nécessaires, au moins
deux mois avant l'utilisation des matériaux, et en temps utile pour ne retarder ni les études d'exécution ni les travaux.

L’Ingénieur se réserve un délai de quinze jours pour donner sa décision, ce délai courant à partir de la date à laquelle
auront été fournis tous les échantillons de fabrication et tous les renseignements propres à justifier les propositions de
l'Entrepreneur.

Toutefois, l'agrément définitif des matériaux sera subordonné au résultat positif des épreuves de convenance, lorsqu'elles
sont prévues par le CCTP.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 132
Les essais à réaliser par l'Entrepreneur à l'appui de la demande d'agrément des matériaux et produits sont fixés par le
CCTG. Ils sont confiés à des laboratoires agréés par l’Ingénieur.

L'origine des matériaux et produits doit être indiquée avec précision par l'Entrepreneur dans la demande d'agrément. Elle
ne pourra être modifiée par la suite sans autorisation écrite de l’Ingénieur.

En règle générale, les matériaux et produits répondant à une même spécification doivent avoir la même origine.

L'Entrepreneur tient à la disposition de l’Ingénieur les documents justifiant l'origine des matériaux et leur affectation dans
l'ouvrage.

ARTICLE 2.4 - PRISE EN CHARGE DES MATERIAUX ET PRODUITS – RECEPTION

Avant leur emploi, tous les matériaux, produits ou composants font l'objet par les soins de l'Entrepreneur d'une procédure
de réception dont les modalités sont définies par le Plan Qualité :

- par simple identification des lots livrés, quand les matériaux sont soumis à une "certification de conformité" établie par le
producteur ;

- dans le cas contraire par des essais de conformité dont la teneur minimum est fixée par le CCTP.

Dans tous les cas, l'Entrepreneur fournit pour chaque lot contrôlé une attestation de conformité attestant que la réception a
été faite avec succès. Les matériaux ne pourront être employés tant que cette attestation n'aura pas été produite.
L'Entrepreneur devra donc prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'un laps de temps suffisant à la durée des
essais, soit compris entre l'approvisionnement d'un matériau et sa mise en œuvre.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 133
9ème PARTIE : ECLAIRAGE PUBLIC

ARTICLE 1 - GENERALITES

1.1- OBJET

Le présent cahier des clauses techniques particulières a pour objet de définir, avec le dossier des plans, l'ensemble des
travaux et des équipements du réseau d'éclairage public des travaux de la dénivellation de 8 carrefours sur la rocade
Km4 dans le gouvernorat de Sfax - LOT N°1 : CARREFOURS RL911& KAYED MOHAMED - RR81.

Le réseau d'éclairage public sera constitué de candélabres avec luminaires équipés de lampes à vapeur de sodium et
appareillages munis de commutateurs autonomes de bi-puissance.
L'alimentation électrique sera assurée par des tableaux d’éclairage installés dans des niches au niveau des différents
carrefours et alimenté à partir des à partir des compteurs STEG.

Le réseau d’alimentation est constitue des câbles triphasé 410/230V.

1.2 - NORMES ET TEXTES REGLEMENTAIRES

Les travaux objet de ce projet, seront réalisés suivant les meilleures règles de l'art et particulièrement en conformité avec
les textes ci-après :

- Les Normes Tunisiennes en vigueur ;


- Les recommandations relatives à l'éclairage des voies publiques établies par l'association Française d'éclairage
(A.F.E) et de la commission internationale d'éclairage (C.I.E).
- Décret N°62154 du 14 Novembre 1962 portant règlement d'administration publique pour l'exécution des dispositions
du livre II du code du travail (Titre II : Hygiène et sécurité des travailleurs) en ce qui concerne la protection des
travailleurs contre les risques des courants électriques.
- Normes Françaises homologuées dans leur totalité et dans la matière.
- Prescriptions de l'Union Technique de l'Electricité dans leur totalité et particulièrement des publications ci-après
rappelées à titre de référence et dont la liste n'est pas limitative :
. NF C 71-110: Appareils d'éclairage électrique. Règles.
. NF C 71-120 : Appareils d'éclairage électrique. Méthodes recommandées pour la photométrie des lampes et des
appareils d'éclairage.
. NF C 71-220: Accessoires de lampes à décharges, ballast pour lampe à vapeur de sodium à haute pression.
. NF A 91-121: Galvanisation à chaud (immersion dans le zinc fondu). Propriétés caractéristiques et méthodes d'essais.
. NF C 15-100 : Installations électriques de première catégorie et équipements correspondants. Exécution et entretien
des installations. Règles.
. NF C 11-200 : Réseaux - Travaux d'électrification rurale. Cahier des prescriptions communes.
. NF C 32-012 : Conducteurs et câbles isolés pour installations et équipements, caractéristiques des âmes à section
droite circulaire et à section droite sectorale.
. NF C 13 200 : Installations électriques de deuxième catégorie.
. NF C 20 010 : Classification des degrés de protection procurés par les enveloppes.
- NF C 13-100 : Postes d'abonnés établis à l'intérieur d'un bâtiment et raccordés à un réseau de distribution de 2ème
catégorie.
- Les règles et exigences de la STEG en matière de postes de transformations et distribution d'énergie.
- Les règles générales de construction ou d'installation concernant la sécurité.
- NF C 33-321 (NT 88 199) : Câbles BT

- Les règles et exigences de la STEG en matière de postes de transformation et distribution d'énergie.


- Les règles générales de construction ou d'installation concernant la sécurité.
- Règles ‘Neige Vent NV 65’ et annexes,
- Règles ‘Constructions Métalliques CM66,
- Règles ‘BAEL 91’

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 134
- Fascicule 62 Titre V : Calcul et conception des fondations des ouvrages de Génie Civil.

L'attention est attirée sur le fait que les travaux seront réalisés en fonction des normes et prescriptions connues et publiées
à la date de soumission, aucune dérogation n'étant admise.
Dans le cas de nouvelles normes, règles de sécurité ou prescriptions intervenant entre la date de dépôt de sa soumission
et celle du commencement des travaux, il appartiendra à l’entreprise de et sous son entière responsabilité de prendre les
mesures nécessaires à l’application de ces nouvelles normes.

1.3 - LIMITES DES PRESTATIONS ET CONSISTANCE DES TRAVAUX

Sont dus au titre du présent lot :


- La dépose des équipements du réseau d’éclairage public existant
- la préparation des dossiers d’exécution en six exemplaires et la fourniture des plans cotés de l’ensemble de la
réalisation ;
- les terrassements nécessaires et l'ouverture des tranchées destinées à recevoir les buses de protection des câbles
B.T ;
- les terrassements nécessaires et l'ouverture des fouilles destinées à recevoir les massifs d'ancrage des candélabres, des
mats et des regards de tirage de câbles
- le transport en décharge des matériaux non récupérables ;
- l'exécution des massifs en béton pour l'ancrage des candélabres, comprenant le scellement des tiges de fixation et la
mise en place des fourreaux pour le passage des câbles BT ;
- la réalisation des regards de tirage avec leurs accessoires ;
- la fourniture, transport et amenée à pied œuvre, montage, fixation et réglage des équipements énumérés au
bordereau des prix et détail estimatif ;
- les essais d'isolement sur les câbles BT, les mesures de terre et tous les essais nécessaires à la mise en service de
l'installation ;
- les plans de recollement sur calques, tirages et sur CD.
D'une manière générale, tous les travaux et démarches nécessaires à la réalisation complète de l'installation, ainsi que
sa mise en service selon les règles de l'art.

1.4 - OBLIGATIONS DIVERSES

(i) L'Entreprise doit assurer l’exécution de l'ensemble des ouvrages de protection nécessaires pour éviter que les ouvrages
d'un autre lot puissent être mis accidentellement sous tension (en particulier lors de croisements de canalisations
électriques et les canalisations d'eau, de téléphone, de gaz, etc. ).
(ii) L'entreprise est tenue de trouver les locaux nécessaires pour abriter l'appareillage électrique avant son installation.
Cette clause ne s'appliquera pas aux câbles sur tourets, sous réserve que les deux extrémités du câble soient
manchonnées.
(iii) L'entreprise doit proposer 3 échantillons des équipements à poser tel que les transformateurs enterré,
luminaires etc .

(iv) Les matériaux et fournitures devront être neufs et de première qualité. Ils seront soumis, avant leur emploi, à l’examen
de l’Ingénieur. Ceux qui seront jugés comme ne présentant pas les qualités requises, ou comme n’étant pas
convenablement façonnés, devront être immédiatement déposés, enlevés, remplacés ou refaits, sans que
l’Entrepreneur puisse prétendre à la moindre indemnité. Les matériaux, métaux, appareils qui ne rempliraient pas
rigoureusement les conditions stipulées au présent Cahier des Clauses Techniques Particulières seront refusés et
enlevés par l’Entreprise, à ses frais.
(v) L’Entrepreneur sera tenu de fournir toutes les justifications de provenance et de qualité des matériaux et fournitures.
Les matériaux et fournitures ne pourront être employés qu’après l’acceptation par l’ingénieur.

1.5 - REFERENCES DES EQUIPEMENTS

Jointement à son offre, l'Entrepreneur doit obligatoirement préciser pour chacun des équipements constitutifs des
installations, sa marque et sa référence précises. Toute proposition non accompagnée de ces précisions sera considérée
comme nulle et non avenue.
Avant installation, deux marques au moins, de chaque article devront être soumis au choix et à l'agrément de l’Ingénieur.
Cet agrément se fera, soit sur un échantillon soit sur une notice technique de constructeur.

1.6 - PROTECTION CONTRE LA CORROSION

Toutes les pièces métalliques devant être protégées contre l'oxydation recevront deux couches de peinture, la deuxième
couche étant appliquée après mise en place du matériel. Cette peinture contiendra du minium de plomb, à l'exclusion de
toute autre charge et aura une teneur en huile comprise entre 15 et 20 %.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 135
Sur ces deux couches primaires sera appliquée une couche de peinture définitive des classes CE ou E de la classification
AFNOR.

1.7 - REPERAGE ET TEINTES CONVENTIONNELLES

Les conducteurs seront repérés par les teintes conventionnelles de l'UTE (norme NFC 04.100).
Chaque fois qu'un appareil doit pouvoir être identifié rapidement (en particulier sur les tableaux de distribution) il sera
prévu une étiquette gravée en matière plastique, portant la mention du circuit protégé ou alimenté. Les câbles placés sur
tablettes métalliques seront repérés par des bagues portant l'indication de la section du câble et du circuit alimenté.
Les bagues seront placées au maximum tous les 10 m dans les tracés droits et à chaque bifurcation des tablettes.

1.8 - CALCUL DES CANALISATIONS ELECTRIQUES

Les sections des canalisations électriques mentionnées dans le présent CCTP ne sont fournies qu'à titre indicatif et
devront être vérifiées par l'Entreprise qui prendra la responsabilité des valeurs adoptées.
Pour le calcul de sections des canalisations BT, on utilisera les tableaux de la NFC 15.100 fixant les intensités admissibles
suivant mode de pose retenue pour la canalisation.
La chute de tension dans les canalisations sera calculée sur la base de l'intensité de la phase la plus chargée. Les
échauffements des conducteurs des câbles, seront calculés en tenant compte de la température ambiante maximale des
locaux où sont installées les canalisations, et restera toujours inférieures à 10 % aux valeurs limites données par les
normes pour les échauffements admissibles.
Toutes les dispositions seront prises pour assurer un équilibre des phases aussi satisfaisant que possible.

1.9 - DOCUMENTS A FOURNIR

(i)L'Entrepreneur devra fournir avant toute exécution, pour approbation, à l’Ingénieur, l'ensemble de ses plans d'exécution
et de ses notes de calcul.
(ii)Tout document transmis pour approbation qui ne sera pas conforme aux prescriptions du présent CCTP sera refusé.
L'Entrepreneur ne pourra pas se prévaloir de ce refus pour présenter une quelconque réclamation tant sur les prix que
sur les délais.
(iii) L’entreprise devra présenter un minimum de trois modèles de chaque produit dans son offre, le choix sera fait par
l’administration, chaque modèle sera conforme aux justifications :
- ISO (9001-9002)
- Certificat du pays d’origine ;
(iv) Conformément au présent Cahier des Clauses Techniques Particulières, l’Entrepreneur devra joindre les documents
techniques des fournisseurs, ainsi que les notices techniques pour tous les matériels proposés. Plus particulièrement :
Candélabres
- Le plan d’aspect
- Les dessins détaillés et côtes candélabres, avec position et dimensions de la trappe de visite et jupe coulissante.
- Le système de fixation des candélabres
- Les caractéristiques des matériaux utilisés
- Le poids des candélabres
- La garantie technique d’usage
- Une note de calcul justificative
Luminaires
Pour chaque luminaire, l’Entrepreneur devra produire :
- Les caractéristiques photométriques suivant le modèle établi dans la norme U.T.E. 71.120, comprenant notamment les
critères de défilement, la courbe isolux pour 10 m et 1.000 lumens, les courbes de répartition des intensités lumineuses
dans le demi plan vertical contenant l’intensité maximale et le plan vertical transversal et les facteurs d’utilisation.
- Les courbes isolux au sol dans les carrefours et sur une section comprise entre deux candélabres consécutifs pour la
section éclairée intermédiaire
- Les garanties de durée de vie des lampes proposées
- La puissance unitaire, y compris l’appareillage.
- Le type d’appareil proposé, avec notice explicative et technique (précisant la classe et les matériaux et leur traitement).
- Photos de l’appareil
- Les caractéristiques d’utilisation du matériel
- La provenance des appareillages auxiliaires
- La garantie technique du matériel
- Un certificat garantissant la classe de l’appareil
Appareillage auxiliaire
- Provenance
- Notice correspondante

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 136
Entretien – Exploitation
L’Entrepreneur fournira tous les renseignements utiles pour le bon entretien et l’exploitation de l’installation, ainsi qu’une
liste de pièces de rechange préconisées pour une année d’exploitation.

ARTICLE 2 - RESEAU DE DISTRIBUTION ET D'ALIMENTATION D'ECLAIRAGE PUBLIC

2.1 - CABLES BASSE TENSION

Les câbles BT seront de type U1000 RVFV conformément à la norme NF C 32-321 / IE C502.
Pour le calcul des sections des conducteurs, après application des marges de sécurité, il sera tenu compte des
prescriptions de l’U.T.E.
Normes Françaises NF C 15-100 et additifs dans leur intégralité.
Les câbles seront impérativement des séries cuivre 1000 Volts isolés sous gaine au polyéthylène réticulé chimiquement.

* Constitution :
- Ame en cuivre.
- Isolation en PRC.
- Bourrage en PVC.
- Armure double ruban acier enroulés en helice à déjoint
- Gaine en PVC.
L’Entrepreneur doit fournir des câbles dont les caractéristiques d’isolation sont compatibles avec la température limite de
l’âme à ne pas dépasser. L’isolement et les bourrages doivent être chimiquement inertes et imputrescibles, ils ne
doivent ni absorber ni drainer l’humidité ni provoquer des effets nocifs sur les constituants du câble en contact avec
eux.
L’installateur devra préciser les caractéristiques physiques et chimiques des câbles. Il devra également indiquer les
intensités admissibles compte tenu du mode de pose et des conditions d’ambiance.
Les câbles devront pouvoir résister:
- Aux huiles normalement utilisées comme combustible.
- A l’immersion dans l’eau en particulier l’eau de mer.
- Aux bases et aux acides.
Les câbles devront supporter:
* En permanence les intensités sous la tension nominale, auxquelles s’ajoutent les surcharges. Pour ce régime, la chute
de tension maximale dans le câble considéré ne doit pas dépasser 3,5 %.
* La surchauffe admissible sur court-circuit pendant la durée des temporisations des protections et le temps nécessaire
jusqu'à l’extinction de l’arc. Les sections des câbles doivent également tenir compte des intensités de déclenchement
choisies pour le seuil de régalage des protections. La valeur du courant de défaut passant dans l’appareillage doit en
effet rester suffisant pour provoquer dans tous les cas le fonctionnement des protections.
* Repérage des conducteurs (rouge, bleu, vert/jaune).

2. 2 - CABLE DE TERRE
Le câble du réseau de terre sera de 1x25 mm² minimum. Les dimensions des différents câbles de terre seront conformes
à la norme NF C 15 100.

ARTICLE 3 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES DES EQUIPEMENTS D’ECLAIRAGE

3.1 - Conditions générales du site


L’entreprise est tenue d’établir les notes de calcul justificatives de tous les ouvrages et équipements à réaliser ou à
mettre en œuvre dans le cadre du projet. Les calculs justificatifs de structures et de fondations des ouvrages et des
équipements seront basés sur les règles et les normes suivantes :
* règles ‘Neige Vent’ NV 65 et annexes ;
* règles ‘Constructions Métalliques CM66 ;
* règles ‘BAEL 91’ ;
* fascicule 62 Titre V : Calcul et conception des fondations des ouvrage de Génie Civil.
Les hypothèses principales pour ces calculs sont les suivantes :
* site : exposé ;
* vitesse limite du vent : Ve = 180 Km/h ;
* contrainte admissible du sol support (minimale) : σsol = 2,0 bars.

3.2 - Valeurs recommandées


Les valeurs minimales suivantes seront calculées sur la base d’un facteur de maintenance égal à 0,8.
* Eclairement moyen sur la route : Em > 35 lux
* Em sur et sous ouvrage : Em > 40 lux

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 137
* Eclairement minimum en tout point : E > 18 lux
* Luminance moyenne : Lm>2 cd/m²
* uniformité longitudinale : Ul > 0,7 ;
* Uniformité générale : U0 > 0,4 ;
* Indice de confort : G>6;
* Indice TI : TI < 10 %
Les relevés seront faits par luxmètre à correction d’incidence et à lecture directe au sol.

3.3 - Implantations des candélabres


Implantation bilatérales des supports
- Inter distance : 30 m
- Hauteur au feu 9 mètres ( fut de hauteur 8m une crosse simple à la tète du fut ,une deuxième crosse à 5 mètres
de la base du fut et deux luminaires avec lampe 150 W)
- Type de lampe : vapeur de sodium haute pression 150 W
- Type d'appareil : ferme classe II séparé IP66

3.3 - Candélabres
* Généralités:
Les luminaires pour l’éclairage extérieur sont fixés sur des candélabres. Les qualités demandées à un support
d’éclairage public sont les suivantes:
- Il doit résister aux efforts dus au vent et aux chocs normaux.
- Il doit résister aux intempéries et à la corrosion.
- Il doit être relativement léger pour faciliter la manutention.
- Il doit offrir le maximum de place possible pour le logement des appareillages, et ce logement doit être d’accès facile
conformément à la norme NF P 97-404.

- Il doit nécessiter le minimum d’entretien.


* Technologie:

Un candélabre comprend une partie principale: le Fût à section cylindro-conique décroissant, en acier galvanisé
et couverte d'une couche thermo laqué de 4 mm d'épaisseur, et d'une hauteur de 9,00 m, y compris plaque d’appui,
quatre raidisseurs entre plaque d'appui et fût, porte de visite, jupe coulissante de protection, accessoires de fixation au
socle (tiges de 24×700 mm), protection contre la corrosion, plaque de repérage et toutes sujétions. destiné à recevoir
une simple ou double
crosse

, une crosse ou le luminaire lui-même. La rehausse constitue la partie verticale, intermédiaire entre le fût et la crosse ou le
luminaire.

La crosse supporte le ou les luminaires en les déportant de l’axe du fût.


Les fûts sont en tôle d’acier conformément à la norme NF P 97-402 et de section cylindro-conique thermo laqué . Après
pliage, soudage conformément à la norme NF E 04-021, ouverture, dégagement des bavures issues de soudage ou du
découpage pour un traitement de surface,
Le candélabre est fixé au sol à l’aide d’une plaque d’appui métallique placée à l’extrémité inférieure du candélabre et
percée de trous destinés à recevoir les tiges de scellement.

Dans leur fût les candélabres comportent généralement une ou plusieurs ouvertures donnant accès aux appareils
électriques fixés à l’intérieur au moyen d’une barrette d’accrochage. Chaque ouverture est fermée par une jupe
coulissante munie d’un dispositif de fermeture. Le dessous de cette jupe doit se trouver au moins à 0,50 m de distance
de la base du candélabre.
* Définition des côtes:

Les côtes des candélabres sont fixées en fonction des définitions ci-dessus et des valeurs standardisées explicitées ci-
après:

- La hauteur nominale (H) est la distance verticale entre l’extrémité du fût ou la crosse, à l’exclusion de l’embout, et le
dessous de la plaque d’appui.

- La saillie (S) est la distance horizontale entre l’extrémité de la crosse, à l’exclusion de l’embout, et l’axe verticale du
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 138
candélabre.
- La remontée (R) est la distance verticale dont la valeur est la différence entre la hauteur nominale et la hauteur du fût.
- L’enfoncement (E) constitue la distance verticale entre le sol et le dessus de la plaque d’appui du fût.
- Tôle de fût: épaisseur minimale de 4 mm.
- Plaque d’appui en acier: épaisseur 10 mm et entr'axes des trous de fixation 300×300 mm.

- Normalisation NF P 97-101 et NF P 97-401.


Appareils d’éclairage-platine de puissance :

* Généralités :
Les appareils d’éclairage devront satisfaire aux spécifications techniques décrites ci-après et seront conformes aux
normes NF C 71-110, 71-120 et 71-121 ainsi qu’à la CEI 598.
L’attention des soumissionnaires est attirée sur la nécessité d’un aspect harmonieux de l’ensemble appareil
d’éclairage-support.

Les appareils devront être constitués par des matériaux de premier choix, offrant avec les protections appropriées, la
meilleure résistance aux efforts et à la corrosion.

* Construction:
Les luminaires doivent satisfaire aux spécifications de la norme NF C 71 - 110, 71 - 120 et 71 – 121. et devront avoir aux
caractéristiques suivantes :

degrés de protection IP 66- 6 joules (minimum), classe II à double isolation électrique ;


un corps constitué par une enveloppe externe en aluminium injecté ;

Compartiment optique et compartiment appareillage séparés


vasque en verre bombé de 6 mm, de haute transmittance, scellée sur le corps du luminaire ;
coupure de courant des ouvertures du capot par systéme connecteur

un système optique garantissant les données photométriques nécessaires pour assurer le niveau d'éclairement et
l’uniformité des luminances souhaité, avec réglage de la douille verticalement et horizontalement de façons séparées
l’une de l’autre ;

le système optique (le réflecteur) doit être en aluminium traité et brillanté, traité contre la corrosion et brillanté par
anodisation ou métallisation sous vide leur surface photométrique doit être continue ;
le (ou les) support ( s ) de lampe doit assurer un bon contact électrique et doit être réalisé en métaux en cuivre. La mise en
place et l'enlèvement des lampes doivent se faire aisément sans ouverture de la vasque ;
Douille E40 réglable en deux positions verticale et horizontale

la fixation du luminaire sur candélabre sera verticale ou latérale et réalisée par un dispositif de blocage et serrage efficace.
Les éléments de fixation du luminaire pourraient faire partie intégrante du luminaire ou être des dispositions annexes.
Rendement de luminaire doit être >0.6 ( un certificat de justification doit être fourni)
3.4-1 performance :

Les qualités photométrique de la lanterne proposée seront jointes a l’offre et notamment :

• Hauteur au feu

• avancée.
• Inter-distance

• Inclinaison par rapport au plan de la chaussée


• Réglable en site et azimut du centre de la lampe

• L’éclairage moyenne par la méthode de 21 points

• L’uniformité transversale et longitudinale de la luminance

• Coefficient d’utilisation
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 139
• Performances recommandées pour les luminaires sont les suivantes :
• -Inter-distance> 3 fois la hauteur au feu
• -performance photométrique (d’après diagramme polaire)
• Direction de l’intensité maximale 0-75°
• valeur de l’intensité émise :

90° 50cd /1000 lumens


80° 100cd /1000 lumens
Le rapport entre le flux arrière et le flux utile est supérieur à 0.5
Les appareils d’éclairage seront à appareillage incorporé muni de commutateur autonome à bi-puissance. Ils
comprendront:

- Un système optique: dont la répartition photométrique basée sur le principe de la "réflexion spéculaire" devra être
adaptée à la surface à éclairer. Les réflecteurs seront réalisés en aluminium avec métallisation sous vide par brillantage
électrolytique ou protection par oxydation anodique renforcée (épaisseur de la couche d’alumine 12 microns) et obtenus
par emboutissage ou repoussage. Leur surface photométrique devra être continue.
Les qualités d’aluminium pourront être les suivantes, selon les caractéristiques mécaniques et photométriques
recherchées par le constructeur: Métal non allié qualité 1199 ou 1080.
Alliage qualité 3002.
Quelque soit le titre retenu, ces matériaux seront protégés contre la corrosion par des traitements de très haute qualité,
destinés à assurer le maintien du pouvoir réfléchissant de l’optique dans le cadre des règles en usage.
Le traitement comportera les phases suivantes:

- Pour les optiques en métal non allié


Opérations préparatoires (dégraissage notamment).
Brillantage chimique (ou électrolytique).

Oxydation anodique. Ce point est le plus important de la tenue à la corrosion de l’optique car, il concerne la formation de la
couche d’alumine.
Chaque soumissionnaire indiquera clairement l’épaisseur de cette couche, les valeurs recommandées pouvant varier de la
classe 10 à la classe 5, selon le type de luminaire (ouvert ou fermé) et selon les puissances mises en jeu. Pour tenir
compte des effets thermiques qui peuvent dans certains cas provoquer le faïençage de la couche d’alumine, en cas
d’épaisseur trop élevée.

L’Administration contrôlera elle-même cette épaisseur, selon la norme NF A 91-405.


* Colmatage

Effectué avec de l’eau bouillante désionosée, son but est de conférer le maximum d’inertie chimique au traitement.

L’Administration sera à même de contrôler ce dernier point, selon la norme NF A 91-409.

- Pour les optiques en alliage d’aluminium


Les opérations ci-dessus seront généralement précédées par un traitement mécanique qui interviendra après la mise en
forme des optiques, et qui consistera: soit en polissage, soit en un tamponnage.

- Un ou des supports de lampes:


Les douilles devant assurer le maintien de la position des lampes et la sécurité des contacts électriques dans le temps,
devront être réalisées en métaux cuivreux pour pouvoir supporter une tension et une intensité égale ou moins à celle
maximale supportée par les lampes.

Les douilles à vis seront équipées d’un dispositif de freinage pour éviter le desserrage des lampes, et comprendront une
jupe de protection en porcelaine.

Elles seront fixées de façon très rigide sur un support, aucune rotation de la douille ne devant se produire lors de la mise
en place ou l’enlèvement de la lampe.

- Un dispositif de réglage:

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 140
Les luminaires devront être équipés d’un dispositif de réglage permettant:
- L’utilisation de différentes puissances de lampes.
- La modification de la répartition lumineuse par déplacement continu de la lampe par rapport à l’optique, tant sur le plan
horizontal que sur le plan vertical et ce d’une façon bien séparée.
Dans tous les cas, les manœuvres devront être simples, rapides et durables, tout en étant renouvelables.

- Un corps:
Le corps du luminaire sera constitué par une enveloppe externe dont la forme, les dimensions et la nature de ses
constituants devront correspondre aux conditions climatiques et à la puissance des lampes prévues, sans omettre l’aspect
esthétique.
Le capot doit être en matière non plastique.
Dans tous les cas, toutes les pièces de liaison devront être telles que quels que soient la nature des pièces assemblées et
les moyens utilisés pour leur assemblage, elles ne constituent pas de couple électrique.
- Un dispositif de fixation:
La fixation des luminaires sera latérale ou verticale, et réalisée par une disposition de blocage efficace. Les organes de
fixation pourront faire partie intégrante du luminaire ou en être des dispositifs annexes.

Ils pourront être fixés ou articulés, mais devront dans tous les cas assurer le maintien du luminaire en toute sécurité.
Chaque soumissionnaire devra préciser le mode de fixation de ses appareils en indiquant, le cas échéant, les diamètres et
longueurs d’emmanchement.

- Un logement des appareillages auxiliaires:


La préférence sera donnée aux luminaires dont l’enceinte d’appareillage sera physiquement séparée du bloc optique.
Néanmoins, dans cette hypothèse, le constructeur devra prendre toutes les précautions afin de garantir la bonne tenue et
tous les composants électriques.
La répartition des températures dans l’appareil devra être compatible avec le positionnement des différents organes et les
conditions thermiques de ceux-ci, ballasts et condensateurs en particulier.

Une attention particulière sera apportée au système présentant la meilleure accessibilité à ces organes.
- Fermeture des appareils:

Les appareils seront équipés de vasques en verre trempé avec joint silicone.
En position ouverte, ces vasques devront rester solidaires à la partie fixe de l’appareil et sans risque de chute.
- Caractéristiques mécaniques des appareils (degré protection):

Chaque soumissionnaire devra obligatoirement remplir la fiche signalétique jointe à chaque appel d’offres. Il devra donc
entre autre, spécifier le degré de protection auquel appartient son appareil. La classification des degrés de protection des
enveloppes de matériel électrique contre les agents extérieurs étant exprimée en classe, référencée par des lettres "IP"
suivies de 2 ou 3 chiffres, suivant les normes NF C 20-010, EN 60-529 d'Octobre 1992 (CEI 529).

Pour mémoire :

- Le 1er chiffre concerne la protection contre les corps solides.

- Le 2éme chiffre concerne la protection contre les liquides.


- Le 3éme chiffre, concerne la protection aux chocs.

Les deux premiers devront être obligatoirement mentionnés par chaque concurrent.

Le degré retenu pour les luminaires est IP 66 - 6 joules.

- Caractéristiques techniques des appareils:


Conformément aux règles de sécurité éditées par la norme C 71-110 concernant la protection des personnes contre les
contacts électriques indirects, tous les luminaires d’éclairage public utilisés par l’Administration seront de la classe "II" qui,
pour mémoire, est ainsi définie "Appareils ayant au moins une isolation fonctionnelle en toutes leurs parties et comportant
l’ensemble des dispositions permettant de relier leurs parties métalliques accessibles à un conducteur de protection
(terre)".

Par ailleurs, la filerie interne devra avoir une résistance thermique correspondant aux températures régnant dans
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 141
l’enceinte, et une résistance mécanique adaptée aux efforts auxquels elle sera soumise à l’usage. Les conducteurs et
câbles utilisés pour cette filerie seront des séries prévues pour cette utilisation par les normes en vigueur
3.5 - Projecteurs sous ouvrages
Ils sont spécifiques pour l’éclairage des tunnels et auront les caractéristiques suivantes :
* optique en aluminium anodisé de haute qualité ;
* corps en aluminium extrudé, à ouverture latérale avec embout de fermeture en aluminium fixé par 2 vis ;
* vasque de fermeture en poly carbonate ;
* grille de protection antivandale ;
* appareillage intégré avec fusible de protection ;
* indice de protection IP 66- 20 joules ;
* équipé de lampe SHP 250 W, d’équerre, d’accessoires de réglage angulaire et de fixation.

3.6 - Sources Lumineuses


Les lampes seront du type sodium haute pression (SHP) tubulaire claire avec :
* une tension d'alimentation 220V /50 HZ- monophasé variant à ± 10% ;
* un aspect blanc doré ;
* une durée de vie élevée minimale (8000 heures) ;
* efficacité lumineuse minimale entre 90 et 130 lm/W ;
* un temps de mise en régime court (environ 2 mn).
Les accessoires associés aux lampes, douilles, ballasts dispositions d'allumage doivent correspondre aux
conditions d'utilisation correcte des lampes.

3.7 - Appareillage auxiliaires


Les platines d’appareillage auxiliaire seront du type séparé sur plaque support en aluminium. L'appareillage d'alimentation
constitué d'un ballast imprégné tropicalisé, d'une capacité de compensation assurant un facteur de puissance supérieur à
0,85 et d'un amorceur temporisé.
La protection de l’ensemble étant assurée soit par des disjoncteurs magnéto thermiques bipolaires soit par des fusibles de
type et de calibre appropriés.
L'appareillage d'alimentation doit être conforme à la norme NF C 71 - 200 - 210 - 220 et doit être adapté au type de lampe
choisies pour assurer l'éclairage public.
Ils devront avoir les caractéristiques minimales suivantes :
* tension de service : 220 V ;
* fréquence : 50 Hz ;
* facteur de puissance compensé : 0,85 ;
* tension de service capacité : 250 V ;
* température de fonctionnement : 130 °C ;
* échauffement propre des enroulements : 70°C ;
* tension d’impulsion d’amorceur : 3-4,5 KV ;
* tension de fonctionnement : 198 à 240 V ;
* longueur minimale entre ballast et lampe : 15 m.
L’ensemble des équipements sera logé dans le luminaire .

3.8 - Visseries
L'Entrepreneur doit se conformer aux normes NF E 03 001 et 03 014 en ce qui concerne la visserie destinées à réaliser
les différents assemblages. Les vis doivent être protégés contre la corrosion par galvanisation et permettre un serrage
efficace et durable.
Les vis doivent supporter, sans dommage ni déformation préjudiciable, les efforts mécaniques qui se produisent en usage
normal.

ARTICLE 5 - MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX - MISE EN OEUVRE

5.1 - DOSSIER D'EXECUTION

Dans un délai conforme au planning général d'exécution des travaux, l'Entrepreneur devra soumettre au Maître de
l'Ouvrage le dossier d'exécution des travaux qu'il projette de réaliser.
Le dossier d'exécution sera constitué de tous les plans, les notes de calcul et tous les documents nécessaires à la parfaite
réalisation des ouvrages.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 142
5.1.1 - Les plans de piquetage définitifs en précisant :
* le type et les caractéristiques de chaque foyer lumineux (luminaires d'éclairage public et projecteurs d'éclairage
sous ouvrage) ;
* le type et les caractéristiques des mats, candélabres et des crosses ;
* la hauteur du feu par rapport à la chaussée ;
* le type et les caractéristiques du réseau de distribution BT ;
* le repérage exact, s'il y à lieu, des ouvrages existants au voisinage immédiat du tracé, canalisation d'eau,
d'assainissement, réseau téléphonique, réseau électrique, canalisation gaz, etc ;
* les plans des détails ;
* Les traversées spéciales de route, d'un ouvrage d'art, etc ;
* Les détails d'exécution des ouvrages de génie civil, regard, chambre de tirage, massifs support des candélabres,
niches, etc.
L'implantation du tracé sera matérialisée sur le terrain par entrepreneur compte tenu des contraintes résultant des
servitudes et des ouvrages existants. L'implantation doit être réceptionnée par le Maître d'Ouvrage.

5.1.2 - Notes de calcul :


L'Entreprise doit établir les notes de calcul justificatives de tous les ouvrages à réaliser dans le cadre du projet et
notamment :
* note de calcul photométrique ;
* note de calcul de dimensionnement des câbles BT, sections et chutes de tension, etc ;
* note de calcul de génie civil des ouvrages, massifs, regards, stabilité des candélabres et des mâts sous l'effet du
vent, etc.

5.1.3 - Dossiers d'exécution des ouvrages particuliers :


Tout ouvrage à réaliser nécessitant l'établissement d'un dossier d'exécution particulier avec les services compétents de
l'Administration Tunisienne, STEG, SONEDE, PTT, ONAS, sera à la charge et sous la responsabilité de l'Entrepreneur.
Les travaux effectués au voisinage d'ouvrages existants, canalisation électriques, gaz téléphonique eau, etc.
L'Entrepreneur doit établir une déclaration d'intention de travaux auprès des services concernés de la STEG, PTT,
SONEDE, ONAS, avec dossier d'exécution précisant les travaux à entreprendre, pour accord et ceci 15 jours au moins
avant la date prévue pour le début des travaux.

5.1.4 - Autorisations :
Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires de sécurité pour la
mise en place et le fonctionnement de son matériel.
Il aura à sa charge toutes les démarches pour obtenir les autorisations des services concernés pour occuper les voiries,
les traversées des chaussées, le franchissement d'ouvrages existants, la déviation du trafic, la coordination avec les
titulaires des autres lots simultanément présents sur chantier.

5.1.5 - Plans et schémas :


Les plans et schémas seront établis aux échelles et formats suivants :
* vue en plan (plan piquetage) au 1/1000 ;
* vue en plan des ouvrages (carrefour, etc.) au 1/500 ;
* plans des détails au 1/20 et 1/10.

5.2 - TRAVAUX DE PREPARATIONS

5.2.1 - Transport et manutention :


Dès l'acquisition ou la prise en charge du matériel par l'Entrepreneur, le transport de ce matériel à pied d’œuvre, sa
manutention, son stockage et sa protection des intempéries, sont à la charge de l'Entrepreneur et sous sa responsabilité.

5.2.2 - Signalisation du chantier :


La signalisation complète du chantier, la fourniture du matériel nécessaire, le maintien en place des panneaux, le
remplacement des panneaux accidentés ou disparus, la surveillance diurne et nocturne du chantier incombent à
l'Entrepreneur.
En cas de carence de celui-ci, l’Ingénieur ou les autorités compétentes peuvent prendre aux frais de l'Entrepreneur les
mesures nécessaires après une mise en demeure restée sans effet.
Si l'exécution des travaux nécessite une déviation de la circulation, l'Entrepreneur aura à sa charge, dans les mêmes
conditions, la signalisation aux extrémités des sections où la circulation est interrompue et de la signalisation des
itinéraires déviés.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 143
La police de la circulation aux abords du chantier ou des extrémités des sections où la circulation est interrompue et le
long des itinéraires déviés, incombe aux services de police, mais sur la demande l’Ingénieur, l'Entrepreneur doit mettre à
la disposition de ces services le personnel auxiliaire nécessaire, les frais de la main d’œuvre étant remboursés à
l'Entrepreneur conformément aux dispositions de l'article sur les travaux en régie.
L'Entrepreneur doit informer par écrit les services compétents au moins trois jours à l'avance, de la date de
commencement des travaux en mentionnant, le cas échéant, le caractère mobile du chantier.
L'Entrepreneur doit, par écrit, dans les mêmes formes et délais, informer les services compétents du repliement ou du
déplacement du chantier.

5.2.3 - Détérioration des réseaux existants :


L'Entrepreneur sera tenu responsable, pour tout dommage causé, pendant les travaux aux ouvrages existants, en
particulier les réseaux de la SONEDE, ONAS, STEG électricité et gaz et Tunisie Télécom.
La responsabilité sera également étendue aux dommages pouvant être occasionnés aux arbres s'il ne se conforme pas
aux prescriptions qui lui sont données sur chantier.
Tout incident devra être signalé au Maître d'Oeuvre le jour même pour que les dispositions nécessaires soient prises pour
la réparation et ceci aux frais de l'Entrepreneur.

5.2.4 - Déplacement des canalisations :


Le déplacement de certaines canalisations doit être fait d'un commun accord avec l’Ingénieur et en présence des services
compétent (STEG, SONEDE, ONAS, Tunisie Télécom, etc.).

Prescriptions de sécurité :
Tous les travaux ou interventions sur les réseaux d'éclairage public, qu'ils soient communs avec la distribution, doivent
être effectués en respectant les prescriptions de sécurité.
Les publications ci-après constituent les documents de base sur lesquels doivent s'appuyer les Entreprises chargées des
travaux, et d'une manière générale, toute personne ou groupe de personnes mandatés par l'exploitant ou le Maître de
l'Ouvrage pour intervenir de quelque manière que ce soit sur les installations d'éclairage public, en ce qui concerne la
protection et la prévention.
a - Publication UTE C 18.513 "Prescriptions de sécurité"
Edition comportant l'additif 2 du 29 Août 1975 se rapportant particulièrement à l'éclairage public.
Elle est applicable aux travaux de construction, d'exploitation et d'entretien des réseaux de distribution et des ouvrages de
production d'énergie électrique soumis au contrôle technique.
Elle intéresse, par conséquent, tous les travaux effectués sur les distributions communes avec le réseau de distribution
public.
b - Publication UTE C 18.515 "Modèle de prescriptions de sécurité"
Elle est applicable aux travaux de construction, d'exploitation et d'entretiens des installations électriques des
établissements soumis aux dispositions du décret du 14 Novembre 1962 concernant la protection des travailleurs contre
les courants électriques.
c - Publication UTE C 18.520 "Installation générales pour les travaux sous tension"
Elle concerne les travaux sous tension, sur les réseaux du distribution d'énergie.
5.3 - MISE EN ŒUVRE

5.3.1 - Matériel à mettre en œuvre :


L'Entrepreneur doit disposer des équipements nécessaires pour effectuer les travaux du présent marché selon les
techniques les plus récentes et suivant les règles de l'art en matière d'éclairage public.
De ce fait l'Entrepreneur doit être équipé en particulier de :
* camion de 3T ou tracteur avec remorque pour la manutention des équipements ;
* camion équipé de moyen de levage (pour la pose des candélabres) ;
* camion nacelle (pour la pose des crosses et des luminaires) ;
* treuil mécanique (pour le tirage des câbles BT) ;

5.3.2 - Tranchées - travaux de fouilles :


Les fouilles et tranchées seront réalisées :
* soit mécaniquement, au moyen de la pelle ou trancheuse (le choix de l'engin de terrassement étant fait en accord
avec l'Ingénieur) ;
* soit à la main, quand l'emploi d'un engin mécanique est impossible (inaccessibilité, etc ) ;
* lorsque les tranchées seront établis dans les surfaces des matériaux enrobés aux dimensions voulues, ils seront
réalisés à l'aide d'une bêche pneumatique ;

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 144
* au droit des ouvrages hydraulique et de drainage, toutes précautions seront prises pour que les ouvrages ne soient
pas détériorés. Si des détériorations interviennent par le fait des travaux, les ouvrages endommagés seront
remplacés aux frais de l'Entreprise et par ses soins, conformément aux directives de l'Ingénieur ;
* les fouilles seront exécutées à sec, l'Entrepreneur devra assurer les détournements d'eau et les épuisements
éventuels ;
* en règle générale, les tranchées auront pour dimensions :
. largeur = 0,40 m ;
. profondeur = 0,80 m (sous trottoir et endroits non carrossables) ;
. profondeur = 1,00 m (sous chaussée).
Dans certaines zones, en particuliers aux traversées de chaussées, la profondeur de la tranchée sera portée à 1
mètre par rapport au niveau du sol fini.
Les matériaux de remblaiement des fouilles seront constitués par :
* 40 cm de sable dans lesquels sera mis en place les buses de protection des câbles ;
* 20 cm de remblai purgé de tous caillou important susceptible d’endommager les buses et câbles ;
* sur le reste de la tranchée, par des remblais éventuellement par le corps de trottoir ou d’accotement
Tous les matériaux de remblaiement devront être préalablement agrées par l’Ingénieur.
Il sera prévu un grillage avertisseur en PVC rouge de largeur 40 cm, à maille de 2 cm et de Ø20/10 mm, posé à
une distance de 30 cm par rapport aux câbles qui aura pour rôle de signaler la présence d’un réseau électrique
Pour les protections particulières (sous chaussées, les couches de sable sont remplacées par du gros béton).

5.3.3 - Buses et fourreaux


Les buses et fourreaux seront posés à travers un lit de sable de 15 cm sur un sol bien stabilisé (damné en cas de besoin)
et exempt de tous corps durs. Il devra être pris toutes dispositions nécessaires pour assurer aux câbles de bonnes
conditions de travail concernant en particulier :
* le rayon de courbure
* le sens de déroulement
* les distances de séparation entre des réseaux de différentes natures
* les profondeurs des tranchées

5.3.4 - Regards pour transformateurs secondaires


Les regards pour les transformateurs secondaires (5,5 KV / 220 V) seront exécutés en béton armé dosé à 350 kg et
seront couverts de couvercles métalliques en tôle striée boulonnées, leurs bords supérieurs dépassera le sol environnant
dans sa configuration définitive de 15 cm au moins.
Ils seront suffisamment grands pour permettre la pose et la manipulation des transformateurs. Les dimensions minimales
retenues seront celles indiquées sur les plans de détails.
Les couvercles seront repérés par une plaques en aluminium fixées par rivets et portant la mention : MINISTERE DE
L’EQUIPEMENT ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE - RESEAU D’ECLAIRAGE PUBLIC. La taille et la forme
des caractères seront arrêtées en commun accord avec l’Ingénieur.

5.3.5 - Regards de tirage :


Ils seront réalisés en béton banché dosé à 350 Kg, de dimensions conformes aux indications des plans de détails avec
parois d’épaisseur minimale de 15 cm.
Ils seront enduits de l'intérieur et leurs fonds seront cimentés.
Leurs bords supérieurs y compris dallettes de couvertures, seront arrêtés au niveau du sol environnant fini.

5.3.6 - Massifs :
L'Entrepreneur fournira avant tout début d'exécution, la note de calcul justificative de stabilité des massifs. La vitesse du
vent à prendre en considération pour le calcul des candélabres et des massifs est de 180 Km/h.
Les dimensions des massifs indiqués au bordereau des prix seront les dimensions minimales acceptées, elles pourront
être ultérieurement augmentées en cas de nécessité, sur proposition de l'Entrepreneur et à sa charge, après accord de
l'Ingénieur en fonction de la nature du sol.
La face supérieure du massif sera conçue de façon à permettre l'écoulement de l'eau vers l'extérieur et à protéger les
pieds des candélabres et les goussets d'attache.
Les tiges d'attache des candélabres ainsi que les fourreaux de passage des câbles seront placés dans le béton frais. Il est
absolument interdit de faire des trous dans le béton durci.
Afin d'éviter des accidents, le béton sera coulé aussitôt la fouille achevée et fortement vibré et pilonné.
Les fouilles pour massifs d'ancrage des candélabres seront exécutées aux dimensions de ces massifs, les parois des
fouilles servant de coffrage pour le béton en même temps que de butée.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 145
5.3.7 – Niche pour boite modulaire :
Les boites modulaires fournies par l’entreprise seront logées dans des niches conformément aux schémas préalablement
approuvés et ayant des dimensions suffisantes pour poser les appareils et intervenir en toutes sécurité.
L’entrepreneur proposera toutes les dispositions utiles pour que les niches ne soient pas inondables et prendra en accord
avec l’ingénieur, toutes les mesures nécessaires pour l’évacuation des eaux des niches.

5.3.9 - Pose des candélabres :


Ils seront posés en une seule pièce. L'élinguage ne pourra se faire ni avec une chaîne, ni à l'aide d'une élingue métallique.
Au cas où, malgré des précautions prises, la protection contre la corrosion serait détériorée, il appartiendrait à
l'Entrepreneur d'exécution sur toutes les zones abîmées après le brossage préalable, le rattrapage par métallisation au
zinc.
Les écrous devront être bloqués à fond avant de serrer les contres-écrous. L'ensemble tige écrou, contre écrou, sera
protégé par une coulée de compound.
La verticalité des fûts sera vérifiée un par un. Le réglage de la verticalité sera fait avec des rondelles ou des cales d'acier
placées sous l'embase avec remplissage au mortier.

5.3.10 - Pose des lanternes et des lampes :


Les lanternes seront montées après pose et calage des candélabres. Elles devront être parfaitement ajustées,
l'horizontalité transversale étant contrôlée au niveau à bulle.
Toutes les lampes seront réglées avec une prise fabriquée par l'Entrepreneur et qui s'appuyant sur les bords de la
lanterne, donnera la position de la lampe dans trois directions orthogonales.
Une peinture de finition pourra leur être appliquée sur chantier à la demande.

5.3.11 - Pose et tirage des câbles BT :


Les câbles sont déroulés, tirés et mis en place avec le plus grand soin en respectant les indications de résistance données
par le fabriquant.
Le tirage devra être effectué dans les conditions convenables en évitant le tirage à bras d'homme et tout autre procédé
mécanique sauf l’usage de treuil, et au cours de l'opération, les rayons de courbure ne doivent pas être inférieurs à 20 fois
le diamètre des câbles mis en oeuvre.
A proximité d'une canalisation existante, les précautions ci-après doivent être prises :
* s'il s'agit d'un croisement, une distance minimale de 0,20m doit exister entre le câble et la canalisation ;
* si le câble longe la canalisation, la même distance minimale de 0,20 m est imposée ;
* s'il s'agit d'une ligne de télécommunication, la distance minimale à respecter est de 0,50 m.
Cette même distance peut être réduite à 0,20 m si les deux lignes P.T.T et éclairage public sont mises dans des
gaines isolantes.
Dans le cas de la présence d'un ouvrage tel que collecteur d'égout, fourreaux des PTT, câbles H.T qui rendent impossible
la pose des câbles à des profondeurs suffisantes, il sera autorisé de les poser à une profondeur de 60 cm.
Dans le cas où le câble ne pourrait être posé à 60 cm, on pourra le poser à une profondeur comprise entre 20 et 60 cm à
condition de prévoir un tube en acier galvanisé pour la protection du câble. Le diamètre du tube sera choisi de façon à
pouvoir éventuellement ajouter par la suite un second câble de section identique à celui qui y sera posé.
Dans ces deux cas, l'Entrepreneur est tenu d'avertir l'Ingénieur au moins une semaine à l'avance.

ARTICLE 6 - PIECES DE RECHANGE

En plus du stock de pièces de rechange que l’Entrepreneur est tenu de maintenir à la disposition de ses équipes chargées
de la maintenance des installations pendant le délai de garantie, il lui revient de fournir le jour de la réception provisoire
(contre paiement selon les prix prévus au marché) un lot complet permettant la maintenance par l’administration de
l’ensemble des installations pendant un durée de deux ans. Ce lot comprendra en particulier les quantités nécessaires de :

- lampes ;
- platines complètes ;
- luminaires et les projecteurs ;
- les futs de candélabres ;
- les crosses ;
- transformateurs enterrés.
La liste définitive de ces pièces sera arrêtée en commun accord avec l’Ingénieur. Le montant de ce lot est évalué à 5% du
montant de l’offre des travaux et équipement du poste Eclairage Public.
ARTICLE 7 - RECEPTION - ESSAIS – MAINTENANCE

Les essais épreuves et garanties contractuels concernant tous les ouvrages font partie du marché. Ils comprennent ceux à
effectuer sur les lieux de fabrications et ceux à effectuer sur chantier. Les essais seront effectuer par le Maître de
l’Ouvrage ou en sa présence. Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit de se faire représenter.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 146
Les dépenses afférentes aux essais et épreuves prévues par les normes et le marché sont incluses dans les prix des
matériels et prestations concernées.
Les frais de mission (frais de voyage, frais de déplacement, frais de séjour, etc.) du représentant du Maître de l’Ouvrage
sont à la charge du Maître de l’Ouvrage.
Les essais seront effectués à la diligence de l’Entrepreneur qui proposera au Maître de l’Ouvrage les dates
correspondantes.
Ce dernier se réserve la faculté de renouveler à pied d’œuvre les essais ou épreuves que les produits ou matériels ont
déjà subi sur les lieux de production. Les fournitures et prestations à mettre en œuvre pour ce renouvellement sont à
avancer par l’Entrepreneur. Les résultats ainsi obtenus annulent ceux des premières épreuves.
En plus des essais épreuves et vérifications prévues par les normes, il fait partie du marché ceux cités ci-après.

7.1 - ESSAIS EN USINE

Un procès verbal devra être dressé sur chaque produit contractuel :


* le câblage bas tension ;
* les candélabres ;
* les luminaires et les projecteurs ;
* les lampes ;
* les accessoires ;
* les transformateurs 5,5 kV/220V. les essais en usine des transformateurs doivent se faire dans un laboratoire
agréé par le maitre d’ouvrage
Ces essais sont en conformité aux normes énoncées dans le présent cahier. La liste des essais sera arrêtée par
l’ingénieur.

7.2 - ESSAIS SUR SITE

Un procès verbal des essais sur site sera établi en présence de l’Ingénieur ou de son représentant et concerne :
* les essais d'isolement ;
* les essais en charge ;
* les essais en surcharge ;
* les mesures d’éclairement ;
* les performances photométriques ;
* la mesure et puissance consommée.
Il est entendu que les équipements nécessaires aux essais sont à la charge de l'Entreprise (ohmmètre, voltmètre,
wattmètre, luxmètre, mesure de la galvanisation, mesure de l'isolement des câbles, etc. ).

7.3 - CONDITIONS DE RECEPTION


Les opérations seront effectuées par le représentant légal ou son représentant dûment habilité en présence l’Ingénieur et
de l'Entrepreneur. Il est procédé aux opérations de réception dans le délai de 20 jours à compter de la date de réception
par le Maître de l'Ouvrage de la lettre recommandée par laquelle l'Entrepreneur l'informe de l'achèvement des travaux.
Les opérations de réception comportent un essai général de l'installation et des vérifications qui portent notamment sur les
points suivants :
* le bon fonctionnement et l'installation correcte;
* implantation correcte des points lumineux ;
* montage des candélabres (niveau des massifs, protection des écrous contre la corrosion, bon fonctionnement des
portillons, câblage, etc.) ;
* isolement des conducteurs ;
* intensité du courant transporté par les conducteurs ;
* chute de tension au point d'alimentation et en fin de ligne, notamment lors de l'amorçage des sources de décharge ;
* qualité des prises de terre ;
* réglage des luminaires (inclinaison et position des lampes) ;
* niveau d'éclairement.
Les opérations de réception comportent, en outre la constatation éventuelle de l'inexécution de certaines
prestations prévues au Marché, de l'imperfection ou malfaçons ou autres insuffisances.

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 147
7.4 - PROCES VERBAL DE RECEPTION

Les opérations de réception font l'objet d'un procès-verbal dressé sur le champ par le représentant du Maître de l’Ouvrage
et soumis à la signature de l'Entrepreneur.
La réception ne peut être refusée qu'en raison des insuffisances, omissions, imperfections, et malfaçons constatées au
cours des opérations de réception et mentionnées en P.V. La notification du refus de cette réception est alors faite à
l'Entrepreneur et cette notification doit intervenir dans le délai de dix jours suivant l'expiration du délai fixé. Si la notification
n'a pas été faite dans ce délai, la réception est considérée comme acquise.
S'il apparaît que certaines prestations prévues au marché n'ont pas été exécutées et si le représentant du Maître de
l’Ouvrage accepte néanmoins de prononcer la réception, ces prestations doivent être exécutées trois mois au plus tard
après la date de la réception, sauf prolongation éventuelle par ordre de service.
L'Entrepreneur doit remédier aux imperfections ou malfaçons mentionnées dans le procès-verbal de réception dans le
délai fixé par le Maître de l’Ouvrage ou en l'absence d'un tel délai trois mois avant la fin du délai de garantie.
Au cas où les travaux ne serait pas faits dans le délai précis, le représentant du Maître de l’Ouvrage peut les faire exécuter
aux frais et risques de l'Entrepreneur.
Si certains ouvrages ou certaines parties d'ouvrages ne sont pas entièrement conformes aux spécifications du marché
sans que les imperfections constatées soient de nature à porter atteinte à la sécurité, au comportement ou à l'utilisation
des ouvrages, le représentant du Maître de l’Ouvrage peut, en égard à la faible importance des imperfections et aux
difficultés que représenteraient la mise en conformité, renoncer à ordonner le réfection des ouvrages défectueux et
proposer à l'Entrepreneur une réfaction des prix.
Si l'Entrepreneur accepte la réfection, les imperfections qui l'ont motivées se trouvent couvertes de ce fait et la réception
est prononcée sans réserves.
Dans le cas contraire l'Entrepreneur demeure tenu de supprimer ces imperfections, la réfection étant prononcée sous
réserve de leur réparation.

7.5 - DATE D'EFFET DE LA RECEPTION

La réception une fois prononcée prend effet à compter de la date réelle d'achèvement des travaux fixés lors des
opérations de réception et mentionnée dans le procès-verbal de réception.

7.6 - RECEPTION PARTIELLE


Des réceptions provisoires partielles peuvent intervenir lorsque l’administration use du droit de possession anticipée de
certains ouvrages. La dernière réception partielle sera considérée comme la réception provisoire générale des
équipements.
ARTICLE 8 - DELAI DE GARANTIE

Le délai de garantie commence à courir à compter de la date d'effet de la réception. Sauf dispositions contraires, le délai
de garantie est de un an (365 jours) pour l'ensemble des travaux inclus dans le marché.
Pendant le délai de garantie, l'Entrepreneur est tenu :
* d'exécuter les travaux éventuels de finition ou reprise visé ci-dessus ;
* de remédier à tous les désordres constatés de telle sorte que l'ouvrage demeure conforme à l'état où il était
lors de la réception ou après correction des imperfections constatées au cour de cette réception ;
* de procéder le cas échéant aux travaux modificatifs dont la nécessité serait apparue à l'issue des essais ou
vérifications effectuées ;
* de remettre au Maître d'Oeuvre les plans des ouvrages conformes à leur exécution.
Au cas des désordres seraient apparus dans les installations par la suite de cas de force majeurs, dûment constatée
(intempéries foudres ou autres phénomènes naturels) ou d’actes de vandalisme et plus particulièrement les accidents de
la circulation, les remise en ordre seront à la charge de l’entrepreneur.
Pour cela, l’entrepreneur devra contracter un assurance dont une copie sera remise à l’administration.
Pendant ce délai, il revient à l’entrepreneur de déceler les pannes et anomalies et d’y remédier dans les vingt quatre
heures qui suivent et ce quelles que soient leur importance. Tout dépannage n’intervenant pas dans ce délai sera
considéré comme retard d’exécution.
Pendant la période de garantie, le rôle de l’administration se limitera à contrôler la bonne maintenance et le cas échéant,
faire part à l’entrepreneur de ses constatations.
Si à l'expiration du délai de garantie l'Entrepreneur n'a pas procédé à l'exécution des travaux et des prestations
énumérées ci-dessus, le délai de garantie peut être prolongé par ordre de service pour les parties d'ouvrages non
parachevées jusqu'à l'exécution complète des travaux.
L'achèvement des travaux peut être assuré d'office par le Maître de l’Ouvrage aux frais et risques de l'Entrepreneur si ce
dernier n'a pas donné suite à l'ordre de service susvisé dans le délai prescrit.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 148
8.1 - FIN DES OBLIGATIONS CONTRACTUELLES DE L'ENTREPRENEUR

A l'expiration du délai de garantie, éventuellement prolongé dans les conditions précisées ci-dessus, l'Entrepreneur est
libéré de ses obligations contractuelles.

8.2 - MAINTENANCE PENDANT LE DELAI DE GARANTIE

Le délai de garantie, est fixé à Trois cent soixante cinq jours (365 j) de fonctionnement sans pannes à partir de la
réception provisoire sans réserves.
Pendant ce délai, l'Entrepreneur est responsable de l'entretien et de la maintenance complète des installations.
Il est tenu :
* d'exécuter les travaux éventuels de finition ou reprises constatées lors de la réception ;
* de remédier à tous les désordres constatés de telle sorte que l'ouvrage demeure conforme à l'état où il était
lors de la réception provisoire et après correction des imperfections constatées au cours de cette réception ;
* de procéder, le cas échéant, aux travaux rectificatifs ou modificatifs dont la nécessité serait apparue à
l'issue des essais ou vérifications effectués lors des opérations de réception ;
* de supporter à sa charge tous les frais correspondant à ces prestations ;
* au cas où des désordres sont apparus dans les installations par suite de cas de force majeure, dûment
constatés (intempéries, foudres et autres phénomènes naturels) ou d'actes de vandalisme et plus
particulièrement des accidents de la circulation, les remises en ordre sont à la charge de l'Entrepreneur.
Pour cela, il doit contracter une assurance dont une copie sera remise à l'Administration.
Pendant ce délai, il revient à l'Entrepreneur de déceler les pannes et anomalies et d'y remédier dans les vingt quatre
heures quelle que soit leur importance.
Tout dépannage n'intervenant pas dans ce délai sera considéré comme retard d'exécution.
Pendant la même période, le rôle du Maître de l’Ouvrage se limitera à contrôler la bonne maintenance et le cas échéant à
faire part à l'Entrepreneur de ses constatations.

ARTICLE 9 - PLANS DE RECOLEMENT

L'Entreprise doit remettre au plus tard à la réception provisoire, le calque original de l'ensemble des plans de récolement
et 4 tirages et une copie complète sur CD.

DRESSE PAR LE DIRECTEUR LU ET ACCEPTE PAR


DES ETUDES L'ENTREPRENEUR

TUNIS, LE........................... TUNIS, LE.....................

VERIFIE ET PRESENTER PAR LE DIRECTEUR VU ET APPROUVE PAR LE


GENERAL DES PONTS ET CHAUSSEES MINISTRE DE L’EQUIPEMENT, DE L’HABITAT ET
DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

TUNIS LE……………………… TUNIS LE……………………………

Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax


LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 149

Vous aimerez peut-être aussi