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ARTICLE 1 - GENERALITES
1.1 - Objet
1.2 - Normes et textes Réglementaires
1.3 - Limites des prestations et consistance des travaux
1.4 - Obligations diverses
1.5 - Références des équipements
1.6 - Protection contre la corrosion
1.7 - Repérage et teintes conventionnelles
1.8 - Calcul Des Canalisations Electriques
1.9 - Documents à Fournir
1.10 - Câbles moyenne Tension
1.1.1. - Le présent C.C.T.P. fait partie des pièces contractuelles constituant le marché ayant pour objet l'exécution des
travaux de la dénivellation de 8 carrefours sur la rocade Km4 dans le gouvernorat de Sfax - LOT N°1 :
CARREFOURS RL911& KAYED MOHAMED - RR81.
1.1.2. - Le présent C.C.T.P. s'appuie sur le Cahier des Prescriptions Communes Tunisiennes (C.P.C.) relatifs aux
terrassements généraux, aux granulats routiers et à l’exécution des enduits superficiels approuvés par arrêté du Premier
Ministre du 06/07/1999. Il s’appuie aussi sur le cahier des prescriptions communes (C.P.C) français, sur le cahier des
clauses techniques générales (C.C.T.G) français et sur les recommandations du SETRA - L.C.P.C pour tout ce qui ne
déroge pas aux documents contractuels ainsi que sur certaines normes (AFNOR) pour les produits non manufacturés.
Toutes les dispositions indiquées dans les documents précédents devront être suivies et, en particulier, celles des
fascicules ci-après :
• C.P.C Tunisien
• C.P.C Français
:
- Préambule et fascicule n° 1 : Dispositions Générales et Communes diverses natures de travaux
- Fascicule n° 3 : Fourniture des liants hydrauliques,
- Fascicule n° 4 : Fourniture d'acier et autres métaux,
. Titre I : Acier pour béton armé,
. Titre III : Acier laminés pour constructions métalliques,
. Titre IV : Rivets en acier, boulonnerie à serrage contrôlé, destinés à l'exécution des
constructions métalliques,
- Fascicule n° 7 : Reconnaissance des sols,
- Fascicule n°24 : Fourniture des liants hydrocarbonés employés à la construction et à l'entretien des
chaussées,
- Fascicule n° 25 : Exécution des corps de chaussées,
- Fascicule n° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés,
- Fascicule n° 29(N) : Construction et entretien des voies, places et espaces publics pavés et dalles en
béton ou pierres naturelles,
- Fascicule n° 30 : Transport par route de matériaux destinés à la construction et à l'entretien des
chaussées,
- Fascicule n° 31 : Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en
béton,
- Fascicule n° 32 : Construction de trottoirs,
- Fascicule n° 61 Titre I : règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en béton
armé, suivant la méthode des états limites
- Fascicule n° 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des
- Fascicule n° 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil,
- Fascicule n° 65 : Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint,
- Fascicule n° 65 A (N) : Exécution des ouvrages en béton armé,
- Fascicule n° 67 Titre I : Etanchéité des ouvrages d'art. Support en béton de ciment,
- Fascicule n° 68 Titre I : Exécution de fondation d'ouvrages,
- Fascicule n° 70 (N) : Canalisation d'assainissement et ouvrages annexes,
• Guide technique pour la réalisation des remblais et des couches de forme (GTR) SETRA – LCPC :
- Fascicule 1 : Principes généraux
- Fascicule 2 : Annexes techniques
Ainsi que sur les recommandations du SETRA - L.C.P.C pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels ainsi
que sur certaines normes (AFNOR) pour les produits non manufacturés.
Le présent marché comprend l'ensemble des travaux nécessaires pour les travaux de construction de la dénivellation
de 8 carrefours sur la rocade Km4 dans le gouvernorat de Sfax - LOT N°1 : CARREFOURS RL911& KAYED
MOHAMED - RR81.
Les travaux à effectuer sont décrits dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières et dans le dossier des plans.
Tous le long des travaux, la circulation publique doit être maintenue moyennant des déviations provisoires qui devront être
proposées à l’agrément de l’Ingénieur.
Tous ces travaux devront se réaliser en maintenant la circulation ouverte de jours et de nuits. Avant tout commencement
de travaux, l’Entrepreneur doit soumettre à l’ingénieur son programme d’exécution indiquant avec précision, le phasage
des diverses tâches et les largeurs de chaussées réservées à la circulation ainsi que leurs longueurs durant chaque phase
de travaux.
Il est à signaler à l’entreprise que certaines parcelles du projet ne sont pas encore libérées. L’entreprise devra en tenir
compte dans sa procédure et son programme d’exécution et dans l’établissement de ses prix. Elle pourra avoir les
- Tout achat ou location d'autres terrains nécessaires à l'exécution des travaux (installations de chantier, aires de
stockage, gisements pour emprunts, zones de dépôt provisoire, etc.) est à la charge de l'Entrepreneur.
L’Entrepreneur devra fournir des dispositifs de signalisation, pré-signalisation efficace du chantier, routes de déviations et
organisation de circulation provisoire.
Ces dispositifs devront être soumis à l’agrément de l’Ingénieur qui pourra, en cas de carence de l’Entrepreneur et sans
mise en demeure préalable, prendre toutes les mesures qu’il jugera utiles aux frais de l’Entrepreneur.
Les travaux de signalisation doivent être effectués de manière à satisfaire à la réglementation en vigueur. De façon
générale, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation de l’Ingénieur la provenance et la qualité des matériaux qu’il compte
employer en lui fournissant des échantillons des différents types de panneaux, de supports et de peintures.
Avant la tombée de la nuit, les installations du chantier et les voies circulées seront éclairés au moyen de lanternes d’une
intensité lumineuse suffisante pour assurer, en toute sécurité, la circulation terrestre.
Tous les frais entraînés par la fourniture, la pose, l’entretien et le fonctionnement de la signalisation et l’éclairage du
chantier, sont à la charge de l’Entrepreneur. Celui-ci restera seul et entièrement responsable de tous les accidents ou
dommages causés aux tiers, au cours de l’exécution des travaux par le fait de son matériel ou d’erreurs et d’omissions
concernant la signalisation.
L’ensemble des installations de chantier devra être à l’écart des chemins de circulation des usagers des routes.
Dès la réception de l'ordre de service de commencer les travaux, l'Entrepreneur doit préparer certains documents
nécessaires à l'organisation du chantier et des travaux. Leur liste, non limitative, et les délais d'établissement
correspondants sont fournis par le tableau suivant :
N° DOCUMENTS
ORDRE OPERATIONS REFERENCES FOURNIR PAR DELAIS
L’ENTREPRENEUR
1 Faire élection de domicile C.CA.G 15j à compter de la notification
de l’ordre de commencer les
travaux
2 Programme d’exécution des C.C.A.P Planning 15 jours à compter la notification
travaux ET C.C.T.P graphique du marché
3 Programme des études C.C.T.P Planning graphique 21 jours à compter de la
d’exécution notification du marché
4 Projet des installations de C.C.A.P et Plan + notes 15 jours à compter de la
chantier C.C.T.P notification de l’ordre de service
de commencer les travaux
5 Proposition pour origine et C.C.T.P Mémoires, documentation, 1 mois avant la mise en œuvre
nature des matériaux échantillons, P.V. d’essais des matériaux
6 Etudes de composition des C.C.T.P. Lettres Notice Référence 1 mois avant mise en œuvre des
bétons. Agrément des matériaux
procédés de bétonnage, de
vibration de cure, de fixation
7 Programmes financier des C.C.A.P. Etat des dépenses 20 jours après approbation du
travaux et C.C.T.P. programme des travaux
8 Plan et dessins d’exécution C.C.A.P et Plans Pour chaque ouvrage ou partie
des ouvrages, plans des C.C.T.P. Dessins d’ouvrage 1 mois avant le début
ouvrages provisoires, notes Notes des travaux
de calculs, avant-métrés et Métrés
détails estimatifs
prévisionnels
9 Programmes de bétonnage C.CT.P Plans 1 mois avant le début du
Mémoires bétonnage
10 Dessins conformes à C.C.A.P Calques 8 jours avant la réception
l’exécution provisoire
Il devra tenir compte des délais d'établissement et de vérification des documents d'exécution, de l'agrément et de la
fourniture des matériaux.
b) Contraintes temporelles :
L'entrepreneur devra prévoir son programme de telle façon que les délais fixés pour l'achèvement total des travaux soient
respectés.
Dans ce dernier cas, l'entrepreneur apportera les modifications demandées dans le délai qui lui aura été fixé.
b) Evolution du programme
Le programme sera remis à jour tous les mois en tenant compte de l'avancement réel du chantier et des dispositions
arrêtées en réunions de chantier.
L'examen et la mise au point se feront dans les mêmes conditions qui auront prévalu à son élaboration.
c) Programme financier
Dans un délai de vingt (20) jours calendaires, suivant l’approbation par l’ingénieur du programme d'exécution des travaux,
l'Entrepreneur remettra un programme financier faisant apparaître le montant des acomptes mensuels prévisibles en
fonction du programme.
Comme défini à l'article 29 du C.C.A.P, l'entrepreneur a à sa charge le maintien de la circulation des voies publiques ou
privées. Il supportera l'ensemble des frais y afférent.
L’Entrepreneur aura à sa charge le nettoiement des lieux et leur remise en état comme défini par l'article 2.5. ci-après.
La circulation des engins lourds sera réglementée. Dans ce sens, l'Entrepreneur devra fournir à l'Ingénieur la liste des
engins qu'il pourra être amené à utiliser, en vue de définir les consignes portant sur cette circulation.
Les coordonnées x, y indiquées sur les différents plans des dossiers B et D sont rattachés au système Lambert Origine
Unique, le nivellement (z) est rattaché au nivellement général de la Tunisie (NGT).
L’Entrepreneur prendra à sa charge l’exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s’assurera le concours d’une
personne spécialisée, agréée par l’Ingénieur.
Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra procéder à sa charge à l’implantation de l’axe du tracé. Il
aura donc à matérialiser sur terrain les différents éléments de l’axe en plan (tangente, bissectrices…) par des piquets
cimentés sur la base des indications données dans le dossier d’appel d’offres. Il sera entièrement responsable de
l’exactitude de l’implantation du tracé ainsi que des fausses manœuvres et augmentation de dépenses qui en résulteraient.
L’Entrepreneur devra procéder contradictoirement avec l’Administration à l’implantation des profils tous les 20m et au levé
altimétrique de ces profils qui serviront de base pour les attachements des travaux de décaissement, de terrassement et
des couches de chaussée.
L’Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation des bornes et des repères de base et de les rétablir ou de les
remplacer en cas de besoin ou sur un ordre de l’Ingénieur.
Une fois les opérations de piquetage terminées, l’Entrepreneur préparera le procès verbal de piquetage qu’il soumettra à
l’approbation de l’Ingénieur dans un délai de huit (8) jours.
L’Entrepreneur fera peindre sur les piquets qu’il aura placés un numéro correspondant au numéro du profil.
Les articles 41 à 44 du C.C.A.G. définissent les modalités liées aux réceptions provisoires et définitives.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que ces réceptions ne pourront être prononcées tant que la mise en état
complète des terrains n'aura pas été exécutée (article 37 du C.C.A.G.) :
- au fur et à mesure de l'achèvement de chaque partie d'ouvrage et avant la réception provisoire pour les terrains à
proximité de ces ouvrages,
- avant la réception définitive pour les zones d'installations de chantier, zones d'emprunt, centrales, lieux de stockage,
occupation temporaire des terrains etc.
La synthèse des essais à effectuer figure dans la suite du présent document aux chapitres qui leurs sont consacrés pour
chaque nature de travaux.
2.6.3.4. - Lorsque des essais de contrôle de mise en œuvre ou de contrôle géométrique doivent précéder l'exécution d'un
travail donné, l'Entrepreneur ne pourra le commencer que lorsque les résultats des essais auront été jugés satisfaisants
par l'Ingénieur.
L'Ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. A titre indicatif, une fréquence des essais est fournie dans
les tableaux des essais à réaliser du présent C.C.T.P. Pour ce qui concerne les essais de réception, les cadences d'essai
ainsi définies ci-après pourront être augmentées par l'Ingénieur en fonction des résultats obtenus et des dispersions. En
cas de résultats négatifs sur un seul de ces essais, il sera procédé à un nouveau prélèvement dans le stock et à un
contre-essai. En cas de résultats négatifs du contre-essai, le lot sera, soit rebuté, soit déclassé, suivant la décision de
l'Ingénieur.
Le laboratoire pourra aussi, effectuer, à la demande de l'Entrepreneur, les prélèvements et essais nécessaires à la bonne
marche des travaux.
2.6.5.2. - La charge des dépenses relatives aux essais est répartie comme suit :
Types d'essais Essais à la charge de
Le Maître
L'Entrepreneur
d’Ouvrage
Essais de réception et de contrôle hors du chantier x
L'Entrepreneur devra disposer sur le chantier de moyens qui lui permettent de vérifier la qualité du travail exécuté.
L'Entrepreneur devra en outre disposer d'un laboratoire capable d'effectuer les essais et études préliminaires de
matériaux, de recherche de mélange ou de conformité, les essais de réception des matériaux hors du chantier ou du
laboratoire de chantier, les essais relatifs au contrôle des travaux hors du chantier.
Ce laboratoire devra notamment pouvoir exécuter :
Ce laboratoire devra être placé sous la Direction d'un agent compétent dont la désignation sera soumise à l'agrément de
l'Ingénieur.
Le laboratoire ci-dessus et les laboratoires spécialisés auxquels l'Entrepreneur pourra faire appel pour certains essais, tels
que l'essai Los Angeles, les analyses chimiques etc. sont désignés ci-après par l'appellation globale "Laboratoire de
l'Entrepreneur".
En complément à l'article 28 du C.C.A.P. du présent marché, le projet des installations devra notamment comporter :
- un plan au 1/200° sur lequel seront figurés les divers bâtiments constituant l'installation, les voies de circulation et
emplacements de parkings, les installations de lavage et de distribution de carburant, les dispositions prises pour le
traitement des rejets et le tracé des différents réseaux d'alimentation (eau, électricité, téléphone...),
- un plan détaillé de chaque bâtiment,
- les installations ou dispositions prévues pour :
• l'approvisionnement et la manutention des différents matériaux (liants, granulats, eaux, tuyaux...)
• l'installation des centrales de fabrication des bétons.
- les installations comprendront obligatoirement une liaison téléphonique avec le réseau général.
En complément aux mesures imposées par la législation en vigueur et les prescriptions du C.C.A.P. et C.C.A.G.
L'Entrepreneur est tenu de respecter les mesures particulières suivantes :
- Dans le cadre du plan de secours, l'Entrepreneur assurera la mise en place de panneaux indiquant à chaque accès
"ENTREE N°.........".
Il est rappelé que les accès seront limités aux accès de service.
De plus, pour assurer un meilleur repérage, chaque ouvrage sera signalé par une plaquette fixée sur un piquet à
l'intersection avec la voirie locale.
- A chaque accès au chantier, l'Entrepreneur mettra en place des panneaux "CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC".
- A l'intersection des sorties de chantier avec la voirie locale, l'Entrepreneur mettra en place des panneaux "STOP".
Il est entendu que l’Entrepreneur a à sa charge tous les frais pour l’obtention des autorisations nécessaires : police de
circulation routière, Protection Civile, Municipalité, etc. Il demeure responsable de toute infraction à la loi.
Les études d’impact environnemental concernant les infrastructures routières doivent être adaptées au projet étudié et à
ses enjeux.
Le volet « air et santé » vise à évaluer les risques sanitaires individuels et collectifs auxquels sont soumis les personnes et
populations vivant dans le domaine et les bandes d’étude pour proposer d’éventuelles mesures de lutte contre la pollution
atmosphérique qui englobe les émissions suivantes :
• Emissions des poussières qui seront mise en suspension de manière significative dans l’atmosphère notamment suite à la
manipulation du sol (fouille, excavation, remblayage, etc.) et des matériaux de construction (transport, déchargement des
matériaux de construction, chargement des déchets du chantier, etc.), les travaux de génie civil et les mouvements des
véhicules et les engins de construction sur les pistes ;
• Emissions des polluants représentatifs de la combustion, à savoir les NO X, le SO2 et le CO, et autres polluants émis par le
véhicules lourds de transport (matériaux, déchets de démolition, etc.) et des engins utilisés pour les travaux (camions,
bulldozers, convoyeurs, etc.) ainsi qu’à l’emploi des groupes générateurs d’électricité et tout autre véhicule de transport
empruntant les voies à aménager.
Les polluants pour lesquels on peut envisager d'effectuer une modélisation de la dispersion sont :
D’une part des polluants gazeux tels que :
• le monoxyde de carbone (CO),
• les oxydes d'azote (NOx),
• le benzène (C6H6),
• le SO2 (dans le cas d’une proximité d’un ou plusieurs émetteurs industriels).
• les hydrocarbures,
• les particules émises à l’échappement,
• le dioxyde de soufre.
L’entreprise adjudicataire inclura dans son offre le montant alloué à cette opération, accompagnée du devis descriptif de
son sous-traitant et de la méthodologie à suivre pour réaliser cette étude.
LA PERIODE D’ECHANTILLONAGE
La période d’échantillonnage doit être la plus pertinente pour décrire le phénomène. En général, la base de temps d’une
seconde est utilisée comme outil de travail permettant le tracé d’une évolution temporelle exploitable. Il est essentiel que la
mesure acoustique considérée soit représentative de la situation étudiée. Cet objectif doit être récurrent pour l’utilisateur et
l’obliger à garder sans cesse à l’esprit quelques principes fondamentaux :
- Prendre en compte correctement la source de bruit désignée ;
- Mesurer sur une durée suffisante pour qu’elle soit représentative ;
Les résultats sont exploités à l’aide de logiciels de traitement des données qui présentent une suite d’étapes sur lesquelles
s’appuie l’opérateur pour interpréter la situation en passant par :
• Visualisation d’évolutions temporelles.
• Identification et codage des sources de bruits.
• Calcul de la contribution sonore respective des sources de bruit.
• Comparaison, le cas échéant, avec la réglementation.
• Interprétation des résultats.
• Etablissement d’une grille sur l’évaluation de la qualité de l’environnement sonore
L’Entrepreneur, dans le cadre de cette étude, utilisera cet état initial pour le suivi du climat sonore en période de
construction et après la mise en service de l’échangeur.
L’opération doit se faire deux fois par an en période de construction et une fois après la mise en service de l’échangeur
afin de comparer l’état du climat sonore initial (sans projet) avec les états sonores en phase travaux et après la mise en
service de l’échangeur et de proposer si nécessaire les mesures correctives.
L'entrepreneur prendra à sa charge l'exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s'assurera le concours d'une
personne spécialisée, agrée par l'ingénieur.
Avant commencement des travaux, l'Entrepreneur devra procéder à sa charge à l'implantation de l’axe du projet. Il aura
donc à matérialiser sur terrain les différents éléments de l'axe en plan par des piquets cimentés sur la base des indications
données dans le dossier d'appel d'offres.
L'Entrepreneur sera entièrement responsable de l'exactitude de l'implantation du Tracé ainsi que des fausses manœuvres
et augmentation de dépenses qui en résulteraient.
L'Entrepreneur devra procéder contradictoirement avec l’Administration à l'implantation des profils en travers courants, sur
l'ensemble de l'itinéraire à raison d'un profil tous les 20m et au levé altimétrique de ces profils qui serviront pour les
attachements des travaux de terrassement.
Une fois les opérations de piquetage terminées, l'Entrepreneur préparera le Procès Verbal de piquetage qu'il soumettra à
l'approbation de l'Ingénieur dans un délai de huit (8) jours.
L'Entrepreneur fera peindre sur les piquets qu'il aura placé un numéro d’identification.
L'Entrepreneur doit débarrasser le chantier de tous les arbustes, souches, broussailles, racines, haies, bois mort et tout
autre végétation et détritus. Les travaux seront effectués à l'intérieur de la limite des ouvrages et des terrassements définis
par les plans.
Ces dispositions s'appliquent également aux ouvrages provisoires et aux routes de déviations éventuelles.
Les broussailles, taillis et souches seront rassemblés et mis en dépôt par l'Entrepreneur dans un lieu agrée par l'Ingénieur.
Les trous formés par l'enlèvement des souches et des racines doivent être rebouchés à l'aide de matériaux utilisables pour
les remblais. Ces matériaux utilisables pour les remblais seront soigneusement compactés conformément aux
spécifications relatives aux remblais.
Les constructions de toute sorte à l'intérieur des limites des ouvrages et qui ne sont pas nécessaires pour les travaux,
doivent être soigneusement démontées par l'Entrepreneur, en totalité ou en partie selon les directives de l'Ingénieur.
La démolition sera conduite de telle sorte que tous les matériaux jugés récupérables par l'Ingénieur ne soient pas
endommagés.
Les matériaux ainsi récupérés doivent être soigneusement mis en tas, d'une manière correcte, en dehors de l'emprise des
travaux ou bien être évacués selon les directives de l'Ingénieur.
L'ingénieur indiquera sur place la limite des surfaces à démolir, compte tenu des plans d'exécution.
Les chaussées seront démolies jusqu'au niveau de la forme, le fond de forme sera reprofilé et réglé.
En plus des débroussaillages, dessouchage, arrachage des arbustes prévus à l'article 2.2. l'Entrepreneur devra exécuter
un décapage de la terre végétale dans l'emprise des terrassements en déblai ou en remblai.
L'ingénieur confirmera les épaisseurs et les emplacements avant tout début d'exécution. Il pourra demander un décapage
complémentaire au vu des résultats des premiers travaux.
Il est rappelé à l’Entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur les emprises des ouvrages qui
seraient de nature à gêner ou à retarder la bonne marche des travaux.
b) Sont à la charge de l’Entrepreneur et sont censées être prévues par lui dans le calcul de ses prix unitaires :
- L’aménagement des voies d’accès aux carrières ;
- Le maintien de la circulation routière et piétonne durant les travaux nécessitant l’aménagement de déviations
éventuelles ;
- La signalisation de jour, de nuit et la protection du chantier ;
- La détection de tous les réseaux enterrés. Les plans fournis au dossier et mentionnant les réseaux ne sont
donnés qu’à titre indicatif ;
- La réparation des détériorations causées à ces réseaux ;
- Le blindage des fondations des constructions riveraines sur simple recommandation de l’Ingénieur ;
- Le nettoyage de la voirie existante utilisée par les engins de l’Entrepreneur.
Les travaux de terrassements sont à exécuter en vue de la préparation de la plate-forme destinée à recevoir le corps de
chaussée, les accôtements et les trottoirs.
L'Entrepreneur se conformera pour la conduite des travaux de terrassements au document intitulé « Guide Technique pour
la réalisation des remblais et des couches de forme "GTR" » établi par le L.C.P.C. - SETRA France et comportant les 2
fascicules suivants :
Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes :
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
1 Terrassements Les remblais seront mis en place après débroussaillage et éventuellement décapage de la terre végétale
1.1 Plate-forme Densité en place Densitomètre à 95% de la densité sèche maximale PROCTOR 1 tous les 1000 m2
terrassée en déblai et teneur en eau membrane et dessiccation modifié (au moins 1/zone)
1.3 Corps de remblai Densité en place densimètre à 95% de la densité sèche maximale PROCTOR 1 essai tous les 5000 m3
sauf couche et teneur en eau membrane et Modifié
supérieure de 0,5m dessication
Pas d’éléments supérieurs à 100mm moins de 15% 1 essai PROCTOR
d’éléments inférieurs à 80 microns
Essai PROCTOR L.C.P.C LL<45, IP<15 modifié tous les 1000 m3
Modifié Densité sèche > 1,8 t/m3 (OPM)
IP<10
Essai Proctor L.C.P.C 1 essai Proctor
modifié modifié tous les
500 m3
Indice CBR à 4 jours L.C.P.C Aucune détermination de la valeur de l'indice Au grès de l'ingénieur
d'immersion sur (Pour information) au moins 1 pour
échantillons compactés 5000 m2
à 100% de la densité
maximale
Proctor modifié
1.6 Fond de décaissement Densité en place Densimètre à 95% de la densité sèche maximale Proctor Au grès de l'ingénieur
et teneur en eau membranes et modifié
dessiccation
L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Ingénieur au plus tard trente(30) jours calendaires avant tout
commencement des travaux de terrassement un projet de mouvement des terres, en respectant ce qui suit :
- les terres végétales situées dans l'emprise du projet seront enlevées et mises en dépôt (provisoire ou définitif
selon qu'elles seront ou non réutilisé pour les travaux de finition ou d'engazonnement),
- les matériaux provenant des déblais ou des décaissements seront soit réutilisés en remblais soit mis en dépôt.
(au grès de l’ingénieur)
Le complément de matériaux pour la construction des remblais proviendra d'emprunts agréés par l'Ingénieur.
Ce projet de mouvement des terres devra notamment donner toutes les indications sur l'emplacement et le volume des
emprunts ainsi que sur les itinéraires choisis pour y accéder.
Cette épure de mouvement des terres sera mise à jour par l'Entrepreneur en cours de travaux.
Les emprunts seront déboisés, débroussés et dessouchés. La terre végétale sera décapée ainsi que les couches de
surface inutilisables. Ces divers matériaux seront mis en dépôts séparés. Le décapage sera poussé jusqu'à ce que le
matériau à exploiter présente des qualités d'homogénéité et de propreté.
Dès qu'un emprunt est abandonné, la plate-forme sera nivelée suivant la pente naturelle du terrain sur les instructions de
l'Ingénieur, pour permettre après exploitation l'écoulement normal des eaux. Eventuellement, la couche de terre végétale
sera reconstituée.
Celui-ci devra s'assurer que les matériaux répondent aux caractéristiques imposées. Sur les gîtes de matériaux,
l'Entrepreneur effectuera un nombre suffisant de sondages et devra remettre à l'Ingénieur, un dossier technique sur
chaque gîte, accompagné de 5 litres de matériaux et portant sur :
- la localisation du gîte et les distances moyennes de transport qui en découlent,
- les quantités de matériau exploitable,
- les modes d'extraction, de criblage et de stockage,
- pour chaque gîte, les résultats des essais suivants :
. 10 analyses granulométriques,
. 5 limites d'Atterberg,
. 2 essais de compactage PROCTOR modifié,
. 2 essais CBR à 3 énergies de compactage après 4 jours d'imbibition.
Le nombre d'essais à effectuer pour chaque gîte peut être modifié par l'Ingénieur.
L'Ingénieur pourra exécuter tous les contrôles qu'il jugera opportuns et donnera sa décision sur l'utilisation des gîtes
proposés dans un délai de quinze(15) jours suivant la réception des dossiers techniques et des échantillons. Les
dossiers et échantillons seront conservés. Ils serviront de référence en cas de contestation ultérieure entre l'Ingénieur et
l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux qu'il aura proposés à
l'Ingénieur pour présenter des réclamations de prix ou de délais.
L'aménagement et l'entretien des zones de dépôt provisoire ou définitif, sont à la charge de l'Entrepreneur.
En principe, aucune mise en dépôt définitif ne sera autorisée autre que celles prévues au programme préalable de
mouvement des terres. Par ailleurs, toute mise en dépôt, devra faire l'objet d'un accord écrit de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur sera tenu de faire son affaire de toute mise en dépôt définitif, aussi bien pour la mise en dépôt définitif
des sols impropres à la réutilisation en remblai que pour la mise en dépôt définitif des produits de démolition.
Les conditions d'exploitation de ces dépôts seront proposées à l'agrément de l'Ingénieur compte tenu des précisions
suivantes :
Cette phase des travaux intervient après les travaux préparatoires. L'exécution des surprofondeurs de décapage
réalisées par endroit selon les directives de l'Ingénieur et correspondant à des matériaux non réutilisables suivra les
prescriptions du présent article.
Les travaux topographiques, le piquetage complémentaire et le drainage des terrassements sont inclus dans les prix
relatifs à ce poste.
Il doit, à cet effet, maintenir en permanence une pente suffisante à la surface des déblais et exécuter en temps utile les
saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à l'évacuation des eaux hors des tranchées.
L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour réaliser un
assainissement convenable et assurer la protection des ouvrages pour toute la durée des travaux. La réalisation de ces
fossés et leur entretien, de façon à maintenir leur efficacité pendant la durée du contrat, sont compris dans les prix du
bordereau et aucun paiement séparé ne sera effectué pour ces travaux.
L'Entrepreneur doit fournir et mettre en œuvre les moyens d'assèchement, d'évacuation ou de dérivation des eaux
nécessaires à l'exécution et à la protection des travaux.
Pendant la durée des terrassements généraux, l'Entrepreneur prendra à sa charge l'évacuation de toutes les eaux
(souterraines et de surface).
3.5.6. - Décaissements
- Ils seront exécutés conformément aux plans. La découpe du bord de chaussée existante devra être rectiligne et
exécutée avec des engins appropriés.
- Les déblais seront déposés au bord de fouilles et réemployés selon les directives de l'Ingénieur.
- Les moyens de compactage du fond de fouille seront adaptés à la faible largeur du décaissement et devront être
agréés par l'Ingénieur.
- Les tolérances sont de ± 5 cm, sauf cas de purge localisée.
Cette phase des travaux intervient après le dégagement des emprises, y compris enlèvement de la terre végétale,
dessouchage et remblaiement des fouilles correspondantes.
3.6.1. - Généralités
Les remblais seront exécutés conformément aux profils indiqués sur les plans et selon les directives de l'Ingénieur.
(2) L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords des remblais. Pour cela, il pourra donner aux
bords des remblais une légère inclinaison vers l'intérieur, au moment du compactage, de façon à ce que les
compacteurs puissent effectivement circuler sur ces bords sans risquer d'être déséquilibrés. Le compactage des crêtes
de talus pourra être effectué à l'aide d'un rouleau vibrant dont le centre de gravité sera déporté vers l'intérieur du
remblai.
Une couche ne pourra être mise en place et compactée avant que la couche précédente n'ait été réceptionnée après
vérification de son compactage.
L'Entrepreneur ne pourra demander la réception d'une couche que si toutes les densités sèches correspondantes sont
supérieures au minimum exigé.
Pour exécuter le compactage dans des conditions optimales, l'Entrepreneur sera tenu soit :
- d'arroser les terres trop sèches,
- le cas échéant et pendant la saison des pluies, d'attendre leur séchage en facilitant au besoin celui-ci par
scarification.
La teneur en eau optimale en place au moment du compactage devra correspondre à celle déterminée par l'essai
PROCTOR modifié effectué sur un échantillon de sol représentatif de celui à compacter.
Les talus de remblai seront réalisés comme celles définies à l'article 3.5.5.
Les mêmes dispositions que celles prévues lors de l'exécution des déblais, définies à l'article 3.5.2. seront mises en
application.
L'Entrepreneur devra assurer en permanence l'évacuation rapide et efficace des eaux pluviales hors de la forme, de
façon à éviter son humidification. A cet effet, les fossés, les ouvrages de drainage et tous autres dispositifs doivent être
3.8.1. - Généralités
Les volumes des terrassements à prendre en compte seront obtenus par utilisation de la méthode directe ou "au profil
en travers".
Ces volumes, que ce soit de déblai, d'emprunt ou de remblai, résulteront de la comparaison de profils en travers et de
plans cotés levés contradictoirement avant et après exécution des travaux et prix en attachement.
Ces volumes sont pris en compte dans la limite des tolérances prescrites définies par l'article 3.10 et compte tenu du
profil en long et des profils en travers de la plate-forme demandés.
3.8.2. - Déblais
Le profil en travers retenu avant travaux pour application de prix 201 correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et à la mise en dépôt de la terre végétale.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application de ce même prix 201, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant au réglage et au compactage de la plate-forme en déblai et
au réglage des talus.
3.8.3. - Emprunts
Le profil en travers retenu avant travaux, pour application du prix 203, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et la mise en dépôt de la terre végétale et de
la découverte non réutilisable.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application du prix 203, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'extraction des matériaux.
3.8.4. - Remblais
Le profil en travers retenu avant travaux, pour application du prix 205 correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et la mise en dépôt de la terre végétale, la
préparation et le compactage des terrains sous remblai.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application du prix 205 correspond au profil en travers lève
contradictoirement après la phase de travaux correspondant au réglage de la plate-forme en remblai et au réglage des
talus.
Parfois un remodelage du terrain existant est nécessaire. Il a pour but de favoriser l'écoulement des eaux vers les
ouvrages de drainage longitudinaux ou transversaux.. Le modèle à obtenir sera défini avec l'ingénieur en fonction des
conditions réelles du site. Il sera alors notamment décidé de la démolition de tout ou partie de chaussée existante
abandonnée, de la mise en œuvre de terre végétale sur les parties remodelées etc...
L’entrepreneur devra formuler sa demande de vérification suffisamment à l’avance pour que l’ingénieur ait le temps de
les faire effectuer sans perturber la bonne marche des travaux.
pas de contre-pente
Essais réalisés sur l'axe et sur chacune des sur chaque profil
rives au droit des profils en travers en travers
Au gré de l'Ingénieur
1.1.1 - La couche de fondation est la partie du profil en travers qui se trouve entre la forme et le dessous de la couche de
base. Sa largeur sera conforme aux plans du contrat.
1.1.2 - La couche de base est la partie du profil en travers qui se trouve entre le dessus de la couche de fondation et le
dessous de la couche de roulement. Sa largeur sera conforme aux plans.
1.1.3 - La couche de roulement est la partie du profil en travers de la chaussée qui se trouve au-dessus de la couche de
base. Sa largeur sera conforme aux plans du contrat.
La construction des différentes couches de chaussées est définie dans les plans des profils en travers types.
Les épaisseurs des différentes couches de chaussée sont indiquées dans le dossier plan (profils en travers types).
La construction des bandes dérasées de gauche et de droite, des bermes et terre-plein central ainsi que des trottoirs, est
définie dans les plans des profils en travers types. Ces dépendances de la chaussée, sont décrites ci-dessous :
- Les bandes dérasées de gauche ont la même constitution que les chaussées ;
- Les trottoirs sont constitués par de la grave concassée 0/31.5 et un lit de sable d'épaisseurs respectives 15 cm
et 5 cm, recouverts par du pavé autobloquant (deux coloris) épaisseur = 6 cm.
PROVENANCE
NATURE DES MATERIAUX OBSERVATIONS
DES MATERIAUX
Matériaux : concassées - Carrières agrées par l’Ingénieur
• Grave concassée 0/31,5 pour la sous
couche de fondation
• grave reconstituée humidifiée
0/20 pour couche de fondation
• 0/6 et 6/20 pour grave bitume
• 0/4, 4/8 et 8/14 pour béton bitumineux
• Grave concassé 0/31.5 pour couche de
fondation des trottoirs
Sable pour mortier et Produits secondaires ou tertiaires
béton provenant de carrières
Bitume 35/50 Dépôt de Sfax
Cut Back 400/600
Ciment Cimenterie agrée par l’Ingénieur utilisé comme filer d'apport dans
le béton bitumineux
Pavés autobloquants, bordures et contre Usine de fabrication Tunisienne
bordures
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages auront à titre purement indicatif les provenances portées sur le
tableau ci-dessus.
2.2.1 - La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception tant à la fourniture qu'avant la mise en œuvre.
1 Matériaux pour Equivalent de sable NF P 18-598 E.S. humide doit être supérieur à 40 1 essai pour 200 m3
couche de fondation de 0/6
en grave concassée 3 essais échelonnés
reconstituée et humi- Fragmentation NF P 18-573 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 30 sur l'ensemble de production
fié 0/20 des granulats
Equivalent de sable NF P 18 - 598 Granulats : E.S. humide doit être supérieur à 40 mesuré 1 essai par 500 t de
sur la fraction 0-2 du 0-6 matériaux
Limites d'Atterberg MO LCPC G 4 1970 Indice de Plasticité non mesurable Au gré de l'Ingénieur
2 Couche de base en Fragmentation et NFP 18 - 573 Granulat : Le coefficient LOS ANGELES doit être inférieur à 25 1 essai par carrière
(suite) grave bitume 0/20 Attrition NF P 18 - 577 Coefficient DEVAL Humide > 4
Essai de polissage NF P 18 - 575 Granulat : le coefficient de polissage accéléré doit être supérieur Au gré de l'Ingénieur
accéléré à 0,45
Essai de forme NF P 18 - 561 Forme régulière ni longs, ni plats. Sont classés comme longs les Au gré de l'Ingénieur
gravillons dont la somme longueur + grosseur est supérieure à 6
fois leur épaisseur. Le coefficient de forme > 85
3 Grave concassée Limites d'Atterberg G.4 1970 Indice de plasticité non mesurable 1 essai par 500 m3
0/31,5 pour la sous couche
de fondation
1 essai par 500 m3
Analyse NF P 18-560 Granulométrie satisfaisant au fuseau Granulométrique suivant :
granulométrique NF P 18-304
Equivalent de Sable NF P 18 - 598 Granulats : E.S humide doit être supérieur à 45% mesuré sur la 1 essai pour 500t de matériaux
fraction 0-2 du 0-4
4 Béton bitumineux Fragmentation NF P 187 - 573 Granulat : Le coefficient LOS ANGELES doit être 1 essai par 2000t
(suite) (identification des Et Attrition inférieur à 25 de matériau ou
matériaux) (suite) NF P 18 - 577 Coefficient DEVAL Humide >= 4 par carrière
Essai de polissage NF P 18 - 575 Granulat : le coefficient de polissage accéléré doit Au gré du Maître d'Oeuvre
accélérée être supérieur à 0,45
Essai de forme NF P 18 - 561 Forme régulière ni longs, ni plats. Sont classés
comme longs les gravillons dont la somme longueur Au gré du Maître d'Oeuvre
+ grosseur est supérieure à 6 fois leur épaisseur. Le
coefficient de forme sera 15.
Caractéristiques minimales des fines Valeurs Au gré du Maître d'Oeuvre
L.C.P.C. < 10 mm
(*) Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir de plaques fabriquées à l'aide du compacteur de plaques
L.C.P.C. aux deux niveaux de compactage fort et faible définis par l'avant-projet de mode
opératoire L.C.P.C. :
fabrication de plaques d'enrobés à l'aide du compacteur de plaques L.P.C.
* Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir des plaques fabriquées
à l'aide du compacteur de plaques L.P.C. au niveau du compacteur fort.
4 Béton bitumineux Essai de convenance des bétons bitumineux (en centrale) Série d'essais au démarrage
(suite) (essai de convenance de la centrale et au gré de
en centrale) Les caractéristiques minimales du béton bitumineux doivent être : l'Ingénieur en cours de
travaux.
5 Liants pour imprégnation Viscosité B.R.T.A. Viscosité inférieure à 30 secondes pour CB 0/1 1 essai tous les 2 porteurs
et enduits Orifice de 4 mm Viscosité comprise entre 400 et 600 secondes pour
Orifice de 10 mm CB 400/600
6 Granulats pour enduits Fragmentation NF P 18 - 598 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 25 (granulométrie B) 3 essais échelonnés sur
superficiels l'ensemble de la production
des granulats
Essai de polissage NFP 18 - 575 Coefficient de polissage accéléré supérieur à 0,40
accéléré
Essai de forme NFP 18 - 561 Granulats de forme régulière, ni longs, ni plats sont considérés 20 essais échelonnés sur
comme longs les granulats dont la somme longueur + l'ensemble de la production
grosseur est supérieure à 6 fois leur épaisseur
Proportion de grains longs et plats inférieurs à 10 %
4 - 6,3 5 mm 30 et 55 %
6,3 - 10 8 mm 37 et 62 %
10 - 14 12,5 mm 52 et 77 %
14 - 20 20 mm 92 et 100 %
8 Sable pour lit de pose des Equivalent de sable NFP 18 - 598 E.S. Supérieur à 80 1 essai par origine du
Ouvrages et des pavés matériau
autobloquants
Matière organique NF P 18 - 586 Absence de la matière organique tolérance 0,5 % Au gré de l'ingénieur
Pavés autobloquants :
L'Entrepreneur devra en particulier éviter soigneusement d'exploiter les zones polluées, à l'intérieur des gisements
indiqués. L'extraction des matériaux devra être faite en assurant une évacuation correcte des eaux.
Un scalpage avant le concasseur primaire éliminera tous les matériaux de granulométrie inférieure à 40 mm.
L'échelon secondaire sera éventuellement muni d'un broyeur à barre permettant la fabrication des fines exigées par le
C.C.T.P.
L'installation de concassage devra être agréée par l'Ingénieur. Elle pourra, en outre, être utilisée pour fabriquer les
granulats pour couches de surface, le sable et les granulats destinés aux bétons d'ouvrages. Elle comportera un
nombre suffisant d'étages de concassage et de précriblage et de criblage, pour que les granulats obtenus satisfissent
aux spécifications du présent C.C.T.P. pour les diverses qualités de granulats fabriqués.
2.3.2 - granulats
Les granulats devront être approvisionnés en plusieurs fractions :
- 0/31,5 pour la sous couche de fondation ;
- 0/6 et 6/20 pour la couche de base (grave bitume) et la couche de fondation (GRH) ;
- 0/4 – 4/8 et 8/14 pour le béton bitumineux ;
- 0/31.5 pour la grave sous pavés autobloquants (trottoirs).
Les fractions devront être recombinées de façon à obtenir les courbes granulométriques imposées.
Tous les matériaux entrant dans la constitution du corps de corps de chaussée et dépendances doivent être :
• Grave calcaire entièrement concassée dont la teneur en matière organique < 0,2% ;
• L’emploi du scalper est exigé pendant toute la durée de fabrication des matériaux.
Les aires de stockage doivent être en pente de façon à assurer une évacuation convenable des eaux. Les matériaux
doivent être stockés de façon à éviter toute ségrégation. Le stockage en tas de gros agrégats et leur reprise doivent
être réalisés en couches de moins d'un (1) mètre d'épaisseur. La hauteur des tas doit être limitée à sept (7) mètres.
Si l'aire de stockage n'est pas stabilisée, la dernière couche de 20 cm d'épaisseur au-dessus du terrain naturel, devra
être enlevée avec précaution, pour éviter toute pollution par la terre.
L'Entrepreneur en assurera la fourniture, le transport et stockage ; il assurera également avec le vendeur les modalités
et cadences des livraisons.
Ils sont livrés par camions citerne dont la charge maximum ne devra pas excéder 30 tonnes. Le transport par fût des
liants nécessitera un accord préalable spécial de l'Ingénieur.
Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes.
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
1 Compactage de la Compacité en place Densitomètre à 95 % de la densité maximale PROCTOR modifié pour 95 % 1 essai tous les 3000 m2
plate-forme des membrane AASHTO des mesures
terrassements
Essai PROCTOR LCPC L'essai PROCTOR
modifié modifié sera réalisé sur
chaque sol type rencontré
2 Grave reconstituée La tolérance admise pour la quantité dosée, en pourcentage
humidifiée 0/20 mm de la quantité théorique doit être inférieure à + 20 %.
Dosage des granulats Vérification de la concordance de la somme des débits des doseurs élémentaires
avec le débit total. 1 fois par jour
Vérification du débit des doseurs par pesée de quantités correspondant à 10
tonnes de grave fabriquée. 1 fois par semaine
La tolérance admise pour les quantités dosées, en pourcentage des quantités
2.1 Fabrication en calculées, doit être inférieure à + 5 %.
Centrale
Dosage en eau Vérification du dosage en eau d'apport par pesée
La tolérance admise est de + 5 %. 1 fois par semaine
2.2 Mise en oeuvre Essai PROCTOR L.C.P.C. L'essai Proctor modifié sera réalisé toutes les 5000 tonnes
Modifié de mélange fabriqué, par type de couche.
Compacité en place Densitomètre à 100 % de la densité sèche maximale Proctor Modifié pour Tous les 500 m2 ou
membrane 95 % des mesures. suivant les besoins.
Compacité en place Densitomètre à 100 % de la densité maximale Proctor Modifié pour 98 % 20 mesures au moment
membrane ou gamma des mesures. de l'étalonnage de l'atelier
densitomètre. de compactage.
Puis 1 mesure tous les
500 m2 par la suite.
3 Grave concassée Compacité en place Densitomètre à 100% de la densité sèche maximale Proctor Modifié Tous les 500 m² ou suivant les
0/31,5 pour la sous couche membrane pour 95% des mesures besoins
de fondation
Essai Proctor L.C.P.C. L'essai Proctor Modifié sera réalisé toutes les
Modifié 1000 tonnes de grave concassé 0/31,5
approvisionnée sur le chantier
4 Couche d'imprégnation Le dosage du liant sera fixé par l'Ingénieur après exécution préalable.
Couche d'accrochage En principe :
Liant
- Couche d'imprégnation : 1,2 kg/m² de Cut Back 0/1
- Couche d'accrochage : 0,9 kg/m² de Cut Back 400/600
Teneur en eau des Teneur en eau inférieure à 0,5 % 2 fois par jour
granulats secs
Teneur moyenne en - Lecture de la jauge Il s'agit de teneur moyenne obtenue en divisant le poids de 1 fois par jour (en fin
bitume de la grave de la citerne à bitume bitume consommé (différence du volume de bitume dans la de journée)
bitume. citerne) par le poids de grave bitume fabriqué (pesée des
camions).
- Localisation des
tickets de pesage.
5.1. Fabrication de la grave Teneur en bitume et en Désenrobage * Teneur en liant théorique + 10 % en valeur - 15 essais au démarrage de la
fabrication
bitume (suite) filler relative
* Teneur en filler théorique + 15 % en valeur - Ensuite 1 essai tous les 3
jours de fabrication
relative
5.2. Mise en oeuvre de la grave Température Lecture au thermomètre - Température en °C par temps chaud comprise En permanence
bitume de contact entre 130 et 140 et entre 140 et 150 par temps
froid
Calage des fils de Topographie + 0,5 cm par rapport à la côte théorique par En permanence
guidage du finisher contrôle portant sur toute la longueur du fil tendu
Température du liant Température atteinte par un dispositif de chauffage du liant lors En continu
du stockage, en évitant toute surchauffe locale
Béton bitumineux Mesure du débit de la pompe à filler Contrôle initial : écart type inférieur à 0,3 %Contrôle initial
(valeur relative ou absolue) statistique sur 10
échantillons
Fabrication 1 fois/jour sur
(suite) Ecart supérieur admissible 0,6 % (valeur échantillons de
relative
ou absolue) 30 kg minimum
Analyse granulométrique des granulats sur dépôts Courbe granulométrique comprise à l'intérieur 2 fois par jour
d'un fuseau défini à l'article 2-2 du C.C.T.P.
Température des granulats à la sortie du sécheur 135° - 145° par temps chaud 2 fois par jour
Teneur en eau des granulats à la sortie du sécheur Teneur en eau limite de 0,5 % 2 fois par jour
Contrôle de la teneur en liant et en filler du béton Teneur en liant + 10% en valeur relative 2 échantillons
bitumineux Teneur en filler + 15% en valeur relative prélevés sous la
Béton bitumineux
(suite)
6.2 Mise en oeuvre Vérification du calage des fils de guidage du + 0,5 cm par rapport à la côte théorique Contrôle effectué par
finisseur sondage sur 20%
de la longueur du fil
Compacité AASHO T.147-54 Prélèvements effectués par carottage 20 mesures portant sur la
première journée de mise
- Compacité en place supérieure à 100 % de la en oeuvre
compacité DURIEZ de référence
1 mesure tous les 2000 m2
par la suite
7 Grave concassée Compacité en place Densitomètre à membrane 98% de la densité maximale Proctor Modifié 20 mesures au moment de
0/20 pour trottoirs et l'étalonnage de l'atelier
sous pavés de compactage
autobloquants Puis 1 mesure par 500 m²
Essai Proctor L.C.P.C. L'essai Proctor Modifié sera réalisé toutes les
1000 tonnes de grave concassé 0/20 approvisionnée sur le
chantier
Modifié
3.2.1. - Composition
La grave 0/20 mm sera reconstituée en centrale à partir de deux fractions 0/6 et 6/20.
Les contrôles de réception permettront de calculer la composition réelle de la grave pour obtenir les courbes
granulométriques moyennes les mieux adaptées en fonction des approvisionnements (article 2.2 § 1 du présent
C.C.T.P.).
C'est à partir des compositions réelles que seront déterminées les valeurs exactes de la teneur en eau optimale Proctor
Modifié et de la densité sèche maximale.
La densité sèche maximale sera établie à nouveau tous les 5000 T de mélange fabriqué.
3.2.2. - Fabrication
3.2.2.1. - La fabrication de la grave 0/20 se fera exclusivement en centrale, de préférence de type continu à dosage
volumétrique, équipée ou non de contrôle pondéral.
Le cloisonnement entre les trémies sera réalisé de telle façon qu'aucun mélange ne soit possible lors du chargement.
En particulier la largeur en gueule de chaque trémie devra être supérieure d'au moins cinquante (50) centimètres à
celle du godet du chargeur et les cloisons de séparation devront avoir des surhausses de cinquante (50) centimètres
par rapport au niveau supérieur de remplissage des trémies.
L'installation sera équipée d'un système d'alarme et d'arrêt signalant toute perturbation dans l'écoulement des
matériaux et arrêtant la centrale dans le cas d'interruption du débit des granulats.
Ce dispositif aura pour effet, lorsque le débit d'une trémie variera de plus de vingt (20) pour cent par rapport au débit
fixé :
- de déclencher un dispositif sonore puissant,
- de mettre en route un vibreur fixé sur une paroi de la trémie à un emplacement choisi, pour détruire rapidement les
voûtes.
L'installation sera équipée d'un dispositif arrêtant la centrale en cas d'interruption de l'alimentation en eau.
3.2.2.4. - Malaxeur
Le malaxeur sera du type horizontal à double arbre à palettes ; il sera équipé de deux rampes d'arrosage.
La côte du niveau supérieur de la couche sera légèrement plus élevée que celle du profil à obtenir après compactage
de manière à pouvoir faire le réglage final par rabotage exclusivement.
Si des matériaux ont été détrempés par les pluies avant mise en oeuvre, ils devront être brassés à intervalles réguliers
par la niveleuse pour leur permettre de sécher.
3.2.3.3. - Compactage
(i) Atelier de compactage
L'emploi de cylindres à jantes lisses est interdit. L'atelier comprendra :
- des rouleaux vibrants lourds (d'un poids supérieur à 7 tonnes),
- des compacteurs à pneus lourds lestables jusqu'à obtenir 5 tonnes par roue. La pression de gonflage sera
supérieure à 5 bars et le poids par roue d'au moins 3 tonnes.
L'Entrepreneur conserve la faculté de présenter à l'ingénieur des ateliers de compactage différents de ceux définis ci-
dessus. Dans ce cas, il lui appartient de faire la preuve, que la compacité minimale fixée est effectivement atteinte
étant entendu que les frais de ces essais préalables et ceux des essais de compactage Proctor Modifié de référence
seront entièrement supportés par lui en cas de résultats insuffisants.
Sauf indication contraire de l'Ingénieur, les épaisseurs des couches ne seront jamais supérieures à 25 cm après
compactage. Elles seront définies après exécution et contrôle de planches d'essais.
Après définition par l'Ingénieur des conditions d'utilisation de l'atelier de compactage et exécution de ce compactage, la
compacité obtenue sera contrôlée (article 3.1 § 2).
(iv) Surfaçage
Après compactage, la surface supérieure de la grave 0/20 mm devra être conforme aux côtes prescrites (article 3. 17 §
1).
Le fin réglage sera réalisé exclusivement par rabotage et écrêtement des bosses de la couche préalablement arrosée
mais jamais par apport de grave 0/20 mm en couche mince.
(v) Arrosage
L'eau nécessaire au compactage sera ajoutée au moment du malaxage. Toutefois l'Entrepreneur devra prévoir
l'arrosage de la couche répandue pour compenser l'évaporation de l'eau sur le chantier :
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 51
- disposer en permanence d'une arroseuse à rampe fine en mesure d'ajouter la quantité d'eau nécessaire;
l'Entrepreneur prévoira le nombre d'engins suffisants, en fonction de la distance des points de remplissage en eau
de l'arroseuse.
2
- Connaître la quantité répandue par l’arroseuse au m à la vitesse de 5 km/h, il devra en outre indiquer à l’ingénieur
la fourchette de répandage de l’engin à réservoir plein et presque vide.
Connaissant la teneur en eau de la grave 0/20 mm après répandage ; l’Entrepreneur calculera l’apport d’eau
nécessaire au bon compactage. L’apport d’eau s’effectuera au plus tard après passage du cylindre vibrant pour faciliter
la circulation de l’arroseuse et avant le passage du compacteur à pneus.
Les études de formulation et de convenance de la grave bitume, sa fabrication, son chargement et son transport seront
réalisés dans les conditions fixées par les articles 3.7, 3.8 et 3.9 ci-après prévus pour le béton bitumeux.
La mise en oeuvre sera faite à l’aide des finisseurs à table vibrante lourde capable de répandre des couches épaisses.
Selon la qualité de surfaçage de la couche de fondation les finisseurs travailleront soit à vis calées, soit asservis au fil
ou à la poutre, au gré de l’Ingénieur.
Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier composé de rouleaux vibrants lourds (4T) et de compacteurs
à pneus lisses ayant une charge par roue d’au moins 4 tonnes.
La disposition de l’atelier de compactage et son efficacité (nombre de passes, balayage de la surface) seront
déterminés par des planches d’essais.
Les dispositions décrites par les articles 3.10, 3.11 et 3.12 ci-après pour le béton bitumineux restent applicables au
grave bitume dans la mesure où elles ne sont pas contraires à celles fixées à l’article 2.2.2. de la présente partie du
C.C.T.P.
La compacité en place moyenne devra être égale à 100 % de la compacité de référence L.C.P.C.
La sous couche de fondation sera réalisé en grave concassée 0/31,5 répondant aux spécifications exigées à l’article
2.2. § 3 de la présente partie du C.C.T.P.
Le répandage sera réalisé à la niveleuse. Le compactage sera réalisé dans les mêmes conditions et avec les mêmes
engins que ceux utilisés pour les couches de chaussée afin d’obtenir les prescriptions définies à l’article 3.1.§.3. du
C.C.T.P.
L’emploi des correcteurs, dopes et activants par l’Entrepreneur est soumis à l’accord préalable de l’Ingénieur.
La couche d'accrochage servira également d'enduit de cure : elle sera répandue au plus tard dans les 8 heures après
la fin du compactage, et par temps chaud et ensoleillé dans les 4 heures.
Les camions répondeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour amener et conserver le liant à
température convenable, d'une pompe de circulation, d'un thermomètre permettant de mesurer cette température.
Les camions répandeurs auront des roues à pneumatiques de nombre et de dimensions tels que leur passage sur la
couche de base ne détériore pas celle-ci.
Ils doivent être munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément à l'aide de liant bitumineux à température
égale, une bande de largeur réglable. Ils doivent comporter une pompe doseuse permettant le répandage à une
pression uniforme; si cette pompe n'est pas asservie, ils doivent être munis d'un appareil permettant de mesurer avec
précision la vitesse de déplacement.
Pendant l'utilisation des camions répandeurs, une personne de l'Entreprise se trouvera obligatoirement à l'arrière, ceci
pour contrôler le répandage.
Le répandage sera conduit de manière à ne laisser aucun manque ni excès de liant au raccordement après un arrêt de
répandage ou entre deux bandes voisines, ou sur les bords des accôtements. Les reprises de répandage devront être
alternées.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré ne pourra excéder un dixième de kilogramme par
mètre carré.
L'Ingénieur pourra faire procéder, aux frais de l'Entrepreneur, à des vérifications de la régularité du répandage.
Toute circulation de chantier sur la couche d'imprégnation ou d'accrochage directement sera interdite. Elle ne sera
autorisée qu‘après sablage, à la charge de l’Entrepreneur et après autorisation de l’Ingénieur.
L'Entrepreneur fera exécuter l'étude de formulation du béton bitumineux à partir des granulats de chaque provenance.
3.7.1 - L'étude de composition devra indiquer les résultats des essais demandés à l'article 2.2 § 4 du présent C.C.T.P.
pour 4 teneurs en liant encadrant la valeur proposée, avec pour chaque teneur en liant une série d'essais sur 3
éprouvettes dont on prendra la moyenne arithmétique.
Les résultats d'étude de composition du béton bitumineux devront être présentés à l'Ingénieur au moins trente(30) jours
avant le démarrage de la fabrication correspondante.
Les compacités utilisées comme compacités de référence seront les compacités LCPC et MARSHALL.
3.8.1 - La fabrication du béton bitumineux se fera dans une centrale de type continu ou discontinu.
La centrale utilisée pour la fabrication du béton bitumineux devra obligatoirement recevoir l'agrément de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur doit limiter au maximum la ségrégation au cours des manipulations des granulats.
L'installation devra permettre un mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats. A cet effet, la
centrale comportera plusieurs trémies doseuses, divisées en compartiments séparant les classes et catégories de
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 53
granulats; le cloisonnement sera réalisé de façon qu'au chargement des trémies aucun mélange de granulats ne soit
possible, en particulier la largeur en tête des trémies devra être supérieure d'au moins 50 centimètres à celle du godet
de l'engin de chargement.
3.8.2.2 - Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un distributeur
mécanique; le débit de chaque granulat sera réglé par une trappe à position variable définie automatiquement à partir
d'un appareil de pesage continu dans le cas d'un prédoseur à dosage pondéral.
Le tapis roulant ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de telle sorte que le rapport de leur vitesse
reste constant et ne puisse être modifié accidentellement. Dans le cas du dosage pondéral, le rapport des vitesses
sera contrôlé électroniquement et indiqué au pupitre de commande.
Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un tapis auxiliaire dont le sens de rotation pourra être
inversé; une extrémité débouchera sur l'élévateur du sécheur et l'autre sur une aire de contrôle aménagée à cet effet
par l'Entrepreneur.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de 0,5 %. La
température des granulats à la sortie du sécheur sera comprise entre les limites suivantes :
- par temps chaud - 140 à 150°,
- par temps froid - 150 à 160°.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées, de façon à
éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il indique la température du
granulat avant l'entrée dans le malaxeur.
3.8.2.4 - Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et fonctionnant en permanence lors de la
préparation du granulat.
Lorsque l'Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans le mélange de façon
uniforme, sinon elles sont évacuées par les soins de l'Entrepreneur.
3.8.2.5 - Criblage
Un dispositif de criblage à la sortie du sécheur permettra d'éliminer tous les éléments supérieurs à 14 mm. Le débit de
ce crible devra être supérieur à celui du malaxeur.
Les granulats séchés seront ensuite stockés dans une trémie tampon intermédiaire.
La boîte de pesée doit être assez grande, pour contenir une quantité de granulats correspondant à une gâchée
entière, sans déborder. Elle sera supportée par des pivots et munie d'une porte étanche.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids de chaque
granulat soit inférieure à 2 %.
Dans tous les cas, le débit sera contrôlé par un compte tours inviolable qui commandera l'ouverture et la fermeture des
vannes de la pompe à liant pendant les opérations de contrôle et de réglage.
Dans le cas d'une centrale pourvue d'un équipement de pesage continu, les dispositifs de sécurité suivants seront mis
en place :
- Lorsque la bascule détectera une variation de pesée supérieure à 3 % du dosage théorique, une alarme
retentira avec enregistrement sur compteur,
- Si l'anomalie de dosage persiste au-delà de 10 secondes, l'arrêt de la centrale devra se faire automatiquement,
avec enregistrement sur compteur.
3.8.5 - Malaxage
3.8.5.1 - La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de produire des enrobés homogènes.
Si la boite du malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour empêcher la perte de poussières par
dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en fonction de la
hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d'agrégats par minute pour le régime normal de
l'installation.
3.8.5.2 - La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un enrobage
parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et de les
maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit être d'abord procédé, avant le malaxage humide avec le liant, à un
malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
3.8.5.3 - Sauf avis contraire de l'Ingénieur, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule suivante :
Durée du malaxage(sec) = Capacité du malaxeur en kg
Rendement du malaxeur en kg/sec
3.8.6 - Contrôles
Les essais de contrôle de fabrication sont définis à l'article 3.1.
Les essais Duriez seront effectués suivant les processus d'essai (confection et conservation des éprouvettes, mode
opératoire) du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées Français, les essais Marshall suivant les processus d'essai
A.A.S.H.T.0.
3.9.1 - Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes précautions utiles doivent être prises
pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d'un autre dispositif agréé par l'Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de chargement ayant une
capacité d'au moins dix minutes de fabrication du béton bitumineux doit être disposée à la sortie du malaxeur continu;
la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu'après remplissage de celle-ci.
3.9.2 - Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en oeuvre est effectué dans des véhicules à bennes
métalliques qui doivent être nettoyées de tout corps étranger avant chaque chargement.
Le graissage des bennes à l'huile ou au savon est autorisé, mais tout excès de graissage sera évité. L'utilisation de
produits susceptibles de dissoudre le liant (fuel, mazout, etc...) est formellement interdite.
L'Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du poste
d'enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d'une bâche appropriée, capable de protéger les enrobés et d'éviter un
refroidissement de plus de 10° avant leur mise en oeuvre, même en cas d'intempéries ou de distances de transport
importantes.
La dimension de la benne et sa hauteur au sol seront telles que son fond et son porte à faux ne touchent en aucun cas
la trémie du finisseur lors de la vidange.
La vidange des bennes sera complète; les reliquats éventuels de béton bitumineux refroidi seront éliminés avant tout
nouveau chargement.
L'approche des camions contre le finisseur sera faite sans heurt. En fait, il conviendra que dans la dernière phase de la
manœuvre ce soit le finisseur qui s'approche du camion arrêté et au point mort.
Les résultats de cette procédure (moyen de contrôle) ne seront pas pris en compte dans les attachements des
quantités de béton bitumineux mis en œuvre.
L'Entrepreneur devra à proximité de la centrale d'enrobage prévoir l'installation à ses frais d'un pont bascule.
Il soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, les modalités prévues pour la réception, le tarage et la vérification de ce pont
bascule, qui devra être vérifié par le Service des Poids et Mesures ou à défaut, par tout autre organisme agréé par
l'Ingénieur.
La bascule de pesée sera installée par l'Entrepreneur en un point d'accès facile pour les véhicules. Aussitôt après son
installation, l'Entrepreneur devra, à ses frais, faire vérifier son exactitude par le service des Poids et Mesures, ou par
tout autre organisme agréé par l'Entrepreneur.
La bascule devra délivrer des tickets de pesée imprimés en trois exemplaires. Les deux premiers seront donnés au
transporteur :
- l'un sera remis au représentant de l'ingénieur sur le chantier d'application,
- l'autre sera conservé par le transporteur.
Le troisième exemplaire du bon de pesée restera à l'Entrepreneur. Seuls les bons de pesée remis au représentant de
l'ingénieur sur les lieux de mise en oeuvre, seront pris en compte pour le règlement.
Le béton bitumineux sera utilisé en couche de roulement ou comme couche de renforcement et de roulement.
Le répandage sera fait " en surfaçage" le finisseur travaillant à vis calées.
L'Entrepreneur devra procéder, si nécessaire, à un balayage et à un nettoyage préalable de la surface de la couche de
base.
Le béton bitumineux devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :
Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure du tapis.
La surface de la chaussée doit être sèche. Il ne doit pas y avoir de pluie ou de brouillard épais et la température
extérieure à l'ombre sera supérieure à 5°C.
Toutefois, si le béton bitumineux parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales arrive au
chantier de répandage alors que les conditions atmosphériques ne sont modifiées entre temps, il pourra être répandu
immédiatement, sauf opposition de l'Ingénieur, pourvu que la température reste supérieure à la limite fixée au
paragraphe précédent.
Le béton bitumineux sera mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique automatique (finisseur), capable de le
répartir sans produire de ségrégation en respectant l'alignement, les profils et l'épaisseur fixée.
La répandeuse doit être munie d'un dispositif d’arrosage, de vibration ou de damage et d'un dispositif de chauffage
pour maintenir le béton bitumineux à bonne température de répandage.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que la mise en oeuvre sur faibles largeurs du béton bitumineux peut
être réalisée mécaniquement au finisseur jusqu'à 1,10 mètre de largeur; pour des largeurs plus faibles, la mise en
oeuvre sera manuelle.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être adaptée à la cadence de
fabrication et d'arrivée du béton bitumineux, et être aussi régulière que possible.
L'Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage de deux
chargements successifs; il doit éviter également l'accumulation d'enrobés refroidis dans la répandeuse et éliminer, le
cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt ; de façon qu'il n'en résulte aucune
irrégularité dans le profil en long du tapis.
L'Entrepreneur doit disposer d'ouvriers qualifiés pour corriger, immédiatement après le répandage et avant le
commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes, telles que trous, rainures, etc... au moyen d'un
apport de béton bitumineux frais soigneusement déposé à la pelle. Toute autre intervention manuelle est interdite
derrière la répandeuse.
Au cas où lors de la construction, de grandes irrégularités sont constatées après le passage de la répandeuse sans
qu'elles puissent être corrigées par le réglage de celle-ci, la répandeuse sera arrêtée et l'Entrepreneur devra en fournir
une autre.
L'épaisseur du tapis est réglée une fois pour toutes pour chaque section de répandage et l'Entrepreneur doit s'abstenir
ensuite d'agir sur la commande de réglage de l'épaisseur, sauf en cas de nécessité d'ajustement du joint longitudinal.
Le réglage et le contrôle de l'épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de bande de répandage
correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids de béton bitumineux transporté aura été
déterminé par pesée : le contrôle portera en outre sur les quantités répandues par kilomètre de bande, et par demi-
journée de travail, compte tenu de la production de la centrale d'enrobage.
Le béton bitumineux sera mis en oeuvre manuellement, après accord de l'Ingénieur, au moyen de petit outillage sur les
parties où il ne peut être répandu au moyen de la répandeuse automotrice (surlargeurs, intersections,
embranchements).
Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit effectuée avant refroidissement des
enrobés en utilisant ceux-ci à une température proche du maximum indiqué précédemment et en limitant la
ségrégation.
Les joints en béton bitumineux doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les couches
adjacentes.
3.12.3. - Outre la machine de sciage en service, l'Entrepreneur doit disposer sur le chantier d'une deuxième machine
de secours en cas de panne.
Les rouleaux à pneus devront réaliser le compactage immédiatement derrière le finisseur; le cylindre tandem assurera
le surfaçage final.
Des mesures de compacité en place permettront de définir une méthode de compactage (atelier de compactage et
modalités d'application).
Une méthode de compactage sera jugée satisfaisante si elle permet d'obtenir en moyenne, et avec un écart faible, 100
% de la compacité L.C.P.C. de référence.
Parmi les méthodes de compactage satisfaisantes, l'Ingénieur choisira celle qui lui paraîtra optimale, suivant la
compacité obtenue, sa variation dans l'épaisseur de la couche, la qualité d'exécution du joint, la qualité de l'uni et
éventuellement d'autres éléments d'appréciation.
L'Entrepreneur aura la faculté de proposer tout autre atelier de compactage, qui ne sera retenu que s'il donne à l'issue
de la planche d'essai des résultats au moins aussi satisfaisants que ceux de l'atelier proposé par l'Administration. En
cas de modification importante des conditions du chantier (formulation, matériel, etc...) ou des résultats estimés, il sera
nécessaire d'effectuer une nouvelle planche d'essai.
Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre des arrêts; le renversement de
marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation de vagues; les embrayages des engins
doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d'au moins un mètre à chaque passe et s'effectuera
toujours à l'arrière. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et conduite de manière
telle que toutes les parties du revêtement reçoivent une compression sensiblement égale.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de son passage.
Dans les cas où l'ingénieur aura donné son accord, le compactage du béton bitumineux mis en oeuvre manuellement
pourra être fait à l'aide d'un rouleau vibrant à main ou d'une dame vibrante d'un poids minimum de 15 kg pour une
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surface maximum de 300 cm .
Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu'à tous les endroits où les rouleaux ne peuvent
accéder, le compactage doit être effectué au moyen de dames vibrantes, en veillant tout particulièrement à l'étanchéité
des joints se trouvant entre ces ouvrages et les enrobés.
Aucun trafic ne doit être admis sur le revêtement fini avant un refroidissement suffisant, le degré de refroidissement
étant laissé à l'appréciation de l'Ingénieur.
3.13.4 - Contrôle
Les essais de contrôle de mise en oeuvre sont donnés aux articles 3.1. §6 et 3.17 §4.
Les pénalités pour mauvaise exécution des travaux font l'objet de l'article 36. du Cahier des clauses administratives
Particulières du marché.
3.14.1. Les trottoirs (voir les profils en travers types dans le dossier plan) seront constitués du bas vers le haut de :
- Couche de fondation en grave concassée 0/31.5 répondant aux spécifications exigées (article 2.2 § 8 de la
présente partie). L'épaisseur de cette couche est de 0,15 m
- Couche de sable pour pose des pavés auto-bloquants. Le sable répondant aux spécifications exigées (article
2.2 § 6 de la présente partie) aura une épaisseur de 5 cm et servira de support pour la pose des pavés auto-
bloquants qui forment le revêtement des trottoirs.
- Couche de revêtement en pavés auto-bloquants répondant aux spécifications exigées (article 2.2 § 10 de la
présente partie). La forme des pavés sera soumise à l'approbation de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur est tenu de proposer au moins trois (3) formes différentes de blocs auto-bloquants avec minimum deux
(2) coloris chacune.
Après compactage, la surface supérieure de la couche de fondation devra être conforme aux cotes prescrites.
- Couche de sable :
Après réception de la couche de fondation, le lit de pose sera constitué par des sables de bonne qualité (dureté),
siliceux ou silico-calcaire, propres de granulométrie continue (0/5) et exempts d'éléments argileux ou organiques.
L'épaisseur du lit de pose ne doit pas excéder cinq centimètres (5 cm) tout en évitant les contacts directs du pavé avec
des points durs.
L'épaisseur du lit de sable doit être constante pour éviter tout tassement différentiel.
Le lit de pose doit être nivelé à la règle (métal léger, bois ou madrier droit); il est impératif de ne pas détruire sa
planéité (par exemple en marchant dessus).
Il est nécessaire de vérifier la rectitude et le parallélisme des rangs de pavés au moins tous les 4-5 m.
La granulométrie du sable sera étalée afin de lui assurer une bonne compacité en place. Les sables à granulométrie
trop resserrée ne doivent pas être utilisés.
Le compactage s'effectue après le remplissage des joints. Le passage d'une plaque vibrante équipée ou non d'une
semelle de protection, selon le type de pavé, ou d'un cylindre poids permet de stabiliser le pavage.
Après chaque passage du compacteur, les joints doivent être à nouveau bouchés au sable et la planéité constamment
vérifiée.
Tout caillou susceptible sous compactage de briser les arêtes des pavés doit être éliminé avant compactage.
Le scellement des joints par mortier est à prescrire. L'Entrepreneur doit veiller à ce que la couleur originale des pavés
ne soit pas altérée au cours de la mise en oeuvre.
De la terre végétale sera mise en place sur les îlots séparateurs des carrefours et sur les bermes (voir profils en travers
type du dossier plans).
La terre végétale proviendra en partie des produits de décapage dont l'ingénieur aura autorisé la réutilisation.
Conformément à l'article 40 du cahier des clauses administratives particulières du marché, des contrôles géométriques
seront réalisés après chaque tranche de travaux (couche de chaussées etc.).
Les tableaux des pages suivantes définissent ces contrôles. Le choix des échantillons à contrôler est au gré de
l'Ingénieur.
1 - Couches de fondation sous Réglage Nivellement au Cotes prescrites + ou- 2cm pour la fondation Sur chacune des rives
couche de fondation
et de base de la chaussée niveau de et les accôtements à 50 cm du bord, tous
et accôtement précision Cotes +ou- 1 cm pour la couche de base les 10 m
- Couche d'assise des
trottoirs Surfaçage Règle de 3m et cale Flèche maximale inférieure à Au gré de l'Ingénieur
transversal de 30cm longueur
et d'épaisseur égale à . 2cm pour la fondation et les trottoirs
la tolérance à vérifier . 1cm pour la couche de base
Surfaçage Règle roulante de 3m Si les prescriptions ci-dessus sont respectées à 95% Contrôle dans l'axe
longitudinal le réglage et la surfaçage sont réputés convenir de chaque chaussée
2 Pavés auto-bloquants Réglage Nivellement de précision +ou- 1cm par rapport au profils théoriques Sur chaque profil
sur trottoir en travers
4 Béton Quantité moyenne métré de la surface Quantités théorique + ou- 10% selon les modalités Tous les jours
bitumineux par unité de couverte totalisation définies à l'article 2.2.
surface des tickets de
pesage
calage des fils de Topographique 0,5 cm par rapport à la cote théorique par contrôles
quidage au finisseur portant sur toute la longueur du fil tendu en permanence
Surfaçage Règle roulantes Flèche maximale inférieure à 0,3 cm dans l'axe Contrôle dans l'axe
longitudinal de 3 m de chaque bande de répandage de chaque bande de
répandage
Roulance Mesure au Bump
"R" Intégrator de R < 1700 mm/km
L'Administration
- aux réseaux de buses enterrées et dalots sous les trottoirs, les chaussées et le TPC ;
- A la mise en place d'un réseau des collecteurs en dalot et en buses ;
- à la réalisation des regards de visite à tampon ;
- à la réalisation des regards cheminés sur dalot ;
- à la réalisation des regards de collecte d’eau pluviale ;
Le lieu de provenance de l'ensemble des matériaux nécessaires aux travaux de drainage devra obtenir l'agrément de
l'Ingénieur.
La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception, tant à la fourniture qu'avant la mise en œuvre,
conformément à l'article 35 du cahier des clauses administratives particulières.
Les essais de réception sont définis par les tableaux des pages suivantes ; ces tableaux distinguent le processus retenu,
les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l'Entrepreneur.
L'Ingénieur pourra choisir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
1 Sable pour lit de Equivalent de NF P 18-598 E.S. Supérieur à 80 1 essai par origine
pose des ouvrages sable de matériau
2 Eléments préfabriqués Résistance aux charges et aux surcharges .Tous les ouvrages de drainage devront résister A l'agrément de
pour ouvrages aux poussées des terres et aux poids du remblai l'Ingénieur au niveau
des plans de
.Les ouvrages de drainage ferraillage essai
dans leur partie bétonnée devront résister éventuel
à la roue de 10 tonnes.
3 Mortiers de pose Le mortier M.450 sera dosé à quatre cent cinquante (450) kilogrammes
des éléments
préfabriqués Lorsque l'épaisseur de mortier M.450 à mettre en œuvre excédera vingt (20) millimètres.
on utilisera un micro béton dosé à 400 kilogrammes de ciment et dont la composition sera au préalable
soumise à l'agrément de l'Ingénieur
4 Buses en béton armé Nature en qualité : les buses seront en béton armé de la classe CAO 135 A ou compatibles avec le type de sollicitations
des engins.
Les caractéristiques et les dimensions des ouvrages de drainage sont fournies par les plans types de drainage. Leur
implantation et leur calage sont fournis par le plan de drainage.
Les profils en long des ouvrages linéaires n'ont pas pu être côtés (sinon à leur extrémité de raccordement) compte tenu
de la précision des documents "terrain naturel" ; ils sont laissés à l'initiative de l'Entrepreneur sous réserves de l'accord
de l'Ingénieur.
ARTICLE 3.2. - CALCUL DES OUVRAGES DE DRAINAGE EN BETON, FABRICATION ET MISE EN OEUVRE
Les principales caractéristiques des ouvrages retenues figurent sur les plans types et le plan de drainage du dossier (B).
L'ensemble des ouvrages de drainage devront résister aux poussées des terres ; les ouvrages revêtus, pour leurs
parties armées et bétonnées, lorsqu’ils ne sont pas protégés par des glissières de sécurité, devront résister à la roue de
10 tonnes.
Les canalisations sous chaussées (buses...) et les regards devront résister à la roue de 10 tonnes affectées d'un
coefficient majorateur égal à 1 + 0,3 /(1+H)
Les plans de ferraillage de ces ouvrages seront soumis à l'acceptation de l'Ingénieur au plus tard (30) trente jours
calendaires avant le début d'exécution des travaux correspondants.
Les surfaces de ces ouvrages supportant l'écoulement des eaux doivent être lisses et étanches.
De façon générale, le planning des travaux sera tel qu'aucun travail de terrassement par engin lourd ne soit à réaliser à
proximité immédiate des ouvrages de drainage après leur mise en œuvre.
Ainsi, aucun engin lourd ne devra rouler sur une buse sans que celle-ci soit recouverte d'au moins 0,80 mètre de
remblai (ou enrobée de béton).
Les fouilles pour buse seront réalisées dans le terrain naturel ou le remblai préalablement mis en place sur une hauteur
suffisante pour répondre à cette prescription.
- si le sol est constitué de terrains non sableux et notamment pierreux ou argileux, il sera réalisé un lit de pose en
sable de 0,10 m d'épaisseur, les canalisations étant par ailleurs soigneusement calées latéralement.
3.3.5. - Remblai
Les prescriptions sont identiques à celles de l'article correspondant au remblaiement de fouille (voir 7ème partie
ouvrages d'art).
Elles pourront n'être enrobées que sur une partie de leur longueur, compte tenu du critère précédent.
L'Entrepreneur devra soumettre à l'ingénieur les dispositions qu'il compte prendre pour la mise en place des bordures.
Il devra notamment préciser l'enchaînement dans le temps des opérations par rapport à la mise en œuvre des couches
de chaussées avoisinantes. L'Ingénieur restera seul juge des dispositions à prendre.
- Regard de visite
Ce sont des regards à tampon série lourde sur les trottoirs. Ces ouvrages pourront être coulés en place ou préfabriqués
et armés.
- Regard cheminé
Ce sont des regards de visite cheminé branchés directement aux dalots. Ces ouvrages pourront être coulés en place ou
préfabriqués et armés.
- Regard de collecte
Ce sont des regards à grille sur les chaussées (voir dossier plan).
Les prescriptions concernant la réception des matériaux, fabrication et mise en œuvre des mortiers et bétons décrites
en 7ème partie ouvrages d'art du présent CCTP sont valable et appliquées pour les ouvrages d'assainissement en
béton.
Les dalots seront exécutés conformément aux plans d’exécution prépares par l’Entrepreneur, à ses frais et approuvé par
le bureau de contrôle et le Maître de l’Ouvrage.
Le coffrage du radier devra être calé à son niveau lesté et bloqué de manière à éviter tout soulèvement en cours de
bétonnage.
Le radier devra être parfaitement réglé sans ressaut au passage des joints et sans contre-pente.
L’Entrepreneur devra, par ailleurs, prendre toutes dispositions pour que le radier soit parfaitement surfacé au coulage.
Les coffrages des murs et de la dalle devront s’ajuster parfaitement sur les parties déjà coulées pour qu’il n’y ait pas de
perte de laitance au niveau des reprises.
Etant donné qu’il n’est pas prévu d’enduit sur le dalot et les ouvrages, les parois intérieures, après décoffrage, devront
être parfaitement lisses et le Maître d’œuvre pourra, si ce résultat n’était pas obtenu, refuser le type de coffrage présenté
par l’Entrepreneur.
Les dalots sont calculés pour résister à la poussés des terres, aux charges et aux surcharges. En outre, ils devront
assurer une bonne étanchéité.
Pour l’utilisation des éléments préfabriqués, il y a lieu de prévoir une chape sous les dalots selon la note de la DGPC
ainsi que une dalle de consolidation des éléments.
1 Implantation des Cotes obtenues par rapport aux bases Plus ou moins six centimètres (+ou- 6 cm) Au gré de l'Ingénieur
ouvrages de d'implantation de la plate-
forme
drainage
longitudinal
Tolérance par rapport à une règle de
longueur L appliquée sur l'ouvrage L / 200
2 Calage au niveau Tolérance absolue par rapport au +ou- 2 cm par rapport aux profils théoriques Au gré de l'Ingénieur
des ouvrages du nivellement général Essais réalisés au droit des profils en travers
drainage longitudinaux et à chaque ouvrage
(fossés)
3 Bordures Tolérance pour faux alignement en Elle est de un (1) centimètre par rapport à la Au gré de l'Ingénieur
plan ou en hauteur ligne idéale tout le long du tronçon traité
2 - Les prescriptions techniques liées à ces travaux sont définies dans les trois sous-chapitres suivants.
Le présent chapitre concerne la fourniture et la mise en œuvre des bandes de peinture blanche sur chaussées des voies
projetées.
Les dispositions retenues pour le marquage au sol sont présentées dans le dossier plan.
L'unité de largeur "U" des bandes (utilisée par les plans du dossier B) est égale à sept et demi (7,5) centimètres pour la rocade
et (6) centimètres ailleurs.
- La durée de vie utile de la peinture devra être d'au moins douze (12) mois.
- Les récipients contenant les produits en stock ou prêts à l'emploi devront porter en plus de leur dénomination, leur numéro
d'homologation, la date de fabrication et le temps limite de conservation sans brassage.
L'Ingénieur pourra contrôler la qualité des matériaux en faisant prélever des échantillons pour analyse en laboratoire. Dans le
cas ou les produits ne répondraient pas aux spécifications, ils seraient refusés et les travaux déjà effectués ne seraient pas
rémunérés.
1.4.1. - A moins de circonstances exceptionnelles nécessitant accord de l'ingénieur, les applications de peinture ne seront
effectuées que sur des chaussées en bon état, par temps beau et sec.
L'Entrepreneur procèdera immédiatement avant l'application du produit, au dépoussièrage des parties de la chaussée devant
recevoir les bandes.
Tout stockage important de peinture sera évité dans la mesure du possible afin que ne se constituent pas des dépôts
pratiquement impossibles à remettre en suspension par la suite.
1.4.2. - Le poids du produit répandu sera contrôlé en cours d'application par pesée avant et immédiatement après application
du produit sur une plaque de tôle de 1,50 m par 0,30 m à l'initiative de l'Ingénieur.
Nature des essais désignation Mode opératoire Résultats exigés Cadence des
essais
Peinture de marquage Dosage Par pesée avant et Dosage supérieur à 90% du Au grès de
au sol immédiatement après dosage prévu par le l’Ingénieur
application sur une plaque fabriquant.
de tôle de 1,50m x 0,3m De la continuité du marquage.
L’entrepreneur aura à sa
charge le rétablissement.
2.1.1. Généralités
La présente partie du Cahier des Clauses Techniques Particulières définit les spécifications des matériaux et produits et les
conditions de fourniture, de transport et de mise en place de la signalisation verticale.
2- Echantillons
Les fabricants sont tenus de déposer les échantillons (Support + panneau + fixation) ci-dessous de leurs produits à la Direction
générale des ponts et chaussées du Ministère de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable
en acier galvanisé à chaud et en aluminium.
Panneaux Triangle Disque Carre STOP Flèche « rectangle »
1000*750 2000*500
Film adhésif Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 Classe 3
Symbole A13a B3 C28ex2 AB4 D21 D43
Le fabricant est tenu de joindre à toute participation à des commandes et consultations une attestation de validation de ces
échantillons délivrée par la direction de l’exploitation et de l’entretien routier.
3.1- Généralités
Les essais de réception et de contrôle sont définis par le tableau en fin du présent article.
Les caractéristiques fournies par ces tableaux font référence aux normes françaises; de façon générale, les matériaux devront
être homologués par le LCPC, répondre aux normes en vigueur.
Les provenances de tous de tous ces matériaux devront être soumis à l'agrément de l'Ingénieur, par l'Entrepreneur, dans un
délai d'1 mois à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux.
3.2- Contrôle de l'épaisseur de la tôle des éléments de panneaux, des supports et attaches (à la charge de l'entrepreneur)
- Le contrôle de l'épaisseur de la tôle des panneaux subjectiles, supports et attaches portera sur tous les éléments. Ils
devront résister, lors de la mise en place aux efforts des vents.
3.3- Contrôle de la masse de la couche de protection des éléments des panneaux (à la charge de l'entrepreneur)
- Le contrôle de la masse de Zinc par unité de surface sera effectué par mesure directe de l'épaisseur du revêtement de
protection à l'aide d'un appareil du type "Elcomètre", "Microtest" ou similaire.
- L'entrepreneur devra constituer des lots de (50) éléments de panneaux et des lots de (50) éléments de des supports, et
attaches.
- Pour chaque lot, il sera contrôlé (4) éléments de panneaux et (4) éléments de supports.
- Ces éléments de panneaux, supports et attaches seront choisis par l'Ingénieur qui effectuera lui-même les
mesures à l'aide d'un appareil appartenant à l'Entrepreneur.
- Il sera exécuté (3) mesures sur chaque élément de panneaux contrôlé,
- Il sera effectué (1) mesure sur chacune des 6 faces de chaque panneau, support et attaches contrôlé, à au moins
(10) millimètres des arêtes et des bords les plus longs et (100) millimètres des extrémités.
- Par convention, l'épaisseur de la couche de protection d'un support est la moyenne arithmétique des (6) mesures
effectuées sur ledit élément de glissement ou sur ledit support.
- Pour chaque lot :
• Si l'épaisseur de la couche de protection de moins de (2) éléments de subjectile, ou de moins de (2) supports ou
de moins de (2) attaches est inférieure à (50) microns, les panneaux (correspondantes) seront acceptés.
• Si l'épaisseur de la couche de protection de (2) éléments de subjectile, ou de (2) supports ou de (2) attaches
est inférieure à (50) microns, les panneaux seront rebutés.
Les dispositifs d'attaches doivent être choisis de façon à assurer une fixation des panneaux aux supports, sans risque de
rotation et de manière à résister au vandalisme.
Les soudures entre les éléments galvanisés sont proscrites.
Sur le chantier, l'ingénieur procédera à l'examen visuel des soudures, des trous, du cintrage des éléments, de la vérification de
leur régularité, et de leur bon aspect.
L'examen visuel des soudures au fil (les soudures à l’arc sont interdites), portera sur les dispositifs qui ont fait l'objet de
soudure avant galvanisation choisis par lui, sans que le nombre de dispositifs contrôlés puisse excéder le dixième de ceux
approvisionnés avec toutefois un minimum de dix (10).
Les cordons de soudure devront être bien réguliers, de forme isocèle, sans cratères ni soufflures apparentes et bien raccordés
aux faces de l'angle de l'assemblage.
En cas de contestation des résultats de l'examen visuel, les tolérances admissibles sur les défauts des soudures seront celle
fixées à l'annexe 3 du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions communes du Ministère de l'Equipement français.
Les dispositifs dont la soudure serait ainsi reconnue défectueuse seront rebutés.
Si plus de dix (10) pour cent du nombre de dispositifs ayant subi l'examen visuel susvisé étaient rebutés, l'Ingénieur pourra
étendre ledit examen visuel à tous les dispositifs correspondants.
Si après quelques mesures de sondage, l'Ingénieur le juge nécessaire, le contrôle de la masse le zinc par unité de surface tant
intérieure qu'extérieure des dispositifs sera effectué dans les conditions analogues à celles définies ci-après.
a- Subjectile :
Il est conçu à partir de tôle galvanisée à chaud ou tôle d’aluminium d’un seul tenant et sans aucune soudure, comportant un
traitement supplémentaire par peinture époxy garantie 10 ans sur les deux faces : Face avant aux couleurs de fond du décor.
Face arrière peinture époxy en gris clair mat.
Pour les panneaux des gammes petites à grandes tels que définis dans le document «SIGNALISATION VERTICALE -
symboles, dimensions, caractères», les épaisseurs minimales sont de :
ème
15/10 pour la tôle galvanisée (275g de zinc par mm²)
ème
OU 20/10 pour la tôle d’aluminium (type 1005 A).
Pour les panneaux de très grande gamme, ou de grande dimension, les épaisseurs minimales requises seront de :
ème
20/10 pour la tôle galvanisée (275g de zinc par mm²)
ème
et de 25/10 pour la tôle d’aluminium (type 1005 A).
Le subjectile doit comporter un bord tombé de 2,5cm réalisé par emboutissage ou par adjonction d’un profilé aluminium
anodisé. En aucun cas le subjectile ne comportera un bord tranchant.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit
b- Décor :
Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de
type :
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro réflexion
minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).
La face doit être en sérigraphie avec des encres compatibles avec le film. Une attestation de compatibilité du fournisseur de film
réfléchissant doit être délivrée à l’appui.
c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vent de
150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique.
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles galvanisées, les brides de fixations doivent être réalisés à partir d’acier
galvanisé. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles d’aluminium, les brides de fixations doivent être réalisés à partir d’alliage
aluminium. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
a- Subjectile :
ème
Il est conçu à partir de tôle galvanisée à chaud d’épaisseur minimale de 15/10 (275g de zinc par mm²) ou de tôle d’aluminium
ème
d’épaisseur minimale de 20/10 (type 1005 A) d’un seul tenant et sans aucune soudure, comportant un traitement
supplémentaire par peinture époxy garantie 10 ans sur les deux faces. Face avant aux couleurs de fond du décor. Face arrière
en gris clair mat.
Le subjectile doit comporter un bord tombé de 2,5cm réalisé par emboutissage ou par adjonction d’un profilé aluminium
anodisé. En aucun cas le subjectile ne comportera un bord tranchant.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit
b- Décor :
Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de
type 1, 2 et 3.
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro
réflexion minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).
Les inscriptions seront réalisées à partir de lettres découpées à l’aide de machine assistée par ordinateur.
Il est admis pour les films réfléchissants de classe 1 un détourage des inscriptions.
c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vents
de 150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles galvanisées, les brides de fixations doivent être réalisés à partir
d’acier galvanisé. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles d’aluminium, les brides de fixations doivent être réalisés à partir
d’alliage aluminium. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
a- Subjectile :
ème
Il est conçu à partir de tôle galvanisée à chaud d’épaisseur minimale de 15/10 (275g de zinc par mm²) ou de tôle d’aluminium
ème
d’épaisseur minimale de 20/10 (type 1005 A) d’un seul tenant et sans aucune soudure, comportant un traitement
supplémentaire par peinture époxy garantie 10 ans sur les deux faces. Face avant aux couleurs de fond du décor. Face arrière
en gris clair mat.
Le subjectile doit comporter un bord tombé de 2,5cm réalisé par emboutissage ou par adjonction d’un profilé aluminium
anodisé. En aucun cas le subjectile ne comportera un bord tranchant.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit
b- Décor :
Le décor est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de type 1 ou 2 ou 3.
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vents de
150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique.
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose.
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles galvanisées, les brides de fixations doivent être réalisés à partir d’acier
galvanisé. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
Dans le cas ou le panneau est conçu à partir de tôles d’aluminium, les brides de fixations doivent être réalisés à partir d’alliage
aluminium. La boulonnerie devra être également galvanisée à chaud.
a- Subjectile :
Il est conçu à partir de profilés en aluminium anodisé (lattes de 15 à 30 cm de largeur) extrudés de manière industrielle. Ces
lattes seront solidaires entre elles par des profilés type I en aluminium. Le fournisseur est tenu de communiquer une note
technique sur la résistance du panneau réalisé à partir de ces profilés.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit
b- Décor :
Le décor est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de type 1 ou 2 ou 3.
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro réflexion
minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).
Les inscriptions seront réalisées à partir de lettres découpées à l’aide de machine assistée par ordinateur. Le film adhésif fourni
aura une garantie minimum de 7 ans.
c- Fixation et boulonnerie :
Les fixations fournies doivent être conçues de telle sorte à résister à des actes de vandalisme, à des forces de vents de
150km/h, à la rotation lorsqu’il s’agit d’un support cylindrique
Le fabricant est tenu de fournir pour chaque ensemble supports, panneaux les détails techniques des brides de fixations qu’il
propose
Les brides de fixations doivent être réalisées à partir d’alliage aluminium. La boulonnerie devra être galvanisée à chaud
a- Subjectile :
Il est conçu à partir de profilés en aluminium anodisé (lattes de 15 à 30 cm de largeur) extrudés de manière industrielle. Ces
lattes seront solidaires entre elles par des profilés type I en aluminium. Le fournisseur est tenu de communiquer une note
technique sur la résistance du panneau réalisé à partir de ces profilés.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit.
b- Décor :
Le décor est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de type 1 ou 2 ou 3.
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro
réflexion minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).
Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué de deux couches de films adhésifs :
1- un film adhésif rétro réfléchissant de couleur blanc de classe 1, 2 ou 3 (selon la demande formulée).
2- un film type ECF translucide qui s’applique sur le film de base. Les inscriptions seront réalisées à partir de détourage assisté
par ordinateur sur le film ECF.
2.2.3- SUPPORTS
Tous les supports fournis doivent être réalisés à partir de profilés en acier E24. Ils doivent, après usinage, impérativement être
galvanisé (par immersion à chaud dans un bain de zinc).
La masse de zinc déposée est de 80 microns (5,70g/dm²)
Le fournisseur est tenu de communiquer un tableau de résistance des supports aux différentes combinaisons et formats de
panneaux.
La valeur retenue pour la résistance aux vents sera de 130 daN/m².
Dimensions ( en mm )
Types de panneaux Selon HC (hauteur de caractères latins)
100 125 160 200
Présignalisation ( D43 )
1840x465 2300X575 2880X720 3560x890
2.3.4- Supports
• Portique et potences :
Les portiques et potences ont des formes simples :
• Toutes les fibres extérieures des pieds sont verticales ;
• Toutes les fibres extérieures des poutres sont horizontales ;
• Les lignes obliques et transversales sont à éviter ;
• Les poteaux d’un même portique auront des sections identiques.
La hauteur des pieds est telle :
• Qu’ils rattrapent le dévers éventuel de la chaussée ;
• Que l’axe de la poutre soit environ à mi-hauteur des panneaux, la base de ceux-ci étant au moins 5,50m en
tout point de la chaussée finie.
• Mâts d’accotements :
Ces supports auront des formes simples, de sections circulaires. Ils seront posés de manière désaxés, mais non traversant par
rapport aux panneaux qu’ils supportent. Ils dégageront un gabarit normal sous l’ensemble des panneaux :
1m : pour les panneaux implantés sur bermes.
2,30 m : pour les panneaux implantés sur trottoirs.
*Autres supports
Chaque panneau est supporté par un support de section circulaire dont l’extrémité supérieure est encapuchonnée
Le dédoublement du support est obligatoire pour les panneaux d’indication ou de direction, de largeur supérieure ou égale
1,30 m
Le gabarit normal sous l’ensemble des panneaux est égal à 1m pour les panneaux implantés sur accotement.
2.3.5. Liaison entre panneaux et support
Il doit y avoir un point de fixation sur chaque support, en haut et en bas de chaque panneau.
Pour les panneaux formés de lattes horizontales, chaque latte doit être fixée sur chaque support.
Les dispositifs de fixation des panneaux de signalisation sur les portiques ou potences doivent permettre leur
positionnement définitif par déplacement horizontal et vertical des points de fixation.
L’excentration des efforts dus au vent sur les panneaux de signalisation sera augmentée de 10% de la hauteur du panneau par
rapport à sa valeur théorique.
2.4.10. Surface de service
Il ne sera pas prévu de surcharge de service.
2.4.11. Résistance mécanique
Les valeurs des flèches obtenues par les calculs auront les valeurs maximales suivantes :
• Pour les portiques
ème
- 1/100 de la longueur pour la traverse et de la hauteur pour les montants sous l’effet unique des surcharges climatiques ;
ème
- 1/200 de la longueur pour la traverse sous l’effet des surcharges de service et du poids propre.
• Pour les potences
ème ème
- 1/50 de la longueur de la traverse et 1/100 de la hauteur pour le montant sous l’effet des surcharges climatiques.
• Rotation
- La valeur maximale admissible, pour la rotation du montant des potences sous l’effet du vent uniquement, est fixée à un
ème
vingt-cinquième (1/25 ) de radian.
* Plans de décor
ème
L’entrepreneur soumettra à l’accord préalable du Maître d’œuvre les plans de décor au 1/20 de tous les panneaux de
direction
* plans des ouvrages spéciaux
L’entrepreneur fournira les dessins d’ensemble et de détails des différents types de portiques, potences et mâts.
Sur les dessins de détails, l’Entrepreneur consignera de façon complète :
- Les dimensions ajustées
- Les dispositions des assemblages
- Les dimensions des cordons de soudure et de leur ordre d’exécution
- Les contre flèches à donner aux poutres
- la diamètre des trous et boulons avec, éventuellement, mention du mode d’usinage lorsque les trous sont obtenus par forage
ou par poinçonnage et alésage.
Le présent lot correspond à la fourniture et à la pose de glissières de sécurité à simple file, comme défini dans le dossier B
(plans).
Il comprend les fournitures et mises en œuvre nécessaires à la complète réalisation de ces glissières de sécurité.
3.4.1 - Généralités
Les essais de réception et de contrôle sont définis par les tableaux en fin du présent article.
Les caractéristiques fournies par ces tableaux font référence aux normes françaises ; de façon générale, les matériaux devront
répondre à ces normes ou à des normes correspondantes.
Les provenances de tous ces matériaux devront être soumises à l'agrément de l’Ingénieur, par l’Entrepreneur, dans un délai
d'un mois à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux.
- L’Ingénieur devra être avisé au moins quarante huit (48) heures à l'avance de chaque approvisionnement et de la bascule sur
laquelle aura lieu la pesée du dit approvisionnement.
- Le chargement de chaque véhicule fera l'objet d'un bordereau d'expédition dont l'original sera remis au représentant de
l’Ingénieur sur le chantier en même temps que le bulletin de pesée "en charge" du véhicule, le bulletin de pesée "à vide" de
ce véhicule devra parvenir à l’Ingénieur dans les deux (2) jours ouvrables suivant la date portée sur le bulletin de pesée "en
charge" susvisé.
- Si pour un chargement, la masse constatée des éléments de glissement était inférieure à la masse calculée de plus de trois
(3) pour cent de moins et de cinq (5) pour cent de plus, les éléments de glissement correspondants seraient refusés.
3.4.3 - Contrôle de la masse de la couche de protection des éléments de glissement et des supports (à la charge de
l’Entrepreneur)
- Le contrôle de la masse de zinc par unité de surface sera effectué par mesure directe de l'épaisseur du revêtement de
protection à l'aide d'un appareil du type "Escompter", "Microtest" ou similaire.
- L’Entrepreneur devra constituer des lots de cinquante (50) éléments de glissement de quatre (4) mètres de longueur utile, à
l'exclusion des éléments spéciaux "standard" ou non.
- Pour chaque lot, il sera contrôlé deux (2) éléments de glissement de deux (2) supports. Ces éléments de glissement et ces
supports seront choisis par l’Ingénieur qui effectuera lui-même les mesures à l'aide d'un appareil appartenant à
l’Entrepreneur.
- Il sera exécuté trois (3) mesures sur chaque face de chaque élément de glissement contrôlé, l'une au centre, les deux autres
à deux angles diamétralement opposés mais au moins à cinquante (50) millimètres du bord le plus long et cent (100)
millimètres du bord le plus court.
Il sera effectué une (1) mesure sur chacune des six faces de chaque support contrôlé, à au moins dix (10) millimètres des
arêtes et des bords les plus longs et cent (100) millimètres des extrémités.
- par convention l'épaisseur de la couche de protection d'un élément de glissement ou d'un support est la moyenne
arithmétique des six (6) mesures effectuées sur le dit élément de glissement ou sur le dit support.
- Pour chaque lot :
• Si l'épaisseur de la couche de protection de moins de deux (2) éléments de glissement ou de moins de deux (2) supports
est inférieure à cinquante (50) microns, les glissières de sécurité (correspondantes) seront acceptées.
• Si l'épaisseur de la couche de protection de deux (2) éléments de glissement ou de deux (2) supports ou plus est inférieure à
cinquante (50) microns, les éléments de glissement ou les supports des glissières de sécurité (correspondantes) seront
rebutés.
Les cordons de soudure devront être bien réguliers, de forme isocèle, sans cratères ni soufflures apparentes et bien raccordés
aux faces de l'angle de l'assemblage.
En cas de contestation du résultat de l'examen visuel, les tolérances admissibles sur les défauts des soudures seront celle
fixées à l'annexe 3 du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions Communes du Ministère de l'Equipement Français.
Les dispositifs d'écartement dont la soudure serait ainsi reconnue défectueuse seront rebutés.
Si plus de dix (10) pour cent du nombre de dispositifs d'écartement ayant subi l'examen visuel susvisé étaient rebutés,
l’Ingénieur pourrait étendre ledit examen visuel à tous les dispositifs d'écartement.
Si après quelques mesures de sondage, l’Ingénieur le juge nécessaire, le contrôle de la masse de zinc par unité de surface
tant intérieure qu'extérieure des dispositifs d'écartement sera effectué dans des conditions analogues à celles définies à l'article
1.4.3.
1 Elément de glissement, Acier E 24-1 défini par la norme française Voir Article A.4.2.
plaquettes de fixation. A 35 - 501 d'Avril 1968
2 Supports non fragiles en acier Acier A 33 défini par la N.F.A. 35-501 d'Avril 1968
laminé
Toutes les parties en acier des glissières de sécurité seront galvanisées à chaud par immersion dans le zinc fondu
5 Galvanisation conformément aux prescriptions de la NF-A 91-121 et du PN-E 27-016 en ce qui concerne la boulonnerie. Voir Article A.4.3.
Cette galvanisation sera de la classe quatre virgule vingt cinq grammes par décimètre carré (4,25g/dm2), sauf celle
de la boulonnerie qui sera de la classe cinq grammes par décimètre carré 5g/dm2. La protection par dépôt
électrolytique de zinc (classe 10-20 microns PN E 27-016) des vis et écrous est autorisée.
Le percement des trous dans les supports, les dispositifs d'écartement et les éléments de glissement, le soudage des
dispositifs d'écartement et le cintrage des éléments spéciaux seront effectués avant galvanisation
La tolérance d'implantation, en plan, de la face avant "côté circulation" des éléments de glissement est de plus ou moins
trois (± 3) centimètres par rapport à la position prévue.
La hauteur de l’arête supérieure des éléments de glissement par rapport au niveau du sol à l'aplomb de la glissière sera
de zéro virgule soixante dix (0,70) mètre, avec une tolérance de plus cinq (+ 5) moins zéro (- 0) centimètres.
Après montage des éléments de glissement, il sera exécuté un réglage fin, de façon que l’arête supérieure des éléments
de glissement reste parallèle à la chaussée.
- Avant le début du battage de chaque support, la verticalité du support et celle du dispositif de guidage de la sonnette
devront être vérifiées à l'aide d'un niveau de maçon.
- L’Ingénieur pourra exiger le remplacement aux frais de l’Entrepreneur, des supports qui après fonçage présenteraient
l'une ou l'autre des défectuosités ci-après :
• Pliure
• Déchirure
• Flambage
• Voilement
Les éléments de glissement devront être assemblés de façon que leur extrémité, prise dans le sens de la circulation,
recouvre l'origine de l'élément suivant.
Toutes les têtes de boulons devront être placées du côté de la face avant "côté circulation" des éléments de glissement.
Pendant le délai de garantie, l’Entrepreneur devra, à ses frais, procéder par sondages, et de manière périodique, à la
vérification du serrage, tant des boulons de fixation des éléments de glissement sur leurs supports, que des boulons de
liaison des éléments de glissement entre eux, et éventuellement, exécuter les corrections de serrage qui s'avéreraient
nécessaires.
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages devront satisfaire aux conditions fixées par le Cahier des Clauses
Techniques Générales (C.C.T.G.) et complétées par le présent C.C.T.P.
A défaut de stipulation du C.C.T.G. ou du C.C.T.P. concernant certains matériaux, l'Entrepreneur devra préciser au
moment de la présentation de son offre les conditions auxquelles devront répondre ces matériaux et les essais de contrôle
auxquels ils devront être soumis.
Les provenances des matériaux et des produits ainsi que leurs caractéristiques devront être soumises à l'agrément du
maître d'œuvre avant utilisation en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un
délai de Trente(30) jours ouvrables à compter de la notification de l'ordre de service dans le cas où le tableau ci-après ne
fait pas ressortir explicitement ce délai.
L'Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d'Œuvre, la provenance des matériaux au
moyen de lettres de voitures signées du fournisseur ou par toute autre pièce en tenant lieu.
Les matériaux dont l'origine n'est pas imposées, devront faire l'objet de proposition d'agrément par l'Entrepreneur, étant
entendu que l'agrément ne pourra être donné que pour les meilleures carrières et ballastières, les usines ayant les
meilleures références, les lieux de production dont la qualité n'a pas donné lieu à des difficultés au cours des années
précédentes.
Dans tous les cas les demandes d'agrément seront accompagnées de toutes justifications et résultats d'essais
nécessaires, établis à la charge de l'Entrepreneur.
Sables et Granulats pour Carrières agréées par le Délai : 1 mois avant utilisation avec
béton Maître d'Œuvre présentation des bétons d'études
Liants hydrauliques Usines agréées par le Dans tous les cas, les ciments d'une
Maître d'Œuvre même spécification proviendront
d'une usine.
Délai : idem "granulats"
Ronds lisses et aciers à Qualités agréées par le Délai : 1 mois avant utilisation avec
haute adhérence Ministère de l'Equipement présentation des bétons d'études
Armatures de précontrainte et corps Produits et usines agréés Délai : 2 mois avant utilisation
d’ancrage par le Maître d'Oeuvre
Adjuvants Produit agréé par le Délai : avec présentation
Maître d'Œuvre des bétons d'études
- joint water stop
- Couvres Joints Produits et usines agréés Délai : 2 mois avant utilisation
- Joints lourds de chaussée par le Maître d'Œuvre
- Chape d’étanchéité
- Gargouilles et barbacanes en PVC
- Elastomère fretté pour
appareils d'appui + garde corps S8
- Barrières métalliques type BN4
- Produits de cure
- Produits pour coaltarisation
- Descentes d'eau en PVC
- Corniches préfabriquées
- Géotextiles de renforcement, Anti-
fissuration et de filtration
Matériaux pour comblement des Emprunts agréés par le
fouilles Maître d'Œuvre
. La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception. Tout essai donnera lieu à l'établissement d'une fiche
de résultats en trois exemplaires dont deux sont destinés au Maître d'Œuvre et le troisième à l'Entrepreneur.
. Les essais effectués par le Laboratoire du Maître d'Œuvre seront à la charge de ce dernier s'ils montrent que les
matériaux ont la qualité exigée. Dans le cas contraire ces essais seront à la charge de l'Entrepreneur. Les prélèvements
relatifs à ces essais seront faits contradictoirement. Si l'Entrepreneur ou son représentant dûment convoqué fait défaut, les
prélèvements seront faits en son absence.
. Les essais exécutés par l'Entrepreneur sont clairement stipulés dans la suite du C.C.T.P. Le nombre d'essais est donné
à titre indicatif. L'ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. Il pourra toujours, s'il le juge nécessaire,
demander d'essais supplémentaires.
. L'Entrepreneur fera lui-même faire son propre contrôle. Il devra disposer du personnel et matériel nécessaire pour
l'exécution de ce contrôle.
. Méthode d’essais :
Les essais devront être exécutés dans les conditions et suivant les méthodes préconisées dans les documents suivants
classés par ordre de priorité :
- Le présent C.C.T.P.
- Les normes tunisiennes NT
- Les procédées d’essais du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées du Ministère de l’Equipement et du Logement
Français,
- Les normes françaises AFNOR,
- Les normes américaines AASHO,
- Les normes américaines ASTM.
Les trois derniers chiffres qui suivent les lettres traduisent le dosage en ciment exprimé en kg. par m3.
- NT 47-16 (1983) : liants hydrauliques, vérification de la qualité des livraisons, emballage, marquage.
- NT 47-01 (1992) : liants hydrauliques, définitions, classifications et spécifications des ciments.
- NFP 15-436 : la chaleur d'hydratation du ciment à douze heures sera inférieure ou égale à 230 joule/g (55 cal/g) avec
une tolérance de mesure sur un résultat individuel de 20 j/g (5 cal/g).
Les ciments à mettre en oeuvre devront satisfaire aux dernières normes en vigueur.
Dans tous les cas, les ciments d'une même spécification proviendront d'une même usine pour chaque partie complète
d'ouvrage.
Les ciments normalisés devront être titulaires de la marque NF.VP dont la liste est publiée tous les deux mois par
l'A.F.N.O.R.
L'Entrepreneur devra adresser au Maître d'Ouvrage une copie de ses lettres de commandes de ciments, dans les quinze
(15) jours suivant l'acceptation des bétons d'études par le Maître d'Oeuvre.
- Stockage :
Chaque silo devra être équipé :
. De deux thermomètres placés respectivement l'un à la base du cône de vidange, pour permettre de mesurer la
température du ciment à l'utilisation, l'autre sur la manche verticale de remplissage du silo, pour permettre de
mesurer la température du ciment à l'approvisionnement.
. D’un dispositif de prélèvement fixé en dérivation sur la tranche verticale d'approvisionnement du silo et pouvant être
actionné par simple manœuvre d'une vanne.
Le stockage des ciments pourra être fait pour partie en cimenterie ou chez le distributeur et pour partie à la centrale à
béton. Toutefois, le mode, la capacité et le programme de stockage devra être proposé par l'Entrepreneur, à l'agrément du
Maître d'Oeuvre et permettre la délimitation précise des lots.
Les ciments pour béton ne feront pas l'objet de réception avant utilisation mais seront assujettis aux prélèvements
conservatoires de ciment :
- L'Entrepreneur devra effectuer selon les modalités prévues aux clauses 2.2. et 2.3. de la norme N.F.P. 15-300 des
prélèvements conservatoires de ciment :
. de vingt-cinq (25) kilogrammes pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d'étude et de convenance
des bétons, définies au fascicule 65 du C.C.T.G.,
. de cinq (5) kilogrammes pour les lots de ciment utilisés au cours du chantier.
Dans le cas de la livraison de ciment, le terme "lot" désigne la quantité de produit faisant partie de la même "unité de
transport" (conteneur, wagon, camion...).
La cadence des prélèvements conservatoires est au minimum d'un prélèvement pour chaque partie d'ouvrage (semelles,
piles, culées, tablier, murs, etc..).
De plus, un prélèvement est effectué au début de chaque livraison d'un ciment de qualité nouvelle sur le chantier. Ces
prélèvements sont à conserver à l'abri en récipients étanches et étiquetés.
En application du paragraphe 2.2.1 des NT 47-16 (1983), il sera effectué systématiquement un (1) prélèvement
conservatoire par livraison, c'est-à-dire par camion de même spécification avec au moins un (1) prélèvement par vingt (20)
tonnes de ciment. Chaque prélèvement sera constitué d'une cinquantaine de kilos de ciment.
Le Maître d’œuvre désignera en cours de chantier le lot pour lequel seront effectués les essais définis ci-dessous.
Dans le cas où le lot de ciment serait refusé, feront en sus l'objet d'essais, les lots de remplacement désignés par le Maître
d’œuvre
Pour chaque lot choisi, le Maître d’œuvre désignera les prélèvements à analyser à raison d'un prélèvement sur deux (2)
avec un minimum de trois (3) prélèvements pour un maximum de six (6).
Les prélèvements pour analyses seront conservés par le Maître de l’ouvrage.
Le rythme et la nature des essais à effectuer sur les prélèvements sont indiqués dans le tableau suivant :
Temps de prise NT 47-11 1983 Début de prise > 1 h 30 mn NT 47-01 1 essai par prélèvement
(1983)
Expansion à chaud et à NT 47-12 1983 < 10 mm NT 47-01 (1983) 3 essais par prélèvement
froid
Le retrait à 28 jours NT 47-12 1983 < 800 µm NT 47-01 (1983) 3 essais par prélèvement
Analyse chimique NT 47-15 1983 Teneur en SO3 < 4 % 3 essais par prélèvement
Teneur en MgO < 5 %
NT 47-01 (1983)
Un minimum de six essais par
Résistance à la NT 47-14 CEM I 32.5 CEM I 42.5
prélèvement
compression minimale NT 47-01 (1983) 6 jours 10 17.5
(MPa) 28 jours 25 35
- NF EN 934-2- 01 Septembre 2002 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis.Partie 2 : adjuvants pour béton-
Définitions, exigences, conformité, marquage et étiquetage ;
- NF EN 934-6- 01 Septembre 2002 : Adjuvants pour béton, mortier et coulis.Partie 6 : échantillonnage, contrôle et
évaluation de la conformité ;
L'Entrepreneur pourra être autorisé à incorporer à ses frais et après agrément du Maître d'Œuvre, un adjuvant dans son
béton mais un essai de convenance (aux frais de l'Entrepreneur) sera obligatoire dans la liste des adjuvants agréés dans
la circulaire « Environnement et qualité de la vie »n°83-30 du 27-5-83.
Cet adjuvant sera choisi obligatoirement dans la liste des adjuvants agréés dans la Circulaire « Environnement et qualité
de la vie » n° 83-30 du 27/05/83.
Les adjuvants éventuellement utilisés par l'Entrepreneur et approvisionnés par lui sur le chantier devront donner lieu à la
présentation d'un certificat d'origine, indiquant la date de fabrication et la date au-delà de laquelle ils devront être mis au
rebut. Ils devront être exempts de tout chlorure.
Par ailleurs des dispositifs de dosage automatiques seront installés sur les centrales à béton.
1.6.2 - Propreté
- L'équivalent de sable humide, apprécié par la méthode visuelle devra satisfaire aux conditions indiquées dans le tableau
ci-après :
- Les sables devront être lavés à l'eau douce. La quantité d'argiles, vases, matières solides susceptibles d'être éliminées
par décantation ne devra pas être supérieure à 1%.
1.6.4 - Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur à vingt (20).
Les sables apportés au cours du chantier seront obligatoirement déposés au stock différé. Le stockage sur centrale sera
approvisionné par reprise au stock différé.
Pour chaque livraison, l'Entrepreneur devra remettre au Maître d'Œuvre un bordereau de livraison faisant apparaître,
nettement, la provenance des granulats ainsi que la date et l'heure de chargement.
Les granulats moyens et gros pour béton devront satisfaire à la norme NFP 18-301 et XP P18-540-01Octobre 1997.
1.7.1 - Nature
Les granulats pour béton pourront être roulés ou concassés.
Les essais d'identification préalable devrait montrer que les granulats ne sont ni altérables, ni gélifs. Le coefficient "Los
Angeles" devra être au plus égal à 25.
1.7.2 - Propreté
La proportion maximale en poids des granulats destinés aux bétons QF 350, Q.350, Q.400, E400 et QF400 passant au
lavage au tamis de 0,5 millimètres devra être inférieure à deux (2) pour cent.(mode opératoire L.C.P.C.).
La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme NFP 18-301 ne
devra pas dépasser un virgule cinq (1,5) pour cent.
1.7.3 - Granularité
Les fuseaux granulométriques de tolérance des granulats pour les bétons QF 350, Q350,Q400, E400 et QF400 seront
ceux proposés par l'Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréés par le Maître
d'Œuvre.
Le seuil supérieur (D maximum) sera 25 mm. Dans chaque classe granulaire d/D, le passant à d et le refus à D devront
être, en poids, inférieurs ou égaux à 10 % pour les bétons QF 350, Q350, Q400, E400 et QF400 et à 15 % pour les bétons
C150 et C 250.
1.7.4. Aplatissement
L’essai d’aplatissement devra être inférieur à 20.
1.7.6 - Stockage
Les règles spécifiques de l'article "SABLES POUR MORTIER ET BETONS " seront appliquées aux granulats moyens et
gros.
Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d’Œuvre.
Dans le cas d'emploi d'un enduit temporaire imperméable, le produit devra avoir un agrément officiel.
Les parements cachés de béton seront coaltarisés avec un goudron désacidifié, un bitume à chaud ou une émulsion non
acide de bitume.
Les armatures de précontrainte et leurs accessoires (gaines, dispositifs d’ancrage, etc.), seront conformes aux stipulations
du Fascicule 65A et du Fascicule 4 - Titre II du C.C.T.G.
Les aciers pour armatures de précontrainte, devront avoir les caractéristiques requises pour le système de précontrainte
utilisé. Ils devront être agréés par le Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur devra obligatoirement fournir au Maître d’œuvre à l’appui de sa demande la garantie du producteur d’acier
sur l’ensemble des caractères énumérés au paragraphe 3 de l’article 2 du Fascicule 4 - Titre II du C.C.T.G.
Les fils pour armature de précontrainte agrées par les textes homologuant le système de précontrainte utilisé ne feront
l’objet de contrôles en usine que si ces textes le prévoient.
Les fils non agrées devront faire l’objet d’essais contrôlés par un laboratoire agréé par le Maître d’Œuvre. Tous les frais
d’essai et de contrôle seront à la charge de l’Entrepreneur.
Si les armatures de précontraintes doivent être amenées « préfaçonnées » sur le chantier, le Maître d’Œuvre devra être
avisé de la date et du lieu de leur confection au moins une (1) semaine à l’avance de façon à pouvoir procéder dans
l’atelier de confection au prélèvement d’échantillons dans les conditions prévues au paragraphe I et à l’alinéa I du
paragraphe 2 de l’article 7 de la première section du titre II du fascicule 4 du C.C.T.G.
Les essais seront exécutés dans un laboratoire agrée par le Maître d’œuvre ; l’Entrepreneur sera invité à y assister. Le
transport des prélèvements à ce laboratoire sera effectué par les soins et aux frais de l’Entrepreneur.
Si le transport des aciers s’effectue en couronnes, celles-ci auront un diamètre au moins égal à deux cent (200) fois celui
du fil.
Le transport devra s’effectuer en barres droites si le diamètre du fil est supérieur ou égal à douze (12) millimètres.
a) Gaines
Les gaines de protection des armatures de précontraintes devront être agrées par le Maître d’œuvre. Elles seront choisies
parmi celles dont l’emploi est prévu avec le système de précontrainte utilisé.
Elles devront présenter une résistance à l’écrasement suffisante et une étanchéité complète à la laitance de ciment, et être
assez souple pour épouser les courbes des tracés prévus.
L’Entrepreneur devra fournir à l’appui de sa demande d’agrément l’indication des côtes intérieures et d’encombrement et
le procédé de raccordement.
La section minimale du vide intérieur d’une gaine devra être au moins le double de la section de l’armature de
précontrainte.
b) Dispositifs d’ancrage
Les dispositifs (corps) d’ancrage seront ceux prévus pour le système de précontrainte utilisé. Ils seront soumis à
l’acceptation du Maître d’œuvre.
c) Produit de glissement
Le produit éventuellement utilisé pour faciliter le glissement des câbles dans leur gaine au moment de la mise en tension
sera une huile soluble anti-corrosive.
Le coulis d’injection doit bénéficier d’un avis technique favorable issu d’un organisme agréé.
Le coulis d’injection est constitué par du ciment, de l’eau et éventuellement des adjuvants, d’additions ou d’ajouts. Il doit
répondre, avec tous ses constituants (ciment, eau, adjuvants, etc.), aux spécifications de l’article 92.3 du Fascicule 65A du
C.C.T.G.
La composition nominale qui est soumise à l’acceptation du Maître d’œuvre après exécution des épreuves d’étude,
précisera :
Les propositions de l’Entrepreneur concernant les matériaux et adjuvants pour coulis d’injection seront revêtus du visa du
responsable de l’équipe chargée de la réalisation des injections avant d’être soumise à l’agrément du Maître d’Oeuvre.
Toute livraison de produit (ciment, adjuvant, produit prêt à l’emploi, etc.) sur le chantier, donnera lieu à la présentation du
certificat d’origine indiquant la date limite au-delà de laquelle ces produits devront être mis en rebut.
- Exsudation ;
- Fluidité ;
- Résistances mécaniques (flexion et compression) ;
- Fin de prise ;
- Variation de volume ;
- Absorption capillaire.
Les valeurs de ces caractères devront être conformes aux exigences de l’article 92.3.2 du Fascicule 65A du C.C.T.G.
Les tolérances admises sur les dosages sont les suivantes :
Le matériel de fabrication doit produire un coulis à consistance homogène en dispersant et défloculant complètement le
ciment.
1.13.1- Gargouilles
Les gargouilles constituant les pénétrations à travers le tablier seront constituées par des tubes polyvinyle - chlorure rigide.
1.13.3- Barbacanes
Les barbacanes seront réalisées par des tubes en matériau inerte tel que polyvinyle de 100 mm de diamètre intérieur.
Les caractéristiques des bois sont définies par les normes NF B 51-001 et B 51-002. Les bois pour coffrage seront en
sapin équarri, arêtes vives. Les bois pour blindage, échafaudages et supports seront à choisir par l'Entrepreneur dans le
cadre des prescriptions de la norme NF B 51-001 et dans les catégories correspondant aux contraintes calculées.
Tous les bois seront droits, sains, unis, sans roulure, pourriture, gélivures, nœuds vicieux, chancres et gui, trous de vers,
piqûres ou vermoulures.
En cas de contestation sur la qualité des bois, il pourra être procédé sur demande du Maître d'Œuvre et aux frais du
Maître de l'Ouvrage aux essais définis par les normes NF B 51-003 et B 51-013. Les résultats de ces essais devront être
supérieurs aux valeurs des contraintes admissibles données aux articles 9 et 10 de la norme NF B 52-001 pour les bois de
catégorie II.
De plus, en cas d'emploi de panneaux de contreplaqué pour l'obtention de parements fins, la qualité choisie sera du type à
imprégnation spéciale pour béton. L'épaisseur minimale de ces panneaux sera de 15 mm.
La chape d’étanchéité sur ouvrage, devra être conforme aux spécifications du Fascicule 67, Titre I, du C.C.T.G. Français.
L’étanchéité sera :
- soit une chape épaisse en asphalte coulé selon le procédé B3A ;
- soit une étanchéité par feuille préfabriquée monocouche ;
- soit une étanchéité similaire.
L’Entreprise proposera à l’agrément du Maître d’œuvre, le type d’étanchéité sur ouvrage accompagné du dossier
technique complet correspondant (descriptif, certificats, agréments, justificatifs, etc.).
b) Couche d'accrochage
Elle est constituée par un enduit d'imprégnation à froid au dosage de deux cents (200) à deux cent cinquante (250)
grammes par mètre carré.
Les solvants utilisés seront des solvants légers dont la température d'ébullition sera nettement plus faible que la
température d'application des couches d’étanchéité.
Elle est constituée par une chape de bitume 100/40, légèrement fillérisé (température, bille et anneau : 100 °C,
Pénétration : 40), d'une armature de voile de verre et d'une feuille de protection en alliage d'aluminium (Alliage A 5)
gaufrée de 16/100 mm. L'épaisseur totale est de quatre (4) millimètres. Le poids est de quatre (4) kilogrammes par mètre
carré en moyenne.
Cette couche en matériau imperméable réalise une protection mécanique. Elle est en asphalte coulé qui est constitué de
mastic d'asphalte et de granulats (sable et gravillons durs concassés). La teneur totale en bitume sera au moins égale à
sept (7) pour cent. L'indentation, selon les normes NF P 84.305, T 66.001 et T 66.002 sera comprise entre dix (10) et
trente (30) dixième de millimètres.
L'Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d'Oeuvre la composition qu'il se propose d'utiliser, en indiquant
notamment les caractéristiques suivantes :
- la nature du composant de base : asphalte naturel (poudre d'asphalte, pains de mastic d'asphalte), avec l'origine et la
teneur en bitume de la roche asphaltite, ou asphalte synthétique avec la nature et l'origine des fillers ainsi que la dureté
du bitume utilisé ;
- La nature et l'origine du liant d'apport et des granulats ;
- Le matériel de fabrication et les modalités de son contrôle ;
- Les résultats escomptés d'essais d'indentation sur la deuxième couche suivant les normes NFP 84.305, T 66.001 et
T.66.002.
Les appareils d'appui devront être livrés sur chantier, dans des emballages permettant leur identification par le numéro
du lot de la fabrication. Ils seront stockés ensemble sur une surface propre et plane, à l'abri de la pluie, du soleil, des
souillures et des poussières.
Si les faces des appareils d'appui en contact avec le béton ne sont pas enrobés d'élastomère, elles devront être protégées
contre l'oxydation par deux couches de peinture antirouille à la résine époxy. Les tranches de frettes seront protégées
contre l'oxydation par un enrobage d'élastomère ou une couche de peinture antirouille.
Les appareils d'appui en élastomère fretté seront conformes aux normes NF EN 1337-1, NF EN 1337-2 et NF EN 1337-3,
cette conformité étant attestée par un marquage CE de niveau 1.
Les qualités de matériaux constitutifs et les normes d'utilisation devront être conformes aux spécifications du dossier G.C.
77 de SETRA. Le garde corps doit être galvanisé
Le béton ou micro-béton de scellement des montants dans la corniche sera un béton Q 350.
Tous les matériaux constitutifs de tout système de blindage de fouilles, proposés par l'Entrepreneur, seront soumis à
l'agrément du Maître d'œuvre.
ARTICLE 1.21 - MATERIAUX DE REMBLAIS POUR COMBLEMENT DES FOUILLES
Les matériaux de remblais pour comblement des fouilles seront des calcaires ayant les caractéristiques suivantes :
- Granularité 0/D avec D = 100
- Pourcentage de fine (0,08 mm) inférieur à 15 %
Les corniches seront préfabriquées et prévues en béton confectionné à partir de ciment et un sable jaune. la formule de
celui-ci sera proposée par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre. Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude
ne satisfait pas aux conditions énumérées, dans le présent C.C.T.P., l'Entrepreneur devra présenter un nouveau béton qui
sera soumis aux mêmes essais.
Les remblais contigus à l’ouvrage d’art seront soumis à l’agrément de l’Ingénieur et auront un indice de plasticité inférieur
à 10 (IP < 10). Ils seront mis en œuvres par des couches de 20 cm d’épaisseur et méthodiquement compactés à 98% de
la densité sèche maximale du Proctor modifié. Ces remblais seront montés systématiquement de part d’autre de
l’ouvrage, de telle sorte que la différence de hauteur entre les deux côtés n’excède pas l’épaisseur de deux couches
élémentaires.
Les différents éléments (écailles, armatures, amorces, boulonnerie, joints, etc.) des murs en terre armée sont exécutés
selon les règles et avec les matériaux définis dans le document "Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles
de l'art" édité par le Setra et le LCPC en juillet 1991, et en particulier dans son annexe 2 "Fiches techniques".
Les éléments en béton des ouvrages en terre armée sont constitués d'un béton qui doit respecter les mêmes
spécifications que celles imposées au béton de la structure adjacente (béton de culée ou béton de structure de pont).
Ces spécifications sont précisées dans l'article intitulé "Bétons et mortiers hydrauliques" du chapitre II du présent CCTP.
1.25.1. Remblais pour massifs en terre armée
L'entrepreneur soumet à l'acceptation de l’Administration le matériau de remblai des massifs en terre armée. Celui-ci doit
être un matériau naturel. Il doit respecter les critères géotechniques et physico-chimiques définis dans l'article 3.1 du
document "Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le Setra et le LCPC en juillet 1991.
Les parements sont constitués d'écailles en béton préfabriquées. Chaque parement fait l'objet d'un plan de calepinage
établi par l'entrepreneur au vu des notes de calculs et soumis au visa de l’Administration. Ce plan indique le type (hauteur
et épaisseur de l'écaille, nombre d'amorces, ferraillage) de chacune des écailles. Compte tenu du caractère sensible de
l'ouvrage, l'utilisation d'écailles non armées est interdite.
Des éléments d'angle sont prévus, conformément aux plans.
Les armatures sont en acier ordinaire et sont conformes aux spécifications de l'article 3.1.2 et à la fiche technique n°2 de
l'annexe 2 du document "Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le Setra et le LCPC en
juillet 1991.
Les armatures sont en acier galvanisé et sont conformes aux spécifications de l'article 3.1.2 et à la fiche technique n°1 de
l'annexe 2 du document "Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le SETRA et le LCPC
en juillet 1991.
Des éclisses sont prévues. Elles sont conformes aux spécifications de la fiche technique n°6 de l'annexe 2 du document
"Ouvrages en terre armée - Recommandations et règles de l'art" édité par le Setra et le LCPC en juillet 1991.
1.25.4. Témoin de durabilité
L'ouvrage est équipé des écailles spéciales pour témoins de durabilité. Les emplacements de ces écailles sont précisés
dans les plans.
Les emplacements de ces écailles sont proposés par l'entrepreneur et soumis à l'acceptation de l’Administration. Chaque
écaille est équipée d'au moins d’un témoin de durabilité, et est munie d'un repère distinctif.
Ces témoins de durabilité sont des échantillons d'armatures de 60 cm à 1 m de longueur du même type que celles
utilisées dans l'ouvrage. Ils sont conçus pour pouvoir être extraits pour le suivi des phénomènes de corrosion.
La conception détaillée de ces dispositifs est proposée par l'entrepreneur et soumise à l'acceptation de l’Administration.
Afin d'éviter l'entraînement des éléments fins du remblai, des joints en mousse de polyuréthanne ou de polyester à cellules
ouvertes, de 4 cm de côté, sont placés dans les joints entre écailles.
Afin d'éviter l'entraînement des éléments fins du remblai, les joints entre écailles sont recouverts côté remblai par des
bandes de géotextile, de 40 cm de largeur, disposées verticalement et horizontalement. Ce géotextile est non tissé de
classe 4 tel que défini dans le document intitulé "Recommandations pour l'emploi des géotextiles pour les systèmes de
drainage et de filtration", éditées par le Comité Français des Géosynthétiques en avril 1986.
1.25.6. Complexe étanche pour protection des armatures
Afin de protéger les armatures des sels de déverglaçage, il est prévu la mise en œuvre d'un complexe étanche au sommet
des murs en terre armée, sous les couches de chaussée. Ce complexe est obtenu par thermocollage en usine d'un
géotextile non tissé de 300 g/m2 minimum, titulaire d'un certificat de qualité pour les géotextiles, et d'un film en PVC de 1
mm d'épaisseur, de 1200 g/m2 minimum. Les caractéristiques de poinçonnement et de résistance de ces composants,
ainsi que la perméabilité et l'épaisseur du géotextile sont soumises à l'acceptation de l’Administration.
ARTICLE 1.26 – GEOTEXTILES DE RENFORCEMENT
Le géotextile de renforcement sera disposé comme indiqué dans les plans. Il constituera ainsi un radier de répartition des
efforts sur une largeur utile de 2,80 m entre le dalot et le remblai en matériaux drainants.
Le géotextile de renforcement en transition sur dalot sera un géocomposite bi-directionnel associant un géotextile non
tissé aiguilleté de filament continu de polypropylène et des câbles de renforcement en polyester.
Le géotextile sera certifié ASQUAL pour les fonctions suivantes :
- séparation,
- filtration,
- drainage/filtration,
- renforcement.
Caractéristiques Normes
Résistance à la traction NF EN ISO 10 319 ≥ 58 kN/m en SP
≥ 52 kN/m en ST
Déformation à l’effort de traction maximale NF EN ISO 10 319 ≤ 11 % en SP
≤ 10,5 % en ST
Résistance à 5% de déformation NF EN ISO 10 319 ≥ 22 kN/m en SP
≥ 22 kN/m en ST
Résistance au poinçonnement NF G 38 019 ≥ 1.3 kN
Perméabilité normale au plan NF EN ISO 11058 ≥ 0,055 m/s
Ouverture de filtration NF EN ISO 12956 ≤ 95 microns
-7 2
Capacité de débit dans le plan à 20 kPa NF EN ISO 12958 ≥ 20 10 m /s
SP : sens production ; ST : sens travers
Le géotextile anti-remontée de fissure sera installé sur une largeur de 1,90 m de part et d’autre de l’interface entre le dalot
et le remblai. Le géotextile anti remontée de fissures sera un géocomposite bi-directionnel associant un géotextile non
tissé aiguilleté de filament continus de polypropylène et une grille de renforcement en fibres de verre. Ce géotextile sera
obligatoirement fabriqué sous certification ISO 9001 et 14001
Il aura les caractéristiques techniques minimales suivantes :
Caractéristiques Normes
Résistance à la traction NF EN ISO 10 319 ≥ 100 kN/m en SP
≥ 100 kN/m en ST
Déformation à l’effort de NF EN ISO 10 319 ≤ 3 % en SP
traction maximale
≤ 3 % en ST
Résistance à 2% de NF EN ISO 10319 ≥ 90 kN/m en SP
déformation
≥ 90 kN/m en ST
Rétention de bitume NF EN 15381 0,6 kg/m2
Module des filaments de 81 000 MPa
verre
Taille de la grille 22x22 mm
Masse surfacique totale NF EN ISO 9864 570 g/m2 dont 80 g/m2 pour le
non tissé
SP : sens production ; ST : sens travers
Caractéristiques Normes
Résistance à la traction NF EN ISO 10319 SP ≥ 25 kN/m
ST ≥ 25 kN/m
Déformation à l’effort de NF EN ISO 10 319 SP ≥ 85%
traction maximale
ST ≥ 75%
Résistance au NF G 38 019 ≥ 1,2 kN
poinçonnement
Ouverture de filtration NF EN ISO 12956 ≤ 85 µm
caractéristique
Masse surfacique NF EN ISO 9863-1 ≥ 305 g/m²
SP : sens production ; ST : sens travers
Les études d'exécution des ouvrages seront scindées en général en cinq (5) phases détaillées ci-dessous. Une adaptation
adéquate sera proposée par l'Entrepreneur pour chaque ouvrage.
L'Entrepreneur devra soumettre à l'acceptation du Maître d'Œuvre un programme d'exécution comprenant notamment :
a) Le programme détaillé et le contenu de la campagne géotechnique à réaliser préalablement à l’étude d’exécution.
b) La liste prévisionnelle des notes de calculs ;
c) La liste prévisionnelle des plans ;
d) Les propositions techniques éventuellement nécessaires pour compléter les indications des documents contractuels du
marché ;
e) La liste des méthodes de calcul qu'il est prévu d'utiliser ;
f) La liste des hypothèses de calcul que l'Entrepreneur aura retenues en complément de celles indiquées au marché, en
indiquant ou en rappelant la valeur des différents paramètres ou coefficients retenus (caractéristiques mécaniques des
matériaux, coefficients de poussée des terres, masses spécifiques des terres et des différents matériaux, etc.) ;
g) La présentation des différents programmes informatiques utilisés ;
h) Le calendrier détaillé de réalisation des études d'exécution, en isolant les phases d'études définies ci-après.
L'ensemble des points ci-dessus sera discuté au cours d'une réunion primaire de coordination qui permettra au Bureau
d'Etudes d'exécution de commencer l'élaboration des notes de calculs et plans d'exécution.
Les documents constituant l'étude d'exécution seront remis au Maître d'Œuvre par groupes formant des parties d'études
homogènes et contenant tous les éléments nécessaires à leur vérification.
Les ouvrages à réaliser sont rangés en Première Classe. Ils sont soumis aux surcharges civiles réglementaires du
Fascicule N° 61, Titre II.
Ils sont susceptibles d'être empruntés par les convois militaires MC120.
. Engins de chantier :
En cas d'emploi d'engins dont l'effet sur certaines parties d'ouvrage, compte tenu d'un coefficient de majoration dynamique
de 1,5 serait supérieur à l'effet le plus défavorable des charges d'exploitation précisées au § 1 précédent, l'Entrepreneur
devra fournir une justification et les renforcements d'ouvrages seront à sa charge.
Les engins de chantier seront réputés circuler sans croisement sur une bande de largeur droite égale à 6 m centrée sur
l'ouvrage. Leurs intervalles seront tels que les efforts engendrés ne dépasseront pas les surcharges civiles.
- Fascicule n° 65A du CCTG et son additif : « Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou en béton
précontraint par post-tension » (pour quelques données de calculs).
- Fascicule n°68 du CCTG : « Exécution des travaux de fondation des ouvrages de génie civil».
- Fascicule N° 61, Titre II du C.C.T.G. :
"Programme de charges et épreuves des ponts-routes" (Circulaire n° 71-155 du 29 Décembre 1971) y compris
l'instruction du Directeur des Routes sur les mesures transitoires à observer pour l'application du nouveau Titre II du
Fascicule N° 61 (circulaire n° 71-156).
- Instruction provisoire du 13 Décembre 1971 sur les directives communes relatives au calcul des constructions
- Fascicule N° 62 du C.C.T.G. Titre 1er, Section I "Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode aux états limites " (Règles BAEL 91).
- Fascicule N° 62 du C.C.T.G. Titre 1er, Section II "Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton précontraint suivant la méthode aux états limites " (Règles BPEL 91).
- Fascicule N° 62 Titre V : Règles techniques de conception et de calcul des fondations des ouvrages de génie civil.
- Fascicule N° 61, Titre V du C.P.C. ainsi que les circulaires n° 78-33 et 79-115.
a) L'Entrepreneur devra se conformer aux indications données dans les dossiers pilotes et dans les documents techniques
du SETRA (et leurs mises à jour), à savoir :
- Eléments du tablier :
Variation ± 3 %
- Revêtement de chaussée :
Variation + 40 % - 20 % sur le béton bitumineux.
- Autres équipements :
L'Entreprise devra tenir compte des transformations ultérieures que les équipements sont susceptibles de supporter et qui
sont éventuellement décrites au C.C.T.P.
c) Vérinage du tablier :
Les équipements des têtes de piles et le ferraillage des tabliers devront permettre le vérinage et le calage de sécurité
nécessaires au changement des appareils d'appui hors circulation ou sous trafic léger.
d) Fissuration du béton :
L'Entrepreneur proposera à l'agrément du Maître d'Oeuvre les dispositions à prendre pour limiter la fissuration du béton.
Les calculs seront conduits en tenant compte :
Les "sorties" de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et comporter, outres les données
particulières du calcul, assez de résultats intermédiaires pour que les options tant techniques que logiques, soient mises
en évidence et que les fractions du calcul, comprises entre deux options consécutives, puissent être isolées en vue d'une
éventuelle vérification. Sur demande du Maître d'Œuvre, l'Entrepreneur lui fournira tout autre résultat intermédiaire du
calcul qu'il estimerait utile; au cas où la note de calcul automatique serait très volumineuse, l'Entrepreneur fournira un
extrait faisant apparaître les résultats déterminants du dimensionnement proposé.
Le Maître d'Œuvre pourra demander de compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.
Le Maître d'Œuvre pourra faire compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.
Sur toute demande du Maître d'Œuvre, l'Entrepreneur devra lui fournir de nouvelles notes de calcul, obtenues par le même
programme, à partir d'autres données particulières fixées par le Maître d'Œuvre. Si ces nouvelles notes de calcul faisaient
apparaître que les notes initiales sont acceptables, les frais nouveaux seront à la charge du Maître de l'ouvrage ; dans le
cas contraire ceux-ci seront à la charge de l'Entrepreneur.
Les dessins devront indiquer le phasage de la construction et les opérations successives nécessaires à l'exécution d'une
pièce ou d'un ensemble.
Toutes les inscriptions et toutes les côtes devront être portées sur les plans à l'aide de caractères dont les minuscules
auront une hauteur minimum de 3 mm.
2/ Dessins de coffrage :
3 / Dessins d'armatures :
Les dessins d'exécution concernant les armatures devront préciser notamment :
- les diamètres, le type, la classe ou la nuance des armatures ainsi que leur nature,
- les diamètres des mandrins de cintrage (donnée type),
- le recouvrement des armatures,
- les armatures laissées en attente au droit des reprises de bétonnage; les reprises de bétonnage,
- les dispositifs assurant le positionnement prévus des armatures,
- les réservations dans le béton.
Dans le cas d'une dalle, il ne sera pas présenté plus d'une nappe d'armatures de même direction sur une même vue en
plan.
Les parties où le ferraillage est dense, seront représentées par des détails cotés à grande échelle comportant outre les
armatures, les cheminées de bétonnage et les cheminées de vibration. Ces détails devront permettre, par simple
inspection visuelle, de justifier :
Chaque dessin d'armatures sera accompagné d'un ou de plusieurs tableaux récapitulatifs des armatures utilisées (ou
nomenclatures).
Des armatures de même diamètre, de même forme et de même longueur, mais situées dans des parties différentes de
l'ouvrage devront porter des numéros de repérage différents
4/ Métrés :
Tous les plans (coffrage ou ferraillage) devront porter les tableaux de métrés suivant la décomposition de prix du
bordereau de prix unitaire.
Des métrés récapitulatifs par parties d'ouvrage seront établis à la demande du Maître d'Œuvre.
Les ouvrages provisoires qui sont à la charge de l'Entrepreneur feront l'objet d'une étude à part. L'étude doit préciser :
Les ouvrages subiront les épreuves par poids mort définies à l'article 21.2 du Titre II du fascicule n°61 du C.C.T.G.
Au moment des épreuves, l'âge des bétons sera au moins égal à 90 jours.
L'Entrepreneur devra établir à ses frais et présenter au Maître d'Œuvre, avant les épreuves, une note de calculs des
flèches et des sollicitations que sera susceptible de prendre, au milieu des portées, à chaque phase principale des essais,
l'ouvrage chargé dans les conditions définies au programme. Un plan devra expliciter clairement la nature et la position de
chacun des véhicules.
Les gaines récupérables auront une épaisseur de dix (10) millimètres. Leur diamètre intérieur sera au moins égal au
diamètre du type de pieux utilisés.
b) La hauteur maximale des tranches, sur lesquelles doit être contrôlé le volume de béton entrant dans la confection des
dites tranches de pieux forés dans le sol, est fixé à deux (2) mètres.
2.2.7 - Essais
Les pieux seront l’objet d’un contrôle par auscultation. Les essais seront à la charge de l’Entrepreneur. Les tubes laissés à
cet effet ne pourront être bouchés qu’après résultat concluant des essais et accord du Maître d’Œuvre.
NOTA IMPORTANT : En cas d’utilisation de boue pour tenir les parois de forage, le recyclage devra se faire en circuit
fermé sans rejet.
2.3.1 - Fouilles
Sont considérés comme fouilles les déblais exécutés à un niveau inférieur à celui :
- des plates-formes exécutées préalablement aux appuis,
- du terrain naturel,
- la tolérance qui donne lieu à application du paragraphe 2 de l'Article 9 du fascicule 68 du C.C.T.G. est égale à plus ou
moins dix(10) centimètres,
- le fond des fouilles sera, si le Maître d'Œuvre le juge utile, compacté,
- les matériaux en provenance des fouilles, s'ils sont reconnus de qualité suffisante, seront mis en dépôt provisoire pour
être éventuellement réutilisés au remblaiement des fouilles,
- avant tout coulage du béton de fondation, les fonds de fouilles seront réceptionnés par le Maître d'Œuvre.
- les surprofondeurs de fouilles seront, après décision du Maître d'Œuvre, remblayées en grave-ciment ou en gros béton
C.250.
2.3.2 - Epuisements
Ces obligations comprennent la construction et l'entretien des ouvrages (rigoles, drains, puisards) de captage et
d'adduction des eaux, la fourniture et l'entretien du matériel de pompage (y compris le matériel de rechange) la fourniture
de l'énergie et du combustible, la main d'œuvre d'exploitation et de surveillance, la remise en état des lieux, etc. de telle
façon que tous les ouvrages décrits dans le présent C.C.T.P. soient exécutés à sec.
2.3.3 - Comblements
Les matériaux pour remblaiement des fouilles seront :
- soit des matériaux extraits des fouilles qui auront été reconnus acceptables par le Maître d'Œuvre,
- soit à défaut, des matériaux tels que définis à l'Article 1-2 de la présente partie du C.C.T.P.
Les mortiers seront dosés à 450 kg de ciment par mètre cube de sable sec 0/2,5 mm.
Lorsque l'épaisseur du mortier à mettre en œuvre excédera vingt cinq (25) millimètres, on utilisera un microbéton dosé à
400 kg de ciment dont la composition sera soumise au préalable à l'agrément du Maître d'Œuvre.
QF350 CEMI 32.5 350 kg/m3 - Fûts des piles et colonne 28 25 2,1
des culées
- Semelles et nervures de
fondation ;
- dalots sous rampes ou sous
giratoires, section de
raccordement, Ouvrages de
tête, section en U en contact
avec des sols ou eaux
moyennement agressifs
NB : Les bétons Q350, QF350, Q400, E400, Q500 et QF400 correspondent respectivement aux classes de résistance
B25 et B30 définies en annexe T24.1 du fascicule n°65 du CCTG.
2 - La composition des bétons C150 et C250 sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit double de celui du
sable.
La consistance des bétons frais Q350, QF350, Q400, E400, Q500 et QF400 et les limites admissibles pour les
affaissements mesurés au cône ASTM seront fixées d'après les études de laboratoire.
- La continuité dans l'approvisionnement des matériaux entrant dans la fabrication du béton devra être assurée dans les
mêmes conditions que celles décrites pour une centrale de chantier.
- La fourniture de béton prêt à l'emploi devra pendant toute la durée du chantier, être assurée par la même centrale. La
centrale de secours doit être prévue à l'origine des travaux et sera soumise aux mêmes contraintes.
Les appareils de fabrication mécanique des bétons, en usine ou sur chantier seront proposés au Maître d'Œuvre pour
agrément dans un délai maximal de quinze (15) jours à compter de la notification du marché, ils devront répondre aux
spécifications suivantes :
- les dosages pondéraux respectifs du ciment et des granulats seront réalisés par deux chaînes de mesures distinctes,
- les dosages respectifs de l'eau et des adjuvants éventuels pourront être pondéraux ou volumétriques. Dans ce cas, l'eau
et les adjuvants seront mesurés par débitmètres de précision distincte.
- le cycle de dosage des constituants devra être entièrement automatique et fonctionner après déclenchement, sans
intervention du conducteur de centrale, selon un programme mémorisé à l'avance,
- le skip de chargement sera muni d'un vibreur,
Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de 3 mètres de hauteur par rapport au fond des
engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais avec vidange totale instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans l'ordre suivant :
- granulats moyens et gros,
- ciment,
- sable,
- l’eau.
L'Entrepreneur ne pourra procéder différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une meilleure homogénéité des
composants du béton. Dans tous les cas, la fabrication des gâchées sèches en vue d'une addition ultérieure d'eau est
interdite.
La durée de malaxage sera fixée lors des essais de convenance d'après les indications du wattmètre différentiel ou des
résultats d'analyses de béton frais. Elle devra permettre une homogénéité complète du mélange des constituants. Elle ne
sera pas inférieure à 1 minute 30.
2.6.4 - Transport
Dans le cas où les bétons destinés à certains ouvrages ne seraient pas fabriqués sur le chantier de mise en œuvre de
ces ouvrages : il sera fait application des Articles 11.4 à 11.6 du Fascicule 65 du CCTG.
L'Entrepreneur devra établir une liaison par téléphone ou tout autre moyen agréé par le Maître d'Œuvre entre les ateliers
de la fabrication du béton et les chantiers de bétonnage. Le délai maximal compris entre la fabrication du béton et sa mise
en place dans le coffrage, à définir selon la température maximale extérieure et les moyens de déchargement du béton
depuis les camions jusque dans les coffrages, seront également soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre. Celui-ci pourra
subordonner son agrément à l'obtention des résultats d'une épreuve supplémentaire d'information portant sur le béton
transporté. Cette épreuve sera entièrement à la charge de l'Entrepreneur. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées
sèches en vue d'une addition d'eau ultérieure est interdite.
Dans le cas de fourniture de béton par une centrale de béton prêt à l'emploi, le mode de transport devra être conforme aux
clauses de l'agrément de la centrale. La durée de transport devra être compatible avec la règle de délai maximal entre
fabrication et mise en œuvre déjà énoncée.
L'emploi des transporteurs pneumatiques est interdit.
Les pompes à béton à pistons pourront être utilisées après agrément du Maître d'Œuvre. Cet agrément ne pourra être
accordé qu'après :
- une étude particulière de la composition des bétons,
- des essais probants,
- une proposition des dispositions particulières de mise en œuvre résultant de l'utilisation de pompes à béton.
Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, supérieure à douze mille (12 000) cycles par minute.
Les bétons QF350, Q350, Q400 E400, et QF400 seront pervibrés dans la masse.
L'Entreprise devra constamment posséder un nombre de pervibrateurs suffisant, en fonctionnement, pour assurer un
serrage régulier et total à la cadence de bétonnage. Elle devra avoir sur un chantier un assortiment de diamètre de 25 mm
à 100 mm, permettant la pervibration dans toutes les conditions de mise en œuvre.
Le groupe compresseur aura une capacité suffisante pour alimenter sans difficulté la totalité des engins pneumatiques.
L'entreprise devra, enfin, maintenir en secours sur un chantier un groupe compresseur et un jeu de 3 pervibrations de (35
mm, 50 mm et 80 mm).
La pervibration sera assurée par un personnel compétent et le Maître d'Œuvre pourra récuser tout ouvrier qui effectuerait
cette opération dans de mauvaises conditions.
2 - Vibrations superficielles
- réchauffage de l'eau de gâchage et des granulats et protection de la partie d'ouvrage en cours de bétonnage, de telle
sorte que l'on obtienne le maintien de la température du béton en cours de malaxage à + 15 degrés centésimaux et de la
partie d'ouvrage bétonnée à + 12 degrés pendant 24 heures au minimum.
2 - Lorsque la température, mesurée sur le chantier, sera inférieure à zéro(0) degré centigrade, le bétonnage sera
formellement interdit.
3 - Conditions particulières
En tout état de cause, après exécution d'un bétonnage au-dessus de plus cinq (+ 5) degrés centigrades, si le Maître
d'Œuvre estime qu'une baisse importante de température est possible au cours de la nuit, il pourra exiger que la surface
libre des ouvrages ainsi que les parois maintenues à l'aide de coffrages métalliques, soient protégées à l'aide de bâches
suffisamment isolantes.
Si, durant la période de protection, le film protecteur est endommagé pour une raison quelconque, l'Entrepreneur devra
recouvrir à ses frais la zone en cause par un nouveau traitement complet.
Les bétons Q400 et E400 seront, en outre, protégés contre toute élévation de température par une pulvérisation d'eau.
Les réservoirs d'eau seront maintenus à l'abri du rayonnement direct du soleil. Les coffrages métalliques seront refroidis
par arrosage permanent.
La cure de tous les bétons sera conforme aux prescriptions du paragraphe 6 de l'article 36 du fascicule 65 du C.C.T.G qui
sont complétées comme suit :
- les procédés de cure et les produits de cure en cas de cure par enduit temporaire, seront soumis à l'agrément du Maître
d'Œuvre,
- le béton du tablier sera tenu à l'abri de la pluie jusqu'au début de la cure.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 107
ARTICLE 2.9 - PAROIS DES MOULES (COFFRAGES)
3 - Les coffrages pour parements fins ne devront comporter aucun dispositif de fixation non prévu sur les dessins
d'exécution qui pourront prévoir des trous régulièrement espacés.
ARTICLE 2.10 - TRAITEMENT DES PAREMENTS - TOLERANCES SUR LES DIMENSIONS ET LE TRACE DES
OUVRAGES
Il est notamment interdit de laisser en attente des trous non prévus sur des dessins d'exécution ou de refouiller un
panneau de béton exécuté.
2 - Trous
La quantité et l'importance des trous (bulles...) répartis sur les parements fins, devront permettre de classer ce parement
en catégorie un (1) ou deux (2) de l'échelle par photographies dans l'annexe 2 du rapport n°24 du Comité International du
Bâtiment (C.I.B).
La différence des catégories des teintes dans l'échelle précitée devra être au maximum :
- de un pour des surfaces voisines,
- de deux pour des surfaces éloignées.
Deux surfaces séparées par une arête vive seront considérées comme éloignées.
En cas de différences de teintes inadmissibles, les parements défectueux seront, au frais de l'Entrepreneur, peints après
nettoyage et dégraissage par lessivage.
Des essais préalables de teinte seront effectués sur des panneaux de dimensions convenables et du même béton que
celui à peindre; le produit utilisé et la teinte seront choisis par le Maître d'Œuvre après essais.
L'uniformité de la teinte des parements d'un même ouvrage devra être réalisée lors de la réception définitive.
1 - Le réglage de l'extrados du tablier sera fait en utilisant des règles guides, sur lesquelles s'appuieront des cerces
balayant la surface du parement.
2 - La finition de ces parements sera assurée par lissage à la règle vibrante. Aucun nid de cailloux ne sera admis, ni
aucune irrégularité d'aspect et de surfaçage.
3 - Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois jours qui suivent la fin de la mise en œuvre du béton les
constituants. A cet effet, l'Entrepreneur devra avoir défini à l'avance le mode d'application de la cure et comment
s'effectuera la circulation nécessaire au chantier.
Cette tolérance est étendue aux parties non planes de l'extrados des tabliers et sera appréciée par rapport à des cerces
respectivement longitudinaux et transversaux épousant le profil de l'extrados dans les deux directions.
Par rapport à des repères Par rapport à des repères quelconques pris sur la même
Piles quelconques pris sur une autre pile pile ou sur fondation + 2 cm
+ 2 cm
Par rapport à des repères Par rapport à des repères quelconques pris sur la même
Culées quelconques pris sur une pile ± 2 culée ou sur sa fondation + 2 cm
cm
Tabliers Par rapport aux piles de l'ouvrage Par rapport à des repères quelconques pris sur le même
+ 3 cm tablier
+ 2 cm
Les écarts sur le profil en long de l'ouvrage terminé seront de + ou - 2 cm par rapport au profil en long des dessins
contractuels, dans les conditions précisées par les dessins et les calculs d'exécution.
Au cas où le Maître d'Œuvre estimerait devoir faire effectuer les mesures à d'autres moments de la vie de l'ouvrage, elles
pourront être corrigées si l'une des parties le demande, en extrapolant les déformations de l'ouvrage par chargement
ultérieur, fluage ou tassement selon les prévisions de calcul des contre-flèches visées par le Maître d'Œuvre ou selon les
mesures faites si celles-ci sont plus favorables à l'Entrepreneur.
Les dispositions de l'article 31.7 du fascicule 65 et de l'article 16 du Cahier des Prescriptions Communes et les Directives
Provisoires titre III, chapitre 9 sont complétées comme suit :
L'Entrepreneur devra désigner, nommément, au début des études, un "chargé de l'échafaudage" et faire connaître son
nom au maître d’œuvre, le chargé de l'échafaudage ne pourra ensuite être remplacé qu'en cas de départ de l'entreprise,
de maladie ou de force majeure.
Sous réserve d'intervention personnelle de ses supérieurs hiérarchiques à l'intérieur de l'entreprise le "chargé
d'échafaudage" devra, à l'intérieur de l'entreprise, assumer personnellement la responsabilité de l'échafaudage en ce qui
concerne la convenance et la qualité des études et la conformité et la qualité de l'exécution. Certains aspects de ces
obligations sont détaillés dans les paragraphes suivants :
2.11.2.1- Généralités
Le "chargé de l'échafaudage" devra réunir les informations nécessaires à l'étude de l'échafaudage porteur, qu'elles
résultent de l'ouvrage lui-même ou de son environnement : géométrie, réactions du sol d'appui, échelonnement dans le
temps des diverses phases d'exécution, programmes et moyens de bétonnage, flèches finales, sujétions de circulation
publique ou de chantier, etc... et les faire figurer dans les dessins et calculs d'exécution.
Ils devront faire apparaître clairement la conception, en ce qui concerne les descentes de charges prévues, les
contreventements, le ripage, le décintrement et le démontage.
- Les profils avant et après déformation, tant du point de vue de la conformité et de l'aspect de l'ouvrage fini que pour le
bon comportement mécanique de l'échafaudage et de l'ouvrage lui-même.
- Les tolérances d'exécution relatives aux profils et aux points critiques pour la résistance.
Les descentes de charges seront aussi directes que possible, et les contreventements devront assurer à l'échafaudage
une excellente rigidité latérale.
Les raboutages et les calages pour rattrapage de dimensions et de cotes ne seront utilisés que pour de petits rattrapages
et ne devront pas être assurés par des successions de pièces ; en particulier les empilages de cales sont interdits. Les
surfaces d'appui sur béton seront éloignées d'au moins 6 cm de l'arête de béton la plus proche, cette distance pouvant
être augmentée selon les nécessités de calcul.
Les échafaudages seront dimensionnés en prenant compte tout le poids de la structure à exécuter, sans faire appel à la
résistance d'aucune partie de celle-ci. Ils ne devront pas subir de déformation excédant deux (2) centimètres en quelque
point que ce soit.
Les dessins d'exécution définiront de façon complète les détails de l'échafaudage notamment :
b) les types et modules normalisés de tous profilés à utiliser, les épaisseurs des tubes et non pas seulement leurs
diamètres extérieurs:
- les raboutages et ajustages nécessaires et toutes tolérances d'exécution utiles concernant notamment :
• les niveaux d'appui de tous les éléments,
• la verticalité des pièces,
• les valeurs maximales des sorties des vis et vérins prolongeant les pièces préfabriquées.
- les mesures à faire (déformations, pressions...) en vue de contrôler au cours de la mise en charge, que le comportement
de l'échafaudage reste normal.
e) les manœuvres par lesquelles commencer le déchargement et le démontage des échafaudages et cintres.
- l'emplacement des boites à sables, coins ou vérins nécessaires au démontage des échafaudages et cintres.
Des schémas types pourront être utilisés et, en cas d'emploi de pièces préfabriquées, des notices ou parties de notices du
fabricant pourront être incorporées aux dessins d'exécution à condition de former avec les dessins particuliers un
ensemble complet, cohérent et sans risque d'ambiguïté ; en particulier les parties de ces notices applicables au cas
d'espèce seront clairement mises en évidence.
L'Article 14.2 du Fascicule 61.Titre II du C.P.C. est étendu aux échafaudages porteurs.
Pour les échafaudages porteurs constitués de files multiples de pièces, ajoutées ou non, la note de calcul fera apparaître
la justification de l'effort exercé par le vent sur l'échafaudage.
En l'absence ou en complément de règles particulières au mode de construction utilisé, le cœfficient de sécurité vis à vis
d'une perte d'équilibre ou d'un glissement sera au moins égal à 1,5 sur la base des valeurs probables des charges et des
cœfficients de frottement.
a) Les ouvrages métalliques éventuellement utilisés seront justifiés conformément au titre V du fascicule 61 du Cahier des
Prescriptions Communes.
En ce qui concerne les sollicitations résistantes, pour les pièces de formes complexes, l'entrepreneur sera tenu de faire la
preuve de leur résistance par des essais de modèles. Si ces essais permettent de connaître :
- seulement approximativement la résistance moyenne (moins de 6 essais) il sera fait application d'un cœfficient ym = 1,25
par rapport à la valeur la plus probable
- avec précision la résistance moyenne (de 6 à 15 essais), il sera fait application d'un cœfficient ym = 1,15 par rapport à
cette valeur moyenne.
b) Les ouvrages en bois éventuellement utilisés devront satisfaire aux normes NF.P. 21.202 et B. 52.001, toutefois :
- les contraintes admissibles, de compression axiale, de flexion et de traction parallèles aux fibres, seront celles résultant
de l'article 9 de la norme NF B.52.001 affectés forfaitairement d'un cœfficient de réduction de zéro virgule huit (0,8) et non
ceux définis par l'article 12 de ladite norme.
- les contraintes admissibles de cisaillement longitudinal, sur section neutre, au niveau de la fibre moyenne des pièces, et
de compression transversale, seront celles résultant de l'article 9 de la norme susvisée, sans aucun cœfficient de
réduction.
- l'Entrepreneur pourra dans tous les cas justifier des assemblages par un essai de chargement, après immersion
prolongée, accompagné de mesures de déformation.
On s'assurera visuellement que les pièces verticales des échafaudages sont fortement contreventées dans les diverses
directions.
Les pièces horizontales successives seront arrimées l'une à l'autre d'une manière continue jusqu'à leurs deux extrémités
où elles seront butées sur les maçonneries en place.
Aucune tige destinée à être utilisée en traction ou en compression ne devra travailler en flexion, notamment à ses
attaches.
Tous les vides qui se produiraient entre des pièces réputées jointives jusqu'au jour du bétonnage seront bourrés de
mortier. Chaque semaine, l'entrepreneur visitera et, le cas échéant, resserrera tous les boulons.
L'Entrepreneur sera tenu d'apporter à l'échafaudage, et à ses frais, les modifications qui seraient prescrites en cours de
travaux par le maître d’œuvre, dans l'intérêt de l'ouvrage définitif ou de la sécurité.
En outre le "chargé d'échafaudage" devra personnellement inspecter l'échafaudage terminé, le faire modifier s'il y a lieu, et
après en avoir reconnu la conformité au projet et aux prescriptions ci-dessus, donner au chantier l'autorisation écrite de
mettre l'échafaudage en charge. En cas d'impossibilité de visite du "chargé d'échafaudage" et sauf le cas de
remplacement de celui-ci par un de ses supérieurs hiérarchiques, envisagé en 9.2.11.1. ci-dessus, l'entrepreneur sera
tenu de faire procéder à un contrôle des études et de l'exécution de l'échafaudage par un contrôle indépendant de son
entreprise.
Ces autorisations ne sauraient prévaloir sur les ordres éventuels du Maître d’œuvre.
Pour mesurer les tassements et les déformations des échafaudages, des repères seront mis en place par l'entrepreneur
en des points soumis à l'acceptation du maître d’œuvre. Ces repères devront permettre d'opérer un nivellement précis qui
sera effectué par l'Entrepreneur, à ses frais, sous la surveillance du Maître d’œuvre ou de son représentant.
2.11.6- Décintrement
Le décintrement des ouvrages devra être exécuté à la date arrêtée par le maître d’œuvre, compte tenu des délais de
décintrement proposés par l'entrepreneur et des résultats des essais d'information relatifs au dernier béton de structure
exécuté.
Les conditions d'emploi des armatures devront satisfaire aux recommandations incluses dans leur fiche d'identification
instaurées par le titre 1er du fascicule 4 du C.C.T.G.
En l'absence d'acier soudable, toute fixation par points de soudure sur chantier est interdite.
(1) Avant de commencer le bétonnage, l'Entrepreneur préviendra le représentant du Maître d'Œuvre chargé de la
surveillance, pour lui permettre de vérifier le nombre, les dimensions, la position et l'alignement des armatures.
(2) Pour la correction des imperfections de ferraillage, les armatures seront au besoin enlevées des coffrages et replacées
correctement après les dressages utiles.
(3) Pour les aciers à haute adhérence le pliage des barres devra être obligatoirement effectué sur mandrins; les rayons de
courbure rapportés à l'axe des barres pliées, s'il s'agit d'acier à haute adhérence devront satisfaire aux conditions reprises
dans l'agrément dont devra obligatoirement avoir fait l'objet l'acier utilisé.
(4) Lorsqu'il y a lieu de constituer une armature avec plusieurs barres, les recouvrements seront répartis sur toute la
longueur, de telle sorte que dans une section, il y ait au moins les 2/3 de l'armature en barre continue.
(5) On ne versera jamais de coulis de ciment sur les armatures; aux reprises de travail, on enlèvera soigneusement les
matières inertes et les éclaboussures de mortier qui auraient pu se déposer sur les armatures.
Les travaux de mise en précontrainte seront effectués sous la direction d’un responsable spécialement qualifié, désigné
par le terme CMP (Chargé de la mise en œuvre de la précontrainte), disposant d’une expérience du procédé de
précontrainte utilisé. Le CMP sera soumis à l’agrément du Maître d’œuvre.
La mise en œuvre de la précontrainte sera réalisée conformément aux articles 91 à 95 du Fascicule 65A et des chapitres
6 à 8 de son additif (C.C.T.G.).
Le procédé de précontrainte à proposer par l’Entrepreneur, sera soumis à l’agrément du Maître d’œuvre.
Si l’Entrepreneur utilise pour la coupe des aciers de machines à tronçonner à la meule, celles-ci ne devront provoquer
aucune déformation ou bavure qui risqueraient de détériorer les gaines de protection lors de l’enfilage des câbles. Dans le
cas de l’emploi du chalumeau pour la coupe des fils la partie des aciers altérée par la flamme ne devra pas dépasser cinq
centimètres de part et d’autre de la coupure.
Dans les cas dûment spécifiés où il sera nécessaire d’enduire les fils d’une pellicule d’huile soluble destinée à faciliter le
glissement, l’extrémité des câbles devra être exemple de tout lubrifiant sur une longueur de deux mètres.
L’étanchéité des gaines devra être soigneusement vérifiée et notamment aux raccords de deux éléments et aux extrémités
des câbles afin d’éviter toute pénétration de laitance.
Il est précisé que le simple rabotage de deux tronçons de gaines au moyen de bande adhésive ne sera pas admis. Il sera
exigé des manchons de raccordement par vissage ou emmanchement.
La position correcte des câbles dans les coffrages, définie par les plans du dossier, avec une tolérance de + 5mm (cinq
millimètres), sera assurée par des fixations en nombre suffisant et d’une rigidité permettant d’éviter tout déplacement
avant ou pendant le bétonnage. Il sera apporté un soin tout particulier à l’orientation correcte des extrémités des câbles.
Les gaines seront mises en place dans les coffrages parfaitement règles au préalable. Les gaines seront disposées de
manière à prendre, entre leurs extrémités, leur figure d’équilibre sous leur poids propre. Ils seront ensuite fixés en leurs
points extrêmes et aux supports intermédiaires prévus à cet effet. La position des gaines sera assurée dans les coffrages
par des fixations suffisamment rigides et rapprochées pour éviter tout déplacement avant et pendant le bétonnage et
résister aux efforts provoqués par le déversement du béton et la vibration interne ou externe. Des supports de réglage des
armatures abandonnées dans le béton devront être indiqués sur le plan d'exécution.
Il sera apporté un soin particulier à l'orientation correcte des extrémités des gaines. L'axe de la gaine devra être
parfaitement rectiligne et occuper exactement sa position théorique par rapport au corps d'ancrage.
Il faut veiller particulièrement à la bonne fixation des corps d'ancrage sur les coffrages qui devront être suffisamment
rigides pour éviter toutes cassures du tracé de la gaine vers le corps d'ancrage au moment du bétonnage.
L’étanchéité des gaines sera soigneusement vérifiée avant bétonnage, notamment aux raccordements de deux éléments
et aux jonctions avec les évents d'injections. Toute gaine présentant un défaut pouvant mettre en cause son étanchéité
sera immédiatement remplacée.
Il est précisé que le raboutage de deux tronçons de gaines au moyen de bandes adhésives ne sera pas admis. IL sera
exigé des manchons de raccordement par vissage ou emmanchement.
Les gaines ne doivent pas être déformées (pincées, écrasées, etc). Elles ne doivent en aucun cas, être susceptibles de
laisser pénétrer la laitance du ciment aux jonctions des tronçons successifs ou aux ancrages.
Si les câbles ne sont pas en place lors du bétonnage, on prévoira pour les gaines souples, un remplissage par mandrins
de caoutchouc pour les raidir.
Des évents doivent être ménagés aux changements de sections éventuels ainsi qu'aux points hauts et aux points bas.
Tous les orifices ménagés aux extrémités ou dans la section courante de la gaine, seront provisoirement obturées pour
éviter toute entrée d'eau jusqu'a la mise en tension.
Si les câbles sont mis en place avant bétonnage, le bétonnage ne pourra avoir lieu qu'après vérification des armatures
mise en place et sur ordre de l'ingénieur.
Après bétonnage on devra vérifier que les armateurs coulissent librement dans les gaines. L'Entrepreneur devra prévoir la
présence d'un vérin pour débloquer les câbles en cas de besoin.
Les dispositifs (corps) d’ancrage devront être conformes aux plans d’exécution approuvés par la Maître d’œuvre.
Avant toute exécution de mise en tension, l’Entrepreneur fournira au Maître d’Oeuvre le programme détaillé de mise en
tension.
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La mise en tension sera suivie par le contrôle systématique des pressions exercées aux vérins et par la mesure de
l’allongement des câbles et des déformations prises par les éléments au cours de la mise en tension.
Le matériel de mise en tension (appareils de mesure) et les procédés employés pour la mesure des tensions (ou
pressions) et déformations seront conformes :
Après mise en tension et suivant le procédé de précontrainte adopté, l’Entrepreneur procédera éventuellement à la coupe
des fils, puis au cachetage des ancrages.
La mise en tension des armatures de précontrainte s’effectuera suivant les modalités définies par un programme présenté
par l’Entrepreneur et approuvé par le Maïtre d’Oeuvre.
• Diagramme tension - déformation des éléments constitutifs des armatures (fils, torons ou barres) fourni par le
fabriquant. Il sera fourni un diagramme tension - déformation par lot de fabrication. Ce diagramme comportera au
minimum une montée en tension jusqu'a une valeur permettant un allongement relatif de 1% (minimum) une
descente. La valeur de la tension caractéristique sera clairement indiquée sur ce diagramme.
• Coefficient de frottement indiqué dans l'agrément du système de précontrainte.
Pour effectuer les calculs, l'armature sera divisée en tronçons (au moins 10 tronçons par armature) l’allongement de
chacun des tronçons correspondant à la valeur de sa tension moyenne. Le programme indiquera les valeurs extrêmes des
allongements correspondants à la variation.
Les mesures des allongements des armatures et des contre - flèches prise par élément pendant la mise en tension, seront
effectuée avec une précision égale au mm.
- En ce qui concerne le béton : Des essais d'information sur éprouvettes en béton, conservées sur le chantier,
justifieront avant toutes mise en tension que les résistances prévus son atteintes.
- En ce qui concerne l'armature : Chaque armature doit pouvoir en un point quelconque de sa longueur se déplacer
librement.
En ce qui concerne l'appareillage utilisée pour la mise en tension: Le maître d'oeuvre vérifiera son bon état, plus la
précision (manomètre, dynamomètre) devra être vérifiée avant chaque campagne de mise en tension. Les erreurs
d'étalonnage ne doivent pas dépasser 3%.
Le Maître d'Oeuvre peut exiger à l'occasion de la mise en tension des mesures concernant : les pertes de tension dans les
vérins, la détermination du module d'élasticité réel du câble et les coefficients effectifs de perte correspondant aux
courbures et aux déviations parasites.
- La mise en tension doit être effectuée à vitesse modérée (2 à 3 mm d'allongement par mn) ;
- Les mesures à effectuer lors de la mise en tension seront fixées par le Maître d'Oeuvre sur proposition de
l'Entrepreneur et en fonction du système de précontrainte.
Ces mesures devront notamment permettre - de tracer le diagramme des allongements de I'armature en fonction de la
pression au manomètre. Les résultats de toutes ces mesures devront être portes sur un carnet qui portera pour chaque
mise en tension: le numéro de la poutre, ou de l'ouvrage, le numéro du câble, la date, l'ordre de mise en tension,
I'allongement théorique à atteindre et la pression correspondante.
Après mise en tension et acceptation par le Maître d’œuvre du câble précontraint, les les armatures de précontrainte
seront éventuellement coupées à la longueur convenable et repliées, suivant le procédé de précontrainte utilisé.
Un cachetage au mortier, tout en réservant un trou pour le logement de la lance d'injection. La surface sur laquelle est
appliqué le mortier de cachetage devra être préalablement repiquée.
Le cachetage des extrémités de câbles de précontrainte, sera réalisé par un produit à base de ciment, qui devra être
agréé par le Maître d’œuvre.
2.12Bis.6 - Injection
Cette opération devra être effectuée au plus tard 8 jours après la mise en tension. Elle ne pourra avoir lieu qu’après
accord du Maître d’œuvre et contrôle des opérations de mise en tension.
Les matériaux des coulis d’injection doivent être au préalable approuvés par l’Ingénieur.
Avant l’injection, on procédera à une chasse d’eau pour laver et humidifier l’intérieur puis à un balayage de cette eau au
moyen d’air comprimé.
Au cours de l’injection proprement dite, on laissera sortir une quantité suffisante de mortier par l’extrémité opposée à la
lance jusqu’à ce qu’apparaisse du mortier non dilué. On obturera cette extrémité et on maintiendra la pression pendant
cinq minutes afin de réaliser un bon remplissage. On terminera alors en obturant l’extrémité ou était déplacé la lance.
On veillera particulièrement à éviter le phénomène de fausse prise, à limiter l'exsudation du coulis et à adopter la fluidité
du coulis au type d'injection à réaliser.
Les matériaux pour la préparation du coulis d'injection doivent être mesurés en poids.
Les moyens disponibles au chantier doivent permettre de doser avec précision les différents matériaux à mettre en œuvre,
ciment livré en sac de 50 Kg, adjuvant pré-dosé correspondant à un sac de ciment ou à une gâchée, eau mesurée avec
un doseur ou autre moyen précis.
L'ordre d'introduction des divers composants dans le malaxeur devra suivre strictement celui qui est défini dans la formule
de composition du coulis. En particulier, en ce qui concerne l'ordre d'introduction des adjuvants, on respectera
soigneusement les indications du fabricant ou de la formule.
Le mélangeur ou malaxeur doit produire un coulis à consistance homogène et colloïdale, en dispersant et déflocuant
parfaitement le ciment. Le malaxeur sera de préférence du type à hélices.
Le temps de malaxage sera déterminé par les essais de convenance. Il sera scrupuleusement respecté pour ne pas
risquer d'entraîner une élévation trop importante de la température du coulis.
La température du coulis d'injection ne devra pas dépasser 30 °C. Pour cela l'entrepreneur devra limiter les quantités de
mortier mis en œuvre à chaque opération, limiter la durée de malaxage et si besoin, prévoir la réfrigération de la cuve
contenant le mortier d'injection.
L'injection devra être effectuée dans les plus courts délais possibles après mise en tension des armatures.
Le procédé d'injection doit permettre d'obtenir un remplissage total de la gaine et un enrobage complet des armatures.
Pour s'en assurer, on doit comparer le vide volumétrique à remplir à la quantité du coulis réellement injectée. Des
appareils de contrôle doivent dans ce but, être installés à l'entrée et à la sortie de l'injection. L'injection à l'air comprimé est
interdite.
La pompe d'injection doit être munie d'un dispositif de sécurité évitant les surpressions. La pression d'injection est fonction
du type de précontrainte.
Dans tous les cas, le canal ou la gaine doivent être nettoyés à l'air comprimé.
L'injection doit être faite de façon continue. Elle doit être suffisamment lente pour ne pas provoquer la ségrégation du
coulis d'injection.
Dans tous les cas, après injection complète, les orifices et les évents doivent être hermétiquement obturés, de façon à
éviter l'infiltration de l'eau et autres agents corrosifs aux armatures.
Les appareils d'appui devront être dégagés des maçonneries de manière à ce que leur liberté de fonctionnement soit
totale.
Les appareils d'appui ne devront, en aucun cas, risquer de baigner dans l'eau stagnante sur le chevêtre; ils seront posés
sur un bossage d'une hauteur au moins égale à 5 cm. Les appareils d'appui devront reposer horizontalement par
l'intermédiaire d'un mortier. Le sommet de l'appui sera repiqué à l'emplacement des bossages avant pose du coffrage.
Les faces en contact avec l'appareil d'appui devront être planes, et la surface supérieure du bossage horizontale. La
tolérance en planéité et en horizontalité est de 1 mm sur la surface des bossages.
Sauf calcul justificatif particulier, deux appareils d'appui ne pourront être placés l'un derrière l'autre suivant l'axe
longitudinal de l'ouvrage. Ils pourront en revanche être juxtaposés s'ils ont la même dimension.
La résistance au glissement de toute face collée devra être éprouvée sous un effort égal à 1,5 fois l'effort maximal prévu
en service normal.
Les joints sans épaisseur éventuels seront réalisés par interposition de feuille plastique ou d’un produit équivalent.
Les joints avec épaisseur seront réalisés par interposition de feuille en polystyrène. Ils seront traités au mastic bitumineux
après destruction du polystyrène.
Les emplacements des repères de nivellement seront indiqués par l'Entrepreneur sur les plans d'exécution de l'ouvrage.
Les résultats seront soumis au Maître d'Œuvre dans un délai de sept (7) jours après la réalisation de chaque campagne de
nivellement.
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Les repères seront placés de la suivante :
- Tablier : 2 par appui
- Pile : 2 par fut
- Pile culées : 2 par chevêtre.
Les repères type "M" sont scellés au mortier de ciment puis enduits d'une couche protectrice au minium.
Les repères type "rivet" sont scellés au mortier de ciment.
a) Préparation du support
Le support sur lequel l'étanchéité est à mettre en œuvre est considéré comme respectant les stipulations du C.C.T.G. et
du C.C.T.P. relatives à la construction du gros œuvre, concernant les tolérances géométriques d'exécution et la qualité du
béton de l'extrados. La hauteur des engravures est considérée comme au moins égale à dix (10) centimètres.
Ces deux opérations seront menées simultanément et réitérées autant que de besoins.
Les procédés, matériels et programmes nécessaires à cette préparation, seront soumis au visé du Maître d'œuvre. La
mise en œuvre de l'étanchéité ne sera faite que sur son autorisation, après examen par ses soins de la préparation du
support.
c) Couche d'accrochage
Cette couche d'accrochage sera appliquée sur un support propre et débarrassé des matières sans cohésion (terre, argile,
poussière, etc.).
L'application se fera au balai à poils souples ou par pulvérisation, ou par une combinaison des deux. L'usage de la raclette
en caoutchouc sera prohibé.
On appliquera sur une surface sèche (naturellement ou artificiellement), l'application sur une surface humide ou sous la
pluie sera prohibée.
Le produit recouvrira toute la surface et les manques seront repris, les accumulations seront éliminées.
Le travail ne doit être ni entrepris ni poursuivi, avant que le support soit sec et les solvants de l'enduit d'imprégnation
évaporés.
Les pénétrations seront traitées conformément aux règles de l'art précisées dans les D.T.U.
Immédiatement avant la mise en œuvre de cette deuxième couche, des bandes de papier crêpé autocollant de huit(8)
centimètres de large seront mises en place centrées sur tous les joints entre les différents lés de la première couche et là
où la feuille d'aluminium sera endommagée. L'aluminium sera séché et le papier marouflé.
Aux extrémités de chaque tablier, la seconde couche d'étanchéité sera laissée en l'état de façon à permettre la mise en
œuvre du dispositif destinée à assurer la continuité de l'étanchéité sous le joint, ou, en cas d'absence de joint, prolongée
en descendant jusqu'à la ligne définie par les dessins contractuels.
En aucun cas, la surface de la couche ne doit présenter de points bas intermédiaires, sauf où il en aurait été reconnu lors
de la préparation de surface.
2.17.2 Gargouilles
Avant le bétonnage, seront placés des réservations en P.V.C. aux emplacements précisés sur le plan d'exécution.
Les platines en plomb seront pincées entre deux couches d'asphalte pur pendant la réalisation de la chape d'étanchéité.
La hauteur de la virole à lumière reposant sur la platine sera ajustée pour que le fil d'eau présente bien un point bas à son
entrée d'eau.
2.17.3- Barbacanes
Les barbacanes noyées dans les bétons seront solidement arrimées au ferraillage. Elles présenteront une pente suffisante
pour permettre un bon écoulement. Elles seront testées après bétonnage.
Les parements vus seront de teinte uniforme tant pour les parties brutes de décoffrage que pour celles qui seront traitées.
Pour garantir ce résultat, l'Entrepreneur veillera d'une part à la qualité et à la régularité des approvisionnements en ciment
et en agrégats et d'autre part à la régularité des conditions de préfabrication.
Les dispositifs incorporés au béton pour permettre la manutention des éléments préfabriqués seront disposés en retrait
par rapport aux parements.
Après mise en place des éléments, les vides correspondants seront bourrés avec un mortier à base de résine dont la
composition et la teinte seront soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les parements des corniches seront protégés par deux (2) couches de peinture incolore hydrofuge au silicone, dont une
couche sera passée après préfabrication et une couche après pose.
L'accord sur ce prototype conditionnera le lancement de la préfabrication. En cas de modifications importantes sur le
moule ou dans le processus de fabrication, demandées par le Maître d'Œuvre à la suite de la présentation du prototype,
l'Entrepreneur sera tenu de confectionner un nouveau prototype.
La pièce sera conservée sur le chantier de préfabrication comme élément de référence et sera tenue en permanence en
parfait état de propreté.
Toutes les manutentions nécessaires au transport et à la pose des corniches seront prévues et exécutées de manière à
éviter toute épaufrure. Les corniches présentant des épaufrures seront refusées.
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Les corniches seront posées et réglées à l'aide d'un mortier de calage.
Elles seront solidarisées à la dalle de l'ouvrage par le dispositif prévu sur les plans d'exécution.
Avant la mise en place des corniches préfabriquées, l'Entrepreneur doit relever avec précision la courbe extrados du
tablier au droit des corniches, dont les caractéristiques sont telles qu'elles devront rectifier les irrégularités que pourraient
présenter les bords du tablier.
La pose devra permettre d'assurer la sécurité des personnes.
1 - Implantation
L’Entrepreneur sera tenu de vérifier, avant tout commencement de fabrication, que les réservations d’ancrages sont
conformes aux détails d’implantation figurant sur les dessins d’exécution du gros œuvre.
2- Fabrication
L'Entrepreneur procédera au moulage et assemblage de tous les éléments de manière à ce que tout montant soit vertical
après pose.
a) Galvanisation
Pour la galvanisation à chaud, il sera exigé une protection de 500 grammes/mètre carré simple face (soit 70 microns) à
plus ou moins 50 grammes près, conformément à la norme NF A 91.121.
Afin d’assurer la libre circulation dans les profilés tubulaires des liquides du bain décapant puis du bain de galvanisation et
d’éviter les déformations, des dispositions spéciales seront prises en accord avec l’usine de galvanisation.
b) Métallisation du zinc
La métallisation comprendra :
Les surfaces à reconditionner au droit des coupes ou des soudures exécutées sur chantier seront convenablement
dégraissées, décalaminées ou dérouillées s'il y a lieu, puis recevront en l'absence d'humidité, l'application de peinture
riche en zinc donnant une concentration en zinc métallique de 02 à 95% : dans le feuil après séchage.
L'épaisseur de la peinture mise en œuvre sera supérieure ou égale à celle du revêtement adjacent.
4- Pose
Le blocage des écrous de fixation n'interviendra qu'après vérification par le Maître d'Œuvre ou son représentant du parfait
alignement. La tolérance pour faux alignement en plan ou en hauteur est de un (1 cm) par rapport à la ligne idéale tout au
long de l'ouvrage intéressé.
Le ferraillage pour ancrage des supports de barrière sera conforme au ferraillage-type donné dans le dossier GC 77 du
SETRA.
Dans le cas où les séparateurs seraient fabriqués au moyen de machines à coffrage glissant, ces dernières devront être
homologuées par le Ministère de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable.
(Fascicule spécial n°84 – 20bis : « Homologation des équipements de la route – répertoire année 1984»).
Ils seront mis en œuvre par des couches de 0,20m d’épaisseur et méthodiquement compactés. Ces remblais seront
montés systématiquement de part et d’autre de l’ouvrage, de telle sorte que la différence de hauteur entre les deux côtés
n’excède pas l’épaisseur de deux couches élémentaires.
PRELIMINAIRE :
Tous les essais et épreuves des matériaux pour les Ouvrages d'Art répertoriés dans le présent chapitre sont à la charge
de l'Entrepreneur et seront exécutés par un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre.
avec au moins :
- Une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au tamis de module trente quatre (34) (tamis de deux
millimètres) et un contrôle de granularité par journée de livraison.
3.1.3 - Réception
En cas de résultats négatifs d'un essai effectué par application des paragraphes ci-dessus, le Maître d'Œuvre fera
procéder à deux contre-essais, si le résultat de l'un des contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux correspondant
seront rejetés, dans le cas contraire, ils seront acceptés.
1- Des prélèvements conservatoires seront exécutés, expédiés et conservés conformément à l'additif d'Août 1976 à la
norme homologuée NFVP 15-300 et au circulaire Ministériel n° 78-150 du 24 Novembre 1978.
La cadence des prélèvements conservatoires sera un prélèvement par camion de livraison avec au minimum un
prélèvement pour chaque partie d’ouvrage définie à l’article « COMPOSITION ET DESTINATION DES BETONS » du
présent C.C.T.P.
2 - L'Entrepreneur devra se faire communiquer les résultats de l'auto-contrôle effectué par la cimenterie sur le ciment
utilisé et transmettre ces résultats au Maître d'Œuvre.
Toutefois, sur deux des premiers prélèvements conservatoires de chaque variété de ciment, désignés par le Maître
d'Œuvre, l'Entrepreneur fera effectuer par son laboratoire (agréé par le Maître d'Œuvre), les essais énumérés ci-après
pour comparaison des résultats avec ceux de l'auto-contrôle :
L'Entrepreneur devra fournir au Maître d'Œuvre, sur sa demande, les résultats des essais statique de contrôles faits sur
les matériaux constitutifs des appareils d'appui, pendant une période de six mois précédant la livraison. Ces résultats
devront être conformes à ce qui suit :
- ELASTOMERE : Les valeurs numériques observées lors de ces essais faits sur l'élastomère suivant les normes
indiquées devront être en accord avec celle du tableau ci-après :
Après un essai de vieillissement conformément à la Norme NFT 46-004 les variations maximales des caractéristiques
mécaniques du tableau ci-dessus devront être les suivantes :
+ 15 + 0,15 R - 40
- FRETTES : Les essais de traction sur les frettes doivent donner la résistance "R" à la rupture :
. Acier "R" : 37 kg/mm2 (NFA 36-401)
. Acier inoxydable "R" : 50 kg/mm²
- MODULE "G" : Le module "G" sera déterminé comme il est indiqué dans la note technique N°4(1974) du SETRA.
La valeur obtenue sera comprise entre 7 kg/cm² et 9 kg/cm².
Pour le cas d’une couche d’étanchéité de type B3A (chape épaisse en asphalte coulé sur place), des essais de contrôle
2
(teneur en bitume, bille et anneau, indentation Wilson ou Office des Asphaltes) à la cadence d'une série par 200 m et par
couche seront exécutés sur des prélèvements effectués lors de la mise en œuvre.
Pour l’étanchéité par feuille préfabriquée monocouche ou autre type d’étanchéité sur ouvrage, proposé par l’Entrepreneur,
les essais et contrôle, seront conduits sur la base des fiches techniques correspondantes et selon les règles de l’art.
a - Tous les essais de mise en œuvre relatifs aux ouvrages d'art sont exécutés par l'Entrepreneur, dans un laboratoire
agréé par le Maître d'Œuvre, à l'exception des essais de contrôle des bétons effectués par le Maître d'Œuvre.
b- Tous les essais effectués par l'Entrepreneur sont à sa charge.
c- Pour les bétons, sont à la charge de l'Entrepreneur :
- les épreuves d'études et de convenance par un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre.
- par dérogation au C.C.T.G. (fascicule 65 - Art. 33) la confection, le marquage et le transport des éprouvettes au
laboratoire du Maître d'Œuvre pour les essais de contrôle.
- Les essais d'information sur le béton au jeune âge y compris, par dérogation au C.C.T.G. (article 3.3 - Fascicule 65) la
confection, le marquage et le transport des éprouvettes au laboratoire du Maître d'Œuvre précédemment cité.
Par dérogation à l'Article 12.4.1 du fascicule 65 du C.C.T.G., la mesure de la résistance des bétons à la traction par prisme
n'est pas imposée en jumelage des mesures de résistance à la compression.
Les dispositions des articles 12 à 15 du fascicule 65 du C.C.T.G. sont complétées comme suit :
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3.6.1 - Dispositions générales
L'Entrepreneur a la responsabilité de procéder, à ses frais, aux épreuves d'études et aux épreuves de convenance, en
temps utile pour respecter ses obligations contractuelles relatives au délai d'exécution, quels que soient les résultats des
dites épreuves.
Pour les bétons de qualité ces épreuves doivent être conduites conformément aux dispositions de la circulaire n° 79-23 du
9 Mars 1979 et de l'Instruction Technique du 15 Janvier 1979.
3.6.5 - Epreuves d'études pour les bétons Q350, Q400, E400, QF350, Q500 et QF400
L'Etude du béton comporte :
- le dosage nominal de chaque constituant dans un mètre cube de béton assorti des valeurs extrêmes des proportions
acceptables de chaque constituant.
- de vérifier que la formule nominale du béton permet de satisfaire les exigences de qualité fixées par les spécifications.
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si les proportions des constituants atteignaient les valeurs
limites tolérées.
- de vérifier que ces exigences seraient encore respectées si la qualité des constituants atteignait les limites tolérées par
les spécifications auxquelles ils sont assujettis.
Les résultats de l'épreuve d'étude sont soumis au visa du Maître d'Œuvre avec toutes les justifications expérimentales
nécessaires. L'Entrepreneur est tenu de fournir au cours des travaux les études ou justifications supplémentaires qui
seraient requises par le Maître d'Œuvre.
L'épreuve d'étude sera réputée probante si les conditions suivantes sont toutes remplies :
- tous les résultats de consistance et de maniabilité sont dans les fourchettes fixées par le Maître d'Œuvre.
- la moyenne arithmétique (notée fce) des trois essais (9 mesures) de résistance à la compression à 28 jours effectuées
sur les trois gâchées répondant à la formule nominale satisfait :
- Les résultats des essais de résistance à la compression à 28 jours sont compris dans la fourchette :
fce ± 15 % fce
Les essais supplémentaires de résistance à la traction à 28 jours prévus dans le cas d'un traitement devront faire
apparaître un rapport des résultats obtenus respectivement sur éprouvettes traitées thermiquement et sur éprouvettes
conservées dans les conditions normalisées supérieures à 0,9.
Le béton proposé a été antérieurement fabriqué et mis en œuvre sur chantier dans des conditions à peu près équivalentes
à celles du chantier pour lequel il est proposé.
La population de référence, pour chaque caractère étudié, comporte tous les résultats d'essais obtenus pendant une durée
de bétonnage d'au moins six mois. Le nombre n de ces résultats est en outre supérieur ou égal à trente. Ces populations
tiendront lieu d'étude probante si les conditions suivantes sont remplies :
- fc : (moyenne arithmétique des n résultats d'essais de résistance à la compression à 28 jours) est supérieure ou
égale à :
(f cn ** + K Sn) ou (f ck + K Sn) avec :
ou
fcn ** : valeur nominale requise de la résistance à la compression à 28 jours
K = un coefficient pris égal à 1,5 si fck (25 MPa, 2 si fck > 25 MPa)
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude d'un béton ne satisferaient pas aux conditions énumérées ci-avant,
l'Entrepreneur devra présenter un nouveau béton d'études qui sera soumis aux mêmes essais.
Les principaux caractères spécifiés attachés à la formule figurent dans la fiche d'agrément. Les autres caractères
spécifiés, requis par le C.C.T.P. seront étudiés lors de l'épreuve de convenance.
- de préjuger, compte tenu des dispersions estimées en fonction des conditions particulières au chantier, que les
caractères spécifiés auront une grande probabilité d'être respectés,
- de vérifier que la formule de béton proposée, compte tenu des moyens de mise en œuvre envisagés, permettra
d'exécuter la partie d'ouvrage concernée sans défauts préjudiciables au comportement de l'ouvrage,
- de constater que les prescriptions de moyens soumises à l'acceptation du Maître d'Œuvre sont respectées.
Il sera exécuté sur le chantier, 28 jours au minimum avant le démarrage des travaux, une épreuve de convenance pour
chaque béton dans des conditions significatives de la durée maximale de transport tolérée, compte tenu de la
température. Dans le cas d'un bétonnage à la pompe, l'épreuve portera en outre sur un essai de pompage, la pompe et
les tuyauteries ayant les mêmes caractéristiques que pour le bétonnage.
Elle comprendra l'exécution de trois gâchées telles que la composition visée du béton soit la composition nominale. Ces
gâchées donnent lieu aux prélèvements et essais prévus au paragraphe relatif à l'épreuve d'étude, l'interprétation étant
celle visée dans ce même paragraphe.
Toute incorporation d'adjuvant ainsi que l'utilisation d'un béton chaud ou étuvé, entraînera la confection d'un béton de
convenance. L'emploi d'un béton chaud ou étuvé sera soumis à l'accord préalable du Maître d'Œuvre.
Le Maître d'Œuvre pourra autoriser l'Entrepreneur à démarrer la fabrication effective du béton si les résistances à la
compression à sept(7) jours sont au moins égales aux quatre vingt centièmes (80/100) des résistances exigées à vingt
huit (28) jours.
Si les résistances à vingt huit(28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à l'Entrepreneur de
présenter un nouveau béton témoin, après avoir apporté à ses installations les améliorations nécessaires.
Le nombre minimal d'éprouvettes à prélever est égal à celui prévu pour l'épreuve d'étude pour essais aux mêmes dates.
3.6.7 - Epreuve de contrôle des bétons Q350, Q400, E400, QF350 et QF400
L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à sept (7) et vingt huit (28) jours et des
mesures à la consistance du béton frais.
Ces essais seront pris en charge par le Maître d'Œuvre, la fourniture des matériaux étant à la charge de l'Entrepreneur.
Dans le cas d'un étuvage du béton, l'Entrepreneur devra enregistrer l'évolution des températures.
Les prélèvements destinés aux essais sont issus chacun d'une seule gâchée (ou charge). Chaque gâchée (ou charge) ne
donne lieu qu'à un seul prélèvement et sera choisie dans l'ensemble des gâchées (ou charges) constituant le lot d'emploi
(ensemble du béton mis en œuvre en une seule fois dans un élément de l'ouvrage).
A partir d'un prélèvement, sont réalisés :
- six éprouvettes pour la détermination de la résistance à la compression à 7 (ramené à 3 jours en cas d'étuvage) et 28
jours : le résultat relatif au prélèvement sera la moyenne arithmétique des trois mesures faites sur les trois éprouvettes à
chaque âge.
- une mesure au cône d'abrams.
Le rythme minimal des prélèvements à effectuer par partie d'ouvrage est le suivant :
K1 et K2 sont deux coefficients dont les valeurs numériques en (Mpa) sont données ci-après, selon les cas qui peuvent se
présenter.
Dans le cas où n est égal à deux, seule la condition :
- Troisième cas : Il s'agit du cas où l'une au moins des conditions appartenant au cas 2 n'est pas respectée.
1er Cas
Résistances caractéristiques
Effectif
Résistance Nominale
Echantillon f ck≤ 25 MP a f ck > 25 MP a
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 1 3,5 2 2 0 4
6 1,5 3,5 3 3 0,7 4
9 1,8 3,5 3,3 3 1 4
12 2 3,5 3,5 3 1,2 4
2ème Cas
Résistances caractéristiques Résistance Nominale
Effectif
Echantillon
f ck ≤ 25 MP a f ck > 25 MP a
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
n= k1 k2 k1 k2 k1 k2
3 4 1 6 0 p.m. p.m.
6 3,5 1 5,5 0 3,3 1
9 3,2 1 5,2 0 3 1
12 3 1 5 0 2,9 1
Ces coefficients ont été calculés au cours d'une étude statistique, pour établir un juste équilibre entre ce qu'on appelle "le
risque du vendeur d'une part et le risque du client d'autre part" en ce qui concerne la construction d'ouvrage.
2 - Essais de consistance
Le lot sera réputé conforme aux spécifications si les n résultats d'essais de consistance se trouvent dans la fourchette
requise dans le présent C.C.T.P.
Si le résultat d'un essai de consistance est extérieur à la fourchette requise, la gâchée (ou charge) correspondante
pourra être rebutée et la gâchée suivante fera l'objet d'un nouveau prélèvement pour essai de consistance. Si le résultat
est encore extérieur à la fourchette requise, le bétonnage sera arrêté jusqu'à détermination des causes de l'anomalie et
modification du réglage.
Le Maître d'Œuvre pourra, s'il le juge utile, demander des investigations complémentaires portant notamment sur des
carottes prélevées dans le béton en place et (ou) sur des essais non destructifs du béton en place.
Tous les pieux seront l’objet d’un contrôle obligatoire, par auscultation sonique, et par forage en fond si le Maître d’Œuvre
le juge utile.
Les essais sont à la charge de l’Entrepreneur.
Les tubes laissés à cet effet ne pourront être bouchés qu’après résultat concluant des essais et accord du Maître d’Œuvre.
C - EPREUVES
1- Les frais relatifs aux épreuves d'ouvrage sont rémunérés à l'Entrepreneur par le prix forfaitaire inclus dans le bordereau
de prix.
2- Toutes les parties d'ouvrages indépendantes subiront les épreuves par poids mort, telles qu'elles sont définies à l'article
21 du Titre II du fascicule 61 du C.C.T.G.
Par application du paragraphe 3 de l'article 20 du titre II du fascicule 61 du C.C.T.G. l'épreuve de chaussée par poids
roulant sera exécutée.
3- Le programme détaillé des épreuves sera fixé par le Maître d'Œuvre sur propositions de l'Entrepreneur faites sous
forme de projet de procès-verbal qui tiendra compte des caractéristiques exactes des véhicules dont il prévoit l'utilisation.
4- Au moment des épreuves, l'âge des bétons sera au moins égal à quatre vingt dix(90) jours. Le Maître d'Œuvre se
réserve de fixer la date des épreuves.
5- L'Entrepreneur devra établir et présenter au Maître d'Œuvre avant les épreuves des ouvrages, une note de calculs des
flèches que seront susceptibles de prendre, au milieu des portées et à chaque phase principale des essais, les ouvrages
surchargés dans les conditions définies ci-dessus.
6- Les fleximètres utilisés devront être agréés.
Avant le réglage définitif des coffrages, les cintres feront l'objet d'un essai de chargement permettant de vérifier leurs lois
charges/déformations.
Ces lois permettront de recaler le calcul des flèches ou contre-flèches et, si besoin est, de rejeter certains éléments
constitutifs impropres à être utilisés.
Le Maître d'Œuvre pourra interdire le démarrage des travaux utilisant les cintres chargés, dans le cas où les essais
susvisés n'auront pas été faits, ou auront été mal faits, ou encore si ces essais laissent entrevoir un manque de sécurité
ou un point faible dans les cintres.
L'entrepreneur proposera à l'agrément de l’Ingénieur et ce à la remise des offres, un chargé de la qualité ne dépendant
pas de la hiérarchie technique ni de la gestion du chantier, mais directement de la direction de l'entreprise ou de son
service qualité.
Le "chargé de la qualité" doit, en démarrage des travaux, assister le directeur des travaux dans l'établissement d'un plan
général d'assurance qualité précisant l'organigramme des personnes de l'entreprise (ou du groupement d'entreprises)
ayant une fonction de direction sur le chantier ou un droit de regard sur celui-ci.
Ce plan général devra être proposé à l'accord de l’Ingénieur en vue d'une mise au point en même temps que le marché de
façon à être opérationnel dès le début de la période de préparation.
Il définira en particulier la liste des activités faisant l'objet d'un plan d'assurance qualité propre ainsi que le nom des
personnes responsables de chacune de ces activités (avec le nom de l'entreprise titulaire et son contrat de travail).
Il définira les spécifications d'assurance qualité propre à chacune de ces activités et en particulier les personnes ou les
laboratoires chargés du suivi de la qualité correspondante.
Il devra être mis à jour au fur et à mesure de l'évolution du chantier. Les modifications seront diffusées à l’Ingénieur sur
chantier ainsi qu'aux personnes de l'entreprise responsables des travaux concernés. Le P.G.A.Q. récapitulera en
particulier l'indice et la date de visa des P.A.Q. visés.
Des Plans Qualité conformes aux exigences spécifiées et correspondant aux divers intervenants et aux diverses natures
de travaux devront être établis et soumis à l'accord de l’Ingénieur avant le démarrage des activités correspondantes.
Les plans d'assurance qualité des fournisseurs devront être également communiqués.
Ces Plans Qualité seront rédigés par chaque responsable concerné sous l'assistance du chargé de la qualité. Ils
intégreront en tant que de besoin les exigences spécifiées par le fascicule 65 et 65A du CCTG français (à l'exclusion de
l'article 11.3.1.a) sur le Plan d'Assurance de la Qualité.
Par référence à la terminologie utilisée dans le fascicule 65 du CCTG, le Plan Qualité doit prévoir :
- d'une part, un CONTROLE INTERNE A LA CHAINE DE PRODUCTION, exercé sous l'autorité du responsable de celle-ci
et destiné à s'assurer que le processus de fabrication est mis en œuvre conformément aux procédures formulées pour
- d'autre part, un CONTROLE EXTERNE qui a pour but de vérifier que les produits fabriqués sont bien conformes aux
spécifications. Ce contrôle externe, effectué indépendamment de la fabrication, est rémunéré par des prix spécifiques, et
confié par l'Entrepreneur à un ou plusieurs laboratoires ou cabinets agréés au préalable par l’Ingénieur.
Avant le démarrage des activités, le Plan Général d'Assurance de la Qualité sera soumis au visa de l’Ingénieur.
L’Ingénieur pourra décider d'un audit d'évaluation initiale à l'issu duquel l'Entrepreneur devra s'engager sur la mise en
œuvre des éventuelles actions correctives nécessaires à la mise à niveau de son système qualité.
Au besoin, un calendrier d'audits sera alors mis sur pied de façon à vérifier en cours d'exécution la mise en œuvre du
système de qualité.
Les Plans Qualité seront soumis à l'acceptation de l’Ingénieur qui y indiquera ses points d'intervention éventuels et
lesquels sont des points d'arrêt, c'est-à-dire que le passage à la phase suivante est soumis à l'accord préalable de
l’Ingénieur.
Ces plans Qualité positionneront obligatoirement toutes les opérations soumises à l'agrément de l’Ingénieur selon les
termes du CCTP. Dans ce cas, les interventions de l’Ingénieur seront à considérer comme des points d'arrêt.
Dans tous les cas, dans un délai de cinq jours après l'achèvement de chaque vérification, essai ou épreuve prévu par le
Plan Qualité, l'Entrepreneur transmet à l’Ingénieur ses résultats accompagnés, s'il y a lieu, des ses propositions
concernant les corrections à apporter au processus de production pour la poursuite des travaux.
Dans un délai de cinq jours à compter de leur réception, l’Ingénieur fait connaître à l'Entrepreneur ses observations.
1.3.3 - Délais de présentation et d'examen des plans d'assurance qualité - Notes d'observations et visas
Chaque P.A.Q. devra être remis en 4 exemplaires à l’Ingénieur 10 semaines au moins avant la date prévue pour le
démarrage des travaux correspondants.
Après examen, dans un délai de 3 semaines compté de la date de réception de l'ensemble des documents, l’Ingénieur
retournera un exemplaire de chaque document éventuellement annoté et accompagné d'une note d'observations (N.O).
Le délai de mise au point après réception de la N.O. est de 2 semaines.
Les documents mis au point conformément à la N.O. seront, à nouveau, présentés en 4 exemplaires à l’Ingénieur qui aura
un délai d'examen d'une semaine et donnera son visa ou une nouvelle note d'observation.
Il est rappelé que le PAQ n'est pas une pièce contractuelle et que son visa n'interdit ni à l'entreprise ni à l’Ingénieur d'y
apporter des modifications, en particulier, s'il s'avérait ponctuellement en opposition avec le marché.
L’Ingénieur peut prendre l'initiative de certains contrôles et essais réalisés soit par ses propres agents, soit par un
laboratoire, soit par un organisme de contrôle qu'il a désigné.
Les résultats de ces contrôles sont communiqués à l'Entrepreneur dès qu'ils sont connus (ils seront annexés au journal du
chantier).
- la mise à la disposition des agents mandatés par l’Ingénieur des moyens nécessaires à l'accès aux ouvrages et à la mise
en œuvre des contrôles,
- les sujétions et pertes de temps liées à l'exécution du contrôle extérieur,
- la fourniture des échantillons nécessaires aux vérifications et leur transport jusqu'au laboratoire de l’Ingénieur,
- toutes les vérifications supplémentaires que pourraient rendre nécessaires de mauvais résultats du contrôle (CCAG
24.5).
1.3.5 - Non-conformités
L'Entrepreneur devra intégrer à sa procédure spécifique de détection et résolution des non-conformités, toute non-
conformité qui lui serait notifiée par l’Ingénieur et que celui-ci aurait détectée, soit à l'occasion d'un point d'intervention, soit
lors de surveillance inopinée sur le chantier.
L’Ingénieur se réserve le droit d'effectuer sans préavis des audits sur le caractère réel et sérieux du contrôle de la qualité.
Au cas où le contrôle s'avérerait défectueux, il sera appliqué une pénalité de Cinq Cent (500) Dinars par défaut de contrôle
(interne ou externe) constaté.
a) Font partie du CONTROLE INTERNE à la chaîne de production, effectué par l'Entrepreneur et à sa charge :
- tous les essais préalables destinés à étayer les demandes d'agrément des matériaux et produits présentées à
l’Ingénieur, y compris la fourniture des échantillons nécessaires ;
- toutes les opérations de réception des matériaux et produits approvisionnés sur le chantier prévues par l'article
21 du fascicule 65 (à l'exception des essais de conformité explicitement prévus par le CCTP au titre du contrôle
externe à la chaîne de production) : identification des lots livrés, prélèvement et stockage d'échantillons
conservatoires, établissement des documents justifiant l'origine et l'affectation des matériaux utilisés ;
- contrôle des installations et du pilotage ;
- tous les essais nécessaires aux réglages périodiques des installations de fabrication, y compris les fournitures
nécessaires lorsqu'elles ont été rebutées ;
- les épreuves d'études, de convenance et d'informations pratiquées sur les bétons et mortiers;
- tous les essais, toutes les épreuves et vérifications d'autocontrôle en cours de travaux prévus par le plan qualité
établi par l'entrepreneur en dehors des essais prévus par le CCTP dans le cadre du contrôle externe à la chaîne
de production.
Conformément à l'article 41.3 du fascicule 65, les dépenses correspondantes sont incluses dans les prix du bordereau.
b) Font partie du CONTROLE EXTERNE à la chaîne de production, effectué à la charge de l'Entrepreneur par un
laboratoire ou un cabinet mandaté par celui-ci :
Les essais de conformité des matériaux, produits et composants des ouvrages prévus par le CCTP.
c) Font partie du CONTROLE EXTERIEUR au producteur, effectué à l'initiative de l’Ingénieur dans les conditions de
rémunération fixées à l'article 11.1.2.précédent:
- les essais éventuellement pratiqués sur les échantillons des matériaux et produits présentés à l'agrément de
l’Ingénieur ;
- tous les essais et vérifications que l’Ingénieur déciderait de faire exécuter alors qu'ils ne sont pas prévus par le
marché ou par les normes (CCAG 24.6).
Le C.C.T.P. définit les compléments et dérogations à apporter aux dispositions du C.C.A.G., du C.C.T.G. et des normes
en vigueur concernant les caractéristiques et qualités des matériaux, produits et composants à utiliser dans les travaux.
Les matériaux dont l'origine n'est imposée ni par le CCTP, ni par les pièces générales du marché font l'objet de
propositions d'agrément de l'Entrepreneur à l’Ingénieur.
Ces propositions d'agrément sont présentées à l’Ingénieur avec les échantillons et les justifications nécessaires, au moins
deux mois avant l'utilisation des matériaux, et en temps utile pour ne retarder ni les études d'exécution ni les travaux.
L’Ingénieur se réserve un délai de quinze jours pour donner sa décision, ce délai courant à partir de la date à laquelle
auront été fournis tous les échantillons de fabrication et tous les renseignements propres à justifier les propositions de
l'Entrepreneur.
Toutefois, l'agrément définitif des matériaux sera subordonné au résultat positif des épreuves de convenance, lorsqu'elles
sont prévues par le CCTP.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 132
Les essais à réaliser par l'Entrepreneur à l'appui de la demande d'agrément des matériaux et produits sont fixés par le
CCTG. Ils sont confiés à des laboratoires agréés par l’Ingénieur.
L'origine des matériaux et produits doit être indiquée avec précision par l'Entrepreneur dans la demande d'agrément. Elle
ne pourra être modifiée par la suite sans autorisation écrite de l’Ingénieur.
En règle générale, les matériaux et produits répondant à une même spécification doivent avoir la même origine.
L'Entrepreneur tient à la disposition de l’Ingénieur les documents justifiant l'origine des matériaux et leur affectation dans
l'ouvrage.
Avant leur emploi, tous les matériaux, produits ou composants font l'objet par les soins de l'Entrepreneur d'une procédure
de réception dont les modalités sont définies par le Plan Qualité :
- par simple identification des lots livrés, quand les matériaux sont soumis à une "certification de conformité" établie par le
producteur ;
- dans le cas contraire par des essais de conformité dont la teneur minimum est fixée par le CCTP.
Dans tous les cas, l'Entrepreneur fournit pour chaque lot contrôlé une attestation de conformité attestant que la réception a
été faite avec succès. Les matériaux ne pourront être employés tant que cette attestation n'aura pas été produite.
L'Entrepreneur devra donc prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'un laps de temps suffisant à la durée des
essais, soit compris entre l'approvisionnement d'un matériau et sa mise en œuvre.
ARTICLE 1 - GENERALITES
1.1- OBJET
Le présent cahier des clauses techniques particulières a pour objet de définir, avec le dossier des plans, l'ensemble des
travaux et des équipements du réseau d'éclairage public des travaux de la dénivellation de 8 carrefours sur la rocade
Km4 dans le gouvernorat de Sfax - LOT N°1 : CARREFOURS RL911& KAYED MOHAMED - RR81.
Le réseau d'éclairage public sera constitué de candélabres avec luminaires équipés de lampes à vapeur de sodium et
appareillages munis de commutateurs autonomes de bi-puissance.
L'alimentation électrique sera assurée par des tableaux d’éclairage installés dans des niches au niveau des différents
carrefours et alimenté à partir des à partir des compteurs STEG.
Les travaux objet de ce projet, seront réalisés suivant les meilleures règles de l'art et particulièrement en conformité avec
les textes ci-après :
L'attention est attirée sur le fait que les travaux seront réalisés en fonction des normes et prescriptions connues et publiées
à la date de soumission, aucune dérogation n'étant admise.
Dans le cas de nouvelles normes, règles de sécurité ou prescriptions intervenant entre la date de dépôt de sa soumission
et celle du commencement des travaux, il appartiendra à l’entreprise de et sous son entière responsabilité de prendre les
mesures nécessaires à l’application de ces nouvelles normes.
(i) L'Entreprise doit assurer l’exécution de l'ensemble des ouvrages de protection nécessaires pour éviter que les ouvrages
d'un autre lot puissent être mis accidentellement sous tension (en particulier lors de croisements de canalisations
électriques et les canalisations d'eau, de téléphone, de gaz, etc. ).
(ii) L'entreprise est tenue de trouver les locaux nécessaires pour abriter l'appareillage électrique avant son installation.
Cette clause ne s'appliquera pas aux câbles sur tourets, sous réserve que les deux extrémités du câble soient
manchonnées.
(iii) L'entreprise doit proposer 3 échantillons des équipements à poser tel que les transformateurs enterré,
luminaires etc .
(iv) Les matériaux et fournitures devront être neufs et de première qualité. Ils seront soumis, avant leur emploi, à l’examen
de l’Ingénieur. Ceux qui seront jugés comme ne présentant pas les qualités requises, ou comme n’étant pas
convenablement façonnés, devront être immédiatement déposés, enlevés, remplacés ou refaits, sans que
l’Entrepreneur puisse prétendre à la moindre indemnité. Les matériaux, métaux, appareils qui ne rempliraient pas
rigoureusement les conditions stipulées au présent Cahier des Clauses Techniques Particulières seront refusés et
enlevés par l’Entreprise, à ses frais.
(v) L’Entrepreneur sera tenu de fournir toutes les justifications de provenance et de qualité des matériaux et fournitures.
Les matériaux et fournitures ne pourront être employés qu’après l’acceptation par l’ingénieur.
Jointement à son offre, l'Entrepreneur doit obligatoirement préciser pour chacun des équipements constitutifs des
installations, sa marque et sa référence précises. Toute proposition non accompagnée de ces précisions sera considérée
comme nulle et non avenue.
Avant installation, deux marques au moins, de chaque article devront être soumis au choix et à l'agrément de l’Ingénieur.
Cet agrément se fera, soit sur un échantillon soit sur une notice technique de constructeur.
Toutes les pièces métalliques devant être protégées contre l'oxydation recevront deux couches de peinture, la deuxième
couche étant appliquée après mise en place du matériel. Cette peinture contiendra du minium de plomb, à l'exclusion de
toute autre charge et aura une teneur en huile comprise entre 15 et 20 %.
Les conducteurs seront repérés par les teintes conventionnelles de l'UTE (norme NFC 04.100).
Chaque fois qu'un appareil doit pouvoir être identifié rapidement (en particulier sur les tableaux de distribution) il sera
prévu une étiquette gravée en matière plastique, portant la mention du circuit protégé ou alimenté. Les câbles placés sur
tablettes métalliques seront repérés par des bagues portant l'indication de la section du câble et du circuit alimenté.
Les bagues seront placées au maximum tous les 10 m dans les tracés droits et à chaque bifurcation des tablettes.
Les sections des canalisations électriques mentionnées dans le présent CCTP ne sont fournies qu'à titre indicatif et
devront être vérifiées par l'Entreprise qui prendra la responsabilité des valeurs adoptées.
Pour le calcul de sections des canalisations BT, on utilisera les tableaux de la NFC 15.100 fixant les intensités admissibles
suivant mode de pose retenue pour la canalisation.
La chute de tension dans les canalisations sera calculée sur la base de l'intensité de la phase la plus chargée. Les
échauffements des conducteurs des câbles, seront calculés en tenant compte de la température ambiante maximale des
locaux où sont installées les canalisations, et restera toujours inférieures à 10 % aux valeurs limites données par les
normes pour les échauffements admissibles.
Toutes les dispositions seront prises pour assurer un équilibre des phases aussi satisfaisant que possible.
(i)L'Entrepreneur devra fournir avant toute exécution, pour approbation, à l’Ingénieur, l'ensemble de ses plans d'exécution
et de ses notes de calcul.
(ii)Tout document transmis pour approbation qui ne sera pas conforme aux prescriptions du présent CCTP sera refusé.
L'Entrepreneur ne pourra pas se prévaloir de ce refus pour présenter une quelconque réclamation tant sur les prix que
sur les délais.
(iii) L’entreprise devra présenter un minimum de trois modèles de chaque produit dans son offre, le choix sera fait par
l’administration, chaque modèle sera conforme aux justifications :
- ISO (9001-9002)
- Certificat du pays d’origine ;
(iv) Conformément au présent Cahier des Clauses Techniques Particulières, l’Entrepreneur devra joindre les documents
techniques des fournisseurs, ainsi que les notices techniques pour tous les matériels proposés. Plus particulièrement :
Candélabres
- Le plan d’aspect
- Les dessins détaillés et côtes candélabres, avec position et dimensions de la trappe de visite et jupe coulissante.
- Le système de fixation des candélabres
- Les caractéristiques des matériaux utilisés
- Le poids des candélabres
- La garantie technique d’usage
- Une note de calcul justificative
Luminaires
Pour chaque luminaire, l’Entrepreneur devra produire :
- Les caractéristiques photométriques suivant le modèle établi dans la norme U.T.E. 71.120, comprenant notamment les
critères de défilement, la courbe isolux pour 10 m et 1.000 lumens, les courbes de répartition des intensités lumineuses
dans le demi plan vertical contenant l’intensité maximale et le plan vertical transversal et les facteurs d’utilisation.
- Les courbes isolux au sol dans les carrefours et sur une section comprise entre deux candélabres consécutifs pour la
section éclairée intermédiaire
- Les garanties de durée de vie des lampes proposées
- La puissance unitaire, y compris l’appareillage.
- Le type d’appareil proposé, avec notice explicative et technique (précisant la classe et les matériaux et leur traitement).
- Photos de l’appareil
- Les caractéristiques d’utilisation du matériel
- La provenance des appareillages auxiliaires
- La garantie technique du matériel
- Un certificat garantissant la classe de l’appareil
Appareillage auxiliaire
- Provenance
- Notice correspondante
Les câbles BT seront de type U1000 RVFV conformément à la norme NF C 32-321 / IE C502.
Pour le calcul des sections des conducteurs, après application des marges de sécurité, il sera tenu compte des
prescriptions de l’U.T.E.
Normes Françaises NF C 15-100 et additifs dans leur intégralité.
Les câbles seront impérativement des séries cuivre 1000 Volts isolés sous gaine au polyéthylène réticulé chimiquement.
* Constitution :
- Ame en cuivre.
- Isolation en PRC.
- Bourrage en PVC.
- Armure double ruban acier enroulés en helice à déjoint
- Gaine en PVC.
L’Entrepreneur doit fournir des câbles dont les caractéristiques d’isolation sont compatibles avec la température limite de
l’âme à ne pas dépasser. L’isolement et les bourrages doivent être chimiquement inertes et imputrescibles, ils ne
doivent ni absorber ni drainer l’humidité ni provoquer des effets nocifs sur les constituants du câble en contact avec
eux.
L’installateur devra préciser les caractéristiques physiques et chimiques des câbles. Il devra également indiquer les
intensités admissibles compte tenu du mode de pose et des conditions d’ambiance.
Les câbles devront pouvoir résister:
- Aux huiles normalement utilisées comme combustible.
- A l’immersion dans l’eau en particulier l’eau de mer.
- Aux bases et aux acides.
Les câbles devront supporter:
* En permanence les intensités sous la tension nominale, auxquelles s’ajoutent les surcharges. Pour ce régime, la chute
de tension maximale dans le câble considéré ne doit pas dépasser 3,5 %.
* La surchauffe admissible sur court-circuit pendant la durée des temporisations des protections et le temps nécessaire
jusqu'à l’extinction de l’arc. Les sections des câbles doivent également tenir compte des intensités de déclenchement
choisies pour le seuil de régalage des protections. La valeur du courant de défaut passant dans l’appareillage doit en
effet rester suffisant pour provoquer dans tous les cas le fonctionnement des protections.
* Repérage des conducteurs (rouge, bleu, vert/jaune).
2. 2 - CABLE DE TERRE
Le câble du réseau de terre sera de 1x25 mm² minimum. Les dimensions des différents câbles de terre seront conformes
à la norme NF C 15 100.
3.3 - Candélabres
* Généralités:
Les luminaires pour l’éclairage extérieur sont fixés sur des candélabres. Les qualités demandées à un support
d’éclairage public sont les suivantes:
- Il doit résister aux efforts dus au vent et aux chocs normaux.
- Il doit résister aux intempéries et à la corrosion.
- Il doit être relativement léger pour faciliter la manutention.
- Il doit offrir le maximum de place possible pour le logement des appareillages, et ce logement doit être d’accès facile
conformément à la norme NF P 97-404.
Un candélabre comprend une partie principale: le Fût à section cylindro-conique décroissant, en acier galvanisé
et couverte d'une couche thermo laqué de 4 mm d'épaisseur, et d'une hauteur de 9,00 m, y compris plaque d’appui,
quatre raidisseurs entre plaque d'appui et fût, porte de visite, jupe coulissante de protection, accessoires de fixation au
socle (tiges de 24×700 mm), protection contre la corrosion, plaque de repérage et toutes sujétions. destiné à recevoir
une simple ou double
crosse
, une crosse ou le luminaire lui-même. La rehausse constitue la partie verticale, intermédiaire entre le fût et la crosse ou le
luminaire.
Dans leur fût les candélabres comportent généralement une ou plusieurs ouvertures donnant accès aux appareils
électriques fixés à l’intérieur au moyen d’une barrette d’accrochage. Chaque ouverture est fermée par une jupe
coulissante munie d’un dispositif de fermeture. Le dessous de cette jupe doit se trouver au moins à 0,50 m de distance
de la base du candélabre.
* Définition des côtes:
Les côtes des candélabres sont fixées en fonction des définitions ci-dessus et des valeurs standardisées explicitées ci-
après:
- La hauteur nominale (H) est la distance verticale entre l’extrémité du fût ou la crosse, à l’exclusion de l’embout, et le
dessous de la plaque d’appui.
- La saillie (S) est la distance horizontale entre l’extrémité de la crosse, à l’exclusion de l’embout, et l’axe verticale du
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candélabre.
- La remontée (R) est la distance verticale dont la valeur est la différence entre la hauteur nominale et la hauteur du fût.
- L’enfoncement (E) constitue la distance verticale entre le sol et le dessus de la plaque d’appui du fût.
- Tôle de fût: épaisseur minimale de 4 mm.
- Plaque d’appui en acier: épaisseur 10 mm et entr'axes des trous de fixation 300×300 mm.
* Généralités :
Les appareils d’éclairage devront satisfaire aux spécifications techniques décrites ci-après et seront conformes aux
normes NF C 71-110, 71-120 et 71-121 ainsi qu’à la CEI 598.
L’attention des soumissionnaires est attirée sur la nécessité d’un aspect harmonieux de l’ensemble appareil
d’éclairage-support.
Les appareils devront être constitués par des matériaux de premier choix, offrant avec les protections appropriées, la
meilleure résistance aux efforts et à la corrosion.
* Construction:
Les luminaires doivent satisfaire aux spécifications de la norme NF C 71 - 110, 71 - 120 et 71 – 121. et devront avoir aux
caractéristiques suivantes :
un système optique garantissant les données photométriques nécessaires pour assurer le niveau d'éclairement et
l’uniformité des luminances souhaité, avec réglage de la douille verticalement et horizontalement de façons séparées
l’une de l’autre ;
le système optique (le réflecteur) doit être en aluminium traité et brillanté, traité contre la corrosion et brillanté par
anodisation ou métallisation sous vide leur surface photométrique doit être continue ;
le (ou les) support ( s ) de lampe doit assurer un bon contact électrique et doit être réalisé en métaux en cuivre. La mise en
place et l'enlèvement des lampes doivent se faire aisément sans ouverture de la vasque ;
Douille E40 réglable en deux positions verticale et horizontale
la fixation du luminaire sur candélabre sera verticale ou latérale et réalisée par un dispositif de blocage et serrage efficace.
Les éléments de fixation du luminaire pourraient faire partie intégrante du luminaire ou être des dispositions annexes.
Rendement de luminaire doit être >0.6 ( un certificat de justification doit être fourni)
3.4-1 performance :
• Hauteur au feu
• avancée.
• Inter-distance
• Coefficient d’utilisation
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LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 139
• Performances recommandées pour les luminaires sont les suivantes :
• -Inter-distance> 3 fois la hauteur au feu
• -performance photométrique (d’après diagramme polaire)
• Direction de l’intensité maximale 0-75°
• valeur de l’intensité émise :
- Un système optique: dont la répartition photométrique basée sur le principe de la "réflexion spéculaire" devra être
adaptée à la surface à éclairer. Les réflecteurs seront réalisés en aluminium avec métallisation sous vide par brillantage
électrolytique ou protection par oxydation anodique renforcée (épaisseur de la couche d’alumine 12 microns) et obtenus
par emboutissage ou repoussage. Leur surface photométrique devra être continue.
Les qualités d’aluminium pourront être les suivantes, selon les caractéristiques mécaniques et photométriques
recherchées par le constructeur: Métal non allié qualité 1199 ou 1080.
Alliage qualité 3002.
Quelque soit le titre retenu, ces matériaux seront protégés contre la corrosion par des traitements de très haute qualité,
destinés à assurer le maintien du pouvoir réfléchissant de l’optique dans le cadre des règles en usage.
Le traitement comportera les phases suivantes:
Oxydation anodique. Ce point est le plus important de la tenue à la corrosion de l’optique car, il concerne la formation de la
couche d’alumine.
Chaque soumissionnaire indiquera clairement l’épaisseur de cette couche, les valeurs recommandées pouvant varier de la
classe 10 à la classe 5, selon le type de luminaire (ouvert ou fermé) et selon les puissances mises en jeu. Pour tenir
compte des effets thermiques qui peuvent dans certains cas provoquer le faïençage de la couche d’alumine, en cas
d’épaisseur trop élevée.
Effectué avec de l’eau bouillante désionosée, son but est de conférer le maximum d’inertie chimique au traitement.
Les douilles à vis seront équipées d’un dispositif de freinage pour éviter le desserrage des lampes, et comprendront une
jupe de protection en porcelaine.
Elles seront fixées de façon très rigide sur un support, aucune rotation de la douille ne devant se produire lors de la mise
en place ou l’enlèvement de la lampe.
- Un dispositif de réglage:
- Un corps:
Le corps du luminaire sera constitué par une enveloppe externe dont la forme, les dimensions et la nature de ses
constituants devront correspondre aux conditions climatiques et à la puissance des lampes prévues, sans omettre l’aspect
esthétique.
Le capot doit être en matière non plastique.
Dans tous les cas, toutes les pièces de liaison devront être telles que quels que soient la nature des pièces assemblées et
les moyens utilisés pour leur assemblage, elles ne constituent pas de couple électrique.
- Un dispositif de fixation:
La fixation des luminaires sera latérale ou verticale, et réalisée par une disposition de blocage efficace. Les organes de
fixation pourront faire partie intégrante du luminaire ou en être des dispositifs annexes.
Ils pourront être fixés ou articulés, mais devront dans tous les cas assurer le maintien du luminaire en toute sécurité.
Chaque soumissionnaire devra préciser le mode de fixation de ses appareils en indiquant, le cas échéant, les diamètres et
longueurs d’emmanchement.
Une attention particulière sera apportée au système présentant la meilleure accessibilité à ces organes.
- Fermeture des appareils:
Les appareils seront équipés de vasques en verre trempé avec joint silicone.
En position ouverte, ces vasques devront rester solidaires à la partie fixe de l’appareil et sans risque de chute.
- Caractéristiques mécaniques des appareils (degré protection):
Chaque soumissionnaire devra obligatoirement remplir la fiche signalétique jointe à chaque appel d’offres. Il devra donc
entre autre, spécifier le degré de protection auquel appartient son appareil. La classification des degrés de protection des
enveloppes de matériel électrique contre les agents extérieurs étant exprimée en classe, référencée par des lettres "IP"
suivies de 2 ou 3 chiffres, suivant les normes NF C 20-010, EN 60-529 d'Octobre 1992 (CEI 529).
Pour mémoire :
Les deux premiers devront être obligatoirement mentionnés par chaque concurrent.
Par ailleurs, la filerie interne devra avoir une résistance thermique correspondant aux températures régnant dans
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 141
l’enceinte, et une résistance mécanique adaptée aux efforts auxquels elle sera soumise à l’usage. Les conducteurs et
câbles utilisés pour cette filerie seront des séries prévues pour cette utilisation par les normes en vigueur
3.5 - Projecteurs sous ouvrages
Ils sont spécifiques pour l’éclairage des tunnels et auront les caractéristiques suivantes :
* optique en aluminium anodisé de haute qualité ;
* corps en aluminium extrudé, à ouverture latérale avec embout de fermeture en aluminium fixé par 2 vis ;
* vasque de fermeture en poly carbonate ;
* grille de protection antivandale ;
* appareillage intégré avec fusible de protection ;
* indice de protection IP 66- 20 joules ;
* équipé de lampe SHP 250 W, d’équerre, d’accessoires de réglage angulaire et de fixation.
3.8 - Visseries
L'Entrepreneur doit se conformer aux normes NF E 03 001 et 03 014 en ce qui concerne la visserie destinées à réaliser
les différents assemblages. Les vis doivent être protégés contre la corrosion par galvanisation et permettre un serrage
efficace et durable.
Les vis doivent supporter, sans dommage ni déformation préjudiciable, les efforts mécaniques qui se produisent en usage
normal.
Dans un délai conforme au planning général d'exécution des travaux, l'Entrepreneur devra soumettre au Maître de
l'Ouvrage le dossier d'exécution des travaux qu'il projette de réaliser.
Le dossier d'exécution sera constitué de tous les plans, les notes de calcul et tous les documents nécessaires à la parfaite
réalisation des ouvrages.
5.1.4 - Autorisations :
Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires de sécurité pour la
mise en place et le fonctionnement de son matériel.
Il aura à sa charge toutes les démarches pour obtenir les autorisations des services concernés pour occuper les voiries,
les traversées des chaussées, le franchissement d'ouvrages existants, la déviation du trafic, la coordination avec les
titulaires des autres lots simultanément présents sur chantier.
Prescriptions de sécurité :
Tous les travaux ou interventions sur les réseaux d'éclairage public, qu'ils soient communs avec la distribution, doivent
être effectués en respectant les prescriptions de sécurité.
Les publications ci-après constituent les documents de base sur lesquels doivent s'appuyer les Entreprises chargées des
travaux, et d'une manière générale, toute personne ou groupe de personnes mandatés par l'exploitant ou le Maître de
l'Ouvrage pour intervenir de quelque manière que ce soit sur les installations d'éclairage public, en ce qui concerne la
protection et la prévention.
a - Publication UTE C 18.513 "Prescriptions de sécurité"
Edition comportant l'additif 2 du 29 Août 1975 se rapportant particulièrement à l'éclairage public.
Elle est applicable aux travaux de construction, d'exploitation et d'entretien des réseaux de distribution et des ouvrages de
production d'énergie électrique soumis au contrôle technique.
Elle intéresse, par conséquent, tous les travaux effectués sur les distributions communes avec le réseau de distribution
public.
b - Publication UTE C 18.515 "Modèle de prescriptions de sécurité"
Elle est applicable aux travaux de construction, d'exploitation et d'entretiens des installations électriques des
établissements soumis aux dispositions du décret du 14 Novembre 1962 concernant la protection des travailleurs contre
les courants électriques.
c - Publication UTE C 18.520 "Installation générales pour les travaux sous tension"
Elle concerne les travaux sous tension, sur les réseaux du distribution d'énergie.
5.3 - MISE EN ŒUVRE
5.3.6 - Massifs :
L'Entrepreneur fournira avant tout début d'exécution, la note de calcul justificative de stabilité des massifs. La vitesse du
vent à prendre en considération pour le calcul des candélabres et des massifs est de 180 Km/h.
Les dimensions des massifs indiqués au bordereau des prix seront les dimensions minimales acceptées, elles pourront
être ultérieurement augmentées en cas de nécessité, sur proposition de l'Entrepreneur et à sa charge, après accord de
l'Ingénieur en fonction de la nature du sol.
La face supérieure du massif sera conçue de façon à permettre l'écoulement de l'eau vers l'extérieur et à protéger les
pieds des candélabres et les goussets d'attache.
Les tiges d'attache des candélabres ainsi que les fourreaux de passage des câbles seront placés dans le béton frais. Il est
absolument interdit de faire des trous dans le béton durci.
Afin d'éviter des accidents, le béton sera coulé aussitôt la fouille achevée et fortement vibré et pilonné.
Les fouilles pour massifs d'ancrage des candélabres seront exécutées aux dimensions de ces massifs, les parois des
fouilles servant de coffrage pour le béton en même temps que de butée.
En plus du stock de pièces de rechange que l’Entrepreneur est tenu de maintenir à la disposition de ses équipes chargées
de la maintenance des installations pendant le délai de garantie, il lui revient de fournir le jour de la réception provisoire
(contre paiement selon les prix prévus au marché) un lot complet permettant la maintenance par l’administration de
l’ensemble des installations pendant un durée de deux ans. Ce lot comprendra en particulier les quantités nécessaires de :
- lampes ;
- platines complètes ;
- luminaires et les projecteurs ;
- les futs de candélabres ;
- les crosses ;
- transformateurs enterrés.
La liste définitive de ces pièces sera arrêtée en commun accord avec l’Ingénieur. Le montant de ce lot est évalué à 5% du
montant de l’offre des travaux et équipement du poste Eclairage Public.
ARTICLE 7 - RECEPTION - ESSAIS – MAINTENANCE
Les essais épreuves et garanties contractuels concernant tous les ouvrages font partie du marché. Ils comprennent ceux à
effectuer sur les lieux de fabrications et ceux à effectuer sur chantier. Les essais seront effectuer par le Maître de
l’Ouvrage ou en sa présence. Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit de se faire représenter.
Un procès verbal des essais sur site sera établi en présence de l’Ingénieur ou de son représentant et concerne :
* les essais d'isolement ;
* les essais en charge ;
* les essais en surcharge ;
* les mesures d’éclairement ;
* les performances photométriques ;
* la mesure et puissance consommée.
Il est entendu que les équipements nécessaires aux essais sont à la charge de l'Entreprise (ohmmètre, voltmètre,
wattmètre, luxmètre, mesure de la galvanisation, mesure de l'isolement des câbles, etc. ).
Les opérations de réception font l'objet d'un procès-verbal dressé sur le champ par le représentant du Maître de l’Ouvrage
et soumis à la signature de l'Entrepreneur.
La réception ne peut être refusée qu'en raison des insuffisances, omissions, imperfections, et malfaçons constatées au
cours des opérations de réception et mentionnées en P.V. La notification du refus de cette réception est alors faite à
l'Entrepreneur et cette notification doit intervenir dans le délai de dix jours suivant l'expiration du délai fixé. Si la notification
n'a pas été faite dans ce délai, la réception est considérée comme acquise.
S'il apparaît que certaines prestations prévues au marché n'ont pas été exécutées et si le représentant du Maître de
l’Ouvrage accepte néanmoins de prononcer la réception, ces prestations doivent être exécutées trois mois au plus tard
après la date de la réception, sauf prolongation éventuelle par ordre de service.
L'Entrepreneur doit remédier aux imperfections ou malfaçons mentionnées dans le procès-verbal de réception dans le
délai fixé par le Maître de l’Ouvrage ou en l'absence d'un tel délai trois mois avant la fin du délai de garantie.
Au cas où les travaux ne serait pas faits dans le délai précis, le représentant du Maître de l’Ouvrage peut les faire exécuter
aux frais et risques de l'Entrepreneur.
Si certains ouvrages ou certaines parties d'ouvrages ne sont pas entièrement conformes aux spécifications du marché
sans que les imperfections constatées soient de nature à porter atteinte à la sécurité, au comportement ou à l'utilisation
des ouvrages, le représentant du Maître de l’Ouvrage peut, en égard à la faible importance des imperfections et aux
difficultés que représenteraient la mise en conformité, renoncer à ordonner le réfection des ouvrages défectueux et
proposer à l'Entrepreneur une réfaction des prix.
Si l'Entrepreneur accepte la réfection, les imperfections qui l'ont motivées se trouvent couvertes de ce fait et la réception
est prononcée sans réserves.
Dans le cas contraire l'Entrepreneur demeure tenu de supprimer ces imperfections, la réfection étant prononcée sous
réserve de leur réparation.
La réception une fois prononcée prend effet à compter de la date réelle d'achèvement des travaux fixés lors des
opérations de réception et mentionnée dans le procès-verbal de réception.
Le délai de garantie commence à courir à compter de la date d'effet de la réception. Sauf dispositions contraires, le délai
de garantie est de un an (365 jours) pour l'ensemble des travaux inclus dans le marché.
Pendant le délai de garantie, l'Entrepreneur est tenu :
* d'exécuter les travaux éventuels de finition ou reprise visé ci-dessus ;
* de remédier à tous les désordres constatés de telle sorte que l'ouvrage demeure conforme à l'état où il était
lors de la réception ou après correction des imperfections constatées au cour de cette réception ;
* de procéder le cas échéant aux travaux modificatifs dont la nécessité serait apparue à l'issue des essais ou
vérifications effectuées ;
* de remettre au Maître d'Oeuvre les plans des ouvrages conformes à leur exécution.
Au cas des désordres seraient apparus dans les installations par la suite de cas de force majeurs, dûment constatée
(intempéries foudres ou autres phénomènes naturels) ou d’actes de vandalisme et plus particulièrement les accidents de
la circulation, les remise en ordre seront à la charge de l’entrepreneur.
Pour cela, l’entrepreneur devra contracter un assurance dont une copie sera remise à l’administration.
Pendant ce délai, il revient à l’entrepreneur de déceler les pannes et anomalies et d’y remédier dans les vingt quatre
heures qui suivent et ce quelles que soient leur importance. Tout dépannage n’intervenant pas dans ce délai sera
considéré comme retard d’exécution.
Pendant la période de garantie, le rôle de l’administration se limitera à contrôler la bonne maintenance et le cas échéant,
faire part à l’entrepreneur de ses constatations.
Si à l'expiration du délai de garantie l'Entrepreneur n'a pas procédé à l'exécution des travaux et des prestations
énumérées ci-dessus, le délai de garantie peut être prolongé par ordre de service pour les parties d'ouvrages non
parachevées jusqu'à l'exécution complète des travaux.
L'achèvement des travaux peut être assuré d'office par le Maître de l’Ouvrage aux frais et risques de l'Entrepreneur si ce
dernier n'a pas donné suite à l'ordre de service susvisé dans le délai prescrit.
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
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8.1 - FIN DES OBLIGATIONS CONTRACTUELLES DE L'ENTREPRENEUR
A l'expiration du délai de garantie, éventuellement prolongé dans les conditions précisées ci-dessus, l'Entrepreneur est
libéré de ses obligations contractuelles.
Le délai de garantie, est fixé à Trois cent soixante cinq jours (365 j) de fonctionnement sans pannes à partir de la
réception provisoire sans réserves.
Pendant ce délai, l'Entrepreneur est responsable de l'entretien et de la maintenance complète des installations.
Il est tenu :
* d'exécuter les travaux éventuels de finition ou reprises constatées lors de la réception ;
* de remédier à tous les désordres constatés de telle sorte que l'ouvrage demeure conforme à l'état où il était
lors de la réception provisoire et après correction des imperfections constatées au cours de cette réception ;
* de procéder, le cas échéant, aux travaux rectificatifs ou modificatifs dont la nécessité serait apparue à
l'issue des essais ou vérifications effectués lors des opérations de réception ;
* de supporter à sa charge tous les frais correspondant à ces prestations ;
* au cas où des désordres sont apparus dans les installations par suite de cas de force majeure, dûment
constatés (intempéries, foudres et autres phénomènes naturels) ou d'actes de vandalisme et plus
particulièrement des accidents de la circulation, les remises en ordre sont à la charge de l'Entrepreneur.
Pour cela, il doit contracter une assurance dont une copie sera remise à l'Administration.
Pendant ce délai, il revient à l'Entrepreneur de déceler les pannes et anomalies et d'y remédier dans les vingt quatre
heures quelle que soit leur importance.
Tout dépannage n'intervenant pas dans ce délai sera considéré comme retard d'exécution.
Pendant la même période, le rôle du Maître de l’Ouvrage se limitera à contrôler la bonne maintenance et le cas échéant à
faire part à l'Entrepreneur de ses constatations.
L'Entreprise doit remettre au plus tard à la réception provisoire, le calque original de l'ensemble des plans de récolement
et 4 tirages et une copie complète sur CD.