Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
ARTICLE 1 - GENERALITES
1.1 - Objet
1.2 - Normes et textes Réglementaires
1.3 - Limites des prestations et consistance des travaux
1.4 - Obligations diverses
1.5 - Références des équipements
1.6 - Protection contre la corrosion
1.7 - Repérage et teintes conventionnelles
1.8 - Calcul Des Canalisations Electriques
1.9 - Documents à Fournir
1.10 - Câbles moyenne Tension
1.1.1. - Le présent C.C.T.P. fait partie des pièces contractuelles constituant le marché ayant pour objet l'exécution des
travaux de la dénivellation de 8 carrefours sur la rocade Km4 dans le gouvernorat de Sfax - LOT N°1 :
CARREFOURS RL911& KAYED MOHAMED - RR81.
1.1.2. - Le présent C.C.T.P. s'appuie sur le Cahier des Prescriptions Communes Tunisiennes (C.P.C.) relatifs aux
terrassements généraux, aux granulats routiers et à l’exécution des enduits superficiels approuvés par arrêté du Premier
Ministre du 06/07/1999. Il s’appuie aussi sur le cahier des prescriptions communes (C.P.C) français, sur le cahier des
clauses techniques générales (C.C.T.G) français et sur les recommandations du SETRA - L.C.P.C pour tout ce qui ne
déroge pas aux documents contractuels ainsi que sur certaines normes (AFNOR) pour les produits non manufacturés.
Toutes les dispositions indiquées dans les documents précédents devront être suivies et, en particulier, celles des
fascicules ci-après :
• C.P.C Tunisien
• C.P.C Français
:
- Préambule et fascicule n° 1 : Dispositions Générales et Communes diverses natures de travaux
- Fascicule n° 3 : Fourniture des liants hydrauliques,
- Fascicule n° 4 : Fourniture d'acier et autres métaux,
. Titre I : Acier pour béton armé,
. Titre III : Acier laminés pour constructions métalliques,
. Titre IV : Rivets en acier, boulonnerie à serrage contrôlé, destinés à l'exécution des
constructions métalliques,
- Fascicule n° 7 : Reconnaissance des sols,
- Fascicule n°24 : Fourniture des liants hydrocarbonés employés à la construction et à l'entretien des
chaussées,
- Fascicule n° 25 : Exécution des corps de chaussées,
- Fascicule n° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés,
- Fascicule n° 29(N) : Construction et entretien des voies, places et espaces publics pavés et dalles en
béton ou pierres naturelles,
- Fascicule n° 30 : Transport par route de matériaux destinés à la construction et à l'entretien des
chaussées,
- Fascicule n° 31 : Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de retenue en
béton,
- Fascicule n° 32 : Construction de trottoirs,
- Fascicule n° 61 Titre I : règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et construction en béton
armé, suivant la méthode des états limites
- Fascicule n° 63 : Exécution et mise en œuvre des bétons non armés, confection des
- Fascicule n° 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil,
- Fascicule n° 65 : Exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou précontraint,
- Fascicule n° 65 A (N) : Exécution des ouvrages en béton armé,
- Fascicule n° 67 Titre I : Etanchéité des ouvrages d'art. Support en béton de ciment,
- Fascicule n° 68 Titre I : Exécution de fondation d'ouvrages,
- Fascicule n° 70 (N) : Canalisation d'assainissement et ouvrages annexes,
• Guide technique pour la réalisation des remblais et des couches de forme (GTR) SETRA – LCPC :
- Fascicule 1 : Principes généraux
- Fascicule 2 : Annexes techniques
Ainsi que sur les recommandations du SETRA - L.C.P.C pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels ainsi
que sur certaines normes (AFNOR) pour les produits non manufacturés.
Le présent marché comprend l'ensemble des travaux nécessaires pour les travaux de construction de la dénivellation
de 8 carrefours sur la rocade Km4 dans le gouvernorat de Sfax - LOT N°1 : CARREFOURS RL911& KAYED
MOHAMED - RR81.
Les travaux à effectuer sont décrits dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières et dans le dossier des plans.
Tous le long des travaux, la circulation publique doit être maintenue moyennant des déviations provisoires qui devront être
proposées à l’agrément de l’Ingénieur.
Tous ces travaux devront se réaliser en maintenant la circulation ouverte de jours et de nuits. Avant tout commencement
de travaux, l’Entrepreneur doit soumettre à l’ingénieur son programme d’exécution indiquant avec précision, le phasage
des diverses tâches et les largeurs de chaussées réservées à la circulation ainsi que leurs longueurs durant chaque phase
de travaux.
Il est à signaler à l’entreprise que certaines parcelles du projet ne sont pas encore libérées. L’entreprise devra en tenir
compte dans sa procédure et son programme d’exécution et dans l’établissement de ses prix. Elle pourra avoir les
- Tout achat ou location d'autres terrains nécessaires à l'exécution des travaux (installations de chantier, aires de
stockage, gisements pour emprunts, zones de dépôt provisoire, etc.) est à la charge de l'Entrepreneur.
L’Entrepreneur devra fournir des dispositifs de signalisation, pré-signalisation efficace du chantier, routes de déviations et
organisation de circulation provisoire.
Ces dispositifs devront être soumis à l’agrément de l’Ingénieur qui pourra, en cas de carence de l’Entrepreneur et sans
mise en demeure préalable, prendre toutes les mesures qu’il jugera utiles aux frais de l’Entrepreneur.
Les travaux de signalisation doivent être effectués de manière à satisfaire à la réglementation en vigueur. De façon
générale, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation de l’Ingénieur la provenance et la qualité des matériaux qu’il compte
employer en lui fournissant des échantillons des différents types de panneaux, de supports et de peintures.
Avant la tombée de la nuit, les installations du chantier et les voies circulées seront éclairés au moyen de lanternes d’une
intensité lumineuse suffisante pour assurer, en toute sécurité, la circulation terrestre.
Tous les frais entraînés par la fourniture, la pose, l’entretien et le fonctionnement de la signalisation et l’éclairage du
chantier, sont à la charge de l’Entrepreneur. Celui-ci restera seul et entièrement responsable de tous les accidents ou
dommages causés aux tiers, au cours de l’exécution des travaux par le fait de son matériel ou d’erreurs et d’omissions
concernant la signalisation.
L’ensemble des installations de chantier devra être à l’écart des chemins de circulation des usagers des routes.
Dès la réception de l'ordre de service de commencer les travaux, l'Entrepreneur doit préparer certains documents
nécessaires à l'organisation du chantier et des travaux. Leur liste, non limitative, et les délais d'établissement
correspondants sont fournis par le tableau suivant :
N° DOCUMENTS
ORDRE OPERATIONS REFERENCES FOURNIR PAR DELAIS
L’ENTREPRENEUR
1 Faire élection de domicile C.CA.G 15j à compter de la notification
de l’ordre de commencer les
travaux
2 Programme d’exécution des C.C.A.P Planning 15 jours à compter la notification
travaux ET C.C.T.P graphique du marché
3 Programme des études C.C.T.P Planning graphique 21 jours à compter de la
d’exécution notification du marché
4 Projet des installations de C.C.A.P et Plan + notes 15 jours à compter de la
chantier C.C.T.P notification de l’ordre de service
de commencer les travaux
5 Proposition pour origine et C.C.T.P Mémoires, documentation, 1 mois avant la mise en œuvre
nature des matériaux échantillons, P.V. d’essais des matériaux
6 Etudes de composition des C.C.T.P. Lettres Notice Référence 1 mois avant mise en œuvre des
bétons. Agrément des matériaux
procédés de bétonnage, de
vibration de cure, de fixation
7 Programmes financier des C.C.A.P. Etat des dépenses 20 jours après approbation du
travaux et C.C.T.P. programme des travaux
8 Plan et dessins d’exécution C.C.A.P et Plans Pour chaque ouvrage ou partie
des ouvrages, plans des C.C.T.P. Dessins d’ouvrage 1 mois avant le début
ouvrages provisoires, notes Notes des travaux
de calculs, avant-métrés et Métrés
détails estimatifs
prévisionnels
9 Programmes de bétonnage C.CT.P Plans 1 mois avant le début du
Mémoires bétonnage
10 Dessins conformes à C.C.A.P Calques 8 jours avant la réception
l’exécution provisoire
Il devra tenir compte des délais d'établissement et de vérification des documents d'exécution, de l'agrément et de la
fourniture des matériaux.
b) Contraintes temporelles :
L'entrepreneur devra prévoir son programme de telle façon que les délais fixés pour l'achèvement total des travaux soient
respectés.
Dans ce dernier cas, l'entrepreneur apportera les modifications demandées dans le délai qui lui aura été fixé.
b) Evolution du programme
Le programme sera remis à jour tous les mois en tenant compte de l'avancement réel du chantier et des dispositions
arrêtées en réunions de chantier.
L'examen et la mise au point se feront dans les mêmes conditions qui auront prévalu à son élaboration.
c) Programme financier
Dans un délai de vingt (20) jours calendaires, suivant l’approbation par l’ingénieur du programme d'exécution des travaux,
l'Entrepreneur remettra un programme financier faisant apparaître le montant des acomptes mensuels prévisibles en
fonction du programme.
Comme défini à l'article 29 du C.C.A.P, l'entrepreneur a à sa charge le maintien de la circulation des voies publiques ou
privées. Il supportera l'ensemble des frais y afférent.
L’Entrepreneur aura à sa charge le nettoiement des lieux et leur remise en état comme défini par l'article 2.5. ci-après.
La circulation des engins lourds sera réglementée. Dans ce sens, l'Entrepreneur devra fournir à l'Ingénieur la liste des
engins qu'il pourra être amené à utiliser, en vue de définir les consignes portant sur cette circulation.
Les coordonnées x, y indiquées sur les différents plans des dossiers B et D sont rattachés au système Lambert Origine
Unique, le nivellement (z) est rattaché au nivellement général de la Tunisie (NGT).
L’Entrepreneur prendra à sa charge l’exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s’assurera le concours d’une
personne spécialisée, agréée par l’Ingénieur.
Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur devra procéder à sa charge à l’implantation de l’axe du tracé. Il
aura donc à matérialiser sur terrain les différents éléments de l’axe en plan (tangente, bissectrices…) par des piquets
cimentés sur la base des indications données dans le dossier d’appel d’offres. Il sera entièrement responsable de
l’exactitude de l’implantation du tracé ainsi que des fausses manœuvres et augmentation de dépenses qui en résulteraient.
L’Entrepreneur devra procéder contradictoirement avec l’Administration à l’implantation des profils tous les 20m et au levé
altimétrique de ces profils qui serviront de base pour les attachements des travaux de décaissement, de terrassement et
des couches de chaussée.
L’Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation des bornes et des repères de base et de les rétablir ou de les
remplacer en cas de besoin ou sur un ordre de l’Ingénieur.
Une fois les opérations de piquetage terminées, l’Entrepreneur préparera le procès verbal de piquetage qu’il soumettra à
l’approbation de l’Ingénieur dans un délai de huit (8) jours.
L’Entrepreneur fera peindre sur les piquets qu’il aura placés un numéro correspondant au numéro du profil.
Les articles 41 à 44 du C.C.A.G. définissent les modalités liées aux réceptions provisoires et définitives.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que ces réceptions ne pourront être prononcées tant que la mise en état
complète des terrains n'aura pas été exécutée (article 37 du C.C.A.G.) :
- au fur et à mesure de l'achèvement de chaque partie d'ouvrage et avant la réception provisoire pour les terrains à
proximité de ces ouvrages,
- avant la réception définitive pour les zones d'installations de chantier, zones d'emprunt, centrales, lieux de stockage,
occupation temporaire des terrains etc.
La synthèse des essais à effectuer figure dans la suite du présent document aux chapitres qui leurs sont consacrés pour
chaque nature de travaux.
2.6.3.4. - Lorsque des essais de contrôle de mise en œuvre ou de contrôle géométrique doivent précéder l'exécution d'un
travail donné, l'Entrepreneur ne pourra le commencer que lorsque les résultats des essais auront été jugés satisfaisants
par l'Ingénieur.
L'Ingénieur est seul juge de la fréquence des essais à effectuer. A titre indicatif, une fréquence des essais est fournie dans
les tableaux des essais à réaliser du présent C.C.T.P. Pour ce qui concerne les essais de réception, les cadences d'essai
ainsi définies ci-après pourront être augmentées par l'Ingénieur en fonction des résultats obtenus et des dispersions. En
cas de résultats négatifs sur un seul de ces essais, il sera procédé à un nouveau prélèvement dans le stock et à un
contre-essai. En cas de résultats négatifs du contre-essai, le lot sera, soit rebuté, soit déclassé, suivant la décision de
l'Ingénieur.
Le laboratoire pourra aussi, effectuer, à la demande de l'Entrepreneur, les prélèvements et essais nécessaires à la bonne
marche des travaux.
2.6.5.2. - La charge des dépenses relatives aux essais est répartie comme suit :
Types d'essais Essais à la charge de
Le Maître
L'Entrepreneur
d’Ouvrage
Essais de réception et de contrôle hors du chantier x
L'Entrepreneur devra disposer sur le chantier de moyens qui lui permettent de vérifier la qualité du travail exécuté.
L'Entrepreneur devra en outre disposer d'un laboratoire capable d'effectuer les essais et études préliminaires de
matériaux, de recherche de mélange ou de conformité, les essais de réception des matériaux hors du chantier ou du
laboratoire de chantier, les essais relatifs au contrôle des travaux hors du chantier.
Ce laboratoire devra notamment pouvoir exécuter :
Ce laboratoire devra être placé sous la Direction d'un agent compétent dont la désignation sera soumise à l'agrément de
l'Ingénieur.
Le laboratoire ci-dessus et les laboratoires spécialisés auxquels l'Entrepreneur pourra faire appel pour certains essais, tels
que l'essai Los Angeles, les analyses chimiques etc. sont désignés ci-après par l'appellation globale "Laboratoire de
l'Entrepreneur".
En complément à l'article 28 du C.C.A.P. du présent marché, le projet des installations devra notamment comporter :
- un plan au 1/200° sur lequel seront figurés les divers bâtiments constituant l'installation, les voies de circulation et
emplacements de parkings, les installations de lavage et de distribution de carburant, les dispositions prises pour le
traitement des rejets et le tracé des différents réseaux d'alimentation (eau, électricité, téléphone...),
- un plan détaillé de chaque bâtiment,
- les installations ou dispositions prévues pour :
• l'approvisionnement et la manutention des différents matériaux (liants, granulats, eaux, tuyaux...)
• l'installation des centrales de fabrication des bétons.
- les installations comprendront obligatoirement une liaison téléphonique avec le réseau général.
En complément aux mesures imposées par la législation en vigueur et les prescriptions du C.C.A.P. et C.C.A.G.
L'Entrepreneur est tenu de respecter les mesures particulières suivantes :
- Dans le cadre du plan de secours, l'Entrepreneur assurera la mise en place de panneaux indiquant à chaque accès
"ENTREE N°.........".
Il est rappelé que les accès seront limités aux accès de service.
De plus, pour assurer un meilleur repérage, chaque ouvrage sera signalé par une plaquette fixée sur un piquet à
l'intersection avec la voirie locale.
- A chaque accès au chantier, l'Entrepreneur mettra en place des panneaux "CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC".
- A l'intersection des sorties de chantier avec la voirie locale, l'Entrepreneur mettra en place des panneaux "STOP".
Il est entendu que l’Entrepreneur a à sa charge tous les frais pour l’obtention des autorisations nécessaires : police de
circulation routière, Protection Civile, Municipalité, etc. Il demeure responsable de toute infraction à la loi.
Les études d’impact environnemental concernant les infrastructures routières doivent être adaptées au projet étudié et à
ses enjeux.
Le volet « air et santé » vise à évaluer les risques sanitaires individuels et collectifs auxquels sont soumis les personnes et
populations vivant dans le domaine et les bandes d’étude pour proposer d’éventuelles mesures de lutte contre la pollution
atmosphérique qui englobe les émissions suivantes :
• Emissions des poussières qui seront mise en suspension de manière significative dans l’atmosphère notamment suite à la
manipulation du sol (fouille, excavation, remblayage, etc.) et des matériaux de construction (transport, déchargement des
matériaux de construction, chargement des déchets du chantier, etc.), les travaux de génie civil et les mouvements des
véhicules et les engins de construction sur les pistes ;
• Emissions des polluants représentatifs de la combustion, à savoir les NO X, le SO2 et le CO, et autres polluants émis par le
véhicules lourds de transport (matériaux, déchets de démolition, etc.) et des engins utilisés pour les travaux (camions,
bulldozers, convoyeurs, etc.) ainsi qu’à l’emploi des groupes générateurs d’électricité et tout autre véhicule de transport
empruntant les voies à aménager.
Les polluants pour lesquels on peut envisager d'effectuer une modélisation de la dispersion sont :
D’une part des polluants gazeux tels que :
• le monoxyde de carbone (CO),
• les oxydes d'azote (NOx),
• le benzène (C6H6),
• le SO2 (dans le cas d’une proximité d’un ou plusieurs émetteurs industriels).
• les hydrocarbures,
• les particules émises à l’échappement,
• le dioxyde de soufre.
L’entreprise adjudicataire inclura dans son offre le montant alloué à cette opération, accompagnée du devis descriptif de
son sous-traitant et de la méthodologie à suivre pour réaliser cette étude.
LA PERIODE D’ECHANTILLONAGE
La période d’échantillonnage doit être la plus pertinente pour décrire le phénomène. En général, la base de temps d’une
seconde est utilisée comme outil de travail permettant le tracé d’une évolution temporelle exploitable. Il est essentiel que la
mesure acoustique considérée soit représentative de la situation étudiée. Cet objectif doit être récurrent pour l’utilisateur et
l’obliger à garder sans cesse à l’esprit quelques principes fondamentaux :
- Prendre en compte correctement la source de bruit désignée ;
- Mesurer sur une durée suffisante pour qu’elle soit représentative ;
Les résultats sont exploités à l’aide de logiciels de traitement des données qui présentent une suite d’étapes sur lesquelles
s’appuie l’opérateur pour interpréter la situation en passant par :
• Visualisation d’évolutions temporelles.
• Identification et codage des sources de bruits.
• Calcul de la contribution sonore respective des sources de bruit.
• Comparaison, le cas échéant, avec la réglementation.
• Interprétation des résultats.
• Etablissement d’une grille sur l’évaluation de la qualité de l’environnement sonore
L’Entrepreneur, dans le cadre de cette étude, utilisera cet état initial pour le suivi du climat sonore en période de
construction et après la mise en service de l’échangeur.
L’opération doit se faire deux fois par an en période de construction et une fois après la mise en service de l’échangeur
afin de comparer l’état du climat sonore initial (sans projet) avec les états sonores en phase travaux et après la mise en
service de l’échangeur et de proposer si nécessaire les mesures correctives.
L'entrepreneur prendra à sa charge l'exécution de toutes les implantations. A cet effet, il s'assurera le concours d'une
personne spécialisée, agrée par l'ingénieur.
Avant commencement des travaux, l'Entrepreneur devra procéder à sa charge à l'implantation de l’axe du projet. Il aura
donc à matérialiser sur terrain les différents éléments de l'axe en plan par des piquets cimentés sur la base des indications
données dans le dossier d'appel d'offres.
L'Entrepreneur sera entièrement responsable de l'exactitude de l'implantation du Tracé ainsi que des fausses manœuvres
et augmentation de dépenses qui en résulteraient.
L'Entrepreneur devra procéder contradictoirement avec l’Administration à l'implantation des profils en travers courants, sur
l'ensemble de l'itinéraire à raison d'un profil tous les 20m et au levé altimétrique de ces profils qui serviront pour les
attachements des travaux de terrassement.
Une fois les opérations de piquetage terminées, l'Entrepreneur préparera le Procès Verbal de piquetage qu'il soumettra à
l'approbation de l'Ingénieur dans un délai de huit (8) jours.
L'Entrepreneur fera peindre sur les piquets qu'il aura placé un numéro d’identification.
L'Entrepreneur doit débarrasser le chantier de tous les arbustes, souches, broussailles, racines, haies, bois mort et tout
autre végétation et détritus. Les travaux seront effectués à l'intérieur de la limite des ouvrages et des terrassements définis
par les plans.
Ces dispositions s'appliquent également aux ouvrages provisoires et aux routes de déviations éventuelles.
Les broussailles, taillis et souches seront rassemblés et mis en dépôt par l'Entrepreneur dans un lieu agrée par l'Ingénieur.
Les trous formés par l'enlèvement des souches et des racines doivent être rebouchés à l'aide de matériaux utilisables pour
les remblais. Ces matériaux utilisables pour les remblais seront soigneusement compactés conformément aux
spécifications relatives aux remblais.
Les constructions de toute sorte à l'intérieur des limites des ouvrages et qui ne sont pas nécessaires pour les travaux,
doivent être soigneusement démontées par l'Entrepreneur, en totalité ou en partie selon les directives de l'Ingénieur.
La démolition sera conduite de telle sorte que tous les matériaux jugés récupérables par l'Ingénieur ne soient pas
endommagés.
Les matériaux ainsi récupérés doivent être soigneusement mis en tas, d'une manière correcte, en dehors de l'emprise des
travaux ou bien être évacués selon les directives de l'Ingénieur.
L'ingénieur indiquera sur place la limite des surfaces à démolir, compte tenu des plans d'exécution.
Les chaussées seront démolies jusqu'au niveau de la forme, le fond de forme sera reprofilé et réglé.
En plus des débroussaillages, dessouchage, arrachage des arbustes prévus à l'article 2.2. l'Entrepreneur devra exécuter
un décapage de la terre végétale dans l'emprise des terrassements en déblai ou en remblai.
L'ingénieur confirmera les épaisseurs et les emplacements avant tout début d'exécution. Il pourra demander un décapage
complémentaire au vu des résultats des premiers travaux.
Il est rappelé à l’Entrepreneur que divers obstacles peuvent être rencontrés par lui sur les emprises des ouvrages qui
seraient de nature à gêner ou à retarder la bonne marche des travaux.
b) Sont à la charge de l’Entrepreneur et sont censées être prévues par lui dans le calcul de ses prix unitaires :
- L’aménagement des voies d’accès aux carrières ;
- Le maintien de la circulation routière et piétonne durant les travaux nécessitant l’aménagement de déviations
éventuelles ;
- La signalisation de jour, de nuit et la protection du chantier ;
- La détection de tous les réseaux enterrés. Les plans fournis au dossier et mentionnant les réseaux ne sont
donnés qu’à titre indicatif ;
- La réparation des détériorations causées à ces réseaux ;
- Le blindage des fondations des constructions riveraines sur simple recommandation de l’Ingénieur ;
- Le nettoyage de la voirie existante utilisée par les engins de l’Entrepreneur.
Les travaux de terrassements sont à exécuter en vue de la préparation de la plate-forme destinée à recevoir le corps de
chaussée, les accôtements et les trottoirs.
L'Entrepreneur se conformera pour la conduite des travaux de terrassements au document intitulé « Guide Technique pour
la réalisation des remblais et des couches de forme "GTR" » établi par le L.C.P.C. - SETRA France et comportant les 2
fascicules suivants :
Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes :
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
1 Terrassements Les remblais seront mis en place après débroussaillage et éventuellement décapage de la terre végétale
1.1 Plate-forme Densité en place Densitomètre à 95% de la densité sèche maximale PROCTOR 1 tous les 1000 m2
terrassée en déblai et teneur en eau membrane et dessiccation modifié (au moins 1/zone)
1.3 Corps de remblai Densité en place densimètre à 95% de la densité sèche maximale PROCTOR 1 essai tous les 5000 m3
sauf couche et teneur en eau membrane et Modifié
supérieure de 0,5m dessication
Pas d’éléments supérieurs à 100mm moins de 15% 1 essai PROCTOR
d’éléments inférieurs à 80 microns
Essai PROCTOR L.C.P.C LL<45, IP<15 modifié tous les 1000 m3
Modifié Densité sèche > 1,8 t/m3 (OPM)
IP<10
Essai Proctor L.C.P.C 1 essai Proctor
modifié modifié tous les
500 m3
Indice CBR à 4 jours L.C.P.C Aucune détermination de la valeur de l'indice Au grès de l'ingénieur
d'immersion sur (Pour information) au moins 1 pour
échantillons compactés 5000 m2
à 100% de la densité
maximale
Proctor modifié
1.6 Fond de décaissement Densité en place Densimètre à 95% de la densité sèche maximale Proctor Au grès de l'ingénieur
et teneur en eau membranes et modifié
dessiccation
L'Entrepreneur devra soumettre à l'agrément de l'Ingénieur au plus tard trente(30) jours calendaires avant tout
commencement des travaux de terrassement un projet de mouvement des terres, en respectant ce qui suit :
- les terres végétales situées dans l'emprise du projet seront enlevées et mises en dépôt (provisoire ou définitif
selon qu'elles seront ou non réutilisé pour les travaux de finition ou d'engazonnement),
- les matériaux provenant des déblais ou des décaissements seront soit réutilisés en remblais soit mis en dépôt.
(au grès de l’ingénieur)
Le complément de matériaux pour la construction des remblais proviendra d'emprunts agréés par l'Ingénieur.
Ce projet de mouvement des terres devra notamment donner toutes les indications sur l'emplacement et le volume des
emprunts ainsi que sur les itinéraires choisis pour y accéder.
Cette épure de mouvement des terres sera mise à jour par l'Entrepreneur en cours de travaux.
Les emprunts seront déboisés, débroussés et dessouchés. La terre végétale sera décapée ainsi que les couches de
surface inutilisables. Ces divers matériaux seront mis en dépôts séparés. Le décapage sera poussé jusqu'à ce que le
matériau à exploiter présente des qualités d'homogénéité et de propreté.
Dès qu'un emprunt est abandonné, la plate-forme sera nivelée suivant la pente naturelle du terrain sur les instructions de
l'Ingénieur, pour permettre après exploitation l'écoulement normal des eaux. Eventuellement, la couche de terre végétale
sera reconstituée.
Celui-ci devra s'assurer que les matériaux répondent aux caractéristiques imposées. Sur les gîtes de matériaux,
l'Entrepreneur effectuera un nombre suffisant de sondages et devra remettre à l'Ingénieur, un dossier technique sur
chaque gîte, accompagné de 5 litres de matériaux et portant sur :
- la localisation du gîte et les distances moyennes de transport qui en découlent,
- les quantités de matériau exploitable,
- les modes d'extraction, de criblage et de stockage,
- pour chaque gîte, les résultats des essais suivants :
. 10 analyses granulométriques,
. 5 limites d'Atterberg,
. 2 essais de compactage PROCTOR modifié,
. 2 essais CBR à 3 énergies de compactage après 4 jours d'imbibition.
Le nombre d'essais à effectuer pour chaque gîte peut être modifié par l'Ingénieur.
L'Ingénieur pourra exécuter tous les contrôles qu'il jugera opportuns et donnera sa décision sur l'utilisation des gîtes
proposés dans un délai de quinze(15) jours suivant la réception des dossiers techniques et des échantillons. Les
dossiers et échantillons seront conservés. Ils serviront de référence en cas de contestation ultérieure entre l'Ingénieur et
l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux qu'il aura proposés à
l'Ingénieur pour présenter des réclamations de prix ou de délais.
L'aménagement et l'entretien des zones de dépôt provisoire ou définitif, sont à la charge de l'Entrepreneur.
En principe, aucune mise en dépôt définitif ne sera autorisée autre que celles prévues au programme préalable de
mouvement des terres. Par ailleurs, toute mise en dépôt, devra faire l'objet d'un accord écrit de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur sera tenu de faire son affaire de toute mise en dépôt définitif, aussi bien pour la mise en dépôt définitif
des sols impropres à la réutilisation en remblai que pour la mise en dépôt définitif des produits de démolition.
Les conditions d'exploitation de ces dépôts seront proposées à l'agrément de l'Ingénieur compte tenu des précisions
suivantes :
Cette phase des travaux intervient après les travaux préparatoires. L'exécution des surprofondeurs de décapage
réalisées par endroit selon les directives de l'Ingénieur et correspondant à des matériaux non réutilisables suivra les
prescriptions du présent article.
Les travaux topographiques, le piquetage complémentaire et le drainage des terrassements sont inclus dans les prix
relatifs à ce poste.
Il doit, à cet effet, maintenir en permanence une pente suffisante à la surface des déblais et exécuter en temps utile les
saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à l'évacuation des eaux hors des tranchées.
L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être nécessaires pour réaliser un
assainissement convenable et assurer la protection des ouvrages pour toute la durée des travaux. La réalisation de ces
fossés et leur entretien, de façon à maintenir leur efficacité pendant la durée du contrat, sont compris dans les prix du
bordereau et aucun paiement séparé ne sera effectué pour ces travaux.
L'Entrepreneur doit fournir et mettre en œuvre les moyens d'assèchement, d'évacuation ou de dérivation des eaux
nécessaires à l'exécution et à la protection des travaux.
Pendant la durée des terrassements généraux, l'Entrepreneur prendra à sa charge l'évacuation de toutes les eaux
(souterraines et de surface).
3.5.6. - Décaissements
- Ils seront exécutés conformément aux plans. La découpe du bord de chaussée existante devra être rectiligne et
exécutée avec des engins appropriés.
- Les déblais seront déposés au bord de fouilles et réemployés selon les directives de l'Ingénieur.
- Les moyens de compactage du fond de fouille seront adaptés à la faible largeur du décaissement et devront être
agréés par l'Ingénieur.
- Les tolérances sont de ± 5 cm, sauf cas de purge localisée.
Cette phase des travaux intervient après le dégagement des emprises, y compris enlèvement de la terre végétale,
dessouchage et remblaiement des fouilles correspondantes.
3.6.1. - Généralités
Les remblais seront exécutés conformément aux profils indiqués sur les plans et selon les directives de l'Ingénieur.
(2) L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords des remblais. Pour cela, il pourra donner aux
bords des remblais une légère inclinaison vers l'intérieur, au moment du compactage, de façon à ce que les
compacteurs puissent effectivement circuler sur ces bords sans risquer d'être déséquilibrés. Le compactage des crêtes
de talus pourra être effectué à l'aide d'un rouleau vibrant dont le centre de gravité sera déporté vers l'intérieur du
remblai.
Une couche ne pourra être mise en place et compactée avant que la couche précédente n'ait été réceptionnée après
vérification de son compactage.
L'Entrepreneur ne pourra demander la réception d'une couche que si toutes les densités sèches correspondantes sont
supérieures au minimum exigé.
Pour exécuter le compactage dans des conditions optimales, l'Entrepreneur sera tenu soit :
- d'arroser les terres trop sèches,
- le cas échéant et pendant la saison des pluies, d'attendre leur séchage en facilitant au besoin celui-ci par
scarification.
La teneur en eau optimale en place au moment du compactage devra correspondre à celle déterminée par l'essai
PROCTOR modifié effectué sur un échantillon de sol représentatif de celui à compacter.
Les talus de remblai seront réalisés comme celles définies à l'article 3.5.5.
Les mêmes dispositions que celles prévues lors de l'exécution des déblais, définies à l'article 3.5.2. seront mises en
application.
L'Entrepreneur devra assurer en permanence l'évacuation rapide et efficace des eaux pluviales hors de la forme, de
façon à éviter son humidification. A cet effet, les fossés, les ouvrages de drainage et tous autres dispositifs doivent être
3.8.1. - Généralités
Les volumes des terrassements à prendre en compte seront obtenus par utilisation de la méthode directe ou "au profil
en travers".
Ces volumes, que ce soit de déblai, d'emprunt ou de remblai, résulteront de la comparaison de profils en travers et de
plans cotés levés contradictoirement avant et après exécution des travaux et prix en attachement.
Ces volumes sont pris en compte dans la limite des tolérances prescrites définies par l'article 3.10 et compte tenu du
profil en long et des profils en travers de la plate-forme demandés.
3.8.2. - Déblais
Le profil en travers retenu avant travaux pour application de prix 201 correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et à la mise en dépôt de la terre végétale.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application de ce même prix 201, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant au réglage et au compactage de la plate-forme en déblai et
au réglage des talus.
3.8.3. - Emprunts
Le profil en travers retenu avant travaux, pour application du prix 203, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et la mise en dépôt de la terre végétale et de
la découverte non réutilisable.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application du prix 203, correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'extraction des matériaux.
3.8.4. - Remblais
Le profil en travers retenu avant travaux, pour application du prix 205 correspond au profil en travers levé
contradictoirement après la phase de travaux correspondant à l'enlèvement et la mise en dépôt de la terre végétale, la
préparation et le compactage des terrains sous remblai.
Le profil en travers retenu après travaux, pour application du prix 205 correspond au profil en travers lève
contradictoirement après la phase de travaux correspondant au réglage de la plate-forme en remblai et au réglage des
talus.
Parfois un remodelage du terrain existant est nécessaire. Il a pour but de favoriser l'écoulement des eaux vers les
ouvrages de drainage longitudinaux ou transversaux.. Le modèle à obtenir sera défini avec l'ingénieur en fonction des
conditions réelles du site. Il sera alors notamment décidé de la démolition de tout ou partie de chaussée existante
abandonnée, de la mise en œuvre de terre végétale sur les parties remodelées etc...
L’entrepreneur devra formuler sa demande de vérification suffisamment à l’avance pour que l’ingénieur ait le temps de
les faire effectuer sans perturber la bonne marche des travaux.
pas de contre-pente
Essais réalisés sur l'axe et sur chacune des sur chaque profil
rives au droit des profils en travers en travers
Au gré de l'Ingénieur
1.1.1 - La couche de fondation est la partie du profil en travers qui se trouve entre la forme et le dessous de la couche de
base. Sa largeur sera conforme aux plans du contrat.
1.1.2 - La couche de base est la partie du profil en travers qui se trouve entre le dessus de la couche de fondation et le
dessous de la couche de roulement. Sa largeur sera conforme aux plans.
1.1.3 - La couche de roulement est la partie du profil en travers de la chaussée qui se trouve au-dessus de la couche de
base. Sa largeur sera conforme aux plans du contrat.
La construction des différentes couches de chaussées est définie dans les plans des profils en travers types.
Les épaisseurs des différentes couches de chaussée sont indiquées dans le dossier plan (profils en travers types).
La construction des bandes dérasées de gauche et de droite, des bermes et terre-plein central ainsi que des trottoirs, est
définie dans les plans des profils en travers types. Ces dépendances de la chaussée, sont décrites ci-dessous :
- Les bandes dérasées de gauche ont la même constitution que les chaussées ;
- Les trottoirs sont constitués par de la grave concassée 0/31.5 et un lit de sable d'épaisseurs respectives 15 cm
et 5 cm, recouverts par du pavé autobloquant (deux coloris) épaisseur = 6 cm.
PROVENANCE
NATURE DES MATERIAUX OBSERVATIONS
DES MATERIAUX
Matériaux : concassées - Carrières agrées par l’Ingénieur
• Grave concassée 0/31,5 pour la sous
couche de fondation
• grave reconstituée humidifiée
0/20 pour couche de fondation
• 0/6 et 6/20 pour grave bitume
• 0/4, 4/8 et 8/14 pour béton bitumineux
• Grave concassé 0/31.5 pour couche de
fondation des trottoirs
Sable pour mortier et Produits secondaires ou tertiaires
béton provenant de carrières
Bitume 35/50 Dépôt de Sfax
Cut Back 400/600
Ciment Cimenterie agrée par l’Ingénieur utilisé comme filer d'apport dans
le béton bitumineux
Pavés autobloquants, bordures et contre Usine de fabrication Tunisienne
bordures
Les matériaux destinés à la construction des ouvrages auront à titre purement indicatif les provenances portées sur le
tableau ci-dessus.
2.2.1 - La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception tant à la fourniture qu'avant la mise en œuvre.
1 Matériaux pour Equivalent de sable NF P 18-598 E.S. humide doit être supérieur à 40 1 essai pour 200 m3
couche de fondation de 0/6
en grave concassée 3 essais échelonnés
reconstituée et humi- Fragmentation NF P 18-573 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 30 sur l'ensemble de production
fié 0/20 des granulats
Equivalent de sable NF P 18 - 598 Granulats : E.S. humide doit être supérieur à 40 mesuré 1 essai par 500 t de
sur la fraction 0-2 du 0-6 matériaux
Limites d'Atterberg MO LCPC G 4 1970 Indice de Plasticité non mesurable Au gré de l'Ingénieur
2 Couche de base en Fragmentation et NFP 18 - 573 Granulat : Le coefficient LOS ANGELES doit être inférieur à 25 1 essai par carrière
(suite) grave bitume 0/20 Attrition NF P 18 - 577 Coefficient DEVAL Humide > 4
Essai de polissage NF P 18 - 575 Granulat : le coefficient de polissage accéléré doit être supérieur Au gré de l'Ingénieur
accéléré à 0,45
Essai de forme NF P 18 - 561 Forme régulière ni longs, ni plats. Sont classés comme longs les Au gré de l'Ingénieur
gravillons dont la somme longueur + grosseur est supérieure à 6
fois leur épaisseur. Le coefficient de forme > 85
3 Grave concassée Limites d'Atterberg G.4 1970 Indice de plasticité non mesurable 1 essai par 500 m3
0/31,5 pour la sous couche
de fondation
1 essai par 500 m3
Analyse NF P 18-560 Granulométrie satisfaisant au fuseau Granulométrique suivant :
granulométrique NF P 18-304
Equivalent de Sable NF P 18 - 598 Granulats : E.S humide doit être supérieur à 45% mesuré sur la 1 essai pour 500t de matériaux
fraction 0-2 du 0-4
4 Béton bitumineux Fragmentation NF P 187 - 573 Granulat : Le coefficient LOS ANGELES doit être 1 essai par 2000t
(suite) (identification des Et Attrition inférieur à 25 de matériau ou
matériaux) (suite) NF P 18 - 577 Coefficient DEVAL Humide >= 4 par carrière
Essai de polissage NF P 18 - 575 Granulat : le coefficient de polissage accéléré doit Au gré du Maître d'Oeuvre
accélérée être supérieur à 0,45
Essai de forme NF P 18 - 561 Forme régulière ni longs, ni plats. Sont classés
comme longs les gravillons dont la somme longueur Au gré du Maître d'Oeuvre
+ grosseur est supérieure à 6 fois leur épaisseur. Le
coefficient de forme sera 15.
Caractéristiques minimales des fines Valeurs Au gré du Maître d'Oeuvre
L.C.P.C. < 10 mm
(*) Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir de plaques fabriquées à l'aide du compacteur de plaques
L.C.P.C. aux deux niveaux de compactage fort et faible définis par l'avant-projet de mode
opératoire L.C.P.C. :
fabrication de plaques d'enrobés à l'aide du compacteur de plaques L.P.C.
* Les éprouvettes nécessaires à ces essais sont réalisées à partir des plaques fabriquées
à l'aide du compacteur de plaques L.P.C. au niveau du compacteur fort.
4 Béton bitumineux Essai de convenance des bétons bitumineux (en centrale) Série d'essais au démarrage
(suite) (essai de convenance de la centrale et au gré de
en centrale) Les caractéristiques minimales du béton bitumineux doivent être : l'Ingénieur en cours de
travaux.
5 Liants pour imprégnation Viscosité B.R.T.A. Viscosité inférieure à 30 secondes pour CB 0/1 1 essai tous les 2 porteurs
et enduits Orifice de 4 mm Viscosité comprise entre 400 et 600 secondes pour
Orifice de 10 mm CB 400/600
6 Granulats pour enduits Fragmentation NF P 18 - 598 Coefficient LOS ANGELES inférieur à 25 (granulométrie B) 3 essais échelonnés sur
superficiels l'ensemble de la production
des granulats
Essai de polissage NFP 18 - 575 Coefficient de polissage accéléré supérieur à 0,40
accéléré
Essai de forme NFP 18 - 561 Granulats de forme régulière, ni longs, ni plats sont considérés 20 essais échelonnés sur
comme longs les granulats dont la somme longueur + l'ensemble de la production
grosseur est supérieure à 6 fois leur épaisseur
Proportion de grains longs et plats inférieurs à 10 %
4 - 6,3 5 mm 30 et 55 %
6,3 - 10 8 mm 37 et 62 %
10 - 14 12,5 mm 52 et 77 %
14 - 20 20 mm 92 et 100 %
8 Sable pour lit de pose des Equivalent de sable NFP 18 - 598 E.S. Supérieur à 80 1 essai par origine du
Ouvrages et des pavés matériau
autobloquants
Matière organique NF P 18 - 586 Absence de la matière organique tolérance 0,5 % Au gré de l'ingénieur
Pavés autobloquants :
L'Entrepreneur devra en particulier éviter soigneusement d'exploiter les zones polluées, à l'intérieur des gisements
indiqués. L'extraction des matériaux devra être faite en assurant une évacuation correcte des eaux.
Un scalpage avant le concasseur primaire éliminera tous les matériaux de granulométrie inférieure à 40 mm.
L'échelon secondaire sera éventuellement muni d'un broyeur à barre permettant la fabrication des fines exigées par le
C.C.T.P.
L'installation de concassage devra être agréée par l'Ingénieur. Elle pourra, en outre, être utilisée pour fabriquer les
granulats pour couches de surface, le sable et les granulats destinés aux bétons d'ouvrages. Elle comportera un
nombre suffisant d'étages de concassage et de précriblage et de criblage, pour que les granulats obtenus satisfissent
aux spécifications du présent C.C.T.P. pour les diverses qualités de granulats fabriqués.
2.3.2 - granulats
Les granulats devront être approvisionnés en plusieurs fractions :
- 0/31,5 pour la sous couche de fondation ;
- 0/6 et 6/20 pour la couche de base (grave bitume) et la couche de fondation (GRH) ;
- 0/4 – 4/8 et 8/14 pour le béton bitumineux ;
- 0/31.5 pour la grave sous pavés autobloquants (trottoirs).
Les fractions devront être recombinées de façon à obtenir les courbes granulométriques imposées.
Tous les matériaux entrant dans la constitution du corps de corps de chaussée et dépendances doivent être :
• Grave calcaire entièrement concassée dont la teneur en matière organique < 0,2% ;
• L’emploi du scalper est exigé pendant toute la durée de fabrication des matériaux.
Les aires de stockage doivent être en pente de façon à assurer une évacuation convenable des eaux. Les matériaux
doivent être stockés de façon à éviter toute ségrégation. Le stockage en tas de gros agrégats et leur reprise doivent
être réalisés en couches de moins d'un (1) mètre d'épaisseur. La hauteur des tas doit être limitée à sept (7) mètres.
Si l'aire de stockage n'est pas stabilisée, la dernière couche de 20 cm d'épaisseur au-dessus du terrain naturel, devra
être enlevée avec précaution, pour éviter toute pollution par la terre.
L'Entrepreneur en assurera la fourniture, le transport et stockage ; il assurera également avec le vendeur les modalités
et cadences des livraisons.
Ils sont livrés par camions citerne dont la charge maximum ne devra pas excéder 30 tonnes. Le transport par fût des
liants nécessitera un accord préalable spécial de l'Ingénieur.
Les essais de contrôle des travaux sont définis par les tableaux des pages suivantes.
L'Ingénieur pourra définir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
1 Compactage de la Compacité en place Densitomètre à 95 % de la densité maximale PROCTOR modifié pour 95 % 1 essai tous les 3000 m2
plate-forme des membrane AASHTO des mesures
terrassements
Essai PROCTOR LCPC L'essai PROCTOR
modifié modifié sera réalisé sur
chaque sol type rencontré
2 Grave reconstituée La tolérance admise pour la quantité dosée, en pourcentage
humidifiée 0/20 mm de la quantité théorique doit être inférieure à + 20 %.
Dosage des granulats Vérification de la concordance de la somme des débits des doseurs élémentaires
avec le débit total. 1 fois par jour
Vérification du débit des doseurs par pesée de quantités correspondant à 10
tonnes de grave fabriquée. 1 fois par semaine
La tolérance admise pour les quantités dosées, en pourcentage des quantités
2.1 Fabrication en calculées, doit être inférieure à + 5 %.
Centrale
Dosage en eau Vérification du dosage en eau d'apport par pesée
La tolérance admise est de + 5 %. 1 fois par semaine
2.2 Mise en oeuvre Essai PROCTOR L.C.P.C. L'essai Proctor modifié sera réalisé toutes les 5000 tonnes
Modifié de mélange fabriqué, par type de couche.
Compacité en place Densitomètre à 100 % de la densité sèche maximale Proctor Modifié pour Tous les 500 m2 ou
membrane 95 % des mesures. suivant les besoins.
Compacité en place Densitomètre à 100 % de la densité maximale Proctor Modifié pour 98 % 20 mesures au moment
membrane ou gamma des mesures. de l'étalonnage de l'atelier
densitomètre. de compactage.
Puis 1 mesure tous les
500 m2 par la suite.
3 Grave concassée Compacité en place Densitomètre à 100% de la densité sèche maximale Proctor Modifié Tous les 500 m² ou suivant les
0/31,5 pour la sous couche membrane pour 95% des mesures besoins
de fondation
Essai Proctor L.C.P.C. L'essai Proctor Modifié sera réalisé toutes les
Modifié 1000 tonnes de grave concassé 0/31,5
approvisionnée sur le chantier
4 Couche d'imprégnation Le dosage du liant sera fixé par l'Ingénieur après exécution préalable.
Couche d'accrochage En principe :
Liant
- Couche d'imprégnation : 1,2 kg/m² de Cut Back 0/1
- Couche d'accrochage : 0,9 kg/m² de Cut Back 400/600
Teneur en eau des Teneur en eau inférieure à 0,5 % 2 fois par jour
granulats secs
Teneur moyenne en - Lecture de la jauge Il s'agit de teneur moyenne obtenue en divisant le poids de 1 fois par jour (en fin
bitume de la grave de la citerne à bitume bitume consommé (différence du volume de bitume dans la de journée)
bitume. citerne) par le poids de grave bitume fabriqué (pesée des
camions).
- Localisation des
tickets de pesage.
5.1. Fabrication de la grave Teneur en bitume et en Désenrobage * Teneur en liant théorique + 10 % en valeur - 15 essais au démarrage de la
fabrication
bitume (suite) filler relative
* Teneur en filler théorique + 15 % en valeur - Ensuite 1 essai tous les 3
jours de fabrication
relative
5.2. Mise en oeuvre de la grave Température Lecture au thermomètre - Température en °C par temps chaud comprise En permanence
bitume de contact entre 130 et 140 et entre 140 et 150 par temps
froid
Calage des fils de Topographie + 0,5 cm par rapport à la côte théorique par En permanence
guidage du finisher contrôle portant sur toute la longueur du fil tendu
Température du liant Température atteinte par un dispositif de chauffage du liant lors En continu
du stockage, en évitant toute surchauffe locale
Béton bitumineux Mesure du débit de la pompe à filler Contrôle initial : écart type inférieur à 0,3 %Contrôle initial
(valeur relative ou absolue) statistique sur 10
échantillons
Fabrication 1 fois/jour sur
(suite) Ecart supérieur admissible 0,6 % (valeur échantillons de
relative
ou absolue) 30 kg minimum
Analyse granulométrique des granulats sur dépôts Courbe granulométrique comprise à l'intérieur 2 fois par jour
d'un fuseau défini à l'article 2-2 du C.C.T.P.
Température des granulats à la sortie du sécheur 135° - 145° par temps chaud 2 fois par jour
Teneur en eau des granulats à la sortie du sécheur Teneur en eau limite de 0,5 % 2 fois par jour
Contrôle de la teneur en liant et en filler du béton Teneur en liant + 10% en valeur relative 2 échantillons
bitumineux Teneur en filler + 15% en valeur relative prélevés sous la
Béton bitumineux
(suite)
6.2 Mise en oeuvre Vérification du calage des fils de guidage du + 0,5 cm par rapport à la côte théorique Contrôle effectué par
finisseur sondage sur 20%
de la longueur du fil
Compacité AASHO T.147-54 Prélèvements effectués par carottage 20 mesures portant sur la
première journée de mise
- Compacité en place supérieure à 100 % de la en oeuvre
compacité DURIEZ de référence
1 mesure tous les 2000 m2
par la suite
7 Grave concassée Compacité en place Densitomètre à membrane 98% de la densité maximale Proctor Modifié 20 mesures au moment de
0/20 pour trottoirs et l'étalonnage de l'atelier
sous pavés de compactage
autobloquants Puis 1 mesure par 500 m²
Essai Proctor L.C.P.C. L'essai Proctor Modifié sera réalisé toutes les
1000 tonnes de grave concassé 0/20 approvisionnée sur le
chantier
Modifié
3.2.1. - Composition
La grave 0/20 mm sera reconstituée en centrale à partir de deux fractions 0/6 et 6/20.
Les contrôles de réception permettront de calculer la composition réelle de la grave pour obtenir les courbes
granulométriques moyennes les mieux adaptées en fonction des approvisionnements (article 2.2 § 1 du présent
C.C.T.P.).
C'est à partir des compositions réelles que seront déterminées les valeurs exactes de la teneur en eau optimale Proctor
Modifié et de la densité sèche maximale.
La densité sèche maximale sera établie à nouveau tous les 5000 T de mélange fabriqué.
3.2.2. - Fabrication
3.2.2.1. - La fabrication de la grave 0/20 se fera exclusivement en centrale, de préférence de type continu à dosage
volumétrique, équipée ou non de contrôle pondéral.
Le cloisonnement entre les trémies sera réalisé de telle façon qu'aucun mélange ne soit possible lors du chargement.
En particulier la largeur en gueule de chaque trémie devra être supérieure d'au moins cinquante (50) centimètres à
celle du godet du chargeur et les cloisons de séparation devront avoir des surhausses de cinquante (50) centimètres
par rapport au niveau supérieur de remplissage des trémies.
L'installation sera équipée d'un système d'alarme et d'arrêt signalant toute perturbation dans l'écoulement des
matériaux et arrêtant la centrale dans le cas d'interruption du débit des granulats.
Ce dispositif aura pour effet, lorsque le débit d'une trémie variera de plus de vingt (20) pour cent par rapport au débit
fixé :
- de déclencher un dispositif sonore puissant,
- de mettre en route un vibreur fixé sur une paroi de la trémie à un emplacement choisi, pour détruire rapidement les
voûtes.
L'installation sera équipée d'un dispositif arrêtant la centrale en cas d'interruption de l'alimentation en eau.
3.2.2.4. - Malaxeur
Le malaxeur sera du type horizontal à double arbre à palettes ; il sera équipé de deux rampes d'arrosage.
La côte du niveau supérieur de la couche sera légèrement plus élevée que celle du profil à obtenir après compactage
de manière à pouvoir faire le réglage final par rabotage exclusivement.
Si des matériaux ont été détrempés par les pluies avant mise en oeuvre, ils devront être brassés à intervalles réguliers
par la niveleuse pour leur permettre de sécher.
3.2.3.3. - Compactage
(i) Atelier de compactage
L'emploi de cylindres à jantes lisses est interdit. L'atelier comprendra :
- des rouleaux vibrants lourds (d'un poids supérieur à 7 tonnes),
- des compacteurs à pneus lourds lestables jusqu'à obtenir 5 tonnes par roue. La pression de gonflage sera
supérieure à 5 bars et le poids par roue d'au moins 3 tonnes.
L'Entrepreneur conserve la faculté de présenter à l'ingénieur des ateliers de compactage différents de ceux définis ci-
dessus. Dans ce cas, il lui appartient de faire la preuve, que la compacité minimale fixée est effectivement atteinte
étant entendu que les frais de ces essais préalables et ceux des essais de compactage Proctor Modifié de référence
seront entièrement supportés par lui en cas de résultats insuffisants.
Sauf indication contraire de l'Ingénieur, les épaisseurs des couches ne seront jamais supérieures à 25 cm après
compactage. Elles seront définies après exécution et contrôle de planches d'essais.
Après définition par l'Ingénieur des conditions d'utilisation de l'atelier de compactage et exécution de ce compactage, la
compacité obtenue sera contrôlée (article 3.1 § 2).
(iv) Surfaçage
Après compactage, la surface supérieure de la grave 0/20 mm devra être conforme aux côtes prescrites (article 3. 17 §
1).
Le fin réglage sera réalisé exclusivement par rabotage et écrêtement des bosses de la couche préalablement arrosée
mais jamais par apport de grave 0/20 mm en couche mince.
(v) Arrosage
L'eau nécessaire au compactage sera ajoutée au moment du malaxage. Toutefois l'Entrepreneur devra prévoir
l'arrosage de la couche répandue pour compenser l'évaporation de l'eau sur le chantier :
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 51
- disposer en permanence d'une arroseuse à rampe fine en mesure d'ajouter la quantité d'eau nécessaire;
l'Entrepreneur prévoira le nombre d'engins suffisants, en fonction de la distance des points de remplissage en eau
de l'arroseuse.
2
- Connaître la quantité répandue par l’arroseuse au m à la vitesse de 5 km/h, il devra en outre indiquer à l’ingénieur
la fourchette de répandage de l’engin à réservoir plein et presque vide.
Connaissant la teneur en eau de la grave 0/20 mm après répandage ; l’Entrepreneur calculera l’apport d’eau
nécessaire au bon compactage. L’apport d’eau s’effectuera au plus tard après passage du cylindre vibrant pour faciliter
la circulation de l’arroseuse et avant le passage du compacteur à pneus.
Les études de formulation et de convenance de la grave bitume, sa fabrication, son chargement et son transport seront
réalisés dans les conditions fixées par les articles 3.7, 3.8 et 3.9 ci-après prévus pour le béton bitumeux.
La mise en oeuvre sera faite à l’aide des finisseurs à table vibrante lourde capable de répandre des couches épaisses.
Selon la qualité de surfaçage de la couche de fondation les finisseurs travailleront soit à vis calées, soit asservis au fil
ou à la poutre, au gré de l’Ingénieur.
Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier composé de rouleaux vibrants lourds (4T) et de compacteurs
à pneus lisses ayant une charge par roue d’au moins 4 tonnes.
La disposition de l’atelier de compactage et son efficacité (nombre de passes, balayage de la surface) seront
déterminés par des planches d’essais.
Les dispositions décrites par les articles 3.10, 3.11 et 3.12 ci-après pour le béton bitumineux restent applicables au
grave bitume dans la mesure où elles ne sont pas contraires à celles fixées à l’article 2.2.2. de la présente partie du
C.C.T.P.
La compacité en place moyenne devra être égale à 100 % de la compacité de référence L.C.P.C.
La sous couche de fondation sera réalisé en grave concassée 0/31,5 répondant aux spécifications exigées à l’article
2.2. § 3 de la présente partie du C.C.T.P.
Le répandage sera réalisé à la niveleuse. Le compactage sera réalisé dans les mêmes conditions et avec les mêmes
engins que ceux utilisés pour les couches de chaussée afin d’obtenir les prescriptions définies à l’article 3.1.§.3. du
C.C.T.P.
L’emploi des correcteurs, dopes et activants par l’Entrepreneur est soumis à l’accord préalable de l’Ingénieur.
La couche d'accrochage servira également d'enduit de cure : elle sera répandue au plus tard dans les 8 heures après
la fin du compactage, et par temps chaud et ensoleillé dans les 4 heures.
Les camions répondeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour amener et conserver le liant à
température convenable, d'une pompe de circulation, d'un thermomètre permettant de mesurer cette température.
Les camions répandeurs auront des roues à pneumatiques de nombre et de dimensions tels que leur passage sur la
couche de base ne détériore pas celle-ci.
Ils doivent être munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément à l'aide de liant bitumineux à température
égale, une bande de largeur réglable. Ils doivent comporter une pompe doseuse permettant le répandage à une
pression uniforme; si cette pompe n'est pas asservie, ils doivent être munis d'un appareil permettant de mesurer avec
précision la vitesse de déplacement.
Pendant l'utilisation des camions répandeurs, une personne de l'Entreprise se trouvera obligatoirement à l'arrière, ceci
pour contrôler le répandage.
Le répandage sera conduit de manière à ne laisser aucun manque ni excès de liant au raccordement après un arrêt de
répandage ou entre deux bandes voisines, ou sur les bords des accôtements. Les reprises de répandage devront être
alternées.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré ne pourra excéder un dixième de kilogramme par
mètre carré.
L'Ingénieur pourra faire procéder, aux frais de l'Entrepreneur, à des vérifications de la régularité du répandage.
Toute circulation de chantier sur la couche d'imprégnation ou d'accrochage directement sera interdite. Elle ne sera
autorisée qu‘après sablage, à la charge de l’Entrepreneur et après autorisation de l’Ingénieur.
L'Entrepreneur fera exécuter l'étude de formulation du béton bitumineux à partir des granulats de chaque provenance.
3.7.1 - L'étude de composition devra indiquer les résultats des essais demandés à l'article 2.2 § 4 du présent C.C.T.P.
pour 4 teneurs en liant encadrant la valeur proposée, avec pour chaque teneur en liant une série d'essais sur 3
éprouvettes dont on prendra la moyenne arithmétique.
Les résultats d'étude de composition du béton bitumineux devront être présentés à l'Ingénieur au moins trente(30) jours
avant le démarrage de la fabrication correspondante.
Les compacités utilisées comme compacités de référence seront les compacités LCPC et MARSHALL.
3.8.1 - La fabrication du béton bitumineux se fera dans une centrale de type continu ou discontinu.
La centrale utilisée pour la fabrication du béton bitumineux devra obligatoirement recevoir l'agrément de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur doit limiter au maximum la ségrégation au cours des manipulations des granulats.
L'installation devra permettre un mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats. A cet effet, la
centrale comportera plusieurs trémies doseuses, divisées en compartiments séparant les classes et catégories de
Travaux de construction de dénivellation de 8 carrefours sur rocade Sfax
LOT N°1 : CARREFOURS RL911 & KAYED MOHAMED – RR81 ♦ 53
granulats; le cloisonnement sera réalisé de façon qu'au chargement des trémies aucun mélange de granulats ne soit
possible, en particulier la largeur en tête des trémies devra être supérieure d'au moins 50 centimètres à celle du godet
de l'engin de chargement.
3.8.2.2 - Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un distributeur
mécanique; le débit de chaque granulat sera réglé par une trappe à position variable définie automatiquement à partir
d'un appareil de pesage continu dans le cas d'un prédoseur à dosage pondéral.
Le tapis roulant ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de telle sorte que le rapport de leur vitesse
reste constant et ne puisse être modifié accidentellement. Dans le cas du dosage pondéral, le rapport des vitesses
sera contrôlé électroniquement et indiqué au pupitre de commande.
Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un tapis auxiliaire dont le sens de rotation pourra être
inversé; une extrémité débouchera sur l'élévateur du sécheur et l'autre sur une aire de contrôle aménagée à cet effet
par l'Entrepreneur.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de 0,5 %. La
température des granulats à la sortie du sécheur sera comprise entre les limites suivantes :
- par temps chaud - 140 à 150°,
- par temps froid - 150 à 160°.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées, de façon à
éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il indique la température du
granulat avant l'entrée dans le malaxeur.
3.8.2.4 - Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et fonctionnant en permanence lors de la
préparation du granulat.
Lorsque l'Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans le mélange de façon
uniforme, sinon elles sont évacuées par les soins de l'Entrepreneur.
3.8.2.5 - Criblage
Un dispositif de criblage à la sortie du sécheur permettra d'éliminer tous les éléments supérieurs à 14 mm. Le débit de
ce crible devra être supérieur à celui du malaxeur.
Les granulats séchés seront ensuite stockés dans une trémie tampon intermédiaire.
La boîte de pesée doit être assez grande, pour contenir une quantité de granulats correspondant à une gâchée
entière, sans déborder. Elle sera supportée par des pivots et munie d'une porte étanche.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids de chaque
granulat soit inférieure à 2 %.
Dans tous les cas, le débit sera contrôlé par un compte tours inviolable qui commandera l'ouverture et la fermeture des
vannes de la pompe à liant pendant les opérations de contrôle et de réglage.
Dans le cas d'une centrale pourvue d'un équipement de pesage continu, les dispositifs de sécurité suivants seront mis
en place :
- Lorsque la bascule détectera une variation de pesée supérieure à 3 % du dosage théorique, une alarme
retentira avec enregistrement sur compteur,
- Si l'anomalie de dosage persiste au-delà de 10 secondes, l'arrêt de la centrale devra se faire automatiquement,
avec enregistrement sur compteur.
3.8.5 - Malaxage
3.8.5.1 - La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de produire des enrobés homogènes.
Si la boite du malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour empêcher la perte de poussières par
dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en fonction de la
hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d'agrégats par minute pour le régime normal de
l'installation.
3.8.5.2 - La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un enrobage
parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et de les
maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit être d'abord procédé, avant le malaxage humide avec le liant, à un
malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
3.8.5.3 - Sauf avis contraire de l'Ingénieur, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule suivante :
Durée du malaxage(sec) = Capacité du malaxeur en kg
Rendement du malaxeur en kg/sec
3.8.6 - Contrôles
Les essais de contrôle de fabrication sont définis à l'article 3.1.
Les essais Duriez seront effectués suivant les processus d'essai (confection et conservation des éprouvettes, mode
opératoire) du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées Français, les essais Marshall suivant les processus d'essai
A.A.S.H.T.0.
3.9.1 - Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxeur et toutes précautions utiles doivent être prises
pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d'un autre dispositif agréé par l'Ingénieur pour les centrales continues, une trémie de chargement ayant une
capacité d'au moins dix minutes de fabrication du béton bitumineux doit être disposée à la sortie du malaxeur continu;
la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu'après remplissage de celle-ci.
3.9.2 - Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en oeuvre est effectué dans des véhicules à bennes
métalliques qui doivent être nettoyées de tout corps étranger avant chaque chargement.
Le graissage des bennes à l'huile ou au savon est autorisé, mais tout excès de graissage sera évité. L'utilisation de
produits susceptibles de dissoudre le liant (fuel, mazout, etc...) est formellement interdite.
L'Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du poste
d'enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d'une bâche appropriée, capable de protéger les enrobés et d'éviter un
refroidissement de plus de 10° avant leur mise en oeuvre, même en cas d'intempéries ou de distances de transport
importantes.
La dimension de la benne et sa hauteur au sol seront telles que son fond et son porte à faux ne touchent en aucun cas
la trémie du finisseur lors de la vidange.
La vidange des bennes sera complète; les reliquats éventuels de béton bitumineux refroidi seront éliminés avant tout
nouveau chargement.
L'approche des camions contre le finisseur sera faite sans heurt. En fait, il conviendra que dans la dernière phase de la
manœuvre ce soit le finisseur qui s'approche du camion arrêté et au point mort.
Les résultats de cette procédure (moyen de contrôle) ne seront pas pris en compte dans les attachements des
quantités de béton bitumineux mis en œuvre.
L'Entrepreneur devra à proximité de la centrale d'enrobage prévoir l'installation à ses frais d'un pont bascule.
Il soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, les modalités prévues pour la réception, le tarage et la vérification de ce pont
bascule, qui devra être vérifié par le Service des Poids et Mesures ou à défaut, par tout autre organisme agréé par
l'Ingénieur.
La bascule de pesée sera installée par l'Entrepreneur en un point d'accès facile pour les véhicules. Aussitôt après son
installation, l'Entrepreneur devra, à ses frais, faire vérifier son exactitude par le service des Poids et Mesures, ou par
tout autre organisme agréé par l'Entrepreneur.
La bascule devra délivrer des tickets de pesée imprimés en trois exemplaires. Les deux premiers seront donnés au
transporteur :
- l'un sera remis au représentant de l'ingénieur sur le chantier d'application,
- l'autre sera conservé par le transporteur.
Le troisième exemplaire du bon de pesée restera à l'Entrepreneur. Seuls les bons de pesée remis au représentant de
l'ingénieur sur les lieux de mise en oeuvre, seront pris en compte pour le règlement.
Le béton bitumineux sera utilisé en couche de roulement ou comme couche de renforcement et de roulement.
Le répandage sera fait " en surfaçage" le finisseur travaillant à vis calées.
L'Entrepreneur devra procéder, si nécessaire, à un balayage et à un nettoyage préalable de la surface de la couche de
base.
Le béton bitumineux devra être répandu aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :
Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux et une bonne tenue ultérieure du tapis.
La surface de la chaussée doit être sèche. Il ne doit pas y avoir de pluie ou de brouillard épais et la température
extérieure à l'ombre sera supérieure à 5°C.
Toutefois, si le béton bitumineux parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques étaient normales arrive au
chantier de répandage alors que les conditions atmosphériques ne sont modifiées entre temps, il pourra être répandu
immédiatement, sauf opposition de l'Ingénieur, pourvu que la température reste supérieure à la limite fixée au
paragraphe précédent.
Le béton bitumineux sera mis en place au moyen d'une répandeuse mécanique automatique (finisseur), capable de le
répartir sans produire de ségrégation en respectant l'alignement, les profils et l'épaisseur fixée.
La répandeuse doit être munie d'un dispositif d’arrosage, de vibration ou de damage et d'un dispositif de chauffage
pour maintenir le béton bitumineux à bonne température de répandage.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que la mise en oeuvre sur faibles largeurs du béton bitumineux peut
être réalisée mécaniquement au finisseur jusqu'à 1,10 mètre de largeur; pour des largeurs plus faibles, la mise en
oeuvre sera manuelle.
En vue d'éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être adaptée à la cadence de
fabrication et d'arrivée du béton bitumineux, et être aussi régulière que possible.
L'Entrepreneur doit éviter de vidanger complètement la trémie de la répandeuse entre le répandage de deux
chargements successifs; il doit éviter également l'accumulation d'enrobés refroidis dans la répandeuse et éliminer, le
cas échéant, les enrobés refroidis avant la reprise du répandage.
L'approche des camions contre la répandeuse doit être opérée sans heurt ; de façon qu'il n'en résulte aucune
irrégularité dans le profil en long du tapis.
L'Entrepreneur doit disposer d'ouvriers qualifiés pour corriger, immédiatement après le répandage et avant le
commencement du compactage, les petites irrégularités flagrantes, telles que trous, rainures, etc... au moyen d'un
apport de béton bitumineux frais soigneusement déposé à la pelle. Toute autre intervention manuelle est interdite
derrière la répandeuse.
Au cas où lors de la construction, de grandes irrégularités sont constatées après le passage de la répandeuse sans
qu'elles puissent être corrigées par le réglage de celle-ci, la répandeuse sera arrêtée et l'Entrepreneur devra en fournir
une autre.
L'épaisseur du tapis est réglée une fois pour toutes pour chaque section de répandage et l'Entrepreneur doit s'abstenir
ensuite d'agir sur la commande de réglage de l'épaisseur, sauf en cas de nécessité d'ajustement du joint longitudinal.
Le réglage et le contrôle de l'épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de bande de répandage
correspondant à des groupes de trois camions successifs dont le poids de béton bitumineux transporté aura été
déterminé par pesée : le contrôle portera en outre sur les quantités répandues par kilomètre de bande, et par demi-
journée de travail, compte tenu de la production de la centrale d'enrobage.
Le béton bitumineux sera mis en oeuvre manuellement, après accord de l'Ingénieur, au moyen de petit outillage sur les
parties où il ne peut être répandu au moyen de la répandeuse automotrice (surlargeurs, intersections,
embranchements).
Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit effectuée avant refroidissement des
enrobés en utilisant ceux-ci à une température proche du maximum indiqué précédemment et en limitant la
ségrégation.
Les joints en béton bitumineux doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les couches
adjacentes.
3.12.3. - Outre la machine de sciage en service, l'Entrepreneur doit disposer sur le chantier d'une deuxième machine
de secours en cas de panne.
Les rouleaux à pneus devront réaliser le compactage immédiatement derrière le finisseur; le cylindre tandem assurera
le surfaçage final.
Des mesures de compacité en place permettront de définir une méthode de compactage (atelier de compactage et
modalités d'application).
Une méthode de compactage sera jugée satisfaisante si elle permet d'obtenir en moyenne, et avec un écart faible, 100
% de la compacité L.C.P.C. de référence.
Parmi les méthodes de compactage satisfaisantes, l'Ingénieur choisira celle qui lui paraîtra optimale, suivant la
compacité obtenue, sa variation dans l'épaisseur de la couche, la qualité d'exécution du joint, la qualité de l'uni et
éventuellement d'autres éléments d'appréciation.
L'Entrepreneur aura la faculté de proposer tout autre atelier de compactage, qui ne sera retenu que s'il donne à l'issue
de la planche d'essai des résultats au moins aussi satisfaisants que ceux de l'atelier proposé par l'Administration. En
cas de modification importante des conditions du chantier (formulation, matériel, etc...) ou des résultats estimés, il sera
nécessaire d'effectuer une nouvelle planche d'essai.
Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre des arrêts; le renversement de
marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation de vagues; les embrayages des engins
doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d'au moins un mètre à chaque passe et s'effectuera
toujours à l'arrière. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et conduite de manière
telle que toutes les parties du revêtement reçoivent une compression sensiblement égale.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de son passage.
Dans les cas où l'ingénieur aura donné son accord, le compactage du béton bitumineux mis en oeuvre manuellement
pourra être fait à l'aide d'un rouleau vibrant à main ou d'une dame vibrante d'un poids minimum de 15 kg pour une
2
surface maximum de 300 cm .
Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu'à tous les endroits où les rouleaux ne peuvent
accéder, le compactage doit être effectué au moyen de dames vibrantes, en veillant tout particulièrement à l'étanchéité
des joints se trouvant entre ces ouvrages et les enrobés.
Aucun trafic ne doit être admis sur le revêtement fini avant un refroidissement suffisant, le degré de refroidissement
étant laissé à l'appréciation de l'Ingénieur.
3.13.4 - Contrôle
Les essais de contrôle de mise en oeuvre sont donnés aux articles 3.1. §6 et 3.17 §4.
Les pénalités pour mauvaise exécution des travaux font l'objet de l'article 36. du Cahier des clauses administratives
Particulières du marché.
3.14.1. Les trottoirs (voir les profils en travers types dans le dossier plan) seront constitués du bas vers le haut de :
- Couche de fondation en grave concassée 0/31.5 répondant aux spécifications exigées (article 2.2 § 8 de la
présente partie). L'épaisseur de cette couche est de 0,15 m
- Couche de sable pour pose des pavés auto-bloquants. Le sable répondant aux spécifications exigées (article
2.2 § 6 de la présente partie) aura une épaisseur de 5 cm et servira de support pour la pose des pavés auto-
bloquants qui forment le revêtement des trottoirs.
- Couche de revêtement en pavés auto-bloquants répondant aux spécifications exigées (article 2.2 § 10 de la
présente partie). La forme des pavés sera soumise à l'approbation de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur est tenu de proposer au moins trois (3) formes différentes de blocs auto-bloquants avec minimum deux
(2) coloris chacune.
Après compactage, la surface supérieure de la couche de fondation devra être conforme aux cotes prescrites.
- Couche de sable :
Après réception de la couche de fondation, le lit de pose sera constitué par des sables de bonne qualité (dureté),
siliceux ou silico-calcaire, propres de granulométrie continue (0/5) et exempts d'éléments argileux ou organiques.
L'épaisseur du lit de pose ne doit pas excéder cinq centimètres (5 cm) tout en évitant les contacts directs du pavé avec
des points durs.
L'épaisseur du lit de sable doit être constante pour éviter tout tassement différentiel.
Le lit de pose doit être nivelé à la règle (métal léger, bois ou madrier droit); il est impératif de ne pas détruire sa
planéité (par exemple en marchant dessus).
Il est nécessaire de vérifier la rectitude et le parallélisme des rangs de pavés au moins tous les 4-5 m.
La granulométrie du sable sera étalée afin de lui assurer une bonne compacité en place. Les sables à granulométrie
trop resserrée ne doivent pas être utilisés.
Le compactage s'effectue après le remplissage des joints. Le passage d'une plaque vibrante équipée ou non d'une
semelle de protection, selon le type de pavé, ou d'un cylindre poids permet de stabiliser le pavage.
Après chaque passage du compacteur, les joints doivent être à nouveau bouchés au sable et la planéité constamment
vérifiée.
Tout caillou susceptible sous compactage de briser les arêtes des pavés doit être éliminé avant compactage.
Le scellement des joints par mortier est à prescrire. L'Entrepreneur doit veiller à ce que la couleur originale des pavés
ne soit pas altérée au cours de la mise en oeuvre.
De la terre végétale sera mise en place sur les îlots séparateurs des carrefours et sur les bermes (voir profils en travers
type du dossier plans).
La terre végétale proviendra en partie des produits de décapage dont l'ingénieur aura autorisé la réutilisation.
Conformément à l'article 40 du cahier des clauses administratives particulières du marché, des contrôles géométriques
seront réalisés après chaque tranche de travaux (couche de chaussées etc.).
Les tableaux des pages suivantes définissent ces contrôles. Le choix des échantillons à contrôler est au gré de
l'Ingénieur.
1 - Couches de fondation sous Réglage Nivellement au Cotes prescrites + ou- 2cm pour la fondation Sur chacune des rives
couche de fondation
et de base de la chaussée niveau de et les accôtements à 50 cm du bord, tous
et accôtement précision Cotes +ou- 1 cm pour la couche de base les 10 m
- Couche d'assise des
trottoirs Surfaçage Règle de 3m et cale Flèche maximale inférieure à Au gré de l'Ingénieur
transversal de 30cm longueur
et d'épaisseur égale à . 2cm pour la fondation et les trottoirs
la tolérance à vérifier . 1cm pour la couche de base
Surfaçage Règle roulante de 3m Si les prescriptions ci-dessus sont respectées à 95% Contrôle dans l'axe
longitudinal le réglage et la surfaçage sont réputés convenir de chaque chaussée
2 Pavés auto-bloquants Réglage Nivellement de précision +ou- 1cm par rapport au profils théoriques Sur chaque profil
sur trottoir en travers
4 Béton Quantité moyenne métré de la surface Quantités théorique + ou- 10% selon les modalités Tous les jours
bitumineux par unité de couverte totalisation définies à l'article 2.2.
surface des tickets de
pesage
calage des fils de Topographique 0,5 cm par rapport à la cote théorique par contrôles
quidage au finisseur portant sur toute la longueur du fil tendu en permanence
Surfaçage Règle roulantes Flèche maximale inférieure à 0,3 cm dans l'axe Contrôle dans l'axe
longitudinal de 3 m de chaque bande de répandage de chaque bande de
répandage
Roulance Mesure au Bump
"R" Intégrator de R < 1700 mm/km
L'Administration
- aux réseaux de buses enterrées et dalots sous les trottoirs, les chaussées et le TPC ;
- A la mise en place d'un réseau des collecteurs en dalot et en buses ;
- à la réalisation des regards de visite à tampon ;
- à la réalisation des regards cheminés sur dalot ;
- à la réalisation des regards de collecte d’eau pluviale ;
Le lieu de provenance de l'ensemble des matériaux nécessaires aux travaux de drainage devra obtenir l'agrément de
l'Ingénieur.
La qualité des matériaux sera contrôlée par des essais de réception, tant à la fourniture qu'avant la mise en œuvre,
conformément à l'article 35 du cahier des clauses administratives particulières.
Les essais de réception sont définis par les tableaux des pages suivantes ; ces tableaux distinguent le processus retenu,
les résultats exigés et le nombre d'essais à réaliser à la charge de l'Entrepreneur.
L'Ingénieur pourra choisir les échantillons sur lesquels ces essais seront effectués.
1 Sable pour lit de Equivalent de NF P 18-598 E.S. Supérieur à 80 1 essai par origine
pose des ouvrages sable de matériau
2 Eléments préfabriqués Résistance aux charges et aux surcharges .Tous les ouvrages de drainage devront résister A l'agrément de
pour ouvrages aux poussées des terres et aux poids du remblai l'Ingénieur au niveau
des plans de
.Les ouvrages de drainage ferraillage essai
dans leur partie bétonnée devront résister éventuel
à la roue de 10 tonnes.
3 Mortiers de pose Le mortier M.450 sera dosé à quatre cent cinquante (450) kilogrammes
des éléments
préfabriqués Lorsque l'épaisseur de mortier M.450 à mettre en œuvre excédera vingt (20) millimètres.
on utilisera un micro béton dosé à 400 kilogrammes de ciment et dont la composition sera au préalable
soumise à l'agrément de l'Ingénieur
4 Buses en béton armé Nature en qualité : les buses seront en béton armé de la classe CAO 135 A ou compatibles avec le type de sollicitations
des engins.
Les caractéristiques et les dimensions des ouvrages de drainage sont fournies par les plans types de drainage. Leur
implantation et leur calage sont fournis par le plan de drainage.
Les profils en long des ouvrages linéaires n'ont pas pu être côtés (sinon à leur extrémité de raccordement) compte tenu
de la précision des documents "terrain naturel" ; ils sont laissés à l'initiative de l'Entrepreneur sous réserves de l'accord
de l'Ingénieur.
ARTICLE 3.2. - CALCUL DES OUVRAGES DE DRAINAGE EN BETON, FABRICATION ET MISE EN OEUVRE
Les principales caractéristiques des ouvrages retenues figurent sur les plans types et le plan de drainage du dossier (B).
L'ensemble des ouvrages de drainage devront résister aux poussées des terres ; les ouvrages revêtus, pour leurs
parties armées et bétonnées, lorsqu’ils ne sont pas protégés par des glissières de sécurité, devront résister à la roue de
10 tonnes.
Les canalisations sous chaussées (buses...) et les regards devront résister à la roue de 10 tonnes affectées d'un
coefficient majorateur égal à 1 + 0,3 /(1+H)
Les plans de ferraillage de ces ouvrages seront soumis à l'acceptation de l'Ingénieur au plus tard (30) trente jours
calendaires avant le début d'exécution des travaux correspondants.
Les surfaces de ces ouvrages supportant l'écoulement des eaux doivent être lisses et étanches.
De façon générale, le planning des travaux sera tel qu'aucun travail de terrassement par engin lourd ne soit à réaliser à
proximité immédiate des ouvrages de drainage après leur mise en œuvre.
Ainsi, aucun engin lourd ne devra rouler sur une buse sans que celle-ci soit recouverte d'au moins 0,80 mètre de
remblai (ou enrobée de béton).
Les fouilles pour buse seront réalisées dans le terrain naturel ou le remblai préalablement mis en place sur une hauteur
suffisante pour répondre à cette prescription.
- si le sol est constitué de terrains non sableux et notamment pierreux ou argileux, il sera réalisé un lit de pose en
sable de 0,10 m d'épaisseur, les canalisations étant par ailleurs soigneusement calées latéralement.
3.3.5. - Remblai
Les prescriptions sont identiques à celles de l'article correspondant au remblaiement de fouille (voir 7ème partie
ouvrages d'art).
Elles pourront n'être enrobées que sur une partie de leur longueur, compte tenu du critère précédent.
L'Entrepreneur devra soumettre à l'ingénieur les dispositions qu'il compte prendre pour la mise en place des bordures.
Il devra notamment préciser l'enchaînement dans le temps des opérations par rapport à la mise en œuvre des couches
de chaussées avoisinantes. L'Ingénieur restera seul juge des dispositions à prendre.
- Regard de visite
Ce sont des regards à tampon série lourde sur les trottoirs. Ces ouvrages pourront être coulés en place ou préfabriqués
et armés.
- Regard cheminé
Ce sont des regards de visite cheminé branchés directement aux dalots. Ces ouvrages pourront être coulés en place ou
préfabriqués et armés.
- Regard de collecte
Ce sont des regards à grille sur les chaussées (voir dossier plan).
Les prescriptions concernant la réception des matériaux, fabrication et mise en œuvre des mortiers et bétons décrites
en 7ème partie ouvrages d'art du présent CCTP sont valable et appliquées pour les ouvrages d'assainissement en
béton.
Les dalots seront exécutés conformément aux plans d’exécution prépares par l’Entrepreneur, à ses frais et approuvé par
le bureau de contrôle et le Maître de l’Ouvrage.
Le coffrage du radier devra être calé à son niveau lesté et bloqué de manière à éviter tout soulèvement en cours de
bétonnage.
Le radier devra être parfaitement réglé sans ressaut au passage des joints et sans contre-pente.
L’Entrepreneur devra, par ailleurs, prendre toutes dispositions pour que le radier soit parfaitement surfacé au coulage.
Les coffrages des murs et de la dalle devront s’ajuster parfaitement sur les parties déjà coulées pour qu’il n’y ait pas de
perte de laitance au niveau des reprises.
Etant donné qu’il n’est pas prévu d’enduit sur le dalot et les ouvrages, les parois intérieures, après décoffrage, devront
être parfaitement lisses et le Maître d’œuvre pourra, si ce résultat n’était pas obtenu, refuser le type de coffrage présenté
par l’Entrepreneur.
Les dalots sont calculés pour résister à la poussés des terres, aux charges et aux surcharges. En outre, ils devront
assurer une bonne étanchéité.
Pour l’utilisation des éléments préfabriqués, il y a lieu de prévoir une chape sous les dalots selon la note de la DGPC
ainsi que une dalle de consolidation des éléments.
1 Implantation des Cotes obtenues par rapport aux bases Plus ou moins six centimètres (+ou- 6 cm) Au gré de l'Ingénieur
ouvrages de d'implantation de la plate-
forme
drainage
longitudinal
Tolérance par rapport à une règle de
longueur L appliquée sur l'ouvrage L / 200
2 Calage au niveau Tolérance absolue par rapport au +ou- 2 cm par rapport aux profils théoriques Au gré de l'Ingénieur
des ouvrages du nivellement général Essais réalisés au droit des profils en travers
drainage longitudinaux et à chaque ouvrage
(fossés)
3 Bordures Tolérance pour faux alignement en Elle est de un (1) centimètre par rapport à la Au gré de l'Ingénieur
plan ou en hauteur ligne idéale tout le long du tronçon traité
2 - Les prescriptions techniques liées à ces travaux sont définies dans les trois sous-chapitres suivants.
Le présent chapitre concerne la fourniture et la mise en œuvre des bandes de peinture blanche sur chaussées des voies
projetées.
Les dispositions retenues pour le marquage au sol sont présentées dans le dossier plan.
L'unité de largeur "U" des bandes (utilisée par les plans du dossier B) est égale à sept et demi (7,5) centimètres pour la rocade
et (6) centimètres ailleurs.
- La durée de vie utile de la peinture devra être d'au moins douze (12) mois.
- Les récipients contenant les produits en stock ou prêts à l'emploi devront porter en plus de leur dénomination, leur numéro
d'homologation, la date de fabrication et le temps limite de conservation sans brassage.
L'Ingénieur pourra contrôler la qualité des matériaux en faisant prélever des échantillons pour analyse en laboratoire. Dans le
cas ou les produits ne répondraient pas aux spécifications, ils seraient refusés et les travaux déjà effectués ne seraient pas
rémunérés.
1.4.1. - A moins de circonstances exceptionnelles nécessitant accord de l'ingénieur, les applications de peinture ne seront
effectuées que sur des chaussées en bon état, par temps beau et sec.
L'Entrepreneur procèdera immédiatement avant l'application du produit, au dépoussièrage des parties de la chaussée devant
recevoir les bandes.
Tout stockage important de peinture sera évité dans la mesure du possible afin que ne se constituent pas des dépôts
pratiquement impossibles à remettre en suspension par la suite.
1.4.2. - Le poids du produit répandu sera contrôlé en cours d'application par pesée avant et immédiatement après application
du produit sur une plaque de tôle de 1,50 m par 0,30 m à l'initiative de l'Ingénieur.
Nature des essais désignation Mode opératoire Résultats exigés Cadence des
essais
Peinture de marquage Dosage Par pesée avant et Dosage supérieur à 90% du Au grès de
au sol immédiatement après dosage prévu par le l’Ingénieur
application sur une plaque fabriquant.
de tôle de 1,50m x 0,3m De la continuité du marquage.
L’entrepreneur aura à sa
charge le rétablissement.
2.1.1. Généralités
La présente partie du Cahier des Clauses Techniques Particulières définit les spécifications des matériaux et produits et les
conditions de fourniture, de transport et de mise en place de la signalisation verticale.
2- Echantillons
Les fabricants sont tenus de déposer les échantillons (Support + panneau + fixation) ci-dessous de leurs produits à la Direction
générale des ponts et chaussées du Ministère de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable
en acier galvanisé à chaud et en aluminium.
Panneaux Triangle Disque Carre STOP Flèche « rectangle »
1000*750 2000*500
Film adhésif Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 et 2 Classe 3 Classe 3
Symbole A13a B3 C28ex2 AB4 D21 D43
Le fabricant est tenu de joindre à toute participation à des commandes et consultations une attestation de validation de ces
échantillons délivrée par la direction de l’exploitation et de l’entretien routier.
3.1- Généralités
Les essais de réception et de contrôle sont définis par le tableau en fin du présent article.
Les caractéristiques fournies par ces tableaux font référence aux normes françaises; de façon générale, les matériaux devront
être homologués par le LCPC, répondre aux normes en vigueur.
Les provenances de tous de tous ces matériaux devront être soumis à l'agrément de l'Ingénieur, par l'Entrepreneur, dans un
délai d'1 mois à compter de la notification de l'ordre de service de commencer les travaux.
3.2- Contrôle de l'épaisseur de la tôle des éléments de panneaux, des supports et attaches (à la charge de l'entrepreneur)
- Le contrôle de l'épaisseur de la tôle des panneaux subjectiles, supports et attaches portera sur tous les éléments. Ils
devront résister, lors de la mise en place aux efforts des vents.
3.3- Contrôle de la masse de la couche de protection des éléments des panneaux (à la charge de l'entrepreneur)
- Le contrôle de la masse de Zinc par unité de surface sera effectué par mesure directe de l'épaisseur du revêtement de
protection à l'aide d'un appareil du type "Elcomètre", "Microtest" ou similaire.
- L'entrepreneur devra constituer des lots de (50) éléments de panneaux et des lots de (50) éléments de des supports, et
attaches.
- Pour chaque lot, il sera contrôlé (4) éléments de panneaux et (4) éléments de supports.
- Ces éléments de panneaux, supports et attaches seront choisis par l'Ingénieur qui effectuera lui-même les
mesures à l'aide d'un appareil appartenant à l'Entrepreneur.
- Il sera exécuté (3) mesures sur chaque élément de panneaux contrôlé,
- Il sera effectué (1) mesure sur chacune des 6 faces de chaque panneau, support et attaches contrôlé, à au moins
(10) millimètres des arêtes et des bords les plus longs et (100) millimètres des extrémités.
- Par convention, l'épaisseur de la couche de protection d'un support est la moyenne arithmétique des (6) mesures
effectuées sur ledit élément de glissement ou sur ledit support.
- Pour chaque lot :
• Si l'épaisseur de la couche de protection de moins de (2) éléments de subjectile, ou de moins de (2) supports ou
de moins de (2) attaches est inférieure à (50) microns, les panneaux (correspondantes) seront acceptés.
• Si l'épaisseur de la couche de protection de (2) éléments de subjectile, ou de (2) supports ou de (2) attaches
est inférieure à (50) microns, les panneaux seront rebutés.
Les dispositifs d'attaches doivent être choisis de façon à assurer une fixation des panneaux aux supports, sans risque de
rotation et de manière à résister au vandalisme.
Les soudures entre les éléments galvanisés sont proscrites.
Sur le chantier, l'ingénieur procédera à l'examen visuel des soudures, des trous, du cintrage des éléments, de la vérification de
leur régularité, et de leur bon aspect.
L'examen visuel des soudures au fil (les soudures à l’arc sont interdites), portera sur les dispositifs qui ont fait l'objet de
soudure avant galvanisation choisis par lui, sans que le nombre de dispositifs contrôlés puisse excéder le dixième de ceux
approvisionnés avec toutefois un minimum de dix (10).
Les cordons de soudure devront être bien réguliers, de forme isocèle, sans cratères ni soufflures apparentes et bien raccordés
aux faces de l'angle de l'assemblage.
En cas de contestation des résultats de l'examen visuel, les tolérances admissibles sur les défauts des soudures seront celle
fixées à l'annexe 3 du fascicule 66 du Cahier des Prescriptions communes du Ministère de l'Equipement français.
Les dispositifs dont la soudure serait ainsi reconnue défectueuse seront rebutés.
Si plus de dix (10) pour cent du nombre de dispositifs ayant subi l'examen visuel susvisé étaient rebutés, l'Ingénieur pourra
étendre ledit examen visuel à tous les dispositifs correspondants.
Si après quelques mesures de sondage, l'Ingénieur le juge nécessaire, le contrôle de la masse le zinc par unité de surface tant
intérieure qu'extérieure des dispositifs sera effectué dans les conditions analogues à celles définies ci-après.
a- Subjectile :
Il est conçu à partir de tôle galvanisée à chaud ou tôle d’aluminium d’un seul tenant et sans aucune soudure, comportant un
traitement supplémentaire par peinture époxy garantie 10 ans sur les deux faces : Face avant aux couleurs de fond du décor.
Face arrière peinture époxy en gris clair mat.
Pour les panneaux des gammes petites à grandes tels que définis dans le document «SIGNALISATION VERTICALE -
symboles, dimensions, caractères», les épaisseurs minimales sont de :
ème
15/10 pour la tôle galvanisée (275g de zinc par mm²)
ème
OU 20/10 pour la tôle d’aluminium (type 1005 A).
Pour les panneaux de très grande gamme, ou de grande dimension, les épaisseurs minimales requises seront de :
ème
20/10 pour la tôle galvanisée (275g de zinc par mm²)
ème
et de 25/10 pour la tôle d’aluminium (type 1005 A).
Le subjectile doit comporter un bord tombé de 2,5cm réalisé par emboutissage ou par adjonction d’un profilé aluminium
anodisé. En aucun cas le subjectile ne comportera un bord tranchant.
Sur la face arrière du subjectile, le fabricant doit faire figurer son logo, la date de fabrication et son numéro d’agrément produit
b- Décor :
Le décor appliqué intégralement sur la face avant du panneau est constitué d’un film adhésif rétro réfléchissant agrée CE de
type :
Type 1 : classe EG minimum rétro réflexion
Type 2 : classe HI minimum rétro réflexion
Type 3 : classe DG minimum rétro réflexion
Le fabricant doit fournir les copies des certifications d’homologation du film adhésif requis. La garantie de rétro réflexion
minimum est de 7 ans (certificat du fournisseur à l’appui).
La face doit être en sérigraphie avec des encres compatibles avec le film. Une attestation de compatibilité du fournisseur de film
réfléchissant doit être délivrée à l’appui.