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LOT n°1 :
I – DISPOSITIONS GENERALES
1. OBJET DU MARCHE – NATURE DES TRAVAUX
2. DONNEES GENERALES
1. DISPOSITIONS GENERALES
4. GRANULATS
5. ASSAINISSEMENT BORDURES
6. DRAINS
7. TERRE VEGETALE-AMENAGEMENT
8. NORMALISATION
2. TERRASSEMENT EN DEBLAIS/REMBLAIS
5. COUCHE DRAINANTE
6. BORDURES P1
7. REGARD A GRILLE
9. FEUTRE DE PROTECTION
V – ENTRETIEN
1. ENTRETIEN COURANT
2. ENTRETIEN SPECIALISE
LOT n°2 :
VI – ECLAIRAGE
ARTICLE 1 - TERRASSEMENTS
ARTICLE 2 – ECLAIRAGE
ARTICLE 3 – CHAMBRE DE TIRAGE
ARTICLE 4 – ALIMENTATION ELECTRIQUE BASSE TENSION
ARTICLE 5 – OBLIGATION DE L’ENTREPRENEUR
ARTICLE 6 – OBLIGATION DU MAÎTRE D’OUVRAGE
ARTICLE 7 – RESPONSABILITE
ARTICLE 8 – ESSAIS ET RECEPTION DES INSTALLATIONS
1.1.1– Définition
Le présent cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.) définit les compléments
et dérogations à apporter au Cahier des Clauses Techniques Générales ainsi que les
spécifications et les conditions d’exécution des travaux visant à permettre la réalisation
d’un terrain de football en gazon synthétique avec couche de souplesse lesté de sable et de
caoutchouc, de dimensions 105 m x 68 m dans le complexe sportif de Kerlaurent à
GUIPAVAS. Ce terrain est à réaliser pour un classement en catégorie 4.
D'une façon générale, l'exécution des travaux et les conditions de réception seront conformes
aux règlements officiels en vigueur un mois avant remise de la soumission, et en particulier :
au Code du Travail,
Arrêté du 14 novembre 1988, relatif à la protection des travailleurs.
aux normes françaises,
aux recommandations professionnelles,
au Cahier des Prescriptions Communes applicables aux marchés des travaux publics de l'Etat,
relatifs aux ouvrages du présent projet
Fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) :
Fascicule 2, Terrassements généraux
Fascicule 23 : Cahier type des prescriptions spéciales
Fascicule 25, Exécution des corps de chaussée
Fascicule 27 : Fabrication et mise en oeuvre des enrobés
HEL 70.90 bis Fascicule 29.31.32 : Chaussées, pavés, bordures, caniveaux
Fascicule 35, Aménagements paysagers - Aires de sports et de loisirs de plein air et ses
annexes.
(avril 1999)
Fascicule 36 : Réseau d'éclairage public
Fascicule 64, Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil
Fascicule 68, Exécution des travaux de fondation d'ouvrages
Fascicule 70, Canalisations d'assainissement et ouvrages annexes
Fascicule 81-13 bis, Travaux de V.R.D.
Normes AFNOR
norme AFNOR NFP 11-300, relative à l'exécution des terrassements (septembre 1992)
norme AFNOR NF P90-112 "Terrains de grands jeux en gazon synthétique" (Février 2008)
norme AFNOR NF EN 15330-1 relative à « Surface en gazon synthétique et surface en textile
aiguilleté principalement destiné à l’usage extérieur ».
Autres documents
- l'installation de chantier,
- La réalisation de sondages, si l’entreprise le juge utile (travaux à sa charge),
- La localisation des réseaux enterrés ainsi que les sondages nécessaires à leur
repérage
- la signalisation du chantier,
- Les prestations nécessaires au nettoyage et au maintien en état des voies
empruntées, Les dispositions pour conserver l’accès aux utilisateurs du
complexe durant tout le chantier
- les implantations
- le déboisement et l’arrachage des souches et l’évacuation en décharge des
matériaux (haie située à l’Est et à l’Ouest du terrain de football)
- la démolition du talus Ouest
- le décapage de la terre végétale sur 0.40m moyen et son évacuation.
- Le décapage de la chape stabilisée sous le terrain de football et son évacuation.
- le terrassement en déblai, remblai, réalisation du fond de forme, l’évacuation
en décharge des matériaux inertes
- réglage du fond de forme avec contrôle de portance,
- purge du fond de forme si portance insuffisante et emplois de matériaux
conforme à la norme NF P90-112
- l’apport de matériaux 0/80 par couche de 0.20m compactée afin de rattraper les
cotes projets.
- la réalisation du drainage et du réseau d’évacuation des eaux pluviales,
- la mise en œuvre d’une couche drainante perméable de type 0/20 conforme à la
norme NF P90-112,
- réglage de la couche de forme avec contrôle de portance et perméabilité,
- les bordures et les caniveaux,
- la mise en œuvre d’une couche de souplesse une fois la couche de fondation
validée par le laboratoire.
- la mise en œuvre d’un gazon synthétique lesté de sable et de caoutchouc,
- la pose des équipements sportifs,
- la pose de clôtures et d’un pare filet, la pose de portail, de portillon d’accès
- contrôle de réception et essais
- la fourniture et la mise en place de haies paysagère, l’engazonnement des
espaces verts.
La Norme à respecter est la nouvelle norme NF P 90 112 de février 2008 (terrains de grand
jeu en gazon synthétique). Les normes appliquées seront les dernières en vigueur et
notamment les règlements de la Fédération Française de Football (FFF).
1.3– Travaux non compris dans l’entreprise
Néant
En cours de travaux et avant réception, l’entreprise devra se prêter aux différents essais et
contrôles qui pourraient lui être demandés tels que :
- Le contrôle quantitatif et qualitatif des matériaux
- La qualité de la mise en oeuvre
- Les essais de portance sur les arases terrassements
- L’épaisseur des différentes couches
- Les essais de perméabilité des couches drainantes et filtrantes
- Le nivellement
- La planimétrie des revêtements et couches de structure
Les essais seront réalisés par un laboratoire externe agréé par le Maître d'oeuvre.
L'implantation des essais sera déterminée en commun accord entre l'entreprise et le maître
d'oeuvre. La planimétrie sera contrôlée par un laboratoire indépendant soumis à l’agrément du
maître d’oeuvre.
PORTANCE
Lors de l’exécution des travaux, les arases terrassements feront l’objet d’une analyse destinée
à vérifier leur capacité de portance. Toutes les arases terrassements ne présentant pas la
résistance minimale précisée ci-dessous seront purgés.
Les purges éventuellement nécessaires seront réalisées avec l’agrément du Maître d’oeuvre
faute de quoi leur prise en charge dans le décompte financier sera refusée.
Un essai sera exécuté tous les 500 m2 de fond de forme. Le Maître d'OEuvre pourra aux frais
de l'entrepreneur, faire reprendre le compactage dans les zones insuffisamment compactées.
Portance et la traficabilité au niveau de l’arase terrassements
- Traficabilité :
* L'état de la surface du sol doit être tel qu'un essieu muni de roues jumelées chargé à 13T ne
créée pas de traces dont la profondeur soit supérieure à 2cm.
* Les travaux de réalisation du fond de forme sont interrompus lorsque l'Indice Portant
Immédiat (IPI) est inférieur à 6.
- NF P 90-112 de février 2008 pour les terrains de grands jeux en gazon synthétique :
* EV2 >30 MPa - EV2/ EV1 < 2 - avec EV2, module de déformation mesuré par essai de
chargement à la plaque Ø 60 cm.
- Les exigences requises sur la portance et la traficabilité pour la réalisation des enrobés sont :
* E > 50 MPa avec EV2 / EV1 < 2
PERMEABILITE
Couches drainantes
L'implantation des essais sera déterminée en commun accord entre l'entreprise et le maître
d'oeuvre.
Un essai sera exécuté tous les 400 m2 de fond de forme
* Couche drainante : ES>70 ou K>1.10-4m.s-1 à 95% de l’O.P.N.
Revêtements gazons synthétiques
* K > 1.10-4m.s-1
PLANEITE
Les exigences requises sur la planéité des couches de structures et des revêtements sont :
- NF P 90-112 de février 2008 pour les terrains de grands jeux en gazon synthétique :
* Les pentes du terrain sont identiques à celles du fond de forme.
* La tolérance altimétrique du sol avant pose du gazon synthétique est, selon un carroyage
topographique de 10 m x 10 m, de ± 10 mm par rapport à la cote théorique.
* La tolérance de planéité est de 10 mm sous la règle de 3 m reposant en appui sur ses
extrémités.
Tous les travaux nécessaires au parfait et complet achèvement des ouvrages commandés
doivent être prévus par l'entrepreneur et exécutés conformément aux règles de l'art.
L’entrepreneur ne saurait se prévaloir, postérieurement à la conclusion du marché, d’une
connaissance insuffisante des lieux et terrains d’implantation des ouvrages à réaliser et des
ouvrages limitrophes, non plus que tous éléments généraux et en relation avec l’exécution des
travaux tels que moyens d’accès, topographie, nature et caractéristique du sol et nature des
travaux à pied d’œuvre…. ainsi que tous renseignements à recueillir auprès des services
publics ou autres (Services municipaux, Service des eaux, Conseil général, ERDF, GRDF,
Télécommunications….).
L’entreprise devra notamment s'assurer de la nature des terrains sur lesquels sont projetés les
travaux, et effectuer, après accord du Maître d’œuvre, tous sondages qu'elle jugerait
nécessaires.
L'entrepreneur suppléera, par ses connaissances professionnelles, aux détails qui pourraient
être omis.
L'entrepreneur ne pourra en aucun cas arguer que des erreurs ou omissions dans les plans ou
dans le présent C.C.T.P. le dispensent d'exécuter intégralement tous les ouvrages nécessaires à
l'achèvement des travaux, installations et implantations.
Avant toute exécution, l’Entrepreneur devra vérifier toutes les cotes des ouvrages qu’il a à
exécuter. Il signalera au Maître d’œuvre, avant exécution, les erreurs ou omissions qu’il
aurait relevées, à défaut de se conformer à ces prescriptions, il deviendra responsable de
toutes les erreurs relevées au cours de l’exécution et des conséquences qui en
découleraient. Ainsi, aucun travail supplémentaire, ni aucune modification dans le travail
effectué, provenant de ces erreurs ou omissions ne feront l’objet d’une rémunération
supplémentaire.
L'entrepreneur doit, avant tout début d’activité, avoir réglé toutes les procédures
administratives et obtenu toutes les autorisations administratives ou privées nécessaires au
chantier.
L’entreprise doit prendre toutes dispositions pour :
- l’organisation du chantier et la mise en place d’une clôture autour du projet conformément à
la loi 93.1418 et à ses décrets d’application ;
- la création d’un accès technique au stade, l’entretien de la chaussée durant les travaux et la
remise en état à l’identique de l’accès technique du chantier.
- assurer la pérennité des ouvrages réalisés, et ce, jusqu'à la réception des travaux.
Par ailleurs, les mêmes dispositions sont applicables aux implantations effectuées par le
Géomètre ainsi qu'à tous les ouvrages existants.
En cas d'inobservation, l’entreprise aura à charge les remises en états nécessaires.
Le planning prévisionnel des travaux est joint au DCE, le calendrier détaillé est notifié par
OS après la rencontre avec les entrepreneurs Les entreprises seront considérées comme
engagées par les délais fixés par celui-ci. Les entreprises devront travailler au mois
d’AOUT pour le terrain synthétique.
Le piquetage général fait partie de l’entreprise. Celui-ci sera exécuté par un géomètre
expert qu’il aura mandaté.
Il implantera les axes longitudinaux et transversaux de chaque ouvrage et les lignes de jeu
du terrain de football lors de la pose du gazon synthétique. Il sera procédé
contradictoirement à la réception de ce piquetage avant le démarrage du chantier.
L’entrepreneur restera responsable de la bonne conservation des piquets d’implantation.
L’entrepreneur prendra toutes les dispositions utiles pour qu’aucun dommage ne soit
causé aux canalisations ou ouvrages de toutes sortes rencontrés ou découverts pendant
l’exécution des travaux.
Les canalisations, câbles, appareillages ou ouvrages détériorés pendant les travaux seront
remplacés par des éléments neufs, de mêmes caractéristiques et aux frais de l’entreprise.
L’entreprise devra soigneusement repérer la position de tous les ouvrages. Il se
renseignera pour cela auprès des administrations et des services intéressés. Si les travaux
nécessitent l’interruption de la distribution d’eau, de gaz, d’électricité, etc. l’entreprise
sera tenu d’indiquer aux administrations et aux divers services concernés, au moins un (1)
mois avant la période prévue, la date et la durée des travaux.
1. DISPOSITIONS GENERALES
-NORMES
Les provenances, les qualités, les caractéristiques, les types, dimensions et poids, les
procédés de fabrication, les modalités d’essais, de marquage, de contrôle et de réception
des matériaux et produits fabriqués doivent être conformes aux normes françaises
homologuées par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) réglementairement
en vigueur au moment de la signature du marché et notamment pour ce marché, dans les
limites de leurs conditions de normes expérimentales ou de leur éventuelles révisions en
cours :
- NF EN 15330-1 « Sols sportifs – surfaces en gazon synthétiques et
surfaces en textile aiguilleté principalement destinées à l’usage en
extérieur- partie 1 : Spécifications pour le gazon synthétique »
- NF P 90-112 Terrains de grands jeux synthétique sablé. Condition de
réalisation.
- Norme XP P 90 – 111 Terrains de grands jeux stabilisés mécaniquement
pour la piste
- Au règlement de la fédération française de football
Nota : Cette avant dernière norme s’appliquera au gazon synthétique à charge mixte
(sable/caoutchouc) tant qu’aucune de ses dispositions ne soit contraire au présent C.C.T.P.
ou qu’aucune dérogation, justifiée par des caractéristiques spécifiques du revêtement
proposé, ne soit validée par la maîtrise d’œuvre. Toute dérogation est à formuler par
l’entrepreneur avec son offre ; les éventuelles mises à jour en cours de validité
s’appliqueront au présent projet.
NF EN 15330-1, pour la vérification des qualités sportives du
revêtement.
Les matériaux utilisés dans l’exécution des travaux devront satisfaire aux conditions
fixées par le Cahier des Clauses Techniques Générales applicables aux marchés de
travaux publics, ainsi qu'aux dispositions applicables aux marchés de VRD sur le territoire
de la commune.
Les essais de contrôle des matériaux et des travaux sont décidés par le maître d’œuvre ou le
maître d'ouvrage. Ils porteront sur les matériaux et les travaux.
Certains matériaux désignés par le maître d’œuvre pourront faire l'objet de contrôle de
conformité à la fiche technique d'essai ou d'identification remis par l'entrepreneur avec
l'échantillon. Les types d'essais seront précisés à l'entreprise et seront en principe ceux
permettant de déterminer les résultats de la fiche d'essai sur des prélèvements faits par le
maître d’œuvre dans les lots de matériaux livrés, conformément aux règles de la plus forte
représentativité des échantillons testés.
Si les résultats obtenus sont conformes ou supérieurs à la notice technique, les matériaux
pourront être mis en œuvre. Sinon, ils seront refusés et évacués.
Certains travaux désignés par le maître d’œuvre ou le maître d'ouvrage feront l'objet de
contrôle de mise en œuvre sous forme d'essais in situ ou en laboratoire. Ces essais permettront
de vérifier si les performances ou les qualités devant être obtenues pour tout ou partie de
l'ouvrage, conformément au C.C.T.G. et au présent C.C.T.P., sont atteintes. Les procédures
d'essai et les résultats seront communiqués à l'entreprise.
Si les résultats d'essai obtenus sont conformes ou supérieurs aux prescriptions, les travaux
seront poursuivis et achevés. Si les résultats d'essai ne donnent pas de valeurs conformes aux
prescriptions, la mise en œuvre des ouvrages sera reprise de manière à obtenir les
performances prescrites.
3.1 – Généralités
Le présent C.C.T.P. est couvert par les instructions du cahier des clauses techniques
générales (C.C.T.G.) applicable aux travaux de l'Etat ou des collectivités locales.
Les matériaux courants et les mises en œuvre utilisés seront conformes aux fascicules
suivants :
Font partie de l'entreprise, toutes les fournitures des matériaux destinées à être incorporées
à l'ouvrage, sauf celles qui sont expressément exclues par le présent marché.
Les provenances des matériaux devront être soumises à l'agrément du maître d'œuvre en
temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un délai de
quinze (15) jours ouvrables, à compter de la notification du marché.
Le fait, pour l'entrepreneur, d'avoir commencé les travaux de sa spécialité dans les
conditions ci-dessus suppose qu'il accepte les fournitures ou les ouvrages mis à la
disposition par les autres entreprises. Au cas où les fournitures ou l'exécution des ouvrages
avec lesquels il aura à travailler ne lui sembleraient pas satisfaisantes, il devra en rendre
compte par écrit immédiatement au maître d’œuvre ou à son représentant avant tout
commencement de son travail, faute de quoi il ne pourra se décharger sur un autre
Les matériaux seront stockés aux emplacements proposés par l'entrepreneur et acceptés
par le maître d’œuvre, dans les zones mises à disposition par le maître d'ouvrage.
Les matériaux qui auraient été refusés devront être transportés hors du chantier par
l'entrepreneur dans un délai fixé par le maître d’œuvre.
Dans le cas où la mise en œuvre d'un enduit s'avérerait nécessaire, la composition serait
soumise préalablement au maître d’œuvre.
b) Le sable ne devra pas contenir en poids plus de 5 % de grains fins traversant au tamis
de module n° 26 (de 0.315 mm).
Le sable ne devra pas renfermer de grains dont la plus grande dimension dépasserait
les limites suivantes :
- sable pour béton, béton armé 5.0 mm
- tamis module 38
- sable pour mortier et enduits 2,5 mm
- tamis module 35
Il devra présenter un équivalent de sable supérieur à 60.
Le sable pour mortier et enduits ne devra pas contenir de grains dont la plus grande
dimension serait refusée au tamis module trente-cinq (35).
Le sable devra présenter un équivalent de sable (méthode visuelle) supérieur à
soixante-dix (70) et ne devra pas comporter plus de trente pour cent (30 %) en poids
de calcaire.
c) Les gros granulats destinés à la confection du béton doivent pouvoir passer en tous
sens dans un anneau de diamètre "A" sans pouvoir dans un anneau de diamètre "B"
Béton 40 12
Béton armé 25 6
Le coefficient Los Angeles sera inférieur à vingt-cinq (25) pour les matériaux de
carrières.
La proportion en poids de cailloux de forme défectueuse (au sens de l'article 6 du
fascicule 23 du C.C.T.G.) L + F > 6E ne devra pas être supérieur à cinq pour cent
(5 %.
Le poids des éléments passant à travers la passoire de deux millimètres (0,002 m) ne
devra pas excéder trois pour cent (3 %) du poids de l'échantillon initial.
d) Le maître d'ouvrage se réserve le droit de faire procéder, aux fins d'analyses et essais,
à des prélèvements des matériaux utilisés. Les frais de prélèvements, d'essais et
d'analyses et autres seront à la charge de l'entrepreneur.
e) Les granulats fins pour béton ne doivent pas contenir d'impuretés pouvant nuire aux
propriétés du béton.
Le liant sera livré en sacs de cinquante kilogrammes (50 kg) qui devront porter la marque
NF VP et seront conformes à la norme NF 15-010.
Les essais seront effectués soit au Laboratoire Régional de l'Equipement, soit dans un
laboratoire proposé par l'entrepreneur agréé par le maître d’œuvre.
En cas d'essais défavorables, le marché sera rebuté. Ces essais de liants seront effectués à
la charge de l'entrepreneur.
3.5.3 – Aciers
Les aciers seront disposés sur chantier sans contact avec le sol, en marchés classés par
diamètre, par type et par marque d'homologation.
b) Aciers à haute adhérence pour béton armé : les aciers à haute adhérence pour béton
armé seront de la nuance Fe 40.
L'eau entrant dans la fabrication des bétons et mortiers ne doit contenir plus de zéro
virgule deux pour cent (0.2 %) de matière organique.
Le teneur en sel dissous doit être inférieur à deux grammes par litre (2 gr/litre).
4. GRANULATS
Les matériaux d’apport utilisés pour le remblaiement des tranchées seront fournis par
l’entrepreneur et constitués par des graves propres, de granulométrie : 5/25 lavé.
Les fouilles ne seront remblayées qu’après vérification des ouvrages par le maître d’œuvre.
Le massif drainant sera constitué de graviers concassés parfaitement lavés présentant les
caractéristiques suivantes :
Indice de concassage > 60mm
Coefficient de Los Angeles < 30
D<25mm
2mm<d<5mm
D/d>2,5
ES > 70
Matériaux non GELIF
Le matériau sera soumis à l’agrément du maître d’œuvre.
Les matériaux seront soumis à l’agrément du Maître d’œuvre et accompagnés des résultats
d’identification nécessaires à la décision du Maître d’œuvre.
Les caractéristiques générales sont définies par la norme NF P 18540.
Les matériaux de remblayage seront des graves non traitées conformes à la norme NFP 98-
129. Les matériaux utilisés en remblais seront de granulométrie 0/80. Ils proviendront de
carrières agréées par le maître d’œuvre. Une fine couche de 0/31.5 sera appliquée sur une
épaisseur de 0.10m sur le 0/80.
Ils devront répondre en outre, aux conditions suivantes :
- VBS de la fraction 0/50 <ou égal à 0.10
- Fines < 12% évalué sur la fraction 0/50
- Equivalent de sable ES > 30
- Indice de concassage = 100
- Los Angeles <40
- Portance intrinsèque des matériaux supérieure à 800 bars.
- EV2/EV1 < ou égal à 2 à 95% de l’OPN
Cette grave GRH de qualité routière perméable et sans fines sera non gélive et devra répondre
aux impératifs de compactage et de perméabilité nécessaires suivant la norme NF P90-112,
perméabilité supérieure à 36cm/h ou 10-4 m/ s-1
L’entrepreneur devra fournir les caractéristiques du matériau qu’il se propose de mettre en
œuvre et fournir les échantillons.
Le maître d’ouvrage et le maître d’oeuvre se réservent le droit de refuser les matériaux dont la
qualité lui paraît insuffisante.
Le matériau proposé sera soumis à l’agrément du Maître d’œuvre et du laboratoire de
contrôle. Ils auront les caractéristiques suivantes conformes à la norme NF P90-112 :
Angularité
Les granulats seront constitués d'éléments concassés à 100 %. Indice de concassage >4.
Dureté
Le granulat devra accuser un coefficient de Los Angeles inférieur à 40.
- Les granulats livrés en fraction O/D auront les caractéristiques suivantes :
Granularité
14 < D < 20mm
Passant à 2mm<30%
Passant à 400µm<10%
Passant à 63µm< 4.5%
Equivalent de sable
(P18-598) ES > 70
Perméabilité
K>1.10-4m.s-1 à 95% de l’O.P.N.
Les matériaux feront l’objet d’un contrôle sur le chantier. L'entrepreneur sera tenu de produire
les résultats des essais pratiqués par le fournisseur.
Mise en œuvre d’un géotextile non tissé pour éviter l’usure par le frottement du dossier du
gazon synthétique sous la couche drainante ou sur le fond de forme suivant la nature du sol.
Géotextile non tissé imputrescible 155 g/m² ou similaire. L’entreprise prendra garde en
mettant les granulats à ne pas bouger ou faire des plis sur le géotextile. Le géotextile ne devra
pas recouvrir les tranchées drainantes, pour ne pas empêcher la circulation normale des eaux
5. ASSAINISSEMENT BORDURES
5.1 – Caniveaux
Les bordures et caniveaux seront posés sur une semelle de 0.20 m.
Fourniture et pose au laser de caniveaux grilles en béton (grille PMR devant les portillons et
portails, cheminements piétons), en PEHD de profondeur utile de 0,20m minimum d’une
largeur d'environ 0,16m minimum et équipée d'une grille en fonte, ces caniveaux seront
épaulés sur toute la hauteur du caniveau en béton dosé à 300 kg
Fourniture et pose au laser, en tranchée ouverte, le raccordement sur les normes NF. Ils seront
placés aux points bas des cheminements piétons et raccordés au réseau existant.
Les bordures et caniveaux seront posés avec le plus grand soin, de telle façon que leur aspect
soit bien régulier pour les usagers, sans coude ni saillie. Lors de la manipulation et du
transport de ces éléments, il sera évité tout choc de nature à les briser ou à les épaufrer.
Ces caniveaux seront raccordés régulièrement sur les réseaux EP à poser, des regards avec
panier seront posés tous les 30m et raccordés sur les réseaux EP à poser ou existant.
5.2 – Bordures P1 – T2
Les bordures P1 des cotés latéraux du terrain seront en béton, une bordure P1 délimitera la
piste de chaque coté. La bordure doit être arasée au niveau fini du revêtement. La pose des
bordures des terrains de football comprend la vérification de l’implantation par un géomètre
expert et la production et fourniture d’un certificat de mesurage en trois exemplaires.
Les bordures T2 seront positionnées dans le parking et en délimitation des espaces verts.
5.3 - Regards
Aux endroits prévus sur le plan, il sera établi des regards de visite en éléments préfabriqués de
diamètre 1000 ou 60x60 ou construits in situ et de profondeur variable avec décantation de
1.00m minimum.
6. - DRAINS
Les drains en P.V.C. auront un diamètre intérieur conforme aux spécifications du descriptif du
projet. Les drains agricoles diamètre 65mm, nu, perforés, et répondront aux normes
NF U 51-101 et NF U 51-151 à 158 et feront l’objet d’une certification NF.SP.
Les drains seront enrobés jusqu’au niveau de la plate-forme en matériaux non gélifs de
granulométrie conforme à la norme NF P90-112, ils auront une pente minimale de 0,5 %.
La terre végétale du site sera évacuée en grande en partie en décharge, un peu de terre
végétale sera conservée pour la constitution des abords et le reprofilage d’un terrain annexe et
des noues sur les instructions du maître d’œuvre. Les terres en excédent impropre seront
évacuées en décharge agréée. L’entreprise réalisera un apport de terre végétale en
complément.
Les techniques et essais utilisés devront être conformes dans l’ordre de priorité suivant :
- à la norme NF P 90 112
- à la normalisation européenne norme (AFNOR NF EN),
- aux normes NF (en admettant les équivalences),
- aux spécifications propres (spécifications techniques, recommandations
du SETRA, avis des techniques) et aux essais correspondants.
- Aux directives de la Fédération Française de Football.
1. TRAVAUX PREPARATOIRES
Installation du chantier.
Implantation du terrain selon plan joint.
Démolition de la main courante existante, des abris de touches, des massifs et poteaux des
pare ballons, des filets, des buts à 7 et à 11
Evacuation en décharge agréée.
Protection du périmètre du chantier par une barrière (accès possible aux vestiaires par les
usagers durant les travaux) un couloir d’accès sera mis en place durant le chantier.
Nettoyage du terrain : Les dépôts divers, les produits ou matériaux existants ou découverts
durant les travaux pouvant présenter un danger pour l’homme ou l’animal sont à évacuer en
décharge agréée ou une usine d’incinération (conformément à la législation en vigueur).
Décapage de la terre végétale sur une épaisseur moyenne de 0.40m, puis terrassements en
déblais des limons jusqu’au niveau du fond de forme. Evacuation des déblais, suivant leur
nature, en décharge agréée. Purges du fond de forme jusqu’à l’obtention d’une portance de
50Mpa sous le parking et 40 Mpa sous la piste et de 30Mpa sous le terrain synthétique
Une attention particulière sera retenue pour la partie du terrain situé en remblais, il conviendra
de terrasser avec une Grave concassée sous le terrain par couche de 20 cm maximum et de
compacter chaque couche ainsi réalisée. Un essai à la plaque tous les 500m² sera réalisé. S’il
s’avérait un résultat inférieur au résultat escompté, les couches réalisées seraient détruites et
reposées à la charge de l’entrepreneur.
DEBLAIS :
Les déblais nécessaires seront exécutés par des moyens laissés au choix de l’Entrepreneur.
Les déblais seront stockés pour une réutilisation possible dans le cadre du chantier ou évacués
en décharge agréée par l’Entrepreneur en fonction de leur qualité. Les déblais impropres à
toute réutilisation ainsi que les déblais excédentaires seront évacués en décharge agréée par le
Maître d’œuvre.
Le fond de plate-forme devra être légèrement compacté par beau temps et sous faible teneur
en eau du sol en place.
Les procédés d’extraction sont laissés à l’initiative de l’Entrepreneur qui adaptera ces
procédés à la nature, à la portance et à la traficabilité des matériaux rencontrés, à leur
réutilisation et aux contraintes de circulation.
REMBLAIS
La prestation s'applique quelles que soient la nature et l'origine des matériaux mis en œuvre,
les largeurs, les épaisseurs, la hauteur du remblai et leur situation, conformément aux
spécifications du présent CCTP.
Niveau d’arase terrassements
Les niveaux d’arase terrassements sont arrêtés en tenant compte :
- des niveaux déterminés par les études d'exécution;
- des propositions de l'entrepreneur acceptées par le maître d'œuvre en cas de particularités
géotechniques rencontrées pendant les travaux.
Les remblais seront exécutés suivant les profils définis par les plans d’exécution. Tout volume
supplémentaire ne sera pas pris en compte dans la rémunération.
Les remblais seront réalisés avec des matériaux d’apports décrits dans le CCTP (grave 0/100
ou 0/80) ou par des matériaux du site (s’ils sont de bonne qualité).
L'Entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires pour empêcher que la plate-forme et les
talus soient détériorés par les eaux de ruissellement. En particulier, il veillera à ne pas laisser
en bord de plate-forme des cordons de matériaux susceptibles d'entraîner une concentration
des eaux. Avant toute interruption du chantier (chaque soir et en fin de semaine), la surface du
remblai en cours d'exécution devra être réglée et compactée.
Les remblais des purges ne font pas l'objet de plus-value particulière.
Déchargement et réglage
Le réglage doit suivre immédiatement le déchargement. Chaque couche devra être
individuellement réglée avant compactage. Le titulaire du marché devra prendre toutes les
dispositions nécessaires susceptibles d'éviter toute stagnation d'eaux pluviales. Le réglage des
talus se fait par déblais/remblais. L'entrepreneur prendra toute disposition pour ne pas polluer
et déstructurer les couches réalisées ou en cours d'exécution. Les reprises seront à sa charge.
COMPACTAGE
Essais et contrôles de compactage
L’emploi des matériaux sera précédé de leur réception.
Des contrôles à la dynaplaque seront réalisés impérativement par un laboratoire externe à
l'entreprise et agréés par le Maître d'œuvre. L'implantation des essais sera déterminée en
commun accord entre l'entreprise et le maître d'œuvre.
Un essai sera exécuté tous les 500m2 de fond de forme. Les points de mesures présentant une
portance insuffisante, seront repérés sur le terrain. On procédera à des essais complémentaires
pour déterminer la surface non portante. Selon les cas, le compactage ou des purges seront
nécessaires. De nouveaux essais seront ensuite établis jusqu'à l'obtention d'un résultat
conforme aux valeurs imposées à la charge de l’entrepreneur.
II conviendra de vérifier dans les zones non portantes que la teneur en eau du sol en place
permette d'obtenir après compactage la compacité requise.
L'entrepreneur devra adapter le compactage aux conditions météorologiques et à la teneur en
eau des matériaux au moment de la mise en œuvre.
Dans le cas où la teneur en eau du sol en place ne permettrait pas d'atteindre les résultats
imposés, il sera nécessaire soit de pratiquer à des purges et de remplacer les matériaux purgés
par des matériaux de qualité et de caractéristiques appropriés, soit de faire un traitement du
sol en place à la charge de l’entrepreneur.
Le fond de forme devra avoir les qualités suivantes :
• Valeur de module de portance > à 30 MPa (les valeurs des modules mesurés doivent être
homogènes et présenter un écart entre la valeur maximale et la valeur minimale inférieur à
5Mpa),
• Valeur EV2/EV1 inférieure ou égale à 2.
• La couche de grave devra pouvoir être amené à une compacité supérieure à 95% de
l’Optimum
Proctor Normal (O.P.N.) Indice CBR >6
Le Maître d'Œuvre pourra aux frais de l'entrepreneur, faire reprendre le compactage dans les
zones insuffisamment compactées. La plateforme sous voirie et piste aura une portance
minimum de 40Mpa
Moyens matériels de compactage
Les moyens et le matériel de compactage seront choisis de façon à protéger le fond de forme
en place. Chaque compacteur devra être équipé d'un contrôlographe à disque donnant les
renseignements suivants:
- affectation du compacteur
- horaires de fonctionnement (échelle des durées, marche, arrêts)
- vitesse d'avancement
L'entrepreneur devra s'assurer en permanence :
Le fond de forme sera repris à la charge de l’entreprise sans plus-value jusqu’aux résultats
positifs de portance et de nivellement.
L’exigence de traficabilité est telle que l’état de surface du sol doit être tel que les roues
jumelées d’un essieu chargé de treize ( 13 ) tonnes ne créent pas de traces dont la profondeur
soit supérieure à 0.02 mètre.
Profilage du fond de forme avec une pente simple à 0.7 cm/mètre y compris compactage. La
tolérance de nivellement demandée est de 0.02 mètre sous la règle de 3 mètres.
Compactage du fond de forme par cylindre deux billes.
La portance du fond de forme doit satisfaire aux exigences de la norme NF P 90 112, soit
supérieure à 30 MPa.
La portance du fond de forme du parking sera supérieure à 50 MPa.
La portance du fond de forme de la piste sera supérieure à 40 MPa.
Le fond de forme sera repris à la charge de l’entreprise sans plus-value jusqu’aux résultats
positifs de portance et de nivellement.
Le réseau de drainage sera composée de drains de diamètres 65, ces drains se raccorderont sur
les drains routiers diam 300 et 160 et au réseau de diamètre 300 à 400 à poser dans le cadre
des travaux et sur le réseau existant.
Récupération des eaux du réseau de drainage existant par la repose de deux tranchées
drainantes avec terrassement pour fouille en rigoles. Réglage du fond de fouille, mise en place
d’un géotextile. Une fois le nouveau fond de forme dressé et compacté, les tranchées
drainantes seront ré ouvertes et remplies suivant la norme NF P90-112 afin de retrouver une
continuité de circulation de l’eau entre la nouvelle couche de fondation drainante et les drains
existants
Mise en place de drains routiers de diamètre 300 et un drain de diamètre 160, ainsi qu’un
réseau de diamètre 300, 400 PVC avec piquage sur les regards. Un bétonnage des réseaux sera
réalisé en cas de faible couverture.
Le réseau existant sous l’emprise actuelle du projet sera raccordé au réseau collecteur.
Les canalisations PVC, lors de leur manutention seront portées et non traînés sur le sol ou
contre des objets durs. Ils seront stockés sur un sol plat exempt de pierre, à l’ombre, sous abri
ou bâche. Dans les opérations de pose, les efforts de flexion et de torsion des tubes devront
être évités (serrage et raccords, approche des extrémités…)
Après avoir descendu dans la tranchée, l’entrepreneur devra présenter les tuyaux bien en
alignement au moyen de cales provisoires. Le calage provisoire au moyen de pierres est
rigoureusement interdit.
En phase définitive, les tuyaux devront être posés en files bien alignées et bien nivelées.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose seront obturées à l’aide
d’un bouchon pour éviter l’introduction de corps étrangers ou d’animaux.
Tout tuyau qu’une fausse manœuvre aurait laissé tomber de quelque hauteur que ce fut ne
devra pas être utilisé.
Au moment de leur mise en place, les tuyaux de toute espèce seront examinés à l’intérieur et
soigneusement débarrassés de tous corps étrangers qui pourrait y avoir été introduits.
L'entrepreneur devra apporter le plus grand soin à l'exécution des fouilles. Il est responsable
des accidents ou dommages qui, par son fait, pourraient survenir.
La responsabilité de l'entrepreneur en la matière est affirmée par le décret n° 65-48 du 8
janvier 196 5 portant règlement d'administration publique pour l'exécution des dispositions du
titre Il du code du travail dont l'application est précisée par les circulaires du ministre du
travail.
Les tranchées seront réalisées dans la couche de grave existante ou préalablement réalisée.
Les matériaux extraits de bonne qualité seront stockés, afin de pouvoir être réutilisés pour les
aménagements périphériques. Les matériaux en excès seront évacués en décharge agréée.
Tranchées de drainage sous l’aire de jeu
La profondeur minimale des tranchées à partir de la partie supérieure du fond de forme après
décapage doit être supérieure ou égale au diamètre du drain plus 0,15m ;
La largeur minimale (L) doit répondre à deux conditions :
- L supérieure ou égale au diamètre du drain +5 fois le diamètre des plus gros éléments du
massif filtrant, (L>diamètre+5D) ;
- L supérieure ou égale au diamètre du drain +5cm, (L>diamètre+5cm)
Le fond de fouille sera parfaitement réglé sous contrôle laser. La pente du fond de fouille sera
de 0,5%.
5. COUCHE DRAINANTE
La couche drainante est composée d'une grave conformément à l’article 4.2 du CCTP
(formulation de laboratoire).
Les côtes altimétriques de la couche terminée ne doivent pas s'écarter de plus ou moins 10
mm des côtes théoriques, et cela sans défaut de plus de 10 mm sous la règle des 3 m.
L'effet de crête au niveau de la surface de réparation de l'aire de jeu sera annulé par un
scalpage de la zone de façon à obtenir une aire plane à cet endroit.
La perméabilité devra être supérieure à 1.10-4 m.s-1 ou supérieure à 36cm/h conformément à
la norme NF P90-112
Des essais de perméabilité seront réalisés tous les 1500m²
Si la couche drainante ne satisfait pas aux exigences de perméabilité et de planéité de la
norme NF P90-112, elle sera reprise entièrement (terrassements, évacuation, fourniture de
nouveaux matériaux, compactage, nivellement,…) par l’entrepreneur à sa charge jusqu’à
l’obtention de résultats conformes à la norme NF P90-112.
6. BORDURES P1 et T2
Lors de la manipulation et du transport de ces éléments, il sera évité tout choc de nature à les
briser ou à les épaufrer.
7. CANIVEAUX
9. FEUTRE DE PROTECTION
Le feutre de protection aura les caractéristiques techniques suivantes, géotextile non tissé
imputrescible de 155 g/m²ou similaire de classe 4, à poser sur l’emprise du terrain.
Chaque type de moquette proposé sera accompagné d’un procès-verbal de conformité aux
normes en vigueur, réalisés par un laboratoire agréé, dans les conditions précisées ci-dessus
au chapitre 1. Ce procès-verbal sera joint à la soumission le jour de la remise des prix.
De même, le (ou les) nom du produit proposé sera indiqué dans la proposition de prix remise
le jour de la consultation accompagnée de cette même fiche d’identification. Seuls les
matériaux agréés par le Laboratoire ci-dessus seront pris en considération sans que
l’entrepreneur en tire réclamation.
La colle utilisée pour la construction des joints entre lés de moquette sera en concordance
avec la qualité de celle-ci, et donc proposée par l’entreprise.
Une certaine préférence ira aux colles à base de résines bi-composante (type polyuréthanne)
sous conditions de compatibilité avec la trame de la moquette ou son enduit sous-jacent. Un
contrôle de la colle et du mélange sera réalisée par un laboratoire indépendant et à la charge
de l’entrepreneur durant la réalisation de celle-ci.
La couche de souplesse sera appliquée sous le gazon synthétique, elle aura une épaisseur
minimale de 17mm et sera constituée de matériaux SBR lié par une résine polyuréthane. Un
procès-verbal réalisé par un laboratoire spécialisé devra également être joint à l’offre. Un
autre PV sur la couche de souplesse et le gazon synthétique proposé devra être fourni afin de
valider la compatibilité du dispositif proposé par l’entreprise. Cette couche de souplesse devra
être conforme à la norme NF P90-112 tant pour les mesures de perméabilité que pour les
tolérances de nivellement. L’entreprise intégrera dans son offre ces essais complémentaires
pour cette couche de souplesse. Le gazon synthétique à poser sur la couche de souplesse aura
une hauteur de 45mm minimum. Un procès-verbal réalisé par un laboratoire spécialisé
indépendant devra valider la compatibilité couche de souplesse + gazon proposés.
11.1 - Equipements
L’entrepreneur veillera à ne pas endommager les plates-formes et ouvrages existant lors de la
réalisation de la pose de la clôture. Il sera entièrement responsable de toutes les dégradations.
Les buts de football grand jeu Haute compétition (football à 11) seront conformes à la norme
NF EN748 Compétition sénior (7.32m x 2.44m) en aluminium renforcée ou acier. Finition
thermo laquée, crochets pour filets inclus et livrés avec cales, fourreaux, jeu de perches de
soutien et jeu de cadres de relevage, 3 buts fixes seront à poser dans la zone d’entrainement.
Les poteaux de coin seront mis en place dans les fourreaux scellés dans le sol.
Les abris de touche auront une ossature en profil d’aluminium plastifié blanc et une assise par
lisses en PVC renforcés. Ils seront mis en place dans des fourreaux à sceller dans le sol.
Les protections latérales seront en polycarbonate plein transparent, d’une épaisseur de 4 mm.
Les protections arrière seront polycarbonate alvéolé translucide, d’une épaisseur de 6 mm.
Longueur 5.00m pour les abris de touche et 1.50m pour les officiels.
Ces équipements seront agréés par la Fédération Française de Football.
Ces essais seront exécutés par un Laboratoire ou un organisme de contrôle agréé par le
Ministère de l’Equipement. Ils seront programmés et conduits par l’Entreprise de construction
du terrain. Le procès-verbal de conformité sera établi exclusivement par l’organisme ou le
laboratoire public ou privé agréé.
Ces essais seront exécutés au moins 21 jours après la coulée du béton servant au massif de
fondation ou au scellement des installations. Le procès-verbal sera remis par lettre
recommandée ou contre récépissé au Maître d’Œuvre ou au Maître d’Ouvrage.
Aucune utilisation ni mise à disposition de l’installation, même pour des sports pratiqués
sur le terrain n’utilisant pas ces installations ne sera autorisée. Ces dernières resteront
pendant cette période au gardiennage et à la charge entière de l’Entreprise comme
pendant la construction elle-même du terrain.
11.3 – Essais de conformité aux performances sportives du terrain après mise en place
du nouveau revêtement (norme NF EN 15330-1)
Ces essais seront effectués par un Laboratoire public ou privé spécialisé en sols sportifs et
agréé par le Ministère de l’Equipement, la méthodologie et la présentation des résultats seront
conformes à la norme ci-dessus. Ces essais seront à la charge du maître d’ouvrage, en cas de
résultats non-conforme l’entrepreneur aura à sa charge la reprise de ces éssais.
Qualité du revêtement
Qualité du support
L’infrastructure devra être construite en conformité avec les directives du cahier des charges
établi par la Fédération Nationale des Constructeurs de Sports et Loisirs et le Ministère de la
Jeunesse et des Sports.
Pose du produit
Elle est faite sous la responsabilité d’une entreprise spécialisée reconnue qui possède les
certificats de garanties aux normes, laquelle garanti son savoir-faire pour la mise en œuvre des
gazons synthétiques.
Garantie : au minimum de 8 années pour les terrains de grands jeux garantie par
l’entrepreneur
La quantité de caoutchouc à intégrer au gazon synthétique sera spécifiée sur une fiche
technique fournie par le fabricant de gazon synthétique et approuvée par un laboratoire
spécialisé.
L’ensemble de ces équipements : buts, poteaux de corner, abris de touche, doivent être
conformes aux dernières normes FFF en vigueur lors de la réalisation des travaux.
13. ENROBE
♦ Granulats :
Composition
Fabrication : (B.B.S.G.)
GRANULARITE
% passant à 10 mm -7 -5 Valeurs +5 +7
% passant à 6,3 mm -5 -3 Théoriques +3 +5
% passant à 4 mm -5 -3 Absolues +3 +5
% passant à 2 mm -5 -3 En % +3 +5
% passant à 0,08 mm -1,5 -1 +1 +1,5
TENEUR EN LIANT
- extraction -0,30 -0,20 +0,20 +0,30
- débitmètre(t/m)* -4% -2% Relatives +2% +4%
par lot de 20 camions
bourrelet, même local, supérieur à 2 cm, ne sera pas payé en tant qu’enrobés tant que les
reprises nécessaires ne seront pas faites, même si dans l’état actuel le bourrelet existe déjà.
Selon la nature et l’état des chaussées, les revêtements seront constitués par application
d’enrobés d’épaisseur 0.05m qui sera précisés par le Directeur de Travaux. Le dosage des
B.B.S.G. sera en principe de 120 kg/m². Si l’Entrepreneur se trouve dans l’obligation de
dépasser l’épaisseur prévue par l’Administration, il devra préalablement à l’exécution des
Compactage :
De 4 à 9 % De 4 à 8 %
Contrôle de nivellement :
La réception fera l'objet, à l'initiative du Maître d'oeuvre, de procès verbaux contre visés
portant notamment sur les points suivants :
- respect des niveaux et des côtes des ouvrages,
- conditions d'implantation des ouvrages et accessoires,
- remise en état des lieux,
- contrôles :
- compactage,
- inspection visuelle et télévisuelle,
- essais accélérométriques et contrôles de conformité sur les équipements
Les procès verbaux seront établis par le Maître d'oeuvre et visés par l'entrepreneur.
V – ENTRETIEN
1. ENTRETIEN COURANT
2. ENTRETIEN SPECIALISE
Le manuel technique d'entretien fera également état des interventions lourdes nécessaires à la
pérennité du gazon.
VI – ECLAIRAGE
OBJET DU MARCHE
Avant la remise de son offre, l’entreprise pourra se rendre sur le site afin d’évaluer la masse
des travaux à réaliser, de prendre connaissance des contraintes liées au chantier ( accessibilité
au terrain, emprise des terrassements, utilisation quotidienne des terrains, circulation des
engins de chantier, signalisation et protection du chantier, réfections, accès au tableau général
basse tension TGBT, etc..).
NORMES :
La réalisation de l’éclairage sera conforme aux normes suivantes :
ARTICLE 1 - TERRASSEMENTS
1.1 Sondages
Préalablement à l’ouverture du chantier proprement dit, il sera procédé à des sondages. Ceux-
ci sont destinés à vérifier les indications de pose concernant l’encombrement du sous-sol par
des canalisations de toute nature.
1.3.1. – Généralités
Après la livraison du fond de forme à la cote moins (-) o,50m, les réseaux
d’assainissement seront posés.
La réalisation des réseaux d’éclairage, basse tension électrique interviendra ensuite. Les
cotes de fond de fouille tiendront compte des décaissements ; les attachements seront pris
en conséquence.
Les câbles et les conduites seront dans la mesure du possible positionnés ainsi que définis
sur les plans.
Les parois latérales des fouilles doivent être en principe verticales. Elles sont aménagées en
fonction de la nature et de l’état des terres, des conditions météorologiques régnant au cours
des travaux, de la configuration topographique de l’environnement en vue de prévenir les
éboulements.
Si ces conditions ne peuvent être remplies et pour toutes le fouilles de plus de 1,30 m de
profondeur et d’une largeur égale ou inférieure aux deux tiers de la profondeur, celles-ci
doivent être blindées, ou étrésillonnées en étages (décret n° 65.48 du 8.01.65. du Code du
Travail – Titre IV – Travaux de terrassement à ciel ouvert – article 66 1° et 2° paragraphe).
Les eaux stationnant au fond des fouilles seront épuisées, en permanence, au cours de
l’avancement des travaux de fouilles.
Toutes les mesures conservatoires et préventives nécessaires seront prises à l’égard des
ouvrages vétustes et dangereux en superstructure au voisinage de la fouille.
Les calculs des massifs des mâts doivent être conformes à la norme NFP 97-405, aux règles
Neige et Vent NV 65-87 au C.C.T.G. 1988 Travaux. Dans le cadre de la présente
consultation, le nombre de projecteurs posés par mât est de 6 avec une hauteur de feu de 22 m
minimum.
Dès la réception de l’ordre de service de commencement des travaux, l’entreprise fournira un
rapport et l’interprétation des résultats des sondages de sol et ceux-ci à ses frais par un
laboratoire agrée par le maître d’oeuvre. Les massifs auront des dimensions définies par
l’entreprise suivant la note de calcul sur laquelle elle s’engagera en tenant compte des essais
de sol fourni au dossier de consultation et des études de sols complémentaires à réaliser à ses
frais.
L’entreprise prendra toutes les mesures nécessaires afin d’assurer la stabilité des fondations
au point d’implantation des mâts, afin d’éviter des risques de déformations excessives du sol.
Un rapport de conformité sera remis au maître d’oeuvre. Le massif sera dimensionné en
fonction de la nature sol et de son positionnement et de la zone de vent.
La surface d’appui de la semelle du mât devra être parfaitement plane et horizontale. Des
blindages ou palplanche devront être prévus lors des terrassements des fosses pour les
La largeur des tranchées doit être la plus réduite possible, pour des raisons économiques.
L’utilisation des engins mécaniques doit être interrompue, dès qu’elle présente des dangers
pour les personnes , les canalisations et les ouvrages de toute nature existant à proximité.
Les ouvrages existant dans le sol et rencontrés dans les fouilles seront laissés dans
leur état primitif. On ne fera traverser ces ouvrages par un câble, on ne leur
apportera aucune modification sans avoir obtenu au préalable l’accord du Directeur
des Travaux. Avant tout commencement d’exécution des travaux, l’entrepreneur devra se
mettre en rapport avec les services publics et privés concessionnaires de la distribution de
l’eau. Il fera les déclarations d’Intentions de Travaux conformément aux arrêtés
préfectoraux en vigueur au moins quinze (15) jours avant le début de tous travaux et
fournira au maître d’œuvre les D.I.C.T.
Lorsque des canalisations de toute nature seront rencontrées au cours des fouilles, les
mesures à prendre seront décidées en accord avec le Directeur des Travaux.
Pendant la durée des travaux , l’exécutant sera tenu de prendre toutes dispositions utiles
pour garantir les ouvrages des tiers, ainsi que leurs dispositifs de protection et de
signalisation qui devront être replacés lors du remblaiement.
Dans l’éventualité d’une découverte archéologique, les travaux seront arrêtées et le chantier
laissé en état. Le représentant local du Ministère des Affaires Culturelles sera averti dans les
meilleurs délais.
1.4 – Déblais
Les déblais seront rangés de manière à entraver le moins possible la circulation et en suivant,
le cas échéant, les indications du Directeur des Travaux.
Les déblais en excédent et ceux qui ne seront pas réemployés seront transportés vers une
décharge proposée par l’Entrepreneur et agrée par le Directeur des Travaux le plus rapidement
possible. Les matériaux non réutilisables seront constitués par les terres argileuses et les
quartiers de roche de grande dimension, tous matériaux de nature à compromettre le
terrassement des remblais.
On évitera les dépôts de terre et de matériel sur les bouches d’incendie et de lavage, sur les
regards d’égouts et de galerie, sur les boîtes de coupure et autres ouvrages dont l’accès doit
rester complètement libre.
On dressera le fonds de fouille pour éliminer toute aspérité pouvant détériorer la gaine
protectrice des câbles et conduits.
Une couche de sable concasssé sera répandue sur une épaisseur de 0,10 mètres sur le fonds de
la tranchée avant la pose des différents réseaux.
Les extrémités de ces fourreaux devront aboutir sous les bordures des trottoirs ou des routes
en dépassant leurs massifs de fondation.
Les traversées, quelle que soit leur constitution, doivent être recouvertes d’un dispositif
avertisseur.
Les ouvrages provisoires établis pour assurer la tenue des terres aux extrémités de la
traversée, risquent s’ils sont conservés, de compromettre le tassement des terres après
remblaiement. Ils devront être démolis avant remblaiement.
En cas de pente accentuée, toutes précautions seront prises pour que la canalisation ne puisse
se détériorer par traction mécanique. Au besoin, les talus seront traversés en biais en laissant
des « mous » ou d es « loves ».
Si des jonctions doivent être réalisées dans la pente, le câble doit alors être mis dans une
position horizontale, sur un mètre de part et d’autre de la jonction.
Les câbles seront recouverts d’une couche de sable de 0,20 m, sauf à certains points où des
dispositions particulières sont à prendre en compte.
Si l’Entrepreneur ne dispose pas de repère fixes pour déterminer sur place l’emplacement
exact des canalisations posées, il sera disposé des bornes de place en place pour permettre de
reconnaître le tracé de la canalisation.
Ces repères devront être immuables ( pas de bordures de trottoirs ni arbres ). Les boîtes de
jonction et de dérivation devront être tout particulièrement repérées.
ARTICLE 2 – ECLAIRAGE
Toutes les interventions sur le réseau d’éclairage public existant devront faire l’objet d’une
Ils devront, en outre, satisfaire aux normalisations, spécifications et règles techniques établies
par l’Union Technique de l’Electricité (U.T.E.), aux prescriptions de l’E.D.F. concernant les
installations d’éclairage public et de signalisation lumineuse.
Pour l’exécution des travaux, l’entrepreneur se conformera aux normes du Directeur des
Travaux. Aucun travail supplémentaire proposé par l’entrepreneur ne pourra être entrepris
sans ordre de service notifié par le maître d’ouvrage.
Le chantier devra être signalé par deux panneaux d’information, fournis par l’entrepreneur, un
à chaque extrémité. Ces panneaux, précisant le nom du Maître d’Ouvrage, la nature et la
durée des travaux, seront entretenus par l’entreprise chargée des travaux.
Les fourreaux Ø110 ou 90 seront posés en tranchée entre 0.60 m et 0.80 m de profondeur sur
un lit de sable de 0.10 m d’épaisseur et recouvert d’une couche de sable de 0.10 m d’épaisseur
au-dessus du dernier fourreaux ;
L’entrepreneur devra assurer une liaison complète sous fourreau entre le réseau principal et le
massif du candélabre ( réseau classe I ) ;
Un grillage de protection sera placé à 0.20m au-dessus des fourreaux, il aura la largeur de la
fouille ;
Les remblais seront exécutés et damés énergiquement par couches de 0.20 m avec engin
mécanique.
Si l’entrepreneur ne dispose pas de repère fixes pour déterminer sur place l’emplacement
exact des canalisations posées, il sera disposé des bornes de place en place pour permettre de
reconnaître le tracé de la canalisation.
Ces repères devront être immuables ( pas de bordure de trottoirs ni arbres ). Les boîtes de
jonction et de dérivation devront être tout particulièrement repérées.
Il sera responsable de la réfection provisoire des accotements et talus et celle-ci devra être
réalisée dans la journée du terrassement.
L’accotement ou le talus sera reconstitué à l’identique dans les meilleurs conditions possibles,
y compris la reconstitution des drains d’écoulement de l’eau pluviale.
2.6 – Supports
Le stockage des mâts au parc de l’entreprise ou sur la zone des travaux doit être réalisé de
manière à isoler des souillures, rayures et oxydations diverses.
La confection des massifs et la pose des candélabres feront l’objet d’un ordre de service
spécial ; en principe, après réalisation de l’ensemble des gros œuvres des constructions.
La pose du mat se fera en posant la semelle du mât sur le massif béton. Dans tous les cas
l’entreprise devra s’assurer qu’il n’y aura pas de déformation de la plaque d’appui du mat
sous l’effort.
L’évacuation des déblais devra se faire dès que le terrassement des massifs sera réalisé,
l’entreprise prévoiera la mise en œuvre de blindage profond ou de palplanche si nécessaire
sans plus value. Le câble de cuivre nu servant de conducteur de terre sera posé sous gaine à
l’intérieur du massif béton.
Il est à noter que la surface vue des massifs, sur laquelle sortent les goujons de fixation des
candélabres, devra être parfaitement plane et horizontale. La semelle des candélabres viendra
ensuite reposer parfaitement, et sur toute sa surface, sur le massif. Le niveau du massif sera
établi de telle sorte que les têtes de goujon, la semelle du mat et les écrous soient noyés dans
le revêtement définitif. Des potelets de protection seront à poser autour des mats proche des
zones de circulation (zone en enrobé)
Toutes les surfaces en contact avec les bétons, mortiers ou terre ainsi que le fût des mâts
métalliques sur une hauteur de 0.25 mètres (intérieure et extérieur ) devront être protégés au
moyen d’une peinture bitumeuse ( sauf si déjà protégé par un revêtement isolant et résistant ).
Les appareils d’éclairage seront reliés par câble souple aux fusibles de protection fixés sur le
coffret de raccordement classe II.
L’entrepreneur réalisera :
- le raccordement au réseau existant (jusqu’au transformateur) y compris
la pose d’un fourreau complémentaire pour une alimentation électrique ultérieure.
- le raccordement des deux vestiaires sur le nouveau réseau posé
(nouveau TGBT à poser et réseau à déplacer)
- le raccordement sur le réseau d’éclairage des terrains de football situé à
l’EST.
Les liaisons entre candélabres et armoire de commande seront réalisées par un câble sous
fourreau de section 4 x 25 mm² ainsi que d’une câblette de terre remontant dans le fût du
candélabre par l’évidemment prévu à cet effet dans le massif de fondation,
Les câbles seront reliés sur une platine fixée dans le fût du candélabre. Elle sera composée de
4 bornes, de deux fusibles pour la protection des appareils d’éclairage, et d’un couvercle de
protection Classe II.
Une mise à la terre individuelle des armoires de commandes et projecteurs sera réalisée par la
prise de terre constituée d’un piquet en cuivre d’au moins 1,50 mètre de longueur, d’une
profondeur de 1 à 1,50 mètres, reliée au conducteur en cuivre de section 25 mm².
Après vérification, la résistance de la prise de terre devra être aussi proche que possible de
valeur admise par les normes et règlements.
Les projecteurs seront posés sur les candélabres de 22 m minimum à l’aide d’une herse. Le
corps du projecteur sera en aluminium. Les projecteurs auront un indice de protection IP 65 et
de classe électrique I, et disposant d’un indice de résistance à une énergie de choc mécanique
IK 07. Les projecteurs auront des dimensions d’environ 650 mm de large, 660mm de
profondeur, et 240mm de hauteur. L’entreprise précisera et fournira dans son offre l’étude
d’éclairement conforme au règlement de la FFF et le type d’optique pour chaque projecteur.
Ils seront également équipés de joints en silicone et d’une fourche de fixation en acier
galvanisé. Un disque de réglage permettra l’orientation aisée du projecteur. L’accès à la lampe
du projecteur se fera de manière aisée sans dérégler le projecteur.
L’appareillage électrique pour la lampe à décharge aux Iodures Métalliques sera implanté en
pied de mat.
La platine d’alimentation du projecteur sera implanté en pied de mat et sera compatible avec
le système d’éclairage proposé.
La lampe à décharge compacte aux iodures métalliques aura une puissance 2000 W, et une
tension nominale 400 V, elle disposera d’une température de couleur proche de 4200° K et un
flux lumineux proche de 220 000 lumens et sera compatible avec le projecteur proposé.
Garantie :
Le fabricant garantira une durée de vie minimale de 1000 heures d’utilisation, elle remplacera
à ses frais durant cette période toutes les lampes tombées en panne sous huitaine.
La durée de vie garantie du fabricant débutera à partir de la réception du chantier, de la mise
en service et de la validation par un bureau de contrôle de la conformité de l’éclairage proposé
par rapport au règlement de la FFF. En cas de non-conformité l’entreprise reprendre à sa
charge et sous un délais d’un mois l’ensemble des reprises nécessaires et réfections diverses
suite à son intervention pour mettre en conformité son éclairage.
Pour la pose des fils nus ou des câbles torsadés, celle-ci sera
réalisée conformément aux spécifications ERDF en vigueur pour ce qui concerne la tension
maximale, la portée maximale, le matériel de soutien et d’ancrage.
L’armoire de commande sera composée d’un coffret étanche en polyester avec porte en inox
destiné à recevoir le tableau de commande. La fermeture sera conforme aux prescriptions d’E.
R.D.F. Brest. Elle sera équipée de deux portes avec revêtement anti-vandalisme et d’une
serrure cadenassable pour la porte extérieure et d’une serrure à clé pour pour la porte
intérieure.
Cette armoire sera équipée :
- d’un disjoncteur général 4 pôles 125 A équipé de borne 150² avec cache borne, et répartiteur
et disjoncteur 30 mA pour la protection de la bobine et d’un détecteur de luminosité.
- 8 départs d’éclairage seront installés dans l’armoire. Ils seront équipés de 8
disjoncteurs 20 A avec différentiel 25 A
- 1 départ pour l’éclairage de la piste
- 1 départ pour l’éclairage du parking
- 1 départ pour l’éclairage des deux demi-lunes
- 2 départs pour la reprise de l’éclairage des 2 terrains de football à l’Est.
- 8 contacteurs 40 A permettant la commande à distance.
La protection du réseau sera assurée par la pose de disjoncteurs placés dans les armoires de
commandes.
2.11.3 – Conducteur
Câblage armoire : HO7 VR 25 mm² pour circuit de puissance et 1,5 mm² pour auxiliaire.
2.11.4 – Implantation
L’armoire et le TGBT à fournir sera à positionner dans le local existant situé sur le plan.
L’entrepreneur devra raccorder et créer l’extension de réseau du complexe jusqu’au
transformateur existant.
2.12.1 – Candélabres
2.12.2 – Galvanisation
La galvanisation devra être conforme aux normes françaises en vigueur au moment des
travaux, aussi bien pour le métal de revêtement que pour la technique de dépose et l’épaisseur
du revêtement.
Dimensions
Les dalles de couverture seront en fonte ductile de classe D 400 pour les chambres sous
circulation, et C 250 sous trottoirs et parvis.
Constructions
Elles seront revêtues intérieurement d’un enduit de 1 cm d’épaisseur au mortier dosé à 650 kg
de CPJ – CEM II/A 32,5 R.
4.1 - Objet
- travaux de terrassements,
- pose de fourreaux en tranchée,
- le raccordement au réseau existant
- le raccordement des deux vestiaires sur le nouveau réseau posé
(nouveau TGBT à poser)
Publications UTE :
Les mises à la terre seront exécutées suivant les dispositions prévues par la
brochure "Les mises à la terre – 1990" applicables sur l'ensemble des Centres E.D.F. – G.D.F.
SERVICES en Bretagne.
Dans tous les cas, l'entrepreneur devra s'assurer des mesures à prendre pour
la protection des ouvrages existants ou des biens particuliers et des contraintes imposées par
les divers services. Il lui appartiendra de prendre toutes les dispositions pour organiser en tant
que de besoin les réunions de concertation nécessaire, et de susciter le maximum de
précisions : alignements, présence d'obstacles, réfection de voirie... et d'en aviser le maître
d'ouvrage et son maître d'oeuvre.
Dans tous les cas, il devra assurer pendant une durée d'un an le bon
entretien de la réfection provisoire de la chaussée, ce qui supposera une intervention
immédiate sur réquisition des services compétents. Cette imposition ne s'applique que dans le
cas où l'entrepreneur aura assuré lui-même la réfection provisoire.
5.1 – Préalablement à toute exécution de travaux, l’Entreprise devra soumettre son plan de
piquetage au Directeur des Travaux.
5.3 – L’entreprise fournira dans son offre et dès réception de l’ordre de service de
commencement des travaux l’ensemble des notes de calculs justifiant le positionnement des
mats, de la hauteur des mats, du nombre de projecteur et du type de projecteur proposé dans
son offre donnant les prévisions d’éclairement et d’uniformité sur les 25 points du terrain
conformément au règlement de la FFF. En cas de modification de ces notes de calculs par
rapport aux calculs initiaux, les prix remis par l’entreprise et figurant sur le DPGF ne pourront
être changés car ceux –ci sont réputé tenir compte de cette étude sui aura été rédigé par
l’entreprise dans son offre. L’entrepreneur devra indiquer au maître d’œuvre et le notifier
dans son offre les omissions ou erreurs qu’il pourrait identifier dans les pièces du dossier. Ces
modifications devront être intégrée dans l’offre de l’entreprise et détaillée.
5.4 – L’entreprise devra livrer l’ensemble de sa prestation au plus tard pour le mois de
septembre. en cas de retard, l’entreprise prendra à sa charge les réfections de l’installation
sportives pour l’installation des mats et projecteurs, ou réalisera une intervention hélitreuillée
afin de livrer son matériel au délais imparti.
5.5 – L’Entrepreneur prendra en charge les dégâts occasionnés au réseau par les intempéries
ou par un tiers jusqu’à la réception partielle (mise sous tension de la BT) pour tous les
ouvrages, hormis le candélabres qui seront posés après réalisation de la voirie définitive.
6.1 – Le Directeur des Travaux se chargera des démarches auprès de E.r.D.F. pour la mise en
place du comptage ;
6.3 – Le Maître de l’ouvrage se réservera le droit de modifier quand bon lui semblera le type
de matériel mis en œuvre pour la réalisation des réseaux et des armoires de commande.
ARTICLE 7 – RESPONSABILITE
Toute entreprise exécutant des travaux de génie civil devra se renseigner sur la présence
éventuelle de réseaux souterrains dans le périmètre du chantier. Elle sera responsable de tous
les dégâts pouvant survenir, pendant la durée du chantier ou immédiatement après, du fait des
travaux, sur les réseaux et aura à sa charge tous les frais de remise en état.
Les essais auront lieu en présence du représentant des Services techniques, de l’entrepreneur
et d’un (ou des) technicien(s) représentant le (ou les) fabricant(s).
Les installations ne seront mises en service qu’après des essais satisfaisants et réalisation du
consuel.
Les fichiers informatiques seront au format DWG, compatible avec la version 2000
d’Autocad et fournis sur CDROM.