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La pétrophysique est l’étude des caractéristiques physiques des roches. Parmi ces roches ; il y’a
les roches réservoirs qui sont des roches suffisamment poreuses et perméables pour pouvoir
contenir des fluides (eau, huile, gaz, …). Ces roches, que ce soit des calcaires, des dolomies ou encore
des grès, ont un intérêt économique si leurs volumes sont suffisants et si elles sont recouvertes par
des roches couvertures imperméables interdisant aux fluides de s’en échapper. Pour exploiter
convenablement un gisement de pétrole, de gaz naturel ou encore une roche aquifère, il faut connaître
aussi bien que possible les caractéristiques intrinsèques des roches qui renferment ces ressources :
I-PARTIE THÉORIQUE
1-Définition de la porosité
Les roches sédimentaires sont constituées par des particules(grains solides), de forme
quelconque, plus ou moins cimentés entre elles, et entre lesquels existe des espaces vides qui ont la
faculté de contenir un ou plusieurs fluides interstitiels tels que de l’air, de l’eau ou des hydrocarbures
liquides ou gazeux, et de les laisse circuler : la roche est alors dite poreuse et perméable.
La porosité (Φ ou f) correspond au volume total occupé par les vides de la roche (Vp) divisé par le
volume total de la roche (Vt), elle s’exprime le plus souvent en pourcentage mais on peut la trouver
sous forme de fraction (Monicard, 1965).
Φ=Vp/Vt
- Φ : porosité [%]
- Vt : volume total (ou apparent) de l’échantillon [m3]
- Vp : volume des vides (ou volume des pores) entre les grains solides [m3]
- Vs : volume réel des grains [m3]
2-Types de porosité
D’une façon générale, les roches renferment les pores qui sont relies entre aux ou bien isolés
donc on peut distingue :
a)Porosité totale
C’est le volume total de l’espace vide de l’échantillon. Elle enveloppe toutes les pores de la roche
c’à-d tout l’espace non occupé par la matrice ,Elle est désigné par Φt
- Φt : porosité totale [%]
-Vpt : volume des pores total [m3]
-Vt : volume total de l’échantillon [m3]
C’est le rapport entre le volume des pores interconnectées (qui se communiquent entre elles) au
volume total de l’échantillon .Elle est désignée par Φu.
Remarque : C’est la porosité utile qui intéresse les spécialises de gisement et qui intervient dans le
calcul des réserves en place, car c’est elle qui peut contenir des hydrocarbures.
C’est le rapport entre le volume des pores non reliées entre elles (isolées) au volume total de la
roche. Elle est désignée par Φr.
d)Porosité primaire
Elle inclut tous les espaces poreux présents immédiatement après le dépôt final. Les pores d’origine
primaire se forment en même temps que les roches, leur taille et leur forme sont changé au cours de
la vis géologique de formation pendant la cimentation, la consolidation, le métamorphisme…
e)Porosité secondaire
Elle désigne ceux crées après le dépôt final. Les pores d’origine secondaire apparences après le
résultat de certain processus de lixiviation, de tectonique, de dolomitisation, de recristallisation, et
d’érosion.
En dehors des descriptions purement qualitatives, il existe toutes celles issues de méthodes
d’analyse directes ou indirectes qui permettent une quantification. On aboutit dans tous les cas à des
classifications par coupures de type granulométrique. Il faut cependant remarquer que ces
classifications ne sauraient être considérées comme des granulométries réelles. Puisque la porosité
n’a pas une morphologie granulaire, mais qu’elle constitue un milieu continu
De nombreux auteurs proposent une coupure séparent micro et macroporeuse. Cette coupure est
variable selon les auteurs et les méthodes utilisées.
La topologie du milieu poreux des roches calcaires est à la fois complexe et extrêmement variable
d’une roche à l’autre. L’utilisation conjointe d’essais indirects de caractérisation (par ex. : prosimètre
au mercure), d’essais de comportement (par ex. : perméabilité) et de l’observation directe en lames
minces et au M.E.B. a permis de mettre en évidence le point suivant : la porosité des calcaires est
généralement uni ou bimodale. Elle est constituée d’une microporosité correspondant aux espaces
entre les cristaux des phases microcristallines (éléments figurés ou phase de liaison micritique), et
d’une macroporosité généralement inter granulaire mais parfois interne aux éléments figurés. La
microporosité se présente la plupart du temps, sous forme d’un réseau d’abeilles constitué de plans
joints de 0,1 à 0,5 μm d’épaisseur. Ces joints interconnectent des pores de quelques microns de rayon.
La macroporosité est au contraire plus complexe, parfois bien classée, parfois très étalée avec des
rayons moyens très variables (Bousquie, 1979).
4-Descriptions des principaux types basiques de porosité selon Choquette et Pray
(1970)
Porosité entre les cristaux. La porosité inter cristalline peut être une porosité primaire ou secondaire.
Porosité à l’intérieur d’un cristal, pores dans les grands cristaux d’échinodermes, et inclusions fluides
forme la plus grande partie de cette catégorie de porosité.
Porosité entre les particules. La porosité inter particulaire donne une information sur la position et
non sur son origine génétique. La porosité inter particulaire est le type de porosité dominant dans la
plupart des sédiments carbonatés.
Porosité à l’intérieur d’une particule ou d’un grain. La porosité intra particulaire donne une
information sur la position et non sur son origine génétique. Elle est abondante dans les sédiments
carbonatés et peut être une partie importante de la porosité préservée dans les roches carbonatées.
L’essentiel de la porosité intra particulaire dans les carbonates correspond à des chambres internes ou
d’autres ouvertures à l’intérieur d’un squelette d’organisme colonial ou individuel. Cependant, une
quantité appréciable de porosité intra particulaire dans les sédiments carbonatés consiste en des
espaces poreux à l’intérieur de pellets, d’intra classes, zooïdes et autres grains non squelettiques.
Porosité entre les grains. « Inter granulaire » est le terme le plus commun pour la porosité située entre
les grains dans les grès et les carbonates. Occasionnellement mais malheureusement, ce terme fut
considéré synonyme avec porosité primaire, comme dans la classification de Fraser (1935).
Cependant, il semble préférable d’employer « inter granulaire » pour désigner seulement la position
de la porosité en respectant les grains indépendamment du temps de sa formation. La porosité inter
granulaire est utilisée plus couramment que le terme plus large de porosité inter particulaire. La limite
inférieure de la taille des grains s’échelonne de 0,004 à 0,06 mm dans la majeure partie des
classifications des carbonates.
C’est probablement le terme décrivant une porosité dans les carbonates le plus utilisé. C’est aussi
celui qui a la large variété de définition et d’usage. Choquette et Pray (1970) ont attribué le terme
“vacuole” à un pore qui (1) est quelque peu équidimensionnel ou pas nettement allongé, (2)
suffisamment grand pour être visible à l’œil nu (diamètre plus grand que 1/16 mm), et (3) n’est pas
spécialement conforme dans la position, forme, ou limites à un élément particulier de fabrique
(en d’autres termes n’est pas « fabric selective »). La dissolution est le processus dominant de
formation des vacuoles.
Porosité formée par fracturation. La porosité de fracture est employée généralement pour la porosité
le long des cassures dans un sédiment ou dans un corps rocheux où il a eu un déplacement du bloc
opposant.
Un pore moldique est pore formé par une oblitération sélective, normalement par dissolution d’un
ancien constituant du sédiment ou de la roche comme une coquille ou une oolite. La porosité
résultante est dite moldique. Les pores moldiques sont très abondants dans beaucoup de roches
carbonatées poreuses. Particulièrement lorsque le sédiment initial est constitué de particules
aragonitiques (bioclastes).
j)Porosité de matrice (matrix)
La porosité de la matrice ou de la fine portion d’un sédiment carbonaté ou d’une roche, en opposition
à la porosité associée avec les particules ou les constituants.
Compaction
-Réduction de la porosité
Cimentation
Dissolution
-Création de la porosité
Fracturation
Remarque : Ces facteurs contrôlant la porosité, ont aussi un contrôle direct sur la perméabilité.
Ces deux paramètres caractérisent la qualité du réservoir. On dit sauvant que la porosité est :
• Négligeable si Φ≤ 5%
• Pauvre si 5%< Φ≤10%
• Bonne si10%< Φ≤20%
• Très bonne si Φ≥20%
❖ Diagenèse et porosité
• L’influence de la diagenèse sur la porosité est majeure. En effet, elle peut en créer
(dissolution, fracture, …), l’oblitérer (recristallisation, cimentation, …) ou alors
complètement la transformer.
• Tous les types de porosité sont particulièrement susceptibles de subir l’altération
diagénétique depuis leur temps de formation. La plupart des roches carbonatées révèlent
une histoire complexe de l’évolution de leur porosité. La porosité préexistante peut être
augmentée par de la dissolution, de la dolomitisation ou de la fracturation. Cependant, la
plupart des processus diagénétiques favorisent fortement la réduction ou l’occlusion totale
des pores. Ces processus sont par exemple l’infiltration de boue, la recristallisation, la
compaction physique et chimique ou encore la cimentation partielle ou complète par de
l’aragonite, de la calcite, de la dolomite, …
• Les deux changements diagénétiques majeurs qui se produisent lors du passage d’un
sédiment carbonaté récemment déposé à une roche ancienne sont (Land et al. 1967) :
6-Méthode de mesure
Toutes les techniques décrites ci-après, sauf la méthode dite de "sommation des fluides " exigent
pour les mesures de porosité des échantillons dont les fluides ont été extraits.
Les échantillons peuvent avoir une forme géométrique régulière (cube ou cylindre),
VT = 5 à 70 cm3, ou une forme quelconque (irrégulière), sans arête libre, autant que possible.
La méthode par combinaison d'un Soxhlet et d'une centrifugeuse est très rapide et très efficace en
analyse conventionnelle des roches .Pour les grosses carottes, c’est la distillation sous vide qui est
sans doute la meilleure solution sauf pour les échantillons argileux. Parmi les solvants les plus
utilisés ,il faut noter :toluène ,xylène ,chloroforme ,tétrachlorure de carbone ,acétone ,chlorothène ,
hexane , etc. .
Le séchage, après extraction, est très important, surtout en présence de minéraux dés hydratables.
Dans certains cas, on peut réaliser un séchage sous vide, à température réduite.
Si l'échantillon a une forme géométrique simple (cube ou cylindre), sans être ébréché : usage d'un
pied à coulisse.
𝜋
Si on a une forme cylindrique ; 𝑉𝑇 = ( 4 . 𝐷2 ) . 𝐻
Précision des mesures: ∆V = ± 0,01 𝑐𝑚3 ; la mesure est rapide. La méthode n'est valable que si le
mercure n'entre pas dans les pores de l'échantillon .La base de la carotte immerge, dans le mercure,
peut être située entre 3 et 6 cm par rapport au niveau libre du mercure. Pour une distance de 5 cm, le
rayon des pores envahis par le mercure serait supérieur à rc = 0,014 cm.
𝑉𝑇=𝑃2−𝑃1
𝜌𝐻𝑔
d) Autre méthode:
Réaliser le montage ci-dessous. Ouvrir le robinet. L'eau va ainsi, par gravité, monter dans la
roche meuble. Quand l'eau arrive au sommet du sol, fermer le robinet et lire le volume d'eau
écoulée et qui a servi à remplir tous les espaces vides du sol. Si vous connaissez le volume de la
roche meuble, vous pouvez déterminer la porosité totale
Mesure du volume solide VS
Le volume de la phase solide peut être déterminé par différentes méthodes:
*Usage d'un pycnomètre
*Méthode d’immersion mesure de la poussée d'Archimède sur la phase solide dans
Un fluide mouillant.
*Emploie d’une chambre de compression.
Les deux premiers procédés supposent que l'échantillon a été saturé. Le troisième est basé sur la
loi de Mariotte- Boyle. Pour saturer un échantillon poreux (ou plusieurs simultanément) par un
liquide mouillant, le déroulement des opérations est le suivant :
La Pression de l'ordre de 150 – 200 bars. Le temps de mise sous pression des échantillons saturés
dépend de leur perméabilité, ce temps étant d’autant plus grand que la perméabilité est plus faible.
P2 = P0 + PS +ρ (V – VS)
P 2 : le nouveau poids du pycnomètre avec l’échantillon.
PS : le poids de l'échantillon sec.
VS : est le volume de l'échantillon
On a :
P 2 - P1 = PS -ρ VS
PS − P 2+ P1
D’où : VS = 𝜌
3∆𝑃
On voit que : ∆VS # 𝜌
En admettant l'erreur sur 𝜌 négligeable, pour que ∆VS < 0,01 cm3 Il faut ∆P < 0,005 g pour
𝜌 ~ 1,6.
b) Méthode d'immersion :
On détermine VS, par la poussée sur la phase solide de l'échantillon immergé dans un solvant : -
On détermine le poids sec, PS (après lavage et séchage).
-Les échantillons sont saturés, comme il a été indiqué ci-dessus, dans un solvant de masse
spécifique 𝜌 à la température de la mesure.
Pi= Pt- Pa
Pi= Pt- 𝜌 Vt
Pi= Ps- 𝜌 Vs
Pour que ∆ VS < 0,01 cm3, il faut ∆P< 0,008 g, avec 𝜌 ~ 1,6.
Les solvants utilisés ont des masses spécifiques élevées, afin de rendre le phénomène plus
sensible. Généralement, on utilise le tétrachlorure de carbone (C Cl4 : ρ20° C # 1,6) ou le
chlorothène NU (*) ( ρ20° C ≈1,32 ).Ce deuxième, de densité moins élevée ,est beaucoup moins
toxique que le premier.
Précautions: local ventile, lavage fréquent des mains en contact, éloignement des effets
contaminés.
Remarque : dans les deux méthodes, on a déterminé le poids sec, PS, et le volume solide de
𝑃𝑠
l'échantillon VS ; on peut donc déterminer sa masse spécifique vraie: MV = 𝑉𝑠
𝑃𝑠
et la masse spécifique apparente: Ma = 𝑉𝑇
c) Emploi d'une chambre de compression:
De nombreux appareils ont été construits en Amérique et en Europe .Ils sont basés sur la loi de
Mariotte – Boyle. Ils existent pour grosses carottes, soit pour de petits échantillons .Ils
comportement tous une chambre dans laquelle on place l'échantillon à une pression que l'on modifie
par suite d'une variation de volume .On en déduit le dégrée de remplissage de la chambre en matière
solide.
La méthode consiste a placé un échantillon sec dans une chambre fermée connaissant son volume
V1 dans laquelle on va remplir avec de gaz à une pression P1dans la seconde chambre est connectée
par une vanne fermé et remplit de gaz a une pression P2.
Le robinet entre les deux chambres est ensuite ouvert et la pression finale qui communique les deux
chambres Pf.
Le volume des grains solides d'un échantillon peut être ensuite calculé en utilisant les lois de gaz
parfait.
Pv= n.R.T d’où 𝑛1=𝑃1 .𝑃1 et 𝑛2=𝑃2 .𝑃2
𝑅.𝑡 𝑅.𝑡
Le nombre de mole de gaz dans chaque chambre est donné par n1 et n2.
Le nombre total de mole de deux chambres c'est la somme nt=n1+n2
𝑃𝑓 . 𝑉𝑓
𝑛𝑡 =
𝑅. 𝑇
𝑉1 . 𝑃1 𝑃1 . 𝑃2 𝑃𝑓 . 𝑉𝑓
𝑛1 + 𝑛2 = + =
𝑅. 𝑇 𝑅. 𝑇 𝑅. 𝑇
𝑃𝑓 . (𝑉1 + 𝑉2 ) = 𝑃1 . 𝑉1 + 𝑃2 . 𝑉2 … … … … … … . . (1)
Quand l'échantillon est placé dans la chambre une qui se trouve a gauche, le volume actuel de gaz
contenue dans la chambre ne correspond pas le volume V1, car le volume des graines solides Vs
occupe une partie de l'espace de la chambre une (1) par conséquent le volume de gaz dans la
chambre une (1) est égale 𝑉1∗ = 𝑉1 − 𝑉𝑆 on remplace dans l'équation (1)
𝑃𝑓 . ((𝑉1 − 𝑉𝑠 ) + 𝑉2 ) = 𝑃1 . (𝑉1 − 𝑉𝑠 ) + 𝑃2 . 𝑉2
• Mesure du volume des pores par pesée du liquide remplissant les pores,
L’échantillon est extrait et séché, puis saturé avec de la saumure par exemple « Détermination
de VS » .Dans ce cas, le gaz soluble dans le liquide est CO2 .Il est nécessaire que la saturation soit
aussi poussée que possible. Il convient aussi de ne pas laisser sur la surface de l’échantillon des
gouttes d’eau parasite. L’emploi d’un buvard ou de tissu ayant une aspiration capillaire trop intense
est à déconseiller.
• Mesure du volume des pores par injection de mercure: Le principe consiste à forcer du
mercure à une pression assez élevée dans les pores de la roche. L’appareil type Ruska est
représenté sur la figure ci-dessous:
% vol .pores
La pompe volumétrique donne d’abord VT, puis le volume de mercure injecté en fonction de la
pression.
La courbe est relative à un échantillon de calcaire, où Ø = 7 %.Il est évident que le volume des
pores envahis dépend de la pression d’injection .A 100 bars, la porosité partielle est de 5,6% .Il faut
atteindre 250 bars pour obtenir Ø = 7 %.
D’où:
La vitesse de propagation du son dans les roches est affectée par leur porosité:
dans une roche matricielle, la vitesse du son baisse de 60 % lorsque la porosité
varie de 3 à 30 ٪
La relation empirique suivante a été proposée
Φ= (Dg-D)/ (D g-Dφ)
Où
Φ: Porosité
V log : Vitesse dans la roche relevée sur le diagramme
V f : Vitesse dans le fluide contenu dans la porosité
V m : Vitesse dans la matrice.
La vitesse du son dans les roches (transit time) peut être mesurée facilement au
laboratoire, généralement sur des échantillons prélevés verticalement. Cette
vitesse du son dépend
- De la nature de la roche
-De la porosité de la roche
-De la masse spécifique, de la dimension des grains, de leur distribution et de leur
orientation.
- De la dimension des pores et de leur distribution -
De la cimentation des grains et de la stratification
-De la nature des fluides qui saturent la roche : densité, viscosité
-Des propriétés élastiques de la roche
- De la température et de la pression
- De l'appareil de mesure (quand on fonctionne en basse fréquence).
La courbe donne une relation entre la vitesse du son et la porosité de la roche,
pour un type de roche donné.
Vitesse du son dans les fluides (m/s) :
Dans chaque cas, la réponse est une fonction décroissante dé: l~ quantité
d'atomes d’hydrogène contenu dans la formation.
Un étalonnage est nécessaire. Il ne faut pas oublier que les calcaires peuvent
avoir des porosités de l'ordre de 1 à 2٪, tandis que pour les marnes elles peuvent
dépasser 40 ٪
La méthode est appliquée in situ, dans les puits tubés ou non, pour des
formations pétrolifères ou aquifères, à l'exception des couches à gaz.
Comme pour toutes les mesures basées sur les diagraphies, il est impossible de
chiffrer l'erreur commise. Si la formation contient de l'argile, les informations
1-But du TP
La porosité est l’une des caractéristiques pétrophysiques déterminées au laboratoire par l’analyse
des carottes.
Le but de ce travail pratique est de déterminer la porosité utile par la méthode des pesées.
2-Schéma de l'installation
5 9
….. 6
4 .……
8 10
1 11
1- L'échantillon lavé séché 6, 7,8 – Robinets
3-Description de l'appareil
L'échantillon à étudier (1) est renfermé dans le récipient (2), ce dernier est relié avec le récipient (5)
qui contient le liquide de saturation (4), ces deux récipients munis de bouchons en caoutchouc (3),
sont reliés avec la pompe à vide (11) à l'aide des tubes, on utilise le filtre (9) passe entier la
corrosion de la pompe à vide.
L'appareil est en plus équipé d'un indicateur de vide (10) et des robinets (6), (7) et (8).
4-Déroulement de l'opération
❖ L'échantillon est en préalable lavé et séché, le lavage s'effectue en utilisant un solvant (type
SOXHET), on le sèche.
❖ Peser l'échantillon dans l'air: en utilisant une balance électrique on utilisant P1.
❖ Introduire l'échantillon dans le récipient (2), on met en marche la pompe à vide pour
absorber (extraire) l'air contenu dans les pores (l'air saturation les pores) en fermant les
robinets 6 et 7 et 8 soit ouvert.
P 2 − P1
Vp =
P3 = P2 – A P3 = P2 - VT d’où
P 2 − P3
VT =
P 2 − P1
Vp P 2 − P1
Φu = = d'où : Φ u =
Vt P 2 − P3 P 2 − P3
P1 = 70, 71g
P2 = 72,78g
P3= 48g
P 2 − P1 72,78 − 70,71
On a: = x100 donc Φ = x100 = 8,35
P 2 − P3 72,78 − 48
Autrement: Φ=8,35٪
CONCLUSION
La valeur de Φ est compris entre 5à 10%, on doit en effet qu'elle est: pauvre
INTRODUCTION……………………………………………..1
I- PARTIE THÉORIQUE………………………….................................1
1-Définition de la porosité……………………………………………….1
2-Types de porosité………………………………………………………1-2
6-Méthodes de mesure……………………………………………………7-17
1-But de TP……………………………………………………………...17
2-Schéma de l’installation………………………………………………17
3-Description de l’appareil……………………………………………...17
4-Déroulement de l’opération……………………………………………18
CONCLUSION …………………………………………………………..19