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SEDIMONTOLOGIE
2
INTRODUCTION
3
Les roches sédimentaires
Au fil du temps, ces éléments se déposent et s’accumulent à la surface des continents, dans
le lit des cours d’eau, au fond des océans. C’est ainsi que naissent les roches sédimentaires.
Celles-ci proviennent de différents types de sédiments :
4
Figure 2 : Cycle des roches sédimentaires
Il peut y avoir transport mais il existe aussi des organismes constructeurs qui Construisent
eux-mêmes la roche, comme les récifs coralliens. Exemples : le charbon, le pétrole, le
calcaire, la craie.
5
Du fait de leur formation, les roches sédimentaires se présentent généralement impures et
en plusieurs couches .
6
Morphoscopie des grains du quartz des roches
détritiques terrigènes
I. Le principe de la morphoscopie :
La morphoscopie, toujours en usage actuellement, consiste à trier par tamisage les
principales fractions granulométriques d’un sédiment, puis à classer les grains par
observation à la loupe binoculaire (grandissements de 5 fois à 80 fois) pour tenter de
déterminer les milieux de dépôt de ceux-ci. Ce classement tient compte de deux critères :
Tamisage :
Après avoir tamisé l’échantillon, on prend la fraction 0.3 – 2 mm. Mais dans notre
cas on a pris que la fraction 0.3 - 0.8 mm.
7
On met le sable dans une lame à concavité, et on l'observe à la loupe binoculaire
Pour déterminer la forme, et l’aspect de surface des grains de quartz dont les
différentes méthodes.
-Grains Emoussés Luisants (E.L.) : leur forme indique qu’ils ont été transportés longtemps
par l’eau, ce type étant abondant dans le sable de la plage (la mer).
- Ronds Mats (R.M.) : Cela indique qu'ils se sont érodés dans l’air, c'est-à-dire qu'ils sont
transportés par le vent, ce type se trouve dans le sable du désert .
8
Interprétation des résultats :
Si %EL > 30% l’usure par la mer est certaine ;
Si 20% < %EL > 30% l’usure par la mer est fort probable ;
Si %EL < 20% on ne peut pas trancher entre l’usure par la mer ou le fleuve
Quand on a un échantillon, dont le pourcentage des EL < 20%; on ne peut pas trancher entre
un sable fluviale ou marin. Alors on vérifie est ce que les grains ont sensiblement la même
taille (bien classé-sable marin) ou non (mal classé sable fluviale) voir la photo ci-dessous.
9
Effet de remaniement
Lors d'un remaniement, le façonnement s'effectue plus facilement et plus rapidement sur les
gros grains que sur les petits grains .
10
longueur
sph é ricit é =
largeur
On doit calculer l’indice d’usure qui permet d’avoir une idée sur la durée du transport.
%> 5
Iu=
%≤5
12
Annexe de morphoscopie
13
Figure 9 : Les grains des quartz sous la loupe binoculaire.
Les résultats
Apres l’application de méthode de cailloux sur deux échantillon A et B (100 grains de quartz)
on obtient les résultats suivant :
NU 15
échantillon A
EL 20
%
RM
65%
14
Interprétation:
Figure 11 : l’échantillon B
NU
50%
échantillon B
EL
30%
RM
20%
15
Interprétation:
-Bien classé
-El>30%
Figure 12 : l’échantillon C .
%< 5 75%
25%
%≥ 5
Interprétation:
%> 5 25
- Iu= = =0,33<1
% ≤ 5 75
16
- mal classé
- Les %< 5 sont les dominants
I. PRINCIPE
La morphométrie : Consiste à mesurée des paramètres métriques des galets à l’aide du
pied-à-coulisse c'est-à-dire la longueur(L), la largeur (l), l’épaisseur (e) et le plus petit rayon
des angles émoussés.
17
AC : distance comprise entre le point le plus saillant du galet (C) et son extrémité la plus
éloignée (A), à la verticale du point A’.
II. But
L’étude morpho métrique permet d’émettre des hypothèses sur les conditions de dépôt des
galets, sur le ou les agents de transport et sur les milieux de sédimentation où se sont
formés ces éléments
IV. Appareillage :
Pied à coulisse pour mesurer les différentes dimensions du galet.
18
Figure 14 : Schémas d’un Pied à coulisse.
19
(L) : la plus grande longueur (l) : la plus grande largeur possible
Les résultats de TP
Pour l’échantillon A :
GR L l e r IA IE
15 6,70 3,10 2,00 0,70 2450,00 208,96
3 5,70 5,10 1,40 3,10 3857,14 1087,72
26 4,80 4,10 1,50 2,70 2966,67 1125,00
9 7,80 4,50 1,55 2,20 3967,74 564,10
4 6,90 3,90 2,10 1,70 2571,43 492,75
17 6,35 3,10 1,90 1,75 2486,84 551,18
2 5,30 3,35 3,60 1,50 1201,39 566,04
5 4,80 2,95 1,09 1,80 3555,05 750,00
111 4,70 3,80 1,50 2,40 2833,33 1021,28
6 4,20 3,00 1,60 1,40 2250,00 666,67
4 5,20 3,40 1,60 1,50 2687,50 576,92
8 4,50 4,05 2,00 2,40 2137,50 1066,67
20
29 4,95 3,80 2,30 1,90 1902,17 767,68
7 4,20 2,65 0,80 0,80 4281,25 380,95
YJ 5,60 3,50 1,25 1,70 3640,00 607,14
27 6,70 4,30 2,60 2,70 2115,38 805,97
1 6,50 3,60 1,35 1,60 3740,74 492,31
28 5,75 4,10 1,70 3,15 2897,06 1095,65
23 6,00 3,70 2,10 2,60 2309,52 866,67
20 6,00 3,60 2,00 1,60 2400,00 533,33
12 4,00 3,55 1,95 2,20 1935,90 1100,00
14 4,60 4,10 1,40 2,60 3107,14 1130,43
10 4,70 3,95 1,50 2,10 2883,33 893,62
AA 5,40 2,65 0,95 2,70 4236,84 1000,00
21A 5,30 3,75 2,30 2,50 1967,39 943,40
22 5,10 3,10 1,40 2,00 2928,57 784,31
30 4,70 3,25 1,30 2,40 3057,69 1021,28
pi 4,45 2,65 1,55 1,50 2290,32 674,16
32y 3,55 2,20 0,81 1,70 3549,38 957,75
5** 5,20 2,72 1,70 1,10 2329,41 423,08
X 3,80 2,73 0,70 1,90 4664,29 1000,00
31 3,28 2,80 1,08 2,10 2814,81 1280,49
I 4,90 3,20 0,60 1,95 6750,00 795,92
13 5,30 3,90 1,60 3,40 2875,00 1283,02
Y 6,70 3,80 1,35 2,80 3888,89 835,82
25 5,20 4,60 2,60 3,70 1884,62 1423,08
11 5,40 3,90 2,50 2,30 1860,00 851,85
12 5,90 4,60 1,90 2,80 2763,16 949,15
my 4,70 3,60 1,80 2,10 2305,56 893,62
24 5,30 3,70 1,50 1,60 3000,00 603,77
21 5,05 3,25 2,25 2,50 1844,44 990,10
19 5,30 4,05 1,80 2,40 2597,22 905,66
A 5,00 3,00 1,40 2,50 2857,14 1000,00
16 4,35 4,00 1,35 2,90 3092,59 1333,33
H 4,70 3,70 1,70 3,30 2470,59 1404,26
33 4,70 3,55 2,40 2,90 1718,75 1234,04
9 5,50 3,50 2,05 2,70 2195,12 981,82
18 5,75 3,95 2,10 3,33 2309,52 1158,26
p 4,10 3,60 1,35 2,70 2851,85 1317,07
8 4,30 3,50 1,63 3,85 2392,64 1790,70
Tableau 4 : Résultats obtenus des mesures morpho métrique pour l’échantillon A.
21
Interprétations :
Après avoir fait les calculs nécessaires, on va déduire le milieu pour lequel ces
roches appartiennent. Et ceci va se réaliser à la contribution du schéma suivant
en appliquant les valeurs réalisées d’IE ainsi celles de IA :
22
En guise de conclusion, les roches font preuve d’un milieu marin .
Pour l’échantillon B :
GR L l e r IA IE
23 3,64 2,73 2,00 1,00 1592,50 549,45
36 5,00 3,20 2,16 2,00 1898,15 800,00
14 7,15 3,40 2,70 1,20 1953,70 335,66
49 4,00 2,06 1,30 0,90 2330,77 450,00
8 4,30 3,90 2,60 1,50 1576,92 697,67
22 4,70 3,00 3,00 1,30 1283,33 553,19
76 3,00 2,27 1,70 0,95 1550,00 633,33
60 3,15 2,80 1,50 0,80 1983,33 507,94
32 4,60 2,33 2,45 0,67 1414,29 291,30
9 5,40 3,60 1,94 0,70 2319,59 259,26
16 4,65 3,36 2,10 1,10 1907,14 473,12
56 3,30 2,74 2,10 1,00 1438,10 606,06
44 4,50 3,46 1,90 1,10 2094,74 488,89
59 3,40 2,60 1,20 0,70 2500,00 411,76
74 3,60 2,45 1,20 1,00 2520,83 555,56
23
64 4,10 2,10 2,00 0,90 1550,00 439,02
55 2,70 2,20 1,10 0,70 2227,27 518,52
50 3,40 2,50 2,00 1,00 1475,00 588,24
62 3,45 1,80 1,60 0,80 1640,63 463,77
53 3,70 1,90 1,80 0,60 1555,56 324,32
68 3,17 2,30 1,30 0,80 2103,85 504,73
71 2,70 1,90 1,70 0,60 1352,94 444,44
51 3,60 2,50 1,50 1,00 2033,33 555,56
69 2,45 1,85 2,20 0,85 977,27 693,88
73 3,30 1,90 1,00 0,60 2600,00 363,64
65 2,90 2,60 0,60 0,75 4583,33 517,24
77 2,70 1,70 1,10 0,70 2000,00 518,52
70 3,70 2,40 1,10 0,90 2772,73 486,49
10** 3,40 2,70 0,40 0,70 7625,00 411,76
67 3,20 2,50 0,70 0,70 4071,43 437,50
1 5,49 4,14 3,30 0,80 1459,09 291,44
15 3,90 3,19 2,30 1,20 1541,30 615,38
19 3,10 2,60 1,46 1,07 1952,05 690,32
11 5,34 2,74 2,00 0,70 2020,00 262,17
I 6,30 4,70 2,10 1,00 2619,05 317,46
10 4,90 3,30 2,10 1,40 1952,38 571,43
38 3,80 2,45 2,37 0,96 1318,57 505,26
Après le calcul de ces indice deux indices va nous permettre de définir la nature du milieu
de dépôt des sédiments en utilisant la courbe de l’indice d’aplatissement en fonction de
l’indice d’émoussé.
24
Interprétations :
les galets de l’échantillon B sont anguleux ce qui prouve qu’ils ont subi un court
transport. En basant sur le diagramme on peut les associés à un milieu fluviatile.
25
L’analyse granulométrique
Est la recherche du pourcentage des grains ayant une grosseur inférieure ou égale au
diamètre d du tamis.
C’est pour cela que l’analyse granulométrique étudie la taille de ces particules et a pour but
de déterminer le pourcentage de ces différentes tailles des particules constituants
l’échantillon de sol, afin de pouvoir établir la courbe granulométrique qui nous donne pour
chaque diamètre d le pourcentage des particules de dimension inférieur ou égale à d.
I. Classification :
1) La classification des sols en géotechnique :
26
2) La classification des roches détritiques en sédimentologie qui se base sur
la taille des éléments Figurés :
2) Appareillage d’essai :
3) Mode opératoire
On Prélève une quantité du sable à étudier qui est représentatif, puis on lave sous
l’eau, et on procède au tamisage après séchage de l’échantillon sous l’eau.
Préparer les tamis dans l’ordre décroissant de l’ouverture des mailles en fonction de
Dmax de l’échantillon
28
On verse la quantité à étudier généralement 100,00g après séchage à l’étuve et on
ferme avec le couvercle.
Passer la série des tamis dans la tamiseuse et on fixe la vitesse des secousses (20 à 30
par seconde) et la durée de tamisage (15 à 20min)
Après on agit manuellement chaque tamis, pour récupérer sa fraction supérieure
appelée refus partiel pour le pesage.
Chaque tamis est renversé sur une feuille de papier blanc ;
Placer sur la balance le récipient destiné aux pesées ;
Tarer la balance ;
Verser tous les grains de la feuille dans le récipient, sans le toucher ;
Noter le poids après stabilisation et le reporter sur la feuille des résultats en regard la
maille
Recommencer avec le tamis suivant sans vider le plateau de la balance. On obtient
ainsi directement les poids cumulés.
Le résidu du réceptacle doit aussi être pesé en principe, à la fin des pesées, on doit
être très proche des 100g (poids du départ)
29
La courbe de fréquence peut présenter un, deux ou plusieurs ou modes ; elle est dite
unimodale, bimodale ou plurimodale :
Une courbe de fréquence unimodale indique que le sédiment a subi un seul mode de
transport
Une courbe de fréquence bimodale ou plurimodale montre que le sédiment a été
transporté par deux ou plusieurs agents de transport, elle indique également un
Mauvais triage des matériaux, dont les causes sont multiples (mélange de divers
apports détritiques, courants de turbidité, …)
Les résultats obtenus sont présentés sous forme de graphiques combinés :en
abscisses, le diamètre des grains est exprimé en unités micrométriques (µm) et en
unités Phi (Φ), où Φ = -Log2 [diamètre de la maille du tamis (en mm)].
5) Indices granulométriques :
A ce niveau on distingue plusieurs indices qui nous permettent de classer l’échantillon
étudier ou d’étudier l’asymétrie de sa courbe de fréquence simple.
Indice de classement
So=
√ Q1
Q3
Avec :
Lorsque :
30
Coefficient de classement STDV de Friedman
STDV= (P84-P16/ 4) + (P95-P5/ 6,6)
Avec :
Lorsque :
|Q 25−Q 75|
Qdphi=
2
Plus le Qdphi est grand plus le classement du sédiment est mauvais et la pente est
faible
31
Indice de hétérométrie des Cailleux : (He)
C’est la longueur d’abscisse en phi correspondant à une différence d’ordonnées de 25%
choisie dans la partie la plus redressée de la courbe de fréquence cumulées. Plus He est petit
plus le sédiment est bien classé.
Pour les échantillons dont l'histogramme des fréquences relatives est uni modal, un autre
indice peut être calculé. Il s'agit de l'indice (ou coefficient) d'asymétrie Sk ("Skewness" de
Trask) Coefficient d’asymétrie de Skwens (SK), il exprime la symétrie de la courbe cumulative
par rapport à la médiane.
Q1∗Q3
S= Q 2²
Q1, Q2 et Q3 en mm.
Il exprime l’asymétrie de la courbe des fréquences simples par rapport à la médiane (Md=
32
S=1 le mode coïncide avec la médiane (Q2) la courbe de fréquence simple est
symétrique
S>1 le classement est maximale du côté des fins, alors que la fraction grossière est
très étalée. L’asymétrie est dite négative la courbe de fréquence cumulée est de type
parabolique.
S<1 le classement est maximum du côté des grossiers, la fraction fine est très étalée.
L’asymétrie est dite positive, la courbe de fréquences cumulée est de type
hyperbolique.
125
Echantillon A
100
75
50
25
0
-2 -1 0 1 2 3 4 5
Series2 Series4 Series6
33
Calibre Poids Poids en% Cumulée
-1 0 0 0
-0,68 0,05 0,025 0,025
-0,32 0,1 0,05 0,075
0 0,1 0,05 0,125
0,32 0,1 0,05 0,175
0,68 0,15 0,075 0,25
1 0,2 0,1 0,35
1,32 2,1 1,05 1,4
1,68 4,2 2,1 3,5
2 134 67 70,5
2,32 40,9 20,45 90,95
2,64 7,6 3,8 94,75
3 5 2,5 97,25
3,32 2,7 1,35 98,6
3,64 1,4 0,7 99,3
4 1 0,5 99,8
4,32 0,3 0,15 99,95
0,1 0,05 100
200
Echantillon B
125
100
75
50
25
0
-6 -4 -2 0 2 4 6
Poids
Calibre Calibre Poids Poids
cumulé
en mm en phi en g en % %
10 -3.32 30.37 18.329 18.329
5 -2.32 22.38 13.507 31.837
4 -2.00 7.11 4.291 36.128
3.15 -1.66 8.03 4.846 40.974
2 -1.00 9.03 5.450 46.424
1 0.00 8.49 5.124 51.548
0.63 0.67 7.30 4.406 55.954
0.45 1.15 8.57 5.172 61.126
0.25 2.00 17.58 10.610 71.736
0.16 2.64 20.23 12.210 83.946
0.125 3.00 9.12 5.504 89.450
0.1 3.32 5.82 3.513 92.963
0.063 3.99 5.93 3.579 96.542
< > 5.73 3.458 100.000
Poids de départ 165.69
36
Mode P5 P16 Q25 Q50 Q75 P84 P95 S0 STDV Qdphi He S
En phi 2.644 -4.309 -3.494 -2.828 -0.302 2.172 2.647 3.701 5.773 2.749 2.500 1.77 1.004
En
mm 0.160 7.531 1.302 0.226
Interprétation du résultat :
La courbe unimodale
S0 > 4.5
2 < STDV > 4
Qdphi = 2.500
He = 1.77
S>1
Le sable issu de la même zone nourricière
Echantillon est mal classé avec un début de classement du côté du fins.
37
Les structures et les figures sédimentaires :
38
Figure 17 : image de Litage horizontal de basse énergie indiqué par la présence d’argile
3. Litages grimpants :
Le litage grimpant est une structure sédimentaire qui se forme lorsque les sédiments sont
déposés par le courant dans une direction ascendante.
39
4. Litages en arrêt de poisson :
Litages en arrêt de poisson se caractérisent par une alternance de couches de sédiments qui
sont disposées de manière à ressembler à un "arrêt de poisson" lorsqu'on les regarde de
côté. Les lits en arrêt de poisson sont généralement présents dans les sédiments qui ont été
déposés dans une zone de balancement des marées.
40
Figure21 : des rides symétriques
Les slumps :
Les slumps sont des déformations synsédimentaires, les couches hydroplastiques se
déplacent sous l’effet de la gravité. Ces structures sont souvent associées aux milieux dont le
taux de sédimentation est rapide. Cette formation est généralement due :
La pente du terrain : plus le terrain est incliné, plus il est susceptible de déformer.
L'humidité du sol : un sol saturé d'eau est plus instable qu'un sol sec et peut être plus
susceptible de glisser.
Les variations de pression : les changements de pression peuvent provoquer des
mouvements de sédiments, par exemple lorsque de l'eau s'écoule d'une couche
supérieure à une couche inférieure.
On peut différencier entre pli et slump en remarquant la couche inférieure et supérieure ;
s’elles sont plissés on parle de pli du au force tectonique sinon on parle du slump.
41
Figure 23 : slump
Bioturbation :
Les animant et les êtres vivants laissant des traces sur les sédiments =bioturbation
42
Figure 25 : structure bioturbation des roches sédimentaires
Polygone de dessiccation :
S’observent dans des sédiments fins soumis à la dessiccation dans les
environnements côtiers et lacustres.
Organisées en réseaux polygonaux de maille millimétrique à pluri métrique.
Fissures entre les polygones ouverts et peuvent être ultérieurement remplies par des
sédiments.
Conglomérat brèche :
Sont des roches cohérentes constituées de galets arrondis à sub-anguleux d'un
diamètre supérieur à 2 mm et d'un liant.
44
Figure 29 : le sable avec des microstructure d’argile
45
Conclusion
L’expérience qu’on a vécue au cours des séances des travaux pratiques du module
de la sédimentologie était enrichissante.
D’une part, nous avons arrivé à comprendre les processus sédimentaires et les
environnements de formation des roches tout en gardant l’esprit de résonnement «
le présent donne une idée sur le passée »
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