consolidé
Couleur variable
(rouge, ocre,
rose, vert, gris,
blanc, jaune,
marron, violet,
doré ou
argenté)
Utilisation pavage
pierre de
construction
pierre à
meule
sculpture
Dureté roche très
friable à
cohérente
Étymologie
Le mot grès dériverait du bas latin
gressius, gresum, du haut allemand griez,
grioz, de l'ancien bas francique greot ou
de l'allemand moderne gries qui
signifient « sable, gravier »[2].
Formation
Les grès peuvent être d'origine éolienne
(caractéristique : stratification éolienne
oblique), marine (sédimentation en mer
agitée ou grès de plage caractérisé par
des rides de courant) ou d'origine mixte
(avec un faciès gréseux éolien ou marin
dominant).
Grès siliceux M…
Grès argileux M…
Grès ferrugineux M…
Grès glauconieux M…
Grès phosphatés M…
Grès micacé M…
Itacolumite M…
Grès titanifères M…
Arkoses M…
Article détaillé : Arkose.
Grauwakes M…
Composition minéralogique
composition minéralogique de
quelques grès (en volume %)
types de Minéraux
Quartz Feldspath Mica
grès argileux
grès à
70 6 10 2
Spirifer
grès
65 20 11 -
bigarré
grauwacke 41 35 9 1
arkose 35 23 3 16
Érosion
Érosion
Certains grès peuvent subir une
altération rapide. Cette altération dépend
de :
Utilisation
Les grès sont utilisés dans les Travaux
publics (empierrements, granulats,
centrales à béton, enrochements
littoraux), le bâti, la sculpture, la
fabrication de meules naturelles et de
pavés ou de dallages. À ces emplois
majeurs s’ajoutaient dans le passé
quelques utilisations particulières
(pierres à aiguiser, pierres réfractaires),
érection des mégalithes.
Maçonnerie et sculpture M…
Formations de grès
Calendrier républicain
Dans le calendrier républicain, le Grès
était le nom attribué au 14e jour du
mois de nivôse[22].
Notes et références
1. François Michel, Roches et paysages,
reflets de l’histoire de la Terre, Paris,
Belin, Orléans, brgm éditions, 2005,
(ISBN 2-7011-4081-1), p. 208
2. « Grès » , sur Centre National de
Ressources Textuelles et Lexicales
(CNRTL) (consulté le
13 janvier 2019).
3. François Michel, Roches et paysages,
Éditions Belin, 2014 (lire en ligne ),
p. 209.
4. La cassure est quant à elle lisse ou
granuleuse selon la dureté de ciment.
5. Paul Fourmarier, Principes de
géologie, Masson, 1949, p. 39.
6. (en) Stephen E. Kesler, Hiroshi Ohmoto,
Evolution of Early Earth's
Atmosphere, Hydrosphere, and
Biosphere, Geological Society of
America, 2006 (lire en ligne ), p. 158-
160.
7. André Vatan. Manuel de
sédimentologie. Éditions TECHNIP,
1967 google books
8. Louis Prud'homme. Cours pratique
de construction, rédigé
conformément au paragraphe 5 du
programme officiel des
connaissances pratiques exigées
pour devenir ingénieur…Baudry, 1870.
(Livre numérique Google)
9. Patrick De Wever, Voyage d'un grain
de sable, EDP Sciences, 2015, p. 13.
10. Bruno Cabanis, Géologie et paysages
de Bretagne, éditions Jean-Paul
Gisserot, 2007, p. 25.
11. (en) J. Chantraine, E. Egal, D.
Thiéblemont, E. Le Goff, C. Guerrot,
M. Ballèvre et P. Guennoc, « The
Cadomian active margin (North
Armorican Massif, France): a
segment of the North Atlantic
Panafrican belt », Tectonophysics,
vol. 331, nos 1-2, 2001, p. 1-18
(DOI 10.1016/S0040-1951(00)00233-X
).
12. Plis amples de grès armoricain qui
atteignent près de 500 m d'épaisseur
dans les monts d'Arrée.
13. Yann Brekilien, La Bretagne, Éditions
d'Organisation, 1982, p. 25.
14. Traces verticales d’habitation telles
que Skolithos, Teichichnus, Daedalus,
Arenicolites, Monocraterion,
Diplocraterion, traces horizontales de
reptation telles que Rusophycus ou
Cruziana. cf. Jacques Durand, Le
Grès Armoricain. Sédimentologie -
Traces fossiles - Milieux de dépôt ,
Géologie appliquée, Université
Rennes 1, 1985, 217 p.
15. Ces variations d’épaisseur sont la
traduction d’une distension
tectonique Nord-Sud à l'origine d'une
subsidence différentielle importante.
16. Ces minéraux lourds déposés en
haut de plages ont fait l'objet de
prospection (une forte radio-activité,
due au thorium contenu dans le
zircon, a rendu possible leur
prospection détaillée par
scintillométrie) et d'exploitation
minière. cf. François de Beaulieu, La
Bretagne. La géologie, les milieux, la
faune, la flore, les hommes,
Delachaux et Niestlé, 2003, p. 14.
17. Louis Chauris, « Pour une géo-
archéologie du Patrimoine : pierres,
carrières et constructions en
Bretagne. Deuxième partie : Roches
sédimentaires », Revue
archéologique de l'Ouest, no 27,
2010, p. 171 (DOI 10.4000/rao.1384).
18. Gilles Merzeraud, Sédimentologie, De
Boeck Supérieur, 7 juillet 2017
(ISBN 2807313272)
19. Guillaume Billet, Benjamin Bonnefoy,
Patrick de Wever, Alexandra
Houssaye, Didier Merle, Promenade
géologique à Étampes, éditions
Bitopoe, 2008, p. 24.
20. Louis-Laurent Simonin, Les
Merveilles du monde souterrain,
Hachette, 1869, p.118. Consultable
en ligne .
21. (en) James Carl, « Potsdam
Sandstone : Composition and
Qualities », Potsdam Sandstone,
Potsdam Public Museum, no 109,
2011 (lire en ligne , consulté le
16 août 2017).
22. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport
fait à la Convention nationale dans la
séance du 3 du second mois de la
seconde année de la République
Française , p. 22.
Voir aussi
Bibliographie M…
Articles connexes M…
Grès bigarré
Grès de Luxembourg
Grès de Montpellier
Grès de Big Clifty
Grès de Potsdam
Sables ocreux de Rustrel
Vallée de l'Ourche
Liste de grès (en)
Liens externes M…
Exploitation du grès de Fontainebleau
Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Grès_(géologie)&oldid=163404920 ».