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1. Définition
2. Type
A. Le granite
B. Le calcaire
C. Le grès
Le grès est une roche sédimentaire, plus précisément une roche détritique,
composée de grains de sable. Il est formé par la grésification, un procédé qui
cimente les grains par précipitation des sels dans l’eau interstitielle.
Les minéraux que l’on retrouve le plus souvent sont le quartz, le feldspath et le mica.
On distingue plusieurs types de grès, dont les grains et le ciment diffèrent : le grès
quartzeux, l’arkose, le psammite, le quartzite et le grauwacke.
Utilisation : Cette roche est particulièrement utilisée en construction. Elle est facile à
travailler et ne craint pas le gel. De plus, en fonction de sa composition, elle peut
avoir des coloris très variés. Ainsi, le grès est utilisé pour fabriquer des
encadrements, des appuis de fenêtre, des seuils de porte, mais aussi des éviers et
des plaques de dallage particulièrement décoratives. De nombreuses sculptures et
monuments du monde ont été réalisés en grès, comme la façade de la cathédrale de
Strasbourg, les remparts de Carcassonne ou encore la cité de Petra.
D. La pierre meulière
La pierre meulière, ou meulière, est une roche sédimentaire siliceuse (ou roche
siliceuse) utilisée jusqu’aux environs des années 1880 pour fabriquer des meules à
grains, d’où son nom. Seules les parties les plus denses d’un banc de meulière ne
laissant pas s’échapper de grains à l’usure (à la différence du grès) peuvent convenir
à la fabrication de meules.
La marne est une roche sédimentaire, mélange de calcite (CaCO3) et d’argile dans
des proportions à peu près équivalentes variant de 35 % à 65 % (autre notation : (50 ±
15) %). Au-delà de 65 % de calcaire, il s’agit d’un calcaire argileux, tandis qu’en deçà
de 35 % de calcaire, on parle d’argile calcaire (parfois « argile calcareuse » ou « argile
calcarifère.
Les alternances marno-calcaire sont très fréquentes dans les séries sédimentaires et
portent le nom de formation marno-calcaire.
Sa sensibilité à l’eau favorise les instabilités de pente. Le fluage des marnes ou des
formations marno-calcaires, le glissement de terrain et le ravinement sont à l’origine
de catastrophes régulières.
Utilisation : Depuis l’âge du bronze, on extrait la marne sous forme de blocs de pierre
à destination de la construction. On retrouve ce matériau abondant, facile à extraire
et à façonner dans nombre de bâtiments anciens modestes ou prestigieux. Avec
l’épuisement des carrières en marne de qualité, la faible dureté du matériau et sa
mauvaise résistance conduiront à un abandon progressif de cet usage. Le
phénomène des pluies acides constitue depuis le XXe siècle un redoutable ennemi
des bâtiments construits en matériaux marneux. Les derniers gisements de marnes
de qualité sont donc réservés à la restauration.
F. L’ardoise
L’ardoise est une roche métamorphique qui s’est formée dans de fortes conditions
de pression et de température. Elle appartient à la famille des schistes dont elle se
distingue par la qualité de son grain, très fin, et sa fissilité. Ces propriétés font qu’on
peut l’utiliser comme matériau de couverture.
L’ardoise est résistante et sa couleur peut varier du blanc au noir, en passant par
toutes sortes de gris, de rouges sombres et de verts. L’ardoise peut être droite
(rectangulaire) ou en forme d’écaille. Son épaisseur varie de 3 mm à 9 mm Entre 20
mm et 40 mm, il s’agit de lauze, autre schiste plus massif et moins plissé. La pose à
l’ancienne est la pose au clou, fin XIXe siècle apparaît la pose sur crochet (l’ardoise
est simplement appuyée en pied).
Utilisation : Dans le domaine de la construction, l'ardoise ne se contente plus de
couvrir les toits mais sert aussi de parement protecteur et de dallage. On l'utilise
aussi en paillis comme couvre sol. En outre, l'ardoise se sculpte et se grave.
G. Le marbre
Un marbre est une roche métamorphique dérivant d’un calcaire ou d’une dolomie
sédimentaire ayant été transformée généralement par métamorphisme régional ou
plus rarement par métamorphisme de contact. Dans ce processus de transformation
de la roche originelle, les structures sédimentaires sont effacées et la roche
carbonatée recristallise en un amas de cristaux de calcite et/ou de dolomie engrenés
de dimensions millimétriques à centimétriques. Les intercalations argileuses, les
minéraux détritiques ou les oxydes minéraux présents dans le carbonate originel
donnent alors au marbre diverses colorations et veinages polychromes du plus grand
effet esthétique.
Comme toutes les roches d’origine métamorphique (ex. les ardoises) et
fréquemment aussi les roches d’origine magmatique (ex. granites), les marbres
possèdent une schistosité - « feuille » ou « passe » des carriers – c’est-à-dire une
direction préférentielle d’orientation des cristaux qui à l’Antiquité était utilisée pour
découper les blocs selon un plan de moindre résistance de la roche.