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Chapitre 5A.

LES PIERRES NATURELLES

www.columbia.edu/cu/gsapp/BT/EEI/MASONRY/14typgoth.jpg, août 2009

Technologie de la construction – Frédéric Wiringer B1 1


5A.1. INTRODUCTION

Pierres et bois sont des matériaux utilisés sans


transformations physiques.

Roche : tout matériau de l’écorce terrestre


formant, en général sur de grandes étendues, des
mélanges constants de minéraux.

Minéral : substance chimique naturelle se


présentant le plus souvent sous forme cristallisée.

Bien choisie, correctement mise en œuvre, la pierre


est très durable, beaucoup plus durable que les
autres matériaux de construction.
Arch. Y. DELHEZ

1ère apparition : 10.000 avant J.C. en Syrie et en


Palestine : mur en pierre

Pyramide de GIZEH : 2.500 avant J.C.

Les grecs, les romains, tous ont utilisé la pierre.

Chez nous : www.columbia.edu/cu/gsapp/BT/EEI/MASONRY/14typgoth.jpg, août 2009

- art roman : pierre taillées apparaissent:


- art gothique : connaissance et attention aux lits
de la pierre pour le report des
charges.

Aujourd’hui, la maçonnerie en moellons et en


pierre de taille est de moins en moine utilisée au
profit de techniques de mise en œuvre plus simple
et plus économique comme les plaquages…

En utilisation intérieure, on utilise beaucoup la


pierre comme revêtement de sol par exemple.

www.architectureweek.com/2009/0415/images/surfaces_CP-169.300.jpg, septembre 2009

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5A.2. CLASSIFICATION

5A.2.1. Les roches ignées :

Les granites
Ce sont des roches dures et d’aspect moucheté.
Grande diversité de couleur. Cristallisation
discernable à l’œil nu.
Résiste bien aux intempéries et aux acides.
Pierre très dure, difficile à tailler, ce qui rend le
façonnage et le polissage onéreux.

Utilisation : parements de façade, dallages et


escaliers intérieurs ou extérieurs, tables et pierres
tombales.

Importés de Norvège, Suède, Finlande, Ecosse,


France, Allemagne, Brésil, Indes,…
N’existe pas en Belgique.

Les diorites (porphyres)


De couleur principalement grise, résiste bien aux
intempéries.
3 gisements en Belgique : Quenast, Lessines et
Bierghes)
Utilisé pour pavés et bordures et en pierraille pour
travaux routiers et balast de chemin de fer.
Appelé également « petit granit ».

www.pierreetsol.com/images/image 061219/Pave paris roubaix porphyre.JPG, septembre 2009

5A.2.2. Roches sédimentaires :


La plupart de ces roches se laissent bien tailler, ciseler et sculpter et prennent souvent
une belle patine.
Elles sont sensibles aux acides.

Les pierres blanches (beiges, ocre, gris).


Elles sont en général sensibles à la pollution
(fumées).
Elles sont habituellement importées de
France. Ce sont des pierres tendres

Cathédrale d’Amiens
www.naturegraphics.net/bg744 Gargoyle at Amiens v2.JPG, septembre 23009

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Les pierres bleues
Parmi lesquelles en Belgique :
- Le petit granit : non gélif, de teinte gris-
bleue, noire après polissage. Très utilisée
en Belgique.
- La pierre de Tournai : de teinte noirâtre.
Certains bancs gélifs, d’autres pas.
- Les pierres de Meuse : non gélifs, prenant
une patine gris clair.
- …

Nombreuses carrières en Belgique.


Elles ne sont généralement pas gélives
(utilisation extérieure)

Pierres blanches et bleues sont utilisées en


parements, lambris intérieurs, tables, dallages
et escaliers intérieurs et extérieurs, tablettes et
appuis de fenêtre, pierre tombales, bordures,…

Catalogue « Pierre Bleue du Hainaut ».

Les marbres
Il existe une infinité de couleurs et de textures.
Les marbres se polissent pour faire apparaître au mieux toutes les subtilités des
couleurs et des veines.
Utilisation intérieure seulement car gélif.
Quelques carrières existent en Belgique. Le marbre est présent sur tous les
continents.

Pierres et Marbres de Wallonie, A.A.M. éditions, p.24.

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Les grès
Grande diversité de dureté : de dures à fiables
Quelques carrières belges.
Utilisation en soubassements extérieurs de façade,
encadrements extérieurs de portes et fenêtres,
construction de murets et en pavement.

www.mrn.gouv.qc.ca/mines/industrie/architecturale/images/substances-exploitation-gres-gres-de-saint-canut-grande.jpg, septembre 2009

5A.2.3. Roches métamorphiques :

Les gneiss
Importés de Norvège. Faible utilisation – dallage
extérieur.

www.citedelapierre.com/images/dallages-opus-incertum/gneiss-beige.jpg, septembre 2009

Les phyllades

Ardoises et schistes ardoisiers.


Roche composée de feuilles parallèles très minces et
relativement régulières.
Se solidifie au contact de l’air.
Utilisation : éléments minces : couverture de toits,
barrage de façade (Honfleur)
Utilisation : élément épaisse : moellons pour
soubassement, plaques pour revêtement de murs
tunnels à Bruxelles) et de sol intérieurs et extérieurs.
http://terre.haplosciences.com/ardoise.jpg, septembre 2009

Les marbres
Roche cristallisée par recristallisation métamorphique.
Idem que page précédente.

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5A.3. FINITIONS DES PIERRES (BLEUES)

Catalogue « Pierre Bleue du Hainaut ».

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5A.4. CARACTERISTIQUES DES PIERRES

Caractéristiques physiques
- Homogénéité (vitesse de propagation du son)
- Dureté (largeur des rayures)
- Masse volumique
- Porosité
- Capillarité
- Résistance au gel
- Dilatation thermique
- Conductivité thermique
- Chaleur massique (inertie thermique)

Caractéristiques mécaniques
- Résistance à la compression
- Résistance à la flexion
- Résistance aux chocs
- Résistance à l’usure
- Module d’élasticité

Caractéristiques chimiques
- Résistance aux agents atmosphériques (pollution)
- Résistance aux alcalis
- Résistance aux acides et aux bases
- Résistance aux solvants

L’importance à réserver à l’une ou l’autre de ces


caractéristiques dépend de l’emploi auquel on destine la
pierre.
Arch Y. Delhez
1
: in « Technologie de la Construction – 1.3.Matériaux de construction – Pierres naturelles », Fonds de Formation
professionnelle de la Construction, p.22.

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Il faut veiller à choisir les pierres en fonction de leur destination dans le bâtiment ; on
sera notamment attentif à ne pas employer de pierres tendres (masse volumique et
résistance en compression faibles) comme revêtement de sol.

Les principaux défauts des pierres

Les principaux défauts pouvant altérer les pierres sont :


 les fissures, parfois très fines qui peuvent traverser les bancs de leur formation,
ou être parallèles à ces derniers ;
 les veines minces ou cavités remplies de différentes matières, de coloration
variée, pouvant ou non absorber l’humidité et faire dès lors éclater la pierre ;
 les « clous » ou « rognons », très durs, disséminés dans la pierre, rendant la taille
très difficile ;
 les fossiles, empreintes laissées dans la roche par des petits organismes ;
 une pierre est gélive lorsqu’après avoir absorbé de l’eau par capillarité dépassant
une quantité qui lui est propre, elle se désagrège sous l’action du gel ;

Les principales qualités demandées aux pierres à bâtir

 bonne résistance à la compression.


 bonne résistance à la flexion.
 homogénéité.
 résistance à l’usure.
 résistance aux variations des facteurs atmosphériques et climatiques.
 imperméabilité et ingélivité.
 Bonne adhérence au mortier de pose.

Ces caractéristiques sont communes à toutes les pierres à des degrés différents.
Une pierre gélive peut très bien convenir à des travaux d’intérieur tandis qu’une pierre
présentant une résistance à l’usure donnée conviendra pour réaliser un dallage dans un
local, dont la destination est bien déterminée.

2
: Pierres et Marbres de Wallonie, A.A.M. Editions, p.35.

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5A.5. MACONNERIE DE MOELLONS

3
: Pierres et Marbres de Wallonie, A.A.M. Editions, p.31.

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Chapitre 5B. LES METAUX – L’ACIER

http://img2.allposters.com/images/NIM/PL053.jpg, septembre 2009

www.linternaute.com/paris/magazine/la-construction-de-la-tour-eiffel-en-images/image/1339.jpg, septembre 2009.

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5B.1. CLASSIFICATION

- Métaux ferreux : extrait du minerai de fer (fonte – fer de fonte – acier)

- Metaux non ferreux : ne comporte pas de fer (zinc – plomb – cuivre –


aluminium, …)

- Alliages : ou métaux composés (laiton, bronze, …)

5B.2. METAUX FERREUX

 La Fonte :
S’obtient par fusion du minerai de fer en haut fourneau.
C’est un alliage de fer et de carbone (min 2%) + silicium + manganèse + impuretés
telles que phosphore et souffre.
La fonte est le produit de base des différentes sortes de fer et acier.

 Fer de fonte :

Fonte refondue et moulée. Contient 3


à 4% de carbone.
Fabrication des éléments par moulage
dans des moules en sable.
Densité : 7,3.

En 1777, le pont sur la Severn à


Coalbrookdale en Angleterre fut la
première construction en fonte. Le
1
pont avait une portée de 30 m. et un rayon de 15 m.

Avantage :
- résistance élevée à la corrosion grâce à une mince
croûte protectrice de métal fondu,
- résistance élevée à la pression et à l’usure,
- soudable à condition d’employer des électrodes adaptées,
- facile à travailler,
- relativement bon marché.

Inconvénients :
- fragile et cassant,
- faible résistance à la flexion et à la traction.

Applications du fer de fonte dans la construction


- Canalisations et pièces intermédiaires,
- Raccords pour tuyaux de pluie,
- Avaloirs,
- Couvercles et châssis de chambres de visite,
- Tuyaux d’égout,
- Trappillons,
2
- Lucarnes…

1
: in : VITTONE René, Bâtir, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 1996, p.122.
2
: in : « Technologie de la Construction – 1.1. matériaux de construction » - Fonds de Formation professionnelle de la
Construction – p.52.

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L’acier :
La fonte peut être convertie en acier par affinage liquide qui, à l’aide de l’oxygène,
élimine partiellement le carbone et les impuretés par oxydation de ces éléments (moins
de 2% de carbone).

Des laminoirs sortent Les produits plats (tôles)


Les produits longs (profilés et poutrelles)

Les usines métallurgiques confectionnent à partir du métal brut une grande variété de
produits métalliques que l’on peut grouper dans les catégories suivantes :

1. Gros profilés : soit poutrelles normales,


2. Poutrelles à larges ailes : dites poutrelles « H »,
3. Barres de section simple : carrés, ronds, hexagones,
4. Plats et feuillards : tels que larges plats, sleks, plats nervurés,
5. Petits profilés ayant 80 mm au plus de hauteur : tels que cornières, tés, petites
poutrelles,
6. Petits profilés spéciaux : servant notamment à confectionner la menuiserie
métallique,
7. Tôles : unies ou non,
8. Profilés pilés à froid : à usages divers (extrudés)
9. Profilés en tôle pliée,
10.Tubes,
11.Fils tréfilés et câbles (par ex pour l’armature des matériaux précontraint).

3
www.construction-charpente-industrielle.com/logo_constructeur_charpente_industrielle_pic2.jpg, 09-2009

3
: in : D. K. CHING, Guide Technique et Pratique de la Construction, Editions Modulo, 2003, p.402.

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Les Hittites (2ème millénaire av J-C.) sont considérés comme les inventeurs de l’acier. En
effet, ce fut le premier peuple à utiliser le fer en remplacement du cuivre ou du bronze
pour fabriquer des armes (épées, boucliers).

Depuis l’Âge du fer (± 1.000 av J-C.), on utilisait les bas fourneaux pour produire des
éléments composés de fer et d’acier, qui devaient ensuite être travaillés à la main par
les forgerons.

Réaumur, considéré comme le fondateur de la sidérurgie scientifique moderne, réalisa


de très nombreuses expériences afin d’améliorer la fabrication de l’acier et publia les
résultats de ses observations en 1712.

Vers 1786, trois savants français caractérisèrent trois types de produits obtenus à partir
de la coulée des hauts-fourneaux : le fer, la fonte et l’acier. L’acier était plus dur que le
fer et moins fragile que la fonte.

Avant la révolution industrielle, les matériaux majeurs de la construction sont le bois et


la pierre. Le métal s’introduit discrètement sous forme d’ancre, d’agrafe, de chaîne, de
grille, et parfois de colonne.

Au XIX siècle sont apparues des méthodes de fabrication avec conversion directe de la
fonte. Ces découvertes, permettant la fabrication en masse d’un acier de « qualité »
(pour l’époque), participent à la Révolution industrielle4.

4
: in : http://fr.wikipedia.org/wiki/Acier#Histoire_de_l.27acier, septembre 2009.

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Propriétés de l’acier
La production de l’acier est généralement orientée vers des domaines d’application
spécifiques. Les propriétés requises par toutes ces applications sont fort différentes.
Leur variété est largement déterminée par la composition et le mode d’élaboration de
l’acier.
Densité : +/- 8.
50% de l’acier produit dans le monde provient, aujourd’hui, de ferraille recyclée.
Attention : L’acier exposé à l’humidité et en présence de l’air rouille, se corrode
(phénomène électrochimique).

Protections :
- Peintures,
- Galvanisation (trempé dans un bain en Zn en
fusion),
- Zinguage (poudre de zinc fondue et posée sur
l’acier),
- Aciers patinables : faiblement alliés avec
chrome, nickel ou cuivre – forme une couche
de rouille protectrice en surface.
- Aciers inoxydables : alliés avec 18% de chrome
et 8% de nickel. En atmosphère très
agressive (maritime et/ou industrielle, on y
ajoutera du molybdène.

Architecte Ph. SAMYN.

Procédés d’assemblage
 Boulons : Ils sont fabriqués à partir de tiges d’acier rond et comprennent
une tête (à 6 pans), un corps partiellement fileté et un écrou mobile fileté
à l’intérieur (également à 6 pans). Le boulonnage permet le serrage.

 Rivets : Ce fut longtemps le seul procédé d’assemblage en construction


métallique. Peu utilisé actuellement en raison du temps et des
moyens de mise en œuvre important. Les rivets étaient chauffés à
500 ou 600° C avant d’être placés dans les trous des pièces à
assemblé et pétaient pressés l’un contre l’autre. En refroidissant,
les rivets se contractent et produisent un effort de traction,
comprimant ainsi les pièces assemblées.

 Soudure : Consiste à fondre l’acier localement, avec ou sans apport


de métal, de manière à reconstituer une continuité de la matière
aussi parfaite que possible. Cette continuité est importante pour la
transmission des efforts.

 Colles : Constitue un mode d’assemblage récent, en plein


développement. C’est un moyen d’assemblage théoriquement
idéal, ne nécessitant pas de préparation importante et ne
provoquant pas de déformation lors de l’exécution comme c’est le cas avec la
soudure. Encore peu utilisé en construction métallique.

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5B.3. METAUX NON FERREUX
 Zinc
Densité : 7,15.
Avantages :
- A l’épreuve des phénomènes atmosphériques
ordinaires grâce à la formation d’une pellicule
protectrice d’oxyde ;
- Facile à travailler mécaniquement (couper, scier,
plier, emboutir…) ;
- Facile à souder (avec de la soudure plomb-étain) ;
- Epaisseur très régulière ;
- Température de recristallisation à ± 250° C.
http://img.archiexpo.fr/images_ae/photo-g/bardage-metallique-en-zinc-128312.jpg, 09-2009

Inconvénients :
- Très sensible aux variations de température, surtout dans le sens du laminage (le
coefficient de dilatation est de 0,023 mm par m et °C) ;
- Sensible aux atteintes des acides, de la chaux, du ciment et au contact permanent
avec le fer (couple galvanique).
Utilisations principales
- Gouttières, tuyaux de descente, chéneaux,
- Finitions des toitures : solins, rives, faîtage, chatières, ornements…
- Couvertures de toitures à tasseaux ou à joint debout,
- Bardages de façades à joint debout.

 Plomb
Densité : 11,35.
Avantages :
- A l’épreuve des phénomènes atmosphériques grâce
à la formation d’une pellicule protectrice d’oxyde ;
- Résistant à l’action de certains acides comme l’acide
sulfurique ;
- Facile à travailler mécaniquement (couper, plier,
étirer et bosseler) ;
- Soudable (avec de l’étain à souder) ;
- De fusion facile, le plomb se solidifie
très vite lors du refroidissement ; www.entreprise-toiture-bruxelles.be/admin/photos/actualites/7_1.jpg, 09-2009

- Arrête les rayons X (rayons Röntgen).


Inconvénients :
- L’oxyde de plomb est un poison. C’est pourquoi l’intérieur des conduites d’eau potable
doit être étamé (= recouvert d’une couche d’étain fondu) (de + en + rare). Il
provoque une maladie appelée saturnisme qui attaque le système nerveux (fréquent
auparavant dans l’imprimerie – typographie) ;
- Le plomb est sensible aux atteintes de la chaux et du ciment ;
- Il est très lourd ;
- Il est aussi sensible aux variations de température que le zinc.
Utilisations principales
- Solins, faîtage et raccords divers en toiture,
- Isolation des murs contre l’humidité (revêtu d’une couche de feutre bitumé),
- Protection des rayons X,
- Batteries automobiles et industrielles,
- L’oxyde de plomb ajouté au verre donne le cristal.

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 Cuivre
Densité : 8,9.
Avantages :
- A l’épreuve des phénomènes atmosphériques. A l’air
humide, la surface se recouvre de vert-de-gris,
protégeant les parties inférieures contre les attaques
ultérieures ;
- Facile à travailler mécaniquement (plier, couper) ;
- Soudable (avec de l’étain à souder) ;
- Bon conducteur de chaleur et d’électricité. www.schlaeppi-fils.ch/images/Habitation/toiture-cuivre.jpg, 09-2009.

Inconvénients :
-L’oxyde de cuivre (le vert-de-gris) est un poison.

Utilisations principales
- Les tôles en cuivre servent de couverture de toit, comme gouttières et descentes d’eau
pluviale (généralement leur épaisseur est de 0,3 mm),
- Les tuyaux sont utilisés comme conduites d’eau (étamées à l’intérieur), d’air et de gaz,
- Le fil de cuivre est transformé en clous, en boulons, en charnières, ect.

 Aluminium
L’aluminium pur ayant des caractéristiques relativement
faibles, il est généralement utilisé en construction sous
forme d’alliages (habituellement plus de 95%
d’aluminium).

Propriétés
- Grand possibilités de mise en forme par laminage, par
extrusion, par forgeage, par filage,
- Bonne résistance à la condition de bien choisir l’alliage
ou d’appliquer un traitement de protection,
- Légèreté (densité 2,7).
- Bon conducteur de l’électricité : la conductivité de
l’aluminium est environ 60% de celle de cuivre. Mais la
densité de cuivre (8.9) étant près de trois fois celle de
l’aluminium à égalité de conductivité, le conducteur www.reynaers.com/be/frbe/produits/cs_68.aspx, 09-2009.

en aluminium pèsera la moitié du conducteur en cuivre équivalent.


- Bon conducteur de chaleur de la chaleur (la conductivité thermique de l’aluminium est
environ trois fois celle du fer de fonte).
- Facile à assembler par soudage, brasage, rivetage.
- Facile à travailler mécaniquement (couper, forer, scier). A condition d’utiliser des outils
adéquats, l’aluminium s’usine à grande vitesse.

Utilisation principales
- Les tôles : - Couverture de toit ou sous toiture,
- Bardage, revêtement de façade
- Plafond et sous plafond,
- Isolation,
- Gaines de conditionnement d’air.
- Les profilés : - Profilés de menuiseries métalliques (fenêtre, véranda, mur-rideau)
- Rampes, parapets, balustrades,
- Cloisons, plafonds, gainage,
- Quincaillerie.

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