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Y.

Matériaux de construction
Les Liants Aérien : Le Plâtre
2éme année GP

Younes ABOULIATIM

Objectifs de l’intervention

1. Introduction

2. Gypse et Anhydrite

3. Procédé de Fabrication du plâtre

4. Hydratation et Prise

5. Quelques applications

Définition

Matériau que tout le monde connaît (ou croit connaître ?) :

Plâtre :
« c’est une poudre blanche qui prend avec de l’eau »

« Sulfate de chaux partiellement déshydraté, obtenu par calcination légère du


gypse aux environs de 120 °C »

« Poudre fine obtenue par concassage, cuisson et broyage de la pierre de


plâtre »

Plâtre + eau :

Mélangé à l’eau, le plâtre a la propriété de durcir rapidement en augmentant le


volume avec dégagement de la chaleur.

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Avantages
En tant que matériau de construction, le plâtre présente les avantages suivants :

• Faible énergie de production


• Légèreté des constructions : économie des fondation et la manutention
sur chantier
• Facilité de mise en œuvre / ouvrabilité : clouage, encastrement,
scellement, sciage, etc…

Avantages
En tant que matériau de remplissage, le plâtre présente les avantages suivants :

• Isolation thermique : 3 x Béton ; 2 - 3 x Terre cuite

• Résistance au feu : Ininflammable, Incombustible, Absorbe la chaleur (21 %

d’eau de constitution) à Le meilleur matériau coupe feu !

• Isolation acoustique : suppression / atténuation des ponts phonique

• Régulation hygrométrique : le plâtre respire de la vapeur d’eau à absorbe

et restitue entre 0,1 et 0,2 % d’eau / à son poids. Ruissellement !

15 mm de plâtre

Dalle de béton sans induit 4x Dalle de béton sans induit

Coupe feu : 34 mn Coupe feu : 2h 15 mn

Inconvénients
En tant que matériau de construction, le plâtre présente les inconvénients
suivants :

• Durabilité : La durabilité du plâtre dépend de deux facteurs

- L’humidité : chute des résistance, cisaillement et chute de


l’adhérence aux armatures, porosité, capillarité et corrosion
d’armatures
- Le Fluage : le plâtre a un mauvais comportement sous les
charges pour de longues durées

• Abrasion : les ouvrages en plâtre sont vulnérables face aux chocs

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Formation du Gypse ( CaSO4,2H2O )


• Le gypse est une roche sédimentaire évaporitique. Il se forme au niveau
des lagunes et parfois des lacs salés des régions semi-arides.
• L'eau salée se retrouve piégée temporairement sans alimentation en eau douce.
L'eau va alors s'évaporer rapidement. Ceci entraîne le dépôt des sels (Ca++,
sulfates) qui étaient dissous dans l'eau .
• On le classe, d'un point de vue chimique, dans les sels.

Mécanisme de formation du gypse en milieu marin lagunaire

Formation du Gypse

1 - Sables
2 - Marnes
3 - Masse de gypse

Front de taille (100 m) d’une carrière de gypse

Histoire lointaine
Comme la chaux et la terre cuite, le plâtre est utilisé depuis la plus haute antiquités :

• Enduits muraux et sols : 8ème millénaire en Turquie et Syrie

• Emploi de plâtre de moulage et objets en plâtre : 6ème millénaire à Jéricho

• Grande pyramide de Gizeh : 2800 av JC, couverture


d’un stuc constitué de couches successives de plâtre,
de chaux et de poudre de marbre

•« Traité de la pierre » du philosphe grec


THEOPHRASTE : 4ème siècle av JC, décrit l’existence de
plâtrières (chypre, Phénicie, Syrie), l’obtention du plâtre,
ses applications (statuaire, décoration, liants) et même la
possibilité de ré-emploi par une nouvelle cuisson

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Histoire lointaine
Comme la chaux et la terre cuite, le plâtre est utilisé depuis la plus haute antiquités :

• A Rome :
• l’opus albarium est un enduit de plâtre qui sert à recevoir des fresques
• le stuc sous sa forme actuelle est inventé : plâtre + poudre de marbre +
colorant

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Exploitation dans l’histoire

• Invention simple : blocs de gypse servant de ceinture à un feu de bois, lequel


subit une averse ….

• Fabrication la plus lointaine : trous effectués dans un terrain gypsifère que l’on
remplit de combustible, et dont on gratte les bords après cuisson. (technique encore
employée)

• Dès le moyen âge en Europe : obtention du plâtre à partir de blocs concassés,


cuits en tas, puis broyés à la main : batteurs de plâtre. La poudre obtenue est plus
ou moins tamisée suivant l’utilisation visée

• Le mélange final des différentes qualités de plâtre est inévitable, et sa fabrication


reste très empirique jusqu’au XIXème siècle

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Exploitation dans l’histoire

• La première étude scientifique sur le sujet ne date que de la fin


du XVIIIème siècle : 1768 ; Lavoisier, « Phénomène
d’hydratation conduisant à la prise du plâtre » présenté à
l’Académie des Sciences

àXIXème siècle : VAN T’HOFF et LE


CHATELIER : approfondissent les mécanismes
hydratation / déshydratation

• De nos jours, la fabrication est très rationalisée, les types de plâtre sont fabriqués
quasiment individuellement, et les mélanges (souvent modifiés par adjuventation)
sont réalisés en fonction des application du produit

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Exploitation au Maroc
• L'industrie de fabrication du plâtre est représentée au Maroc par 9 unités.
• La production est concentrée dans la province de Safi où se trouvent les gros
gisements de gypse.

• La production a connu une croissance importante : elle est passée de 62.373 tonnes
en 1991 à 82 699 tonnes en 1998 pour arriver à 3 millions de tonne en 2022.

• La consommation du marché en 2011 a atteint 550 000 tonnes

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Exploitation au Maroc

Office National des Hydrocarbures et Minéraux industriels (ONHYM – 2005)

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Exploitation au Maroc
Office National des Hydrocarbures et Minéraux industriels (ONHYM – 2005)

• Principaux gisements : Safi et Prérif.

• Contexte géologique : faciès lagunaire généralement en bordure de bassins


en phase de transgression. C’est essentiellement avec le Trias et le

Jurassique que les cycles sédimentaires ont conduit à la formation de fortes


masses gypsifères.
• Ressources : 5 milliards de tonnes !!!! (Safi)

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Gypse et Anhydrite

• Le sulfate de calcium se rencontre dans la nature principalement sous les deux formes
suivantes :
à Hydraté avec deux molécules d'eau par molécule de sulfate de
calcium (CaSO4 . 2H2O) : c'est le Gypse ;

à Anhydre (CaSO4) : c'est l‘Anhydrite.

Ex de composition
CaSO4,2H2O : 91,5 %
MgCO3 : 1%
CaCO3 : 6%
Argile et silice : 1,5 %

Cristal de gypse

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Gypse et Anhydrite
Gypse naturel

• Le gypse peut cristalliser sous des formes très diverses.

• Les formes les plus courantes, sont le gypse saccharoïde (à aspect de sucre) et les
cristaux en "pied d'alouette" ou "fer de lance" qui se forment dans les couches de
marnes séparant les masses de gypses.

Gypse saccharoïde Gypse " fer de lance" Gypse " pied d'alouette "

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Gypse et Anhydrite
Gypse naturel
• Caractéristiques physico-chimiques :

- Formule chimique : CaSO4 . 2 H2O


- Masse volumique : 2,31 103 kg/m3
- Système cristallin : monoclinique
- Solubilité (grammes de sulfate de calcium / litre d'eau) :
• à 3 °C : 1,81
• à 20 °C : 2,04
• à 38 °C : 2,10 (solubilité maximale),
• à 100 °C : 1,69
Nota : la solubilité du gypse est sensiblement plus forte dans l'eau salée (eau de
mer par exemple)
- Dureté (échelle de Mohs) : 1,5 à 2 suivant l'orientation de la face cristalline

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Gypse et Anhydrite
Anhydrite

• L'anhydrite naturelle de formule chimique CaSO4 se rencontre dans les formations


gypseuses et salifères

• On considère qu'elle s'est formée, comme le gypse, par évaporation de l'eau de mer,
mais elle peut également résulter d'une déshydratation lente du gypse sous l'effet d’une
pression importante lors de plissements géologiques

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Gypse et Anhydrite
Remarques :
• le Gypse peut également être rencontré, dans certaines
situations géologiques particulières, hydraté avec une fraction
de molécule d'eau par molécule de sulfate de calcium :
à C'est la bassanite (CaSO4 . 1/2 H2O) métastable dans les
conditions normales et qu'on ne trouve qu'en faible quantité
(moins de 1 % en masse) dans le gypse

• L'anhydrite chimique est un sous-produit de la fabrication de l'acide phosphorique

Ca 5(PO 4)3F + 5 H 2SO 4 + 10 H 2O → 3 H 3PO 4 + 5 CaSO 4(H 2O)2 + HF

• Le gypse et l'anhydrite existent également comme sous-produits de certaines


industries chimiques ou comme produits de désulfuration des fumées qui peuvent être
utilisés, au même titre que les sulfates de calcium naturels, pour la fabrication des
plâtres et produits en plâtre²

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Produits de déshydratation du gypse


• La fabrication du plâtre repose sur un principe relativement simple : l’élimination
totale ou partielle de l’eau de constitution du gypse.
à Soumis à la chaleur, le gypse conduit à une série de produits partiellement hydratés
ou anhydres :

• Aux environs de 100 °C, on obtient les semi-hydrates α ou β (selon que l’on opère
respectivement sous pression de vapeur d’eau ou à l’air libre suivant la réaction :

• Vers 200 °C, on obtient l’anhydrite III ou anhydrite soluble (instable) qui se réhydrate
très rapidement en semi-hydrate au contact de l’eau en phase vapeur :

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Produits de déshydratation du gypse


• Vers 220 °C pour le semi-hydrate α, et 350 °C pour le β , l’anhydrite III se transforme
en anhydrite II stable (surcuit) :

Rq : L’anhydrite II se réhydrate lentement au contact de l’eau liquide

• Vers 1230 °C se produit à nouveau une réaction de transformation :

Rq : L’anhydrite I ne se réhydrate que très difficilement.

• Au-delà de 1250 °C, on obtient la décomposition de l’anhydrite I :

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Produits de déshydratation du gypse


Phases de déshydratation du gypse

1 2 3 4 5

4 1
5
Question :

Quelle est l’origine ?

2 3

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Produits de déshydratation du gypse


• Les différents produits de la déshydratation du gypse ayant une application
industrielle dans la fabrication des plâtres sont :
- le semi-hydrate α
- le semi-hydrate β
- l’anhydrite II (anhydrite insoluble ou surcuit)

• L’anhydrite III (ou soluble) peut être présente en quantités variables

• Le semi-hydrate α est compact et cristallin. Sa solubilité dans l’eau est inférieure à


celle du composé β. Il donne avec l’eau des mélanges fluides

• Le semi-hydrate β est floconneux et présente des fissures écailleuses. Sa solubilité


dans l’eau est supérieure à celle du composé α. Il donne avec l’eau des mélanges plus
épais. Il demande donc une plus forte quantité d’eau de gâchage et il a un temps de
prise plus long

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Produits de déshydratation du gypse

Propriétés caractéristiques des deux variétés usuelles de semi-hydrate

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Produits de déshydratation du gypse

Propriétés caractéristiques des deux variétés usuelles de semi-hydrate

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Produits de déshydratation du gypse

• Toutes les formes intermédiaires existent entre les formes α et β.


Les conditions de formation de l’une et l’autre de ces variétés sont les
suivantes :

• Le semi-hydrate α est produit par déshydratation en atmosphère de vapeur


saturée, c’est-à-dire une atmosphère dans laquelle le semi-hydrate a la
possibilité de cristalliser sous forme compacte. C’est le procédé dit de cuisson
humide

• Le semi-hydrate β est produit par déshydratation du gypse dans les


marmites, fours rotatifs ou installations diverses. C’est le procédé dit de
cuisson à sec

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Produits de déshydratation du gypse

• Le semi-hydrate α est le constituant essentiel des plâtres à mouler de très


haute qualité (plâtres dentaires en particulier)

• Le semi-hydrate β entre dans la composition des plâtres pour enduits en


proportions variables avec l’anhydrite soluble III et l’anhydrite insoluble II

• Les plâtres pour préfabrication sont constitués uniquement de semi-hydrate β

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Procédé de Fabrication du plâtre

La fabrication du plâtre à partir du gypse naturel comporte trois étapes :

- L’extraction et la préparation du gypse


- La cuisson

- L’obtention des produits finis

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Procédé de Fabrication du plâtre


La fabrication du plâtre à partir du gypse naturel comporte trois étapes :

- L’extraction et la préparation du gypse


- La cuisson
- L’obtention des produits finis

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Procédé de Fabrication du plâtre


1- Extraction et préparation du gypse

à L’extraction se pratique en carrières souterraines ou à ciel ouvert

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Procédé de Fabrication du plâtre


1- Extraction et préparation du gypse
A- Extraction en galeries souterraines

• Lorsque l’épaisseur des terres de recouvrement est importante


(supérieure à 5 fois l’épaisseur de gypse) ou que la couche de gypse

se trouve sous un site classé ou protégé, l’extraction se fait en galeries


souterraines par la méthode des chambres et piliers abandonnés

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Procédé de Fabrication du plâtre


1- Extraction et préparation du gypse

A- Extraction en galeries souterraines

• Selon les caractéristiques du gypse et des terrains encaissants,


l’exploitant peut être amené à laisser en place une partie importante de
la masse de gypse, c’est pourquoi cette technique est de moins en
moins pratiquée.

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Procédé de Fabrication du plâtre


1- Extraction et préparation du gypse

B- Extraction à ciel ouvert

• Ce mode d’exploitation permet l’enlèvement total du gypse mais


présente des inconvénients en cas d’intempéries (difficulté d’accès,

humidification du gypse).

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Procédé de Fabrication du plâtre


1- Extraction et préparation du gypse

C- Préparation du gypse

• Avant d’être introduit dans les fours, le gypse subit un concassage et


un criblage avec recyclage en fonction du procédé de cuisson .

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Procédé de Fabrication du plâtre


1- Extraction et préparation du gypse

C- Préparation du gypse

• Le gypse peut éventuellement


être séché dans des cylindres
rotatifs avant d’être cuit.

• Des stocks sont constitués pour éviter de créer des discontinuités


dans l’approvisionnement des fours.

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Procédé de Fabrication du plâtre

La fabrication du plâtre à partir du gypse naturel comporte trois étapes :

- L’extraction et la préparation du gypse


- La cuisson

- L’obtention des produits finis

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Procédé de Fabrication du plâtre


2- Cuisson

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Procédé de Fabrication du plâtre


2- Cuisson

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Procédé de Fabrication du plâtre


2- Cuisson

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Procédé de Fabrication du plâtre


2- Cuisson

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Procédé de Fabrication du plâtre


2- Cuisson

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Procédé de Fabrication du plâtre


3- Pratique de la Cuisson : Températures Industrielles

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson

Il existe de nombreux appareillages de cuisson que l’on classe


habituellement suivant :

• Le mode de cuisson : atmosphère sèche ou humide

• Le type de four : fixe, rotatif ou autre

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct

• Principe : Les gaz de combustion viennent en contact avec le gypse à


traiter.

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Fours à cuve

à La cuve est un trou cylindrique creusé dans sol. Il est rempli


alternativement de couches de combustibles (branchage) et de
couche de gypse

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Meules

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Fours droits

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Fours droits

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Fours droits

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Fours culée

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Fours culée

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Fours culée

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : cuisson à chauffage direct – Fours artisanaux

• Les Fours culée

Four à culée et four droit, analogue au four à chaux,


ils sont abandonnés aujourd’hui

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : Fours industriels

• Les Fours rotatifs

à Il existe de très nombreux types de fours rotatifs constitués par des


cylindres en tôle de 1 à 2,50 m de diamètre et de 10 à 30 m de long

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : Fours industriels

• Les Fours rotatifs

à Ces fours permettent la fabrication, suivant les températures, soit du


semi-hydrate (entre 110 et 180 °C), soit du plâtre surcuit anhydrite II (au-

delà de 600 °C).

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : Fours industriels

• Les Fours rotatifs

à Ils peuvent être ou non revêtus intérieurement, et sur une certaine longueur, de
briques réfractaires (c’est le cas pour la fabrication du plâtre surcuit)

à Le four comporte à l’intérieur un système de pales permettant le brassage et le


relevage de la matière

à Les gaz peuvent suivre la marche du gypse ou au contraire suivre un chemin


inverse

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
A- En atmosphère sèche : Fours industriels

• Les Fours rotatifs

à Les fours modernes sont automatisés et munis de dépoussiéreurs très


efficaces (cyclones, filtres à manches, électro-filtres).

à Ils peuvent traiter de 5 à 30 t de gypse à l'heure suivant leurs


caractéristiques et la variété de sulfate à obtenir

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

Principe : Le combustible ou les gaz ne sont pas en contact direct avec la


matière

• Plusieurs types de fours sont utilisés :

• Fours à cuisson indirecte


• Fours rotatifs

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte

Il existe de très nombreux fours à cuisson indirecte, où le combustible ou


les gaz ne sont pas en contact direct avec la matière. Parmi ceux-ci :

• Les fours fixes


• Les fours autoclaves
• Les marmites

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte – Les Fours fixes

Du type four de boulanger il sont abandonnés

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte – Les Fours autoclaves

Chauffés à la vapeur sous pression de 2.10 5 à 12.10 5 Pa. On obtient des


plâtres (semi-hydrate α) de très bonne qualité, très durs et utilisés comme
plâtre de moulage

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte - Les marmites

à Le gypse finement broyé est déversé dans une MARMITE en tôle


placée au-dessus d’un foyer

à La marmite contient un agitateur vertical brassant continuellement le


gypse (marmite fixe)

à La marmite peut également tourner et le gypse est alors homogénéisé


par des palettes fixées à l’intérieur de la marmite (marmite mobile)

à La vidange se fait par une trappe, la température peut atteindre 180 °C

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte - Les marmites

à Le produit obtenu est très homogène, mais cette cuisson ne permet


pas une grande production ; le procédé est onéreux !

à Les marmites américaines peuvent contenir jusqu’à 15 ou 20 t de gypse

finement moulu

à La cuisson, à 180 °C, dure 2 h environ et le fioul ou le gaz naturel sont

souvent utilisés comme combustible

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte - Les Fours rotatifs


à Le gypse broyé finement est déversé dans un four rotatif fermé et chauffé
extérieurement

àLes fours les plus utilisés sont les fours Beau ou leurs variantes, véritables marmites
allongées, tournantes, à chargement et vidange pratiquement automatiques (diamètre
de l’ordre de 2 m, longueur de 8 à 10 m)

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte - Les Fours rotatifs

à Après cuisson, la moitié de la matière est déversée grâce à une inversion du


sens de rotation du tube muni de releveurs intenses et l’on complète la charge avec
du gypse froid à traiter qui peut ainsi se réchauffer rapidement.
La température à l’intérieur est de 150 à 180 °C et le débit de ces fours de 4 à 8 t/h

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte - Autres types de fours

Remarque 1 : Il existe encore différents types de fours utilisés. Par


exemple :

v les fours broyeurs cuiseurs utilisés pour la production du

plâtre à préfabrication ;

v les fours à lit fluidisé ;

v les vis Holoflites (sorte de vis creuse sans fin parcourue par un
fluide chauffant) ;

v etc …

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Procédé de Fabrication du plâtre


4- Appareillage de Cuisson
B- En atmosphère humide

• Les Fours à cuisson indirecte - Autres types de fours

Remarques 2 :

à Des recherches menées par les sociétés plâtrières se poursuivent en


vue d’utiliser l’énergie solaire pour la cuisson du gypse

à En règle générale, dans les fours couramment utilisés, les

consommations de fioul pour la cuisson sont de l’ordre de 25 à 35 kg/t pour


le semi-hydrate et de 35 à 50 kg/t pour le surcuit (anhydrite)

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Procédé de Fabrication du plâtre

La fabrication du plâtre à partir du gypse naturel comporte trois étapes :

- L’extraction et la préparation du gypse


- La cuisson
- L’obtention des produits finis

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Procédé de Fabrication du plâtre


5. Moutures, Mélange, Distribution
à Autrefois, le gypse était cuit en morceaux assez gros qui renfermaient,
à la fin du traitement, à la fois du semi-hydrate et de l’anhydrite

à Les morceaux étaient ensuite broyés pour obtenir, en une seule

opération, le plâtre de construction

à Actuellement le plâtre de construction s’obtient par mélange en

proportions convenables de semi-hydrate et d’anhydrite

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Procédé de Fabrication du plâtre


5. Moutures, Mélange, Distribution

à La finesse des plâtres est un facteur important à considérer

à Après la cuisson, la matière est broyée dans des broyeurs

à Le plâtre peut ensuite être bluté, (séparé en classes granulométriques


différentes à l’aide de :

v bluteries rotatives ou trommel : tube cylindrique rotatif revêtu


d’une toile métallique ;
v tamis vibrants ;

v séparateurs à air.

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Procédé de Fabrication du plâtre


5. Moutures, Mélange, Distribution

v Bluteries rotatives ou Trommel : tube cylindrique rotatif revêtu d’une


toile métallique ;

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Procédé de Fabrication du plâtre


5. Moutures, Mélange, Distribution

v Tamis vibrants ;

Alimentation

F
M G

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Procédé de Fabrication du plâtre


5. Moutures, Mélange, Distribution

v Séparateurs à air ;

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Procédé de Fabrication du plâtre


5. Moutures, Mélange, Distribution

à La qualité de ces plâtres sera encore


améliorée par l’ajout de différents produits
(ciment blanc, chaux aérienne, résine
synthétique, modificateur de prise, etc… )
ou de granulats légers

à Variétés des plâtres : Les produits commercialisés sont fonction:


a- Granularité: plâtre gros ‘G ’ et fin ‘F ’
b- Mode de mise en œuvre: manuel ‘M ’ et projeté ‘P ’
c- Temps d’emploi: 1 court, 2 moyen et 3 lent
d- Dureté: normal ‘N ’ et très haute dureté ‘THD ’

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Procédé de Fabrication du plâtre


5. Moutures, Mélange, Distribution
à Le plâtre de construction courant est un mélange de semi-hydrate et
d’anhydrite de classe II (2/3 : 1/3).

à L’anhydrite est un régulateur de prise; plus le % d’anhydrite est

élevé et plus le temps de durcissement est lent.

à Additionné d’eau, ce mélange fait prise en s’hydratant pour donner un

gypse reconstitué au cours d’une réaction fortement exothermique et


rapide.

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Procédé de Fabrication du plâtre


5. Moutures, Mélange, Distribution

à Le plâtre ainsi parvenu à l’état de


poudre d’une granulométrie bien

déterminée est entreposé dans des silos

à Il peut être expédié directement en vrac dans des camions conteneurs,


ou mis en sacs kraft de 25 - 40 kg par des machines automatiques rapides

(60 t à l’heure) et précises

à Le plâtre stocké quelques jours parfait son homogénéisation et subit un

vieillissement favorable à sa qualité

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Hydratation et Prise
1. Prise
• Les produits résultant de la déshydratation thermique du gypse ont la
propriété, lorsqu’ils se trouvent au contact de l’eau, de retrouver leur degré
d’hydratation initiale et de reconstituer du gypse.
à Ce phénomène s’appelle la prise du plâtre

• Ce processus se déroule en trois grandes étapes successives :


à Reprise de l’eau pour reformer le di-hydrate
à Cristallisation (qui constitue la prise proprement dite)
à Durcissement

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Hydratation et Prise
1. Prise
• Quelques mots clés : temps de prise, début de prise et fin de prise !

à Temps de prise : temps qui s’écoule entre le début du gâchage et le


durcissement du plâtre

à Début de prise : moment où le plâtre commence à cristalliser (le sillon


tracé par une lame de couteau dans une galette de plâtre ne se referme plus)

à Fin de prise : moment où la pâte de plâtre n’est plus utilisable, le plâtre


achève son durcissement (un pouce fermement appliqué sur la surface ne

laisse plus de trace)


à La phase du durcissement traduit un phénomène mécanique lié à la
cristallisation du sulfate de calcium formé et qu’il atteint une valeur d’autant

plus élevée que la cohésion interne des cristaux et leur adhérence mutuelle
sont plus fortes

79

Hydratation et Prise
1. Prise - Théorie
Deux grandes théories

La théorie de cristallisation La théorie colloïdale

Des espèces intermédiaires


Lavoisier (1768) - Le Chatelier (1887) du type CaS0 4,xH 20 avec x ≥
2 entourent les grains de
Théorie de Dissolution - Recristallisation semihydrate sous la forme
d'un gel (Colloïdes)

80

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation

• La phase de début de prise distingue trois phases successives :

à une phase chimique d’hydratation,

à une phase physique de cristallisation

à une phase mécanique de durcissement.

81

27
Y.A

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation

à La cristallisation du dihydrate suit le processus de cristallisation


(nucléation + croissance) commun à tous les sels au contact de l’eau : par

une dissolution préalable du sel assurant aux ions une mobilité qui leur
permet de se déposer selon un ordre géométrique rigoureusement déterminé

La nucléation = Phase d’apparition des cristaux

Apparition
Primaire Þ
Deux types ex-nihilo
de
nucléation A partir de
Secondaire Þ cristaux
préexistants

82

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du dihydrate : nucléation + croissance

La nucléation primaire

• Lorsqu'une solution atteint un degré de sursaturation excédant la


sursaturation limite, elle produit un nombre très élevé de cristaux très fins, les
nuclei (groupe d'atomes ou d'ions présentant une structure ordonnée
correspondant à la maille d'une structure cristalline).
à Ce phénomène d'apparition de la phase cristalline est appelé
nucléation primaire.
Nucléation primaire

83

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du dihydrate : nucléation + croissance

La nucléation secondaire

• De nouveaux cristaux peuvent aussi être formés dans une suspension


contenant des cristaux au sein d'une solution, même si les conditions de
sursaturation ne permettent pas une production spontanée de nuclei. Ce
processus de formation de cristaux est appelé nucléation secondaire.

Nucléation secondaire

84

28
Y.A

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du dihydrate : nucléation + croissance

La croissance

• La croissance est la suite du processus. Elle traite la façon dont les nouvelles
molécules/atomes/ions vont venir s'accrocher à la surface du cristal pour en faire
partie et donc le faire grandir

Lr0c

85

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du Plâtre

à Le plâtre fait prise du fait de la différence de solubilité entre le semi-


hydrate et le dihydrate (le gypse).

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Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du Plâtre

à Le plâtre fait prise du fait de la différence de solubilité entre le semi-


hydrate et le dihydrate (le gypse).
à La solubilité du semi-hydrate est, à 20°C, de 9 g.l–1, alors que celle du
gypse est de 2 g.l–1. En conséquence, en présence d’eau, le semi-hydrate
passe en solution, le dihydrate se forme en fixant une partie de l’eau de la
solution, la solution devient sursaturée en sulfate qui précipite. Il se
reforme ainsi du gypse produit de départ du plâtre.
à En trente minutes environ, 95 % du semi-hydrate se transforme en
dihydrate et il faut moins de deux heures pour que la réaction soit totale.

87

29
Y.A

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du Plâtre

à Dans le cas de la pâte de plâtre, la quantité d’eau est insuffisante pour

dissoudre tout le semi-hydrate qu’elle contient, mais comme la fraction

passée en solution saturée donne du dihydrate moins soluble, qui se trouve

dès sa formation en solution sursaturée, ce dihydrate se dépose en rendant

possible la dissolution d’une nouvelle fraction de semi-hydrate, et ainsi de

suite

88

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation

Henry LE CHATELIER : thèse de doctorat ès-Sciences publiée en 1887

89

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du Plâtre

• L’anhydrite, constituant minoritaire du plâtre, est moins soluble que le semi-


hydrate, et s’hydrate plus lentement

• Elle est présente dans le plâtre pour


enduits car sa cristallisation plus tardive
que celle du semi-hydrate permet
d’augmenter la cohésion de l’enduit et
de compenser le retrait de séchage du
semi-hydrate et ainsi d’éviter les
fissures

90

30
Y.A

Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du Plâtre avant hydratation

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Hydratation et Prise
1. Prise – Théorie de dissolution - recristallisation
à La cristallisation du Plâtre après hydratation

92

Hydratation et Prise
2. Séchage

• Le déroulement et la croissance organisée de la cristallisation et, par


suite, le bon durcissement exigent en outre que l’édifice cristallin en
voie de formation ne soit pas détruit, c’est-à-dire que ce solide
cristallin naissant soit abandonné librement à lui-même et ne soit pas
soumis à agitation :

à C’est ce que traduit, dans le langage pratique courant, la


règle selon laquelle une pâte de plâtre en cours de prise ne
doit jamais être rebattue

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31
Y.A

Hydratation et Prise
2. Séchage
Séchage artificiel
Séchoir transversal 1

1. Cheminée
2. Condensateur
3. Mur du séchoir calorifugé
4. Sens de circulation de l’air
5. Wagon chargé en piles de carreaux
6. Ventilateur d’exhaure
7. Ventilateur de brassage

94

Hydratation et Prise
2. Séchage
Séchage artificiel
Séchoir transversal 2

1. Murs du séchoir
2. Sens de circulation d’air
3. Wagons chargés en piles de carreaux
4. Ventilateur de brassage.
5. Bruleur à gaz

95

Hydratation et Prise
3. Temps de prise et durée d’emploi
• Les temps de début et de fin de prise font l’objet de définitions normalisées et
sont déterminés par différentes méthodes selon la consistance de la pâte de
plâtre

• Dans la pratique, on définit également une durée d’emploi correspondant au


temps pendant lequel la pâte de plâtre peut être utilisée :

à Ce temps est variable selon le procédé de mise en œuvre


(application d’un enduit, coulage, moulage, etc.).

• L’addition de certains produits minéraux ou organiques, agissant sur la


solubilité des phases anhydres ou les vitesses de dissolution, permet
d’intervenir sur les temps de prise et les durées d’emploi.

96

32
Y.A

Hydratation et Prise
3. Temps de prise et durée d’emploi
Accélérateurs
• Dans le cas notamment de la préfabrication, il peut être nécessaire
d’accélérer la prise du plâtre pour procéder à un démoulage plus rapide.

à On fait donc appel à des accélérateurs qui sont des produits minéraux :

ü Le premier moyen pour accélérer la prise est la température: L’utilisation de


plâtre chaud (c’est à dire fraîchement sorti du four de calcination) et d’eau

chaude (en utilisant par exemple l’eau récupérée dans les condenseurs d’un
séchoir à carreaux de plâtre) permet de raccourcir le temps de prise. Une

température optimale du mélange se situe aux environs de 35 – 38 °C.

97

Hydratation et Prise
3. Temps de prise et durée d’emploi
Accélérateurs
• On fait donc appel à des accélérateurs qui sont des produits minéraux :

ü Ajout dans le mélange d’une petite quantité (environ 0,5 à 1%) de gypse
finement broyé (40 μm maxi) appelé ‘’gypse micronisé’’ : germes de

cristallisation. Néanmoins, il convient d’être très prudent et de procéder à


des essais préalables car une trop grande quantité de gypse nuira à la
résistance mécanique du produit fini.

ü Diminution de la solubilité du sulfate de calcium dihydraté : sulfates de


potasse et de soude, acides sulfurique, chlorhydrique ou nitrique, Chlorure
d’ammonium et de magnésium, bromures et iodures alcalins, bichromate de
potassium (K 2Cr2O 7), etc…

98

Hydratation et Prise
3. Temps de prise et durée d’emploi
Retardateur
• Pour de nombreuses utilisations dans le bâtiment, l’art ou l’industrie, il est
nécessaire de retarder la prise du plâtre pour permettre un travail plus facile

• Les principaux retardateurs sont les phosphates alcalins et d’ammonium


((NH 4)3PO 4), les acides organiques (par exemple l’acide citrique C 6H 8O 7), le
chlorure de calcium, etc...
• Certaines sociétés spécialisées vendent des produits prêts à l’emploi sous
des noms commerciaux comme le ‘’Targon’’, le Zeliquid GA1 ou le Tylose
CR1500 P, etc…

99

33
Y.A

Hydratation et Prise
3. Temps de prise et durée d’emploi
Épaississeurs et rétenteurs d’eau

• Les épaississeurs, en augmentant la consistance de la pâte de plâtre,


permettent d’avancer le début d’emploi du plâtre. Un épaississeur bien connu
est l’amidon

• Généralement, ces produits ont aussi un effet retardateur de prise limité ;


associés à des retardateurs plus puissants, ils permettent d’utiliser la pâte dès

la fin du gâchage et d’augmenter la durée d’emploi. Ils facilitent en outre la


mise en œuvre

à Épaississeurs et retardateurs ont permis le développement des plâtres

modernes à long temps d’emploi et des plâtres projetés

100

Application du plâtre
Enduits intérieurs

Projection mécanique – sur mur

101

Application du plâtre
Enduits intérieurs

Projection mécanique – sur plafond

102

34
Y.A

Application du plâtre
Carreaux

Caractéristiques
• Les carreaux de plâtre, éléments de petites dimensions, ont un module
de trois ou quatre éléments par mètre carré.
• Ils sont pleins ou évidés (alvéoles verticales ou horizontales) ; leur
épaisseur varie de 4 à 10 cm selon la fabrication, les épaisseurs les plus

courantes étant 5, 6 et 7 cm.

103

Application du plâtre
Plaques

• La plaque de plâtre est aujourd’hui la principale forme d’utilisation du


plâtre.

• Environ 2 000 millions de mètres carrés de plaques de plâtre aux États-

Unis et plus de 500 millions de mètres carrés en Europe sont posés


chaque année.

104

Application du plâtre
Plaques

105

35
Y.A

Application du plâtre
Plâtres à mouler pour l’art et l’industrie

• Ces plâtres sont utilisés dans diverses


industries comme moules de coulage, de

calibrage ou matrices :

à porcelainerie, industries des sanitaires,


industries des matières plastiques et du jouet,

fonderie d’art, etc.) et également en chirurgie


dentaire.

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36

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