Memoire - NZIE CHAP1+ PLAN CHAP 2

FORMULATION ET CARACTERISTION D’UN LIANT A BASE DES PRODUITS
DE FOURMILLIERES
Chapitre 1 : revue de littérature
Introduction
1.1 Typologie des liants
1.1.1 Selon le mode d’obtention
1.1.1.1 Liants naturels
1.1.1.2 liants artificiels
1.1.2 selon le morde de durcissement
1.1.2.1 liants aériens
1.1.2.2 Liants hydraulique
1.2 Propriétés des liants
1.2.1 Propriétés chimique
1.2.2 Propriété mécaniques
1.2.3 Propriété physiques
1.3 Classification des liants
1.4 Défaut des liants
1.5 Domaines d’utilisation des liants
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE

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L’ETUDIANTE NZIE LEKEULEM Cabrel Diderot
DE FOURMILLIERES
Chapitre 1 : revue de littérature
Introduction
Dans le présent chapitre, il sera question de présenter de façon générale, une revue de
littérature complète sur les fourmilières. L’option choisie consiste à présenter d’une part les
liants, et montrer les différents types de liants, l’utilisation ainsi que les défauts des liants dans
le monde et d’autre part de faire une présentation complète du le matériau termitière. Les
techniques de construction n’ont cessé d’évoluer depuis l’apparition de l’homme sur terre. Ce
contentant à l’origine que de cavités naturelle (grottes) pour se loger, l’homme a su développer
et améliorer son habitat : de la hutte au palais, des maisons à pans de bois aux maisons en
pierre. L’évolution des techniques à bâtir c’est accompagné d’une transformation et d’une
amélioration croissante des matériaux pour augmenter leurs performances. Les matériaux sont
d’abord utilisés tel quel : la terre brute, les branches d’arbres…Peu à peu on fait subir des
transformations aux matériaux. Une des évolutions les plus importantes vient de la cuisson des
minéraux C’est le développement des connaissances de la physique et de la chimie et du
potentiel qu’offre la cuisson qu’un nouveau type de matériaux a vu le jour : les liants de
maçonnerie de plus en plus élaborés ; le plâtre, la chaux et ensuite beaucoup plus tard le
ciment. Un liant est une matière qui a la propriété de passer de l’état liquide à l’état solide pour
assembler (lier) par « collage » des matériaux inertes : pierres, bois, fibres…Dans travaux, nous
allons retracer l’obtentions des liants leur typologie, les classifier et présenter leurs utilisations
des principaux liants en maçonnerie.

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DE FOURMILLIERES
1.1 Typologie des liants
Dans notre environnement, nous distinguons plusieurs types de liants, en

regroupant selon des critères bien définis. Nous avons un groupe selon le mode
d’obtention et un autre groupe selon le mode de durcissement.
1.1.1 Selon le mode d’obtention

Les liants sont obtenus soit part collecte dans la nature qui donne des
liants Naturels, soit par production industrielle pour avoir les liants artificiels
1.1.1.1 Liants naturels
Les liants naturels sont des lient qui sont pris dans la nature et sont
directement utilisées ou on subit une transformation physique et ou chimique
dans l’optique d’améliorer leur qualité. Ils sont les plus les plus anciens et les plus
utilisés :
 L’argile crue en intérieur et extérieur
 Le plâtre (Issu du gypse est obtenu par cuisson à 160°) en intérieur
 La chaux aérienne
 Les ciments
 Les huile vegetale
A - L'argile
L’argile est une matière rocheuse naturelle à base de silicates ou

d'aluminosilicates hydratés de structure lamellaire, provenant en général de
l'altération de silicates à charpente tridimensionnelle, tels que les feldspaths. Elle peut
être une matière localement abondante, très diverse, traitée ou raffinée avant emploi,
à la fois meuble ou plastique (souvent après addition d'eau) ou à pouvoir desséchant,
absorbant ou dégraissant, voire à propriétés collantes ou encore réfractaires, pour
servir par exemple autrefois selon des usages spécifiques, souvent anciens, au potier
et au briquetier, au maçon et au peintre, au teinturier et au drapier, au verrier et à
l'ouvrier céramiste. En réalité, le terme issu du latin argilla peut s'appliquer au choix à
un minéral argileux et à un ensemble de minéraux argileux, ainsi qu'à diverses roches
composées pour l'essentiel de ces minéraux L'argile n'est pas que de la terre mais une
terre particulière. L'argile est l'un des liants les plus anciens utilisés par l'humanité. Il
n'existe pas une argile mais des argiles. Pour faire court, on distingue les argiles à

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DE FOURMILLIERES
faïences, les argiles à grès et les argiles à porcelaine. L'association de chacune de ces
argiles avec d'autres matériaux est possible à condition de connaître les associations
possibles.
B- Le plâtre
Le plâtre est un mélange pulvérulent préparé, depuis les temps antiques, à

partir de la calcination du gypse, roche sédimentaire rassemblées en masses énormes
d'évaporites, appelée autrefois pierre à plâtre ou pierre des plâtrières que l'on retrouve
parfois sous forme d'albâtre ou de cristaux de sélénite. La pierre est généralement
extraite de mines ou de carrières souterraines puis cuite et ensuite cassée, broyée et
moulue pour donner la poudre blanche du plâtre.
Les trois étapes cruciales sont :
* le broyage du minerai de gypse dans une machine à concasser ;
* la calcination, pour obtenir des matières (micro)cristallines par chauffage et
réactions de déshydratation parfois sévères ;
* la réduction en poudres fines dans un moulin. L'expression battre comme
plâtre signifie réduire en poudre ou pulvériser le produit de calcination ou plâtre cuit
à l'aide d'un broyeur.
Les carrières de gypse peuvent être exploitées de deux manières, selon la structure
du gisement. Lorsque celui-ci se trouve à un niveau trop profond, on privilégie une
exploitation souterraine. Il s’agit d’extraire les couches inférieures en creusant des
galeries, qui sont ensuite comblées par des matériaux inertes une fois l’exploitation
terminée. Mais cette méthode permet seulement d’exploiter un tiers du gypse, qui se
déploie en plusieurs couches. L’exploitation à ciel ouvert, permet d’extraire ces
différentes couches. Lorsqu’un gisement est épuisé, la plâtrière est réhabilitée pour
recréer un ensemble le plus proche possible de l’état initial du terrain.
C- La chaux, liant hydraulique et aérien
La chaux est du calcaire cuit à très haute température (indice carbone très
élevé) ; le calcaire qui sert à fabriquer la chaux est un produit naturel, la chaux ne l'est
pas. Le calcaire est cuit entre 900° et 1200° donne la chaux. Pour obtenir de la chaux
:
 On a besoin de pelles mécaniques qui creusent la roche pour récolter du
calcaire (gaz à effet de serre, pollution, nuisances sonores)
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DE FOURMILLIERES
 On a besoin de bennes qui transportent la roche. (Idem)
 On broie la roche dans un système complexe de machines
 Ensuite, on cuit cette roche à très haute température entre 900° et 1200°
 Ensuite on pulvérise de l'eau ou on immerge dans l'eau...
 Ensuite on met en sachet et on transporte parfois de l'Italie jusqu'à Londres
ou au-delà.
La production de la chaux est énergivore, au même titre que la production du
clinker de ciment. La chaux est un liant adapté aux bâtis anciens pour ses qualités de
souplesse, de porosité. La chaux est également le liant à privilégier dans le bâti
écologique mettant en œuvre des supports et des matériaux nécessitant porosité et
respirable.
D- Le ciment, liant hydraulique

Pour obtenir du ciment appelé le clinker de ciment :
 On a besoin de pelles mécaniques qui creusent la roche pour prendre de la
roche qui contient du Carbonate de calcium (CaCo3) : de 77 à 83 %
(cherchez pas, c'est le calcaire de la chaux) • de la Silice (SiO2) : de 13 à
14%, Alumine (Al2O3) : de 2 à 4% • Oxyde ferrique (Fe2O3) : de 1,5 à 3 %
(cherchez pas, il s'agit des composants de l'argile, dont je connais l'impact en
tant que céramiste).
 On a besoin de bennes pour transporter des roches
 On a besoin de broyeurs
 Ces produits naturels sont cuits à 1450°. Tout au long de la cuisson, un
ensemble de réactions physico-chimiques conduit à l’obtention du clinker :
1. La décarbonatation du carbonate de calcium (calcaire) donne de
la chaux vive. Tient la voilà, la chaux, notre amie écolo.
2. L’argile se scinde en ses constituants : silice et alumine qui se
combinent à la chaux pour former des silicates et aluminates de chaux.
Tient, la voilà l'argile, notre amie écolo...
Ce phénomène progressif constitue la clinkérisation.
Lors du broyage, on ajoute au clinker, des éléments minéraux soit naturels
soit artificiels. On obtient des recettes de ciment différentes qui donnent des ciments
différents aux usages multiples :
Le ciment portland est le ciment classique que nous utilisons quand nous
construisons nos maisons. 80% de calcaire + 20% d'argile = silicates, aluminate de
calcium, chaux libre, traces d'impuretés de chrome. Il contient du gypse naturel (3 à
5%) indispensable à la régulation de prise du ciment. Pour être un liant sain, le ciment
ne doit contenir rien d'autre.
Les ciments spéciaux à ajouts d’éléments minéraux supplémentaires
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DE FOURMILLIERES
 Ciment de haut fourneau : on ajoute au ciment basique des "laitiers de
hauts fourneaux" = les laitiers de haut fourneau sont un sous-produit de
l’industrie sidérurgique lors de la fabrication de la fonte dans les hauts
fourneaux. Ils sont formés de constituants non ferreux, des fondants et des
cendres de coke. Leur composition en oxydes et leur structure vitreuse
obtenue par trempe à l’eau leur confèrent des propriétés hydrauliques
latentes, ce qui permet d’envisager leur utilisation en tant qu’ajout dans les
ciments.
 Les cendres de centrales thermiques, siliceuses ou calciques en provenance
des fumées des chaudières au charbon pulvérisé
 Les fillers calcaires,
 Les pouzzolanes naturelles ou artificielles (La pouzzolane naturelle (P) et
naturelle calcinée (Q) : substances siliceuses ou silico-alumineuses d'origine
volcanique ou de roches sédimentaires composés de SiO2 et de Al2O3).
 Les ciments prompts ou ciments à prise rapide sont riches en hydroxydes
de calcium, (chaux vive) ce qui les rend très alcalins en milieu humide.
Ses ajouts sont faits pour optimiser les qualités mécaniques du ciment et
offrir des possibilités techniques "hors normes" : fabrication de bétons
spéciaux utilisés en milieu humide (pour canaliser et stocker les eaux d'égouts ou les
eaux industrielles, l’eau de mer...), pour des ouvrages devant durer très longtemps
(ponts, tunnels, barrages...), résistants à de fortes températures et aux incendies,
utilisés pour une prise très rapide (pour obturer une voie d'eau, réaliser des blocages
et scellements...), à bas taux de CO2, etc.
E- LES HUILES VÉGÉTALES
Les huiles végétales sont de plus en plus répandues dans les peintures. Elles
ont en effet tendance à détrôner les résines synthétiques, principalement dans les
peintures naturelles. On utilise surtout l'huile de lin.
L'huile de lin provient des graines du lin. C'est une huile siccative (qui sèche)
utilisée depuis le XV siècle dans le domaine pictural. On peut dire qu'il y a eu avant
et après l'huile de lin dans l'histoire de la peinture occidentale. On peut trouver
différente qualité d'huile de lin : l'huile de lin clarifiée, l'huile de lin commune
(jaune). Comme toutes les huiles, l'huile de lin sèche à l'air par oxydation, sur un
temps plus ou moins important.
Les peintures naturelles commercialisées sont le plus souvent à base d’huile
de lin.
On ajoute à l’huile de lin :
 De la résine colophane

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 De l’huile de chanvre
 Un siccatif sans plomb ni baryum
 Une charge (dolomie kaolin poudre de marbre extra fine)
 Des pigments
1.1.1.2 liants artificiels
Les liants artificiels ou synthétiques sont les composants principaux des

peintures du commerce des grandes surfaces de bricolage. Obtenus le plus
souvent par distillation du pétrole brut, (phase naphta de la distillation),
additionnées d’autres composants chimiques (appelés « agents »), ils représentent
99% des peintures, vernis, enduits, apprêts, présents sur le marché (acryliques,
pisolithes, glycérophtaliques, vinyles…).
Dans le commerce, on trouve aussi des peintures, enduits, vernis et
apprêts à base de :
 Résines cellulosiques
 Résines alkydes ou/et de résines alkydes modifiées
 Résines acryliques ou de résines copolymères
 Résines vinyliques
 Résines époxydes
 Résines polyuréthane
 Résines bitumeuses
 Résines aminoplastes
 Résines phénoliques pures ou modifiées
 Résines polyesters
 Résines silicones
 Résines d’hydrocarbures
Ces liants sont chimiques et dégagent des composés nocifs dans
l'environnement et dans l'intérieur des bâtiments non seulement pendant
l'application mais aussi pendant des mois.
Les peintures, vernis et enduits acryliques sont les plus courants :
additionnées de poudre de marbre extra fine, de craie, de talc, ces produits
permettent d’obtenir des revêtements qui sèchent vite, relativement résistantes, et
lessivables. Mais il s'agit de résines issues de la synthèse pétrochimique. Les
résines sont en phase aqueuse, en émulsion. On les utilise pour faire de la colle,
des vernis à l'eau, des peintures acryliques, vinyliques ; ces résines sont
quasiment présentes dans tous les produits en phase aqueuse même ceux dits
naturels ou écolos. Quand vous trouvez des peintures contenant du latex ou du
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DE FOURMILLIERES
l'acétate de polyvinyle, le véritable liant qui vient en renfort du liant principal est
une résine synthétique. Par exemple : peintures du commerce dite "à la chaux"/
peinture du commerce "caséine » ; peinture du commerce "à l'argile"...
Les résines synthétiques sont également utilisées pour réaliser des glacis
ou des cires à l'eau. Il s'agit de la même résine diluée à l'eau, contenant un
retardateur de séchage, dépourvu de charge opacifiante. De même, le vernis-colle
des Loisirs Créatifs, c'est la même résine de base ; la colle à bois, idem.
Figure 1.1 résine acrylique
1.1.2 Selon le mode de durcissement
Les liants peuvent durcir de deux manières, dans l’air ou dans

l’eau d’où le groupe de liant aériens et des liants hydrauliques.
1.1.2.1 Liants aériens
Les liants aériens font prise lorsqu’ils sont en contact avec l’air. La chaux
aérienne est obtenue par la cuisson de calcaire très pur (de 95 % à 99 %).
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La chaux est utilisée dans le mortier pour enduire, jointoyer ou bâtir. On l’utilise
pour la réalisation de dalles dans le bâti ancien, la confection des joints de
carrelages en terre cuite, les enduits de matériaux poreux comme les pierres
naturelles ou les galets, etc.
La chaux aérienne est préconisée pour les enduits fins, les peintures ou
les finitions intérieures, en particulier sur les supports anciens en pierre ou en
terre. Enfin, le plâtre est employé pour réaliser des rebouchages, des enduits,
pour sceller ou pour confectionner des éléments purement décoratifs.
1.1.2.2 liants hydraulique
Un liant hydraulique est un liant qui se forme et durcit par réaction

chimique avec de l’eau et est aussi capable de le faire sous l’eau, ce que l'on
nomme hydraulicité. Il est utilisé dans la construction et dans l’industrie routière
afin de répartir la pression uniformément sur toute la surface des particules. Il
présente une cinétique de prise lente et un délai de maniabilité élevé. Il est
fabriqué en bétonnerie et est obtenu généralement par co broyage ou mélange de
différents matériaux tels le clinker de ciment, le laitier vitrifié de haut fourneau
et/ou de cendres volantes et d'un catalyseur ou activant de prise.
Type de liant
Mode d’action Exemple
hydraulique
Agit sans l’addition d’un activant (comme la

Actif ciment Portland
chaux)
laitier granulé de haut

Agit avec l’ajout d’un activant (généralement fourneau
Latent
la chaux) cendres volantes
pouzzolanes
- ciment Portland et
cendres volantes,
Mélange de liant hydraulique actif et de liant - ciment Portland et
hydraulique latent (le dernier, dans quelques laitier granulé de haut
Mixte
pays comme la République fédérale fourneau,
d’Allemagne, dénommé «additif»)
- ciment Portland et
pouzzolanes
Tableau 1.1 les types de liants hydrauliques

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DE FOURMILLIERES
1.2 Propriétés des liants

Les liants selon leurs origines ont des propriétés qui leur sont
propres et qui les caractérises.
1.2.1 Propriétés chimique

Excepté les liants hydrocarbonés, les autre liants achevés leur prise avec
une évaporation d’eau en particulier les liants aériens. Les caractères chimiques
des liants est lient à leur composition chimique, ce qui définit le type de
réaction chimique qui caractériseras le liant, nous avons les réactions
intramoléculaires et les réaction intermoléculaire. Les réactions
intramoléculaires : nous avons ce type de réactions avec les liants
hydrocarbonés où la chaleur vient fragiliser les laissons pi entre le carbone et
l’hydrogène, pour faciliter l’ouvrabilité du liant, une fois mélanger avec les
particules à agglomère, juste un refroidissement rend les liaisons bien solides et
le liant forme avec les particules un bloc. Les réactions inter moléculaire : ce
type de réactions est le plus rencontrer exemple la réaction de l’eau dans du
ciment ; les particules fines qui constituent le ciment se lient entre elle et ne
quittent plus et devient d’autant plus solides après évapotranspiration. Avec les
résines, les molécules la constituant se comporte comme des mini ventouse au
contact d’une surface ce qui fait la prise. Les comportements chimiques des
liants varient selon leur nature.
1.2.2 Propriété mécaniques

Les propriétés mécaniques des liants sont très variées d’un liant à un autres.
Les liants solides peuvent varier à la compression quand les liants liquide très
peu. Leur comportement à la traction aussi ; les liant hydrocarbonées peuvent
légèrement s’étire sans rompre prise, pourtant les ciments après prise, ne sont
pas élastiques. En flexion, les résines et le liant hydrocarbonés son plus flexible
que les chaux, les plâtres et les ciments.
1.2.3 Propriété physiques
Les liants existent sous plusieurs formes, liquide, solide. Sous forme
liquide, les liants sont plus les huiles qui varient aussi selon leur viscosité,
MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE 1
L’ETUDIANTE NZIE LEKEULEM Cabrel Diderot 0
DE FOURMILLIERES
exemple l’huile de lin. Sous forme liquide nous aussi les résines, naturel ou
synthétique qui sont produit dans les laboratoire ; leur masse volumique aussi
sont très variantes et la couleur aussi, les résines produit artificiellement ont
des couleurs varier selon le fabricant, les ciments en général ont une couleur
grisâtre, et sont des poudres qui en représente de l’eau s’agglomère pour faire
un bloc avec les autres particules présentent
1.3 Classification des liants
Selon leur composition, les liants peuvent être classés en deux

grandes familles : les liants organiques et les liants minéraux ;
 Les liants minéraux sont généralement obtenus par traitement
à haute température de matière minérale, et font prise en présence d’eau. Le
carbone ne s’y rencontre que sous la forme oxydée de CO2 (carbonate).
 Les liants organiques sont synthétisés par des organismes vivants,
ou par la science de l’homme, au départ de matière minérale ou de matière
organique préexistante. Leur mode de prise est complexe, et le carbone s’y
rencontre principalement sous la liaison ≡C−H.
1.3.1 Liant minéral
Les liants minéraux sont des poudres finement broyées résultant de

transformation de roches. Mélangées à l’eau, ces poudres forment une pâte
plastique qui durcie avec le temps suite à des réactions chimiques. L'argile ou
la terre argileuse est disponible à l'état naturel et est employé dans des
mortiers de terre ou des bétons de terre. D'autres sont obtenu par calcination.
D'après Louis Vicat, la chaux, la silice, l'alumine, et la magnésie sont les
principes essentiels dont se composent les gangues qui lient les matériaux
employés dans les constructions. Ces principes élémentaires qui combinés en
proportions diverses constituent composés connus dans l'art de bâtir sous les
noms de chaux hydrauliques, ciments, et pouzzolanes composés qui
concourent à la formation par voie humide des gangues qui lient les agrégats
appelés mortiers et bétons. Dans ces gangues la silice joue le rôle d'acide et
engendre des silicates dont les autres principes ensemble ou séparément
deviennent les bases. La chaux, la silice, l'alumine et la magnésie ne se
présentent pas isolées et à l'état chimique dans la nature. L'art consiste donc à
tirer une partie des produits naturels entrent en proportions considérables pour
arriver le plus économiquement possible au but recherché ; ces produits sont

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d'une part les pierres calcaires pures ou argileuses ou magnésiennes et de
l'autre les argiles, les sables et les substances plutoniques ou neptuniennes
résultant tantôt des déjections volcaniques tantôt de la décomposition
spontanée et séculaire de certaines roches. Selon leur mode de durcissement,
les liants obtenus par calcination peuvent être classés en deux familles :
• les liants aériens : durcissement à l'air dû à une réaction de
carbonatation : (Exemples : plâtre, chaux aérienne, liants magnésiens.) ; •
les liants hydrauliques : durcissement en milieux humides ou dans l’eau dû à
une réaction d'hydratation de silicates ou d'aluminates : (Exemples : chaux
hydraulique, ciment prompt, ciments Portland, laitiers…etc.)
1.3.1.1. Liant aérien
Ils existent plusieurs types de liants aériens.
1.3.1.1.1. Chaux aérienne

A. Historique
La chaux est apparue dans le courant du 2eme millénaire avant notre ère.
Elle est obtenue par la cuisson entre 850°C et 1000°C de roche calcaire pure ou de
coquillages marins. Il est intéressant de noter que le verbe « calciner », qui signifie
brûler à haute température a précisément pour origine étymologique le terme latin «
calx, calcis » désignant la chaux. La chaux « vive » obtenue par « calcination » est «
éteinte » par adjonction d’eau, et Fournit « La chaux hydratée » ou « La chaux
aérienne ». La chaux hydratée ne peut faire Prise qu’au contact de l’air, en
réagissant avec le gaz carbonique ambiant (d’où son nom de « chaux aérienne »). En
un premier temps, la chaux sert surtout à la confection d’enduit. Elle entre avec le
plâtre et la poudre de marbre, dans la composition des stucs, que les architectes
grecs utilisaient dès le 7e siècle avant J.-C. pour couvrir l’aspect rude des murs
construits en pierre calcaire ou en tuf. Ces murs étaient montés en blocs de pierre
ajustés sans mortier, ou en pierres ébauchées, liées par un mortier fait de terre et
d’argile. Ce sont les Romains qui, dès le 2e siècle avant notre ère, vont développer
l’usage du mortier de chaux et répandre la technique dans toutes les régions de
l’empire. Ils ont systématisé l’usage du mortier pour assurer les joints des appareils
de brique ou de pierre. La technique est toujours en usage aujourd’hui. La porosité
du mortier est donc un facteur essentiel, à contrôler lors de la mise en œuvre. Les
praticiens insistent sur les justes proportions à respecter : trois volumes de sable fin
pour un volume de chaux, ou cinq pour deux, selon la qualité du sable.
B. Réaction chimique
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La chaux aérienne s’obtient à partir de roches calcaires contenant au plus
10% D’impuretés argileuses.
Figure 1.2 : Pierres de calcaires et Morceaux de la chaux vive
La chaux vive (Oxyde de Calcium) est avide d'humidité. Elle réagit

au contact de l'eau avec un fort dégagement de chaleur puis se transforme
en une poudre blanche appelée chaux éteinte.
Figure 1.3 : Morceaux de chaux vive aspergés à l’eau et Poudre de la

chaux éteinte
Chaux éteinte : En présence du gaz carbonique, la chaux éteinte peut
faire une carbonatation et redevenir un calcaire, voir la réaction chique
suivante :

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Environ 1000°C Calcaire Chaux vive Gaz carbonique

CaO + H2O Ca(OH)2 + Chaleur +Chaux vive Chaux éteinte
Ca(OH)2 + CO2 CaCO3 + H2O Chaux éteinte Calcaire
Ainsi la chaux ne peut durcir qu’en contact avec l’air (gaz carbonique).
Conclusion : Cycle de la chaux
Figure 1.4 : Cycle de la chaux.
C. Utilisation
La chaux aérienne n’est ainsi pas utilisée comme liant. Cependant

elle peut être utilisée comme composant additif à certains matériaux de
construction (mortiers, bétons, enduits, peintures…etc.), afin d’améliorer
certaines de leurs propriétés. Dans la construction routière, on utilise parfois
la chaux vive moulue pour :
a) Assèchement : La chaux vive est épandue sur les sols humides afin
de diminuer leur teneur en eau et faciliter ainsi le travail des engins de
terrassement.
b) Stabilisation : La chaux vive, mélangée aux sols argileux, se
combine chimiquement avec ces derniers. L'argile passe alors d'une
consistance plastique à une consistance grenue, stable et très peu sensible à
l'eau.
c)Stockage : La chaux vive doit être stockée dans des dépôts ou sacs
hermétiques. La chaux éteinte est moins sensible mais elle doit être stockée
dans des dépôts ou sacs fermés.

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1.3.1.1.2 Argile
L’argile est une matière rocheuse naturelle à base de silicates ou

d'aluminosilicates hydratés de structure lamellaire, provenant en général de
l'altération de silicates à charpente tridimensionnelle, tels que les feldspaths.
Elle peut être une matière localement abondante, très diverse, traitée ou
raffinée avant emploi, à la fois meuble ou plastique (souvent après addition
d'eau) ou à pouvoir desséchant, absorbant ou dégraissant, voire à propriétés
collantes ou encore réfractaires, pour servir par exemple autrefois selon des
usages spécifiques, souvent anciens, au potier et au briquetier, au maçon et
au peintre, au teinturier et au drapier, au verrier et à l'ouvrier céramiste.
Figure 1.5 : Argile à l’état Naturel sech.
L’argile, qui associée à de l’eau, devient plastique et durcit lorsque l’eau

s’évapore. On utilise l’argile dans la technique du torchis pour la rénovation
de certaines habitations traditionnelles.

DE FOURMILLIERES
Figure 1.6 : Argile à l’état Naturel humide.
1.3.1.2 liant hydraulique
Un liant hydraulique est un liant qui se forme et durcit par réaction

chimique avec de l’eau et est aussi capable de le faire sous l’eau, ce que l'on
nomme hydraulicité. Les liants hydrauliques sont les plus employés dans le
bâtiment. Les liants hydrauliques sont d’origine minérale. Ces derniers
forment une pâte qui durcit par réaction chimique avec de l’eau et est aussi
capable de le faire sous l’eau c’est ce que l'on nomme hydraulicité , durcit lors
de la phase d’hydratation. Les trois principaux liants hydrauliques sont
le ciment, la chaux et le plâtre. Ils sont aussi utilisés dans la construction et
dans l’industrie routière afin de répartir la pression uniformément sur toute la
surface des particules. Le ciment est obtenu suite au broyage et à la cuisson de
roches calcaires (environ 80 %) et d’argile permettant d’obtenir le clinker.
D’autres composants tels que des constituants minéraux et des additifs sont
ajoutés pour la fabrication de différents types de ciments. Les ciments sont
classés en fonction de leur composition et de leur résistance. Ainsi, on
distingue principalement 5 types de ciments : le ciment de haut-fourneau, le
ciment pouzzolanique, le ciment Portland, le ciment Portland composé et le
ciment au laitier et aux cendres. D’autres ciments spéciaux tels que le ciment
prompt à prise rapide ou le ciment alumineux fondu peuvent être utilisés.
DE FOURMILLIERES
1.3.1.2.1. Chaux hydraulique
A. Historique de la chaux hydraulique

Il est apparu très tôt que des adjonctions permettaient d’améliorer la prise et la
Stabilité du mortier de chaux, en particuliers de la rendre insensible à l’action
de l’eau. L’enduit, assurant l’étanchéité des citernes construites à Jérusalem
au 10e siècle avant notre ère, est fait de la chaux hydraulique. Dans l’île
grecque de Santorin, on ajoutait au mélange chaux-sable une quantité de
poudre volcanique qui conférait au mortier la propriété d’être stable à l’eau, et
de durcir partiellement sans apport de gaz carbonique. Cette caractéristique
appelée « hydraulicité », peut être obtenue au départ d’autres matériaux,
notamment la brique ou la tuile pilée. Les Romains ont pratiqué à grande
échelle l’adjonction à la chaux d’argile cuite et surtout de pouzzolane. La plus
grande stabilité à l’eau des matières ainsi obtenues est due à une réaction plus
ou moins lente entre la chaux et la silice colloïdale et l’alumine contenues
dans les produits mentionnés, avec formation d’hydrosilicates et d’hydro
aluminates dont la nature est comparable à celle des produits qu’on obtient
par hydratation des liants hydrauliques modernes. La chaux hydraulique
s’obtient à partir de roches calcaires contenant 10% à 20% d’impuretés
argileuses (calcaires marneux).
B. Réactions chimiques
Au cours de la cuisson du calcaire marneux certaines molécules CaO s’allie
avec les oxydes SiO2, Al2O3, Fe2O3, contenus dans les minéraux d’argiles
en formant les silicates CaO.SiO2, les aluminates CaO.Al2O3 et les ferrites
CaO.Fe2O3 de calcium, qui durcissent à l’air comme dans l’eau. Le reste de
molécules CaO s’éteint comme pour la chaux aérienne. En conséquence plus
la quantité de CaO est grande la chaux est moins apte de durcir sous l’eau.
Pour caractériser la capacité du durcissement hydraulique (sous l’eau) du liant
on utilise habituellement le module hydraulique :
Selon la valeur de m les liants sont classés comme suit :

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La chaux hydraulique gâchée à l’eau, après durcissement à l’eau continue à
durcir à l’air par carbonatation des molécules Ca(OH)2 sous l’action du CO2
qui s’infiltre dans la masse après évaporation de l’eau de gâchage. Plus la
chaux hydraulique est fine plus la prise et le durcissement sont accélérés et
plus la résistance est élevée.
C. Utilisation et stockage
La chaux hydraulique est utilisée comme un liant dans la construction à la
place ou avec du ciment. Comme pour la chaux aérienne la chaux hydraulique
doit être stockée dans des endroits secs en dépôts ou sacs fermés.
1.3.1.2.2 Ciment
Le ciment est un liant hydraulique (qui durcit sous l'action de l'eau),

utilisé dans la préparation du béton, et aujourd'hui le plus souvent employé
dans la confection des dallages, des parpaings, des enduits et des mortiers.
Les ciments sont actuellement classés sous la dénomination « CEM » suivi
d'un chiffre romain allant de I à V suivi d'une lettre majuscule en fonction de
leur teneur en clinker et d'autres composants (chaux, fumées de
silice, pouzzolane, laitier de hauts fourneaux, etc.). Le terme « ciment
Portland » est tombé en désuétude depuis la fin des années 1970, remplacé par
les termes « CPA » (ciment Portland pur) et « CPJ » (ciment Portland
composé), abandonnés à leur tour lors du passage à la norme européenne,
mais qu'on trouve encore dans plusieurs pays. Le mortier de chaux existe
depuis l'Antiquité mais le ciment et ses nombreuses applications est une
invention du xixe siècle. Il est le résultat, à l'origine, de la réaction
endothermique entre du calcaire et de l'argile qui, mélangés à de l'eau, font
prise et permettent d’agglomérer entre eux des sables et des granulats. Depuis,
de nombreux autres éléments sont incorporés en fonction de l'utilisation du
ciment, permettant ainsi de constituer de véritables roches artificielles, les
bétons et les mortiers.

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Figure 1.7 : SAC DE Ciment Robust.
La fabrication de ciment se réduit schématiquement aux trois opérations

suivantes :
 Préparation du cru ;
 Cuisson ;
 Broyage et conditionnement.
Il existe quatre méthodes de fabrication du ciment qui dépendent
essentiellement des matériaux :
 fabrication du ciment par voie humide (la plus ancienne), 2,5 % de la
production européenne en 20082 ;
 Fabrication du ciment par voie semi-humide (dérivée de la voie humide),
7,5 % de la production européenne en 2008 avec la semi sèche ;
 Fabrication du ciment par voie sèche (la plus utilisée), 92 % de la
production européenne en 2008 ;
 Fabrication du ciment par voie demi-sèche (dérivée de la voie sèche).

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La composition de base des ciments actuels est un mélange de silicates et

d’aluminates de calcium, résultant de la combinaison de la chaux (CaO) avec
de la silice (SiO2), de l’alumine (Al2O3), et de l’oxyde de fer (Fe2O3). La
chaux nécessaire est fournie par des roches calcaires, l’alumine, la silice et
l’oxyde de fer par des argiles. Ces matériaux se trouvent dans la nature sous
forme de calcaire, argile ou marne et contiennent, en plus des oxydes déjà
mentionnés, d’autres oxydes.
Le principe de la fabrication du ciment est le suivant : calcaires et argiles
sont extraits des carrières, puis concassés, homogénéisés, portés à haute
température (1 450 °C) dans un four à calcination. Le produit obtenu après
refroidissement rapide (la trempe) est le clinker. Les ciments incorporent les
composants suivants en diverses proportions : clinker et laitier de haut
fourneau, éventuellement cendres volantes siliceuses et calcaires. En somme
cette fabrication se fait en six étapes :
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 'extraction ;
 L’homogénéisation ;
 Le séchage et le broyage ;
 La cuisson ;
 Le refroidissement ;
 Le broyage.
Les adjuvants conduisant à la différentiation des produits et des
gammes peuvent être adjoints lors du broyage ou après, dans des
mélangeurs, et même en centrale à béton.
Suivant la proportion de chacun de ces éléments du mélange de cuisson,
on peut les classer de manière standardisée. La désignation des ciments
est en effet normalisée. Il existe cinq grandes catégories de ciments
courants reconnus par la norme européenne EN 197-1 :
– CEM I : Les ciments CEM I (Ordinaire Portland Cement, OPC, en
anglais) sont classés selon leur résistance minimale absolue à la compression,
mesurée en MPa, à 28 jours. La classe indique la résistance, ainsi un
ciment 32,5 a une résistance de 30 MPa ; un 52,5, une résistance de 50 MPa,
selon le tableau ci-dessous. La lettre L, N, R indique la rapidité de prise,
respectivement lente, normale, rapide. Ainsi, des réalisations au ciment 52.5
R, ayant acquis une résistance suffisante (28 MPa à deux jours), pourront être
décoffrés tôt, alors que des réalisations équivalentes en 32,5 N (14 MPa à 7
jours) devront patienter plus longtemps avant décoffrage.
Classes Résistance à 28 jours en MPa
32,5 L, N & R 30
42,5 L, N & R 40
52,5 L, N & R 50
Tableau 1.2 classes de ciments
– CEM II : ciment Portland composé
– CEM III : ciment de sidérurgique
– CEM IV : ciment pouzzolanique
– CEM V : ciment composé

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Les ciments blancs à faible teneur en oxydes de fer (et donc pauvres
en phase C4AF) ne constituent pas une catégorie à part entière mais
entrent dans la catégorie CEM I ou CEM II.
1.3.1.2.3 Plâtre
A. Historique du plâtre
Les Égyptiens ont probablement été les premiers à utiliser le plâtre,

obtenu par la cuisson du gypse à 120°C. Ils s’en sont notamment servi pour le
jointement des blocs de parement en marbre de la pyramide de Chéops (2600
av. J.-C.). La température de cuisson exceptionnellement basse explique sans
doute la découverte du plâtre comme liant. Le plâtre a été mis en œuvre sans
discontinuer de l’antiquité à nos jours, essentiellement comme enduit intérieur
ou extérieur (plâtre-chaux), mais aussi, en France, à partir du 17eme siècle,
comme mortier pour monter les maçonneries de pierre où les voûtes de
briques. Le marbre artificiel développé au 18eme siècle en Allemagne
(stucmarmor) et en Italie (scagliola) est fait de plâtre, de colorants et de colle
animale.
B. Réactions chimiques
On appelle plâtre de construction un liant hydraulique composé

principalement de gypse semi-hydraté (CaSO4 .0,5H2O) qui s'obtient en
chauffant le gypse (CaSO4.2H2O) à une température de 150 à 160°c. La
réaction chimique qui se produit est ainsi :
*Le gypse naturel est habituellement appelé pierre à plâtre.

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Figure 1.8 : Gypse & plâtre.

Gâchée à l'eau, la poudre de plâtre (CaSO4 .0,5H2O) s'hydrate par
adjonction de 1,5 molécule d'eau pour redevenir gypse (CaSO4 .2H2O). Les
particules de gypse s'accumulent et adhèrent les unes aux autres en
provoquant un épaississement et une prise de la pâte, ce qui donne à la fin un
bloc solide. Laissée à l'air libre, un durcissement supplémentaire s'effectue par
dessèchement et une cristallisation plus complète ce qui conduit à la
formation d'une pierre à plâtre. Le durcissement du plâtre peut être accéléré
par séchage mais à une température 65° pour éviter le retour à la
déshydratation du plâtre.
HYDRATATION CUISSON à 150°
Figure 1.9: Cycle du plâtre.

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C. Procédé de fabrication
La fabrication du plâtre à partir de la pierre à plâtre comprend 3 étapes
essentielles : le broyage, la mouture et le traitement thermique
(déshydratation). Il existe plusieurs procédés pour la fabrication du plâtre de
construction ; dans lesquels la mouture se fait soit avant la cuisson, après la
cuisson ou en même temps que la cuisson. Cependant l'étape broyage doit être
faite en premier afin d'accélérer la déshydratation. Les dimensions des grains
de gypse préparé pour la cuisson doivent être au plus 40mm.
Le broyage est souvent effectué dans un broyeur à boulets ; c'est un
cylindre horizontal rotatif contenant des boulets en acier. L'étape de broyage
est précédée par un concassage pour réduire les dimensions des gros
morceaux de gypse afinqu'ils puissent être introduits dans le broyeur. La
qualité du plâtre de construction est particulièrement liée à la finesse de
mouture qui est caractérisée par le refus du tamis de maille 0,2mm.
D. Propriétés importantes
- Le plâtre de construction est un liant de prise et de durcissement rapides.
Il est courant que la prise commence à partir d'environ 4mn et se termine à
environ 30mn. Les temps de début de et de fin de prise peuvent être modifiés
en ajoutant des adjuvants retardateurs de prise.
- Le plâtre durci est un bon isolant thermique ; il est poreux et léger (la
porosité
Du plâtre durci peut atteindre jusqu'à 40%).
- Le plâtre se dégrade rapidement en endroits trop humides.
- Le plâtre oxyde fortement les métaux ferreux.
- Le plâtre résiste bien au feu s'il est utilisé avec ajouts qui maintiennent
sa forme une fois déshydraté sous l'effet du feu, les ajouts couramment
utilisés dans ce cas sont l'amidon et la silicone.
E. Utilisation :
Le plâtre est essentiellement employé comme revêtement intérieur des
murs ou pour la fabrication d'éléments préfabriqués en y ajoutant des fibres
végétales, de verre ou d'autres matériaux. Des exemples courants d'éléments
préfabriqués sont : les plaques de cloisons (séparation à l'intérieur de
maisons), de plaques de faux plafonds et les éléments décoratifs; rosaces,
baguette…etc.

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Figure 1.10 : quelques éléments fabriqués du plâtre.
Dans le bâtiment : le matériau de finition des parois intérieures et des

plafonds. Montage des galandages en briques de terre cuite (parois minces
non porteuses) Plaques au plâtre : Les plaques de plâtre sont constituées de
deux plaques de carton qui prennent en sandwich du plâtre. Finition des
parois intérieures, plafond, hourdage des cloisons. Préfabrication de
panneaux, moins sensibles à l'action de l'eau Protection contre le feu : 6 cm
= entrave la propagation du feu ; 8 et 10 cm = résistant au feu
Carreaux de plâtre. Attention : * ne pas utiliser pour des murs portants * si
les blocs sont susceptibles d’entrer à de multiples reprises en contact avec
l’humidité : prendre des précautions (utiliser des blocs appropriés). Chape
liquide à l’anhydrite (anhydrite + sable 0-3mm + adjuvant et fluidifiants)
• Pose sans joints de dilatation,
• Surface lisse et horizontale destinée à recevoir tous les revêtements de
sol usuels.
1.3.2 Liant organique
Les liants organiques sont synthétisés par des organismes vivants, ou

par la science de l’homme, au départ de matière minérale ou de matière
organique préexistante. Leur mode 0de prise est complexe, et le carbone s’y
rencontre principalement sous la liaison ≡C−H.
1.3.2.1 liant hydrocarboné
Les liants hydrocarbonés sont des produits issus de la distillation de la

houille (charbon minéral) et du pétrole, utilisés traditionnellement dans les
Travaux publics pour la confection de couches de roulement comme les

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enrobés ou les enduits routiers.
Les principaux liants hydrocarbonés sont :
 Le goudron
 Le bitume
Le goudron est issu de la distillation de la houille. Sa fabrication étant
jugée trop polluante, et son utilisation risquée pour la santé, ce liant n’est plus
utilisé ni fabriqué de nos jours.
Le bitume est issu de la distillation du pétrole, c’est aujourd’hui la
seule gamme de liants utilisée dans les Travaux publics. En chauffant le
pétrole à 400 °C, celui-ci se sépare en différents composants gazeux et
liquides (gaz, essence, diesel, huiles…). Le bitume fait partie des éléments
lourds, résidus de la colonne de distillation.
Figure 1.11: Distillation du Pétrole Brut

La production du bitume est directement corrélée à la production de
pétrole, elle-même liée à :
 La capacité de production mondiale de Pétrole brute
 La quantité de ressources restantes et exploitables

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Le pic pétrolier (Peak Oil), c’est-à-dire le moment où la production
arrive à son maximum, est attendu pour 2025. Cette date dépassée, les
réserves les plus accessibles étant épuisées, l’extraction du pétrole est de plus
en plus difficile et coûteuse, ce qui remet en cause sa rentabilité et nous oblige
à nous tourner vers d’autres sources d’énergies fossiles ou renouvelables.
Afin d’anticiper la décroissance de la production de pétrole, et son impact sur
la production de bitumes, les entreprises de Travaux publics, et en particulier
les producteurs d’enrobés développent des alternatives de liants bio-sources,
issus de résidus végétaux (déchets de la sylviculture et de l’industrie
papetière). Avec un succès croissant et des expérimentations sur le terrain, des
entreprises comme Colas, Eiffage ou Avantium ont breveté des solutions
techniques vertes utilisant 0 % de pétrole. D’autres solutions mixtes ont
permis de réduire de 50 % la part du pétrole dans les formulations de liants.
Houille : Roche carbonée sédimentaire, forme de charbon minéral utilisé
dans l’industrie.
A-Liants hydrocarbonés qu’on utilise dans les TP
Le bitume utilisé dans les Travaux publics peut prendre plusieurs

formes, et provenir d’origines diverses. Dans un grand nombre de cas, le
bitume est mélangé à des additifs pour en contrôler ou en améliorer les
caractéristiques et en particulier la viscosité. On rencontre le :
 Bitume pur : c’est l’utilisation la plus fréquente pour une utilisation « à
chaud »
 Bitume fluidifié : on y ajoute des produits comme du kérosène (essence
très légère) pour le rendre plus ouvrable à froid
 Bitume fluxé : on ajoute des huiles au bitume pour faciliter l’utilisation à
froid ; des recherches sont en cours pour utiliser des huiles végétales de colza
ou de tournesol
 Émulsions de bitume : on ajoute de l’eau pour créer une émulsion et
faciliter l’ouvrabilité et l’utilisation à froid
 Bitume spécial : des additifs sont ajoutés au bitume pour lui apporter des
propriétés particulières (bitumes clairs, bitumes pigmentés, etc.) Et
selon leur usage :
 Bitume routier : bitume utilisé pour l'enrobage des granulats destinés à la
construction et l'entretien des routes et des structures assimilées ;
 Bitume industriel : par opposition au précédent, bitume servant à d'autres
usages que la construction et l'entretien des routes et des structures assimilées.


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Le « noir » On utilise ce terme pour désigner l’ensemble des produits
hydrocarbonés utilisés sur un chantier TP.
Figure 1.12: chaine des liants hydrocarbonés
B-liants hydrocarbonés pour quels matériaux
Les matériaux bitumineux utilisés en Travaux publics désignent des

mélanges de granulats et de bitume, appelés :
 Enrobés bitumineux, lorsque granulats et liants sont mélangés avant
application
 Enduits routiers, lorsque granulats et liants sont mis en œuvre
séparément par couches successives
Ces matériaux possèdent de nombreuses propriétés :
 Drainant, pour évacuer les eaux de ruissellement lors d’intempéries
 Rétro-réfléchissant, pour être vu de nuit
 Coloré, pour s’intégrer dans des aménagements esthétiques
 Acoustique pour limiter les bruits de roulement, etc.
En fonction des travaux envisagés, on utilise les matériaux suivants :
 Entretien de voirie
o Enduits superficiels monocouche, bicouche ou sandwich
o Bétons bitumineux à froid
 Sur les couches de surface (liaison ou roulement)
o Enrobés épais : bétons bitumineux semi-grenus (BBSG), à module
élevé (BBME) ou souples (BBS) pour des épaisseurs de 5 à 10 cm
o Bétons bitumineux minces (BBM) ou drainants (BBDr) pour des
couches de 4 à 5 cm
o Bétons bitumineux très minces (BBTM) ou ultra minces
(BBUM) pour des couches de roulement de 1,5 à 2,5 cm
d’épaisseur
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 Pour les couches d’assise
o Grave-bitume utilisant peu de bitume
o Enrobés à module élevé un peu plus riche en bitume
o Grave-mousse obtenu en incorporant du bitume chaud en
mousse à des granulats froids pour des couches entre 7 et 15 cm
Les couches inférieures de la chaussée dites « de forme » constituent le
« blanc » et ne contiennent pas de liant hydrocarboné.
Le « blanc » L’ensemble des produits n’utilisant pas de bitume constitue le «
blanc » d’un chantier de TP.
1.3.2.2. Résine
Une résine désigne un produit polymère (naturel, artificiel ou synthétique) qui

est une matière de base pour fabriquer par exemple des matières
plastiques, textiles, peintures (liquides ou en poudre, vernis, mousses de
polymère. Elle peut être thermoplastique ou thermodurcissable. Dans
un matériau plastique renforcé, la résine, encore appelée matrice, très fluide
ou très visqueuse, sert de liant pour faire la liaison entre les différentes
particules du renfort, telles les fibres, billes ou microsphères de verre. Par
exemple, le pré imprégné SMC (Sheet Moulding Compound) est composé
notamment d'une résine polyester, d'un renfort (mat, tissu ou fibres),
de charges et d'un catalyseur (durcisseur) pré mélangés. Ce mélange prêt pour
le moulage par compression à chaud se présente sous forme de feuilles.
L’expression « matière plastique » ayant une connotation péjorative pour
certains consommateurs, le mot « résine » est souvent employé par
les fabricants en lieu et place de « matière plastique ».

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Figure 1.13 Production de la résine PVC (procédé en suspension).
1.4 Défauts des liants
 les altérations chimiques dont la corrosion des aciers, la

dissolution de la matrice cimentaire, l’alcali-réaction, la réaction sulfatique
interne, la bio détérioration ;
 les altérations mécaniques dues aux surcharges, aux cycles
de fatigue ;
 Les altérations physiques causées par les chocs, l’abrasion, les
cycles gel/dégel...
1.5 domaine Utilisation

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Les liants interviennent dans presque tous les domaines de la vie de
l’homme, plus principalement dans les constructions. Utiliser consolidateur
principales, les liants restent incontournables dans les constructions
routières, la construction des maisons.
1.5.1 construction routière

En constructions routières, plusieurs liants interviennent en commençant par
les LHR (liant hydraulique routière) qui sont des liants spéciaux utilisés dans
la construction ou la rénovation des routes pour le traitement des sols en place
ou en centrale, la fabrication de matériaux d’assises de chaussées ou encore le
retraitement en place à froid des anciennes chaussées. Préparé en usine, un
liant hydraulique routier est un produit fini et distribué prêt à l’emploi. Il
s’agit d’une poudre minérale qui, une fois combinée avec de l’eau, devient
une pâte faisant prise et durcissant progressivement, à l’air comme sous l’eau.
Deux caractéristiques le distinguent d’un ciment :
 L’absence ou la très faible proportion de clinker dans sa composition,
 Une plus lente cinétique de prise et de durcissement, qui convient
particulièrement aux exigences de délai de maniabilité minimal des
matériaux des travaux routiers.
Traitement des sols - Un malaxeur mélange le liant hydraulique routier avec le sol
Nous avons aussi les liants hydrocarbonés qui d’une manière general un
matériau adhésif (un liant) contenant du bitume, du goudron, ou les deux. Cet

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élément agrégé avec des granulats fournit des « matériaux enrobés »
Couche de fondation d'une route en enrobé de type « grave bitume »
1.5.2 dans la construction immobilière

Depuis la première maison en terre, les liants interviennent dans la
construction des maisons de la fondation jusqu’aux finissions. L’utilisation des
ciment portland pour des semelles bien résistantes a permis de construire bien
plus haut avec le temps, l’ritualisation du plâtre pour réaliser des objets décoratifs
comme les faux plafonds et de jolie mosaïque en staff, rend les lieux d’habitation
encore plus appréciable à, l’œil
Produits à base de plâtre.

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Le plâtre désigne principalement un matériau de construction à propriétés
isolantes ou ignifuges et très léger, fabriqué industriellement à partir de la matière
première rocheuse qu'est le gypse, sont utilisation est très rependu dans le monde.
D’autres liants interviennent aussi dans la construction des maisons
 La chaux est utilisée dans le mortier pour enduire, jointoyer ou bâtir. On
l’utilise pour la réalisation de dalles dans le bâti ancien, la confection des
joints de carrelages en terre cuite, les enduits de matériaux poreux
comme les pierres naturelles ou les galets, etc.
 Quant aux ciments, ils sont employés pour la réalisation de fondations,
de scellements, de dallages en béton, de constructions en béton armé. Le
ciment alumineux fondu est employé lors de températures froides ou
pour les bétons soumis à des chocs thermiques importants, les travaux
maritimes etc. Le ciment prompt est utilisé pour les ouvrages nécessitant
une prise rapide tels que les blocages ou lors de réalisation d’ouvrages
en milieux agressifs (eaux de mer…) .
 La chaux aérienne est préconisée pour les enduits fins, les peintures ou
les finitions intérieures, en particulier sur les supports anciens en pierre
ou en terre.
 Enfin, le plâtre est employé pour réaliser des rebouchages, des enduits,
pour sceller ou pour confectionner des éléments purement décoratifs.
Application d’un mortier pour réaliser une Chappe

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1.5.3 Mortier
Le mortier est un mélange de sable, d‘eau, de liant hydraulique (ciment
ou chaux) et éventuellement d’adjuvant qui durcit comme de la pierre. Il se
distingue du béton par l’absence de gravillons.
A-LES DIFFÉRENTS TYPES DE MORTIERS

Il existe une multitude de mortiers, que l’on obtient en faisant varier le
liant (type et dosage), le sable (nature et granularité), les adjuvants et ajouts
(plastifiant, entraîneur d’air, hydrofuge, agent d’adhérence, fibres …) et les
quantités d’eau. En matière de liant, tous les ciments et chaux peuvent être
employés. Le type et le dosage doivent être choisis selon l’ouvrage à réaliser et
son environnement.
Il existe différents mortiers selon le liant utilisé :
 Mortier de ciment fabriqué avec du ciment Portland gris ou blanc. Il est
très résistant.
 Mortier de chaux fabriqué avec de la chaux hydraulique. Moins
résistant et moins étanche que le mortier de ciment, il est plus souple et
laisse respirer les murs.
 Mortier bâtard, fabriqué avec un mélange de ciment et de chaux, avec
des caractéristiques intermédiaires entre le mortier de ciment et le
mortier de chaux. La chaux apporte la plasticité (permet de réduire le
risque de fissuration comparé au mortier de ciment pur), le ciment
apporte la résistance et une vitesse de durcissement plus élevée.
 Mortier réfractaire à base de « ciment fondu ».
 Mortier rapide à base de ciment prompt ou mélange ciment portland
gris + ciment fondu.
B-LES PRINCIPALES APPLICATIONS

1- Les chapes : flottante, désolidarisée, rapportée adhérente
Une chape est une couche de mortier avec ou sans treillis. Sa réalisation suit
le DTU 26.2 .La chape n’est pas structurelle, elle complète le gros œuvre (ex :
dallage ou plancher béton) sur lequel elle repose soit directement, soit avec

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interposition d’une couche intermédiaire de désolidarisation (polyane) ou
d’isolation (isolant thermique et/ou phonique).Une chape est destinée soit à
rester brute, soit à être recouverte par un revêtement (carrelage, parquet flottant
ou collé, sol souple, résine…) suivant la destination du local.
Rôles de la chape :
 Elle assure la finition de la dalle : mise à niveau, profil (forme de pente
éventuelle) et régularité de surface.
 Elle sert de support aux revêtements de sol ou aux revêtements
d’étanchéité.
 Elle transmet les charges au support, compte tenu de la couche
intermédiaire éventuelle (ex : isolant). Pour cela elle doit être
suffisamment résistante.
 Le cas échéant, elle participe à l’isolation acoustique et/ou thermique des
locaux.
Figure 1.14 Une chape de mortier.
Il existe 3 principaux types de chapes :

 Chape rapportée adhérente : ouvrage réalisé en adhérence directe avec
le support (dalle de béton).
 Chape désolidarisée : une couche de désolidarisation (polyane) est
placée entre le support (dalle béton) et la chape.

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 Chape flottante : une sous couche isolante est placée entre le support
(dalle béton) et la chape.
Le mortier de chape permet également de réaliser les travaux de scellement
de carrelage suivant la technique de pose sur chape fraîche (pose scellée)
suivant le DTU 52.1. Cette technique consiste à poser des carreaux directement
sur un lit de mortier de scellement, sans colle. C’était la méthode traditionnelle
des maçons professionnels. Elle est de moins en moins pratiquée (car trop de
sinistralité) au profit de la « pose collée », qui consiste à appliquer de la colle à
carrelage sur la chape durcie et/ou sur le carrelage, avant de « coller » le
carreau.
2-Travaux de maçonnerie courante
Pour le montage de murs en éléments maçonnés (pierres, briques, parpaings
…), on emploi du mortier pour hourdage encore appelé mortier de montage.
On utilise ici du mortier de ciment ou du mortier bâtard pour assembler les
éléments de maçonnerie. Il doit être adapté aux éléments à assembler.
Figure 1.15 Monter un mur en parpaing.
3-Les calages et les scellements

Le mortier est utilisé pour une multitude de travaux de calages et de
scellements en tout genre : scellement d’éléments de second œuvre, de regard
de visite, d’éléments préfabriqués, de mobilier urbain…Ces travaux exigent en
général un parfait remplissage de l’espace entre les deux surfaces en vis-à-
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vis sans aucun retrait. On utilise généralement des mortiers spécifiques
présentant une légère expansion.
Figure 1.16 Scellement d’un gond.
4-Les enduits
L’enduit de façade a pour fonction de :
 Réaliser la finition esthétique du mur ;
 protéger le mur contre les intempéries tout en restant perméable à la
vapeur d’eau contenue dans l’air.
Le mortier pour réaliser des enduits peut être à base de ciment, de chaux
ou du mortier bâtard (mélange de chaux et ciment).
La réalisation des travaux d’enduit suit le DTU 26.1.
Le choix de l’enduit est fonction :
 De la nature et état du support. La résistance du support conditionne le
choix de l’enduit. Il ne faut pas réaliser un enduit dur sur un support de
maçonnerie tendre ou fragile.
 De la situation de la paroi (exposition à la pluie).
 Des moyens de mise en œuvre (outillage, machine à projeter).
 Du type de finition d’aspect à réaliser.
 Du revêtement éventuellement associé (peinture, carrelage…).
 De la résistance mécanique.

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Selon les besoins (piscine, bassins, ouvrages enterrés) on peut avoir recours à
du mortier hydrofuge.
Figure 1.17 Application d’un enduit sur un mur extérieur.
5-Pose d’éléments de toiture

Le mortier est ici utilisé pour le hourdage des tuiles, la réalisation de filets
et de solins, le scellement des tuiles de faîtage, le montage de cheminées.
Figure 1.18 Pose de tuiles de faitage.
6-Le mortier de réparation fibré

Il permet de réaliser des petits travaux de réparation (réparer les éclats, les
épaufrures, les fissures). Il existe des mortiers fibrés de réparation vendus en

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sac. Ce mortier tout prêt est généralement de granulométrie fine, contient des
micro fibres synthétiques et un adjuvant améliorant l’accrochage (latex).
C-LE DOSAGE DU MORTIER

Voici des indications de dosages et de type de liant en fonction des applications
:
Mortier : dosages en liant en kg

Applications Liants utilisables
par m3 de sable sec
 Ciment CEM II de
classe 32,5 N ou 32,5 R
ou 42,5 N ou 42,5 R DTU 26.2 : dosage mortier chape
Chape (flottante,
désolidarisée,  Ciment CEM III/A de  Dosage moyen en ciment 300
rapportée) classe 42,5 N ou 52,5 L kg (cas des locaux à faibles

sollicitations)
 Ciment CEM V/A de
classe 32,5 N ou 42,5 N
DTU 20.1 :
 Dosage mortier de ciment :
 Ciment CEM I, CEM II, 300 à 400kg
CEM III/A ou CEM
 Mortier de chaux : 350 à
V/A
Maçonnerie courante : 400kg
mortier pour le  Chaux hydraulique
 Mortier de ciment à
montage des briques en NHL, NHL-Z ou HL(*)
maçonner : 350 à 450kg
terre cuite de classe 5 ou 3,5
 Proportions mortier bâtard
 Ciment à maçonner MC
(**) : 100 à 150 kg de ciment
12,5 à 22,5
+ 250 à 300 kg de chaux
hydraulique. Dosage global
350 à 400kg.

DE FOURMILLIERES
DTU 20.1 :
 Mortier de ciment : 300 à
 Ciment CEM I, CEM II,
350kg
CEM III/A ou CEM
Maçonnerie courante : V/A  Mortier de chaux : 350 à
mortier pour le 400kg
 Chaux hydraulique
montage de blocs en
NHL, NHL-Z ou HL(*)  Mortier de ciment à
béton (dosage mortier
de classe 5 ou 3,5 maçonner : 350 à 450kg
parpaings)
 Ciment à maçonner MC  Mortier bâtard (**) : 100 à
12,5 à 22,5 150 kg de ciment + 250 à 300
kg de chaux hydraulique.
Dosage global 350 à 400kg.
DTU 20.1 :
 Mortier de chaux : 250 à
350kg
 Ciment CEM I, CEM II, maçonner : 300 à 350kg
CEM III/A ou CEM
 Mortier bâtard (dosage global
V/A
300 à 450kg) :
Mortier maçonnerie  Chaux hydraulique
courante : mortier pour  50 à 100kg de ciment +
NHL, NHL-Z ou HL(*)
le jointoiement après de classe 5 ou 3,5 250 à 300kg de chaux
coup de maçonnerie hydraulique
 Chaux aérienne CL ou
apparente (ex : briques,  50 à 100 kg de ciment
DL
pierres) prompt + 100 à 250kg
 Ciment prompt naturel de chaux hydraulique
 Ciment à maçonner MC  50 à 150 kg de ciment
12,5 à 22,5 prompt + 100 à 250kg
de chaux aérienne
 150 à 250kg de ciment +
100 à 200kg de chaux
aérienne

DE FOURMILLIERES
 Ciment courant de Dosage en ciment de 600 kg/m3 de

classe « R » sable propre 0/2mm, avec une faible
Calage / scellement quantité d’eau, auquel un agent
 Ciment à prise rapide
expansif non chloré est rajouté
 Ciment alumineux (anhydrite par exemple).
DTU 26.1 :
 Dosage mortier enduit ciment
: 350 à 400kg
 Ciment CEM I ou CEM  Mortier de ciment à
II (***) 32,5 ou 42,5 maçonner : 350 à 450kg
 Ciment à maçonner MC  Mortier de chaux
12,5 à 22,5 hydraulique 350 à 450kg
Corps d’enduit
(application manuelle)  Chaux hydraulique  Mortier bâtard (dosage global
NHL, NHL-Z ou HL (*) 350 à 450kg) :
de classe 5 ou 3,5
 100à 200kg de ciment +
 Chaux aérienne CL ou 150 à 350kg de chaux
DL hydraulique
aérienne
 Ciment CEM I ou CEM DTU 26.1 :

II (***) 32,5 ou 42,5  Enduit mortier de ciment :
 Ciment à maçonner MC 250 à 350kg

Couche de finition 12,5 à 22,5  Mortier de ciment à
d’enduit (application  Chaux hydraulique maçonner : 250 à 350kg
manuelle) NHL, NHL-Z ou HL (*)  Mortier de chaux hydraulique
de classe 5, 3.5 ou 2 200 à 400kg
 Chaux aérienne CL ou  Mortier bâtard (dosage global
DL 200 à 350kg) :

DE FOURMILLIERES
 50 à 100kg de ciment +
hydraulique
aérienne
 150à 250kg de chaux
hydraulique (****) +
aérienne
Mortiers pour hourdages en partie
courante :
 Dosage mortier de chaux :
250 à 350 kg
 Ciments courants de
classe 32,5 ou 42,5
maçonner : 250 à 350kg
Pose d’éléments de (*****)
toiture (exemple : cas  Mortier batard proportions :
 Chaux hydrauliques
des tuiles (DTU 40.21 ; 150 kg de ciment courant +
naturelles NHL de
DTU 40.22 ; DTU 175 à 225 kg de chaux
classe 5
40.23)
 Ciment à maçonner MC
22,5 Mortiers pour filets, solins, etc :
 Dosage mortier batard : 150
kg de ciment courant + 175 à
225 kg de chaux par mètre
cube de sable sec.
* : les chaux HL ne seront pas bâtardées.

** : les dosages bâtards ne pourront être réalisés qu’à partir de ciment de type
CEM I ou CEM II.
*** : l’emploi de ciments de classes de résistances élevées (ex. CEM I 52,5)
comme liant pur, doit être évité sur des maçonneries de résistance réduite
(risque de fissuration). De plus, dans le cas d’un environnement agressif (ex.
milieu marin ou agricole) un ciment CEM V/A de type PM ES peut être utilisé.
DE FOURMILLIERES
**** : sauf NHL 2.
***** : l’emploi de mortier de ciment courant n’est pas admis car il conduit à
une rigidité trop importante des assemblages et à des risques de fissuration. On
utilise deux autres catégories de mortier : le mortier de chaux ou de ciment à
maçonner et le mortier bâtard, destinés, soit aux hourdages, soit aux filets ou
aux solins.
D-FABRICATION DU MORTIER
Lorsqu’on a besoin de grandes quantités, on peut se faire livrer du mortier
prêt à l’emploi en camion toupie. Sinon on peut utiliser du mortier prêt à
l’emploi en sac de 25 kg ou 35 kg, ou alors si vous voulez faire vous-même
votre propre mélange vous pouvez acheter les constituants séparément (sac de
ciment et sac ou big bag de sable). Dans ce cas on réalise soi-même le dosage
du volume de sable, du volume de ciment, du volume d’eau à l’aide d’un seau
de maçon. Pour des quantités moyennes, il est possible de gâcher le mortier à la
bétonnière comme le béton. Pour des petites quantités, on peut faire du
mortier à la main à l’aide d’une pelle (au sol ou dans un bac à gâcher) ou à
l’aide d’une truelle dans une auge ou une brouette, ou bien encore dans un seau
à l’aide d’un mélangeur électrique.
E-Quel que usage pour un mortier
Figure1.19 Mortier pour carrelage

Les usages des mortiers sont nombreux et concernent plusieurs corps de
métiers. Ils peuvent être utilisés en intérieur ou en extérieur. On les regroupe en

DE FOURMILLIERES
plusieurs grandes catégories en fonction du domaine d’application et de leurs
caractéristiques.
Les mortiers de ciment : Les mortiers à base de ciment ont une
bonne résistance à la traction, à la compression et une bonne adhérence.
Destinés à la réalisation des travaux de maçonnerie, ils peuvent être utilisés en
intérieur ou en extérieur. Ils permettent l’assemblage de matériaux, la
réalisation de chapes, etc.
Les mortiers de chaux : Les mortiers à base de chaux sont résistants à la
traction, perméables à la vapeur, ont une bonne adhérence et élasticité. Ils sont
utilisés pour les assemblages de matériaux traditionnels comme la pierre ou la
brique. Ils sont aussi utilisés pour l’enduisage de murs intérieurs et façades.
Les mortiers bâtards : Les mortiers bâtards sont issus du mélange du sable
avec deux liants : le ciment et la chaux. Ils allient la résistance du ciment avec
la souplesse de la chaux. Ils sont un bon compromis entre ces deux types de
mortier. Ils sont utilisés principalement pour le montage de matériaux et
l’enduisage.
Les mortiers chape
Les mortiers chape sont prêts à gâcher. Comme leur nom l’indique, ils
permettent de réaliser des chapes en intérieur ou extérieur selon le produit. Des
additifs fibrés sont souvent incorporés en usine pour de meilleures
performances, ils sont ainsi appelés mortiers fibrés. Pour les utiliser, il faut
ajouter la quantité d’eau indiquée par le fabricant et gâcher le produit.
Les mortiers de montage
Figure 1.20 mortier de montage

DE FOURMILLIERES
Les mortiers de montage sont destinés à réaliser des assemblages et
montages de matériaux, d'où leur nom. Leur dosage est étudié de manière à
assurer une adhérence optimale sur les matériaux à assembler. Dans cette
catégorie, on trouve des mortiers de montage à prise rapide, pratiques à utiliser
en période de froid. (Mortiers de prise rapide Les mortiers de prise rapide
servent à des utilisations multiples. La différence réside dans la présence des
adjuvants accélérateurs de prise incorporés en usine. Ils sont préconisés pour
une utilisation en extérieur, par mauvais temps, etc.)
Les mortiers de réparation Composés de ciments spéciaux et d’additifs
spécifiques, les mortiers de réparation sont destinés à la remise en état de
divers ouvrages maçonnés. Selon leur constitution, ils peuvent être appliqués
pour la restauration de balcons, terrasses ou piscines.
Les mortiers de ragréage : Les mortiers de ragréage sont prêts à gâcher. Le
ragréage consiste à rattraper un sol irrégulier ou un mur. La plupart des
mortiers de ragréage sol sont autonivelants, c’est-à-dire qu’il n’est pas
nécessaire de niveler à la règle de maçon. Pour assurer cette fonction, ils sont
assez liquides. Les mortiers de ragréage murs peuvent être appliqués sur des
treillis.
Les mortiers-colles : Les mortiers-colles sont prêts à gâcher ou prêts à
l’emploi. Ils sont destinés à coller sur un support (au sol ou au mur) du
carrelage, mais aussi des couventines, et autres matériaux. Pour les usages en
extérieur et dans les pièces humides, ils doivent être hydrofuges et/ou résistants
à la déformation.
Les mortiers-joints : Destinés à jointoyer les carreaux, pierres ou dalles,
les mortiers joints sont prêts à gâcher ou prêts à l’emploi. Ils présentent une
bonne souplesse leur permettant de résister aux contractions et dilatations des
matériaux. Selon leur composition, ils peuvent résister à l’humidité, la chaleur,
etc.

DE FOURMILLIERES
Les mortiers spéciaux
Figure 1.21 mortier d’enduit

Outre les agrégats fins et les liants, des adjuvants peuvent être incorporés
dans la composition des mortiers. De par leur présence et les interactions avec
les autres composants, les mortiers présentent diverses propriétés. Voici
quelques exemples de mortiers spéciaux :
 Mortiers d’imperméabilisation : comme leur nom l’indique, les mortiers
d’imperméabilisation sont conçus pour former une fine couche
imperméabilisante qui protège le support (parpaings enterrés,
fondations) contre l’humidité.
 Mortiers bitumeux : comme son homologue imperméabilisant, ce
mortier à base de bitume s’utilise pour protéger les fondations et
parpaings enterrés contre l’humidité.
 Mortiers rapides : comportant dans leur composition des adjuvants
hydrofuges et des accélérateurs de prise, ils permettent de stopper des
remontées d’humidité ou sont appliqués en pré étanchement de parois.
 Mortiers réfractaires : des matériaux résistants aux températures élevées
sont intégrés dans leur composition (brique concassée, chamotte), ils
servent à monter des fours en briques, pierre ou béton.
1.5.4 Béton
Le béton est un matériau de construction composé d'un mélange de granulats,
de sable, et d'eau aggloméré par un liant hydraulique (le plus souvent
du ciment) qui sert de « colle ». On y ajoute éventuellement des adjuvants et

DE FOURMILLIERES
d'autres ingrédients pour modifier ses caractéristiques. Pour fabriquer 1 m3 de
béton, il faut environ 300 kg de ciment, 800 kg de sable, 1.050 kg de granulat
et 175 l d'eau. La recette est en fait presque la même ! Mais contrairement au
béton, le mortier est dépourvu de graviers. Ils ne jouent donc pas le même rôle.
Le mortier est plus souvent utilisé comme matériau de liaison mais on peut
également faire appel à lui pour réparer ou enduire.
Les premiers bétons remontent à plus de 3.000 ans avant J. C. Ils étaient alors
composés d'argile, de sable, de gravier et d'eau et appelés béton de terre ou
torchis. L'invention du « ciment romain » en 1796 puis du béton
précontraint vont sceller le succès du béton. C'est aujourd'hui le matériau de
construction le plus utilisé au monde : on estime sa production à environ une
tonne par habitant sur la planète.
Les différents types de béton
 Le béton armé, composé d'une armature en acier recouverte de béton.
 Le béton fibré est renforcé de fibres synthétiques ou métalliques qui
renforcent sa traction ou sa tenue au feu.
 Le béton précontraint consiste à mettre en tension des câbles en acier
avant la prise, ce qui va comprimer le béton une fois solidifié.
 Le béton Haute Performance (BHP), avec une plus faible porosité et une
plus grande résistance à la corrosion et au gel.
 Le béton autoplaçant est plus fluide que le béton classique et présente
donc l'avantage de pouvoir être coulé dans
un coffrage sans vibration (technique utilisée pour éliminer les bulles
d'air).
 Le béton léger : Le béton léger est un type de matériau qui vous
facilitera grandement la tâche. Ce béton est composé en majorité de
constituants l’allégeant, ce qui le rend bien moins lourd qu’un béton
ordinaire et par conséquent, bien plus pratique d’utilisation. Les
matériaux lourds qu’on retrouve chez les bétons classiques tels que les
granulats sont remplacés. A la place, il est possible d’ajouter des billes
de polystyrène par exemple. Cette caractéristique rend ce béton très utile
dans la réalisation de certains types d’ouvrages tels que pour les
fondations ou dans l’isolation.
 Le béton désactivé : Le béton désactivé est l’un des bétons décoratifs les
plus appréciés aujourd’hui. Très esthétique, il est régulièrement utilisé,
DE FOURMILLIERES
que ce soit par des particuliers ou des professionnels. Vous pourrez
retrouver du béton désactivé dans les jardins, en tant qu’allée ou terrasse.
Mais il est de même possible de rencontrer du béton désactivé en plein
centre-ville, comme les nombreux trottoirs ou rues piétonnes peuvent le
montrer.
 Le béton lavé : Le béton lavé est un autre type de béton décoratif, très
proche du béton désactivé. Très esthétique, on le retrouve régulièrement
au sein des jardins afin de constituer des terrasses ou bien dans la voirie.
Le béton lavé se caractérise par son aspect granuleux et son toucher
rugueux.
le béton bitumineux : Egalement appelé enrobé ou enrobé
bitumineux, le béton bitumineux est composé de sable, de gravillons, de filer et
de bitume comme liant. Ce type de béton est principalement utilisé pour les
routes, mais il peut être idéal pour une allée de jardin ou de garage.
Le dosage du béton
Comment faire du béton ? Avant tout, il faut savoir pourquoi on en a besoin car
le dosage change en fonction des nécessités ! Voici donc une liste non-
exhaustive de dosages pour différents usages.
Pour aller plus loin, voir l'article sur les dosages du béton
Béton de Dallage béton Béton armé
fondation
Ciment 350 kg 300 kg 400 kg
Granulat 1050 kg 1100 kg 980 kg
Sable 800 kg 830 kg 720 kg
Eau de gâchage 175 L 155 kg 195 kg

DE FOURMILLIERES
Dosage du béton de fondation
Dosage d'une dalle de béton

DE FOURMILLIERES
Dosage du béton armé

DE FOURMILLIERES
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE
2.1. Reconnaissance générale du site de collecte /.

2.2. Visite du site
2.2.1. Observation
2.2.2. Prélèvements des échantillons
2.3. Origine et acquisition des constituants
2.3.1. La fourmilière
2.3.2. La latérite
2.4. Caractérisation des matériaux.
2.4.1. Essais géotechniques
2.4.2. Essais mécaniques
2.4.3. Essai Proctor modifie
2.4.4. Essai chimique
2.4.5. Analyse minéralogique (NF EN 12698-2)
2.5. Formulation du mélange fourmilière- latérite ou fourmilière
chaux
2.5.1. Préparation des échantillons
2.5.2. Mélange des proportions
2.5.3. Procédure de mélange
2.6. Evaluation du coût
2.7. Evaluation de l’impact environnementale


Memoire - NZIE CHAP1+ PLAN CHAP 2

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FORMULATION ET CARACTERISTION D’UN LIANT A BASE DES PRODUITS

Chapitre 1 : revue de littérature

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE

Chapitre 1 : revue de littérature

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE

Dans notre environnement, nous distinguons plusieurs types de liants, en

1.1.1 Selon le mode d’obtention

1.1.1.1 Liants naturels

L’argile est une matière rocheuse naturelle à base de silicates ou

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE

Le plâtre est un mélange pulvérulent préparé, depuis les temps antiques, à

C- La chaux, liant hydraulique et aérien

D- Le ciment, liant hydraulique

E- LES HUILES VÉGÉTALES

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE

1.1.1.2 liants artificiels

Les liants artificiels ou synthétiques sont les composants principaux des

Figure 1.1 résine acrylique

1.1.2 Selon le mode de durcissement

Les liants peuvent durcir de deux manières, dans l’air ou dans

1.1.2.2 liants hydraulique

Un liant hydraulique est un liant qui se forme et durcit par réaction

Agit sans l’addition d’un activant (comme la

laitier granulé de haut

Tableau 1.1 les types de liants hydrauliques

1.2 Propriétés des liants

1.2.1 Propriétés chimique

1.2.2 Propriété mécaniques

1.2.3 Propriété physiques

1.3 Classification des liants

Selon leur composition, les liants peuvent être classés en deux

1.3.1 Liant minéral

Les liants minéraux sont des poudres finement broyées résultant de

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE 1

1.3.1.1. Liant aérien

Ils existent plusieurs types de liants aériens.

1.3.1.1.1. Chaux aérienne

Figure 1.2 : Pierres de calcaires et Morceaux de la chaux vive

La chaux vive (Oxyde de Calcium) est avide d'humidité. Elle réagit

Figure 1.3 : Morceaux de chaux vive aspergés à l’eau et Poudre de la

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE 1

Environ 1000°C Calcaire Chaux vive Gaz carbonique

Figure 1.4 : Cycle de la chaux.

La chaux aérienne n’est ainsi pas utilisée comme liant. Cependant

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE 1

L’argile est une matière rocheuse naturelle à base de silicates ou

Figure 1.5 : Argile à l’état Naturel sech.

L’argile, qui associée à de l’eau, devient plastique et durcit lorsque l’eau

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE 1

Figure 1.6 : Argile à l’état Naturel humide.

1.3.1.2 liant hydraulique

Un liant hydraulique est un liant qui se forme et durcit par réaction

1.3.1.2.1. Chaux hydraulique

A. Historique de la chaux hydraulique

Selon la valeur de m les liants sont classés comme suit :

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE 1

Le ciment est un liant hydraulique (qui durcit sous l'action de l'eau),

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE 1

Figure 1.7 : SAC DE Ciment Robust.

La fabrication de ciment se réduit schématiquement aux trois opérations

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE DE MASTER IN ENGINEERING(MENG) DE 1

La composition de base des ciments actuels est un mélange de silicates et

Tableau 1.2 classes de ciments

– CEM II : ciment Portland composé