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Béton

Classes de ciment :

Les ciments peuvent fournir des valeurs de résistance des bétons très
différentes. Les valeurs limites de résistance pour chaque classe.

VALEURS LIMITES :
En plus des valeurs caractéristiques des classes de résistance, la norme
française prévoit le respect de valeurs limites de résistance à la compression
applicables à chaque résultat d’essai. Ces résistances sont mesurées sur «
mortier normal » selon la norme française NF EN 196 -1.
Les propriétés chimiques, qui sont un facteur important de la résistance
des bétons à des ambiances agressives, concernent la teneur en anhydride
sulfurique (SO3) inférieure à 4 % (3,5 % pour les classes 32,5N, 32,5 R et 42,5 N)
et en ions chlorure inférieure à 0,10 %.

Les ciments incorporent les composants suivants en diverses proportions


: clinker et laitier de haut fourneau, éventuellement cendres volantes siliceuses

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et calcaires. Suivant la proportion de chacun de ces éléments, on peut les classer
de manière standardisée. La désignation des ciments est en effet normalisée. Il
existe cinq grandes catégories de ciments courants reconnus par la norme
européenne EN 197-1 :

 Ciment Portland pure (CEM I)


 Ciment Portland composé (CEM II)
 Ciment à maçonner MC
 Ciment prompt naturel CNP
 Ciment d’aluminates de calcium CA
Les ciments blancs à faible teneur en oxydes de fer (et donc pauvres en
phase C4AF) ne constituent pas une catégorie à part entière mais rentrent
dans la catégorie CEM I ou CEM II.

Ciment Portland pure (CEM I) :


Le ciment CEM I également appelé ciment Portland, contient au
minimum 95 % de clinker et au maximum 5 % de constituants secondaires.
Il est destiné aux travaux de béton armé fortement sollicités, au béton
précontraint, aux produits préfabriqués les plus performants : tuyaux, bloc,
poutrelles, ainsi qu’aux usages spéciaux : enduit, colle, produits de ragréage…

Ciment Portland composé (CEM II) :


Les ciments CEM II (A ou B), contiennent au minimum 65 % de clinker et
au maximum 35 % d’autres constituants comme le laitier de haut-fourneau, « la
fumée de silice » (limitée à 10 %), la pouzzolane naturelle, les cendres volantes,
les calcaires, etc. Les ciments CEM II sont bien adaptés pour les travaux massifs
Ils sont utilisés pour la plupart des travaux d’usage courant en béton armé ou
non, la maçonnerie, certains produits préfabriqués.

Les ciments comportant du laitier de haut fourneau :


Composition : Trois types de ciments comportent des pourcentages de
laitier assez importants. Il s’agit du :

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• Ciment Portland au laitier CEM II / A - S ou B - S,
• Du ciment de haut fourneau CEM III / A, B ou C
• Du ciment composé CEM V / A ou B.

Domaines :
Ces ciments sont bien adaptés aux travaux suivants :
• Travaux hydrauliques, souterrains, fondations, injections ;
• Travaux en eaux agressives : eaux de mer, eaux séléniteuses, eaux
industrielles et eaux pures ;
• Ouvrages massifs : fondations et barrages ;
• Travaux en milieu agricole : stockage, ensilage et fosse à lisier.
Précautions : Les bétons employant ces types de ciment sont sensibles à
la dessiccation ; il faut les maintenir humides pendant le durcissement.

Les ciments à maçonner MC :


Composition : Liant hydraulique fabriqué en usine et dont le
développement de résistance est essentiellement dû à la présence de clinker
Portland.

Le ciment prompt naturel CNP :


Composition : Le ciment prompt naturel est obtenu par cuisson, à
température modérée (1 000 / 1 200° C), d’un calcaire argileux d’une grande
régularité.

Domaines :
• Travaux spéciaux et travaux de réparation ;
• Enduits de façade (en mélange avec des chaux naturelles);
• Moulages ;
• Revêtements et enduits résistant aux eaux agressives et à bon nombre
d’attaques chimiques, en particulier à l’acide lactique et aux déjections
(bâtiments pour l’élevage, silos) ;
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• Colmatage et travaux à la mer ;
• Bétons projetés, travaux souterrains.
Précautions :
• Ne pas rebattre un mortier ou lisser un enduit pour ne pas « casser » la
prise ;
• Éviter particulièrement l'excès d’eau

Le ciment d’aluminates de calcium CA :


Composition : Le ciment alumineux fondu ou ciment d’aluminates de
calcium résulte de la cuisson jusqu’à fusion d’un mélange de calcaire et de
bauxite

Domaines :
• Travaux nécessitant l’obtention, dans un délai très court, de résistances
mécaniques élevées (poutres et linteaux pour le bâtiment, sols
industriels) ;
• Sols résistant aux chocs, à la corrosion, au trafic élevé ;
• Ouvrages en milieux agricoles, canalisations, travaux d’assainissement ;
• Fours, cheminées (bétons réfractaires) ;
• Travaux de réparation ;
• Scellements (en mélange avec du ciment Portland pour la préparation
de mortiers à prise réglable).
Précautions : Par temps très froid, il faut protéger le béton jusqu’ au
déclenchement de la phase de durcissement. Dans tous les cas, le mortier
ou le béton de ciment fondu doit être maintenu humide (produit de cure
ou protection) pendant toute sa période de durcissement, pour éviter sa
dessiccation.

Les ciments blancs :


Composition : La teinte blanche est obtenue grâce à des matières
premières très pures (calcaire et kaolin)

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Domaines d’emploi : Grâce à sa blancheur, le ciment blanc permet la mise
en valeur des teintes des granulats dans les bétons apparents. La pâte peut être
elle - même colorée à l’aide de pigments, ce qui offre une grande variété de
teintes.

2- Les granulats

Généralités :
On désigne en général par granulats l’ensemble des matériaux inertes -
naturels ou Artificiels - qui sont solidarisés par le ciment. Les granulats occupent
environ les trois quarts du volume du béton et forment le squelette inerte du
béton. Les propriétés du béton frais et celles du béton durci, comme la
résistance à la compression et la durabilité, dépendent fortement des propriétés
des granulats utilisés.

Comme l’illustre le tableau, on fait la distinction entre trois sortes de


granulats : le sable (rond ou concassé), le gravillon, parfois dénommé gravier
dans le cas d’origine alluvionnaire (ces gravillons sont en général arrondis) et la
grave (désignée également par le terme "mélange de gravillons et sables").
Le terme filler est également couramment utilisé. Il désigne un granulat
dont la plupart des grains passent au tamis de 0,063 mm et qui peut être ajouté
aux matériaux de construction pour leur conférer.

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Le granulat est constitué d'un ensemble de grains minéraux qui selon sa dimension se situe
dans une des 7 familles (sables, graves, ballast, ...) Leur nature, leur forme et leurs
caractéristiques varient en fonction des gisements et des techniques de production.

Origine :

La diversité géologique du sous-sol permet d’obtenir, à partir de roches très


différentes, une grande variété de granulats. On distingue les principales roches
suivantes :

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Ils sont encore obtenus :
 En exploitant des gisements de sables et de graviers d’origine
alluvionnaire, terrestre ou marine.
 En concassant des roches massives.
 Ou encore par recyclage de produits tels que les bétons de démolition.

Leurs natures, leurs formes et leurs caractéristiques varient en fonction des


gisements et des techniques de production.

La nature minérale des granulats est un critère fondamental pour son emploi,
chaque roche possédant des caractéristiques intrinsèques spécifiques en termes
de résistance mécanique et de tenue au gel, ainsi que des propriétés physico-
chimiques et des propriétés chimiques.

On distingue :

 Granulats concassés
Les granulats concassés sont des granulats provenant du concassage des pierres
et dont les grains ont une certaine angularité. Ils sont issus du concassage des
roches de porphyres, grés, calcaires, quartzites, de galets concassés et de
laitiers.
 Granulats roulés
Les granulats roulés sont des granulats ayant subis une altération naturelle
mécanique due à l’eau, au vent, à l’usure réciproque des granulats lors de leur
transportation dans la nature. Il résulte que plus de 90% des surfaces des grains
sont arrondies et de provenance alluvionnaire.

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Les granulats sont utilisés :
 Directement sans liant : ballast de voies ferrées, remblais, couches de
forme des structures routières ;
 Solidarisés avec un liant : le ciment pour le béton et les mortiers, le bitume
pour les enrobés.

Sable
Le sable est constitué par des grains fins (<5 mm). Il peut être naturel (lit de
rivière, rivage de la mer, …) ou artificiel, (Obtenu par concassage des roches
dures, exemple: Calcaire, granit, quartzite,).
Gravier
Les graviers sont des matériaux inertes, d’un diamètre variant entre 5 et 40 mm,
provenant de roches naturelles ou artificielles, utilisées telles quelles ou
concassées. Ils représentent 60 à 80% du volume du béton et influencent
fortement ses propriétés, le dosage et le coût des mélanges.
Les granulats sont constitués par des grains rocheux dont la grosseur est
comprise entre 5 et 25 mm.
Les graviers sont caractérisés par une courbe granulométrique (essai de
granulométrie par tamisage), et par leur résistance mécanique (Coefficient de
Los Angeles et microdeval).

Différents types de granulats :

Un granulat, en fonction de sa nature et de son origine, peut-être :


 Naturel : d’origine minérale, issus de roches meubles (alluvions fluviales
ou marines) ou de roches massives (roches éruptives, calcaires,
métamorphiques…) , n’ayant subi aucune transformation autre que
mécanique (tels que concassage, broyage, criblage, lavage).
 Artificiel : d’origine minérale résultant d’un procédé industriel
comprenant par exemple des transformations thermiques : sous-produits
industriels, granulats réfractaires

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 Recyclé : obtenu par traitement d’une matière inorganique utilisée
précédemment dans la construction, tels que des bétons de démolition
de bâtiments ou des structures de chaussées.

Coefficient volumétrique :

Définition
 Le coefficient volumétrique est une grandeur numérique, qui permet de
caractériser un granulat.
 Le Cv d’un grain est le rapport du volume V du grain au plus petit volume
de la sphère circonscrite au grain de diamètre d.

Le coefficient volumétrique C’est le rapport entre le volume v d’un grain donné


et celui de la sphère circonscrite de diamètre d.
d : la plus grande dimension du grain.

Pour un granulat constitué d’un ensemble de grains


on a :

Les granulats sont considérés comme courant lorsque leur masse volumique est
supérieure à 2 t/m3 et léger si elle est inférieure à 2 t/m3.

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Coefficient d’aplatissement :

Objectif
 L'élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de
chaussées, nécessitent de n'utiliser que des granulats ayant une forme
assez ramassée, à l'exclusion des granulats plats.
 En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser un béton très compact, et,
par ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être utilisés car ils
conduisent à des couches de roulement trop glissantes.
 La détermination du cœfficient d'aplatissement est l'un des tests
permettant de caractériser la forme plus ou moins massive des granulats
Définition
La forme d'un granulat est définie par trois grandeurs géométriques :
 La longueur L
 L'épaisseur E
 La grosseur G, dimension de la maille carrée minimale du tamis qui laisse
passer le granulat.
Le cœfficient d'aplatissement A d'un ensemble de
granulats est le pourcentage pondéral des
éléments qui vérifient la relation:

Test de foisonnement :

La masse volumique apparente d'un granulat


dépend de la forme et de la granulométrie des
grains ainsi que le degré de compactage et de
l'humidité.
La valeur apparente est utilisée dans le cas où l'on
effectue les dosages en volume des différentes
composantes du béton. Cette méthode toutefois
présente des risques certains à cause du

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foisonnement. Le graphique ci-contre donne le foisonnement du sable en
fonction de la teneur en eau.

Une méthode simple permet de connaître le pourcentage de foisonnement : on


sait que le sable occupe exactement le même volume dans l’air que dans l’eau.
Pour apprécier le foisonnement d’un sable, réalisez l’expérience suivante:

• Prenez un récipient (un seau) gradué en litres (au-delà de 10 l)


• Versez-y 10 l de sable foisonné
• Versez plus d’eau que de sable
• Mélangez l’eau et le sable
• Laissez reposer jusqu’à ce que le sable se dépose au-dessous du niveau des
10 l
• Rajoutez du sable jusqu’à ce que le niveau des 10 l soit de nouveau atteint ; la
quantité de sable ajoutée correspond au foisonnement.
Ainsi, si vous avez ajouté 3 l de matériau, cela signifie que 13 l de votre sable
correspondent à 10 l du même sable sec ; le foisonnement de votre agrégat est
donc de 30 %. Vous pourrez ainsi corriger vos proportions au moment du
gâchage.

Caractéristiques :

Les exigences concernant les caractéristiques des granulats pour béton sont
spécifiées dans la NBN EN 12620 "Granulats pour béton" et le PTV 411
"Codification des granulats".
Les caractéristiques principales des granulats pour béton sont les suivantes :
 Caractéristiques géométriques (granularité, teneur en fines, forme,
propreté des sables, teneur en coquillages)
 Caractéristiques physiques (Los Angeles, micro-Deval, masse volumique
et absorption d’eau, résistance au polissage)

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 Caractéristiques chimiques (pétrographie, classification des recyclés,
soufre, sulfates solubles, chlorures, constituants influençant le
durcissement du béton)
 Caractéristiques de durabilité (résistance au gel-dégel, réactivité alcali-
silice, stabilité volumique).

Caractéristiques géométriques :

Granularité ou courbe granulométrique


La granularité influence de manière déterminante la porosité du squelette
granulaire, et par conséquent la densité du béton et sa résistance. Elle a
également une influence considérable sur la demande en eau et sur l’ouvrabilité
du béton.
La granularité
Les granulats sont classés en fonction de leur granularité (distribution
dimensionnelle des grains) déterminée par analyse granulométrique à l’aide de
tamis.
Un granulat est désigné par sa classe granulaire exprimée par le couple d/D ou
0/D avec :
d : dimension inférieure du granulat
D : dimension supérieure du granulat.
Il est possible de réaliser des mélanges de granulats pour obtenir des
distributions granulaires adaptées à chaque utilisation.

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Influence du sable et de la teneur en fines
La fraction 0-4 mm a une influence primordiale sur la qualité d’ensemble
du mélange de granulats. C’est sa porosité et la forme de sa granularité qui va
jouer un grand rôle sur la demande en eau. Un bon mélange de sable à béton
doit avoir environ un tiers de ses grains compris entre 0,250 et 0,500 mm. Pour
cette raison, il peut être nécessaire de recomposer la fraction 0-4 mm à partir
de sable rond lavé (de mer et/ou de rivière), de sable concassé lavé et/ou de
sable concassé sec (pour les bétons maigres).
Les fines (≤ 0,250 mm) jouent aussi un rôle déterminant. L’expérience a montré
que la teneur totale en fines (ci ment, additions et part des granulats de
dimensions ≤ 0,250 mm).
Cette quantité de fines permet notamment :
 Un pompage facile du béton.
 Une bonne qualité de parement.
 Une stabilité (absence de ressuage et de ségrégation) du béton.
Il faut cependant veiller à ce que les fines soient propres.

Teneur en fines (≤ 0,250mm) recommandée en fonction de la dimension


maximale des granulats pour le béton pompé et le béton apparent

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Forme
La porosité et la forme des grains, mais aussi leur état de surface et leur
distribution dimensionnelle influencent considérablement le besoin en eau,
l’ouvrabilité et la stabilité (ressuage) du béton.
L’expérience a montré qu’un mélange pour béton comprenant
exclusivement des classes granulaires de gravillons concassés peut très bien être
utilisé. Les granulats concassés améliorent la résistance mécanique du béton
(traction, compression, abrasion) mais influencent défavorablement
l’ouvrabilité. La limitation des gravières exploitables entraîne un épuisement
progressif des gisements de sables et de graviers roulés, raison pour laquelle le
recours aux granulats concassés et recyclés sera de plus en plus fréquent à
l’avenir. Ceci ne pose aucun problème, pour autant que le volume de pâte de
ciment soit adapté en conséquence.

Exemple de courbes granulométriques de sable et gravillon

Propreté
Une propreté insuffisante des granulats est préjudiciable à la qualité du béton.
Il en résulte, par exemple, une altération de la prise et du durcissement ainsi
qu’une diminution de la résistance au gel. Raison pour laquelle beaucoup de
granulats doivent être lavés, afin d’être exempts de matières organiques,
dangereuses pour l’hydratation des ciments, et de particules argileuses, dont la
nocivité sera appréciée par des essais tels que équivalent de sable et bleu de
méthylène.

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Relation entre la forme des grains et leurs propriétés

Caractéristiques physiques :

Masse volumique et absorption d’eau

L’origine minéralogique et la porosité des granulats déterminent leur masse


volumique.
La masse volumique en vrac (mesurée selon la NBN EN 1097-3)
correspond à la masse de matériau en vrac par unité de volume. Elle est utilisée
pour l’estimation d’un stock. La masse volumique réelle (mesurée selon la NBN
EN 1097-6) correspond à la masse de matériau séché à l’étuve par rapport au
volume qu’il occupe dans l’eau, y compris le volume des pores fermés ou
accessibles à l’eau. Elle est utilisée comme donnée d’entrée pour la formulation
des bétons.
Le taux d’humidité des granulats comprend l’eau à la surface des grains
et celle absorbée par ceux-ci. L’humidité des sables est généralement comprise
entre 4 et 10% de la masse, tandis que celle des granulats plus grossiers n’excède
pas 5%. Le taux d’humidité des granulats doit être pris en compte pour le calcul
des volumes de granulats et pour celui de l’eau de gâchage.
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L’eau absorbée par les granulats n’est pas disponible pour l’hydratation
et la fluidité du béton. L’eau absorbée par les gravillons peut être néfaste pour
la résistance au gel.

Los Angeles
Le coefficient Los Angeles détermine la résistance à la fragmentation d’un
gravillon. Un faible coefficient LA signifie une bonne résistance à la fragmentat.

Classification des granulats en fonction de leur masse volumique

Caractéristiques chimiques :

Chlorures
La teneur en ions chlorures solubles dans l’eau doit être connue afin de
faire le bilan en chlorures du béton.
La quantité de chlorures contenue dans le béton doit être maîtrisée afin
de limiter les risques de corrosion des armatures. Certains chlorures sont de
surcroîts accélérateurs de prise et de durcissement du béton. Ils se retrouvent
essentiellement dans les granulats marins peu ou pas lavés.

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Soufre et sulfates solubles
Les teneurs en soufre total et en sulfates sont des caractéristiques qui
régionalement sont indispensables pour évaluer l’impact d’une source de
granulat sur la durabilité des bétons vis-à-vis d’éventuelles réactions
ettringétiques secondaires.
A noter que dans le cas des granulats recyclés, la méthode d’essais est
modifiée pour ne recueillir que les sulfates solubles dans l’eau. En effet, les
sulfates liés présents dans la fraction mortier en seraient libérés par l’attaque
acide de la méthode d’essais granulat naturel avec comme conséquence une
valeur largement surévaluée de la teneur en sulfates actifs.

Caractéristiques de durabilité :

Gélivité
Lorsque le béton doit résister au gel, il convient de s’assurer de la résistance au
gel-dégel des gravillons. Un gravillon ayant une absorption d’eau ≤ 1% et/ou un LA ≤
25 sera considéré comme non gélif (sans essais complémentaires nécessaires).
Certains granulats peuvent avoir un coefficient d’absorption d’eau > 2% et offrir une
résistance au gel - dégel adéquate.
L’essai de gélivité des granulats consiste à faire subir des cycles de gel-dégel aux
granulats saturés en eau et à mesurer la perte de masse par tamisage.

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3- L’eau de gâchage :

L’eau joue un double rôle dans la technologie du béton. D’une part, elle est
nécessaire au durcissement du ciment, puisque la réaction chimique du ciment
(hydratation) est induite par l’eau. D’autre part, elle est indispensable pour
assurer l’ouvrabilité et une mise en place correcte du béton frais.

L’eau de gâchage est la quantité d’eau additionnée au mélange de ciment,


d’addition et de granulat lors du malaxage du béton. Si des adjuvants ou des
additions sont employés sous forme de solutions ou de suspensions, il faut tenir
compte de leur apport d’eau à partir d’une quantité de 3 l/m3. La teneur en eau
totale se compose de l’eau de gâchage, de l’eau apportée par les adjuvants et
les additions ainsi que de l’eau adsorbée à la surface des granulats et l’eau
absorbée par les granulats.

La teneur en eau du béton frais, déterminée par séchage par brûler,


correspond à la teneur en eau totale (teneur en eau).

Propriétés de l'eau de gâchage :


Exigences normatives :
L’eau potable peut être utilisée sans contrôle comme eau de gâchage.
Tous les autres types d’eau comme les eaux récupérées dans les centrales
à béton, l’eau de la nappe phréatique, les eaux superficielles naturelles ainsi que
les eaux à usage industriel doivent au contraire être soumises à des analyses.
Pour être utilisées comme eau de gâchage, elles ne doivent pas
contenir une quantité trop importante de substances nuisibles susceptibles
d’engendrer les phénomènes suivants :
 Ralentissement ou suppression du processus de prise et de durcissement
(p. ex. sucres et acides humiques)

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 Entraînement excessif d’air impliquant une baisse de résistance du béton
(p. ex. micro-organismes, huiles, graisses, suspensions, certains sels
minéraux)
 corrosion des armatures.

L’eau destinée au gâchage doit être claire, incolore et inodore. Elle ne doit
pas former de mousse persistante après agitation et la teneur en sels alcalins
doit rester faible dans les bétons et les mortiers. Les impuretés de nature
organique doivent être négligeables. De nombreuses substances agressives sont
moins redoutables dans l’eau de gâchage que dans l’eau qui entrera plus tard en
contact avec le béton durci. Par exemple une eau sulfatée ou riche en acide
carbonique peut attaquer ou détruire le béton durci de l’extérieur alors qu’elle
peut tout à fait convenir comme eau de gâchage (béton résistant).

Eau recyclée
L’eau recyclée contient des concentrations variables de particules très fines
dont la taille est généralement inférieure à 0.25 mm provenant du lavage des
restes de béton. L’eau recyclée est utilisée de la manière suivante :

 La quantité supplémentaire de matériaux solides provenant de l’eau


recyclée doit être inférieure à 1 % de la masse totale du granulat.
 La quantité d’eau recyclée doit être répartie le plus également possible
sur la production d’une journée.
 L’eau recyclée ayant une masse volumique > 1.09 kg/l ne devrait pas
entrer en grande quantité dans l’eau de gâchage pour du béton de
construction.
 L’eau recyclée est déconseillée pour le béton à haute résistance ainsi que
pour le béton à air entraîné. L’aptitude de l’eau de récupération pour un
béton de parement doit être testée au préalable.
 Les matières solides dans une eau de lavage à masse volumique
supérieure à 1.01 kg/l doivent être réparties de manière homogène.

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donc, en pratique, du volume (e+v), ont été proposées. Il n'est cependant pas
possible de diminuer fortement la teneur en eau, car on obtient des bétons frais
très peu fluides, donc très difficiles à mettre en place. C'est l'emploi d'adjuvants
modernes, les super fluidifiants réducteurs d'eau, qui permet de réduire le
dosage en eau tout en améliorant la maniabilité des bétons frais. Ces adjuvants
sont à l'origine du développement des bétons à hautes performances. Alors que
les valeurs du rapport pondéral E/C des bétons courants sont comprises entre
0,50 et 0,60, celles des bétons à hautes performances (BHP) s'étagent entre 0,15
et 0,40 ; il en résulte que, si la porosité des bétons ordinaires est de l'ordre de
15 à 20 %, celle des BHP est inférieure à 7 % dès lors que le rapport E/C est
inférieur à 0,40.

Les très faibles porosités ne peuvent être obtenues que par l'addition
d'ultrafines, telles que les fumées de silice, dont l'extrême finesse des grains
permet un comblement des vides subsistant entre les grains de ciment. Les
bétons à hautes et à très hautes performances offrant une maniabilité correcte
sont donc fabriqués en ajoutant aux composants classiques du béton de faibles
quantités d'adjuvants réducteurs d'eau et d'ultrafines. A titre d'exemple, les
dosages courants en ciment varient de 150 à 300 kg pour le béton non armé et
de 250 à 400 kg pour le béton armé. Ils sont compris entre 350 et 400 kg/m3
pour le béton précontraint.

IV. Le Dosage du Béton :

Le béton est un mélange de sable, de ciment, eau, gravillons et


éventuellement d’adjuvant.

Les caractéristiques du béton (résistance, aptitude à la mise en place, etc),


qui sont directement liées au dosage de ses constituants, doivent être
adaptées en fonction de son utilisation.

C’est pourquoi le dosage du béton doit être adapté au type de travaux à réaliser.

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Précisions sur le Dosage en Ciment :

Lorsque l’on évoque le dosage du béton, on pense de prime abord


au dosage en ciment.

Le ciment est un élément essentiel, car il apporte la résistance au béton.


Son dosage est fonction du type de béton. Plus le dosage en ciment est élevé,
plus la résistance du béton sera importante. En revanche moins le béton sera
économique.

Pour la plupart des ouvrages courants de maçonnerie en béton armé tels


qu’une dalle en béton, une terrasse en béton, un escalier, un mur, un linteau ou
un poteau, il est d’usage de recourir à un dosage ciment de 350 kg/m3.

 pour réaliser 1m3 de béton standard dosé à 350kg il faudra donc 7 sacs de
50 kilos de ciment.

Pour réaliser du béton pour non armé (béton de fondation non armé, béton
pour sceller des poteaux, etc…) un dosage ciment de 300 kg/m3 suffira.

Le béton de propreté, utilisé en fond de fouilles des fondations, est un béton


maigre faiblement dosé en ciment : on utilise un dosage ciment d’environ 200
kg/m3.

Avec un dosage à 350kg de ciment, la résistance caractéristique du béton à la compression


à 28 jours peut atteindre la valeur de 20 MPa

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Le Dosage du Béton en Volume :

Lorsque l’on effectue une gâchée de béton à la bétonnière ou à la


main, on dose les constituants (gravier sable ciment eau) en raisonnant
généralement en volume. Cette méthode est facile à réaliser, elle fonctionne à
tous les coups, cependant le dosage du béton reste approximatif.

- Ainsi, pour obtenir 1m3 de béton à la bétonnière, il faut préparer : 150 litres
d’eau, 800 litres de graviers, 400 litres de sable et sept sacs de 50 kg de ciment
(350 kg).

Si le sable est humide, majorer les quantités de 10% pour tenir compte du
foisonnement.

V. Rapport E/C

Le rapport eau/ciment est l’un des facteurs clés qui influencent de


manière prépondérante l’ensemble des propriétés du béton.
Il est donc logique que, à travers le choix approprié de la classe
d’environnement, le prescripteur limite le rapport E/C.

Dans la pratique, lors de la fabrication du béton, on maîtrise l’E/C grâce à


la connaissance de la teneur en eau totale du mélange. Celle-ci se fait
principalement grâce au suivi de l’humidité des constituants - via une mesure en
continu par une sonde ou via une mesure ponctuelle mais régulière par séchage
(poêle, four, micro-ondes) - et à la vérification régulière de la bascule à eau.

On se base également sur la mesure de la consistance. Pour une


composition donnée, celle-ci est en étroite relation avec la teneur en eau. Avec
l’expérience, cette méthode donne une approximation suffisante du résultat
mais ne remplace pas une mesure réelle de la teneur en eau du béton qui doit
se faire régulièrement, notamment dans le cadre de la certification BENOR des
bétons.

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VI. Prise Et Durcissement Du Béton :

Lorsque le béton est gâché dans la bétonnière ou dans le malaxeur de la


centrale à béton, des réactions chimiques débutent dès que les grains de ciment
entrent en contact avec l’eau. Dans un premier temps, ces réactions sont
très lentes. Le béton reste alors frais et maniable ce qui lui permet d’être
utilisable sur le chantier et remplir aisément les coffrages. Puis ces réactions
chimiques, appelées réactions d’hydratation, vont s’accélérer et provoquer
la perte de fluidité progressive du béton et ensuite la prise et
le durcissement progressif du ciment. Elles vont se poursuivre sur le long
terme (au-delà de 28 jours).

Les Différentes Phases :

La prise et le durcissement du béton se fait en 3 étapes :

1. Phase dormante : le béton frais conserve sa maniabilité et reste


utilisable. L’hydratation des grains de ciment reste lente.
2. Début et fin de prise : à la fin de la période dormante succède le
phénomène de prise qui correspond à l’accélération des réactions
chimiques d’hydratation du ciment. Ces réactions donnent naissance
à des hydrates, qui sont des microcristaux ayant la forme de fibres, de
plaquettes ou d’aiguilles. Des ponts d’hydrates commencent à relier
les grains de ciment entre eux. Le début de prise s’observe
généralement sur un béton classique après 2h et se traduit par
une augmentation de la viscosité du béton.
La fin de prise correspond au moment où la pâte cesse d’être
déformable et devient un matériau rigide. Les grains de ciment sont
tous solidarisés.
3. Durcissement : La poursuite de l’hydratation se traduit par le
durcissement. Résultat de la formation progressive de cristaux dont
l’enchevêtrement et la croissance assurent la cohésion des différents
grains du béton. La résistance mécanique continue à croître pendant
très longtemps, même après 28j.

39 | P a g e
VII. Propriétés essentielles du béton

1. Nuances de béton
Le béton est connu par sa nuance qui est désignée par M15, M20 etc.
Ainsi, le béton est connu par sa résistance à la compression. M20 et M25 sont
les grades de béton les plus courants, et des grades de béton plus élevés doivent
être utilisés pour les environnements sévères, très sévères et extrêmes.

2. Résistance à la compression du béton


Tout comme la charge, la résistance du béton est également une qualité
qui varie considérablement pour un même mélange de béton. Par conséquent,
une seule valeur représentative, appelée force caractéristique, est utilisée.

3. Résistance caractéristique du béton


Il est défini comme la valeur de la résistance en dessous de laquelle pas
plus de 5% des résultats du test ne devraient tomber (c'est-à-dire qu'il y a 95%
de probabilité d'atteindre cette valeur seulement 5% de ne pas atteindre la
même chose)
La résistance caractéristique du béton dans l'élément de flexion est prise égale
à 0,67 fois la résistance du cube de béton.
Résistance de conception (fd) et facteur de sécurité partiel pour la résistance du
matériau.
La résistance à prendre aux fins de la conception est connue sous le nom de
résistance de conception et est donnée par
Résistance de conception (fd) = résistance caractéristique / facteur de sécurité
partiel pour la résistance du matériau
La valeur du facteur de sécurité partiel dépend du type de matériau et du type
d'état limite. Selon le code IS, le facteur de sécurité partiel est pris de 1,5 pour
le béton et de 1,15 pour l'acier.
Résistance de conception du béton dans le membre = 0.45fck

44 | P a g e
4. Résistance à la traction du béton
L'estimation de la résistance à la traction en flexion ou du module de
rupture ou de la résistance à la fissuration du béton à partir de la résistance à la
compression du cube est obtenue par les relations
fcr = 0,7 fck N / mm2. La résistance à la traction du béton en traction directe est
obtenue expérimentalement par cylindre fendu. Elle varie entre 1/8 et 1/12 de
la résistance à la compression du cube.

5. Fluage
Le fluage est défini comme la déformation plastique sous une charge
soutenue. La déformation au fluage dépend principalement de la durée du
chargement soutenu. Selon le code, la valeur du coefficient de fluage ultime est
prise égale à 1,6 à 28 jours de chargement.

6. Rétrécissement du béton
La propriété de diminution de volume pendant le processus de séchage
et de durcissement est appelé retrait. Cela dépend principalement de la durée
de l'exposition. Si cette contrainte est évitée, elle produit une contrainte de
traction dans le béton et donc le béton développe des fissures.

7. Rapport modulaire
Le rapport modulaire à court terme est le module d'élasticité de l'acier au
module d'élasticité du béton.
Ratio modulaire à court terme = Es / Ec
Es = module d'élasticité de l'acier (2 x 10 5 N / mm2)
Ec = module d'élasticité du béton (5000 x SQRT (fck) N / mm2)
Comme le module d'élasticité du béton change avec le temps, l'âge au
chargement, etc., le rapport modulaire change également en conséquence. En
tenant compte des effets du fluage et du retrait partiellement, le code IS donne
l'expression suivante pour le rapport modulaire à long terme.
Rapport modulaire à long terme (m) = 280 / (3fcbc)
Où, fcbc = contrainte de compression admissible due à la flexion dans le béton
en N / mm2.

45 | P a g e
8. Coefficient de Poisson
Le coefficient de Poisson varie entre 0,1 pour le béton à haute résistance
et 0,2 pour les mélanges faibles. Il est normalement pris de 0,15 pour la
conception de résistance et de 0,2 pour les critères d'aptitude au service.

9. Durabilité du béton
La durabilité du béton est sa capacité à résister à sa désintégration et à sa
pourriture. L'une des principales caractéristiques influençant la durabilité du
béton est sa perméabilité à l'augmentation de l'eau et d'autres matériaux
potentiellement nocifs.

10. Poids unitaire du béton


Le poids unitaire du béton dépend du pourcentage d'armature, du type
de granulat, de la quantité de vides et varie de 23 à 26 kN / m2. Le poids unitaire
du béton ordinaire et armé tel que spécifié par IS : 456 est de 24 et 25 KN / m3
respectivement.
La faible perméabilité souhaitée dans le béton est obtenue en ayant un ciment
adéquat, un rapport eau / ciment suffisamment bas, en assurant un compactage
complet du béton et par un durcissement adéquat.

VIII. Les Adjuvants :

Les adjuvants sont des produits chimiques organiques ou inorganiques,


incorporés en faible quantité, moins de 5% de la masse du ciment, sous forme
de poudre ou de solution, avant ou pendant le malaxage, dans le but de modifier
certaines propriétés du béton, qu’il soit à l’état frais, pendant la prise et le
durcissement ou à l’état durci.

Les Adjuvants pour béton, mortier et coulis sont classés Selon 3 grandes
catégories:

1. ADJUVANTS MODIFIANT L’OUVRABILITE ET LA RHEOLOGIE DU BETON


• Plastifiant / Réducteur d’eau
• Superplastifiant / Haut réducteur d’eau

46 | P a g e
2. ADJUVANTS MODIFIANT LA PRISE ET LE DURCISSEMENT :
• Accélérateur de prise
• Accélérateur de durcissement
• Retardateur de prise

3. ADJUVANTS MODIFIANT DES PROPRIETES PARTICULIERES :


• Entraîneur d’air
• Hydrofuges de masse
• Rétenteur d’eau

Les Adjuvants:

1.a) Plastifiants Réducteurs d’eau:

Definition:

Adjuvants qui, sans modifier la consistance, permettent de réduire la


teneur en eau du béton donné, ou qui, sans modifier la teneur en eau, sans
modifier la teneur en eau, en augmentent l’affaissement / l’étalement, ou qui
produisent les deux effets à la fois.

Nature : Liquide
Dosage : Produits introduits dans l’eau de gâchage. Dosage indicatif : 0,15
à 0,4% du poids du ciment selon le but recherché. 0,6 à 1,2% pour les « multi-
dosages ».
Plastifiants Réducteurs d’eau
Mode d’Emploi
Effets secondaires : dosage > à 0,4% : retard et / ou air entraîné.

Mode d’Action

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Effets sur le béton frais:
• Amélioration de l’ouvrabilité.
• Maintien dans le temps.
• Diminution du ressuage.
• Diminution de la ségrégation.
• Amélioration de la pompabilité des bétons.
• Réduction du retrait hydraulique.

Effets sur le béton durci:


• Amélioration des performances mécaniques à court et à long terme.
• Diminution de la porosité.
• Augmentation de la durabilité.
• Amélioration de la cohésion ciment/granulats.
• Amélioration de l’adhérence acier/béton.

Domaines d’application:
• Tous les bétons courants jusqu’à 30 MPa (gris, blancs, colorés).
• Le béton prêt à l’emploi.
• Le béton de préfabrication légère (blocs, pavés, dalles, …).
• Les bétons d’ouvrages d’art.
• Les bétons de voiries.
• Les bétons routiers.
• Les bétons de Génie Civil.
• Les bétons agricoles.

1.b) Superplastifiants Haut réducteurs d’eau:

Définition:

Adjuvants qui, sans modifier la consistance, permettent de réduire


fortement la teneur en eau du béton Superplastifiants Haut réducteurs d’eau
Définition fortement la teneur en eau du béton donné, ou qui, sans modifier la
teneur en eau, fait augmenter considérablement l’affaissement ou l’étalement,
ou les deux effets a la fois.

Nature : Liquide
Dosage indicatif : 0,6 à 5 % du poids du ciment le but recherché

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Mode d’action:

Effets sur le béton frais:


• Diminution de la teneur en eau.
• Amélioration de l’ouvrabilité.
• Maintien de l’ouvrabilité dans le temps (jusqu’à 2h30– 3h00
• Maintien de l’ouvrabilité dans le temps (jusqu’à 2h30– 3h00 à 20°C).
• Diminution du ressuage.
• Diminution de la ségrégation.
• Amélioration de la pompabilité des bétons.
• Réduction du retrait hydraulique.

Effets sur Béton durci:


• Amélioration des résistances mécaniques à court et long terme.
• Diminution du retrait (due à la réduction du rapport E/C et à l’augmentation
du rapport Granulat/Ciment. )
• Amélioration de la compacité.
• Amélioration de la liaison béton / acier.
• Réduction de la porosité capillaire de la pâte de ciment.
• Diminution du coefficient de la perméabilité.

Domaines d’applications:
• Les bétons de préfabrication.
• Les bétons prêts à l'emploi.
• Les bétons lourds et légers.

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• Les bétons d'ouvrages d'art.
• Les bétons de dallages industriels.
• Les bétons de bâtiment.
• Les bétons précontraints.
• Les bétons pompés.
• Les bétons pour fondations profondes.
• Les bétons pour ouvrages fortement ferraillés.
• Les bétons soumis à des milieux agressifs.
• Les BHP, BTHP et BUHP.
• Les bétons autonivelants - bétons autoplaçants.
• Les bétons architectoniques.

2. a) Accélérateurs de prise:

Définition :

Adjuvants qui diminuent le temps de début de transition du mélange pour


passer de l’état plastique à l’état rigide

Nature:

La nature précise de l'agent accélérateur de prise selon l'invention n'est


pas critique. Ainsi, l'agent selon l'invention peut provenir de l'hydratation de
sources diverses choisies parmi les compositions riches en silicates calciques ou
des produits purs à base exclusivement de silicates calciques.

Dosage indicatif : de 1 à 3 % du poids du ciment

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Mode d’action : État de l’hydratation après 3 heures à 20 °C

Resultars observes:

Effets sur le béton:


• Accélération de la prise du béton.
• Amélioration des résistances à court terme.
• Augmentation de la chaleur d’hydratation.

51 | P a g e
Mode d’action:
• Le bétonnage par temps froid.
• Le béton manufacturé (préfabrication).
• Le béton prêt à l'emploi (augmentation des cadences de production sur
chantier).
• Le béton à hautes résistances initiales.
• Le béton pour travaux en zones de marnage (cycle des marées).

2.b) Accélérateurs de durcissement:

Définition:

Adjuvants qui augmentent la vitesse de développement des résistances


initiales du béton, avec ou sans modification du temps de prise.

Nature:

La nature précise de l'agent accélérateur de durcissement selon


l'invention n'est pas critique. Ainsi, l'agent
selon l'invention peut provenir de l'hydratation de sources diverses choisies
parmi les compositions riches en silicates calciques ou des produits purs à base
exclusivement de silicates calciques.

Dosage indicatif: de 0,8 à 2 % du poids du ciment

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Effets sur le béton:
• Accroissement de la Vitesse de montée en résistance du béton.
• Amélioration des résistances à court terme.

Domaines d’applications:
• Tous les bétons nécessitant une résistance à court terme.
• Les bétons pour décoffrages rapides.
• Les bétons précontraints.

2.c) retardateurs de prise:

Définition:
Adjuvants qui augmentent le temps depuis le début de transition du
mélange, pour passer de l’état plastique à l’état rigide. Ils régulent le
dégagement de chaleur due à l'hydratation du ciment. Retardateurs de prise
favorise le transport du béton sur de longues distances et la reprise de
bétonnage. La diminution de la chaleur d’hydratation favorise le bétonnage en
grande masse.

Nature: Poudre: Les retardateurs de prise peuvent être des composés


organiques ou inorganiques. Dosage indicatif: de 0,2 à 0,5 % du poids du ciment.

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État de l’hydratation pendant 3 heures à 20 °C

Mode d’action:

Resultats observes:

Effets sur le béton:


• Augmentation du temps de début et fin de prise.
• Maintien de l’ouvrabilité du béton.
• Régulation de la chaleur d’hydratation.
• Amélioration des résistances à long terme.

Domaine d’applications:
• Le bétonnage par temps chaud.
• Le transport sur longues distances.

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• Les bétons pompés.
• Les bétons pour ouvrages de masse.
• Le coulage du béton en continue.

3.a) Hydrofuges de masse :

Définition:
Adjuvants qui permettent de limiter la pénétration de l’eau dans les pores
et les capillaires du béton, sans altérer ses qualités plastiques et esthétiques.

Nature: Poudre : Les hydrofuges de masse sont généralement des sels


d'acides gras solubles dans l'eau tels que le stéarate de sodium ou l'oléate de
sodium.

Dosage indicatif : de 0,5 à 2 % du poids du ciment.

Effets sur le béton:


• Obturation du réseau capillaire du béton.
• Limitation de la pénétration de l’eau.
• Augmentation de la durabilité.

55 | P a g e
Domaines d’applications:
• Les bétons de fondation.
• Les bétons de radier.
• Les bétons de réservoir.
• Les bétons manufacturés : bordures, pavés.

3.b) Entraîneurs d’Air :

Définition:
Adjuvants qui permettent d’incorporer pendant le malaxage une quantité
contrôlée de fines bulles d’air entraîné uniformément réparties et qui subsistent
après durcissement.

Nature : liquide
Dosage indicatif : de 0,05 à 0,2 % du poids du ciment.
Pour les bétons devant résister aux cycles de gel/ dégel, la teneur en air entraîné
doit se situer entre 4 et 6 %.

Effets sur le Béton:


• Protection contre les cycles de gel/dégel, sel de déverglaçage.
• Les bulles d’air améliorent l’ouvrabilité.
• Diminution de la ségrégation (moins de ressuage).
• Mise en place facilitée.
• Amélioration de l’aspect du béton au décoffrage.
• Amélioration de la cohésion du béton

Domaines d’applications:
• Les bétons d’ouvrages d’art exposés aux cycles gel/dégel (de préférence
associés à un superplastifiant).

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• Les bétons extrudés.
• Les bétons routiers.
• Les matériaux autocompactants (tranchées).
• Les bétons manufacturés exposés au gel (dalles, pavés).

Le Plastifiant reducteur Augmenter l’affaissement, reduire le 0.15 a


déau teneur en eau 0.16 %
Le Superplastifiant Augmernter fortement láffaissement, 0.6 a 5%
reduire la teneur en eau
Le retenteur déau Reduire la perte en eau
Léntraineur dáir Introduire des bulles dáir qui subsistent 0.05 a
apres le durcissement. 0.2 %
L’hydrofuge de masse Reduire lábsorption capillaire du beton 0.5 a 2 %
durci.
Láccelerateur de prise Reduire le temps de prise 1a3%
L’accelerateur u Augmenter la Vitesse de developpement 0.8 a 2 %
durcissement de la resistance
Le retardateur de prise Augmenter le temps de debut de prise. 0.2 a 0.5
%

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Classe de béton Dmax
Micro béton 8 < Dmax < 16 mm
Béton courant 16< Dmax < 31.5 mm
Gros béton 31.5 < Dmax

Leur consistance :

La consistance du béton est définie en utilisant le cône d’Abrams, on distingue


5 classes :

Affaissement en cm Classe du Béton


10 – 40 S1 Ferme
50 – 90 S2 Moyennement
plastique
100 - 150 S3 Plastique
160 – 210 S4 Très Plastique
> 220 S5 Fluide

X. LES ETAPES DE FABRICATION DU BETON :

Quand il s'agit de dosage de béton, la première chose qui vient à l'esprit est
le dosage de ciment.
Le ciment est un composant important puisqu'il donne au béton sa
résistance. Son dosage est déterminé en fonction du type de béton utilisé. Plus
le dosage de ciment est élevé, plus la résistance du béton est grande.

Pour la majorité des projets courants de maçonnerie en béton armé,


comme une dalle de béton ou une terrasse en béton, Qu'il s'agisse d'une cage

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d'escalier en béton, d'un mur, d'un linteau ou d'un nid de poule, une dose de
ciment de 350 kg/m3 est couramment utilisée.

Dosage de la centrale :
La centrale a bétons
Le béton est fabriqué dans un « centre de béton », qui est
stratégiquement situé à proximité des infrastructures de transport pour
accélérer l'arrivée des matières premières et la livraison du béton sur les
chantiers.

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Le dosage du béton à la centrale :

Le dosage des composants :


- Granulats : dans le cas le plus courant d'une trémie en ligne centrale, ils
sont dosés par une tape peseur (convoyeur à bande monté sur pesons)
situé sous les trémies de stockage. Une fois dosés, les granulés sont
acheminés vers le malaxeur par un transporteur de tamis ou une benne.
- Les liants (ciment et additifs) sont extraits de l'embase des silos et
transportés vers la bascule des liants via une vis continue. On leur donne
un pesage dans la bascule du liant, qui est située directement au-dessus
du malaxeur.
- Eau : une dose d'eau est administrée par pesée dans un bain de glace.
Elle tombe dans le malaxeur par l'arrivée de l'eau une fois qu'elle a été
pesée. La quantité d'eau ajoutée (appelée aussi eau de gâchage) est
déterminée par la quantité d'eau apportée par les granulats (humidité
naturelle contenue dans les sables et les gravillons). La teneur en eau
des granulats est mesurée en continu par des sondes d'humidité situées
au niveau des trémies de stockage afin d'obtenir un béton de qualité
constante.
- Les Adjuvants sont dosés par compteurs volumétriques. Ils sont
acheminés jusqu’à la bascule à eau par des pompes.

La méthode de Bolomey :

La méthode de Bolomey a le mérite d'avoir ouvert la voie à des recherches en


béton. Cependant, il ne peut être utilisé qu'avec des granulats de masse
absolue comprise entre 2,5 et 2,7 kg/m 3 ; ce sont les granulats les plus
courants.
Une formule appropriée est utilisée pour tracer une courbe granulométrique
de référence, qui est ensuite tentée d'être répliquée avec des granulats ayant
une composition de granulats entiers (ciment inclus) et dont la courbe est aussi
proche que possible de la courbe de référence théorique.

61 | P a g e
Voici la formule de base :
d p = (100 — A) d p = (100 — A) d p = (100 — A) ── D
p : Pourcentage de grains traversant une passeoire de diamètre D.
D. = Diamètre du plus gros grain.

System de mélange de base

Tapis dosages des granulats

Installations pompes de dosage

Betonniere a axe vertical

62 | P a g e
La fabrication et transportation du béton :

Le mélange, convenablement dosé, de granulats, de ciment, d'eau,


d'adjuvants et éventuellement d'ultrafines est homogénéisé dans des
malaxeurs ou des bétonnières.

Les malaxeurs sont constitués par des cuves cylindriques fixes, en


général à axe vertical, munies de systèmes de palettes qui, par rotation autour
d'un axe vertical excentré ou non, brassent énergiquement le mélange
pendant environ 60 secondes. Ces appareils sont utilisés pour la fabrication
industrielle des bétons prêts à l'emploi (BPE) ainsi que sur les grands chantiers,
car ils permettent des productions horaires importantes de béton (plus de 100
m3/h).

Les bétonnières sont des cuves cylindro-coniques, comportant des


palettes fixées sur leur paroi, qui tournent autour d'un axe horizontal ou
légèrement incliné. Des orifices situés aux extrémités de la cuve permettent
l'introduction des constituants et la vidange du béton frais. Le brassage des
constituants du béton s'y effectue essentiellement par gravité pendant 2 à 3
minutes environ.

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Transport du béton :

Les bétonnières portées sur châssis de camion, d'une capacité utile de 4


à 10 m3, permettent le transport du béton préalablement fabriqué en
malaxeur ou en bétonnière. Leur cuve est animée d'une rotation à faible
vitesse afin de maintenir l'homogénéité du béton. Le béton peut aussi être
transporté par bennes ou par tapis convoyeurs. Il est repris par des bennes de
faible capacité et conduit au droit des coffrages au moyen de grues. Il peut
aussi être apporté à pied d'œuvre par des pompes à béton qui permettent son
transport dans des canalisations sur environ 300 m horizontalement et 150 m
verticalement.
Mis en œuvre 30 minutes maximum après son arrivée sur le chantier.
Pour une mise en œuvre aisée, et selon sa nature, le béton peut être livré par
camion toupie, camion tapis, mix-pompe ou camion pompe.
Le béton prêt à l'emploi est un produit frais et local. Après fabrication, il
doit être : Acheminé sur le chantier en 1h30 maximum, les conditions
météorologiques (température, hygrométrie, vent…) pouvant modifier ce
temps de transport. Pour pallier ces désagréments, des retardateurs de prise
et des plastifiants peuvent être utilisés ;

64 | P a g e
XI. Mis en œuvre du béton :

1. Le béton est placé sur les coffrages.


2. Les coffrages doivent être nettoyés.
3. Si le béton doit être placé pour la fondation, le lit de sol doit être bien
compacté et débarrassé de tout sol meuble.
4. Le béton doit tomber le plus près possible sur sa position finale.
5. En cas de chute d'une hauteur, les agrégats grossiers tombent tôt et
ensuite la matrice de mortier.
6. Cela se traduit par une ségrégation dans un béton plus faible.

Les coffrages doivent :


 Être suffisamment rigides et stables pour supporter la poussée du béton
tout particulièrement dans le cas des bétons fluides.
 Être étanches pour éviter les fuites de laitance aux joints ;
 Avoir un parement nettoyé et traité avec un agent de démoulage
approprié et appliqué en couche régulière.
 Être exempts de corps étrangers (clous, ligatures, boulons, etc.) et d’eau
stagnante.
Le béton doit être déversé d’une hauteur inférieure à 0,8 mètre et être
réparti régulièrement.

Opération de coulage :
Cette opération consiste à réaliser, après coffrage, l’enrobage des armatures
avec le béton préparé. Le béton est coulé progressivement dans les coffrages.

65 | P a g e
L’opération se fait par cycle et à une vitesse bien déterminée pour favoriser la
prise du béton et son séchage.

Décoffrage :
Pour le décoffrage, il est obligatoire de respecter les délais de séchage. Ils
permettent de s’assurer que la résistance du béton a atteint le seuil requis.
Les conditions climatiques (temps chaud ou froid), la qualité du béton
(compacité, teneur en eau…) et la durée de séchage sont des facteurs
déterminants qui interviennent dans l’obtention d’un bon béton.

Compactage du beton :
Le béton frais foisonné mis en place dans les coffrages est compacté. La mise
en vibration du béton permet
d'obtenir ce serrage par liquéfaction
locale du mélange à consistance
plastique. Le volume des vides est
réduit et le bon remplissage du
coffrage ainsi que l'enrobage des
armatures sont assurés. Trois moyens

66 | P a g e
sont couramment utilisés pour vibrer le béton : la pervibration, qui consiste à
introduire dans le béton frais des aiguilles vibrantes, cylindres de 25 à 50 m de
diamètre et de 30 à 50 cm de longueur à l'intérieur desquels un balourd
excentré tourne à une vitesse de l'ordre de 10 000 tours/minute ; la vibration
extérieure du coffrage lui-même par des vibrateurs fixés sur ce coffrage ; la
vibration superficielle par règles vibrantes utilisée uniquement pour des
éléments de faible épaisseur tels que les routes ou les dallages.

Cure du béton :
Il est impératif d'empêcher toute dessiccation superficielle du béton lors du
début de son durcissement. C'est l'objet de la cure, opération dont le but est
de prévenir l'évaporation de l'eau causée par l'ensoleillement ou le vent à
l'interface béton-atmosphère. La technique employée consiste soit à arroser
pendant quelques jours d'une pluie fine d'eau la surface exposée du béton, soit
à la recouvrir de toiles maintenues humides, soit encore à la revêtir, par
peinture ou par pulvérisation, d'un mince film imperméable d'un produit de
cure.

Durcissement du beton :

Le béton frais compacté dans son coffrage est constitué par une pâte de
ciment de consistance plastique enrobant les granulats. Après une période
dormante d'une à deux heures, le ciment fait prise. C'est au cours de cette
période que débutent le processus exothermique d'hydratation du ciment et le
durcissement de la pâte aboutissant à la formation d'une matrice solide de
ciment hydraté. Parallèlement, des réactions chimiques se développent entre

67 | P a g e
l'eau, le ciment, ses produits d'hydratation et les granulats à l'interface
matrice-granulats qui donnent naissance à une auréole de transition où se crée
la liaison entre la matrice et les granulats. Cette période de durcissement se
poursuit pendant plusieurs mois au cours desquels se complète, à vitesse
décroissante, l'hydratation du ciment. Avec les ciments courants, la résistance
atteinte à 28 jours représente 85 à 90 % de la résistance maximale.

1) Le durcissement pendant 14 jours est très important.


2) Si le durcissement n'est pas effectué correctement, la résistance et la
durabilité du béton diminuent.
3) Des fissures se développent en raison du retrait.
4) Différentes méthodes de durcissement sont :
a) Pulvérisation d’eau : - murs, colonnes, etc., bag sacs de jute : - surfaces
verticales
b) Mare : - dalle et sols par eau stagnante.
c) Durcissement à la vapeur : - unités préfabriquées, la vapeur passe dans
des chambres fermées, accélère le processus de durcissement.
d) Des composés de cure comme le chlorure de calcium sont également
utilisés

XII. Protection du Béton :

Comme les structures en béton sont souvent exposées à différents


environnements agressifs, elles nécessitent des systèmes de protection de
haute qualité. Les structures en béton armé sont construites pour servir de
nombreuses générations à venir. Cependant, le béton est confronté à de
nombreuses menaces de détérioration naturelle, de dommages et de corrosion
des armatures.

68 | P a g e
Facteurs affectant le béton :

Selon leur emplacement et leur utilisation, les structures en béton sont


soumises à un large éventail de conditions d'exposition - de la carbonatation
atmosphérique normale aux influences agressives des environnements urbains
et industriels pollués, en passant par l'atmosphère marine et les produits
chimiques liquides ou gazeux, sans oublier les facteurs d'influence qui peuvent
endommager ou attaquer le béton et les armatures en acier encastrées.

1. Infiltration d'eau
L'eau peut pénétrer naturellement par la structure capillaire
des pores du béton armé.
La corrosion des armatures, les fissures ou l'écaillage peuvent
se produire dans les zones de béton carbonaté ou là où il y a
une forte teneur en chlorure à la surface des barres d'armature en acier.

2. Action de Gel / Dégel

Le processus de gel-dégel crée une contrainte dans la matrice


du béton en raison de la libre expansion de l'eau dans les pores
capillaires pendant les conditions de gel. Cela peut entraîner
l'écaillage de la surface dans un béton de mauvaise qualité, et
peut être grandement accéléré par les chlorures présents dans l'eau.

3. Charge Dynamique et Statique

La surcharge due à l'augmentation de la charge du trafic, une


conception inadéquate, des dommages à la structure, une
rupture par contrainte/fatigue, les effets des tremblements de
terre ou tout autre impact mécanique tel que l'impact d'un
véhicule, peuvent tous dépasser ou réduire la capacité de charge de la structure.

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4. Chimique

Certaines structures, telles que les usines chimiques, les


réseaux d'égouts ou les stations d'épuration des eaux usées,
sont exposées à des niveaux variables d'attaques chimiques.
Des revêtements spéciaux peuvent être nécessaires.

5. Grande Variation de Température

Les bâtiments et les ponts peuvent être soumis à une grande


variation de température du jour à la nuit / de l'hiver à l'été,
ou entre les différents côtés ou surfaces de la structure. Ces
cycles répétitifs entraînent des contraintes thermiques et des
mouvements dans la structure en béton qui peuvent
également provoquer des fissures.

6. Feu

Le béton armé peut être endommagé par l'exposition au feu.


Des revêtements intumescents spéciaux peuvent être utilisés
pour protéger les structures contre le feu. Les revêtements ne
doivent pas ajouter de combustible au feu pour éviter d'en
augmenter l'intensité. Certaines structures comme les tunnels ont des
considérations particulières avec ce risque particulier.

7. Dioxyde de Carbone

Le dioxyde de carbone (CO2) réagit avec l'hydroxyde de


calcium (Ca(OH)2) dans le liquide poreux de la matrice de
ciment des structures en béton, et il est déposé sous forme de
carbonate de calcium (CaCO3). Ce processus, connu sous le
nom de carbonatation, réduit la résistance des armatures d'acier encastrées une
fois qu'il les a atteintes.
70 | P a g e
8. Intrusion de Chlorure

Les chlorures proviennent des sels de déglaçage utilisés en


hiver, ou de l'eau salée en milieu marin. Ils peuvent pénétrer
dans la structure du béton et, une fois qu'ils atteignent les
barres d'armature, ils peuvent détruire localement le film de
passivation, provoquant une corrosion rapide par piqûres.

Les Types de Technologie pour la Protection du Béton :

1. Imprégnations hydrophobes

Les imprégnations hydrophobes sont une solution


de protection concrète spéciale appliquée pour
réduire le comportement d'absorption de l'eau et
empêcher la pénétration de contaminants dissous
dans l'eau tels que les chlorures. L'aspect esthétique
de la surface du béton ne sera pas modifié.

2. Renforcement de la protection contre la corrosion

La protection du béton signifie également


protéger les barres d'acier encastrées contre la
corrosion. Cela peut se faire en appliquant une
couche protectrice sur l'armature, en utilisant des
inhibiteurs de corrosion ou par protection
cathodique.

La protection cathodique est l'un des moyens les plus efficaces de protéger
les barres d'acier encastrées dans le béton et de prévenir la corrosion. C'est une
technique électrochimique qui permet d'arrêter la corrosion de l'acier par anode
galvanique ou par courant induit.

71 | P a g e
3. Revêtements de protection

Pour assurer une protection spécifique telle que


l'anti-carbonatation ou la résistance chimique, une
couche protectrice filmogène peut être appliquée sur
la surface. Ces revêtements de protection sont
disponibles sous forme de systèmes rigides, plasto-
élastiques ou élastiques.

4. Réparation du béton

Parfois, une protection concrète ne suffit pas. Il


faut peut-être aussi rétablir l'intégrité structurelle ou
l'aspect esthétique du béton, par exemple.

La cure du Béton :

Buts de la cure du béton :

Cure par couverture Vaporisation d’un produit


de cure

72 | P a g e
On entend par « cure » l’ensemble des mesures qu’il faut prendre pour
protéger le béton depuis sa mise en place jusqu’au développement d’une
résistance suffisante, dans le but d’en améliorer la qualité. Un des risques
majeurs pour le béton au jeune âge est la dessiccation précoce, qui commence
en surface, se poursuit en profondeur et ne permet pas une bonne hydratation
de la pâte de ciment. Or, c’est surtout dans les zones proches de la surface que
la pâte de ciment doit présenter une densité élevée et une porosité minimale.
Elle peut ainsi opposer une bonne résistance aux agressions extérieures et
stopper la carbonatation avant qu’elle n’ait atteint les armatures. C’est aussi le
premier résultat visé par la cure.

XIII. Les essais sur le béton :

La performance d'un béton dépend avant tout de la qualité de ses


constituants. Pouvoir la mesurer et l'évaluer pour chaque matériau permet
d'optimiser l'analyse et d'affiner les propriétés globales d'un béton.
1. Essai d’affaissement au cône d’Abrams :

L’essai d’affaissement au cône


d’Abrams est un essai réalisé sur le
béton de ciment frais peu fluide pour
déterminer sa consistance.

Schématisation de l'essai d’affaissement au


cône d’Abrams

Mode opératoire:

Pour réaliser cet essai une plaque et un cône d'Abrams sont utilisés :

 La plaque est en acier et a une surface dure et non-absorbante ;


 Le cône d'Abrams est un cône en acier galvanise. Il a un diamètre intérieur
à sa base de 200 mm, un diamètre intérieur à son sommet de 100 mm et
une hauteur de 300 mm2. Il porte le nom de son inventeur Duff Abrams ;
73 | P a g e
 Une tige d'acier lisse de diamètre 16 mm et à extrémité arrondie.

L’essai se déroule en suivant les étapes suivantes :

 Le cône d’Abrams est placé puis fixé sur la plaque ;


 Le cône est rempli avec du béton frais en trois fois. À chaque fois, chaque
couche est piquée par 25 coups à l'aide de la tige ;
 Le cône est arasé avec une tige ;
 Le cône est levé immédiatement, verticalement et doucement en le
tournant un peu pour le démouler ;
 L’affaissement du béton frais est mesuré.

Remplissage Piquage Démoulage Mesure de la hauteur

Interprétation des résultats:

L’affaissement peut prendre différentes formes:

 Un effondrement complet du béton ;


 Un affaissement par cisaillement, la partie supérieure du béton cisaille et
glisse latéralement ;
 Un véritable affaissement, le béton s'abaisse simplement, en gardant plus
ou moins de forme.

74 | P a g e
Plus l’affaissement est élevé, plus le béton est fluide.

La norme NF EN 206 classe l’affaissement du béton en cinq groupes :

2. Les tests de résistance du béton :

 Essai de compression sur une éprouvette de béton

Le test d’écrasement en compression est le


principal essai réalisé sur les éprouvettes afin de
valider la conformité de la classe de résistance du
béton. Il consiste à comprimer l’éprouvette avec
une force croissante jusqu’à l’apparition de fissures
afin de déterminer sa résistance à la compression et
donc si le matériau béton est capable de résister à la
charge prévue. On utilise des machines à
compression ou presses à éprouvettes pour réaliser
ce test. La pression exercée par la machine au
moment de la fissuration correspond à la résistance
du béton au moment du test. Ainsi, si le test a été
réalisé 28 jours après la mise en œuvre du béton sur Presse Écrasement Éprouvettes
le chantier, la valeur de pression obtenue en MPa doit
être supérieure à la résistance caractéristique du béton, soit 25 MPa pour un
béton de classe C25/30 dans le cas d’un essai sur une éprouvette cylindrique
11x22.

Essai de compression sur une éprouvette de béton. En (A) et (B) : compression du béton avec frettage. En (C) : compression du béton sans
frettage.

75 | P a g e
Lors de la compression, certaines zones dites “zones de frettage” ne seront
pas détruites. En effet, ces dernières ne fissurent pas, car elles sont protégées
par le frettage (frottements) créé par les plateaux de la presse à éprouvettes sur
la base de l’éprouvette. C’est ce que l’on observe dans les cas (A) et (B) du
schéma ci-dessus : l’éprouvette va se rompre suivant deux cônes, comme un
“diabolo”. Dans le cas (C), un dispositif éliminant le frettage a été mis en place
(graissage entre les plateaux et l’éprouvette ou mise en place de plaque de
téflon entre les deux), et la fissuration se fait de manière verticale et au niveau
de toute l’éprouvette béton. En présence de frettage, l’éprouvette est plus
résistance et une charge plus élevée devra être appliquée pour arriver à la
rupture.

 Essai par fendage sur une éprouvette de béton

L’essai par fendage du béton


est réalisé de la même manière
que l’essai de compression, mais
l’éprouvette béton sera placée
horizontalement afin de la
fendre de manière longitudinale.
L’essai de fendage permet de
mesurer indirectement la
traction du béton. Essai par fendage sur une éprouvette de béton

Des lamelles en contre-plaqué sont placées entre l’éprouvette et les plateaux de


la presse à éprouvettes de béton pour éviter que la contrainte de compression
soit trop élevée et obtenir une résistance à la traction plus proche de la réalité.

Les échéances des essais de compression et de fendage


Ces essais, qui déterminent la résistance du béton après sa prise, peuvent être
réalisés à différentes échéances :

76 | P a g e
Béton
Speciaux
Chapitre I : Le Béton à Haute Performance.

I- Introduction :
Un béton à hautes performances (BHP) est apparu à la fin des années 1980 et est caractérisé par une très forte résis-
tance à la compression, qui est supérieure à 50 MPa à 28 jours, il est utilisé pour ses propriétés mécaniques exception-
nelles tels une remarquable résistance à la compression, une porosité moindre et une durabilité accrue. Le béton à hautes
performances est apparu à la fin des années 1980 mais les lois du béton liant la résistance à la composition sont énon-
cées dès la fin du XIXe siècle (Féret), mais ne sont pas exploitées immédiatement jusqu’à la fin des années 1940.

La formulation du béton est présenté dans le diagram ci-contre.

L’emploi des “super plastifiants/haut réducteur d’eau” permet


de réduire l’eau de gajache du béton de façon :
Le rapport eau/ciment est ainsi de 0,30 à 0,40 alors qu’il est
habituellement de 0,45 à 0,60 pour un béton ordinaire.

Caractéristiques:
Figure 1: Diagramme de la répartition des constituants du béton
1. Résistance À La Compression
•Les bétons sont classés selon leur résistance à la compression à 28 jours.
•Les bétons à hautes performances ont une résistance élevée.
•Lorsqu’un béton d’une résistance normale est comprimé , les fissures d’adhérence entre la matrice de mortier et le
granulat se propageront autour des granulats.
•Ces fissures d’adhérence se propageront à toute la matrice entraînant l’apparition de fissures.
•Le béton à hautes performances se caractérise par une meilleure adhérence entre les granulats et la matrice de ci-
ment.
•Le BHP présente un comportement de rupture fragile plus marqué que le béton de résistance conventionnelle.

Tableau 1: Tableau représentant la résistance à la compression a 28 j en MPa

PAGe 3
Figure 2: Représentation au microscope de la composition du béton

2. Évaluation De La Durabilité
Pour évaluer la durabilité d’un béton, il faut connaître :
•Les mécanismes qui conduisent à sa dégradation,
•Étudier la résistance du matériau vis-à-vis de ces dégradations.
•Grâce à sa porosité limitée, sa grande durabilité,
et ses propriétés mécaniques remarquables,
l’emploi du béton se développe fortement.

Lorsque les bétons sont soumis à des températures élevées


(incendie, accident nucléaire), ces bétons peuvent présenter
des écaillages, des éclatements (manifester un comportement
explosif (Hiroshima, explosion du 4 Août port de Beyrouth).

3. Comportement en Traction
La résistance à la traction du béton est liée à l
a résistance à la compression. Figure 3: Effet des hautes températures sur la durabilité du bhp
Dès que la résistance est atteinte, la portance tendra très rapidement vers la valeur zéro.

4. Fluage
La déformation croissante sous l’effet d’une contrainte
constante est inférieure au fluage observé pour un béton
de résistance conventionnelle.

L’âge du béton au moment de la sollicitation est important pour le BHP.


Lorsque la charge est exercée sur un béton jeune,
la déformation par fluage sera plus importante que dans le cas
d’un béton plus âgé.
Il convient de conserver à l’esprit que les contraintes observées Figure 4: Représentation par axe X/Y l’effet du fluage
dans le BHP sont nettement supérieures à celles inhérentes
au béton conventionnel.
Les déformations immédiates peuvent dès lors devenir
aussi importantes en fonction de la résistance à la flexion,
dans le cas d’une poutre par exemple.
En cas de constructions en BHP, la limitation Figure 5: Représentation de l’effet du poids sur le béton.
des déformations et des flèches peut devenir
le facteur déterminant du projet, plutôt que
la portance proprement dite.

Figure 6: Diagramme de la répartition des constituants du béton

PAGe 4
5. La Résistance aux Facteurs Agressifs
•La faible perméabilité des BHP leur confère
une bonne résistance à la pénétration et au transfert dans la masse du béton
des agents agressifs en phase gazeuse ou liquide (eaux de mer, solutions
acides, CO2…).

6. Adhérence Acier-Béton :
•La grande résistance mécanique du BHP et son microbus interne permettent
de mobiliser une liaison remarquable entre les assemblages en acier et le
BHP et donc d’améliorer les qualités d’adhésivité, ce qui permet une réduc-
tion des longueurs d’ancrage et de scellement.
•Le béton n’est pas visqueux ce qui facilite son étalement.

Propriétés
A propos du BHP :
Les BHP présentent une ouvrabilité, et une aptitude au pompage à l’état
frais, et de même ils présentent de nombreux avantages lors de la mise en
Figure 7: Coupe explicative du comportement du bhp en traction
œuvre : sur un pont
•Réalisation de bétonnages complexes dans des conditions d’accès difficiles.
•Garantie d’un bon remplissage des moules et des coffrages.
•Parfait écoulement, en particulier dans les zones très ferraillées.
•Réduction du délai d’exécution (temps de présenter) de l’ouvrage.

Quelques Exemples

Figure 8: Ile de Rhé 1984, France Figure 9: Cœur de la Défense, Paris Figure 10: Stade Jean 1925,1975,Paris,
France

PAGe 5
II- Formulation Du Béton à Haute Performance :
Le béton haute performance (HPC) est produit par une sélection et une proportion minutieuse de ses constituants, à
savoir le ciment, le sable, le gravier, les matériaux cémenteux tels que les cendres volantes ; fumée de silice ; et les sco-
ries, et les mélanges chimiques par exemple l’eau à haute portée réduisant les ad mixtures. La résistance et la durabilité
du béton haute performance dépassent celle du béton ordinaire.
Par conséquent, la composition du béton haute performance est presque la même que celle du béton de ciment conven-
tionnel. Cependant, il a beaucoup de dispositifs tels que la force élevée, la surface lisse de rupture, la perméabilité basse,
le Wzport discontinu, etc. qui sont différents de ceux du béton ordinaire.

Ceci est dû à un faible rapport eau/matériaux cimentés, et à la présence de matériaux cimentés et d’ad mixtures
chimiques. Le séchage du HPC est considérablement important et la période critique de séchage s’étend du placement
ou de la finition jusqu’à 2 à 3 jours plus tard.

Composition Du Béton Haute Performance :


La composition du béton haute performance se compose généralement des
matériaux suivants :
Ciment :
Les propriétés chimiques et physiques du ciment peuvent aider à choisir
le ciment désiré pour produire du béton haute performance. Par exemple,
le ciment à faible C3A est le type de ciment le plus désiré pour produire
du béton haute performance parce que le C3A crée une incompatibilité de
ciment avec un super plastifiant.

L’eau : Figure 11: Echelle granulométrique ou classes des


L’eau est un composant crucial du béton haute performance qui doit être éléments minéraux du sol; leur proportions respectives
définissent la texture du sol.
compatible avec les mélanges ciment et minéraux/chimiques.
Agrégat fin :
L’agrégat fin grossier est désiré comparé au sable plus fin pour produire haut. Béton de performance puisque le sable
plus fin augmente la demande en eau du béton.

Agrégat grossier :
Le choix de l’agrégat grossier est crucial car il peut contrôler la résistance du béton haute performance.

Superplasticités (SP) :
Il s’agit d’un composant essentiel du béton haute performance qui est ajouté dans le mélange de béton pour réduire le
rapport eau/ciment.

La Formulation Du Béton :

Un béton à hautes performances est composée de:


•750 à 950 kg/m3 de gravillons,
•700 kg/m3 de sable,
•350 à 500 kg/m3 de ciment de classe 52.5 N ou R
et d'une addition type "fumée de silice".

PAGe 6
III- Domaine D’application:
Il existe plusieurs applications du béton haute performance dans le domaine du génie civil en raison de ses propriétés
supérieures telles que la haute résistance et la bonne durabilité.

Le béton haute performance a été utilisé dans la construction de ponts, de structures hydroélectriques, de trottoirs, de
ponts, de protection contre les rayonnements à haute densité, de projets de béton de masse, d’amortissement du bruit et
des vibrations des plates-formes offshore, de tunnels et de structures de grande hauteur.

1.Structures de Grande Hauteur : L’utilisation de béton à haute per-


formance dans les constructions d’immeubles de grande hauteur entraîne la
réduction de la charge morte, de la déviation, des vibrations et du béton d’en-
tretien. Figure 14: Béton haute performance au 311 South
Wacker Drive,Chicago, 1989, resistance: 82,7 MPa,
hauteur: 293m
2. Ponts : L’utilisation de béton à haute performance dans la construction de
structures de ponts apporte plusieurs améliorations structurelles. Par exemple,
il améliore la durabilité des structures et augmente ainsi leur durée de vie. De
plus, des poutres en béton précontraint de plus grande portée peuvent être con-
struites lorsque du béton à haute performance est utilisé.

En effet, un tel béton entraîne une perte plus faible de précontrainte et, par
conséquent, une contrainte admissible plus importante et une section transver-
sale plus petite. En outre, la construction d’éléments structurels de plus petite
taille entraîne une réduction de poids et, par conséquent, la manipulation serait
économique.
La résistance au chlorure de la structure est renforcée par l’utilisation de Figure 15: Application de béton haute performance
matériaux pouzzolaniques tels que la fumée de silice et les cendres volantes. dans les ponts.

3. Chaussées Routières : L’application de béton à haute performance


dans les chaussées routières est très avantageuse en raison des avantages
économiques potentiels qui peuvent être tirés du gain de résistance précoce
du béton à haute performance, de la perméabilité réduite, de l’amélioration de
la résistance à l’abrasion des pneus cloutés en acier et de l’amélioration de la
durabilité du gel-dégel.
Le béton haute performance peut également être utilisé pour réparer la chauss-
ée endommagée car il peut être mis en service rapidement.

4. Structures Hydroélectriques : Le béton à haute performance a été util-


isé pour le revêtement du déversoir, du tunnel de dérivation, du tunnel de tête,
du tunnel de rinçage à fente, du tunnel de queue afin d’augmenter la perfor- Figure 16: Béton à haute performance dans les chaussées
d’autoroutes.
mance de ces structures dans la manipulation de vitesses élevées de l’eau et
d’une grande quantité de limon.
L’utilisation de béton haute performance a entraîné des réparations moindres,
d’une part, et une durabilité accrue, d’autre part.

5. Demandes Diverses : Des fibres d’acier peuvent être ajoutées au béton


haute performance pour améliorer les propriétés mécaniques telles que la résis-
tance à la traction dynamique et statique, l’abrasion énergétique et la ténacité,
ainsi que la résistance à la fatigue.

Le béton renforcé de fibres a été utilisé dans plusieurs applications, par exem-
ple les revêtements de chaussée, les dalles de plancher, les coques minces, la
stabilisation de la pente rocheuse et de nombreux produits préfabriqués.

Figure 17: Béton Haute Performance dans les ouvrages


hydroélectriques PAGe 8
Chapitre III : Le Béton Autoplaçant
I- Introduction :

Le béton auto plaçant, aussi nommé béton auto-nivelant (BAN) ou


bien béton auto- compactant, est un béton se différenciant des au-
tres par son importante fluidité. Une caractéristique ayant longtemps
été recherchée dans le domaine de la construction afin de faciliter la
mise en œuvre du béton sur les chantiers. Il était fréquent de rajouter
de l’eau au mélange afin d’obtenir un béton plus fluide mais cela le
fragilisait.

C’est pourquoi le BAP est une véritable révolution. Apparu dans les
années 1980 au Japon, il s’est développé en France à la fin des années
1990. Si le béton auto plaçant possède une telle fluidité, c’est grâce
aux divers adjuvants super plastifiants qui le composent.
Figure 25: Panneaux en béton architectonique blanc pour un centre de
Ceci a rendu les constructions plus sûres et a grandement facilité les maintenance.
méthodes de mise en œuvre du béton.

Caractéristiques du BAP
Ils se caractérisent par :
• Leur fluidité,
• Leur grande capacité d’écoulement,
• Leur faible ressuage,
• Leur pompabilité,
• Ainsi que par un long maintien de leur ouvrabilité.

Les BAP sont utilisés aussi bien coulés en place sur chantier, livrés à partir de centrales de Béton Prêt à l’Emploi et mis
en œuvre généralement par pompage PAGE 17 (application verticale ou horizontale), qu’en usine de pré- fabrication de
produits en béton. Le béton auto plaçant facilite grandement la tâche des ouvriers lors de la mise en place du béton.

Ce type de béton peut s’écouler et se compacter simplement par l’effet de la gravité qui est exercé sur lui. L’hyper
fluidité facilite ainsi le remplissage des coffrages et l’enrobage des éventuelles armatures, tout en conservant une ho-
mogénéité. Autrement dit, c’est un béton extrêmement fluide. C’est ce qui rend ce béton si révolutionnaire dans le
monde de la construction ! Avec le béton auto plaçant, plus besoin de système de vibration pour le mettre en place.

Utilisation De BAP
Depuis son développement au japon en 1989 comme une extension de la technologie de bétonnage sous l’eau, le nom-
bre d’ouvrages réalisés avec le BAP ne cesse d’augmenter surtout au Japon où l’utilisation de ce produit est devenue
populaire dans le domaine de construction. Le BAP a vu aussi une grande utilisation dans le monde entier, en Asie, en
Europe, et en Amérique dans plusieurs domaines de la construction.

Ces domaines comprennent le bâtiment, le génie civil, les tunnels, la préfabrication, et les travaux d’assainissement et
de réhabilitation. L’expérience acquise aux Pays-Bas a permis d’étendre la classification en fonction des différences ex-
istant entre les BAP et de déterminer différents domaines d’emploi, selon leurs Propriétés, comme le montre la (figure ):

Figure 26: Domaines de classification des bétons étendus au cas des BAP

PAGe 11
En général, les BAP possèdent un même dosage en ciment et en eau que les BO, ainsi qu’un volume de sable assez
proche. C’est donc principalement l’ajout d’une addition qui sert de substitut aux gravillons. Les proportions exactes de
chaque constituant dépendent bien sûr de la méthode de formulation choisie.

Le rôle de la pâte est de séparer les gravillons pour limiter les contacts, en particulier dans les milieux ferraillés, et ainsi
prévenir la formation de voûtes susceptibles de bloquer l’écoulement. Le volume important d’éléments fins permet aussi
de garantir le compromis entre la stabilité et la maniabilité. Mais il n’est pas suffisant pour atteindre la fluidité.

Il est nécessaire d’ajouter aux bétons un défloculant, sans lequel la demande en eau du mélange serait trop élevée. Le
début du développement des BAP en France coïncide d’ailleurs à l’arrivée des superplastifiants de type polycarboxylate,
à fort pouvoir défloculant.

Proprietes Du BAP à L’etat Frais


Il existe de nombreux procédés pour effectuer le contrôle des propriétés
sur le BAP a l’état frais.

Les recommandations nationales [AFGC 00] prévoient de caractériser les


BAP à l’état frais en prenant en compte les trois caractéristiques princi-
pales demandées :
Figure 27: Composition d’un béton ordinaire (BO) et d”un
(BAP) Aspect à l’état frais d’un BO plastique et d”un BAP .
• La mobilité en milieu non confiné,
• La mobilité en milieu confiné,
• La stabilité c’est-à-dire la résistance à la ségrégation et au ressuage.

Tableau 2: Les Propriétés essentielles des BAP Frais.

PAGe 12
La Masse Volumique
La masse volumique réelle du béton frais doit être systématiquement mesurée. Cela
permet de vérifier le rendement de la composition en comparant la masse volumique
théorique. Elle est mesurée par la pesée d’un récipient de 7 litre(fond de l’aéromètre)
remplis de béton autoplaçant sans vibrer (photo .1).Si M est la masse du récipient
plein de béton (arasé à l’aide d’une règle) et M0 celle du récipient vide, la densité est
déduite par l’application de la formule suivante :

Où MVR est la masse volumique réelle du béton frais et V le volume du récipient


utilisé (7 litres). La masse volumique réelle MVR est normalement égale à la masse
volumique théorique MV calculée à partir de la formulation théorique du béton avec
comme source d’incertitude la quantité d’air occlus.
Figure 28: Mesure de la masse volumique réelle.

II- Composition et Principes de formulation du béton auto plaçant (BAP)


Composition du BAP
Le BAP est composé par des super plastifiants pour obtenir la fluidité nécessaire et des agents de viscosité (ou de
cohésion). Les super plastifiants permettent d’obtenir une meilleure répartition des grains de ciment et assurent le
maintien de la fluidité.
Les agents de viscosité ont pour but de diminuer la sensibilité du béton frais vis-à-vis du ressuage et de la ségréga-
tion. En outre, il s’y trouve une quantité de fines (ciments, fillers calcaires…) élevée (400 à 600kg/m3) pour assurer
une bonne maniabilité ; (D max compris entre 10 et 16mm).

On trouve aussi un faible volume de gravillons qui peuvent être roulés ou concassés (rapport gravillon/sable) afin
d’améliorer l’écoulement et éviter le « blocage des granulats » au droit des armatures et dans les zones confinées
lors de l’écoulement du béton dans le coffrage.

Outre ces composants on y trouve également du ciment (dosage à optimiser pour obtenir les performances sou-
haitées et satisfaire les exigences liées aux classes d’exposition), et un rapport E/C faible et un dosage en eau lim-
ité. Éventuellement un agent entraîneur d’air pour assurer la protection du béton contre les effets du gel-dégel.

Figure 29: photo montrant du béton auto- placant.

PAGe 13
Dosage:
Les propriétés à l’état frais des BAP sont plus sensibles que celles des
bétons traditionnels aux écarts de composition (en particulier aux vari-
ations de la teneur en eau).

Il est donc indispensable d’appréhender au stade de l’étude de formu-


lation la sensibilité du BAP aux écarts de composition et principale-
ment aux variations de teneur en eau, et lors des études de convenance
de réaliser diverses gâchées en faisant varier la teneur en eau.

Figure 30: Pourcentage des matériaux dans le BAP.

Tableau 3: Tableau montrant le dosage dy BAP.

III- Applications
Le BAP existe principalement dans les bâtiments au sol. Il est aussi utilisé dans de nombreuses applications :

Dalles
Le béton de dallage est employé pour la réalisation, à l’extérieur comme à l’intérieur, de dalles en béton horizontales en
une seule couche et avec une surface finie prête à l’emploi. Les champs d’application sont non seulement des surfaces
de roulement, mais aussi des dalles en béton dans le bâtiment, notamment pour les logements, les constructions industri-
elles et les surfaces commerciales. La surface du béton est, après la mise en place, le compactage et l’arasage, traitée en
plus à la main ou à la machine.

Radiers
Le radier fait partie des ouvrages de béton, classé dans la catégorie “fondations superficielles”. Il est destiné à soutenir
une habitation, un abri de jardin, un garage, une piscine… Le rôle du radier est de diminuer l’effort demandé au sol en
répartissant les charges d’un bâtiment sur toute la surface de ce dernier.

Plancher chauffant
Un plancher chauffant permet de diffuser de la chaleur du bas vers le haut, et ce sur toute la surface de vos pièces où il
est installé. Que ça soit dans un milieu résidentiel ou commercial, l’utilisation de béton pour votre plancher chauffant
vous offre une chaleur constante et confortable.

Poteaux, poutres, voiles


La cage d’armature est fabriquée selon un plan de ferraillage fourni, le béton est réalisé selon une formulation imposée.
La cage finalisée est positionnée dans un moule auto-vibrant, le béton est coulé afin d’obtenir la poutre en béton armé.

Fondations superficielles
Ces types de fondations sont de faible profondeur et sont utilisés pour les constructions légères. Les fondations superfi-
cielles sont constituées par des semelles ayant une plus grande largeur que l’élément supporté de façon à ce que le taux
de compression du sol ne dépasse pas son taux de compression admissible.
Le BAP est souvent utilisé dans ces applications car il se met en place aisément et sans vibration, tout en offrant une
excellente qualité (résistance).

PAGe 14
Figure 32:Photo montrant la construction d’une dalle de Figure 33:Photo montrant l’utilisation des planchers Figure 34:Photo montrant la construction des
BAP chauffants poutres de BAP

Fabrication et Mise En Œuvre :

La formulation des BAP -- étant plus pointue que celle des bétons traditionnels, leur fabrication nécessite la mise en
place de procédures et de contrôles adaptés.
L’un des points les plus importants de la fabrication est le contrôle strict de la teneur en eau du mélange. Il est de plus
nécessaire d’effectuer un contrôle renforcé des constituants tout au long de la fabrication afin d’assurer la régularité de
l’ensemble des performances.

La procedure de béton définit :

• Une Fourchette d’Étalement à la Fabrication (FEF) qui tient compte du délai entre la fabrication et la mise en œuvre
(incluant le temps de transport entre le site de production et le chantier) ;
• Une Durée Pratique d’Utilisation (DUP) : durée autorisée entre l’heure de fabrication et la fin de la mise en œuvre.
• Les BAP sont transportés de la centrale à béton jusqu’au chantier dans des camions toupies classiques.
• L’hyper fluidité du béton conduit à prendre des dispositions spécifiques pour éviter des déversements lors du trans-
port.
• À l’arrivée sur le site, un brassage à grande vitesse pendant au minimum une minute doit être effectué avant le
déchargement.

Figure 35: schema montrant la procedure de formation des BAP.


PAGe 15
Mise en œuvre des BAP sur chantier :

• Grâce à leur facilité de coulage sur de longues distances et de grandes hauteurs et


leur mise en place sans vibration, les contraintes de mise en œuvre des BAP sont nette-
ment plus faibles que celles des bétons traditionnels.
• Les BAP peuvent être mis en œuvre traditionnellement à l’aide d’un seau avec man-
chette, soit par pompage (en tête ou en pied de coffrage).
• La mise en place du béton s’effectue de préférence de manière continue, ce qui né-
cessite une planification précise et anticipée de la livraison du BAP pour éviter toute
interruption.
• Il convient de vérifier que la pression générée par les BAP sur le coffrage pendant le
coulage et juste après le coulage ne dépasse pas les limites de résistance des coffrages
Figure 36: Photo montrant la mise en oeuvre sur
et des étaiements. chantier à l’aided’un seau machette.
• Les BAP exercent des pressions plus importantes sur les coffrages lorsque les vitess-
es de bétonnage sont élevées
. • Comme pour tous les bétons, il convient lors des phases de bétonnage de prendre en
compte les conditions climatiques et de mettre en œuvre des dispositions particulières
en dehors de la plage de température (+ 5 °C à 30 °C)
• La vitesse de coulage du béton ne doit pas être excessive afin d’éliminer les excé-
dents en air
• Ne pas ajouter d’eau
• Prévoir des coffrages étanches et qui résisteront à la poussée du BAP
• Limiter la hauteur de chute du béton lors du coulage
Figure 37: Schema montrant la coulage du béton
• Protéger le béton lorsqu’il est encore frais à l’aide de cures. Cela permettra sous l’eau par tube plongeur..
d’empêcher l’eau de s’évaporer trop rapidement et de créer des fissures.

Application verticale :
L’application verticale consiste en trois techniques de mise en œuvre

1. Mise en œuvre à la benne à manchette traditionnelle ou avec tube plongeur en


haut de coffrage.
Il est nécessaire d’adapter les diamètres de la manche sous la benne par rapport au
béton traditionnel pour qu’elle puisse être introduite facilement entre les armatures.

Dans le cas de bétonnage avec un tube plongeur, celui-ci, introduit dans le fond du
coffrage, est en immersion dans le béton et il est remonté au fur et à mesure du rem-
plissage. Son diamètre doit être adapté à la géométrie des coffrages et à la densité
d’armatures. Un entonnoir disposé à l’entrée du tube plongeur permet de faciliter
l’introduction du béton dans le tube.

2.Mise en œuvre par pompage et injection en pied de coffrage. Figure 38: Photo montrant la mise en oeuvre
traditionelle et verticale.
Cette méthode est adaptée en particulier pour les éléments verticaux de grande hau-
teur. Le béton est injecté en pied de coffrage, qui est équipé d’une pipe d’injection
en partie basse et d’une trappe coulissante pour obturer l’orifice d’injection en fin de
bétonnage.
Il convient de limiter le rebond du béton sur la face opposée à l’injection (inclinaison
de la pipe d’injection vers le haut).
Cette technique évite la chute du béton dans le coffrage.
Elle limite les interventions humaines sur les passerelles en haut des coffrages et donc
améliore les conditions de sécurité. Elle impose une organisation rigoureuse des livrai-
sons du béton pour assurer le bétonnage en continu.

PAGe 16
3-Mise en œuvre par pompage en tête de coffrage avec tube plongeur
Le tube plongeur doit être suffisamment introduit dans le coffrage pour limiter au
maximum la hauteur de chute. Son diamètre doit être adapté à la place disponible au
sein des cages d’armatures. Il est remonté au fur et à mesure de l’élévation du niveau
du béton dans le coffrage.
Cette procédure est adaptée aux bétonnages d’éléments verticaux.
r du point de coulage.
Le traitement de surface est effectué au moyen d’une barre dite de « débullage » en 2
passes croisées. Les BAP ne nécessite pas d’opération de surfaçage.
La cure doit être appliquée immédiatement après la mise en œuvre du béton afin Figure 39: Photo montrant la mise en oeuvre par
pompage avec tube plongeur.
d’éviter une évaporation d’eau, source de fissuration précoce et de diminution des
propriétés du béton d’enrobage.

Application Horizontal
Pour les applications horizontales, les BAP peuvent être mis en œuvre par déverse-
ment direct depuis la goulotte de la toupie, à la benne à manchette ou par pompage.
Ils se nivellent naturellement sur des diamètres de 5 à 10 m à partir du point de coul-
age.
Le traitement de surface est effectué au moyen d’une barre dite de « débullage » en 2
passes croisées. Les BAP ne nécessite pas d’opération de surfaçage.
La cure doit être appliquée immédiatement après la mise en œuvre du béton afin
d’éviter une évaporation d’eau, source de fissuration précoce et de diminution des
propriétés du béton d’enrobage.
Figure 40: Mesure de la masse volumique réelle.

Chapitre IV : Le Béton Précontraint


I- Introduction :
Eugène Freyssinet est un ingénieur des ponts et chaussées qui a développé le
procédé du béton précontraint. Les inventions vont alors se succéder : le 2 octobre
1928, il dépose le brevet du béton précontraint, avec un procédé de précontrainte
par pré-tension et fils adhérents. Le 26 août 1939, il dépose un second brevet en
améliorant le procédé grâce à la précontrainte par post-tension. En 1952 est créée
la Fédération internationale de la précontrainte, qui permettra de faire connaître ce
procédé à travers le monde entier.

Principe:
Comme le béton armé, le béton précontraint associe béton et armatures. Il s’en dif-
férencie dans son principe.
L’objectif de la précontrainte est de soumettre le béton à des contraintes permanen-
tes de compression destinées à compenser les forces de traction qui seront appli-
quées à l’ouvrage. Les forces de flexion ne viendront alors qu’en déduction de la
force de la précontrainte initiale. Le béton est alors employé au mieux de ses pos-
sibilitésLa compression préalable du béton est la « précontrainte ». L’intensité de
la précontrainte à mettre en œuvre dépend évidemment des tractions auxquelles il Figure 41: Eugéne Freysssinet, Ingénieur,
.1879,1962, Gold Medal of the Institution of Struc-
faudra s’opposer et des ra courcissements instantanés et différés du béton. Plusieurs tural Engineers
modes de mise en compression du béton peuvent être envisagés. La précontrainte
des poutres est généralement assurée par des câbles d’acier fortement tendus qui
transmettent au béton leur tension par des dispositifs appropriés. La mise en tension
des câbles peut intervenir avant le bétonnage de la poutre – pré-tension – ou après –
post–tension.

PAGe 17
Travaux
Préliminaires
BY

MOHAMMAD EL SABAA
AYCHA EL SAMAD
MARIA EL KHOURY
ALI EL JASSEM
RANA GHEMRAWI
CHRIS LICHAA
MIRA EL AHDAB
CHARBEL HAYKAL

TRAVAUX
PRÉLIMINAIRES
Université Libanaise
1 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Les étapes préparatoire d’un chantier

BTP
Comprendre les bases de la construction de bâtiments aide à créer un projet de construction
avec succès, et dans cet article, j'explique les étapes de base impliquées dans la construction de
bâtiments en général.
Lorsqu'il y a une intention de construire un nouveau bâtiment, il est essentiel d'avoir une idée
du comment et de la séquence du projet de construction du début à la fin.

Il peut y avoir des différences entre plusieurs projets car chaque projet est unique et suit une
conception différente et des circonstances changeantes. De manière générale, nous expliquerons
brièvement les étapes de base de la construction qui s'appliquent à tout projet de construction
jusqu'à l'étape clé en main (le bâtiment est prêt à l'emploi) et elles sont agencées comme suit :

Les étapes de base de la mise en œuvre d'un nouveau projet de


construction
● Planification.
● Permis et licences.
● Préparation du chantier.
● Construction de fondations (tout ce qui est souterrain).
● Superstructure (tout hors sol y compris les finitions).
● Listes de déclencheurs (sauf si cela est accompli ou s'il y a des problèmes).
● Période de garantie de construction.

Planification :
L'étape de planification de la construction d'un bâtiment comprend trois étapes principales :
Conception de plans de construction.
Analyse des prix et des ressources (budget).
Sélection de l'équipe de construction (entrepreneur et supervision de l'ingénierie).
2 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Une fois le site sur lequel le projet de construction doit être choisi est choisi, l'expertise des
ingénieurs et des architectes est prise pour développer et concevoir le site et le plan de
construction.
Parfois, un site approprié est choisi après la préparation de l'aménagement du bâtiment.
Le schéma de construction est développé et conçu en fonction des exigences et du budget du
propriétaire.
Une fois la planification effectuée, le financement et le coût total sont estimés. Préparation des
détails de conception de la structure structurelle et inventaire des quantités qui aident à
estimer le coût du projet.

La quantification et les coûts comprennent :


Un relevé des quantités de matériaux utilisés.
Le coût des matériaux et du transport.
Le coût de toute la main-d'œuvre sur le projet.
Un coût supplémentaire selon la nature du projet, tel que la supervision technique, les licences
et autres.

Sur la base du coût estimé :


Les offres et les devis sont reçus et le projet est confié à un entrepreneur de renom agréé par
les autorités officielles.
(Contrat) Le contrat sur lequel le projet doit être réalisé doit être convenu par l'entrepreneur
et le propriétaire.
Le contrat mentionne le délai d'exécution, les justificatifs nécessaires, les exceptions et les
conditions.
Vous pouvez consulter les formulaires de certains contrats (formule de contrats de construction
et de finition prêts à l'emploi).
3 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Licences et permis :

Avant de commencer la construction du bâtiment, le propriétaire doit s'assurer que les permis
nécessaires pour commencer la construction sont obtenus. Les permis sont obtenus auprès de
diverses sources dans les villes et les provinces.

Les travaux de construction effectués sans permis entraînent des retards de projet, des
démolitions ou de lourdes amendes. Par conséquent, il est préférable d'obtenir les licences et
divers documents après l'étape de planification, avant de confier les travaux de construction à un
entrepreneur.

Les intervenants dans la construction


1. CATÉGORIE : -Maître d'ouvrage
Représentants : - Particulier, promoteur, état, collectivité territoriale, privé (entreprise),
public.
FONCTIONS PRINCIPALES :
-Trouver les moyens financiers nécessaires à la réalisation et gérer ces moyens notamment en
rémunérant les réalisateurs (le maître de l'ouvrage est toujours le payeur).
-procurer le terrain ou espace nécessaire à la construction envisagée, par achat, bail ou
concession.
- Définir l'ouvrage avec le maximum de renseignements.
-Prendre livraison de l'ouvrage en le réceptionnant.
-Exploiter l'ouvrage ou, dans certains cas, le remettre, le consigner, à l'organisme qui est chargé
de cette exploitation et de sa gestion.

2. CATÉGORIE : Maître d'oeuvre


Représentants : Architectes, bureaux d'étude de maîtrise d'œuvre, services techniques publics.
FONCTIONS PRINCIPALES :
4 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

-S'assurer que le programme de l'opération est viable et réalisable, compatible avec le terrain mis
å disposition tant sur le plan technique qu'administratif ou réglementaire.
- Concevoir, représenter, décrire et évaluer l'ouvrage : plans, dessins, devis, spécifications
techniques dans le respect de la réglementation en vigueur.
- Coordonner les études techniques complémentaires nécessaires à la réalisation de l'ouvrage. -
Introduire les demandes d'autorisation administrative (permis de construire) dans le respect de
la réglementation en vigueur.
- Rechercher et proposer les moyens de produire l'ouvrage (consultations des entreprises et
proposition d'un choix d'entreprises).
- Préparer les marchés à passer par le maître de l'ouvrage.
- Diriger les travaux conformément aux documents du marché, à la réglementation en vigueur,
et dans le respect du budget et des délais impartis.
- Contrôler la conformité de l'ouvrage avec le projet, contrôler le coût des travaux.
- Proposer les versements d'acomptes ainsi que les paiements aux entrepreneurs fournisseurs. -
Assister le maître de l'ouvrage lors des opérations de réception

3. CATEGORIE Entrepreneur
REPRESENTANTS :
- Entreprise du BTP (marché Réaliser passer à un seul entrepreneur, marché passé à un
groupement, marchés séparés)

FONCTIONS PRINCIPALES :
-Il réalise les travaux en mettant en œuvre les moyens en personnel, matériaux et matériel.
- Vis-à-vis du maître de l'ouvrage, il a un rôle de conseil et une obligation de résultat se
caractérisant par la livraison de l'ouvrage.

La sous-traitance est l'opération par laquelle un entrepreneur confie par un sous-traité, et sous
sa responsabilité, à une autre personne appelée sous-traitant l'exécution de tout ou partie du
contrat d'entreprise ou d'une partie du marché public conclu avec le maître de l'ouvrage.
5 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

4. CATÉGORIE Contrôleur technique


REPRESENTANTS : Bureau de contrôle
FONCTIONS PRINCIPALES :
-Le contrôleur technique a pour mission de contribuer à la prévention des différents aléas
techniques susceptibles d'être rencontrés dans la construction.
-Il intervient à la demande du maître de l'ouvrage et donne son avis à ce dernier sur les
problèmes qui concernent la solidité de l'ouvrage et la sécurité des personnes.
- Le contrôleur technique intervient :
• Au stade de la conception, il procédera à l'examen critique de l'ensemble des dispositions
techniques du projet.
• Au stade de l'exécution des travaux, il devra s'assurer que chacun des constructeurs effectue
de manière satisfaisante les vérifications techniques qui lui incombent.

5. CATÉGORIE Technicien spécialisé


Représentants : Géomètre, Bureau d'étude (béton, géotechnique, thermique, économiste de la
construction, coordinateur.)
FONCTIONS PRINCIPALES :
-Topographie et connaissance du foncier.
- Mécanique des sols.
- Fondations spéciales et structures.
- Béton armé et précontraint.
- Charpentes et ossatures métalliques ou bois.
- Génie thermique (climatisation et isolation thermique).
-Installations sanitaires et hydrauliques.
- Électricité.
- Second œuvre menuiserie et étanchéité.
- Acoustique et isolation phonique.
- Voiries réseaux divers et infrastructures extérieures aux bâtiments
6 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

6. CATEGORIE Services publics


Représentants Collectivités, directions de l'équipement, services des eaux etc.

FONCTIONS PRINCIPALES :
Étude des problèmes d'urbanisme, des fournisseurs et gestionnaire de réseaux.

Le plan d’installation de chantier


DÉFINITION DU PIC:

Le plan d’installation de chantier, ou PIC,


intervient dans le déroulement des ouvrages de
Gros-œuvre dans le bâtiment. Établi au
commencement des travaux, ce document est
Indispensable à la fois pour l’obtention des
autorisations obligatoires et pour l’organisation
Du chantier
Le plan d’installation de chantier est un document qui rassemble l’ensemble des
Informations relatives à l’aménagement et l’implantation du chantier. C’est un élément
Essentiel à la préparation d’un chantier du bâtiment et au bon déroulement des travaux. Il
Est établi en amont de la construction, à partir d’un plan de masse.
Le PIC désigne l’emplacement de tous les équipements et éléments fixes nécessaires à la
Réalisation des travaux. Sont indiqués sur le PIC BTP :
Les engins de chantier (grues, nacelles, chargeuses, bulldozer…) ;
Le stockage des déchets de chantier et bennes de collectes ;
Les zones prévues pour l’entrepôt des matériaux ;
7 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Les espaces communs d’accueil et de repos des intervenants.

RÔLES ET OBJECTIFS :

Le plan d’installation de chantier a plusieurs objectifs : il vise à fournir les indications nécessaires
à l’implantation des différentes installations et matériels, à constituer une référence pour les
intervenants, mais aussi à permettre l’obtention des différentes autorisations préalables au
démarrage, notamment celle relative à l’installation des grues. Il impacte directement le futur
déroulement des processus de construction, et sa mauvaise conception peut entraîner retard de
chantier, coûts supplémentaires et accidents graves.
Limites du terrain, emplacement des constructions, voies de circulation, circuits de fluides,
postes de travail, tous ces éléments doivent apparaître sur ce plan détaillé, de même que
l’implantation des engins de levage. Ce dernier point impose l’étude de la nature du sol et
l’intégration de critères de sécurité bien spécifiques, dont les zones interdites de survol, les
interférences de grues et les contraintes liées au montage et démontage.
Ce plan précise également le tracé des voies de circulation et des cheminements à l’intérieur du
chantier, ainsi que l’implantation du poste de préfabrication et du poste de bétonnage, dont
l’encombrement est important.
Le PIC est donc, tout d’abord, utile d’un point de vue légal, puisqu’il sert à obtenir les
autorisations administratives en matière de sécurité et d’hygiène de la part des mairies et des
préfectures de police. Ces dernières sont en effet obligatoires à l’implantation de l’ouvrage,
notamment pour installer des engins de chantier dans l’espace public de manière sécuritaire.
Mais le plan d’installation de chantier joue aussi un rôle clé dans l’organisation du chantier de
construction. Il permet ainsi d’optimiser l’espace disponible au sein de ses différentes zones et
donc l’agencement global du chantier. En veillant à la bonne planification du chantier, le PIC
maximise les opérations des intervenants tout en minimisant les complications à l’origine des
retards de livraisons et des surcoûts.
Enfin, le PIC est parfois inclus dans le dossier de candidature des entreprises lors de la phase
d’appel d’offres. Dans ce cas, il va servir de document de référence dans l’étude de prix du
projet et donc d’argument commercial pour appuyer la proposition de l’entrepreneur
8 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

LE CONTENU DU PIC :
• la base de vie
• les aires de stockage
• le fond de plan
• les réseaux
• les moyens de levage
• les clôtures
• les flux de circulations
• les signalisations

LA BASE DE VIE

La base de vie représente l’ensemble des lieux prévus pour recevoir les travailleurs qui vont
Intervenir sur le chantier. On pense ici aux sanitaires, aux bureaux, aux réfectoire et aux
Vestiaires, ainsi que tout autre aire de travail utile à la maîtrise d’œuvre. En général, on
Place la base de vie à proximité de l’entrée et en dehors du secteur de survol des engins de
Levage.
À savoir : pour être conforme à la réglementation, la base doit répondre à des
Caractéristiques et dimensions précises. On compte ainsi 1.25m2/personne pour les
Réfectoires et vestiaires, un lavabo pour 10 usagers et un urinoir/cabinet pour 20. Les
Couloirs de déplacement entre les abris doivent être couverts pour protéger les travailleurs
Contre les intempéries.
9 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

LES AIRES DE STOCKAGE :

Il est également primordial d’indiquer sur le plan d’installation de chantier les zones de
Stockage du matériel et des matériaux. Ceci est un bon moyen de s’assurer qu’ils respectent
Les distances de sécurité et ne gênent pas les flux de circulation.
Pour chaque élément, il convient de préciser sa nature et la surface utilisée. Il faut aussi
Faire figurer les postes de préfabrication et de ferraillage et l’emplacement de la centrale à
Béton, des bennes à gravats et des panneaux de signalisation.
Pour un chantier de gros œuvre, il convient de prévoir les surfaces suivantes :
• aire de stockage des treillis soudés
• aire de stockage des aciers façonnés
• aire de stockage de coffrages verticaux/horizontaux
• aires de stockage pour les corps d’états incorporateurs.
• La centrale à béton

LE FOND DE PLAN

Le fond de plan constitue la base du PIC bâtiment. Il se compose lui-même de 2 types de


Plan :
• Le plan topographique du terrain sur lequel est bâti l’ouvrage, autrement dit la visualisation
10 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Des reliefs naturels, les altitudes, les points d’eau…


• Le plan de masse, soit la représentation graphique du projet de construction (les bâtiments
Et les éléments à construire).

LES RÉSEAUX

Le plan d’installation de chantier doit matérialiser les réseaux de distribution et de


Raccordement énergétiques. Cela comprend les réseaux d’électricité, des eaux usées et
D’eau potable, de gaz, de téléphonie et internet. Ces données se trouvent le plus souvent en
Mairie ou directement auprès du gestionnaire du réseau concerné.
Les identifier sur le plan va permettre en premier lieu d’éviter de les endommager lors des
Travaux. C’est aussi le moyen d’évaluer s’il est nécessaire de demander des autorisations
Préalables aux distributeurs des réseaux.

• les VRD regroupent l’ensemble des travaux de raccordement d’une construction aux différents
réseaux existants : voies d’accès, électricité, eau, télécommunication, etc. Cela implique
également la mise en place d’un réseau d'évacuation d'eau de pluie et d'eaux usées.
Ces travaux interviennent avant l’intervention du gros œuvre afin de préparer le terrain à
recevoir le bâtiment pour les fondations. Avec ou sans tranchées, galeries multi-réseaux, chaussée
démontable, les chantiers réalisés visent aussi l'embellissement d'un environnement urbain ou
rural (travaux d'enfouissement des réseaux, pavage des rues ou réfection des trottoirs).
• L’assainissement a une grande importance dans cette phase : il s’agit de la mise en place du
système d’évacuation des eaux (eaux de pluies, eaux vannes, eaux usées…) et du raccordement à
un réseau d’assainissement collectif ou non-collectif.
11 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Les travaux d’assainissement permettent d’orienter les eaux usées vers une station d’épuration
afin de les traiter et de limiter le risque de pollution. Un réseau d'assainissement sert également
à la récupération des eaux pluviales.
• Les réseaux divers : comprennent le raccordement aux réseaux d’alimentation en eau potable,
en électricité, aux réseaux téléphoniques et autres réseaux de télécommunication suivant les
besoins des habitants.

Câbles et tuyaux sont protégés par des gaines dotées d’un code couleur permettant de
distinguer leurs contenus :

• bleu pour les arrivées d’eau ;


• rouge pour l’électricité ;
• marron pour les travaux d'assainissement ;
• vert pour les télécommunications

LES MOYENS DE LEVAGE

L’emplacement des différents engins de levage


(grues, chariots élévateurs, monte-charge…)
Utilisés pour la construction doit être
clairement représenté.
Les différents engins de levage sur les
chantiers BTP

L'ensemble du dispositif de levage est


constitué par des dispositifs de chargement,
suspendus à des éléments porteurs et déplacés par des engins de levage.

Les engins de levage sont destinés à être utilisés pour le levage de matériel ou/et de personnes,
comme par exemple :
- les chariots élévateurs, ainsi que des chariots de levage multifonctionnels,
12 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

- les grues à tour,

- les grues automotrices,

- les plates-formes mobiles élévatrices avec nacelles de levage de personnes,


- les ascenseurs de chantier.
13 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Les nacelles sont destinées à porter les ouvriers, à partir desquelles ils exécutent les travaux.

Les éléments porteurs, sont les crochets de levage, les câbles et les chaînes.

Les dispositifs de butée retiennent l'élément porteur au dispositif de levage.


▪︎ Les types de GRUES :
• Types modifiés (d'autres désignations)

Grues télescopiques sur remorque

Grues télescopiques mobiles (voir Grue mobile)

Grues treillis

Grues mobiles et grues statiques (ou à tour)

Les grues mobiles sont montées sur pneumatiques ou sur chenilles et font partie intégrante d'un
véhicule. Les contrepoids peuvent cependant être transportés séparément. Elles peuvent être
déplacées facilement. Il existe trois catégories de grues mobiles :

AT : automotrices ;
14 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

ATT : automotrices tout terrain ;

SP : sur porteur.

Elles peuvent être à flèche télescopique, ou à éléments treillis démontables. Malgré leur mobilité
aisée, ce sont des machines pouvant avoir des capacités de levage impressionnantes.
Au contraire, les grues statiques (aussi appelées grues à tour) peuvent être ancrées dans le sol
(par fixation dans des fondations) et/ou lestées à la base par des blocs de béton. Il existe deux
catégories de machines :

GMA : grue à montage automatisé. La rotation s'effectue à la base ;

GME : grue à montage par éléments. La rotation s'effectue en partie haute.


Si toutes les grues utilisent un treuil pour lever les charges, les formes de bras diffèrent
sensiblement :

Articulé (grue hydraulique auxiliaire) ;

Télescopique (grue mobile) ;

Flèche unique (GMA) ;

Flèche + contre-flèche + porte-flèche + tirant (FCFPFT) (GME).

Il n'existe pas de grue meilleure qu'une autre. Chaque grue a son domaine de pertinence. Les
grues à bras articulé et télescopique sont utilisables instantanément. Les grues à flèche unique
sont sensiblement moins puissantes que l'ensemble complexe FCFPFT, mais leur installation est
simplifiée. En effet, l'absence de porte-flèche réduit la hauteur de montage pour une hauteur
équivalente de portée et la simplicité du système réduit le temps de montage.
15 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

LES CLÔTURES :

Tous les types de panneaux, palissades et autres


clôtures grillagées et bacs aciers
Délimitant l’ouvrage doivent figurer sur le PIC BTP.
Il convient de noter leur hauteur et leurs
Dimensions, ainsi que les points d’accès pour entrer
et sortir du chantier (portail, portillon…).
▪︎ Les caractéristiques essentielles d’une clôture de
chantier :
Pour qu’une clôture de chantier puisse remplir pleinement ses fonctions, il doit avoir les
Caractéristiques recherchées sur ce type de barrière
:
– Installation facile : elle est cruciale pour le bon
déroulement des travaux et que
L’installation de la clôture de chantier soit faite
rapidement.
– Dimensions compactes : les clôtures de chantier
sont assemblées les unes après les
Autres et se comptent donc par centaine en
fonction de la taille de la zone de construction.
En ce sens, leur transport ne doit pas poser de
problème. Et il en est de même pour le
Stockage.
– Solidité et robustesse : la sécurité du personnel sur chantier, des visiteurs ainsi que des
Personnes se déplaçant en périphérie du chantier est primordiale. Seule une barrière
Rigide et résistante peut garantir une protection optimale.

LES FLUX DE CIRCULATION :

Le PIC chantier doit indiquer les flux de circulation piétonne à mettre en place d’un lieu
Jusqu’à un autre, par exemple de la base de vie à la zone de travail. Pour la sécurité des
16 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Ouvriers, ces cheminements doivent être aménagés et sécurisés contre les chutes de
Plain-pied et les interactions avec des engins.
Parallèlement, il faut aussi faire apparaître la circulation des véhicules de chantier (en
Respect du code de la route), les zones de stationnement et les points d’évacuation.
L’installation de feux tricolores et de passages piétons peuvent être nécessaires afin de
Contrôler l’entrecroisement des flux.

LES SIGNALISATIONS

La signalisation routière permet d’informer les usagers, qu’ils


soient conducteurs ou piétons,
Quant aux règles à respecter lors de leurs déplacements. Qu’elle
soit verticale où
horizontale, permanente ou temporaire, la signalisation routière
a été conçue et intégrée
Dans le code de la route avec un objectif très précis : limiter
les causes d’accident de la
Route.
AU SOMMAIRE :
La signalisation verticale
La signalisation routière horizontale
17 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

La signalisation temporaire.

Sécurité chantier
Les travailleurs d'un chantier de construction ou ceux qui effectuent d'autres travaux dans un
lieu de travail existant courent des risques de se blesser
Ce secteur est celui qui compte le plus fort taux d’accidents en France. Il représentait
en 2017 :
13 % des accidents avec arrêt de travail ;

16 % des accidents avec incapacité permanente ;


18 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

16 % des maladies professionnelles ;

20 % des accidents mortels.

Les sources de risques


Les risques de manutention : des postures de travail contraignantes, la manutention de

charges lourdes, des gestes répétitifs... autant de dangers auxquels sont confrontés les ouvriers et
qui peuvent entraîner des troubles musculo-squelettiques. Un risque non négligeable puisqu’il
représente près d’1 accident du travail sur 2.

➔ exemple : chute de matériaux transportés ou entreposés de façon dangereuse;


chute de matériaux de déblai ou d'objets sur des travailleurs; incidents mettant
en cause des véhicules ou d'autre équipement mobile; voies d'accès ou de sortie
bloquées;

Les risques liés aux déplacements : les mauvaises conditions de circulation sur un
chantier sont responsables de nombreuses chutes de plain-pied. Barricades inadéquates dans le
chantier ou mauvaise délimitation du lieu de travail ; Cela représente 1 accident du travail sur 5 dans
le bâtiment. Les accidents de trajet ne sont pas non plus à négliger car ils comptent pour 5 % du
nombre total de sinistres.

➔ exemple : chutes, glissades et trébuchements attribuables à des débris ou à


des surfaces de plancher inégales; trébuchement sur du matériel;

Les risques des travaux en hauteur : ces chutes représentent 18 % des accidents du

travail dans le BTP et sont à l'origine d'une majorité des décès.

➔ exemple :chutes, glissades

Les risques liés aux outillages : la plupart des machines utilisées sur un chantier

présentent un risque élevé de blessure, qu'elles soient manuelles (marteau, scie, etc.),
19 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

électroportatifs (meuleuse, perceuse, etc.) ou pneumatiques (brise-béton, perforateur, etc.). C’est


d’ailleurs la raison pour laquelle l’outillage est à l’origine de 16 % des accidents du secteur.

➔ exemple : utilisation non sécuritaire d'appareils; Les vibrations répétitives dues


à l’utilisation prolongée d’outils électriques et d’équipements de travail au sol

Les autres natures de risques : si les éléments présentés plus haut concentrent la

majorité des accidents du travail dans le BTP, ils ne doivent cependant pas faire oublier que d’autres
dangers existent. Travail en extérieur, produits chimiques, défaut d’organisation, troubles
psychologiques… autant de maux qui doivent également être surveillés avec attention.

➔ Exemple : atmosphères dangereuses (gaz nocifs ou manque d'oxygène) ; cordons


électriques ; gaz explosifs toxiques, irritants ou inflammables ; utilisation non
sécuritaire d'appareils de chauffage au propane. Risques sensoriels dus au bruit
et aux outils ; Maladies respiratoires

La prévention des risques sur les chantiers

LA RESPONSABILITÉ DU MAÎTRE D’OEUVRE : Le maître d’œuvre a pour

mission de piloter l’organisation du chantier en tant que représentant du maître d’ouvrage. Il doit
donc veiller à la bonne application des règles de sécurité et a un véritable devoir de conseil auprès du
maître d’ouvrage. De plus, concernant la sécurité et la santé des salariés, le chef d’entreprise a une
obligation de résultat. Dans la mesure où il supporte la responsabilité liée à ces obligations en cas de
défaillance ou de survenance d’un accident, il doit impérativement souscrire à une assurance
responsabilité civile et éventuellement en responsabilité décennale en fonction des chantiers qu’il gère.
Le maître d’ouvrage quant à lui doit s’assurer en cas de dommage survenu suite au non-respect de la
réglementation.

Il est donc nécessaire d’assurer la prévention des risques sur les chantiers. Pour y parvenir, plusieurs
moyens sont à la disposition du maître d'œuvre.

LE FORMATION ET L’INFORMATION : Afin de réduire les risques sur un chantier, la

prise en charge et l’accompagnement des nouveaux arrivants est nécessaire. Les règles de sécurité
doivent leur être présentées et rappelées régulièrement. En effet, les accidents ont souvent lieu dans
20 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

les premiers jours de l’intervention L’importance du rôle des managers se fait alors ressentir car la
sensibilisation commencera par eux. Les managers doivent être impliqués et exemplaires en matière de

prévention des risques et de sécurité.

LES RÈGLES DE SÉCURITÉ : Le respect de certaines règles de sécurité permet également

de prévenir les risques sur un chantier. C’est notamment le cas du port des EPI chantier ou équipements
de protection individuelle comme les gants, casques, chaussures, lunettes et masques de protection. Il
existe également des protections auditives, des vêtements spécifiques, des ceintures de maintien et
des protections pour les coudes et genoux. En cas de travaux réalisés en hauteur, des dispositifs
d’assurage doivent être prévus.

LE PLAN DE PRÉVENTION : Un plan de prévention des risques et de sécurité est exigé


dès lors que plusieurs professionnels du bâtiment interviennent successivement ou simultanément sur
le chantier. C’est par exemple le cas du PGC chantier ou Plan Général de Coordination qui permet de
prévenir les risques dans la cas de Co activité sur un chantier. L’objectif est de formaliser l’ensemble
des règles devant être respectées par tous les intervenants mais également les règles spécifiques pour
chaque corps de métier. Il permet ainsi de coordonner les actions et d’établir un socle commun de
mesures préventives en matière de sécurité pour protéger l’ensemble des salariés. La sécurité des
employés sur un chantier est un sujet à ne pas prendre à la légère. Il est impératif d’anticiper le plus
possible les risques grâce à la prévention.

SIGNALISATION : Le rôle de la signalisation temporaire de chantier sur route en circulation

est d’avertir l’usager qu’il y a danger et de le guider pour garantir la sécurité de tous.

Risques et préventions dans le secteur de la

construction

Travail en hauteur

La construction oblige souvent les ouvriers à travailler en hauteur. Les blessures et les décès causés
par le travail en hauteur représentent de nombreux accidents chaque année. Les risques augmentent à
mesure que les restrictions de mobilité entrent en jeu. La formation est un élément essentiel de la
sécurité des travailleurs.
21 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Les chutes peuvent survenir depuis :


● Des toitures, charpentes, terrasses de bâtiments…
● Des moyens d’accès à des zones en surélévation :
échelles, escaliers, passerelles…
● Des pylônes ou d’autres équipements de travail
(échafaudage, camion-citerne…).

Préventions :

● Empêcher la chute en supprimant le travail en hauteur


● Mise en place de la protection collective permanente (escaliers, passerelles,
plateformes...) ou temporaire (filets en sous-face, appareils de levage, échafaudage...)

Un échafaudage est une construction temporaire constituée de ponts, de


passerelles ou de plates-formes soutenus par une charpente en bois, en acier ou
en aluminium

● Mise en place des Équipements de Protection individuelle (Harnais, points d’ancrage,


système d’arrêt de chutes ...)

Glissades et Trébuchements

Risques :

Glissades
Les glissades surviennent quand il y a trop peu de frottement ou d'adhérence entre les chaussures

et la surface de marche. Les principales causes de glissades sont les suivantes :


22 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

● surfaces humides ou graisseuses

● Déversements accidentels

● Intempéries

● Tapis et autres couvre-planchers décollés ou mal

ancrés

● Revêtements de sol ou autres surfaces de marche qui

ont des degrés d'adhérence différents d'un endroit à

l'autre

Trébuchements
Un trébuchement survient quand on heurte quelque chose du

pied, qu'on perd l'équilibre et qu'on tombe. Les principales

causes de trébuchement sont les suivantes :

● Vue obstruée
● Éclairage déficient
● Encombrement
● Tapis plissé
● Câbles à découvert
● Tiroirs près du sol mal fermé
● Surfaces de marche inégales (marches, seuils, etc.)

Préventions :

La meilleure façon de prévenir les chutes causées par les glissades et les trébuchements est de

prôner une bonne tenue des locaux, ce qui signifie :

● Nettoyer immédiatement les déversements.

● Marquer clairement les endroits mouillés ou humides.

● Essuyer ou balayer les planchers.


23 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

● Garder les passages libres de tout obstacle et de tout encombrement.

● Bien assujettir (avec du ruban adhésif, des agrafes, etc.) les tapis et autres couvre-

planchers de manière à ce qu'ils restent plats.

● Toujours fermer les tiroirs de classeurs ou d'armoires.

● Couvrir les câbles qui traversent les passages.

● Garder les aires de travail et les passages bien éclairés.

● Remplacer les ampoules brûlées et les commutateurs défectueux.

Chute d'objet

Risques :
● Glisse de ses mains
● Stockages instables
● Un objet peut aussi tomber lorsqu’il est manipulé par un
appareil de transport ou de levage.

Préventions:

● Prendre en compte la vitesse potentielle de l’objet lors de son


mouvement`
● Délimités et balisés : laisser une zone de non-passage sous et
autour
● Le casque et la chaussure de sécurité

Bruit
24 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Risques :

● Problèmes auditifs irréversibles à long terme.


● Fatigue, nervosité, stress,
● Problème de communication au sein de l’équipe
● Perturbation de la vigilance et troubles de la concentration
● Perturbation du sommeil
● Vertiges / perte d’équilibre
● Troubles cardio-vasculaires
● Hypertension

Préventions :

● Utiliser des équipements de protection individuelle (EPI)


● Isoler l’activité la plus bruyante
● Indiquer avec des pictogrammes les zones bruyantes

Vibrations

Risques :

● Les utilisations d’outils à main vibrants

● La conduite de véhicules de transport de personnes ou de

marchandises, d’engins de manutention, de chantier ou de

terrassement (chariots automoteur, tracteurs,

tractopelles, niveleuses, bouteurs, compacteurs...).

● Les utilisations de certaines machines industrielles fixes :

tables vibrantes, concasseurs, cribles, machines à coudre…


25 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Préventions:

● La réduction de l’intensité vibratoire et de sa

transmission

● L’aménagement des lieux de travail

● L’organisation du travail

● L’ergonomie du poste de travail

● La surveillance médicale

Maladies respiratoires

Risques:

● Exposition à des poussières de bois


● Utilisation de produits chimiques (colles, résines, peintures,
laques, solvants, silicones, décapants, ciment de scellement...)
● Exposition à des produits de traitement du bois
● Exposition à des peintures anciennes au plomb

Préventions :

● Porter un masque
● Identifier tous les produits utilisés
● Se procurer les fiches de données de sécurité (FDS) des
produits utilisés auprès du fournisseur
● Chaque fois que possible, privilégier des produits moins
nocifs
● Adopter des bon réflexes : étiquetage visible,
reconditionnement éventuel dans des contenants
étiquetés, port des EPI préconisés par la FDS
(vêtements, gants, masques, lunettes...)
26 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

● Informer et former le personnel au risque chimique (conditions d'utilisation, dangers,


étiquetage, EPI, comment réagir en cas d'accident...)

Tenue vestimentaire
La gamme de vêtements professionnels est particulièrement attentive
à la sécurité personnelle, vous y trouverez également tous les accessoires
d'Équipement de Protection Individuelle (EPI) pour protéger votre
crâne, vos yeux, mais également les pieds et les mains. Vous êtes
protégé de la tête aux pieds pour évoluer sur votre chantier en toute
sécurité. Oubliez le look et pensez avant tout à votre sécurité et à la
protection de votre corps, car les accidents sur un chantier peuvent
être dramatiques pour votre santé. Il est primordial de ne pas négliger
les questions de sécurité et que la tenue de travail soit réalisée dans un tissu épais, adapté pour faire
face à toute éventualité.

Des chaussures de sécurité


Une paire de baskets n'est pas suffisante pour protéger votre pied de la chute
d'un outil ou de marcher sur un clou qui dépasse. Il existe une grande variété
de chaussures de sécurité que vous pourrez choisir en fonction de ce que vous
souhaitez faire. Elles sont adaptées pour éviter un orteil écrasé, une cheville
tordue, mais aussi des douleurs durables qui pourraient vous handicaper
pendant des semaines.

Un casque de chantier
Même les particuliers sont tenus de porter un casque sur le chantier, et
même si c'est votre future maison ! Vous vous exposez aux mêmes risques
qu'un professionnel du bâtiment. Votre crâne est fragile et l'impact serait
dramatique. Les lésions cérébrales peuvent être irréversibles. Il faut
absolument porter un casque aux normes en vigueur même si vous ne venez
sur le chantier que pour 5 minutes.
27 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Un masque
Vous êtes en train d'isoler vos combles avec de la laine de verre où vous
réalisez le ponçage d'une pièce ? Il est recommandé de porter un masque
afin de ne pas inhaler les particules qui se déplacent dans l'air. Il empêchera
les microéléments de venir se déposer dans vos poumons. Utilisez aussi un
masque à cartouches si vous employez des peintures toxiques ou des
produits chimiques.

Des lunettes spéciales


Elles évitent les projections de liquides mais sont également
indispensables si vous travaillez du bois ou du métal. De petits éclats
peuvent pénétrer dans votre œil. Les lunettes de protection couvrent
tout l'œil et permettent aussi d'éviter que des poussières ne viennent
se loger sous la paupière.

Un casque anti-bruit
On n'y pense pas toujours, mais les oreilles sont particulièrement exposées
lors de travaux. Les machines sont souvent très bruyantes et peuvent
provoquer aussi des lésions sur le tympan. Vous pouvez vous retrouver
avec des acouphènes pour le reste de votre vie si votre oreille a souffert
d'un bruit trop violent ou prolongé. Utilisez un casque anti-bruit pour
protéger votre audition.

Des gants
Les gants viennent protéger vos mains d'échardes, de
coupures ou de contacts avec des matériaux dangereux. Si
28 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

vous devez travailler avec de l'électricité, des produits chimiques, ou porter du matériel abrasif,
choisissez des gants de travail spécifiques.

Harnais antichute

Le harnais a pour fonction principale de protéger d'une


chute celui qui l'endosse. Son port permet de circuler sans
suspension. En cas de chute, l'utilisateur est retenu. Cet
équipement de protection individuelle joue le même rôle
qu'une ceinture de sécurité dans un véhicule. En effet, selon
les principes établis par les normes européennes, arrêter
une chute par un accrochage sur le dos ou le sternum serait
plus efficace que sur le ventre. Le choc serait mieux accepté
par le corps humain. Il est important de prendre en compte
les conditions présentes sur le lieu de travail pour s'équiper du matériel le plus adapté.

Topographies
Définition :
La carte topographies est un langage universel pour transmettre des informations et des idées,
et chaque symbole qu'elle contient est spécifique et a une signification spécifique qui est
expliquée par la clé de la carte.
Et la carte est :
1. Outil de recherche :
2. Outil de persuasion :
3. Méthode de décision :
4. Méthode de communication :
5. Méthode de mesure :
29 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Etape des Travaux topographique :

A- Au choix de l'utilisateur :
C'est le bénéficiaire, l'objet de la carte, le type de carte, la superficie souhaitée, l'échelle du
dessin, l'échelle des photographies aériennes, l'unité de mesure souhaitée, la quantité de cartes
de base requises, la superficie totale du lieu, la période de contour, la quantité nécessaire pour
chaque type de carte, le temps nécessaire pour réaliser la carte, le taux de précision requis, le
coût total, et d'autres exigences telles que : la production de cartes avec des encres spéciales A
lire sous feux rouges et cartes numériques.

B- Etudier le lieu de couverture :


Il est livré avec le travail de bureau, le levage sur le terrain de la zone requise, des informations
complètes sur le lieu, les données existantes sur le lieu à partir de cartes, d'images aériennes et
satellites et la précision du levage requis du sol.

C- Capacités disponibles et méthode de production :


30 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Ce sont les cadres individuels, les dispositifs, les outils et les programmes requis et les étapes de
production, telles que : l'enquête au sol qui détermine la précision nécessaire et le nombre de
points de contrôle disponibles sur le lieu, ainsi que l'élévation de la zone par des enquêtes
aériennes et spatiales et la vérification requise de la zone en s'assurant de l'exhaustivité et de
l'exactitude des données requises, en recueillant et en documentant les noms géographiques, le
dessin numérique et la photocopie. Régulière, impression et distribution.
Example :

Phase de mise en œuvre :

A- Spécifications et Normes :
Ce sont les spécifications qu'il utilise selon le pays ou l'autorité compétente dans la production
des cartes ou selon les normes requises par l'utilisateur, et elles comprennent les symboles, les
termes, les couleurs, les coordonnées du coin sud-ouest, l'ellipse, la projection, grilles utilisées,
numéro de série, numéro d'édition, numéro, nom et contenu de la carte, informations sur les
marges et noms géographiques.

B- Recueillir les informations nécessaires :


31 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Ses sources proviennent de l'arpentage, de la photographie spatiale et aérienne, de cartes


anciennes, d'informations et de documents tels que les frontières des États, les données de
navigation et les colonnes statistiques.

Stockage : Une fois l'impression terminée, il enregistre les indications cartographiques à l'endroit
approprié de manière traditionnelle, à l'aide d'un film de base ou numérique, sur un disque dur
ou compact (CD) ou magnétisé.
Distribution : L'étape à laquelle l'utilisateur reçoit les cartes est sur papier spécial pour les
cartes ou numérique
Techniques et outils topographiques : Les appareils et outils utilisés dans le levage
topographique, y compris le ruban, le compas magnétique, le théodolite et les appareils de
mesure électroniques Les appareils de mesure électroniques sont divisés en termes de capacités
de mesure, y compris les appareils pour les distances, y compris les tachymètres, qui sont à la
fois pour les angles et distances, dispositifs de station totale et réflecteurs.
Types d'appareils et d'outils utilisés pour le levage topographique
Ruban : Il a des agrafes et de l'acier, et l'utilisation courante est maintenant l'agrafe et nous
l'utilisons dans l'ascenseur topographique pour mesurer de courtes distances pour certains détails
tels que les dimensions des installations, la largeur des routes et la hauteur de l'appareil.
Compas magnétique :
Il est utilisé pour mesurer la déclinaison magnétique d'un polygone à partir du nord magnétique
32 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Théodolite : Avec différents types d'optiques, numériques et électroniques, c'est un appareil qui
est principalement utilisé dans la surveillance des angles horizontaux et verticaux et peut être
utilisé dans le relèvement topographique pour mesurer les angles horizontaux des polygones.
Appareils de mesure électroniques : Ces appareils ont entraîné un grand développement dans les
différents domaines des sciences topographiques et ont contribué à résoudre de nombreux
problèmes qui entravaient le processus de mesure du sol et ont également permis d'économiser
beaucoup d'efforts et de temps.
Pour la theory general de ces apparels: L'appareil envoy one node de rayonnement avec one
longer droned specified our cues rayon's sent réfléchis sur un réflecteur spécial, puis rebondissent
pour être reçus par le même appareil. L'appareil calcule le temps de parcours du rayon et
33 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

l'appareil calcule la distance à partir de la relation suivante . Temps de vol Distance = ______ x
longueur d'onde Temps d'onde unique Les appareils diffèrent par leur utilisation de différentes
ondes de rayons, ainsi que par la méthode de mesure du temps de l'onde.

Temps d'onde unique Les appareils diffèrent par leur utilisation de différentes ondes de rayons,
ainsi que par la méthode de mesure du temps de l'onde. Traitement des appareils de mesure
électroniques en terme de gamme :
1- Il a une courte portée (jusqu'à 2 km) et est utilisé dans les travaux polygonaux, le levage
topographique et de détail et les travaux de génie civil. 2- Appareils de moyenne portée (jusqu'à
15 km) utilisés dans les travaux géodésiques pour les réseaux de triangles du deuxième et du
troisième degré. 3- Dispositifs longue portée (jusqu'à 60 km) utilisés dans les travaux
géodésiques pour les réseaux de triangles du premier degré. Division des appareils de mesure
électroniques en termes de capacités de mesure : 1- Appareils électroniques de mesure de
distance (distomat) Ces appareils mesurent uniquement les distances et pour une utilisation
dans les travaux de levage topographiques, ils sont installés sur des théodolites équipés pour cela.
2- Tachymètres électroniques : Ce sont des appareils qui mesurent les angles et les distances
ensemble, et ils sont un théodolite électronique équipé d'un appareil de mesure de distance
électronique, et les deux ensembles sont une unité pour mesurer les angles horizontaux et
verticaux et les distances inclinées.
3- Appareils de station totale Ce sent des tachymeters électroniques équipés d'un micro-
ordinateur programmer pour effectuer de nombreuses opérations arithmétiques, en plus de
grands unités de stockage. Ces appareils affichent sur leur écran la plupart des mesures
nécessaires à l'arpenteur pour les processus de levage et de signalisation à partir des angles
horizontaux et verticaux, des distances inclinées horizontales et verticales et des coordonnées des
points (XYZ). opérations arithmétiques qui demandaient beaucoup de temps. Onduleurs : Ce
sent ceux qui reçoivent les ondes envoyées par un appareil et les renvoient vers l'appareil. Ils
sent équipés de prismes dont le nombre varie en fonction de la distance à mesurer. Certains
d'entre eux sent équipés de un, trois, neuf et Onze.
34 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

ACCESSOIRES :
Les accessoires sont les instruments qui servent à effectuer de manière complète les mesurages
en Topométrie. Ce sont principalement
les jalons, les mires, les rubans, les fils à plomb, les
équerres optiques, les trépieds, etc.

 LES JALONS :

Ils sont utilisés pour matérialiser clairement et améliorer


la visibilité d’un point au sol. Ce sont des tiges fabriquées
soit avec du bois, soit avec du métal et mesurant parfois
jusqu’à 3 mètres de longueur. Ils sont recouverts de
peinture en bandes rouges et blanches. L’une des
extrémités est munie d’une pointe métallique qui sert à
le fixer dans le sol.
35 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

 LES RUBANS :

Il s’agit de l’outil de base pour effectuer les mesures de longueurs. Les rubans ont des longueurs
qui peuvent aller jusqu’à 100 mètres. Elles sont graduées soit en pieds, soit en mètres soit les
deux à la fois. La longueur et la matière d’un ruban détermine sa fiabilité et partant sa
précision. C’est ainsi que les rubans en nylon sont moins précis que les rubans en acier. Les
rubans sont classés en 3 catégories.

 LES EQUERRES
OPTIQUES :

Ce sont des dispositifs optiques munis d’une fente pour vision directe entre deux prismes.
L'équerre optique s'emploie :
Pour implanter un angle droit
Pour implanter une perpendiculaire à une droite vers un point précis
Pour abaisser une perpendiculaire d’un point sur une droite
-Pour s'aligner entre deux points.
En terrain accidenté, les équerres les mieux adaptées sont des équerres
36 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

à très grand champs. Elles permettent des visées inclinées jusqu'à ±45°.

 LES TREPIEDS :

Ce sont les accessoires sur lesquels sont installés les appareils de mesure tels que les théodolites
et les niveaux. Ils sont constitués de trois pieds, fixes ou télescopiques, en bois ou en métal
dont les extrémités se terminent par des pointes qui permettent de les enfoncer dans le sol. Il
en existe plusieurs types selon leur poids qui est fonction de celui de l’instrument qu’ils peuvent
supporter. La tête peut être plate ou à rotule tout comme certains sont équipés d’une canne
de centrage.
37 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

 LES MIRES :

Ce sont des règles graduées dont la longueur varie de 2 à 5 mètres.


Elles sont faites de bois, de métal ou de fibre de verre. Les graduations sont généralement en
mètres, décimètres et centimètres. On en distingue deux catégories de mires : Les mires à
voyant et les mires parlantes. La mire à voyant (ou mire-jalon) est celle qui comporte repère
mobile que l’aide déplace suivant les indications de l’opérateur. C’est l’aide qui effectue la
lecture. La mire parlante est celle sur laquelle l’opérateur peut effectuer lui-même la lecture à
travers la lunette de son instrument.
Suivant les modèles on distingue :
Les mires coulissantes
Les mires pliantes
Les mires articulées
Les mires télescopiques
Les mires à codes-barres
38 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

 LE NIVEAU

Les niveaux sont classés en 4 types :


• Niveau optique de chantier.
• Niveau optique d’ingénieur.
• Niveau numérique.
• Niveau laser.
• Le niveau permet de mesurer les différences d’altitudes, les distances et les angles horizontaux
• Il offre généralement une précision très moyenne.
• La Différence de hauteur =(L1-L2) x100
• Le niveau tourne seulement horizontalement, il est fixé à 90 dégrée.

 THEODOLITE

La variété des possibilités de mesure du théodolite en fait c’est un appareil très complet. On
peut grâce à lui déterminer un point en trois dimensions et donc procéder au calcul de ses
coordonnées.
39 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

 LE THEODOLITE MESURE :

Les angles horizontaux (H)


Les angles verticaux (V ou Z)
Les distances (DP et DH)
Les dénivelées

Dans la topographie, on utilise le grade (gr) dans la mesure des angles.


Le théodolite est très précis dans la mesure des angles dans la topographie.

 TACHEOMETRE
40 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Le tachéomètre signifie « mesure rapide ».


L’émergence de ces appareils, au tournant des années 1960-1970, représente en effet une
véritable révolution en termes de rapidité de la prise de mesure au moment du levé.
Le tachéomètre est un théodolite équipé d’un stadimètre, servant dans les mesures d‘angles
horizontaux et verticaux pour déterminer des directions, mais mesurant en plus les distances et
les dénivelés.

 Le compas Magnétique

Il est utilisé pour mesurer la déclinaison magnétique d'un polygone à partir du nord magnétique

LE GEOMETRE

Le géomètre doit d'abord se rendre au département d'arpentage de la municipalité pour obtenir


les « kiyoules» de l'immobilier. "kiyoules de l’immeuble" est un tableau qui contient un ensemble
de points (x, y, z) dit point d'occupation spécifié par le département d’arpentage et de la
municipalité sur lequels 'appuyer lors de la chute des points géographiques des frontières de la
terre, et pour connaître la rotation et la distance de la back-sight adoptée par le département
d’arpentage, par exemple : un palais, un clocher de l'église, un minaret du masjed, une tour et
d'autres bâtiments qui surplombe la ville ou la région.
41 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Après avoir obtenu les ‘kiyoules de l’immobilier’, le géomètre se dirige vers la parcelle de terrain
à déterminer et choisit un bâtiment ou une colline pour pouvoir voir toute la parcelle et la vue
arrière afin de pouvoir identifier et délimiter les limites du terrain

Lorsque le bâtiment approprié est choisi, le géomètre fixe le théodolite sur le bord du
bâtiment, bien ancré et dirigé vers le back sight spécifique puis il commence à inclure des
informations sur le théodolite, ce qui facilite le travail du géomètre et lui fournit les
informations nécessaires sur le point de rotation et la distance.
42 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Après avoir déterminé les points sur le théodolite, il faut marquer ces points sur la terre en
utilisant la canne porte prisme pour laisser tomber le point de la frontière de 90 degrés au sol.

Ensuite, le géomètre retourne et laisse tomber les points que nous avons obtenus sur l'autocad
et donne la carte finale de la forme de la propriété et ses limites à l'ingénieur ou au
propriétaire de la propriété pour démarrer son projet.
L'orientation du bâtiment dans le terrain dépend de la façon dont chaque ingénieur a mis son
bâtiment dans le sol avec l'identification des retraites terrestres.

Types des terrains :


Il existe plusieurs types de topographie, notamment :
1) Terrain aquatique :
Il est représenté en bleu foncé et indique les grands plans d'eau profonds, qui comprennent des
lacs et des étangs plus petits. Et des appartements blancs qui représentent les glaciers et la
neige tombée.
2) Terrain Vert :
Les forêts vastes et denses sont représentées en vert foncé sur la carte La végétation éparse
dans les champs et les plaines ; Il est vert clair.
3) Terrain montagneux (comme les collines et les montagnes)
Les emplacements des collines et des montagnes sont indiqués par ce qu'on appelle des courbes
de niveau ; Grâce à ces cartes, nous pouvons connaître la longueur des pentes de la montagne, la
structure et la composition de la pente, et l'emplacement de la pente. Les montagnes et les
collines se distinguent par leur hauteur et leur superficie. Les montagnes ont une superficie et
43 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

une hauteur plus grandes. Les couleurs claires sur la carte représentent les élévations et les
nombres indiquent l'élévation par rapport au niveau de la mer.

Conclusion à propos des différents terrains :


Le terrain joue un rôle important dans la détermination de la méthodologie utilisée dans la
conception et la planification des villes, et c'est également l'une des caractéristiques importantes
de l'architecture.

Loi au Liban :
La règlementation en terrain plat diffère de la réglementation en terrain en pente, et dans ce
cas. Le transport des matériaux et d’équipements doit être réduit aux maximums.
Les grues bourgeoises doivent être utilisés dans les terrains à forte pente, et dans ce cas on se
passe de la grue a base fixe.
Les données de l’atelier varient selon les routes qui u menait et selon les routes a proximité, et
selon quelles permettent ou non l’arrivée de camions, ce qui conduit a une étude particulière
pour l’organisation et le déplacement des matériaux à l’intérieur de l’atelier.
Et enfin la position topographique de l’atelier joue un rôle important dans le mode de
déplacement des véhicules et matériaux dans le site.

Implantation d'un bâtiment


Definition:
L’implantation est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain, suivant les indications d’un
plan, la position de bâtiments, d’axes ou de points isolés dans un but de construction ou de
repérage. La plupart des tracés d’implantation sont constitués de droites, de courbes et de
points isolés.
Les instruments utilisés doivent permettre de positionner des
alignements ou des points : théodolites, équerres optiques, rubans, niveaux, etc. L’instrument
choisi dépend de la précision cherchée, elle-même fonction du type d’ouvrage à implanter:
44 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

précision millimétrique pour des fondations spéciales,


centimétrique pour des ouvrages courants, décimétriques
pour des terrassements, etc.

Les principes suivants doivent être


respectés:
- aller de l’ensemble vers le détail ce qui implique de s’appuyer sur un canevas existant ou à
créer ;
- prévoir des mesures surabondantes pour un contrôle
sur le terrain
▪︎ Compétences recherchés :
- Etablir un relevé topographique
- Réaliser un relevé altimétrique et le mettre au net

Nous avons besoin pour réaliser une


implantation de plusieurs plans:
- plan de situation
- plan de masse
- un plan de géomètre
- plan de fondation
Afin de déterminer les points de repère, il faudra réaliser un ou plusieurs plans d’implantation
pour matérialiser les contours et les dimensions de la construction.

Nous avons également besoin de:


- références comme un alignement par rapport à la limite de propriété ou bordure de trottoir
45 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

- d’un repère d’altimétrie (de hauteur)


- d’un axe de rue.
Suivant le plan de masse et les côtes du géomètre, il faut définir l’emprise du bâtiment et
repérer le point zéro qui servira de référence tout le long du chantier.
L’emprise de la plate forme doit être plus large d’au moins 1 mètre de chaque côté de la
construction, Par rapport à cela, le terrassement de la plateforme peut commencer. Une fois ce
travail réalisé, l’implantation débute.

Chaise d’implantation:
Elles sont constituées de piquets et planches où l'on installe
des repères pour la fixation des cordeaux.
Ces chaises d'implantation doivent être de niveau sur elle-
même et entre elles.
Elles sont mises en place par le géomètre.
Il ne faut absolument pas les déplacer.
46 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

Pour prendre des alignements entre les bornes


d'implantation, il suffit de placer les jalons dans le trou
réservé de la borne.

Implantation à l'aide d'une station:


▪︎ Selon le type de station, vous devez commencer par
télécharger le plan au format numérique ainsi que la position
des points de géomètre et des points d'implantation désirés.
▪︎ Commencez par repérer la position des trois points de
géomètre, cela permettra à la station de se repérer dans
l'espace.
▪︎ Vous n'avez plus qu'à sélectionner les différents points du
plan et les positionner sur le terrain à l'aide de la cible en
suivant les indications d'angle et de distance.
▪︎ Reportez les files sur les chaises d'implantation.

Méthode d’équerrage:
C’est une excellente méthode pour parfaire l’implantation si vous n’êtes pas en possession des
matériels professionnels de géomètre (niveau de chantier, tachéomètre, théodolite, etc.).
Vous pourrez choisir entre :
▪︎L’équerrage avec l’équerre de maçon
▪︎La méthode 3-4-5 ou la méthode par triangulation
▪︎L’égalité des diagonales

Technique d’implantation:

La réalisation de l'implantation se fait en 5 étapes:


Implantations traditionnelles
1. la préparation
2. la pose des chaises d'implantation
3. report des deux premières files
4. recherche du quatrième point
47 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

5. implantation des axes secondaires

1ère étape:

La préparation
▪︎Commencez par l'étude du plan
▪︎Définissez la position des files d'implantation, celle-ci
détermineront l'emplacement des chaises
▪︎Identifiez maintenant sur le terrain les points de
géomètre
▪︎Définissez un point fixe qui servira de référence
d'altimétrie pour toute la durée du chantier
▪︎Il est conseillé de sécuriser ces différents points en
les reportant sur des bornes décalées de l'ouvrage cela
permettra de les retrouver en cours de chantier

2ème étape:

La pose des chaises d'implantation


▪︎Positionnez des chaises d’implantation
dans l’axe des files, et suffisamment
écarté de l’ouvrages
▪︎Alignez les chaises d'implantation pour
la lisibilité du chantier
▪︎Privilégiez une hauteur de 40 à 80 cm
▪︎Réglez-les de niveaux et à la même
altimétrie à l'aide de la lunette
48 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

3ème étape :

Report des deux premières files


▪︎Commencez par une file comprenant deux points de géomètre
▪︎Fixez un cordeau depuis un de ces points
▪︎Tendez-le jusqu’à la chaise opposée
▪︎Réglez sa position à l'aide d'une règle et d'un niveau ou d'un fil à plomb d’axe selon l'axe du
deuxième point de géomètre
▪︎Fixez un clou sur la chaise sur l’axe de la file
▪︎Recommencez l'opération dans le sens inverse pour obtenir l‘axe de la file sur la deuxième
chaise
▪︎Passez maintenant la position du mur sur les chaises
▪︎Indiquez le nom de la file
▪︎Recommencez l'opération pour la deuxième file comprenant deux points de géomètre
49 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES

4ème étape :

Recherche du quatrième point


▪︎Pouvoir implanter les troisièmes files parallèles à la
première
▪︎Calculez la valeur de la diagonale à partir des
points de géomètre
▪︎Reportez cette valeur de diagonale ainsi que les
valeurs décotées à l'aide du décamètre
▪︎Le quatrième point est maintenant connu
▪︎Reportez les deux nouveaux axes créés sur les chaises correspondantes

5ème étape:

Implantation des axes secondaires


▪︎À partir du plan se fait l'implantation des files
suivants
▪︎Repérez systématiquement les distances depuis les
croisements de file afin de ne pas cumuler d'erreurs
d'approximations.
▪︎Mesurez et repérez la position des points d'implantation sur les cordeaux à l'aide du
décamètre depuis les points p1 et p2.
▪︎Vérifiez l'équerrage des files secondaire à l'aide de la méthode des multiples de 3, 4 et 5
▪︎Repérez l’axe et la position des murs sur chaque chaise.
▪︎L'implantation est prête, le tracage des fondations au sol peut commencer
50 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
51 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Terrassement
Les Engins de terrassement
Introduction :
Le choix des engins de terrassement est important car les travaux de terrassement
sont une étape cruciale de tout chantier de BTP. Ils consistent à modifier le relief
d’un terrain en déplaçant des quantités importantes de matériaux (généralement de
la terre), en créant des ouvrages en remblai (ajout de matière) ou en déblai
(enlèvement de matière).

Ils se composent généralement de 3 actions principales :

1.l’extraction

2.le transport

3.la mise en œuvre

Ces différentes machines, lorsqu’elles sont utilisées de façon adéquate, permettent


des gains de productivité importants et de temps et le prix d'un terrassement peut
être relativement réduit !

Le chef de chantier terrassement assure au quotidien l'organisation générale d'un


chantier ou d'une partie de celui-ci selon son importance et assure la bonne
utilisation des engins.1

1
https://tracktor.fr/blog/les-engins-de-terrassement-pour-vos-travaux

6
Quels sont les différents engins de chantier ?
Ils existent de nombreux engins pour le terrassement comme qui sont classée selon
des catégories

Tout d’abord:

• Petits engins:

- La mini-pelle

- La mini chaergeuse

- La mini compacteur

• Engins D’extraction :

- La pelleteuse

- La bulldozer

- La decapeuse

- La sacrificateure

• Engins de chargement :
7
- La chargeuse

- La tractopelle

• Engin de reglage:

• La niveleuse

• Engin de compactage:

• La compacteure .2

• Les petits engin :


La mini-pelle:

C’est une engin de petite taille, est souvent appelée encore mini-excavatrice.
Elle est utilisee par exemple pour préparer le terrassement d’une dalle béton
de cabane de jardin. Elle est la machine la plus fréquemment utilisée. La
location d'une mini pelle 3T5 est plus adaptée en zone urbaine ou pour des
travaux plus modestes. Elle est conçue pour des tâches de terrassement de
moindre envergure ou pour atteindre certaines zones inaccessibles. Il existe
également la micro-pelle, elle est appelée ainsi lorsqu’elle pèse moins de 2 T.
Elle est composée d’un châssis restant fixe quand l’engin travaille et d’une
tourelle rotative à 360°3. Comme son homologue de taille plus grande, on
l’utilise dans le chargement, le déplacement et le déchargement de matériaux.
Mais ce qui rend ce véhicule très polyvalent est le fait qu’on puisse lui fixer
de nombreux accessoires comme une tarière, une lame, une fourche, un godet
ou encore un marteau hydraulique. Ainsi, la mini-chargeuse devient très vite
un engin de chantier recherché pour ses nombreuses fonctions allant du
terrassement et de l’excavation au nivellement en passant par la démolition et
le concassage.

• En général, la structure mécanique d’une mini pelle se compose :

2
https://www.pdfprof.com/PDF_Image.php?idt=9281&t=15
3
https://tracktor.fr/blog/les-engins-de-terrassement-pour-vos-travaux

8
• D’un châssis automoteur

• D’une cabine ou d’un canopy

• D’une tourelle

• D’un bras articulé

• D’un godet

• D’une lame de nivellement.

• Engins d’extraction:
La pelleteuse(ou pelle hydraulique):
•Difficile d’imaginer un chantier sans pelleteuse tant cette machine sait tout
faire. Elle est essentiellement utilisée pour creuser des trous ou des
fondations La principale fonction de cet engin de terrassement est de pousser
des matériaux par raclage du sol, par exemple pour niveler un terrain. Il est
également utilisé pour pousser une décapeuse (scraper) qui permet d’extraire
les matériaux du sol. Elle peut également servir pour des travaux de
manutention ou comme outil de démolition. C’est la reine du chantier et des
engins de terrassement.

•La pelleteuse est constituée d’un châssis sur chenilles ou pneus, d’une

9
tourelle pivotante à 360°, d’un moteur hydraulique ainsi que d’un bras
constitué de 3 équipements : une flèche, un balancier et un godet.

•Ce type d'équipement existe en plusieurs tonnage : pelleteuse 14 tonnes, 10


tonnes, 22 tonnes...

•Si les travaux prévoient des déplacements importants ou sur goudron, la


pelleteuse sur pneus est à privilégier, dans les autres situations, la
pelleteuse sur chenille apporte plus de stabilité et de mobilité et permet
d’accéder à des zones difficiles : plus les chenilles sont larges et plus la
pression au sol est petite et la stabilité meilleure, par contre on augmente
l’usure et l’énergie nécessaire pour les virages. Il y a donc un compromis à
trouver entre les deux.

C’est une machine dont on ne peut généralement pas se passer sur un chantier
de terrassement pour sa polyvalence. De même, les travaux d’assainissement
(fouilles en tranchée) ou de forage sont des domaines de prédilection de cet
engin.

Sur les chantiers réduits, on utilise des pelleteuses de petite taille appelées
minipelles ou midipelles

Le bulldozer :une machine ultra puissante !


C’est l’un des engins de chantier les plus nécessaires du fait de son rôle de
nivellement et de sa puissance. Monté sur chenilles ou sur pneus, c’est un puissant
10
et massif tracteur doté d’une lame frontale robuste devant laquelle rien ne résiste.
Lorsqu’on abaisse la lame, celle-ci permet de pousser des matériaux en raclant le
sol pour niveler le terrain. Mais en position haute, elle permet le transport de
matériaux. Par ailleurs, on utilise le bulldozer pour démolir, déboiser, décaper une
terre végétale ou encore pousser des décapeuses. La puissance du Bulldozer est
quasiment similaire à celle du tracteur et varie de 25 à 1000 chevaux, pour un
poids allant de 5 tonnes à 100 tonnes selon les modèles. La longueur de la lame est
comprise entre 1m80 et 6m.4

Il en existe deux principaux modèles :

Bulldozer à chenilles : leur largeur est adaptée aux différents types de terrain, les
chenilles larges sont réservées aux terrains à forte dénivellation comme pour le
talutage.

Bulldozer à pneus : présente l’avantage d’être très polyvalent. Cet engin peut, à
l'inverse du bulldozer sur chenilles, circuler sur la route.

La vitesse est le principal critère distinguant ces deux modèles. A noter également
que les engins nommés les angledozers, tiltdozer, tipdozer font partie de la famille
du bulldozer (le nom est donné en fonction du type de lame).5

4
https://tracktor.fr/blog/le-bulldozer-son-utilite-et-ses-differents-usages
5
https://lguafrique.com/differents-engins-de-chantier-et-leur-role/

11
La décapeuse ou scraper

C’est l’engin le plus représentatif des grands travaux de terrassement. Il permet


d’extraire et de transporter à moyenne distance des matériaux meubles. Travaillant
comme un rabot à extraction, il possède une caisse (benne) de chargement munie
d’un tiroir qui pénètre le sol et l’arase.

La plupart des modèles de scraper nécessitent lors de leur chargement l’assistance


d’un bulldozer pousseur. Ce dernier sert à fournir l’énergie nécessaire à
l’extraction du matériaux. Et il est à noter que les scrapeurs permettent d’obtenir de
meilleurs rendements que les pelleteuses chargeant des tombereaux

La Scarificateur :
La technique consistant à aérer le sol avant une nouvelle plantation est
communément appelée la scarification, un procédé consistant à briser la
surface du sol après la récolte. Une machine industrielle équipée d’une
trancheuse à disques ou d’un accessoire d’excavation de tranchées est
normalement utilisée pour briser les branches et les cimes non récoltées
afin que les nutriments, l’eau et la lumière puissent facilement pénétrer
dans le sol, ce qui favorise la formation de racines robustes et en bonne
santé et augmente la productivité. Les scarificateurs sont généralement
équipés de deux ou trois bras montés à l’arrière de la machine.

12
• Engins de chargement :
La chargeuse : puissante et populaire
La chargeuse ou chargeur est un engin de terrassement très populaire. Se déplaçant
sur pneus ou sur chenilles et dotée d’une grande puissance de poussée. Elle est
munie à l’avant d’un godet qui permet de déplacer d’importantes quantités de
matériaux. On l’utilise pour des travaux de déblayage ou remblayage, de
manutention (chargement, déchargement), de démolition, de construction des
routes, d’aménagement paysager et autres.

- Couplée à une pelleteuse, elle devient une chargeuse-pelleteuse ou


tractopelle.

Le choix de la chargeuse dépendra du type de terrain (chenilles pour les terrains


difficiles et pneus lorsqu’il y a des distances importantes à parcourir), de
l’accessibilité (privilégier les compactes en milieu urbain ou pour les petits
travaux) et de la quantité de terres à déplacer (pour la capacité de stockage). Pour
évacuer les gravats vous pouvez également louer un dumper.6

6
https://lguafrique.com/differents-engins-de-chantier-et-leur-role/

13
La tractopelle:(entre chargeuse et pelleteuse)
Cet engin combine à la fois une chargeuse sur pneus et une pelleteuse. Quoique la
pelle située à l’arrière soit de petite taille et donc inadaptée aux grands chantiers,
cet engin polyvalent fait le bonheur des professionnels des métiers de la
construction lorsqu’il s’agit de faire des économies sur le budget.

Les tractopelles sont excellents pour rester stables tout en déplaçant de lourdes
charges, car ils utilisent des stabilisateurs hydrauliques. Ils sont vantés pour leur
capacité à combiner efficacement les capacités de trois machines différentes en une
seule, permettant aux chefs de projet d’utiliser moins de machines sur site pour le
même travail. Les tractopelles peuvent également être utilisés pour des tâches
telles que la plantation d’arbres et le forage à petite échelle avec une tarière, et en
combinaison avec une chargeuse frontale, elles sont parfaites pour des tâches telles
que le nettoyage de la saleté ou de la neige d’une certaine zone.

14
• Engins de reglage :
La Niveleuse:
Cet engin de travaux publics est classé dans la catégorie des machines de réglage .
En effet, grâce à une grande lame pouvant pivoter, la niveleuse permet de régler en
hauteur des couches de matériaux d’une chaussée ou d’un sol .Habituellement
utilisée pour les chantiers de fondations ou de base. La lame, souvent appelée
bouclier, représente la pièce maîtresse de l’engin. Sur un chantier, elle peut
s’orienter jusqu’à 90 °, dans le sens vertical ou horizontal.°. L’engin se dote
généralement d’un joint d’articulation et d’essieux oscillants, permettant à la
machine de rester stable même sur une pente accentuée. Sur les sols bitumeux,
naturels ou hydrauliques, il prouve son utilité en s’activant sans enregistrer les
inconvénients liés à l’environnement. Le matériel est souvent couplé à un rouleau
compresseur ou à un concasseur mobile dont l’action lui facilite la tâche . Parfois,
elle est équipée à l’arrière de dents métalliques (ripper) pour défoncer les surfaces
compactes et à l’avant d’une lame frontale. Malgré sa taille imposante, elle fait
partie des matériels les plus stables sur les chantiers, et le positionnement de ses
roues est un atout qui limite amplement les oscillations rencontrées en cours
d’activité. Cette machine est également appréciée pour son haut rendement, et
allège les charges des travaux sur les projets nécessitant une main d’œuvre
conséquente. La plupart des niveleuses existantes meuvent grâce à un moteur
thermique et six roues pneumatiques. L’opérateur, installé dans la cabine
surélevée, profite surtout d’une bonne visibilité, notamment sur la zone à aplanir et
sur le cercle porte-lame . Ce dernier constitue le dispositif qui contrôle
l’inclinaison horizontale de la lame, selon les commandes du conducteur . Selon le
constructeur, un contrepoids est aussi intégré à la machine pour lui permettre de se
stabiliser face à une certaine résistance ou des devers.

15
• Engins de compactage :
Le rouleau compresseur ou compacteur

C’est un engin de chantier généralement très lourd (un modèle compact pèse
environ 600-700 kg, un très grand jusqu'à une douzaine de tonnes) le rôle est de
compresser et de lisser un sol ou le revêtement d’une voie par exemple. Grâce à un
ou parfois deux cylindres appelés billes qui lui servent en même temps de roues, il
compacte des couches de matériaux par vibration en leur donnant une certaine
consistance. Il en existe des modèles tractés manuellement appelés compacteurs à
plaque vibrante qui sont adaptés aux zones inaccessibles aux modèles motorisés
qui sont plus grands.

Les modèles utilisés sur les enrobés ont un système d'arrosage intégré pour
maintenir les cylindres en température et éviter que l'enrobé ne s'y colle et
provoque des arrachements, l'ensemble de ces engins posséde un vibreur à balourd
interne.

16
Les engins de transport

Définition :
Un engin de transport est un matériel roulant équipé d’une benne permettant le
déplacement de matériaux sur un chantier ou sur les routes. Son déversement se
fait soit à l’arrière soit latéralement ou encore par le devant .7

Afin de répondre aux éxigences des chantiers en matière de transport de matériaux


d’apport ou à évacuer, plusieurs matériels roulants existent et répondent à la
catégorie des engins de transport.
Toutefois, il faudra distinguer les engins qui respectent la réglementations routière
et pouvant ainsi se déplacer sur les routes (camions benne, camion semi-remorque
à benne, les camions multibennes, les petits tombereaux) et les engins conçus pour
évoluer uniquement sur les chantiers (les gros tomberaux et les motobasculeurs).

7
https://tribu.phm.education.gouv.fr/toutatice-portail-cms-
nuxeo/binary/S8.4.5+les+engins+de+transport.pdf?type=FILE&path=%2Fdefault-
domain%2Fworkspaces%2Fespace-collaboratif-sti-voie-p

17
Camion benne Camion avec semi-remorque

Camion multibenne Tombereau Motobasculeur

Les petits camions bennes autorisés avec le permis B, charge


inférieure à 3,5 T, ne
font pas partis de la catégorie des engins de transport.

Plusieurs modéles de camions et autres matériels de transport existent. Dés lors,


pour déterminer le type d’engin le plus adapté, il faudra tenir compte des
paramètres
suivants :
• Les volumes des mouvements de terres ou autres matériaux à déplacer ;
• La situation géographique des travaux et leurs localisations (milieu urbain,
chantiers

18
importants de terrassements, particuliers,…) ;
• Le rendement des engins d’éxcavation et de chargement qui necessiteront la
mise
en place de rotation des engins de transport ;
• La distance que devra parcourir l’engin de transport entre son point de
chargement et
son point de dépôt.

1. Les camions porteurs à bennes routiers et camion semi-remorque


à benne :
C’est le véhicule de transport de matériaux le plus utilisé sur le réseau routier. En
effet ses caractéristique dimensionnelles respectent celles prescrites par les normes
de sécurité des voies de circulation ainsi que les vitesses qui sont adaptées au code
de la route et nécéssaire à l’utilisation des infrastructure routières.
Ces véhicules sont constitués d'un châssis porteur ou tracteur, d'une cabine, d'une
benne intégrée ou en semi-remorque, des essieux, d’une suspension et des roues,
d’un moteur et d’une transmission.

Benne

Vérin
hydraulique
Cabine

Châssis
porteur

19
NOMENCLATURE D’UN CAMION PORTEUR TYPE 6*4 AVEC

Tous les camions ont besoin d’un permis spécial en fonction de la quantité de la
charge transportée. En effet, c’est leur capacité de transport (charge utile CU)
correspondant à la charge maximale placée dans la benne et qui peut être
transportée qui les catégorise

CU (charge utile) =
PTAC (poids total à charge) – PV (poids à vide)

Essieux et roues

2-Le camion multibenne :

. C’est un camion équipé d’un châssi porteur avec portique permettant de laisser à
demeure une benne, puis de venir la reprendre une fois remplie. Ce type de benne
sera utilisée dans deux cas de figure bien distincts :
 le volume à déblayer est peu important
 l’engin de production de terrassement est à faible débit
Dans le premier cas et aussi le plus courant, la benne est de petite taille. Elle est
déposée sur le site du chantier ou sur la voirie avec les protections de chantier
necessaires, puis évacuée une fois chargée. Elle offre un atout considérable de part
sa taille mais aussi la multitude de volumes disponibles.

20
Dans le deuxième cas de figure ou
le volume de l’engin deproduction
de terrassement est faible mais
aussi avec la place pour la mise en
dépôt de la benne, on trouvera des
multibennes avec portique sur semi
remorque dont le volume de benne
est plus important que les
multibennes sur porteur. Ils sont
toutefois moins couremment
utilisés.

Benne

Cabine Portique

Moteur Châssis porteur

Essieux et roues

NOMENCLATURE D’UN CAMION MULTIBENNE

2. Le tombereau
21
C’est un engin automoteur appelé aussi « dumper » à roues possédant une benne
ouverte. Il transporte déverse et répand de façon sommaire les matériaux. Son
cycle de travail reste très simple puisqu’il comprend le chargement qui estassuré
par des moyens extérieurs (chargeur, chargeuse, pelle hydraulique) ,le transport et
le déchargement.

Les tombereaux à gros volumes ne se déplacent pas sur les réseaux routiers afin de
ne pas déformer par leur poids et leur charge les chaussées
Les tombereaux sont caractérisés par les paramètres qui suivent :
• La morphologie : châssis rigide ou articulé
• Le système de direction selon qu’il s’agissent d’un châssis fix ou d’un châssis
articulé
• Le nombre d’essieux (deux, trois ou plus)
• Le système de transmission (roues motrices arrière, toutes les roues motrices ou
transmission sur l’essieu central)
• Son mode de chargement (par l’arrière, latéralement, ou par le fond lors d’un
déplacement de l’engin)
Il existe deux grandes familles de tombereaux :
a) Les tombereaux à châssis rigides.
b) Les tombereaux à châssis articulés.
22
4. Le motobasculeur
Le motobasculeur est un tombereau de petite dimensions à chassis rigide ou
articulé. Le conducteur est assis sur l’engin. D’une grande maniabilité, le
motobasculeur est utilisé pour des petits chantiers exigues, des chantiers à faible
portance de sol et des petits travaux de démolitions ou terrassements.8

Motobasculeurs avec vidage de la benne par l’avant

Le vidage de la benne peut s’effectuer par l’avant ou latéralement.

8
https://tribu.phm.education.gouv.fr/toutatice-portail-cms-
nuxeo/binary/S8.4.5+les+engins+de+transport.pdf?type=FILE&path=%2Fdefault-
domain%2Fworkspaces%2Fespace-collaboratif-sti-voie-pr

23
Motobasculeur avec vidage de la benne latéral

Calcule de rendement d’un engin


le rendement se détermine comme suit: Le rendement théorique vaut: Rtheo=
1×3600/30=120 m3/h (3600 représente les 3600secondes qu’il y a dans une heure
pour obtenir un rendement en m3/h). -c –Calcul du volume des terres à excaver et
à évacuer. on devra excaver et évacuer 1350 m3 de terre foisonnée.9

Calcule le rendement d’un camion


En fait en multipliant la capacité du godet par 800, on trouve
le rendement JOURNALIER, pour une journée de travail classique de 8h. A partir
de sa, on peut dire que le rendement horaire = capacité du godet x 100.

9
https://housekeeping.tn/quels-sont-les-engins-de-transport/

24
Parois moulées
1. Description du système
Les parois moulées ou murs emboués sont des parois en béton armé moulées dans
le sol. Lors de leur réalisation, on creuse, au moyen de grappins rectangulaires
spéciaux pendus à une grue à câble, des tranchées individuelles dans le sol
('panneaux'), jusqu'à la profondeur requise. Pour éviter l'effondrement de la
tranchée durant l'excavation, celle-ci est remplie d'un fluide d'excavation
(généralement de la boue bentonitique). Après l'excavation, le fond de la tranchée
est nettoyé et le fluide d'excavation est remplacé. Des cages d'armature
préfabriquées sont alors immergées dans la tranchée et cette dernière est ensuite
bétonnée à l'aide d'un ou plusieurs tubes plongeurs. Le béton repousse ainsi
complètement le fluide d'excavation.

Représentation schématique d'une paroi moulée.

2. Mise en œuvre :

Avant la mise en œuvre des parois moulées proprement dites, on place d'abord des
murettes-guides sur la plate-forme de travail, tout au long du tracé de la future
paroi. Ces murs parallèles en béton (légèrement) armé remplissent différentes
fonctions. En effet, non seulement ils guident le grappin à l'intérieur de la tranchée,
mais ils constituent également une structure portante pour les couches supérieures
et permettent de caler les cages d'armature, les profilés de jointoiement et les tubes
plongeurs. Enfin, ils servent aussi de point de référence pour le mesurage pendant
la mise en œuvre du panneau.

35
La paroi est formée au moyen de panneaux adjacents

Vue en plan du processus d'exécution d'une paroi moulée

Vue en plan et dimensions courantes d'un panneau primaire pourvu, de part et d'autre, d'un profile de jointoiement comportant un joint.

36
Le fluide d'excavation est un mélange à base de bentonite et d'eau, dont la qualité
doit également être contrôlée lors de l'exécution. Avant le bétonnage, le fluide
d'excavation souillé par le sol doit être remplacé par un autre, plus propre. Le
fluide récupéré doit être dessablé. Les profilés de jointoiement sont constitués
d'éléments de coffrage en acier, qui sont généralement dotés d'un ou deux joints en
caoutchouc, afin de garantir l'étanchéité à l'eau du raccord entre les panneaux
successifs

Profilé de jointoiement entre deux panneaux de paroi moulée successifs

Les parois moulées sont composées de béton armé.Les caractéristiques spécifiques


auxquelles le béton doit satisfaire sont précisées dans la norme NBN EN 1538 :
a. Murs guides
Un point important est la réalisation de murs guides tout au long du tracé de la
future paroi . Ces murs parallèles en béton ( légèrement ) armé remplissent
plusieurs fonctions . En effet , ils ne guident pas seulement le grappin , ils
constituent également une structure portante pour les couches supérieures et
permettent de caler les cages d'armature , les profilés de joint et les tubes
plongeurs. Enfin , ils constituent un point de référence pour le mesurage
pendant la mise en oeuvre du panneau.
Il est évident qu'une implantation précise et stable de ces murs est une condition
sine qua non pour le respect des tolérances admises pour les parois moulées.
b. Joints entre panneaux
Les parois moulées doivent régulièrement remplir une fonction de barrière d'
étanchéité à l'eau . Il importe dès lors d'éviter au maximum que l'eau
(souterraine ) ne pénètre dans la fouille à travers la paroi . Or , la jonction des
panneaux individuels constitue un point faible à cet égard . En effet , la
technique ne permet pas l'installation d'une armature continue .

37
C'est la raison pour laquelle des éléments de coffrage métalliques sont installés
- avant le bétonnage de chaque panneau - des deux côtés de la tranchée excavée
( on les appelle les profilés de jointoiement ). Un joint synthétique est intégré
dans ces profilés . Après le bétonnage et la disparition du profilé de
jointoiement , ce joint reste en partie dans le panneau bétonné . Sa partie
saillante est ainsi prête à être incorporée dans le béton du panneau voisin . De
cette manière , on limite la pénétration d'eau par le joint de raccordement entre
les panneaux individuels de la paroi moulée.
c. Béton et armature
Une paroi moulée est réalisée à l'aide de béton armé. Toutefois , il convient de
tenir compte d'exigences supplémentaires , par rapport au béton armé
constructif classique , pour la configuration des cages d'armature et la
composition du béton.
Ainsi , une teneur minimale en ciment de 350 à 400 kg/m3 est notamment
requise et le béton doit présenter un important facteur de fluidité (S = 200 +/-
30 mm).Un apport continu de béton frais d'environ 50 à 80 m3/heure est
généralement nécessaire pour bétonner les panneaux sur l'ensemble de la
profondeur dans un délai acceptable. La conception de la cage d'armature doit
permettre un bon écoulement du béton et garantir un enrobage minimum de 75
mm.

3. Dimensions caractéristiques

• La longueur des panneaux est généralement de 2,8 m (ce qui correspond à


une fois la longueur du grappin), mais peut également être comprise entre
6,5 et 8,0 m.
• La largeur des panneaux varie en règle générale entre 0,6 et 1,5 m.Leur
profondeur se limite habituellement à environ 30 m, ce qui n'empêche pas
que des profondeurs de 50 m ou plus soientenvisageables
• La hauteur des murettes-guides est généralement comprise entre 1 et 1,5 m,
• Leur épaisseur est d'au moins 20 cm. La distance entre les murettes-guides
doit excéder de 20 à 50 mm la largeur des panneaux.

38
Représentation schématique des dimensions d'un panneau de paroi moulée

4. Domaine d'application

Les parois moulées peuvent remplir une fonction de soutènement des terres, une
fonction de retenue d'eau et/ou une fonction portante et sont généralement
définitives.
Ce type de soutènement ne peut en général pas être considéré comme
complètement étanche.
Les taches d'humidité et le ruissellement d'eau ne peuvent donc pas toujours être
évités. La mesure dans laquelle ces problèmes se manifestent dépend de la
circulation de l'air et des possibilités d'évaporation. Le maître d'ouvrage/l'auteur de
projet doit stipuler au préalable la classe d'étanchéité souhaitée pour les locaux
enterrés ainsi que les mesures nécessaires pour y parvenir.

Paroi moulée, une technique de soutènement multi-usage


Infrastructure de soutènement, tenue des terres, sécurisation des immeubles
mitoyens... la technique des parois moulées s’est développée avec la densification
des villes et la multiplication des infrastructures souterraines. Le point sur une
technique mature sans grande limite d’emploi .

39
▪ La paroi moulée est utilisée principalement pour construire des enceintes
souterraines relativement étanches, situées sous le niveau de la nappe
phréatique, mais aussi lorsqu’il faut réaliser des structures de soutènement de
hauteur importante, nécessitant une grande inertie.

▪ La paroi moulée est réalisée, selon la typologie des terrains et la


profondeur à atteindre, par l’intermédiaire d’une benne à cables ..ou par
une machine de type fraise .

40
5. Avantages :
• Continuité dans la résistance au déplacement
• Ouvrage de soutènement adapté au milieu aquatique
• Les parois moulées permettent de créer une enceinte relativement étanche
• Elle permet de réaliser des bâtiments très profonds avec plusieurs niveaux de
sous-sol
• La paroi est très rigide, ce qui limite grandement les déplacements en tête.Ce
point est très important lorsqu’il existe des bâtiments à proximité.

6. Inconvénients :
• Cette technique est très coûteuse
• Une grande quantité de matériaux est employée
• La technicité de l’entreprise doit être très pointue
• Nécessité de l'intervention d'une entreprise spècialisé
• Problème d'étanchéité au niveau des joints à cause des impuretés dans le
béton.

http://www.confederationconstruction.be/Portals/43/Ex%C3%A9cution%20%20parois%20moul%C3%A9es%20-%20F.docx.pdf

41
Coffrage
Coffrage

En construction, le coffrage est une charpente en bois ou en métal utilisée pour


consolider ou maintenir la terre sous terre et pour prévenir les glissements de
terrain ou l’affaissement dans les puits, les passages souterrains, les mines.
c) Coffrage décoratif :
Le coffrage est utilisé dans la décoration principalement pour cacher un élément
disgracieux tel que la tuyauterie exposée. Il peut être fait de bois, de pierre, de
béton, etc. En général, il est recouvert d’un revêtement esthétique tel que la
peinture.

II- Rôle et fonctionnalité du coffrage


Le coffrage doit déjà être disponible lorsque l’armature d’acier et le mélange de
béton nécessaires sont placés. La fabrication correcte du coffrage décide de la
précision de la taille, de la résistance et de l’état de surface des composants en
béton.
Le coffrage est nécessaire partout où des structures monolithiques en béton et en
béton armé ou des composants structurels sont construits, par exemple pour
- structures solides (fondations, colonnes...),
- les structures ayant des fonctions particulières (cheminées, structures
hydrauliques...),
- des structures répondant à de grandes exigences statiques (ponts, tours...),
- reconstruction de structures,
- les bâtiments publics et les structures d’aménagement irrégulier.
1- Rôle : Le coffrage devrait :
 Formez le béton pour fournir sa dernière forme finale.
 Fournir des parements propres et lisses et / ou techniques.
2- Fonctionnalité : Le coffrage est le principal moyen de travail dans le
processus de moulage du béton. Fondamentalement, le processus de fabrication
du coffrage doit répondre aux exigences suivantes :
 Le composant structurel à produire doit être moulé avec les dimensions
projetées en gardant les tolérances admissibles.
 Les charges mortes du béton frais et de l’armature ainsi que la charge
temporaire des personnes et des outils de travail doivent être résistées en
toute sécurité et transportées vers le sol ou les éléments de support de la
structure.

4
Coffrage

 Le béton doit être protégé contre les températures trop élevées ou trop
basses ainsi que contre les vibrations.
 Le mélange de béton mince ne doit pas s’écouler du coffrage.
 Le futur composant en béton doit avoir une finition de surface répondant
à la qualité requise après décapage.
 Le placement des armatures en acier nécessaires doit être facilement
possible lors du montage du coffrage.
 Le décapage des composants en béton produits doit être simple.

III- Caractéristiques d’un bon coffrage


Donner la forme finale au béton coulé à l’intérieur est le rôle principal d’un
coffrage qui est donc le moule.
 Il doit être capable de conserver sa forme en étant efficacement soutenu
et contreventé horizontalement et verticalement, avant, pendant et après
la solidification du béton. Cela en déduit qu’il doit résister aux charges,
au béton poussé et aux vibrations. Tout cela sans déformer, sans bouger,
tout en tenant ses mesures introductives en accord avec les plans.
 Il doit être étanche pour éviter les malheurs de laitance et les composants
fins du béton qui diminueraient l’homogénéité et la résistance du béton.
 Il doit être facile à mouler et à démouler, ce qui réduit les coûts et le
temps de construction (temps d’exécution et réutilisations).
 Il doit permettre la mise en place simple des fortifications, la réalisation
de la confrontation requise et un accompagnement direct et rapide.
Avant de placer le béton, le coffrage doit être nettoyé et vérifié à nouveau pour
une bonne exécution.
Après le nettoyage, les trous de nettoyage des coffrages muraux et de colonnes
doivent être hermétiquement fermés puisque la pression maximale du mélange
de béton se produit au pied du coffrage où se trouvent les trous de nettoyage. À
cette fin, les pièces de bâche des trous de nettoyage doivent toujours être
placées contre la planche de poussée et contre les supports de coffrage. Si
nécessaire, des supports de coffrage supplémentaires doivent être
montés. Immédiatement avant le bétonnage, le coffrage doit être soigneusement
mouillé avec de l’eau, car moins d’eau sera extraite du mélange de béton et le
décapage ultérieur sera facilité. Lors de la mise en place du béton, il faut
s’assurer qu’aucun changement n’a lieu avec le coffrage.
Le décapage du coffrage ne doit pas commencer à moins que l’ingénieur de
chantier responsable n’ait donné les instructions expresses respectives. Un
retrait trop précoce des pièces de coffrage peut causer de lourds dommages à la
structure et/ou des blessures aux personnes.

5
Coffrage

Le décapage doit être fait très soigneusement. Ni le béton ni les bois de coffrage
ne doivent être endommagés. Les colonnes d’urgence sont les dernières à être
supprimées. Lors du décapage, la plus grande attention doit être accordée à la
direction structurelle des forces du coffrage. Tous les clous doivent être enlevés
des bois de coffrage dépouillés, et les bois dénudés doivent être nettoyés et trop
empilés. Le strict respect des règles de sécurité du travail revêt une importance
particulière pour les travaux de décapage en raison du risque de chute de pièces
de coffrage.

IV- Différents types de coffrages :


A- Suivant leur type de matériaux :
1- Coffrage en bois :
Le coffrage en bois est le type de coffrage le plus courant parmi tous les autres,
ses formes sont largement utilisées dans la construction à partir de la période
antique. En outre, le coffrage en bois est le plus
ancien type de forme utilisé dans la construction.
Le coffrage en bois est l’un des plus utilisés dans la
construction parmi tous les autres types de
coffrage. Il offre une fabrication sur site de la forme
et de la taille requises. Il est facilement utilisé dans
n’importe quelle construction, mais il peut s’avérer
chronophage pour les grands projets. Le matériau de
coffrage en contreplaqué a une courte durée de
vie. Le coffrage en bois est un coffrage peu coûteux
et facilement réalisable. Il peut être coupé et assemblé
dans n’importe quelle forme et taille.
Les volets en bois doivent respecter les exigences suivantes :
 Léger
 Bien assaisonné
 Exempt d’attaques de termites
 Facilement réalisable
Les planches utilisées pour le coffrage doivent être suffisamment épaisses pour
éviter le gauchissement (27 à 40 mm), tirées d’essences de bois exemptes de
tanin, sèches et stabilisées. Pour certaines applications, du bois poncé, raboté ou
traité est utilisé pour mettre en valeur, par exemple, le millésime.
Le coffrage en bois permet la production de béton apparent de haute qualité,
avec une variété de textures. Les caractéristiques du bois changent lors de la

6
Coffrage

V- Les facteurs qui déterminent le choix du coffrage


Caractéristiques recherchées sur le Facteurs Influents
béton Type de Coffrage
Tout type de coffrage sauf coffrage
Couleur de béton bois absorbant.
Etanchéité.
Propreté.
Rigidité.
Aspect de Parement Etanchéité.
Propreté.
Tolérance dimensionnelles.
Calepinage de réalisation des Tout type de coffrage
façades
Grande hauteur Coffrage métallique
Forme complexe en petite série Coffrage en bois
Le choix de ces matériaux dépend du nombre de réutilisations de coffrage et de
la complexité des travaux à effectuer, à savoir :
 Forme générale de l’élément.
 Tous les reliefs et moulures du parement.
 L’aspect de surface du parement extérieur (béton non fini, traitements de
surface possibles).
VI- Principales actions à prendre en compte lors du calcul du
coffrage
Alors que vous commandez du béton par volume, le coffrage est mesuré par
surface. Plus précisément, la zone qui sera réellement en contact avec le
béton. Cela signifie que les calculs seront en mètres carrés (ou en millimètres
carrés si plus de précision est nécessaire).
Pour mesurer la surface de coffrage nécessaire pour soutenir votre installation
en béton, multipliez le périmètre ou la circonférence par la longueur/hauteur de
la structure. Chaque côté du béton aura besoin de son propre calcul de coffrage
et les formes plus complexes ou irrégulières auront des calculs plus complexes.
Si vous posez un chemin en béton, une allée, des fondations ou une autre base
ou surface plane, il vous suffit de savoir calculer la surface de coffrage.
 Pour les éléments plats:
- Poids propre des éléments constitutifs du coffrage
- Poids mort du béton
 Pour les éléments verticaux:

12
Coffrage

-Pression du béton (note : pression non hydrostatique, sauf dans le


cas spécifique du coffrage de colonne)
- Vent
 Autrui...
- Stabilité : Contraintes et surtout contreventement
- Les déformations dues à la poussée du béton (très important)
- Qualité des parements : réduction des affaissements,
bouillonnement limité, étanchéité (peu de fuite de laitance)
- Ajustement : horizontalité et verticalité
- Positionnement correct par rapport aux raccords métalliques
(minimum de 2 cm)
VII- Principes du travail de coffrage
Le coffrage est une construction temporaire ; toutefois, il faut veiller à éviter
d’endommager le travail permanent. Trois principes généraux régissent la
conception et la construction des coffrages :
 Précision de la qualité de la forme du béton et qualité de la surface finie
finale.
 Résistance à la sécurité de la structure de coffrage. Sécurité personnelle
des personnes, tant des charpentiers que du public.
 Économie: Le cadre structurel est généralement l’élément de coût le plus
important, un facteur dominant et critique au moment de la construction.
Si le choix du coffrage dépend du travail à effectuer et du nombre de ses
réutilisations, on peut néanmoins identifier un certain nombre d’exigences
communes auxquelles ils doivent satisfaire.
Lors de la conception du coffrage, tenez compte des éléments suivants :
 Indéformabilité et stabilité:
- Un coffrage doit être indéformable sous l’effet de la poussée du
béton et pendant les vibrations.
- La conception du coffrage doit donc s’efforcer de respecter cette
indéformabilité et cette stabilité en tenant compte de la pression
statique exercée par le béton (dans les cas courants de 2 à 6 t/m2
selon la hauteur du bétonnage) et des contraintes dynamiques qui
résultent de la vibration (qui varient selon le mode de vibration et
le type de vibrateurs et leur distribution).
 Scellement
- Un coffrage est formé par la juxtaposition de panneaux ou
d’éléments ; l’absence d’étanchéité au niveau des joints a pour
effet de laisser passer l’eau ou la laitance en béton, ce qui provoque
des défauts d’apparence sur le parement: texture et couleur

13
Coffrage

C- Chapitre 3
A- Coffrages glissants
1. Définition :
Coffrage glissant est une méthode de construction dans laquelle le coffrage monte
continuellement verticalement en tant que processus de travail. C'est une méthode de
construction verticale d'une section en béton armé. Il est généralement utilisé pour construire
le mur central dans la construction du bâtiment ainsi que les cages d'ascenseur, les cages
d'escalier, les tours, etc.
La technique du coffrage glissant est une technique particulière de mise en place du béton.
Cette technique est généralement adoptée pour toutes les structures hautes comme les
cheminées et les silos. Il est également adopté pour la construction de chaussées.
2. Fonctionnement :
La vitesse de glissement dépend essentiellement de la vitesse de prise du béton, elle-même
tributaire de la température de fabrication de ce béton et de la température ambiante. Elle peut
être conditionnée par d’autres facteurs tels que la mise en place du ferraillage ou des
réservations, les délais nécessaires à l’obtention de résistances suffisantes du béton. On peut
retenir que la vitesse moyenne de montée est de l’ordre de 3 à 6 m/jour.
Ce système d’élévation est constitué :
De panneaux coffrage : (en bois ou métalliques h 1,20m) prenant appui sur les étriers espacés
de 1,5 m à 2,5 m les uns des autres sur la périphérie de l’ouvrage à réaliser.
De plates-formes de travail adaptées à la géométrie de l’ouvrage :
Plate-forme haute intérieure, plate-forme haute périphérique, plates-formes basses de
ragréage.
En complément aux deux précédentes qui sont destinées à la mise en place des armatures et
au bétonnage.

43
Coffrage

3. Le ferraillage :
Le ferraillage constitue l’opération clé dans les réalisations en coffrage glissant,
car conditionnant les cadences de coulage, son approvisionnement comme déjà
dit précédemment, ainsi que son stockage doivent être particulièrement étudiés.
Préférentiellement ce ferraillage doit être préfabriqué au sol.
Sa stabilité sera assurée au niveau du plot à l’aide d’une ossature disposée en
surélévation des étriers, ossature constituant par ailleurs un gabarit pour le
réglage en altitude des aciers.
Dans le cas d’un ferraillage en place il est à prévoir une banquette pour le
stockage des aciers ainsi que l’ossature précédemment citée pour la stabilité et
le réglage des barres verticales.
4. Accès général au plot :
Le type d’accès au coffrage à partir du sol sera fonction de la hauteur de
l’ouvrage à réaliser : sapine ou ascenseur de chantier.
Si la hauteur est grande, les chantiers doivent être équipes par une grue a tour et
élévateur de chantier peut être monte sur le fut de la grue.
Si la hauteur est moins que 25m, il faut mettre une sapine.

44
Coffrage

5. La sécurité :
• La mise en œuvre des coffrages glissants impose un personnel qualifié et apte.
• Les plates-formes de travail doivent impérativement être équipées en rives de garde-corps
conformes aux règlements en vigueur concernant la sécurité.
• Ne jamais envoyer ou laisser un ouvrier seul pour des travaux sur la plate-forme de ragréage
(malaise, incident...)
• Dans le travail sur coffrages glissants le personnel est par la force des choses confiné en
altitude
• Ne pas surcharger les plates-formes de travail et de bien répartir les charges sur celles-ci
afin d’éviter tout vrillage du coffrage.
6. Exemples des bâtiments construises avec ce système :

45
Les Murs
CLOISONS LEGERES

Les avantages des cloisons légères sont la flexibilité et la rapidité de réalisation. Ces
cloisons sont disponibles en divers parachèvements : bois, plâtre, verre … et quel que soit
le choix de matériaux pour cette ossature, le faible poids de la cloison légère permet une
mise en œuvre sans renforcement de la structure des planchers.

CLOISONS EN BOIS

Ses qualités environnementales multiples ont fait du


bois un matériau de premier plan en écoconstruction.
Il faut cependant porter attention à trois aspects
pouvant nuire à sa valeur environnementale : son
origine, son traitement et la gestion des forêts d'où il
est issu.

Avantages :
Généré par le soleil, l'eau et naturellement biodégradable, le bois est sain pour l'environnement intérieur
de l'habitat.

Inconvénients :
Nécessite un traitement hydrofuge en cas de risque de contact avec de l'eau.

Pose :
Fixation mécanique : La structure à montants et traverses en bois est construite comme suit :
- Fixation des traverses en bois au sol et au plafond. Prévoir un entraxe maximum des points de
fixation de 800 mm. Si la structure est soumise à des exigences quant au bruit, une bande
d’étanchéité souple PE/... garantit une finition étanche à l'air entre le gros œuvre et les traverses en
bois.
- Mise en place des montants en bois entre les traverses du plafond et celles du sol. L’entraxe des
montants est de maximum 600 mm et ceux-ci sont fixés aux traverses selon les méthodes usuelles.

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On a Deux Types du Cloison en Bois :
1. Cloison en Bois Simple :
Dans des cloisons sur ossature en bois simple, les plaques de plâtre des deux
faces de la cloison sont accouplées par le biais de montants. On obtient ainsi une
construction plus rigide.

2- Cloison en Bois Double :


Il est toutefois possible d’améliorer l’isolation acoustique des cloisons sur
ossature en bois en fixant sur un des côtés de l’ossature des profilés à ressort ou
en réalisant une ossature double découplée.

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Pour faire une cloison en bois, vous aurez besoin de :

a) Lambourdes en bois, g) Tournevis électrique,


b) Mètre à mesurer, h) Vis et clous.
c) Règle de maçon i) Si vous souhaitez isoler la cloison
d) Niveau à bulle, intérieure en bois, prévoyez
e) Crayon, également de l’isolant en panneau
f) Marteau, (de type laine de verre).

Monter une cloison en bois


Étape 1 : Choisissez le type de bois pour votre cloison
Étape 2 : Déterminez l'emplacement et les mesures de la cloison
Étape 3 : Installez l'ossature basse et haute de votre cloison
Étape 4 : Fixez les montants verticaux
Étape 5 : Posez la cloison en bois

1. Choisissez le type de bois:


• Le lambris, pour une cloison légère et esthétique ;
• Des panneaux de bois, faciles et rapides à monter ;
• Des planches de sapins rabotées, pour un aspect brut et chaleureux.

2. Déterminez l'emplacement et les mesures de la cloison


• Faites un plan à l’échelle de la pièce pour choisir le meilleur emplacement pour votre
cloison en bois.
• Visualisez in situ l'emplacement de la cloison sur les murs et le sol, avec un cordeau à
tracer, une règle et un crayon...
• Déterminez les points d’ancrage : sol, plafond et murs adjacents.
• Prenez les mesures et calculez la quantité de matériaux nécessaires pour monter votre
cloison.

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3. Installez l'ossature basse et haute de votre cloison :

Coupez les matériaux


• Coupez les lambourdes qui seront fixées au sol et au plafond aux bonnes dimensions
avec un scie sauteuse.
• Vissez les lambourdes au sol et au plafond
• Positionnez-vous sur le tracé et posez les lambourdes sur le sol.
• Vérifiez l'horizontalité avec un niveau à bulle.
• Au besoin, rectifiez le niveau avec des cales en bois.
• Percez et vissez tous les 30 cm en utilisant une visserie adaptée. .
• Fixez ensuite les lambourdes dans le plafond en utilisant une visserie adaptée au
matériau.

4. Fixez les montants verticaux

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Posez le premier montant vertical
• Mesurez l'espace entre les lisses haute et basse.
• Coupez les montants verticaux à cette mesure.
• Insérez un premier montant contre le mur d'appui, en vous aidant d'un marteau si
nécessaire.
• Vissez-le ensuite dans le mur, tous les 30 cm.
• Fixez les montants suivants
• Tracez des repères sur les lisses haute et basse tous les 40 cm.
• Insérez les montants en les plaçant sur les repères.
• Fixez-les ensuite dans les deux lisses avec une vis à 45 ° de chaque côté.

5. Posez la cloison en bois

Option 1 : installez du lambris bois


La pose du lambris n'est pas très compliquée car il existe aujourd'hui des modèles à clipser.
Toutefois, pour que le résultat soit esthétique, il est indispensable de procéder avec
méthode.
Option 2 : posez des panneaux de bois
• Coupez des panneaux de bois aux dimensions du mur.
• Placez-les contre l'ossature et clouez-les aux montants en les espaçant de 2 mm pour
permettre au bois de se dilater.
Option 3 : posez des planches de sapin
Posez les planches de sapin les unes après les autres en les vissant dans l'ossature :
• Commencez par le bas et décalez les joints d'un rang sur l'autre.
• Laissez un espace de 2 mm entre les rangs et les planches qui se suivent pour permettre
au bois de se dilater.

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