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Classes de ciment :
Les ciments peuvent fournir des valeurs de résistance des bétons très
différentes. Les valeurs limites de résistance pour chaque classe.
VALEURS LIMITES :
En plus des valeurs caractéristiques des classes de résistance, la norme
française prévoit le respect de valeurs limites de résistance à la compression
applicables à chaque résultat d’essai. Ces résistances sont mesurées sur «
mortier normal » selon la norme française NF EN 196 -1.
Les propriétés chimiques, qui sont un facteur important de la résistance
des bétons à des ambiances agressives, concernent la teneur en anhydride
sulfurique (SO3) inférieure à 4 % (3,5 % pour les classes 32,5N, 32,5 R et 42,5 N)
et en ions chlorure inférieure à 0,10 %.
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et calcaires. Suivant la proportion de chacun de ces éléments, on peut les classer
de manière standardisée. La désignation des ciments est en effet normalisée. Il
existe cinq grandes catégories de ciments courants reconnus par la norme
européenne EN 197-1 :
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• Ciment Portland au laitier CEM II / A - S ou B - S,
• Du ciment de haut fourneau CEM III / A, B ou C
• Du ciment composé CEM V / A ou B.
Domaines :
Ces ciments sont bien adaptés aux travaux suivants :
• Travaux hydrauliques, souterrains, fondations, injections ;
• Travaux en eaux agressives : eaux de mer, eaux séléniteuses, eaux
industrielles et eaux pures ;
• Ouvrages massifs : fondations et barrages ;
• Travaux en milieu agricole : stockage, ensilage et fosse à lisier.
Précautions : Les bétons employant ces types de ciment sont sensibles à
la dessiccation ; il faut les maintenir humides pendant le durcissement.
Domaines :
• Travaux spéciaux et travaux de réparation ;
• Enduits de façade (en mélange avec des chaux naturelles);
• Moulages ;
• Revêtements et enduits résistant aux eaux agressives et à bon nombre
d’attaques chimiques, en particulier à l’acide lactique et aux déjections
(bâtiments pour l’élevage, silos) ;
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• Colmatage et travaux à la mer ;
• Bétons projetés, travaux souterrains.
Précautions :
• Ne pas rebattre un mortier ou lisser un enduit pour ne pas « casser » la
prise ;
• Éviter particulièrement l'excès d’eau
Domaines :
• Travaux nécessitant l’obtention, dans un délai très court, de résistances
mécaniques élevées (poutres et linteaux pour le bâtiment, sols
industriels) ;
• Sols résistant aux chocs, à la corrosion, au trafic élevé ;
• Ouvrages en milieux agricoles, canalisations, travaux d’assainissement ;
• Fours, cheminées (bétons réfractaires) ;
• Travaux de réparation ;
• Scellements (en mélange avec du ciment Portland pour la préparation
de mortiers à prise réglable).
Précautions : Par temps très froid, il faut protéger le béton jusqu’ au
déclenchement de la phase de durcissement. Dans tous les cas, le mortier
ou le béton de ciment fondu doit être maintenu humide (produit de cure
ou protection) pendant toute sa période de durcissement, pour éviter sa
dessiccation.
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Domaines d’emploi : Grâce à sa blancheur, le ciment blanc permet la mise
en valeur des teintes des granulats dans les bétons apparents. La pâte peut être
elle - même colorée à l’aide de pigments, ce qui offre une grande variété de
teintes.
2- Les granulats
Généralités :
On désigne en général par granulats l’ensemble des matériaux inertes -
naturels ou Artificiels - qui sont solidarisés par le ciment. Les granulats occupent
environ les trois quarts du volume du béton et forment le squelette inerte du
béton. Les propriétés du béton frais et celles du béton durci, comme la
résistance à la compression et la durabilité, dépendent fortement des propriétés
des granulats utilisés.
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Le granulat est constitué d'un ensemble de grains minéraux qui selon sa dimension se situe
dans une des 7 familles (sables, graves, ballast, ...) Leur nature, leur forme et leurs
caractéristiques varient en fonction des gisements et des techniques de production.
Origine :
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Ils sont encore obtenus :
En exploitant des gisements de sables et de graviers d’origine
alluvionnaire, terrestre ou marine.
En concassant des roches massives.
Ou encore par recyclage de produits tels que les bétons de démolition.
La nature minérale des granulats est un critère fondamental pour son emploi,
chaque roche possédant des caractéristiques intrinsèques spécifiques en termes
de résistance mécanique et de tenue au gel, ainsi que des propriétés physico-
chimiques et des propriétés chimiques.
On distingue :
Granulats concassés
Les granulats concassés sont des granulats provenant du concassage des pierres
et dont les grains ont une certaine angularité. Ils sont issus du concassage des
roches de porphyres, grés, calcaires, quartzites, de galets concassés et de
laitiers.
Granulats roulés
Les granulats roulés sont des granulats ayant subis une altération naturelle
mécanique due à l’eau, au vent, à l’usure réciproque des granulats lors de leur
transportation dans la nature. Il résulte que plus de 90% des surfaces des grains
sont arrondies et de provenance alluvionnaire.
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Les granulats sont utilisés :
Directement sans liant : ballast de voies ferrées, remblais, couches de
forme des structures routières ;
Solidarisés avec un liant : le ciment pour le béton et les mortiers, le bitume
pour les enrobés.
Sable
Le sable est constitué par des grains fins (<5 mm). Il peut être naturel (lit de
rivière, rivage de la mer, …) ou artificiel, (Obtenu par concassage des roches
dures, exemple: Calcaire, granit, quartzite,).
Gravier
Les graviers sont des matériaux inertes, d’un diamètre variant entre 5 et 40 mm,
provenant de roches naturelles ou artificielles, utilisées telles quelles ou
concassées. Ils représentent 60 à 80% du volume du béton et influencent
fortement ses propriétés, le dosage et le coût des mélanges.
Les granulats sont constitués par des grains rocheux dont la grosseur est
comprise entre 5 et 25 mm.
Les graviers sont caractérisés par une courbe granulométrique (essai de
granulométrie par tamisage), et par leur résistance mécanique (Coefficient de
Los Angeles et microdeval).
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Recyclé : obtenu par traitement d’une matière inorganique utilisée
précédemment dans la construction, tels que des bétons de démolition
de bâtiments ou des structures de chaussées.
Coefficient volumétrique :
Définition
Le coefficient volumétrique est une grandeur numérique, qui permet de
caractériser un granulat.
Le Cv d’un grain est le rapport du volume V du grain au plus petit volume
de la sphère circonscrite au grain de diamètre d.
Les granulats sont considérés comme courant lorsque leur masse volumique est
supérieure à 2 t/m3 et léger si elle est inférieure à 2 t/m3.
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Coefficient d’aplatissement :
Objectif
L'élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de
chaussées, nécessitent de n'utiliser que des granulats ayant une forme
assez ramassée, à l'exclusion des granulats plats.
En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser un béton très compact, et,
par ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être utilisés car ils
conduisent à des couches de roulement trop glissantes.
La détermination du cœfficient d'aplatissement est l'un des tests
permettant de caractériser la forme plus ou moins massive des granulats
Définition
La forme d'un granulat est définie par trois grandeurs géométriques :
La longueur L
L'épaisseur E
La grosseur G, dimension de la maille carrée minimale du tamis qui laisse
passer le granulat.
Le cœfficient d'aplatissement A d'un ensemble de
granulats est le pourcentage pondéral des
éléments qui vérifient la relation:
Test de foisonnement :
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foisonnement. Le graphique ci-contre donne le foisonnement du sable en
fonction de la teneur en eau.
Caractéristiques :
Les exigences concernant les caractéristiques des granulats pour béton sont
spécifiées dans la NBN EN 12620 "Granulats pour béton" et le PTV 411
"Codification des granulats".
Les caractéristiques principales des granulats pour béton sont les suivantes :
Caractéristiques géométriques (granularité, teneur en fines, forme,
propreté des sables, teneur en coquillages)
Caractéristiques physiques (Los Angeles, micro-Deval, masse volumique
et absorption d’eau, résistance au polissage)
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Caractéristiques chimiques (pétrographie, classification des recyclés,
soufre, sulfates solubles, chlorures, constituants influençant le
durcissement du béton)
Caractéristiques de durabilité (résistance au gel-dégel, réactivité alcali-
silice, stabilité volumique).
Caractéristiques géométriques :
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Influence du sable et de la teneur en fines
La fraction 0-4 mm a une influence primordiale sur la qualité d’ensemble
du mélange de granulats. C’est sa porosité et la forme de sa granularité qui va
jouer un grand rôle sur la demande en eau. Un bon mélange de sable à béton
doit avoir environ un tiers de ses grains compris entre 0,250 et 0,500 mm. Pour
cette raison, il peut être nécessaire de recomposer la fraction 0-4 mm à partir
de sable rond lavé (de mer et/ou de rivière), de sable concassé lavé et/ou de
sable concassé sec (pour les bétons maigres).
Les fines (≤ 0,250 mm) jouent aussi un rôle déterminant. L’expérience a montré
que la teneur totale en fines (ci ment, additions et part des granulats de
dimensions ≤ 0,250 mm).
Cette quantité de fines permet notamment :
Un pompage facile du béton.
Une bonne qualité de parement.
Une stabilité (absence de ressuage et de ségrégation) du béton.
Il faut cependant veiller à ce que les fines soient propres.
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Forme
La porosité et la forme des grains, mais aussi leur état de surface et leur
distribution dimensionnelle influencent considérablement le besoin en eau,
l’ouvrabilité et la stabilité (ressuage) du béton.
L’expérience a montré qu’un mélange pour béton comprenant
exclusivement des classes granulaires de gravillons concassés peut très bien être
utilisé. Les granulats concassés améliorent la résistance mécanique du béton
(traction, compression, abrasion) mais influencent défavorablement
l’ouvrabilité. La limitation des gravières exploitables entraîne un épuisement
progressif des gisements de sables et de graviers roulés, raison pour laquelle le
recours aux granulats concassés et recyclés sera de plus en plus fréquent à
l’avenir. Ceci ne pose aucun problème, pour autant que le volume de pâte de
ciment soit adapté en conséquence.
Propreté
Une propreté insuffisante des granulats est préjudiciable à la qualité du béton.
Il en résulte, par exemple, une altération de la prise et du durcissement ainsi
qu’une diminution de la résistance au gel. Raison pour laquelle beaucoup de
granulats doivent être lavés, afin d’être exempts de matières organiques,
dangereuses pour l’hydratation des ciments, et de particules argileuses, dont la
nocivité sera appréciée par des essais tels que équivalent de sable et bleu de
méthylène.
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Relation entre la forme des grains et leurs propriétés
Caractéristiques physiques :
Los Angeles
Le coefficient Los Angeles détermine la résistance à la fragmentation d’un
gravillon. Un faible coefficient LA signifie une bonne résistance à la fragmentat.
Caractéristiques chimiques :
Chlorures
La teneur en ions chlorures solubles dans l’eau doit être connue afin de
faire le bilan en chlorures du béton.
La quantité de chlorures contenue dans le béton doit être maîtrisée afin
de limiter les risques de corrosion des armatures. Certains chlorures sont de
surcroîts accélérateurs de prise et de durcissement du béton. Ils se retrouvent
essentiellement dans les granulats marins peu ou pas lavés.
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Soufre et sulfates solubles
Les teneurs en soufre total et en sulfates sont des caractéristiques qui
régionalement sont indispensables pour évaluer l’impact d’une source de
granulat sur la durabilité des bétons vis-à-vis d’éventuelles réactions
ettringétiques secondaires.
A noter que dans le cas des granulats recyclés, la méthode d’essais est
modifiée pour ne recueillir que les sulfates solubles dans l’eau. En effet, les
sulfates liés présents dans la fraction mortier en seraient libérés par l’attaque
acide de la méthode d’essais granulat naturel avec comme conséquence une
valeur largement surévaluée de la teneur en sulfates actifs.
Caractéristiques de durabilité :
Gélivité
Lorsque le béton doit résister au gel, il convient de s’assurer de la résistance au
gel-dégel des gravillons. Un gravillon ayant une absorption d’eau ≤ 1% et/ou un LA ≤
25 sera considéré comme non gélif (sans essais complémentaires nécessaires).
Certains granulats peuvent avoir un coefficient d’absorption d’eau > 2% et offrir une
résistance au gel - dégel adéquate.
L’essai de gélivité des granulats consiste à faire subir des cycles de gel-dégel aux
granulats saturés en eau et à mesurer la perte de masse par tamisage.
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3- L’eau de gâchage :
L’eau joue un double rôle dans la technologie du béton. D’une part, elle est
nécessaire au durcissement du ciment, puisque la réaction chimique du ciment
(hydratation) est induite par l’eau. D’autre part, elle est indispensable pour
assurer l’ouvrabilité et une mise en place correcte du béton frais.
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Entraînement excessif d’air impliquant une baisse de résistance du béton
(p. ex. micro-organismes, huiles, graisses, suspensions, certains sels
minéraux)
corrosion des armatures.
L’eau destinée au gâchage doit être claire, incolore et inodore. Elle ne doit
pas former de mousse persistante après agitation et la teneur en sels alcalins
doit rester faible dans les bétons et les mortiers. Les impuretés de nature
organique doivent être négligeables. De nombreuses substances agressives sont
moins redoutables dans l’eau de gâchage que dans l’eau qui entrera plus tard en
contact avec le béton durci. Par exemple une eau sulfatée ou riche en acide
carbonique peut attaquer ou détruire le béton durci de l’extérieur alors qu’elle
peut tout à fait convenir comme eau de gâchage (béton résistant).
Eau recyclée
L’eau recyclée contient des concentrations variables de particules très fines
dont la taille est généralement inférieure à 0.25 mm provenant du lavage des
restes de béton. L’eau recyclée est utilisée de la manière suivante :
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donc, en pratique, du volume (e+v), ont été proposées. Il n'est cependant pas
possible de diminuer fortement la teneur en eau, car on obtient des bétons frais
très peu fluides, donc très difficiles à mettre en place. C'est l'emploi d'adjuvants
modernes, les super fluidifiants réducteurs d'eau, qui permet de réduire le
dosage en eau tout en améliorant la maniabilité des bétons frais. Ces adjuvants
sont à l'origine du développement des bétons à hautes performances. Alors que
les valeurs du rapport pondéral E/C des bétons courants sont comprises entre
0,50 et 0,60, celles des bétons à hautes performances (BHP) s'étagent entre 0,15
et 0,40 ; il en résulte que, si la porosité des bétons ordinaires est de l'ordre de
15 à 20 %, celle des BHP est inférieure à 7 % dès lors que le rapport E/C est
inférieur à 0,40.
Les très faibles porosités ne peuvent être obtenues que par l'addition
d'ultrafines, telles que les fumées de silice, dont l'extrême finesse des grains
permet un comblement des vides subsistant entre les grains de ciment. Les
bétons à hautes et à très hautes performances offrant une maniabilité correcte
sont donc fabriqués en ajoutant aux composants classiques du béton de faibles
quantités d'adjuvants réducteurs d'eau et d'ultrafines. A titre d'exemple, les
dosages courants en ciment varient de 150 à 300 kg pour le béton non armé et
de 250 à 400 kg pour le béton armé. Ils sont compris entre 350 et 400 kg/m3
pour le béton précontraint.
C’est pourquoi le dosage du béton doit être adapté au type de travaux à réaliser.
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Précisions sur le Dosage en Ciment :
pour réaliser 1m3 de béton standard dosé à 350kg il faudra donc 7 sacs de
50 kilos de ciment.
Pour réaliser du béton pour non armé (béton de fondation non armé, béton
pour sceller des poteaux, etc…) un dosage ciment de 300 kg/m3 suffira.
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Le Dosage du Béton en Volume :
- Ainsi, pour obtenir 1m3 de béton à la bétonnière, il faut préparer : 150 litres
d’eau, 800 litres de graviers, 400 litres de sable et sept sacs de 50 kg de ciment
(350 kg).
Si le sable est humide, majorer les quantités de 10% pour tenir compte du
foisonnement.
V. Rapport E/C
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VI. Prise Et Durcissement Du Béton :
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VII. Propriétés essentielles du béton
1. Nuances de béton
Le béton est connu par sa nuance qui est désignée par M15, M20 etc.
Ainsi, le béton est connu par sa résistance à la compression. M20 et M25 sont
les grades de béton les plus courants, et des grades de béton plus élevés doivent
être utilisés pour les environnements sévères, très sévères et extrêmes.
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4. Résistance à la traction du béton
L'estimation de la résistance à la traction en flexion ou du module de
rupture ou de la résistance à la fissuration du béton à partir de la résistance à la
compression du cube est obtenue par les relations
fcr = 0,7 fck N / mm2. La résistance à la traction du béton en traction directe est
obtenue expérimentalement par cylindre fendu. Elle varie entre 1/8 et 1/12 de
la résistance à la compression du cube.
5. Fluage
Le fluage est défini comme la déformation plastique sous une charge
soutenue. La déformation au fluage dépend principalement de la durée du
chargement soutenu. Selon le code, la valeur du coefficient de fluage ultime est
prise égale à 1,6 à 28 jours de chargement.
6. Rétrécissement du béton
La propriété de diminution de volume pendant le processus de séchage
et de durcissement est appelé retrait. Cela dépend principalement de la durée
de l'exposition. Si cette contrainte est évitée, elle produit une contrainte de
traction dans le béton et donc le béton développe des fissures.
7. Rapport modulaire
Le rapport modulaire à court terme est le module d'élasticité de l'acier au
module d'élasticité du béton.
Ratio modulaire à court terme = Es / Ec
Es = module d'élasticité de l'acier (2 x 10 5 N / mm2)
Ec = module d'élasticité du béton (5000 x SQRT (fck) N / mm2)
Comme le module d'élasticité du béton change avec le temps, l'âge au
chargement, etc., le rapport modulaire change également en conséquence. En
tenant compte des effets du fluage et du retrait partiellement, le code IS donne
l'expression suivante pour le rapport modulaire à long terme.
Rapport modulaire à long terme (m) = 280 / (3fcbc)
Où, fcbc = contrainte de compression admissible due à la flexion dans le béton
en N / mm2.
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8. Coefficient de Poisson
Le coefficient de Poisson varie entre 0,1 pour le béton à haute résistance
et 0,2 pour les mélanges faibles. Il est normalement pris de 0,15 pour la
conception de résistance et de 0,2 pour les critères d'aptitude au service.
9. Durabilité du béton
La durabilité du béton est sa capacité à résister à sa désintégration et à sa
pourriture. L'une des principales caractéristiques influençant la durabilité du
béton est sa perméabilité à l'augmentation de l'eau et d'autres matériaux
potentiellement nocifs.
Les Adjuvants pour béton, mortier et coulis sont classés Selon 3 grandes
catégories:
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2. ADJUVANTS MODIFIANT LA PRISE ET LE DURCISSEMENT :
• Accélérateur de prise
• Accélérateur de durcissement
• Retardateur de prise
Les Adjuvants:
Definition:
Nature : Liquide
Dosage : Produits introduits dans l’eau de gâchage. Dosage indicatif : 0,15
à 0,4% du poids du ciment selon le but recherché. 0,6 à 1,2% pour les « multi-
dosages ».
Plastifiants Réducteurs d’eau
Mode d’Emploi
Effets secondaires : dosage > à 0,4% : retard et / ou air entraîné.
Mode d’Action
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Effets sur le béton frais:
• Amélioration de l’ouvrabilité.
• Maintien dans le temps.
• Diminution du ressuage.
• Diminution de la ségrégation.
• Amélioration de la pompabilité des bétons.
• Réduction du retrait hydraulique.
Domaines d’application:
• Tous les bétons courants jusqu’à 30 MPa (gris, blancs, colorés).
• Le béton prêt à l’emploi.
• Le béton de préfabrication légère (blocs, pavés, dalles, …).
• Les bétons d’ouvrages d’art.
• Les bétons de voiries.
• Les bétons routiers.
• Les bétons de Génie Civil.
• Les bétons agricoles.
Définition:
Nature : Liquide
Dosage indicatif : 0,6 à 5 % du poids du ciment le but recherché
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Mode d’action:
Domaines d’applications:
• Les bétons de préfabrication.
• Les bétons prêts à l'emploi.
• Les bétons lourds et légers.
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• Les bétons d'ouvrages d'art.
• Les bétons de dallages industriels.
• Les bétons de bâtiment.
• Les bétons précontraints.
• Les bétons pompés.
• Les bétons pour fondations profondes.
• Les bétons pour ouvrages fortement ferraillés.
• Les bétons soumis à des milieux agressifs.
• Les BHP, BTHP et BUHP.
• Les bétons autonivelants - bétons autoplaçants.
• Les bétons architectoniques.
2. a) Accélérateurs de prise:
Définition :
Nature:
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Mode d’action : État de l’hydratation après 3 heures à 20 °C
Resultars observes:
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Mode d’action:
• Le bétonnage par temps froid.
• Le béton manufacturé (préfabrication).
• Le béton prêt à l'emploi (augmentation des cadences de production sur
chantier).
• Le béton à hautes résistances initiales.
• Le béton pour travaux en zones de marnage (cycle des marées).
Définition:
Nature:
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Effets sur le béton:
• Accroissement de la Vitesse de montée en résistance du béton.
• Amélioration des résistances à court terme.
Domaines d’applications:
• Tous les bétons nécessitant une résistance à court terme.
• Les bétons pour décoffrages rapides.
• Les bétons précontraints.
Définition:
Adjuvants qui augmentent le temps depuis le début de transition du
mélange, pour passer de l’état plastique à l’état rigide. Ils régulent le
dégagement de chaleur due à l'hydratation du ciment. Retardateurs de prise
favorise le transport du béton sur de longues distances et la reprise de
bétonnage. La diminution de la chaleur d’hydratation favorise le bétonnage en
grande masse.
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État de l’hydratation pendant 3 heures à 20 °C
Mode d’action:
Resultats observes:
Domaine d’applications:
• Le bétonnage par temps chaud.
• Le transport sur longues distances.
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• Les bétons pompés.
• Les bétons pour ouvrages de masse.
• Le coulage du béton en continue.
Définition:
Adjuvants qui permettent de limiter la pénétration de l’eau dans les pores
et les capillaires du béton, sans altérer ses qualités plastiques et esthétiques.
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Domaines d’applications:
• Les bétons de fondation.
• Les bétons de radier.
• Les bétons de réservoir.
• Les bétons manufacturés : bordures, pavés.
Définition:
Adjuvants qui permettent d’incorporer pendant le malaxage une quantité
contrôlée de fines bulles d’air entraîné uniformément réparties et qui subsistent
après durcissement.
Nature : liquide
Dosage indicatif : de 0,05 à 0,2 % du poids du ciment.
Pour les bétons devant résister aux cycles de gel/ dégel, la teneur en air entraîné
doit se situer entre 4 et 6 %.
Domaines d’applications:
• Les bétons d’ouvrages d’art exposés aux cycles gel/dégel (de préférence
associés à un superplastifiant).
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• Les bétons extrudés.
• Les bétons routiers.
• Les matériaux autocompactants (tranchées).
• Les bétons manufacturés exposés au gel (dalles, pavés).
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Classe de béton Dmax
Micro béton 8 < Dmax < 16 mm
Béton courant 16< Dmax < 31.5 mm
Gros béton 31.5 < Dmax
Leur consistance :
Quand il s'agit de dosage de béton, la première chose qui vient à l'esprit est
le dosage de ciment.
Le ciment est un composant important puisqu'il donne au béton sa
résistance. Son dosage est déterminé en fonction du type de béton utilisé. Plus
le dosage de ciment est élevé, plus la résistance du béton est grande.
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d'escalier en béton, d'un mur, d'un linteau ou d'un nid de poule, une dose de
ciment de 350 kg/m3 est couramment utilisée.
Dosage de la centrale :
La centrale a bétons
Le béton est fabriqué dans un « centre de béton », qui est
stratégiquement situé à proximité des infrastructures de transport pour
accélérer l'arrivée des matières premières et la livraison du béton sur les
chantiers.
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Le dosage du béton à la centrale :
La méthode de Bolomey :
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Voici la formule de base :
d p = (100 — A) d p = (100 — A) d p = (100 — A) ── D
p : Pourcentage de grains traversant une passeoire de diamètre D.
D. = Diamètre du plus gros grain.
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La fabrication et transportation du béton :
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Transport du béton :
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XI. Mis en œuvre du béton :
Opération de coulage :
Cette opération consiste à réaliser, après coffrage, l’enrobage des armatures
avec le béton préparé. Le béton est coulé progressivement dans les coffrages.
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L’opération se fait par cycle et à une vitesse bien déterminée pour favoriser la
prise du béton et son séchage.
Décoffrage :
Pour le décoffrage, il est obligatoire de respecter les délais de séchage. Ils
permettent de s’assurer que la résistance du béton a atteint le seuil requis.
Les conditions climatiques (temps chaud ou froid), la qualité du béton
(compacité, teneur en eau…) et la durée de séchage sont des facteurs
déterminants qui interviennent dans l’obtention d’un bon béton.
Compactage du beton :
Le béton frais foisonné mis en place dans les coffrages est compacté. La mise
en vibration du béton permet
d'obtenir ce serrage par liquéfaction
locale du mélange à consistance
plastique. Le volume des vides est
réduit et le bon remplissage du
coffrage ainsi que l'enrobage des
armatures sont assurés. Trois moyens
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sont couramment utilisés pour vibrer le béton : la pervibration, qui consiste à
introduire dans le béton frais des aiguilles vibrantes, cylindres de 25 à 50 m de
diamètre et de 30 à 50 cm de longueur à l'intérieur desquels un balourd
excentré tourne à une vitesse de l'ordre de 10 000 tours/minute ; la vibration
extérieure du coffrage lui-même par des vibrateurs fixés sur ce coffrage ; la
vibration superficielle par règles vibrantes utilisée uniquement pour des
éléments de faible épaisseur tels que les routes ou les dallages.
Cure du béton :
Il est impératif d'empêcher toute dessiccation superficielle du béton lors du
début de son durcissement. C'est l'objet de la cure, opération dont le but est
de prévenir l'évaporation de l'eau causée par l'ensoleillement ou le vent à
l'interface béton-atmosphère. La technique employée consiste soit à arroser
pendant quelques jours d'une pluie fine d'eau la surface exposée du béton, soit
à la recouvrir de toiles maintenues humides, soit encore à la revêtir, par
peinture ou par pulvérisation, d'un mince film imperméable d'un produit de
cure.
Durcissement du beton :
Le béton frais compacté dans son coffrage est constitué par une pâte de
ciment de consistance plastique enrobant les granulats. Après une période
dormante d'une à deux heures, le ciment fait prise. C'est au cours de cette
période que débutent le processus exothermique d'hydratation du ciment et le
durcissement de la pâte aboutissant à la formation d'une matrice solide de
ciment hydraté. Parallèlement, des réactions chimiques se développent entre
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l'eau, le ciment, ses produits d'hydratation et les granulats à l'interface
matrice-granulats qui donnent naissance à une auréole de transition où se crée
la liaison entre la matrice et les granulats. Cette période de durcissement se
poursuit pendant plusieurs mois au cours desquels se complète, à vitesse
décroissante, l'hydratation du ciment. Avec les ciments courants, la résistance
atteinte à 28 jours représente 85 à 90 % de la résistance maximale.
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Facteurs affectant le béton :
1. Infiltration d'eau
L'eau peut pénétrer naturellement par la structure capillaire
des pores du béton armé.
La corrosion des armatures, les fissures ou l'écaillage peuvent
se produire dans les zones de béton carbonaté ou là où il y a
une forte teneur en chlorure à la surface des barres d'armature en acier.
69 | P a g e
4. Chimique
6. Feu
7. Dioxyde de Carbone
1. Imprégnations hydrophobes
La protection cathodique est l'un des moyens les plus efficaces de protéger
les barres d'acier encastrées dans le béton et de prévenir la corrosion. C'est une
technique électrochimique qui permet d'arrêter la corrosion de l'acier par anode
galvanique ou par courant induit.
71 | P a g e
3. Revêtements de protection
4. Réparation du béton
La cure du Béton :
72 | P a g e
On entend par « cure » l’ensemble des mesures qu’il faut prendre pour
protéger le béton depuis sa mise en place jusqu’au développement d’une
résistance suffisante, dans le but d’en améliorer la qualité. Un des risques
majeurs pour le béton au jeune âge est la dessiccation précoce, qui commence
en surface, se poursuit en profondeur et ne permet pas une bonne hydratation
de la pâte de ciment. Or, c’est surtout dans les zones proches de la surface que
la pâte de ciment doit présenter une densité élevée et une porosité minimale.
Elle peut ainsi opposer une bonne résistance aux agressions extérieures et
stopper la carbonatation avant qu’elle n’ait atteint les armatures. C’est aussi le
premier résultat visé par la cure.
Mode opératoire:
Pour réaliser cet essai une plaque et un cône d'Abrams sont utilisés :
74 | P a g e
Plus l’affaissement est élevé, plus le béton est fluide.
Essai de compression sur une éprouvette de béton. En (A) et (B) : compression du béton avec frettage. En (C) : compression du béton sans
frettage.
75 | P a g e
Lors de la compression, certaines zones dites “zones de frettage” ne seront
pas détruites. En effet, ces dernières ne fissurent pas, car elles sont protégées
par le frettage (frottements) créé par les plateaux de la presse à éprouvettes sur
la base de l’éprouvette. C’est ce que l’on observe dans les cas (A) et (B) du
schéma ci-dessus : l’éprouvette va se rompre suivant deux cônes, comme un
“diabolo”. Dans le cas (C), un dispositif éliminant le frettage a été mis en place
(graissage entre les plateaux et l’éprouvette ou mise en place de plaque de
téflon entre les deux), et la fissuration se fait de manière verticale et au niveau
de toute l’éprouvette béton. En présence de frettage, l’éprouvette est plus
résistance et une charge plus élevée devra être appliquée pour arriver à la
rupture.
76 | P a g e
Béton
Speciaux
Chapitre I : Le Béton à Haute Performance.
I- Introduction :
Un béton à hautes performances (BHP) est apparu à la fin des années 1980 et est caractérisé par une très forte résis-
tance à la compression, qui est supérieure à 50 MPa à 28 jours, il est utilisé pour ses propriétés mécaniques exception-
nelles tels une remarquable résistance à la compression, une porosité moindre et une durabilité accrue. Le béton à hautes
performances est apparu à la fin des années 1980 mais les lois du béton liant la résistance à la composition sont énon-
cées dès la fin du XIXe siècle (Féret), mais ne sont pas exploitées immédiatement jusqu’à la fin des années 1940.
Caractéristiques:
Figure 1: Diagramme de la répartition des constituants du béton
1. Résistance À La Compression
•Les bétons sont classés selon leur résistance à la compression à 28 jours.
•Les bétons à hautes performances ont une résistance élevée.
•Lorsqu’un béton d’une résistance normale est comprimé , les fissures d’adhérence entre la matrice de mortier et le
granulat se propageront autour des granulats.
•Ces fissures d’adhérence se propageront à toute la matrice entraînant l’apparition de fissures.
•Le béton à hautes performances se caractérise par une meilleure adhérence entre les granulats et la matrice de ci-
ment.
•Le BHP présente un comportement de rupture fragile plus marqué que le béton de résistance conventionnelle.
PAGe 3
Figure 2: Représentation au microscope de la composition du béton
2. Évaluation De La Durabilité
Pour évaluer la durabilité d’un béton, il faut connaître :
•Les mécanismes qui conduisent à sa dégradation,
•Étudier la résistance du matériau vis-à-vis de ces dégradations.
•Grâce à sa porosité limitée, sa grande durabilité,
et ses propriétés mécaniques remarquables,
l’emploi du béton se développe fortement.
3. Comportement en Traction
La résistance à la traction du béton est liée à l
a résistance à la compression. Figure 3: Effet des hautes températures sur la durabilité du bhp
Dès que la résistance est atteinte, la portance tendra très rapidement vers la valeur zéro.
4. Fluage
La déformation croissante sous l’effet d’une contrainte
constante est inférieure au fluage observé pour un béton
de résistance conventionnelle.
PAGe 4
5. La Résistance aux Facteurs Agressifs
•La faible perméabilité des BHP leur confère
une bonne résistance à la pénétration et au transfert dans la masse du béton
des agents agressifs en phase gazeuse ou liquide (eaux de mer, solutions
acides, CO2…).
6. Adhérence Acier-Béton :
•La grande résistance mécanique du BHP et son microbus interne permettent
de mobiliser une liaison remarquable entre les assemblages en acier et le
BHP et donc d’améliorer les qualités d’adhésivité, ce qui permet une réduc-
tion des longueurs d’ancrage et de scellement.
•Le béton n’est pas visqueux ce qui facilite son étalement.
Propriétés
A propos du BHP :
Les BHP présentent une ouvrabilité, et une aptitude au pompage à l’état
frais, et de même ils présentent de nombreux avantages lors de la mise en
Figure 7: Coupe explicative du comportement du bhp en traction
œuvre : sur un pont
•Réalisation de bétonnages complexes dans des conditions d’accès difficiles.
•Garantie d’un bon remplissage des moules et des coffrages.
•Parfait écoulement, en particulier dans les zones très ferraillées.
•Réduction du délai d’exécution (temps de présenter) de l’ouvrage.
Quelques Exemples
Figure 8: Ile de Rhé 1984, France Figure 9: Cœur de la Défense, Paris Figure 10: Stade Jean 1925,1975,Paris,
France
PAGe 5
II- Formulation Du Béton à Haute Performance :
Le béton haute performance (HPC) est produit par une sélection et une proportion minutieuse de ses constituants, à
savoir le ciment, le sable, le gravier, les matériaux cémenteux tels que les cendres volantes ; fumée de silice ; et les sco-
ries, et les mélanges chimiques par exemple l’eau à haute portée réduisant les ad mixtures. La résistance et la durabilité
du béton haute performance dépassent celle du béton ordinaire.
Par conséquent, la composition du béton haute performance est presque la même que celle du béton de ciment conven-
tionnel. Cependant, il a beaucoup de dispositifs tels que la force élevée, la surface lisse de rupture, la perméabilité basse,
le Wzport discontinu, etc. qui sont différents de ceux du béton ordinaire.
Ceci est dû à un faible rapport eau/matériaux cimentés, et à la présence de matériaux cimentés et d’ad mixtures
chimiques. Le séchage du HPC est considérablement important et la période critique de séchage s’étend du placement
ou de la finition jusqu’à 2 à 3 jours plus tard.
Agrégat grossier :
Le choix de l’agrégat grossier est crucial car il peut contrôler la résistance du béton haute performance.
Superplasticités (SP) :
Il s’agit d’un composant essentiel du béton haute performance qui est ajouté dans le mélange de béton pour réduire le
rapport eau/ciment.
La Formulation Du Béton :
PAGe 6
III- Domaine D’application:
Il existe plusieurs applications du béton haute performance dans le domaine du génie civil en raison de ses propriétés
supérieures telles que la haute résistance et la bonne durabilité.
Le béton haute performance a été utilisé dans la construction de ponts, de structures hydroélectriques, de trottoirs, de
ponts, de protection contre les rayonnements à haute densité, de projets de béton de masse, d’amortissement du bruit et
des vibrations des plates-formes offshore, de tunnels et de structures de grande hauteur.
En effet, un tel béton entraîne une perte plus faible de précontrainte et, par
conséquent, une contrainte admissible plus importante et une section transver-
sale plus petite. En outre, la construction d’éléments structurels de plus petite
taille entraîne une réduction de poids et, par conséquent, la manipulation serait
économique.
La résistance au chlorure de la structure est renforcée par l’utilisation de Figure 15: Application de béton haute performance
matériaux pouzzolaniques tels que la fumée de silice et les cendres volantes. dans les ponts.
Le béton renforcé de fibres a été utilisé dans plusieurs applications, par exem-
ple les revêtements de chaussée, les dalles de plancher, les coques minces, la
stabilisation de la pente rocheuse et de nombreux produits préfabriqués.
C’est pourquoi le BAP est une véritable révolution. Apparu dans les
années 1980 au Japon, il s’est développé en France à la fin des années
1990. Si le béton auto plaçant possède une telle fluidité, c’est grâce
aux divers adjuvants super plastifiants qui le composent.
Figure 25: Panneaux en béton architectonique blanc pour un centre de
Ceci a rendu les constructions plus sûres et a grandement facilité les maintenance.
méthodes de mise en œuvre du béton.
Caractéristiques du BAP
Ils se caractérisent par :
• Leur fluidité,
• Leur grande capacité d’écoulement,
• Leur faible ressuage,
• Leur pompabilité,
• Ainsi que par un long maintien de leur ouvrabilité.
Les BAP sont utilisés aussi bien coulés en place sur chantier, livrés à partir de centrales de Béton Prêt à l’Emploi et mis
en œuvre généralement par pompage PAGE 17 (application verticale ou horizontale), qu’en usine de pré- fabrication de
produits en béton. Le béton auto plaçant facilite grandement la tâche des ouvriers lors de la mise en place du béton.
Ce type de béton peut s’écouler et se compacter simplement par l’effet de la gravité qui est exercé sur lui. L’hyper
fluidité facilite ainsi le remplissage des coffrages et l’enrobage des éventuelles armatures, tout en conservant une ho-
mogénéité. Autrement dit, c’est un béton extrêmement fluide. C’est ce qui rend ce béton si révolutionnaire dans le
monde de la construction ! Avec le béton auto plaçant, plus besoin de système de vibration pour le mettre en place.
Utilisation De BAP
Depuis son développement au japon en 1989 comme une extension de la technologie de bétonnage sous l’eau, le nom-
bre d’ouvrages réalisés avec le BAP ne cesse d’augmenter surtout au Japon où l’utilisation de ce produit est devenue
populaire dans le domaine de construction. Le BAP a vu aussi une grande utilisation dans le monde entier, en Asie, en
Europe, et en Amérique dans plusieurs domaines de la construction.
Ces domaines comprennent le bâtiment, le génie civil, les tunnels, la préfabrication, et les travaux d’assainissement et
de réhabilitation. L’expérience acquise aux Pays-Bas a permis d’étendre la classification en fonction des différences ex-
istant entre les BAP et de déterminer différents domaines d’emploi, selon leurs Propriétés, comme le montre la (figure ):
Figure 26: Domaines de classification des bétons étendus au cas des BAP
PAGe 11
En général, les BAP possèdent un même dosage en ciment et en eau que les BO, ainsi qu’un volume de sable assez
proche. C’est donc principalement l’ajout d’une addition qui sert de substitut aux gravillons. Les proportions exactes de
chaque constituant dépendent bien sûr de la méthode de formulation choisie.
Le rôle de la pâte est de séparer les gravillons pour limiter les contacts, en particulier dans les milieux ferraillés, et ainsi
prévenir la formation de voûtes susceptibles de bloquer l’écoulement. Le volume important d’éléments fins permet aussi
de garantir le compromis entre la stabilité et la maniabilité. Mais il n’est pas suffisant pour atteindre la fluidité.
Il est nécessaire d’ajouter aux bétons un défloculant, sans lequel la demande en eau du mélange serait trop élevée. Le
début du développement des BAP en France coïncide d’ailleurs à l’arrivée des superplastifiants de type polycarboxylate,
à fort pouvoir défloculant.
PAGe 12
La Masse Volumique
La masse volumique réelle du béton frais doit être systématiquement mesurée. Cela
permet de vérifier le rendement de la composition en comparant la masse volumique
théorique. Elle est mesurée par la pesée d’un récipient de 7 litre(fond de l’aéromètre)
remplis de béton autoplaçant sans vibrer (photo .1).Si M est la masse du récipient
plein de béton (arasé à l’aide d’une règle) et M0 celle du récipient vide, la densité est
déduite par l’application de la formule suivante :
On trouve aussi un faible volume de gravillons qui peuvent être roulés ou concassés (rapport gravillon/sable) afin
d’améliorer l’écoulement et éviter le « blocage des granulats » au droit des armatures et dans les zones confinées
lors de l’écoulement du béton dans le coffrage.
Outre ces composants on y trouve également du ciment (dosage à optimiser pour obtenir les performances sou-
haitées et satisfaire les exigences liées aux classes d’exposition), et un rapport E/C faible et un dosage en eau lim-
ité. Éventuellement un agent entraîneur d’air pour assurer la protection du béton contre les effets du gel-dégel.
PAGe 13
Dosage:
Les propriétés à l’état frais des BAP sont plus sensibles que celles des
bétons traditionnels aux écarts de composition (en particulier aux vari-
ations de la teneur en eau).
III- Applications
Le BAP existe principalement dans les bâtiments au sol. Il est aussi utilisé dans de nombreuses applications :
Dalles
Le béton de dallage est employé pour la réalisation, à l’extérieur comme à l’intérieur, de dalles en béton horizontales en
une seule couche et avec une surface finie prête à l’emploi. Les champs d’application sont non seulement des surfaces
de roulement, mais aussi des dalles en béton dans le bâtiment, notamment pour les logements, les constructions industri-
elles et les surfaces commerciales. La surface du béton est, après la mise en place, le compactage et l’arasage, traitée en
plus à la main ou à la machine.
Radiers
Le radier fait partie des ouvrages de béton, classé dans la catégorie “fondations superficielles”. Il est destiné à soutenir
une habitation, un abri de jardin, un garage, une piscine… Le rôle du radier est de diminuer l’effort demandé au sol en
répartissant les charges d’un bâtiment sur toute la surface de ce dernier.
Plancher chauffant
Un plancher chauffant permet de diffuser de la chaleur du bas vers le haut, et ce sur toute la surface de vos pièces où il
est installé. Que ça soit dans un milieu résidentiel ou commercial, l’utilisation de béton pour votre plancher chauffant
vous offre une chaleur constante et confortable.
Fondations superficielles
Ces types de fondations sont de faible profondeur et sont utilisés pour les constructions légères. Les fondations superfi-
cielles sont constituées par des semelles ayant une plus grande largeur que l’élément supporté de façon à ce que le taux
de compression du sol ne dépasse pas son taux de compression admissible.
Le BAP est souvent utilisé dans ces applications car il se met en place aisément et sans vibration, tout en offrant une
excellente qualité (résistance).
PAGe 14
Figure 32:Photo montrant la construction d’une dalle de Figure 33:Photo montrant l’utilisation des planchers Figure 34:Photo montrant la construction des
BAP chauffants poutres de BAP
La formulation des BAP -- étant plus pointue que celle des bétons traditionnels, leur fabrication nécessite la mise en
place de procédures et de contrôles adaptés.
L’un des points les plus importants de la fabrication est le contrôle strict de la teneur en eau du mélange. Il est de plus
nécessaire d’effectuer un contrôle renforcé des constituants tout au long de la fabrication afin d’assurer la régularité de
l’ensemble des performances.
• Une Fourchette d’Étalement à la Fabrication (FEF) qui tient compte du délai entre la fabrication et la mise en œuvre
(incluant le temps de transport entre le site de production et le chantier) ;
• Une Durée Pratique d’Utilisation (DUP) : durée autorisée entre l’heure de fabrication et la fin de la mise en œuvre.
• Les BAP sont transportés de la centrale à béton jusqu’au chantier dans des camions toupies classiques.
• L’hyper fluidité du béton conduit à prendre des dispositions spécifiques pour éviter des déversements lors du trans-
port.
• À l’arrivée sur le site, un brassage à grande vitesse pendant au minimum une minute doit être effectué avant le
déchargement.
Application verticale :
L’application verticale consiste en trois techniques de mise en œuvre
Dans le cas de bétonnage avec un tube plongeur, celui-ci, introduit dans le fond du
coffrage, est en immersion dans le béton et il est remonté au fur et à mesure du rem-
plissage. Son diamètre doit être adapté à la géométrie des coffrages et à la densité
d’armatures. Un entonnoir disposé à l’entrée du tube plongeur permet de faciliter
l’introduction du béton dans le tube.
2.Mise en œuvre par pompage et injection en pied de coffrage. Figure 38: Photo montrant la mise en oeuvre
traditionelle et verticale.
Cette méthode est adaptée en particulier pour les éléments verticaux de grande hau-
teur. Le béton est injecté en pied de coffrage, qui est équipé d’une pipe d’injection
en partie basse et d’une trappe coulissante pour obturer l’orifice d’injection en fin de
bétonnage.
Il convient de limiter le rebond du béton sur la face opposée à l’injection (inclinaison
de la pipe d’injection vers le haut).
Cette technique évite la chute du béton dans le coffrage.
Elle limite les interventions humaines sur les passerelles en haut des coffrages et donc
améliore les conditions de sécurité. Elle impose une organisation rigoureuse des livrai-
sons du béton pour assurer le bétonnage en continu.
PAGe 16
3-Mise en œuvre par pompage en tête de coffrage avec tube plongeur
Le tube plongeur doit être suffisamment introduit dans le coffrage pour limiter au
maximum la hauteur de chute. Son diamètre doit être adapté à la place disponible au
sein des cages d’armatures. Il est remonté au fur et à mesure de l’élévation du niveau
du béton dans le coffrage.
Cette procédure est adaptée aux bétonnages d’éléments verticaux.
r du point de coulage.
Le traitement de surface est effectué au moyen d’une barre dite de « débullage » en 2
passes croisées. Les BAP ne nécessite pas d’opération de surfaçage.
La cure doit être appliquée immédiatement après la mise en œuvre du béton afin Figure 39: Photo montrant la mise en oeuvre par
pompage avec tube plongeur.
d’éviter une évaporation d’eau, source de fissuration précoce et de diminution des
propriétés du béton d’enrobage.
Application Horizontal
Pour les applications horizontales, les BAP peuvent être mis en œuvre par déverse-
ment direct depuis la goulotte de la toupie, à la benne à manchette ou par pompage.
Ils se nivellent naturellement sur des diamètres de 5 à 10 m à partir du point de coul-
age.
Le traitement de surface est effectué au moyen d’une barre dite de « débullage » en 2
passes croisées. Les BAP ne nécessite pas d’opération de surfaçage.
La cure doit être appliquée immédiatement après la mise en œuvre du béton afin
d’éviter une évaporation d’eau, source de fissuration précoce et de diminution des
propriétés du béton d’enrobage.
Figure 40: Mesure de la masse volumique réelle.
Principe:
Comme le béton armé, le béton précontraint associe béton et armatures. Il s’en dif-
férencie dans son principe.
L’objectif de la précontrainte est de soumettre le béton à des contraintes permanen-
tes de compression destinées à compenser les forces de traction qui seront appli-
quées à l’ouvrage. Les forces de flexion ne viendront alors qu’en déduction de la
force de la précontrainte initiale. Le béton est alors employé au mieux de ses pos-
sibilitésLa compression préalable du béton est la « précontrainte ». L’intensité de
la précontrainte à mettre en œuvre dépend évidemment des tractions auxquelles il Figure 41: Eugéne Freysssinet, Ingénieur,
.1879,1962, Gold Medal of the Institution of Struc-
faudra s’opposer et des ra courcissements instantanés et différés du béton. Plusieurs tural Engineers
modes de mise en compression du béton peuvent être envisagés. La précontrainte
des poutres est généralement assurée par des câbles d’acier fortement tendus qui
transmettent au béton leur tension par des dispositifs appropriés. La mise en tension
des câbles peut intervenir avant le bétonnage de la poutre – pré-tension – ou après –
post–tension.
PAGe 17
Travaux
Préliminaires
BY
MOHAMMAD EL SABAA
AYCHA EL SAMAD
MARIA EL KHOURY
ALI EL JASSEM
RANA GHEMRAWI
CHRIS LICHAA
MIRA EL AHDAB
CHARBEL HAYKAL
TRAVAUX
PRÉLIMINAIRES
Université Libanaise
1 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
BTP
Comprendre les bases de la construction de bâtiments aide à créer un projet de construction
avec succès, et dans cet article, j'explique les étapes de base impliquées dans la construction de
bâtiments en général.
Lorsqu'il y a une intention de construire un nouveau bâtiment, il est essentiel d'avoir une idée
du comment et de la séquence du projet de construction du début à la fin.
Il peut y avoir des différences entre plusieurs projets car chaque projet est unique et suit une
conception différente et des circonstances changeantes. De manière générale, nous expliquerons
brièvement les étapes de base de la construction qui s'appliquent à tout projet de construction
jusqu'à l'étape clé en main (le bâtiment est prêt à l'emploi) et elles sont agencées comme suit :
Planification :
L'étape de planification de la construction d'un bâtiment comprend trois étapes principales :
Conception de plans de construction.
Analyse des prix et des ressources (budget).
Sélection de l'équipe de construction (entrepreneur et supervision de l'ingénierie).
2 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Une fois le site sur lequel le projet de construction doit être choisi est choisi, l'expertise des
ingénieurs et des architectes est prise pour développer et concevoir le site et le plan de
construction.
Parfois, un site approprié est choisi après la préparation de l'aménagement du bâtiment.
Le schéma de construction est développé et conçu en fonction des exigences et du budget du
propriétaire.
Une fois la planification effectuée, le financement et le coût total sont estimés. Préparation des
détails de conception de la structure structurelle et inventaire des quantités qui aident à
estimer le coût du projet.
Licences et permis :
Avant de commencer la construction du bâtiment, le propriétaire doit s'assurer que les permis
nécessaires pour commencer la construction sont obtenus. Les permis sont obtenus auprès de
diverses sources dans les villes et les provinces.
Les travaux de construction effectués sans permis entraînent des retards de projet, des
démolitions ou de lourdes amendes. Par conséquent, il est préférable d'obtenir les licences et
divers documents après l'étape de planification, avant de confier les travaux de construction à un
entrepreneur.
-S'assurer que le programme de l'opération est viable et réalisable, compatible avec le terrain mis
å disposition tant sur le plan technique qu'administratif ou réglementaire.
- Concevoir, représenter, décrire et évaluer l'ouvrage : plans, dessins, devis, spécifications
techniques dans le respect de la réglementation en vigueur.
- Coordonner les études techniques complémentaires nécessaires à la réalisation de l'ouvrage. -
Introduire les demandes d'autorisation administrative (permis de construire) dans le respect de
la réglementation en vigueur.
- Rechercher et proposer les moyens de produire l'ouvrage (consultations des entreprises et
proposition d'un choix d'entreprises).
- Préparer les marchés à passer par le maître de l'ouvrage.
- Diriger les travaux conformément aux documents du marché, à la réglementation en vigueur,
et dans le respect du budget et des délais impartis.
- Contrôler la conformité de l'ouvrage avec le projet, contrôler le coût des travaux.
- Proposer les versements d'acomptes ainsi que les paiements aux entrepreneurs fournisseurs. -
Assister le maître de l'ouvrage lors des opérations de réception
3. CATEGORIE Entrepreneur
REPRESENTANTS :
- Entreprise du BTP (marché Réaliser passer à un seul entrepreneur, marché passé à un
groupement, marchés séparés)
FONCTIONS PRINCIPALES :
-Il réalise les travaux en mettant en œuvre les moyens en personnel, matériaux et matériel.
- Vis-à-vis du maître de l'ouvrage, il a un rôle de conseil et une obligation de résultat se
caractérisant par la livraison de l'ouvrage.
La sous-traitance est l'opération par laquelle un entrepreneur confie par un sous-traité, et sous
sa responsabilité, à une autre personne appelée sous-traitant l'exécution de tout ou partie du
contrat d'entreprise ou d'une partie du marché public conclu avec le maître de l'ouvrage.
5 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
FONCTIONS PRINCIPALES :
Étude des problèmes d'urbanisme, des fournisseurs et gestionnaire de réseaux.
RÔLES ET OBJECTIFS :
Le plan d’installation de chantier a plusieurs objectifs : il vise à fournir les indications nécessaires
à l’implantation des différentes installations et matériels, à constituer une référence pour les
intervenants, mais aussi à permettre l’obtention des différentes autorisations préalables au
démarrage, notamment celle relative à l’installation des grues. Il impacte directement le futur
déroulement des processus de construction, et sa mauvaise conception peut entraîner retard de
chantier, coûts supplémentaires et accidents graves.
Limites du terrain, emplacement des constructions, voies de circulation, circuits de fluides,
postes de travail, tous ces éléments doivent apparaître sur ce plan détaillé, de même que
l’implantation des engins de levage. Ce dernier point impose l’étude de la nature du sol et
l’intégration de critères de sécurité bien spécifiques, dont les zones interdites de survol, les
interférences de grues et les contraintes liées au montage et démontage.
Ce plan précise également le tracé des voies de circulation et des cheminements à l’intérieur du
chantier, ainsi que l’implantation du poste de préfabrication et du poste de bétonnage, dont
l’encombrement est important.
Le PIC est donc, tout d’abord, utile d’un point de vue légal, puisqu’il sert à obtenir les
autorisations administratives en matière de sécurité et d’hygiène de la part des mairies et des
préfectures de police. Ces dernières sont en effet obligatoires à l’implantation de l’ouvrage,
notamment pour installer des engins de chantier dans l’espace public de manière sécuritaire.
Mais le plan d’installation de chantier joue aussi un rôle clé dans l’organisation du chantier de
construction. Il permet ainsi d’optimiser l’espace disponible au sein de ses différentes zones et
donc l’agencement global du chantier. En veillant à la bonne planification du chantier, le PIC
maximise les opérations des intervenants tout en minimisant les complications à l’origine des
retards de livraisons et des surcoûts.
Enfin, le PIC est parfois inclus dans le dossier de candidature des entreprises lors de la phase
d’appel d’offres. Dans ce cas, il va servir de document de référence dans l’étude de prix du
projet et donc d’argument commercial pour appuyer la proposition de l’entrepreneur
8 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
LE CONTENU DU PIC :
• la base de vie
• les aires de stockage
• le fond de plan
• les réseaux
• les moyens de levage
• les clôtures
• les flux de circulations
• les signalisations
LA BASE DE VIE
La base de vie représente l’ensemble des lieux prévus pour recevoir les travailleurs qui vont
Intervenir sur le chantier. On pense ici aux sanitaires, aux bureaux, aux réfectoire et aux
Vestiaires, ainsi que tout autre aire de travail utile à la maîtrise d’œuvre. En général, on
Place la base de vie à proximité de l’entrée et en dehors du secteur de survol des engins de
Levage.
À savoir : pour être conforme à la réglementation, la base doit répondre à des
Caractéristiques et dimensions précises. On compte ainsi 1.25m2/personne pour les
Réfectoires et vestiaires, un lavabo pour 10 usagers et un urinoir/cabinet pour 20. Les
Couloirs de déplacement entre les abris doivent être couverts pour protéger les travailleurs
Contre les intempéries.
9 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Il est également primordial d’indiquer sur le plan d’installation de chantier les zones de
Stockage du matériel et des matériaux. Ceci est un bon moyen de s’assurer qu’ils respectent
Les distances de sécurité et ne gênent pas les flux de circulation.
Pour chaque élément, il convient de préciser sa nature et la surface utilisée. Il faut aussi
Faire figurer les postes de préfabrication et de ferraillage et l’emplacement de la centrale à
Béton, des bennes à gravats et des panneaux de signalisation.
Pour un chantier de gros œuvre, il convient de prévoir les surfaces suivantes :
• aire de stockage des treillis soudés
• aire de stockage des aciers façonnés
• aire de stockage de coffrages verticaux/horizontaux
• aires de stockage pour les corps d’états incorporateurs.
• La centrale à béton
LE FOND DE PLAN
LES RÉSEAUX
• les VRD regroupent l’ensemble des travaux de raccordement d’une construction aux différents
réseaux existants : voies d’accès, électricité, eau, télécommunication, etc. Cela implique
également la mise en place d’un réseau d'évacuation d'eau de pluie et d'eaux usées.
Ces travaux interviennent avant l’intervention du gros œuvre afin de préparer le terrain à
recevoir le bâtiment pour les fondations. Avec ou sans tranchées, galeries multi-réseaux, chaussée
démontable, les chantiers réalisés visent aussi l'embellissement d'un environnement urbain ou
rural (travaux d'enfouissement des réseaux, pavage des rues ou réfection des trottoirs).
• L’assainissement a une grande importance dans cette phase : il s’agit de la mise en place du
système d’évacuation des eaux (eaux de pluies, eaux vannes, eaux usées…) et du raccordement à
un réseau d’assainissement collectif ou non-collectif.
11 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Les travaux d’assainissement permettent d’orienter les eaux usées vers une station d’épuration
afin de les traiter et de limiter le risque de pollution. Un réseau d'assainissement sert également
à la récupération des eaux pluviales.
• Les réseaux divers : comprennent le raccordement aux réseaux d’alimentation en eau potable,
en électricité, aux réseaux téléphoniques et autres réseaux de télécommunication suivant les
besoins des habitants.
Câbles et tuyaux sont protégés par des gaines dotées d’un code couleur permettant de
distinguer leurs contenus :
Les engins de levage sont destinés à être utilisés pour le levage de matériel ou/et de personnes,
comme par exemple :
- les chariots élévateurs, ainsi que des chariots de levage multifonctionnels,
12 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Les nacelles sont destinées à porter les ouvriers, à partir desquelles ils exécutent les travaux.
Les éléments porteurs, sont les crochets de levage, les câbles et les chaînes.
Grues treillis
Les grues mobiles sont montées sur pneumatiques ou sur chenilles et font partie intégrante d'un
véhicule. Les contrepoids peuvent cependant être transportés séparément. Elles peuvent être
déplacées facilement. Il existe trois catégories de grues mobiles :
AT : automotrices ;
14 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
SP : sur porteur.
Elles peuvent être à flèche télescopique, ou à éléments treillis démontables. Malgré leur mobilité
aisée, ce sont des machines pouvant avoir des capacités de levage impressionnantes.
Au contraire, les grues statiques (aussi appelées grues à tour) peuvent être ancrées dans le sol
(par fixation dans des fondations) et/ou lestées à la base par des blocs de béton. Il existe deux
catégories de machines :
Il n'existe pas de grue meilleure qu'une autre. Chaque grue a son domaine de pertinence. Les
grues à bras articulé et télescopique sont utilisables instantanément. Les grues à flèche unique
sont sensiblement moins puissantes que l'ensemble complexe FCFPFT, mais leur installation est
simplifiée. En effet, l'absence de porte-flèche réduit la hauteur de montage pour une hauteur
équivalente de portée et la simplicité du système réduit le temps de montage.
15 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
LES CLÔTURES :
Le PIC chantier doit indiquer les flux de circulation piétonne à mettre en place d’un lieu
Jusqu’à un autre, par exemple de la base de vie à la zone de travail. Pour la sécurité des
16 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Ouvriers, ces cheminements doivent être aménagés et sécurisés contre les chutes de
Plain-pied et les interactions avec des engins.
Parallèlement, il faut aussi faire apparaître la circulation des véhicules de chantier (en
Respect du code de la route), les zones de stationnement et les points d’évacuation.
L’installation de feux tricolores et de passages piétons peuvent être nécessaires afin de
Contrôler l’entrecroisement des flux.
LES SIGNALISATIONS
La signalisation temporaire.
Sécurité chantier
Les travailleurs d'un chantier de construction ou ceux qui effectuent d'autres travaux dans un
lieu de travail existant courent des risques de se blesser
Ce secteur est celui qui compte le plus fort taux d’accidents en France. Il représentait
en 2017 :
13 % des accidents avec arrêt de travail ;
charges lourdes, des gestes répétitifs... autant de dangers auxquels sont confrontés les ouvriers et
qui peuvent entraîner des troubles musculo-squelettiques. Un risque non négligeable puisqu’il
représente près d’1 accident du travail sur 2.
Les risques liés aux déplacements : les mauvaises conditions de circulation sur un
chantier sont responsables de nombreuses chutes de plain-pied. Barricades inadéquates dans le
chantier ou mauvaise délimitation du lieu de travail ; Cela représente 1 accident du travail sur 5 dans
le bâtiment. Les accidents de trajet ne sont pas non plus à négliger car ils comptent pour 5 % du
nombre total de sinistres.
Les risques des travaux en hauteur : ces chutes représentent 18 % des accidents du
Les risques liés aux outillages : la plupart des machines utilisées sur un chantier
présentent un risque élevé de blessure, qu'elles soient manuelles (marteau, scie, etc.),
19 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Les autres natures de risques : si les éléments présentés plus haut concentrent la
majorité des accidents du travail dans le BTP, ils ne doivent cependant pas faire oublier que d’autres
dangers existent. Travail en extérieur, produits chimiques, défaut d’organisation, troubles
psychologiques… autant de maux qui doivent également être surveillés avec attention.
mission de piloter l’organisation du chantier en tant que représentant du maître d’ouvrage. Il doit
donc veiller à la bonne application des règles de sécurité et a un véritable devoir de conseil auprès du
maître d’ouvrage. De plus, concernant la sécurité et la santé des salariés, le chef d’entreprise a une
obligation de résultat. Dans la mesure où il supporte la responsabilité liée à ces obligations en cas de
défaillance ou de survenance d’un accident, il doit impérativement souscrire à une assurance
responsabilité civile et éventuellement en responsabilité décennale en fonction des chantiers qu’il gère.
Le maître d’ouvrage quant à lui doit s’assurer en cas de dommage survenu suite au non-respect de la
réglementation.
Il est donc nécessaire d’assurer la prévention des risques sur les chantiers. Pour y parvenir, plusieurs
moyens sont à la disposition du maître d'œuvre.
prise en charge et l’accompagnement des nouveaux arrivants est nécessaire. Les règles de sécurité
doivent leur être présentées et rappelées régulièrement. En effet, les accidents ont souvent lieu dans
20 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
les premiers jours de l’intervention L’importance du rôle des managers se fait alors ressentir car la
sensibilisation commencera par eux. Les managers doivent être impliqués et exemplaires en matière de
de prévenir les risques sur un chantier. C’est notamment le cas du port des EPI chantier ou équipements
de protection individuelle comme les gants, casques, chaussures, lunettes et masques de protection. Il
existe également des protections auditives, des vêtements spécifiques, des ceintures de maintien et
des protections pour les coudes et genoux. En cas de travaux réalisés en hauteur, des dispositifs
d’assurage doivent être prévus.
est d’avertir l’usager qu’il y a danger et de le guider pour garantir la sécurité de tous.
construction
Travail en hauteur
La construction oblige souvent les ouvriers à travailler en hauteur. Les blessures et les décès causés
par le travail en hauteur représentent de nombreux accidents chaque année. Les risques augmentent à
mesure que les restrictions de mobilité entrent en jeu. La formation est un élément essentiel de la
sécurité des travailleurs.
21 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Préventions :
Glissades et Trébuchements
Risques :
Glissades
Les glissades surviennent quand il y a trop peu de frottement ou d'adhérence entre les chaussures
● Déversements accidentels
● Intempéries
ancrés
l'autre
Trébuchements
Un trébuchement survient quand on heurte quelque chose du
● Vue obstruée
● Éclairage déficient
● Encombrement
● Tapis plissé
● Câbles à découvert
● Tiroirs près du sol mal fermé
● Surfaces de marche inégales (marches, seuils, etc.)
Préventions :
La meilleure façon de prévenir les chutes causées par les glissades et les trébuchements est de
● Bien assujettir (avec du ruban adhésif, des agrafes, etc.) les tapis et autres couvre-
Chute d'objet
Risques :
● Glisse de ses mains
● Stockages instables
● Un objet peut aussi tomber lorsqu’il est manipulé par un
appareil de transport ou de levage.
Préventions:
Bruit
24 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Risques :
Préventions :
Vibrations
Risques :
Préventions:
transmission
● L’organisation du travail
● La surveillance médicale
Maladies respiratoires
Risques:
Préventions :
● Porter un masque
● Identifier tous les produits utilisés
● Se procurer les fiches de données de sécurité (FDS) des
produits utilisés auprès du fournisseur
● Chaque fois que possible, privilégier des produits moins
nocifs
● Adopter des bon réflexes : étiquetage visible,
reconditionnement éventuel dans des contenants
étiquetés, port des EPI préconisés par la FDS
(vêtements, gants, masques, lunettes...)
26 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Tenue vestimentaire
La gamme de vêtements professionnels est particulièrement attentive
à la sécurité personnelle, vous y trouverez également tous les accessoires
d'Équipement de Protection Individuelle (EPI) pour protéger votre
crâne, vos yeux, mais également les pieds et les mains. Vous êtes
protégé de la tête aux pieds pour évoluer sur votre chantier en toute
sécurité. Oubliez le look et pensez avant tout à votre sécurité et à la
protection de votre corps, car les accidents sur un chantier peuvent
être dramatiques pour votre santé. Il est primordial de ne pas négliger
les questions de sécurité et que la tenue de travail soit réalisée dans un tissu épais, adapté pour faire
face à toute éventualité.
Un casque de chantier
Même les particuliers sont tenus de porter un casque sur le chantier, et
même si c'est votre future maison ! Vous vous exposez aux mêmes risques
qu'un professionnel du bâtiment. Votre crâne est fragile et l'impact serait
dramatique. Les lésions cérébrales peuvent être irréversibles. Il faut
absolument porter un casque aux normes en vigueur même si vous ne venez
sur le chantier que pour 5 minutes.
27 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Un masque
Vous êtes en train d'isoler vos combles avec de la laine de verre où vous
réalisez le ponçage d'une pièce ? Il est recommandé de porter un masque
afin de ne pas inhaler les particules qui se déplacent dans l'air. Il empêchera
les microéléments de venir se déposer dans vos poumons. Utilisez aussi un
masque à cartouches si vous employez des peintures toxiques ou des
produits chimiques.
Un casque anti-bruit
On n'y pense pas toujours, mais les oreilles sont particulièrement exposées
lors de travaux. Les machines sont souvent très bruyantes et peuvent
provoquer aussi des lésions sur le tympan. Vous pouvez vous retrouver
avec des acouphènes pour le reste de votre vie si votre oreille a souffert
d'un bruit trop violent ou prolongé. Utilisez un casque anti-bruit pour
protéger votre audition.
Des gants
Les gants viennent protéger vos mains d'échardes, de
coupures ou de contacts avec des matériaux dangereux. Si
28 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
vous devez travailler avec de l'électricité, des produits chimiques, ou porter du matériel abrasif,
choisissez des gants de travail spécifiques.
Harnais antichute
Topographies
Définition :
La carte topographies est un langage universel pour transmettre des informations et des idées,
et chaque symbole qu'elle contient est spécifique et a une signification spécifique qui est
expliquée par la clé de la carte.
Et la carte est :
1. Outil de recherche :
2. Outil de persuasion :
3. Méthode de décision :
4. Méthode de communication :
5. Méthode de mesure :
29 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
A- Au choix de l'utilisateur :
C'est le bénéficiaire, l'objet de la carte, le type de carte, la superficie souhaitée, l'échelle du
dessin, l'échelle des photographies aériennes, l'unité de mesure souhaitée, la quantité de cartes
de base requises, la superficie totale du lieu, la période de contour, la quantité nécessaire pour
chaque type de carte, le temps nécessaire pour réaliser la carte, le taux de précision requis, le
coût total, et d'autres exigences telles que : la production de cartes avec des encres spéciales A
lire sous feux rouges et cartes numériques.
Ce sont les cadres individuels, les dispositifs, les outils et les programmes requis et les étapes de
production, telles que : l'enquête au sol qui détermine la précision nécessaire et le nombre de
points de contrôle disponibles sur le lieu, ainsi que l'élévation de la zone par des enquêtes
aériennes et spatiales et la vérification requise de la zone en s'assurant de l'exhaustivité et de
l'exactitude des données requises, en recueillant et en documentant les noms géographiques, le
dessin numérique et la photocopie. Régulière, impression et distribution.
Example :
A- Spécifications et Normes :
Ce sont les spécifications qu'il utilise selon le pays ou l'autorité compétente dans la production
des cartes ou selon les normes requises par l'utilisateur, et elles comprennent les symboles, les
termes, les couleurs, les coordonnées du coin sud-ouest, l'ellipse, la projection, grilles utilisées,
numéro de série, numéro d'édition, numéro, nom et contenu de la carte, informations sur les
marges et noms géographiques.
Stockage : Une fois l'impression terminée, il enregistre les indications cartographiques à l'endroit
approprié de manière traditionnelle, à l'aide d'un film de base ou numérique, sur un disque dur
ou compact (CD) ou magnétisé.
Distribution : L'étape à laquelle l'utilisateur reçoit les cartes est sur papier spécial pour les
cartes ou numérique
Techniques et outils topographiques : Les appareils et outils utilisés dans le levage
topographique, y compris le ruban, le compas magnétique, le théodolite et les appareils de
mesure électroniques Les appareils de mesure électroniques sont divisés en termes de capacités
de mesure, y compris les appareils pour les distances, y compris les tachymètres, qui sont à la
fois pour les angles et distances, dispositifs de station totale et réflecteurs.
Types d'appareils et d'outils utilisés pour le levage topographique
Ruban : Il a des agrafes et de l'acier, et l'utilisation courante est maintenant l'agrafe et nous
l'utilisons dans l'ascenseur topographique pour mesurer de courtes distances pour certains détails
tels que les dimensions des installations, la largeur des routes et la hauteur de l'appareil.
Compas magnétique :
Il est utilisé pour mesurer la déclinaison magnétique d'un polygone à partir du nord magnétique
32 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Théodolite : Avec différents types d'optiques, numériques et électroniques, c'est un appareil qui
est principalement utilisé dans la surveillance des angles horizontaux et verticaux et peut être
utilisé dans le relèvement topographique pour mesurer les angles horizontaux des polygones.
Appareils de mesure électroniques : Ces appareils ont entraîné un grand développement dans les
différents domaines des sciences topographiques et ont contribué à résoudre de nombreux
problèmes qui entravaient le processus de mesure du sol et ont également permis d'économiser
beaucoup d'efforts et de temps.
Pour la theory general de ces apparels: L'appareil envoy one node de rayonnement avec one
longer droned specified our cues rayon's sent réfléchis sur un réflecteur spécial, puis rebondissent
pour être reçus par le même appareil. L'appareil calcule le temps de parcours du rayon et
33 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
l'appareil calcule la distance à partir de la relation suivante . Temps de vol Distance = ______ x
longueur d'onde Temps d'onde unique Les appareils diffèrent par leur utilisation de différentes
ondes de rayons, ainsi que par la méthode de mesure du temps de l'onde.
Temps d'onde unique Les appareils diffèrent par leur utilisation de différentes ondes de rayons,
ainsi que par la méthode de mesure du temps de l'onde. Traitement des appareils de mesure
électroniques en terme de gamme :
1- Il a une courte portée (jusqu'à 2 km) et est utilisé dans les travaux polygonaux, le levage
topographique et de détail et les travaux de génie civil. 2- Appareils de moyenne portée (jusqu'à
15 km) utilisés dans les travaux géodésiques pour les réseaux de triangles du deuxième et du
troisième degré. 3- Dispositifs longue portée (jusqu'à 60 km) utilisés dans les travaux
géodésiques pour les réseaux de triangles du premier degré. Division des appareils de mesure
électroniques en termes de capacités de mesure : 1- Appareils électroniques de mesure de
distance (distomat) Ces appareils mesurent uniquement les distances et pour une utilisation
dans les travaux de levage topographiques, ils sont installés sur des théodolites équipés pour cela.
2- Tachymètres électroniques : Ce sont des appareils qui mesurent les angles et les distances
ensemble, et ils sont un théodolite électronique équipé d'un appareil de mesure de distance
électronique, et les deux ensembles sont une unité pour mesurer les angles horizontaux et
verticaux et les distances inclinées.
3- Appareils de station totale Ce sent des tachymeters électroniques équipés d'un micro-
ordinateur programmer pour effectuer de nombreuses opérations arithmétiques, en plus de
grands unités de stockage. Ces appareils affichent sur leur écran la plupart des mesures
nécessaires à l'arpenteur pour les processus de levage et de signalisation à partir des angles
horizontaux et verticaux, des distances inclinées horizontales et verticales et des coordonnées des
points (XYZ). opérations arithmétiques qui demandaient beaucoup de temps. Onduleurs : Ce
sent ceux qui reçoivent les ondes envoyées par un appareil et les renvoient vers l'appareil. Ils
sent équipés de prismes dont le nombre varie en fonction de la distance à mesurer. Certains
d'entre eux sent équipés de un, trois, neuf et Onze.
34 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
ACCESSOIRES :
Les accessoires sont les instruments qui servent à effectuer de manière complète les mesurages
en Topométrie. Ce sont principalement
les jalons, les mires, les rubans, les fils à plomb, les
équerres optiques, les trépieds, etc.
LES JALONS :
LES RUBANS :
Il s’agit de l’outil de base pour effectuer les mesures de longueurs. Les rubans ont des longueurs
qui peuvent aller jusqu’à 100 mètres. Elles sont graduées soit en pieds, soit en mètres soit les
deux à la fois. La longueur et la matière d’un ruban détermine sa fiabilité et partant sa
précision. C’est ainsi que les rubans en nylon sont moins précis que les rubans en acier. Les
rubans sont classés en 3 catégories.
LES EQUERRES
OPTIQUES :
Ce sont des dispositifs optiques munis d’une fente pour vision directe entre deux prismes.
L'équerre optique s'emploie :
Pour implanter un angle droit
Pour implanter une perpendiculaire à une droite vers un point précis
Pour abaisser une perpendiculaire d’un point sur une droite
-Pour s'aligner entre deux points.
En terrain accidenté, les équerres les mieux adaptées sont des équerres
36 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
à très grand champs. Elles permettent des visées inclinées jusqu'à ±45°.
LES TREPIEDS :
Ce sont les accessoires sur lesquels sont installés les appareils de mesure tels que les théodolites
et les niveaux. Ils sont constitués de trois pieds, fixes ou télescopiques, en bois ou en métal
dont les extrémités se terminent par des pointes qui permettent de les enfoncer dans le sol. Il
en existe plusieurs types selon leur poids qui est fonction de celui de l’instrument qu’ils peuvent
supporter. La tête peut être plate ou à rotule tout comme certains sont équipés d’une canne
de centrage.
37 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
LES MIRES :
LE NIVEAU
THEODOLITE
La variété des possibilités de mesure du théodolite en fait c’est un appareil très complet. On
peut grâce à lui déterminer un point en trois dimensions et donc procéder au calcul de ses
coordonnées.
39 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
LE THEODOLITE MESURE :
TACHEOMETRE
40 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Le compas Magnétique
Il est utilisé pour mesurer la déclinaison magnétique d'un polygone à partir du nord magnétique
LE GEOMETRE
Après avoir obtenu les ‘kiyoules de l’immobilier’, le géomètre se dirige vers la parcelle de terrain
à déterminer et choisit un bâtiment ou une colline pour pouvoir voir toute la parcelle et la vue
arrière afin de pouvoir identifier et délimiter les limites du terrain
Lorsque le bâtiment approprié est choisi, le géomètre fixe le théodolite sur le bord du
bâtiment, bien ancré et dirigé vers le back sight spécifique puis il commence à inclure des
informations sur le théodolite, ce qui facilite le travail du géomètre et lui fournit les
informations nécessaires sur le point de rotation et la distance.
42 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Après avoir déterminé les points sur le théodolite, il faut marquer ces points sur la terre en
utilisant la canne porte prisme pour laisser tomber le point de la frontière de 90 degrés au sol.
Ensuite, le géomètre retourne et laisse tomber les points que nous avons obtenus sur l'autocad
et donne la carte finale de la forme de la propriété et ses limites à l'ingénieur ou au
propriétaire de la propriété pour démarrer son projet.
L'orientation du bâtiment dans le terrain dépend de la façon dont chaque ingénieur a mis son
bâtiment dans le sol avec l'identification des retraites terrestres.
une hauteur plus grandes. Les couleurs claires sur la carte représentent les élévations et les
nombres indiquent l'élévation par rapport au niveau de la mer.
Loi au Liban :
La règlementation en terrain plat diffère de la réglementation en terrain en pente, et dans ce
cas. Le transport des matériaux et d’équipements doit être réduit aux maximums.
Les grues bourgeoises doivent être utilisés dans les terrains à forte pente, et dans ce cas on se
passe de la grue a base fixe.
Les données de l’atelier varient selon les routes qui u menait et selon les routes a proximité, et
selon quelles permettent ou non l’arrivée de camions, ce qui conduit a une étude particulière
pour l’organisation et le déplacement des matériaux à l’intérieur de l’atelier.
Et enfin la position topographique de l’atelier joue un rôle important dans le mode de
déplacement des véhicules et matériaux dans le site.
Chaise d’implantation:
Elles sont constituées de piquets et planches où l'on installe
des repères pour la fixation des cordeaux.
Ces chaises d'implantation doivent être de niveau sur elle-
même et entre elles.
Elles sont mises en place par le géomètre.
Il ne faut absolument pas les déplacer.
46 TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Méthode d’équerrage:
C’est une excellente méthode pour parfaire l’implantation si vous n’êtes pas en possession des
matériels professionnels de géomètre (niveau de chantier, tachéomètre, théodolite, etc.).
Vous pourrez choisir entre :
▪︎L’équerrage avec l’équerre de maçon
▪︎La méthode 3-4-5 ou la méthode par triangulation
▪︎L’égalité des diagonales
Technique d’implantation:
1ère étape:
La préparation
▪︎Commencez par l'étude du plan
▪︎Définissez la position des files d'implantation, celle-ci
détermineront l'emplacement des chaises
▪︎Identifiez maintenant sur le terrain les points de
géomètre
▪︎Définissez un point fixe qui servira de référence
d'altimétrie pour toute la durée du chantier
▪︎Il est conseillé de sécuriser ces différents points en
les reportant sur des bornes décalées de l'ouvrage cela
permettra de les retrouver en cours de chantier
2ème étape:
3ème étape :
4ème étape :
5ème étape:
1.l’extraction
2.le transport
1
https://tracktor.fr/blog/les-engins-de-terrassement-pour-vos-travaux
6
Quels sont les différents engins de chantier ?
Ils existent de nombreux engins pour le terrassement comme qui sont classée selon
des catégories
Tout d’abord:
• Petits engins:
- La mini-pelle
- La mini chaergeuse
- La mini compacteur
• Engins D’extraction :
- La pelleteuse
- La bulldozer
- La decapeuse
- La sacrificateure
• Engins de chargement :
7
- La chargeuse
- La tractopelle
• Engin de reglage:
• La niveleuse
• Engin de compactage:
• La compacteure .2
C’est une engin de petite taille, est souvent appelée encore mini-excavatrice.
Elle est utilisee par exemple pour préparer le terrassement d’une dalle béton
de cabane de jardin. Elle est la machine la plus fréquemment utilisée. La
location d'une mini pelle 3T5 est plus adaptée en zone urbaine ou pour des
travaux plus modestes. Elle est conçue pour des tâches de terrassement de
moindre envergure ou pour atteindre certaines zones inaccessibles. Il existe
également la micro-pelle, elle est appelée ainsi lorsqu’elle pèse moins de 2 T.
Elle est composée d’un châssis restant fixe quand l’engin travaille et d’une
tourelle rotative à 360°3. Comme son homologue de taille plus grande, on
l’utilise dans le chargement, le déplacement et le déchargement de matériaux.
Mais ce qui rend ce véhicule très polyvalent est le fait qu’on puisse lui fixer
de nombreux accessoires comme une tarière, une lame, une fourche, un godet
ou encore un marteau hydraulique. Ainsi, la mini-chargeuse devient très vite
un engin de chantier recherché pour ses nombreuses fonctions allant du
terrassement et de l’excavation au nivellement en passant par la démolition et
le concassage.
2
https://www.pdfprof.com/PDF_Image.php?idt=9281&t=15
3
https://tracktor.fr/blog/les-engins-de-terrassement-pour-vos-travaux
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• D’un châssis automoteur
• D’une tourelle
• D’un godet
• Engins d’extraction:
La pelleteuse(ou pelle hydraulique):
•Difficile d’imaginer un chantier sans pelleteuse tant cette machine sait tout
faire. Elle est essentiellement utilisée pour creuser des trous ou des
fondations La principale fonction de cet engin de terrassement est de pousser
des matériaux par raclage du sol, par exemple pour niveler un terrain. Il est
également utilisé pour pousser une décapeuse (scraper) qui permet d’extraire
les matériaux du sol. Elle peut également servir pour des travaux de
manutention ou comme outil de démolition. C’est la reine du chantier et des
engins de terrassement.
•La pelleteuse est constituée d’un châssis sur chenilles ou pneus, d’une
9
tourelle pivotante à 360°, d’un moteur hydraulique ainsi que d’un bras
constitué de 3 équipements : une flèche, un balancier et un godet.
C’est une machine dont on ne peut généralement pas se passer sur un chantier
de terrassement pour sa polyvalence. De même, les travaux d’assainissement
(fouilles en tranchée) ou de forage sont des domaines de prédilection de cet
engin.
Sur les chantiers réduits, on utilise des pelleteuses de petite taille appelées
minipelles ou midipelles
Bulldozer à chenilles : leur largeur est adaptée aux différents types de terrain, les
chenilles larges sont réservées aux terrains à forte dénivellation comme pour le
talutage.
Bulldozer à pneus : présente l’avantage d’être très polyvalent. Cet engin peut, à
l'inverse du bulldozer sur chenilles, circuler sur la route.
La vitesse est le principal critère distinguant ces deux modèles. A noter également
que les engins nommés les angledozers, tiltdozer, tipdozer font partie de la famille
du bulldozer (le nom est donné en fonction du type de lame).5
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https://tracktor.fr/blog/le-bulldozer-son-utilite-et-ses-differents-usages
5
https://lguafrique.com/differents-engins-de-chantier-et-leur-role/
11
La décapeuse ou scraper
La Scarificateur :
La technique consistant à aérer le sol avant une nouvelle plantation est
communément appelée la scarification, un procédé consistant à briser la
surface du sol après la récolte. Une machine industrielle équipée d’une
trancheuse à disques ou d’un accessoire d’excavation de tranchées est
normalement utilisée pour briser les branches et les cimes non récoltées
afin que les nutriments, l’eau et la lumière puissent facilement pénétrer
dans le sol, ce qui favorise la formation de racines robustes et en bonne
santé et augmente la productivité. Les scarificateurs sont généralement
équipés de deux ou trois bras montés à l’arrière de la machine.
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• Engins de chargement :
La chargeuse : puissante et populaire
La chargeuse ou chargeur est un engin de terrassement très populaire. Se déplaçant
sur pneus ou sur chenilles et dotée d’une grande puissance de poussée. Elle est
munie à l’avant d’un godet qui permet de déplacer d’importantes quantités de
matériaux. On l’utilise pour des travaux de déblayage ou remblayage, de
manutention (chargement, déchargement), de démolition, de construction des
routes, d’aménagement paysager et autres.
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https://lguafrique.com/differents-engins-de-chantier-et-leur-role/
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La tractopelle:(entre chargeuse et pelleteuse)
Cet engin combine à la fois une chargeuse sur pneus et une pelleteuse. Quoique la
pelle située à l’arrière soit de petite taille et donc inadaptée aux grands chantiers,
cet engin polyvalent fait le bonheur des professionnels des métiers de la
construction lorsqu’il s’agit de faire des économies sur le budget.
Les tractopelles sont excellents pour rester stables tout en déplaçant de lourdes
charges, car ils utilisent des stabilisateurs hydrauliques. Ils sont vantés pour leur
capacité à combiner efficacement les capacités de trois machines différentes en une
seule, permettant aux chefs de projet d’utiliser moins de machines sur site pour le
même travail. Les tractopelles peuvent également être utilisés pour des tâches
telles que la plantation d’arbres et le forage à petite échelle avec une tarière, et en
combinaison avec une chargeuse frontale, elles sont parfaites pour des tâches telles
que le nettoyage de la saleté ou de la neige d’une certaine zone.
14
• Engins de reglage :
La Niveleuse:
Cet engin de travaux publics est classé dans la catégorie des machines de réglage .
En effet, grâce à une grande lame pouvant pivoter, la niveleuse permet de régler en
hauteur des couches de matériaux d’une chaussée ou d’un sol .Habituellement
utilisée pour les chantiers de fondations ou de base. La lame, souvent appelée
bouclier, représente la pièce maîtresse de l’engin. Sur un chantier, elle peut
s’orienter jusqu’à 90 °, dans le sens vertical ou horizontal.°. L’engin se dote
généralement d’un joint d’articulation et d’essieux oscillants, permettant à la
machine de rester stable même sur une pente accentuée. Sur les sols bitumeux,
naturels ou hydrauliques, il prouve son utilité en s’activant sans enregistrer les
inconvénients liés à l’environnement. Le matériel est souvent couplé à un rouleau
compresseur ou à un concasseur mobile dont l’action lui facilite la tâche . Parfois,
elle est équipée à l’arrière de dents métalliques (ripper) pour défoncer les surfaces
compactes et à l’avant d’une lame frontale. Malgré sa taille imposante, elle fait
partie des matériels les plus stables sur les chantiers, et le positionnement de ses
roues est un atout qui limite amplement les oscillations rencontrées en cours
d’activité. Cette machine est également appréciée pour son haut rendement, et
allège les charges des travaux sur les projets nécessitant une main d’œuvre
conséquente. La plupart des niveleuses existantes meuvent grâce à un moteur
thermique et six roues pneumatiques. L’opérateur, installé dans la cabine
surélevée, profite surtout d’une bonne visibilité, notamment sur la zone à aplanir et
sur le cercle porte-lame . Ce dernier constitue le dispositif qui contrôle
l’inclinaison horizontale de la lame, selon les commandes du conducteur . Selon le
constructeur, un contrepoids est aussi intégré à la machine pour lui permettre de se
stabiliser face à une certaine résistance ou des devers.
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• Engins de compactage :
Le rouleau compresseur ou compacteur
C’est un engin de chantier généralement très lourd (un modèle compact pèse
environ 600-700 kg, un très grand jusqu'à une douzaine de tonnes) le rôle est de
compresser et de lisser un sol ou le revêtement d’une voie par exemple. Grâce à un
ou parfois deux cylindres appelés billes qui lui servent en même temps de roues, il
compacte des couches de matériaux par vibration en leur donnant une certaine
consistance. Il en existe des modèles tractés manuellement appelés compacteurs à
plaque vibrante qui sont adaptés aux zones inaccessibles aux modèles motorisés
qui sont plus grands.
Les modèles utilisés sur les enrobés ont un système d'arrosage intégré pour
maintenir les cylindres en température et éviter que l'enrobé ne s'y colle et
provoque des arrachements, l'ensemble de ces engins posséde un vibreur à balourd
interne.
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Les engins de transport
Définition :
Un engin de transport est un matériel roulant équipé d’une benne permettant le
déplacement de matériaux sur un chantier ou sur les routes. Son déversement se
fait soit à l’arrière soit latéralement ou encore par le devant .7
7
https://tribu.phm.education.gouv.fr/toutatice-portail-cms-
nuxeo/binary/S8.4.5+les+engins+de+transport.pdf?type=FILE&path=%2Fdefault-
domain%2Fworkspaces%2Fespace-collaboratif-sti-voie-p
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Camion benne Camion avec semi-remorque
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importants de terrassements, particuliers,…) ;
• Le rendement des engins d’éxcavation et de chargement qui necessiteront la
mise
en place de rotation des engins de transport ;
• La distance que devra parcourir l’engin de transport entre son point de
chargement et
son point de dépôt.
Benne
Vérin
hydraulique
Cabine
Châssis
porteur
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NOMENCLATURE D’UN CAMION PORTEUR TYPE 6*4 AVEC
Tous les camions ont besoin d’un permis spécial en fonction de la quantité de la
charge transportée. En effet, c’est leur capacité de transport (charge utile CU)
correspondant à la charge maximale placée dans la benne et qui peut être
transportée qui les catégorise
CU (charge utile) =
PTAC (poids total à charge) – PV (poids à vide)
Essieux et roues
. C’est un camion équipé d’un châssi porteur avec portique permettant de laisser à
demeure une benne, puis de venir la reprendre une fois remplie. Ce type de benne
sera utilisée dans deux cas de figure bien distincts :
le volume à déblayer est peu important
l’engin de production de terrassement est à faible débit
Dans le premier cas et aussi le plus courant, la benne est de petite taille. Elle est
déposée sur le site du chantier ou sur la voirie avec les protections de chantier
necessaires, puis évacuée une fois chargée. Elle offre un atout considérable de part
sa taille mais aussi la multitude de volumes disponibles.
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Dans le deuxième cas de figure ou
le volume de l’engin deproduction
de terrassement est faible mais
aussi avec la place pour la mise en
dépôt de la benne, on trouvera des
multibennes avec portique sur semi
remorque dont le volume de benne
est plus important que les
multibennes sur porteur. Ils sont
toutefois moins couremment
utilisés.
Benne
Cabine Portique
Essieux et roues
2. Le tombereau
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C’est un engin automoteur appelé aussi « dumper » à roues possédant une benne
ouverte. Il transporte déverse et répand de façon sommaire les matériaux. Son
cycle de travail reste très simple puisqu’il comprend le chargement qui estassuré
par des moyens extérieurs (chargeur, chargeuse, pelle hydraulique) ,le transport et
le déchargement.
Les tombereaux à gros volumes ne se déplacent pas sur les réseaux routiers afin de
ne pas déformer par leur poids et leur charge les chaussées
Les tombereaux sont caractérisés par les paramètres qui suivent :
• La morphologie : châssis rigide ou articulé
• Le système de direction selon qu’il s’agissent d’un châssis fix ou d’un châssis
articulé
• Le nombre d’essieux (deux, trois ou plus)
• Le système de transmission (roues motrices arrière, toutes les roues motrices ou
transmission sur l’essieu central)
• Son mode de chargement (par l’arrière, latéralement, ou par le fond lors d’un
déplacement de l’engin)
Il existe deux grandes familles de tombereaux :
a) Les tombereaux à châssis rigides.
b) Les tombereaux à châssis articulés.
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4. Le motobasculeur
Le motobasculeur est un tombereau de petite dimensions à chassis rigide ou
articulé. Le conducteur est assis sur l’engin. D’une grande maniabilité, le
motobasculeur est utilisé pour des petits chantiers exigues, des chantiers à faible
portance de sol et des petits travaux de démolitions ou terrassements.8
8
https://tribu.phm.education.gouv.fr/toutatice-portail-cms-
nuxeo/binary/S8.4.5+les+engins+de+transport.pdf?type=FILE&path=%2Fdefault-
domain%2Fworkspaces%2Fespace-collaboratif-sti-voie-pr
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Motobasculeur avec vidage de la benne latéral
9
https://housekeeping.tn/quels-sont-les-engins-de-transport/
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Parois moulées
1. Description du système
Les parois moulées ou murs emboués sont des parois en béton armé moulées dans
le sol. Lors de leur réalisation, on creuse, au moyen de grappins rectangulaires
spéciaux pendus à une grue à câble, des tranchées individuelles dans le sol
('panneaux'), jusqu'à la profondeur requise. Pour éviter l'effondrement de la
tranchée durant l'excavation, celle-ci est remplie d'un fluide d'excavation
(généralement de la boue bentonitique). Après l'excavation, le fond de la tranchée
est nettoyé et le fluide d'excavation est remplacé. Des cages d'armature
préfabriquées sont alors immergées dans la tranchée et cette dernière est ensuite
bétonnée à l'aide d'un ou plusieurs tubes plongeurs. Le béton repousse ainsi
complètement le fluide d'excavation.
2. Mise en œuvre :
Avant la mise en œuvre des parois moulées proprement dites, on place d'abord des
murettes-guides sur la plate-forme de travail, tout au long du tracé de la future
paroi. Ces murs parallèles en béton (légèrement) armé remplissent différentes
fonctions. En effet, non seulement ils guident le grappin à l'intérieur de la tranchée,
mais ils constituent également une structure portante pour les couches supérieures
et permettent de caler les cages d'armature, les profilés de jointoiement et les tubes
plongeurs. Enfin, ils servent aussi de point de référence pour le mesurage pendant
la mise en œuvre du panneau.
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La paroi est formée au moyen de panneaux adjacents
Vue en plan et dimensions courantes d'un panneau primaire pourvu, de part et d'autre, d'un profile de jointoiement comportant un joint.
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Le fluide d'excavation est un mélange à base de bentonite et d'eau, dont la qualité
doit également être contrôlée lors de l'exécution. Avant le bétonnage, le fluide
d'excavation souillé par le sol doit être remplacé par un autre, plus propre. Le
fluide récupéré doit être dessablé. Les profilés de jointoiement sont constitués
d'éléments de coffrage en acier, qui sont généralement dotés d'un ou deux joints en
caoutchouc, afin de garantir l'étanchéité à l'eau du raccord entre les panneaux
successifs
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C'est la raison pour laquelle des éléments de coffrage métalliques sont installés
- avant le bétonnage de chaque panneau - des deux côtés de la tranchée excavée
( on les appelle les profilés de jointoiement ). Un joint synthétique est intégré
dans ces profilés . Après le bétonnage et la disparition du profilé de
jointoiement , ce joint reste en partie dans le panneau bétonné . Sa partie
saillante est ainsi prête à être incorporée dans le béton du panneau voisin . De
cette manière , on limite la pénétration d'eau par le joint de raccordement entre
les panneaux individuels de la paroi moulée.
c. Béton et armature
Une paroi moulée est réalisée à l'aide de béton armé. Toutefois , il convient de
tenir compte d'exigences supplémentaires , par rapport au béton armé
constructif classique , pour la configuration des cages d'armature et la
composition du béton.
Ainsi , une teneur minimale en ciment de 350 à 400 kg/m3 est notamment
requise et le béton doit présenter un important facteur de fluidité (S = 200 +/-
30 mm).Un apport continu de béton frais d'environ 50 à 80 m3/heure est
généralement nécessaire pour bétonner les panneaux sur l'ensemble de la
profondeur dans un délai acceptable. La conception de la cage d'armature doit
permettre un bon écoulement du béton et garantir un enrobage minimum de 75
mm.
3. Dimensions caractéristiques
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Représentation schématique des dimensions d'un panneau de paroi moulée
4. Domaine d'application
Les parois moulées peuvent remplir une fonction de soutènement des terres, une
fonction de retenue d'eau et/ou une fonction portante et sont généralement
définitives.
Ce type de soutènement ne peut en général pas être considéré comme
complètement étanche.
Les taches d'humidité et le ruissellement d'eau ne peuvent donc pas toujours être
évités. La mesure dans laquelle ces problèmes se manifestent dépend de la
circulation de l'air et des possibilités d'évaporation. Le maître d'ouvrage/l'auteur de
projet doit stipuler au préalable la classe d'étanchéité souhaitée pour les locaux
enterrés ainsi que les mesures nécessaires pour y parvenir.
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▪ La paroi moulée est utilisée principalement pour construire des enceintes
souterraines relativement étanches, situées sous le niveau de la nappe
phréatique, mais aussi lorsqu’il faut réaliser des structures de soutènement de
hauteur importante, nécessitant une grande inertie.
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5. Avantages :
• Continuité dans la résistance au déplacement
• Ouvrage de soutènement adapté au milieu aquatique
• Les parois moulées permettent de créer une enceinte relativement étanche
• Elle permet de réaliser des bâtiments très profonds avec plusieurs niveaux de
sous-sol
• La paroi est très rigide, ce qui limite grandement les déplacements en tête.Ce
point est très important lorsqu’il existe des bâtiments à proximité.
6. Inconvénients :
• Cette technique est très coûteuse
• Une grande quantité de matériaux est employée
• La technicité de l’entreprise doit être très pointue
• Nécessité de l'intervention d'une entreprise spècialisé
• Problème d'étanchéité au niveau des joints à cause des impuretés dans le
béton.
http://www.confederationconstruction.be/Portals/43/Ex%C3%A9cution%20%20parois%20moul%C3%A9es%20-%20F.docx.pdf
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Coffrage
Coffrage
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Coffrage
Le béton doit être protégé contre les températures trop élevées ou trop
basses ainsi que contre les vibrations.
Le mélange de béton mince ne doit pas s’écouler du coffrage.
Le futur composant en béton doit avoir une finition de surface répondant
à la qualité requise après décapage.
Le placement des armatures en acier nécessaires doit être facilement
possible lors du montage du coffrage.
Le décapage des composants en béton produits doit être simple.
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Coffrage
Le décapage doit être fait très soigneusement. Ni le béton ni les bois de coffrage
ne doivent être endommagés. Les colonnes d’urgence sont les dernières à être
supprimées. Lors du décapage, la plus grande attention doit être accordée à la
direction structurelle des forces du coffrage. Tous les clous doivent être enlevés
des bois de coffrage dépouillés, et les bois dénudés doivent être nettoyés et trop
empilés. Le strict respect des règles de sécurité du travail revêt une importance
particulière pour les travaux de décapage en raison du risque de chute de pièces
de coffrage.
6
Coffrage
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Coffrage
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Coffrage
C- Chapitre 3
A- Coffrages glissants
1. Définition :
Coffrage glissant est une méthode de construction dans laquelle le coffrage monte
continuellement verticalement en tant que processus de travail. C'est une méthode de
construction verticale d'une section en béton armé. Il est généralement utilisé pour construire
le mur central dans la construction du bâtiment ainsi que les cages d'ascenseur, les cages
d'escalier, les tours, etc.
La technique du coffrage glissant est une technique particulière de mise en place du béton.
Cette technique est généralement adoptée pour toutes les structures hautes comme les
cheminées et les silos. Il est également adopté pour la construction de chaussées.
2. Fonctionnement :
La vitesse de glissement dépend essentiellement de la vitesse de prise du béton, elle-même
tributaire de la température de fabrication de ce béton et de la température ambiante. Elle peut
être conditionnée par d’autres facteurs tels que la mise en place du ferraillage ou des
réservations, les délais nécessaires à l’obtention de résistances suffisantes du béton. On peut
retenir que la vitesse moyenne de montée est de l’ordre de 3 à 6 m/jour.
Ce système d’élévation est constitué :
De panneaux coffrage : (en bois ou métalliques h 1,20m) prenant appui sur les étriers espacés
de 1,5 m à 2,5 m les uns des autres sur la périphérie de l’ouvrage à réaliser.
De plates-formes de travail adaptées à la géométrie de l’ouvrage :
Plate-forme haute intérieure, plate-forme haute périphérique, plates-formes basses de
ragréage.
En complément aux deux précédentes qui sont destinées à la mise en place des armatures et
au bétonnage.
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Coffrage
3. Le ferraillage :
Le ferraillage constitue l’opération clé dans les réalisations en coffrage glissant,
car conditionnant les cadences de coulage, son approvisionnement comme déjà
dit précédemment, ainsi que son stockage doivent être particulièrement étudiés.
Préférentiellement ce ferraillage doit être préfabriqué au sol.
Sa stabilité sera assurée au niveau du plot à l’aide d’une ossature disposée en
surélévation des étriers, ossature constituant par ailleurs un gabarit pour le
réglage en altitude des aciers.
Dans le cas d’un ferraillage en place il est à prévoir une banquette pour le
stockage des aciers ainsi que l’ossature précédemment citée pour la stabilité et
le réglage des barres verticales.
4. Accès général au plot :
Le type d’accès au coffrage à partir du sol sera fonction de la hauteur de
l’ouvrage à réaliser : sapine ou ascenseur de chantier.
Si la hauteur est grande, les chantiers doivent être équipes par une grue a tour et
élévateur de chantier peut être monte sur le fut de la grue.
Si la hauteur est moins que 25m, il faut mettre une sapine.
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Coffrage
5. La sécurité :
• La mise en œuvre des coffrages glissants impose un personnel qualifié et apte.
• Les plates-formes de travail doivent impérativement être équipées en rives de garde-corps
conformes aux règlements en vigueur concernant la sécurité.
• Ne jamais envoyer ou laisser un ouvrier seul pour des travaux sur la plate-forme de ragréage
(malaise, incident...)
• Dans le travail sur coffrages glissants le personnel est par la force des choses confiné en
altitude
• Ne pas surcharger les plates-formes de travail et de bien répartir les charges sur celles-ci
afin d’éviter tout vrillage du coffrage.
6. Exemples des bâtiments construises avec ce système :
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Les Murs
CLOISONS LEGERES
Les avantages des cloisons légères sont la flexibilité et la rapidité de réalisation. Ces
cloisons sont disponibles en divers parachèvements : bois, plâtre, verre … et quel que soit
le choix de matériaux pour cette ossature, le faible poids de la cloison légère permet une
mise en œuvre sans renforcement de la structure des planchers.
CLOISONS EN BOIS
Avantages :
Généré par le soleil, l'eau et naturellement biodégradable, le bois est sain pour l'environnement intérieur
de l'habitat.
Inconvénients :
Nécessite un traitement hydrofuge en cas de risque de contact avec de l'eau.
Pose :
Fixation mécanique : La structure à montants et traverses en bois est construite comme suit :
- Fixation des traverses en bois au sol et au plafond. Prévoir un entraxe maximum des points de
fixation de 800 mm. Si la structure est soumise à des exigences quant au bruit, une bande
d’étanchéité souple PE/... garantit une finition étanche à l'air entre le gros œuvre et les traverses en
bois.
- Mise en place des montants en bois entre les traverses du plafond et celles du sol. L’entraxe des
montants est de maximum 600 mm et ceux-ci sont fixés aux traverses selon les méthodes usuelles.
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On a Deux Types du Cloison en Bois :
1. Cloison en Bois Simple :
Dans des cloisons sur ossature en bois simple, les plaques de plâtre des deux
faces de la cloison sont accouplées par le biais de montants. On obtient ainsi une
construction plus rigide.
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Pour faire une cloison en bois, vous aurez besoin de :
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3. Installez l'ossature basse et haute de votre cloison :
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Posez le premier montant vertical
• Mesurez l'espace entre les lisses haute et basse.
• Coupez les montants verticaux à cette mesure.
• Insérez un premier montant contre le mur d'appui, en vous aidant d'un marteau si
nécessaire.
• Vissez-le ensuite dans le mur, tous les 30 cm.
• Fixez les montants suivants
• Tracez des repères sur les lisses haute et basse tous les 40 cm.
• Insérez les montants en les plaçant sur les repères.
• Fixez-les ensuite dans les deux lisses avec une vis à 45 ° de chaque côté.
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