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Béton armé
Cours 3ème année licence
AOUDJANE Kheireddine
2018-2019
Sommaire.
Chapitre I/A Généralités sur le béton armé 04
Définitions 05
I.1. Mise en œuvre du béton armé: 06
I.1.2. Principe du béton armé 06
I.2. Conventions de signe 07
I.3. Avantages et inconvénients du béton armé 07
I.3.1 Les principaux avantages 07
I.3.2. Les principaux inconvénients 08
Chapitre I/B :Les caractéristiques mécaniques des matériaux 09
I.B.1. Résistances caractéristiques 10
I.B.2. Déformations longitudinales du béton 14
I.B.3.Coefficient de Poisson 14
I.B.4. Contrainte limites 15
Chapitre II Actions et sollicitations - combinaisons de calcul 16
II.1. Définitions 17
II.2. Actions 17
II.2.1. Les actions permanentes 17
II.2.2. Variables (Qi i = 1,2,……,n) 18
II.2.3. Actions accidentelles (FA) 19
II.3. Combinaisons d’actions 19
II.3.1. Combinaisons de calcul vis-à-vis de l’ELU 20
II.3.1.1 Combinaisons fondamentales 20
II.3.1.1 Combinaisons fondamentales 20
II.3.1.2. Combinaisons accidentelles 21
II.3.2. Combinaisons de calcul vis à vis des ELS 21
Exercices Actions sollicitations 23
Chapitre III : Calcul des sections soumises a la traction simple 24
III.1. Définition 25
III.2. Hypothèses de calculs 25
III.2. Hypothèses de calculs 26
III.3.1. Cas où la fissuration est peu préjudiciable (FPP) 26
III.3.2. Cas où la fissuration est préjudiciable (FP) 27
III.3.3. Cas ou la fissuration est très préjudiciable(FTP) 28
III.3.4. Dimensionnement de la section de béton (coffrage) 28
III.4.1 Vérification des contraintes 29
III.4.2. Armatures transversales 29
III.4.3. Dispositions constructives 29
Exercices Traction simple 32
Chapitre IV Calcul des sections soumises à la compression simple 33
IV.1 Définition 34
IV.2. Elancement d’un poteau 35
IV.3. Effort normal résistant des poteaux en compression centrée 37
IV.4 Armatures longitudinales 38
IV.5. Armatures transversales 38
IV.6. Dispositions constructives 39
IV.6.1 Les armatures longitudinales 39
IV.6.2. Les armatures transversales 40
IV.7. Hypothèses fondamentales 40
Exercices compression simple 41
Chapitre V Hypothèses de calcul en béton armé 45
Définitions :
Le mélange fait prise (il se solidifie) puis durcit (il devient résistant).
Compression
Traction
Traction (-)
Compression (+)
Moment fléchissant
En conclusion les qualités du béton armé dépassent très largement ses
défauts.
• Le béton:
Dans les calculs, on doit définir à priori une valeur de fc28 pour cela
on peut utiliser les valeurs suivantes :
Moyenne 350 20 à 25
Bonne 400 25 à 30
I.B.3.Coefficient de Poisson :
Etat (c'est à dire condition indésirable) est celui dans lequel une condition requise
d'une construction de ses éléments est strictement satisfaite.
On distingue les Etats Limites Ultimes (ELU) correspondent à la limite
II.1. Définitions :
II.2. Actions :
Leur intensité est constante ou très peu variable dans le temps, elles
comprennent :
• Les efforts (poids, poussées, pressions) exercés par des terres, par
des solides ou par des liquides dont les niveaux varient peu (en
cas de variations importantes, les actions seront considérées
Cours de Béton armé AOUDJANE K Page 18
comme variables) ;
On désigne par :
La stabilité de forme
Si elles ne sont pas définies par des textes spécifiques, les combinaisons
d’actions à con- sidérer sont les suivantes :
Gmax + Gmin + FA + ψ1i Q1 + ∑i>1 ψ2i Qi
Remarques :
Salles de réunion:
0.77 0.65 0.40
Charges
◆ A places assises
d’exploitation 0.77 0.75 0.25
0.77 0.20 00
Vent
0.60 0.50 00
Température (variation
uniforme)
Exercice 03:
Déterminer Nmax dans les poteaux à partir de la valeur des réactions d’appui
données ci-après sachant que :
Q1, Q2 et Q3 sont de natures différentes,
Q1, Q2 de même nature et Q3 est de natures différentes des 2 autres.
G G Q Q Q
3
1 2 1 2
F FA
A
Exercice 04 :
Soit la poutre soumise aux différentes actions, dont les diagrammes sont donnés.
Déterminer les sollicitations maximales dans les sections dangereuses lorsque :
Q1, Q2 et W sont de natures différentes,
Q1, Q2 de même nature et W est de natures différentes.
III.1. Définition:
Une pièce en béton armé est sollicitée en traction simple (Tirant) lorsque
les forces agissant à gauche d’une section droite Σ se ramènent au centre de
gravité de la section à une force unique N (Effort normal) perpendiculaire à
Σ et dirigée vers la gauche.
Les éléments en béton armé sollicités en traction simple sont rares, on les
rencontre généralement dans les fermes en treillis, les ceintures de coupoles, les
conduites d’eau, les réservoirs et les tirants dans les formes en arcade.
La fissuration est considérée comme préjudiciable pour les éléments exposés aux
intempéries ou à des condensations, ou alternativement noyés et émergés en eau
douce. La contrainte limite des aciers tendus étant :
Par définition est considérée comme non fragile, une section tendue ou fléchie
telle que la sollicitation provoquant la fissuration du béton dans le plan de la
section considérée entraîne dans les aciers une contrainte au plus égale à leur
limite d’élasticité garantie. Les armatures longitudinales doivent donc avoir une
section minimale, cette section doit être suffisante pour équilibrer l’effort (Nf )
qui provoque la fissuration du béton seul : Nf = B.ft28
La contrainte normale de traction dans l’acier est :
La section de béton B n’intervient pas dans les calculs de résistance mais elle doit
: - Satisfaire la condition de non fragilité; - Assurer le bon enrobage des aciers ; -
Permettre d’effectuer les jonctions par recouvrement. Les données étant : Nu,
Nser, ft28 , fe Les inconnues : AS et B. On calcule AS telle que
AS ≥ Max (Au , Aser ) et on choisit B qui satisfait la condition de non fragilité
avec ACNF = AS .
Avant tout il faut vérifier que : As > Asmin, Si la fissuration est préjudiciable ou
très préjudiciable, vérifie
A. En zone courante :
B. En zone de recouvrement :
Dans ce cas les armatures transversales sont des armatures de couture. Leur
espacement sera calculé avec précision après avoir déterminé la longueur de
recouvrement. (Voir « Pratique du BAEL 91 ». Jean Perchat et Jean Roux.
Editions Eyrolles – 1995).
Par exemple les cas 1 et 2 sont nettement plus défavorables que les cas 3 et 4 qui
assurent une meilleure réparation des fissures
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Exercice 4 :
IV.1 Définition :
Remarque :
2-2- Elancement :
L’élancement λ d’une pièce comprimée de section constante est le rapport de sa
longueur de flambement lf au rayon de giration i de la section droite du béton
seul, calculé dans le plan de flambement.
Cas particuliers:
a- Section circulaire
Les valeurs de α sont à diviser par 1.10 si plus de la moitié des charges
est appliquée avant 90 jours.
Lorsque la majeure partie des charges est appliquée avant 28 jours, on prend la
contrainte fcj au lieu de fc28 et le coefficient de réduction est de 1.20 au lieu de
1.10.
Exercice 01 :
Cours de Béton armé AOUDJANE K Page 41
Ferrailler un poteau rectangulaire de 40x60 cm², soumis aux efforts de
compression suivants :
𝑁𝑢 = 2.45 𝑀𝑁
{
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 0 .9 𝑀𝑁
Exercice 02 :
Exercice 03 :
Exercice 04 :
Cours de Béton armé AOUDJANE K Page 42
Déterminer le coffrage et le ferraillage d’un poteau circulaire, soumis aux efforts
de compression suivants :
𝑁𝑢 = 1.28 𝑀𝑁
{
𝑁𝑠𝑒𝑟 = 0.98 𝑀𝑁
Exercice 05 :
Exercice 06 :
35cm
45 cm 4 T20 + 4T16
2 cadres 8 St = 28 cm
Ψ0i = 0.77 ; Ψ1i = 0.65 ; Ψ2i = 0.20 Quelque soit la nature de la charge
Chapitre V
Cours de Béton armé AOUDJANE K Page 45
HYPOTHESES DE CALCUL EN BETON ARME
Dans les calculs le rapport 𝐸𝑠/𝐸𝑏 = , appelé coefficient d’équivalence, est pris
égal à 15 par convention.
Chapitre VI
Cours de Béton armé AOUDJANE K Page 50
CALCUL DES SECTIONS SOUMISES A LA FLEXION SIMPLE
VI.1 Introduction
Une poutre à plan moyen est sollicitée en flexion simple, lorsque l’ensemble des
forces ou couples appliqués à gauche d’une section droite Σ est réductible au
centre de gravité G de Σ à:
Une force V située dans le plan de Σ et dans le plan moyen (effort
tranchant) ;
Un couple M d’axe perpendiculaire au plan moyen (moment
fléchissant
Ou bien des états limites d’ouverture des fissures caractérisés, pour les cas de
fissuration préjudiciable ou fissuration très préjudiciable uniquement, par une
limitation de la contrainte de traction de l’acier tendu.
Domaine 1 ou pivot A :
Le diagramme passe par le pivot A qui correspond à un allongement de 10 ‰ de
l’armature la plus tendue supposée concentrée en son centre de gravité. A
l’intérieur de ce domaine on distingue 2 sous-domaines :
Le sous-domaine 1-a : Le béton est toujours tendu, c’est le domaine de la
traction simple.
Le sous-domaine 1-b : Le béton est partiellement comprimé. Le
raccourcissement de la fibre la plus comprimée reste inférieur à 3.5‰. c’est
le domaine de la flexion simple et composée.
Domaine 2 ou pivot B :
Le diagramme passe par le pivot B qui correspond à un raccourcissement de 3.5
‰ de la fibre la plus comprimée. Le pivot B est le domaine de la flexion simple
ou composée.
A l’intérieur de ce domaine on distingue 3 sous-domaines :
Le sous-domaine 2-a : L’allongement des armatures tendues est supérieur
à l’allongement élastique εes. les armatures sont plastifiées.
Y 0.259 d
2 d
ℎ
Le domaine 2 ou pivot B est décrit par la condition 0.259 ≤ α ≤
𝑑
Domaine 3 ou pivot C :
Le diagramme passe par le pivot C qui correspond à un raccourcissement
de 2 ‰ du béton à une distance de la fibre la plus comprimée égale à 3/7 h. C’est
le domaine de la flexion composée ou de la compression simple. Le domaine est
décrit par la condition α ≥ ℎ/𝑑
εst σst
𝑦
On pose α = et Ψ = 0.8095
𝑑
Coefficient de remplissage (Rapport du diagramme de contraintes à celle du rectangle dans lequel il s’inscrit)
𝑀𝑢 = 𝐹𝑏𝑐 . 𝑧 𝑧 = 𝑑 − 𝛿𝐺 𝑦 = 𝑑(1 − 𝛼 𝛿𝐺 )
Donc 𝑀𝑢 = 𝛹 𝑏0 𝑑 2 𝑓𝑏𝑢 𝛼 (1 − 𝛼 𝛿𝐺 )
𝑀𝑢
Posons 𝜇𝑏𝑢 = = 𝛹𝛼(1 − 𝛼 𝛿𝐺 ) ⇒ 𝛹 𝛿𝐺 𝛼 2 − 𝛹𝛼 + 𝜇𝑏𝑢 =
𝑏0 𝑑 2 𝑓𝑏𝑢
0
Il s’agit d’une équation du second degré en α à résoudre
1 4 𝛿𝐺
Soit 𝛼 =
2 𝛿𝐺
(1 − √1 − 𝛹
𝜇𝑏𝑢 ) Pour le pivot B 𝛿𝐺 ≈ 0.416
𝛼 = 1.25 (1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 )
On appelle moment limite ultime Mlu la valeur du moment agissant ultime pour
laquelle Asu = Asser Cette valeur limite dépend :
De fc28 (dont dépend fbu et donc Asu , 𝜎𝑏𝑐 , 𝜎ser et donc Asser),
De fe (dont dépend Asu), Du rapport 𝛾=𝑀𝑢 / , Θ facteur de durée
d’application des charges.
Le dimensionnement aux ELU s’effectuera de la manière suivante :
Les valeurs exactes de lu sont données par des tableaux (fonction de fc28,
Si fc28 > 30 MPa, il faut prendre les valeurs de lu des tableaux
car il n’est plus linéaire en et fc28.
On rappelle que les états limites de service sont : Un état limite de compression
du béton (défini par 𝜎𝑏𝑐=𝜎𝑏𝑐 =0.6 𝑓𝑐28) à vérifier dans tous les cas, que la
fissuration soit peu préjudiciable ou non ;
Des états limites d’ouverture des fissures (défini par 𝜎𝑠=𝜎𝑠) qui ne concernent
que les cas de fissuration préjudiciable ou fissuration très préjudiciable.
𝐹𝑏𝑐𝑜=𝑏0 𝑦𝑟 𝜎𝑏𝑐
𝜎𝑏𝑐 𝜎
̅ 𝑏𝑐
yr δG.yr
d
̅𝑠
𝜎
15
𝜎𝑏𝑐 𝛼𝑟 𝑑 𝛼𝑟 ̅𝑠
𝜎 𝛼
̅𝑠⁄
𝜎 =
𝑑−𝛼𝑟 𝑑
=
1−𝛼𝑟
𝜎𝑏𝑐 =
15
(1−𝛼𝑟 )
𝑟
15
1⁄ 𝜎 𝑏 𝑦 ̅𝑠
𝜎 𝛼
𝑟 = 2 𝑏𝑐 0 𝑟
̅𝑏𝑐 𝑏0 𝑦𝑟
𝜎
= ̅𝑏𝑐
30 𝜎
(1−𝛼𝑟 )
𝑟
1
δG= d’où
3
̅𝑠
𝜎 𝛼2 𝛼𝑟
𝜇𝑠𝑒𝑟 =
30 ̅
𝜎𝑏𝑐
(1−𝛼𝑟 ) (1 − 3
)
𝑟
1/3 yr 𝜎̅𝑏𝑐
yr
d
𝜎𝑠 ̅
𝜎
< 15𝑠
15
8
On déduit 𝛼𝑟 = 1.5 (1 − √1 − 𝜇𝑠𝑒𝑟 )
3
Une section rectangulaire avec aciers comprimés peut être considérée comme
résultant de la superposition de 2 sections fictives:
As AS1 AS2
b0 b0
𝝈𝒔𝒄 𝑴𝟏 𝝈𝒔𝒄
Et 𝑨𝑺 = 𝑨𝑺𝟏 + 𝑨′𝑺 = + 𝑨′𝑺
𝝈𝒔 𝒛𝟏 𝝈𝒔 𝝈𝒔
Pour FeE500
1
𝜎𝑠𝑐𝑒 = 9 𝛾 𝑓𝑐28 − 𝛿 ′ (13 𝑓𝑐28 + 415) ≤ 435 𝑀𝑃𝑎 Avec
𝐾
1−𝜃
𝐾 =1−
8.5
Pour FeE400
1
𝜎𝑠𝑐𝑒 = 9 𝛾 𝑓𝑐28 − 0.9 𝛿 ′ (13 𝑓𝑐28 + 415) ≤ 348 𝑀𝑃𝑎 Avec
𝐾
1−𝜃
𝐾 =1−
8.5
𝑀𝑙𝑢
Au moment limite ultime Mlu correspond : 𝑀𝑙𝑠𝑒𝑟 =
𝛾
Si Mser > M lser des aciers comprimés sont nécessaires.
Le moment M lser sera équilibré par la 1° section fictive.
On aura donc
𝑴𝒍𝒖
Mser 1 = 𝑴𝒍𝒔𝒆𝒓 =
𝜸
𝛼𝑙𝑠𝑒𝑟 −𝛿 ′
’d 𝜎̅𝑏𝑐 Avec 𝜎𝑠𝑐𝑠𝑒𝑟 = 15 𝜎̅𝑏𝑐
𝛼𝑙𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠𝑐𝑠𝑒𝑟 𝑀𝑠𝑒𝑟 −𝑀𝑙𝑠𝑒𝑟
αlserd et 𝐴′𝑠𝑠𝑒𝑟 =
15 𝜎𝑠𝑐𝑠𝑒𝑟 (𝑑−𝑑′)
𝑀𝑙𝑠𝑒𝑟 𝜎𝑠𝑐𝑠𝑒𝑟
A.N 𝐴𝑠𝑠𝑒𝑟 = + 𝐴′𝑠𝑠𝑒𝑟
𝑧𝑠𝑒𝑟 .𝜎𝑠𝑠𝑒𝑟 𝜎𝑠𝑠𝑒𝑟
1 𝑦𝑟
𝐹𝑏𝑐 = 𝑏0 𝑦𝑟 ̅𝜎𝑏𝑐 𝑧𝑟 = 𝑑 −
2 3
1 𝑦 1
𝑀𝑟𝑏 = 𝐹𝑏𝑐 . 𝑧𝑟 = 𝑏0 𝑦𝑟 ̅𝜎𝑏𝑐 (𝑑 − 𝑟) = 𝑏0 𝑑 2 ̅𝜎𝑏𝑐 𝛼𝑟 (1 −
2 3 2
𝛼𝑟
3
)
𝑴𝒓𝒃 𝟏 𝜶𝒓
Et le moment réduit 𝝁𝒓𝒃 = = 𝜶𝒓 (𝟏 − )
𝒃𝟎 𝒅𝟐 ̅𝝈𝒃𝒄 𝟐 𝟑
𝑴𝒔𝒆𝒓
𝑨𝒔𝒆𝒓 = ̅𝒔
𝒛𝒓 . 𝝈
̅𝑏𝑐
15 𝜎 𝛼𝑟 −𝛿 ′
’d 𝜎̅𝑏𝑐 𝛼𝑟 = ̅𝑏𝑐 + 𝜎
̅𝑠
𝜎𝑠𝑐𝑠𝑒𝑟 = 15 𝜎̅𝑏𝑐
15 𝜎 𝛼𝑟
𝜎𝑠𝑐 𝑴𝒔𝒆𝒓 −𝑴𝒓𝒃
αr d 𝑨′𝒔𝒔𝒆𝒓 = dans la section (2)
15 𝝈𝒔𝒄𝒔𝒆𝒓 (𝒅−𝒅′)
AN
𝜎𝑠𝑐𝑠𝑒𝑟
𝐴2 = 𝐴′𝑠𝑠𝑒𝑟 ̅𝑠
𝜎
𝑀𝑟𝑏 𝜎𝑠𝑐𝑠𝑒𝑟
D’oŭ Asser = A1 + A2 = ̅𝑠
+ 𝐴′𝑠𝑠𝑒𝑟 ̅𝑠
𝑧𝑟 .𝜎 𝜎
𝑀𝑢
𝑀𝑢 ≤ 𝑀𝑙𝑢 𝑏0 𝑑 2 ≥
𝜇𝑙𝑢 . 𝑓𝑏𝑢
♦ Fissuration préjudiciable:
𝑀𝑢
𝑀𝑢 ≤ 𝑀𝑙𝑢 𝑏0 𝑑 2 ≥
𝜇𝑙𝑢 . 𝑓𝑏𝑢
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝑀𝑠𝑒𝑟 ≤ 𝑀𝑟𝑏 𝑏0 𝑑 2 ≥ ̅𝑏𝑐
𝜇𝑟𝑏 . 𝜎
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝑀𝑠𝑒𝑟 ≤ 𝑀𝑟𝑏 𝑏0 𝑑 2 ≥
𝜇𝑟𝑏 . 𝜎̅𝑏𝑐
l1 / 10 b
b0
Arc tg ⅔
Arc tg ⅔
l2 l1
𝑏−𝑏0 𝑙𝑖 𝑙
Nous devons avoir en travée = 𝑀𝑖𝑛 ( ; 𝑡)
2 10 2
h0
d Asu s Fs z
b0
Moment équilibré par la seule table uniformément comprimée sur toute sa hauteur
sous fbu :
ℎ0 𝒉𝟎
𝐹𝑏𝑐 = 𝑏 ℎ0 𝑓𝑏𝑢 𝑧=𝑑− et donc 𝑴𝑻𝒖 = 𝒃 𝒉𝟎 (𝒅 − ) 𝒇𝒃𝒖
2 𝟐
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VI.6.2.2. Calcul des armatures:
Lorsque la table est tendue, on fait les calculs pour une section rectangulaire b0
xh
b0
b-Cas oŭ Mu ≤ MTu :
La table est surabondante, on fait les calculs pour une section rectangulaire b x h
La table est insuffisante pour équilibrer à elle seule Mu. Une partie de la nervure
est donc comprimée.
h0 y
d (=) z1 ( + )
z2
A su A1 A1S1 A2 A2
S2
Mu = M u1 + M u2
Cours de Béton armé AOUDJANE K Page 71
Section fictive 2 :
ℎ0
𝐹𝑏𝑐2 = (𝑏 − 𝑏0 ) ℎ0 𝑓𝑏𝑢 = 𝐴2 𝜎𝑆2 𝑧2 = 𝑑 −
2
ℎ0 𝑏 − 𝑏0
𝑀𝑢2 = 𝐹𝑏𝑐2 . 𝑧2 = (𝑏 − 𝑏0 ) ℎ0 (𝑑 − ) 𝑓𝑏𝑢 = 𝑀𝑇𝑢
2 𝑏
𝐹𝑏𝑐2 (𝑏−𝑏0 ) ℎ0 𝑓𝑏𝑢
𝐴2 = =
s2 s2
Section fictive 1 :
𝑀𝑢1
𝜇𝑏𝑢 = 𝛼 = 1.25 (1 − √1 − 2𝜇𝑏𝑢 ) 𝑧1 = 𝑑(1 − 0.4 𝛼)
𝑏0 𝑑 2 𝑓𝑏𝑢
𝑀𝑢1
𝐴1 = et 𝐴𝑠𝑢 = 𝐴1 + 𝐴2
𝑧1 𝜎𝑠1
b bc Fbc
h0
d As Fs z
s
̅̅̅
15
b0
Moment équilibré par la seule table entièrement comprimée pour atteindre 𝜎̅𝑠
dans les aciers tendus :
𝝈
̅𝒔 𝒅−𝒉𝟎 ⁄𝟑
𝑴𝑻𝒔𝒆𝒓 = 𝒃 𝒉𝟐𝟎
𝟑𝟎 𝒅−𝒉𝟎
On aura alors
𝑴𝒔𝒆𝒓
On prend comme valeur approchée de 𝑨𝒔𝒆𝒓 = 𝑨𝒃
𝑴𝒃
Il n’est pas nécessaire d’avoir une valeur de Mb très voisine de M ser pour avoir
une approximation acceptable sur Aser . Toutefois, si Mb est très différent de M ser ,
on peut chercher une meilleure approximation en recommençant avec une
nouvelle valeur de bc :
𝑏0 ℎ2 +(𝑏−𝑏0 ) ℎ02
𝑣= 𝑣′ = ℎ − 𝑣
2 [𝑏0 ℎ+(𝑏−𝑏0 ) ℎ0 ]
ℎ3 ℎ03
𝐼 = 𝑏0 + (𝑏 − 𝑏0 ) − [ 𝑏0 ℎ + (𝑏 − 𝑏0 ) ℎ0 ]𝑣 2
3 3
𝑰 𝒇𝒕𝟐𝟖
On a 𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟎.𝟖𝟏 𝒉 𝒗′ 𝒇𝒆
8-1-Section rectangulaire:
Marche à suivre:
AN
𝝈𝒔
a- Cas oŭ y1 > h0 : (Mser > M Tser) A
𝟏𝟓
b0
1 ℎ02
𝑏0 𝑦12 + [(𝑏 − 𝑏0 ) ℎ0 + 15(𝐴 + 𝐴′ )]𝑦1 − [(𝑏 − 𝑏0 ) + 15(𝐴 𝑑 + 𝐴′ 𝑑′)] = 0
2 2
A’ h0 y1 b – b0
(=) (-) y1 - h0
On aura alors :
𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑏𝑐 = 𝑦1 ≤ 𝜎̅𝑏𝑐
𝐼
𝑀𝑠𝑒𝑟 𝑀𝑠𝑒𝑟
𝜎𝑠 = 15 (𝑑 − 𝑦1 ) ≤ 𝜎̅𝑠 𝜎𝑠𝑐 = 15 (𝑦1 − 𝑑′)
𝐼 𝐼
F.P.P 4c
30
Exercice 02
5
𝑀𝑢 = 750 𝑘𝑁. 𝑚
{
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 600 𝑘𝑁. 𝑚
66
F.P 4
35
Exercice 04 :
4
c
𝑀𝑢 = 350 𝑘𝑁. 𝑚 m 70
𝑀𝑠𝑒𝑟 = 210 𝑘𝑁. 𝑚
6
c 40
F.T.P m
80 cm 𝑀𝑢 = 260 𝑘𝑁. 𝑚
{
5cm 𝑀𝑠𝑒𝑟 = 190 𝑘𝑁. 𝑚
FP
7cm
30cm
Exercice 08 :
Soit la poutre ci contre, soumise à:
19.64 6
MG1= - 47 kN.m
MG2= 180 kN.m
54c MQ1 = - 113 kN.m
MQ2 = 95 kN.m
8.04
5
1. Vérifier les contraintes dans les aciers et dans le béton.
40
2. G2 est inconnue, tel que MG2= 3G2.Déterminer G2max que
peu équilibrer cette poutre
Généralités:
Lorsqu’une pièce est soumise à la flexion simple, les efforts dans
une section se décomposent en un moment fléchissant M et un effort
tranchant V qui représente la variation du moment fléchissant le long de
𝑑𝑀
la pièce ( 𝑉 = ).
𝑑𝑥
α 𝑓𝑐𝑗 α
F.P.P 𝜏𝑢 ≤ 𝑀𝑖𝑛 [(0.34 − 0.07 ) ; (9 − 2 ) 𝑀𝑃𝑎]
45 𝛾 𝑏 45
α 𝑓𝑐𝑗 α
F.P ou F.T.P 𝜏𝑢 ≤ 𝑀𝑖𝑛 [(0.39 − 0.12 ) ; (10 − 3 ) 𝑀𝑃𝑎]
45 𝛾 𝑏 45
VII.4.4.Espacement maximal :
𝑆𝑡 ≤ 𝑀𝑖𝑛 (0.9 𝑑 ; 40 𝑐𝑚)
Vu√2
Vu Vu
a 45º
Vu
Vu
A l’appui simple d’about d’une poutre, on admet que les charges sont transmises
par l’intermédiaire d’une bielle unique (dite bielle d’about) inclinée à 45 º sur l’axe
de la poutre. La composante verticale Vu transmise par la bielle d’about est
équilibrée par la réaction d’appui. Les armatures longitudinales ancrées au delà de
l’appui doivent équilibrer la composante horizontale Vu transmise par cette bielle :
𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙
𝑨 ≥ 𝒇𝒆 ⁄𝜸𝒔
𝑉𝑢 √2 2 𝑉𝑢
La contrainte de compression est égale à : 𝜎𝑏𝑐 = 𝑎 =
𝑏 𝑎.𝑏
√2
2 𝑉𝑢 𝑓𝑐𝑗
Le règlement préconise de vérifier : ≤ 0.8
𝑎. 𝑏 𝛾𝑏
La valeur à utiliser pour « a » dans les cas les plus courants est
Poutre à nervure rectangulaire reposant sur un poteau dont elle est solidaire :
a Armature inférieure avec scellement droit Armature inférieure avec scellement courbe
2cm
a 2cm
courbe s
45º 45º
45º 45º
b0
a
Epaisseur du talon
45° 45°
Remarque :
Même si l’on trouve A < 0, il n’est pas de bonne construction de
ne prévoir aucune armature inférieure traversant le nu d’appui.
Généralités :
Une poutre à plan moyen est sollicitée en flexion simple, lorsque
l’ensemble des forces ou couples appliqués à gauche d’une section
droite Σ est réductible au centre de gravité G de Σ à :
Σ
MG0
N G
V
SEC
SET
VIII.3.Sollicitations à considérer
Lorsque l'effort normal est une traction, les combinaisons usuelles permettant
le calcul de MG0 et N à ELU et à ELS restent sans modifications:
Une section sera dite entièrement tendue, si l'effort appliqué est un effort de
traction et s'il est appliqué entre les armatures : centre de pression c entre les
traces d’armatures
Donc:
𝑒2 𝑒1+𝑒2 𝑒1
𝑁 = 𝐹𝑆1. (1 + ) = 𝐴𝑆2. 𝜎𝑆2 ( ) 𝐀𝐒𝟐 = 𝐍
𝑒1 𝑒2 𝜎𝑆1(𝑒1+𝑒2)
Comme dans le cas de l'état limite ultime, une section est dites entièrement
tendue, lorsque le centre de pression se trouve entre les traces des nappes des
armatures.
𝑁𝑆𝑒𝑟 =A𝑆1.𝜎𝑆1+𝐴𝑆2.𝜎𝑆2
𝑁𝑆𝑒𝑟.𝑒1=𝐴𝑆2.𝜎𝑆2(𝐞𝟏+𝐞𝟐)
𝑁𝑆𝑒𝑟.𝑒2=𝐴𝑆1.𝜎𝑆1(𝐞𝟏+𝐞𝟐)
En traction, les aciers les plus sollicités travaillent à 𝜎𝑠=𝜎𝑠
Une section est considérée partiellement comprimée soit avec un effort normal de
compression ou un effort normal de traction. On suppose qu'il existe une nappe
d'armature comprimée:
𝑑′≤𝑦 ≤𝑑
a. Calcul à ELU:
ℎ
La section est partiellement comprimée si y<h =˃ 𝛼<
𝑑
ℎ ℎ
𝜇𝑏𝑈𝐴<0.8 (1−0.4 )
𝑑 𝑑
b. Calcul à ELS:
Lorsqu'une section est soumise à (𝑁𝑠𝑒𝑟, 𝑀𝑠𝑒𝑟), avec 𝑁𝑠𝑒𝑟>0. La
section est considérée partiellement comprimée lorsque le centre de
ℎ
pression "C" se trouve en dehors du noyau central. (𝑒0≤ )
6
𝑁𝑈𝑅=𝑁𝑈-(𝑏-𝑏0) ℎ0.𝑓𝑏𝑢
ℎ0
𝑀𝑈𝑅= 𝑀𝑈𝐴- (𝑏-𝑏0) ℎ0.(𝑑 − ) 𝑓𝑏𝑢
2
Remarque:
𝑁𝑈𝑅 𝑁𝑈
Lors du calcul de 𝐴𝑠𝐹𝐶, le terme soustractif est au lieu de
𝜎𝑠 𝜎𝑠
Section en Té:
ℎ
𝐵𝑓𝑡28 𝐼 𝑒0−𝜗′+
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛= (. ℎ ) .( 2
)
𝑓𝑒 (𝑑− 𝑒0𝐵𝜗′′−𝐼
2
Dans ce cas, y > h et 𝛼> 1 La droite de déformation passe par le Pivot C. Dans
ce cas, le calcul des sections d’acier est plus compliquée puisqu’il n’est plus
possible d’utiliser le diagramme rectangulaire simplifié. Le comportement
du béton est représenté par le diagramme parabole rectangle. Néanmoins,
on peut faire l’hypothèse que la déformation est constante sur la section et
vaut 2‰ (Pivot C, 𝛼= ∞). Avec cette hypothèse, la contrainte dans le béton
est constante et vaut fbu. Ceci conduit aux sections d’acier suivantes :
𝐍𝐮−𝐛𝐡𝐟𝐛𝐮
𝐴𝑠= - 𝐴𝑠′
𝛔𝐬(𝟐‰)
On pose:
𝑁
𝜈= : Effort normal réduit
𝑏ℎ𝑓𝑏𝑢
Bh = b0 x h + 15 ( As1 + As2)
Exercice n°2: Q
G1
Soit la structure ci-contre soumise à :
G2
G1 = 50kN/ml
G2 = 25 kN/ml 4m a
G3 = 150 kN
Q1 = ± 600 kN
G3
1. Déterminer « a » pour avoir une:
Compression Simple sous (MSer max , NSer Cor) 1m
Traction Simple sous (MSer max , NSer Cor)
SEC sous (NSer max , MSer Cor)
SET sous (NSer max , MSer Cor)
60
40
5 7
Efforts Normaux
+ + + ±
Moments Fléchissant
+ + +
fc28 = 25 MPa lf =3.5m F. Préj Aciers FeE400 Ψ0i =0.77 Ψ2i = 0.2
Exercice n°3:
Un poteau rectangulaire est soumis aux sollicitations suivantes :
⊕
70 Ng1 = 220 kN Mg1 = 660 kN.m
Ng2 = -190 kN Mg2 = - 210 kN.m
35 NQ1 = -475 kN MQ1 = - 475 kN.m
Asg Asd NQ2 = 1.8 Q2 MQ2 = - 3.6 Q2
NQ3 = 378 kN MQ3 = -450 kN.m
4 6
Q1, Q2 et Q3 de différentes.
natures
3. Asg = 31 cm², Asd = 5 cm², Vérifier les contraintes dans le béton et les aciers
sous :
NSer = 750 kN
MSer = 22.5 kN.m
Exercice n°4:
Nu= 4.2 MN 60
Mu = 230kN.m
Calculer les contraintes dans le béton et l’acier :
30
1. Dans le cas simple
2. Dans le cas d’armatures symétriques 6 6
1- "Cours de béton armé B.A.E.L.91: calcul des éléments simples et des structures en béton
armé" Jean Pierre Mougin Edition 1997 Eyrolles
3- Pratique du BAEL 91 Cours avec exercices corrigés Jean Perchat Jean Roux, Quatrième
Édition 2002 © Groupe Eyrolles, 2002 ISBN : 2-212-11049-9
4- "Cours de béton armé B.A.E.L.91:modifié 99 et DTU associés jean Mougin ISBN 2-212-
01293-4