Vous êtes sur la page 1sur 98

UNIVERSITE HASSIBA BENBOUALI DE CHLEF

FACULTE DES SCIENCES ET SCIENCES DE


L’INGENIEUR
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

GROUPE 3GC BAT 1 :


Réalisé par : Dirigé par :
Mr.

2010/2011
SOMMAIRE :
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 1
INTRODUCTION

PRESENTATION DE L'OUVRAGE

CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX

SOLLICITATIONS

FERRAILLAGE DU POTEAU

FERRAILLAGE DE LONGRINE

FERRAILLAGE DE POUTRE

PLANS DE

FERRAILLAGE CONCLUSI

ON

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 2
1) INTRODUCTION:

Construire a toujours été l'un des premiers soucis de l’homme, et l'une de


ses occupations privilégiées. De nos jours également, la construction
connaît un grand essor dans la plus part des pays, et très nombreux sont les
professionnels qui se livrent à l'activité de bâtir dans le domaine du
bâtiment ou des travaux publics.

Cependant, si le métier de construire peut être considérer comme le plus


ancien exercé par l'homme, il faut reconnaître qu'il leur a fallu au cours des
dernières décades, s'adapter pour tenir compte de l'évolution des goûts et
des mœurs, mais surtout aux nouvelles techniques de constructions qui
permettent une fiabilité maximum de la structure vis-à-vis des aléas
naturels tel que les séismes.

Une structure doit être calculée et conçue de telle manière à ce :

 Qu'elle reste apte à l'utilisation pour laquelle elle a été prévue,


compte tenu de sa durée de vie envisagée et de son coût.
 Elle ne doit pas être endommagé par des événements, tels que :
Explosion, choc ou conséquences d'erreurs humaines.
 Elle doit résister à toutes les actions et autres influences susceptibles
de s'exercer aussi bien pendent l'exécution que durant son
exploitation et qu'elle ait une durabilité convenable au regard des
coûts d'entretien.

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 3
Pour satisfaire aux exigences énoncées ci-dessus, on doit choisir
convenablement les matériaux, définir une conception, un
dimensionnement et des détails constructifs appropriés. Spécifier les
procédures de contrôles adaptées au projet considéré, au stade de la
production, de la construction et de l'exploitation. Pour ce faire il faut
impérativement se munir des règlements propres à chaque pays
(RPA99/version 2003 pour le cas de l'Algérie).

PRESENTATION DE L'OUVRAGE :

L'ouvrage à étudier est un bâtiment d’habitation. Composé d’un un rez de


chaussée (RDC) +2 étages .il est constitué par une ossature portiques en
béton armé.

La construction est fondée sur un sol rocheux.

CARACTERISTIQUES DE LA STRUCTURE :

Les caractéristiques géométriques de la structure à étudier sont:

Hauteur totale du bâtiment (sans acrotère)9.78 m.

Hauteur d'étage courant 4.59m

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 4
CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX :

Les matériaux entrant dans la composition de la structure jouent


incontestablement un rôle important dans la résistance des constructions
aux séismes. Leur choix est souvent le fruit d'un compromis entre divers
critères tel que; Le coût, la disponibilité sur place et la facilité de mise en
œuvre du matériau prévalant généralement sur le critère de la résistance
mécanique. Ce dernier est en revanche décisif pour les constructions de
grandes dimensions.

1. LE BETON :

Le béton de ciment présente une résistance à la compression assez élevée,


de l’ordre de 25 à 40MPa ; mais sa résistance à la traction est faible et est
de l’ordre de 1/10 de sa résistance à la compression.

a. Les matériaux composant le béton :

On appelle béton un matériau constitué par un mélange, dans des


proportions convenables de ciment, de granulats (sable et pierrailles) et
d'eau.

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 5
1. Ciment:

Le ciment joue un rôle de liant. Sa qualité et ses particularités dépendent


des proportions de calcaire et d’argile, ou de bauxite et de la température
de cuisson du mélange.

2. Granulats:
Les granulats comprennent les sables et les pierrailles.

 Sables :

Les sables sont constitués par des grains provenant de la désagrégation des
roches. La grosseur de ses grains est généralement inférieure à 5mm. Un
bon sable contient des grains de tout calibre, mais doit avoir d’avantage de
gros grains que de petits.

 Pierrailles :

Elles sont constituées par des grains rocheux dont la grosseur est
généralement comprise entre 5 et 25 à30 mm.

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 6
Elles doivent être dures et propres. Elles peuvent être extraites du lit de
rivière (matériaux roulés) ou obtenues par concassage de roches dures
(matériaux concassés).

Dosage du béton :
Le dosage du béton est lié au poids du liant employé pour réaliser un mètre
cube de béton.

Pour mener cette étude, le béton est dosé à 350 Kg de ciment par m3. Ce
dosage est destine à offrir les garanties de résistance escomptées et à
présenter une protection efficace de l’armature.

b. Résistances mécaniques du béton :

1. Résistance à la compression :

La résistance caractéristique à la compression du béton fcj à j jours d’âge


est déterminée à partir d’essais sur des éprouvettes normalisées de 16 cm
de diamètre et de 32cm de hauteur.

On utilise le plus souvent la valeur à 28 jours de maturité : fc28. Pour des


calculs en phase de réalisation, on adoptera les valeurs à j jours, définies à
partir de fc28, par:

- Pour des résistances fc28 ≤ 40MPa :

j
fc28
fcj = 4.76  0.83 j si j < 60 jours.

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 7
fcj = 1,1 fc28 si j > 60 jours.

- Pour des résistances fc28 > 40MPa :


j
fc 28
fcj = 1.40  0.95 j si j < 28 jours.

fcj = fc28 si j > 28 jours.

Figure I.1 : Evolution de la résistance du béton fcj en fonction de l’âge du


béton

2. Résistance à la traction :

La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours, notée ftj, est


conventionnellement définie par les relations :

ftj = 0,6 + 0,06fcj si fc28 ≤ 60MPa.


CHERIF
3 GC BAT 1 Page 8
ftj = 0,275(fcj) 2/3 si fc28 > 60MPa.

Figure I-2: Evolution de la résistance du béton à la traction ftj en fonction


de celle à la compression fcj

3. Modules de déformation longitudinale :

Nous distinguons les deux valeurs du module de Young instantané Eij et


différé Evj. Le module de Young instantané est utilisé pour les calculs sous
chargement instantané de durée inférieure à 24 heures. Pour des
chargements de longue durée (cas courant), on utilisera le module de
Young différé, qui prend en compte artificiellement les déformations de
fluage du béton. Celles-ci représentent approximativement deux fois les

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 9
déformations instantanées. Le module de Young différé est pris égal à trois
fois le module instantané: Eij = 3Evj.

Le module de Young différé du béton dépend de la résistance


caractéristique à la compression du béton :

Evj = 3 700 (f cj 1/3) si fc28 ≤ 60MPa.


Evj = 4 400 (f cj 1/3) si fc28 > 60MPa, sans fumée de silice
Evj = 6 100 (fcj) si fc28 > 60MPa, avec fumée de silice

FigureI-3: Evolution du module de Young différée Evj en fonction de la


résistance caractéristique à la compression du béton fcj.

4. Coefficients de poisson :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 10
Le coefficient de poisson sera pris égal à ٧ = 0 pour un calcul des
sollicitations à l’Etat Limite Ultime (ELU) et à ٧ = 0,2 pour un calcul de
déformations à l’Etat Limite Service (ELS).

5. Contraintes limites :

a. Etat limite ultime :

Contrainte ultime de béton :


Pour les calculs `à l’ELU, le comportement réel du béton est modélisé par
la loi parabole-rectangle sur un diagramme contraintes déformations donné
sur la Figure-4.

Les déformations du béton sont :

- εbc1 = 2 ‰

- εbc2 = 3,5 ‰ si fcj ≤ 40MPa.

Min (4,5 ; 0,025fcj) ‰ si fcj> 40MPa.

- la valeur de calcul de la résistance en compression du béton fbu est


donnée par:

0.85 f cj

Fbu =  b

Ou :
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 11
- γb est le coefficient de sécurité partiel et vaut 1,5 pour les combinaisons
fondamentales et 1,15 pour les combinaisons accidentelles,

- µ est un coefficient qui tient compte de la durée d’application des charges


:

µ = 1 si la durée est supérieure à 24h

µ = 0,9 si la durée est comprise entre 1h et 24h.

µ = 0,85 dans les autres cas.

FigureI-4: Diagramme contrainte déformation du béton de calcul à


l’ELU.

Contrainte ultime de cisaillement :

La contrainte ultime de cisaillement est limitée par τ ≤  :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 12
 = min (0.13 fcj ; 4 MPa).

 = min (0.10 fcj ; 3 MPa).

b. Etat limite de service :

Les déformations nécessaires pour atteindre l’ELS sont relativement


faibles, et on suppose donc que le béton reste dans le domaine élastique.
On adopte, la loi de Hooke de l’élasticité pour d´écrire le comportement du
béton à cet état, avec des charges de longue durée (Eb = Evj et ٧= 0,2). La
résistance mécanique du béton tendu est négligée. De plus, on adopte en
général une valeur forfaitaire pour le module de Young du béton égale à
1/15 de celle de l’acier.

σbc(Mpa)

σbc

εbc‰

Figure-5: Diagramme contrainte déformation du béton de calcul à l’ELS

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 13
La contrainte limite de service en compression du béton est limitée par :
σbc ≤ σbc

Avec : σbc = 0.6 fc28.

2. L’ACIER:

L’acier présente une très bonne résistance à la traction, et une bonne


résistance à la compression dans le cas d'élancements faibles. Si aucune
précaution n'est prise il peut subir des effets de corrosion. C'est un matériau
très ductile, qui attend des déformations très importantes avant rupture (de
l’ordre de la dizaine de %).

a. Caractéristiques mécaniques :

On notera qu’un seul modèle est utilisé pour décrire les caractéristiques
mécaniques des différents types d’acier. Ce modèle est en fonction de la
limite d’élasticité garantie Fe.

La valeur de la limite d’élasticité Fe est garantie par le fournisseur.

Type Nuance Fe (MPa) Emploi


Ronds lisses FeE215 215 Emploi courant.
FeE235 235 Epingles de levage des pièces
préfabriquées
Barres HA FeE400 400 Emploi courant.
Type 1 et 2 FeE500 500

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 14
Fils tréfiles HA FeTE400 400 Emploi sous forme de barres
Type 3 FeTE500 500 droites ou de treillis.
Fils tréfiles lisses TL50 Φ> 6mm 500 Treillis soudés uniquement emploi
Type 4 TL50 Φ ≤ 6mm 520 courant

b. Contrainte limite :

1. Etat limite ultime :

Le comportement des aciers pour le calcul à l'état limite ultime vérifie une
loi du type élasto-plastique parfait, comme décrit sur la figure I-6
contrainte-déformation.

Figure I-6 : Diagramme contrainte-déformation de calcul de l’acier à l’ELU.

Pour un acier a haute adhérence ayant Fe = 400 MPa :


σs = Fe/ γs
εes = σs/Es Es=200000 MPa.
γs : coefficient de sécurité (=1 cas situation accidentelle; 1.15 cas général)

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 15
σs = 348 MPa

2. Etat limite de service :

On ne limite pas de la contrainte de l'acier sauf en état d'ouverture des


fissures :

 Fissuration peu nuisible : pas de limitation.

2
 Fissuration préjudiciable : σst ≤ σst = min ( 3 Fe, 110 √η ftj).

1
 Fissuration très préjudiciable : σst ≤ σst = min ( 2 Fe, 90 √η ftj).

η : coefficient de fissuration (=1 pour les Ronds Lisses (RL), =1.6 pour les
Hautes Adhérences (HA)).

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 16
SOLLICITATIONS :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 17
-DIAGRAMME DE L’EFFORT NORMAL (ELU)-

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 18
-DIAGRAMME DE L’EFFORT TRANCHANT (ELU)-

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 19
-DIAGRAMME DES MOMENTS (ELU)-

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 20
-DIAGRAMME DE L’EFFORT NORMAL (ELS)-
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 21
-DIAGRAMME DE L’EFFORT TRANCHANT (ELS)-

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 22
-DIAGRAMME DES MOMENTS (ELS)-

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 23
 LES PLANCHERS :

Généralement les planchers supportent les charges verticales dues aux


charges permanentes et aux surcharges d'exploitation.

Le plancher est un aire horizontale séparé deux niveaux, il assure les


fonctions suivantes :

 Supporter les charges et les surcharges du bâtiment.


 Assure l’isolation thermique et phonique entre les différents
niveaux.
 Participe à la résistance des ossatures aux efforts horizontaux.
 Assure l’étanchéité dans les salles d’eau.
Le choix de plancher à corps creux est favorable pour les bâtiments à
usage d’habitation car il répond aux conditions suivantes :

- Facilité et rapidité d’exécution.


- Economique.
- Plus légère que la dalle pleine.
Pour notre structure on à un plancher à corps creux, les poutrelles sont
sollicités à la charge suivante : S=1,35 G + 1,5 Q

h0
C1 C1
DC
b0

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 24
 Plancher a corps creux :

Ce type de plancher est constitué de poutrelles préfabriquées et de corps


creux et une dalle de compression de 4cm à 5cm d'épaisseur.

 Dimensionnements des poutrelles :

La hauteur de la poutrelle

L L
 ht 
25 20

L= la portée de la poutrelle entre nus d appui, on a L=4.50m

17cm  ht  21.25cm

On prend : h t =20cm

Epaisseur du corps creux : e=16cm.

Epaisseur de la dalle de compression : h 0  ht  e  20  16  4cm

Donc on prend un plancher de (16+4) cm

 Largeur de la poutrelle :
b = b0 + 2c1 avec b0 = 12cm

Le corps creux utilisé pour ce plancher : D c =48cm

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 25
Dc 48
  24cm
2 2

L max 425 60cm


c1 ≤ min   4.25 cm
10 10
4cm
24 cm 24 cm
18cm

12c
mm
On prend c1= 24cm

Donc b= 2c1 + b0 = 2x24+12 = 60Cm

 -Calcul des efforts dans la poutrelle :


 -Chargement :

Type de G Q 1.35G + G+Q


plancher 1.5Q
(KN/ml) (KN/ml)

Plancher 6.69x0.6=4.014 1x0.6=0.6 6.32 4.614


terrasse

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 26
Plancher 5.35x0.6=3.21 2 .5x0.6=1.5 6.583 4.71
courant

 Méthode de calcul :

On utilise la méthode « 03 MOMENT »

 Plancher terrasse ELS :

1er cas
Ps=4.614KN/m I III

A B C D E F
IV

II A
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

M A = MF = 0

MB =? MC =? MD=? ME=?

0
4.614 𝑥 3.43 4.614 𝑥 3.73
1/ MA .3.4 + 2 MB. (37+3.4) + MC .3.7 = - -
4 4

=≫ MC = -3.84 MB- 28.04

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 27
4.614 𝑥 3.73 4.614 𝑥 33
II/ MB. 3.7 +2 MC .(3.7 +3) + MD .3 = - –
4 4

=≫ MD = 15.91 MB+ 95.37

4.614 𝑥 33 4.614 𝑥 3.63


3/ MC.3 + 2 MD . (3+3.6) + ME. 3.6 = - –
4 4

=≫ ME = -55.046 MB – 369.38

0
4.614𝑥 3.63 4.614 𝑥 3.43
4/ MD.3.6 +2.ME . (3.6+3.4) + MF. 3.4 = - -
4 4

=≫ MB = -5.45 KN.m MC = -3. KN.m

MD = -8.36 KN.m ME = -9.44 KN.m

Barre (AB):

T=-4.614x+6.23 µ=- 2.31x2 +7.84x


−5.45−0
MAB= - 2.31x2 +7.84x+0+ x
3.4

MAB= - 2.31x2 +6.28x M0= 0

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 28
M3.4 = -5.45 kn.m

TAB= -4.614x+6.23 T0=6.23kn

T3.4=-9.457 kn

xmax= 1.36 Mmax=4.21kn.m

Barre (BC):

T=-4.614x+8.305 µ=- 2.31x2 +8.305x


−7.12+5.45
MAB= - 2.31x2 +8.53x-5.45 + x
3.7

MAB= - 2.31x2 +7.38x -5.45 M0= -5.45kn.m

M3.7 = -7.12kn.m

TBC= -4.614x+8.08 T0=8.08KN

T3.7=-8.99 kN

xmax= 1.75 Mmax=1.62kn.m

Barre (CD):

T=-4.614x+6.92 µ= - 2.31x2 +6.92x


−3.58 +3.907
MCD= - 2.31x2 +9.62x-3.907+ x
3

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 29
MAB= - 2.31x2 +11.76X -7.12 M0= -7.12kn.m

M3= -8.65 kn.m

TCD= -4.614x+12.17 T0= 12.17KN

T3=-8.57 kN

xmax= 2.63 Mmax=13.39kn.m

Barre (DE):

T=-4.614x+8.074 µ=- -2.31x2 +8.074x


−9.44+8.68
MDE= - 2.31x2 +8.074x-3.58 + x
3.6

MDE= - 2.31x2 +7.28X -3.58 M0= -8.65 kn.m

M3.6= -9.44kn.m

TDE= -4.614x+7.28 T0= 13.325KN

T3.6= -6.56 kn

xmax= 1.6 Mmax=2.15kn.m

Barre (EF):

T=-4.614x+8.074 µ=- 2.31x2 +8.074x

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 30
−0+6.34
MEF= - 3.21x2 +8.074x-6.34+ x
3.5

MEF= - 2.31x2 +9.88X -6.34 M0= -9.44kn.m

M3.4= 0

TEF= -4.614x+9.88 T0= 9.88KN

T3.4=-6.27 kn

xmax= 2.14 mmax=4.22kn.m

Diagramme des moments (1er cas )

5.45
9.44
7.12 8.65

0.8 0.8

1.44
2.15
2.42

4.27 4.22

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 31
Diagramme des efforts tranchants(1er cas )

9.88
12.7
8.08 13.32

6.23

8.52
8.99 6.27
6.56

9.45

 Plancher terrasse ELS :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 32
2eme cas
4.614.kn/m 4.014
kN/M

3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Les résultats de calcul de 2eme cas sont résumés par le tableau suivant :

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 4.614 3.40 0 -5.82 5.35 9.02 -12.4

B-C 4.014 3.70 -5.84 -5.64 3.87 10.12 -9.92

C-D 4.614 3.00 -5.64 -4.62 2.74 6.751 -12 .2

D-E 4.014 3.60 -4.66 -7.8 2.26 6.8 5.35

E-F 4.614 3.40 -7.8 0 4.33 8.7 -.97

Diagramme des moments ( 2em cas )

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 33
5.84 5.64 4.66 7.8

0.8

3.87 2.26

5.35 4.333

Diagramme des efforts tranchants(2EM cas )


6.75
9.02 10.1 4.60 9.88

12.4 9.92
12.20 7 ;_8 6.27

 Plancher terrasse ELS :

3eme cas

4.614kn/m

4.014kn/m CHERIF
3 GC BAT 1 Page 34
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Travée Pu L MS Me MTRAVE VS Ve

K n/ml M K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 4.014 3.40 0 -8.83 3.53 6.73 -11.6

B-C 4.614 3.70 -8.83 -3.63 3.87 12.99 -10.3

C-D 4.014 3.00 -3.63 -5.24 1.66 7.47 -8.78

D-E 4.614 3.60 -5.24 -8.37 3.77 10.5 -12.2

E-F 4.014 3.40 -8.37 0 4.6 12 7.9

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 35
Diagramme des moments ( 3em cas )

8.83 3.63 5.24 8.37

0.8 0.8

3.87 1.66

3.53 4.633

Diagramme des efforts tranchants(3EM cas )


12
7.46
6.73 12.9 7 10.5

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

 Plancher terrasse ELU :

1er cas
PU=6.32KN/m I III

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 36

A B C D E F
IV

II A
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 6.32 3.4

B-C 6.32 3.7

C-D 6.32 3.00

D-E 6.32 3.6

E-F 6.32 3.4

Diagramme des moments ( 1em cas )

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 37
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Diagramme des efforts tranchants(1EM cas )


12
7.46
7

6.73 12.9 10.5

4kn/m

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

2eme cas
6.32kn/m 5.41

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 38
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 6.32 3.4

B-C 5.41 3.7

C-D 6.32 3.00

D-E 5.41 3.6

E-F 6.32 3.4

/m
Diagramme des moments ( 2em cas )

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 39
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Diagramme des efforts tranchants(2EM cas )


12
7.46
7

6.73 12.9 10.5

4kn/m

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 40
3eme cas

4.614kn/m

5.41

3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 6.32 3.4

B-C 5.41 3.7

C-D 6.32 3.00

D-E 5.41 3.6

E-F 6.32 3.4

Diagramme des moments ( 3em cas )

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 41
8.83 3.63 5.24 8.37

0.8 0.8

3.87 1.66

3.53 4.633

Diagramme des efforts tranchants(3EM cas )


12
7.46
6.73 12.9 7 10.5

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

 Plancher courant ELS :

1er cas
Ps=4.71KN/m I III

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 42
A B C D E F
IV

II A
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

M A = MF = 0

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 4.614 3.50

B-C 4.014 3.60

C-D 4.614 3.00

D-E 4.014 3.50

E-F 4.614 3.50

Diagramme des moments ( 1er cas )


CHERIF
3 GC BAT 1 Page 43
8.83 3.63 5.24 8.37

0.8 0.8

3.87 1.66

3.53 4.633

Diagramme des efforts tranchants(1ER cas )


12
7.46
6.73 12.9 7 10.5

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

2eme cas
6.32kn/m 5.41
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 44
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 6.32 3.4


/m
B-C 5.41 3.7

C-D 6.32 3.00

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 45
D-E 5.41 3.6

E-F 6.32 3.4

Diagramme des moments ( 2em cas )

3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 46
Diagramme des efforts tranchants(2EM cas )
12
7.46
7

6.73 12.9 10.5

4kn/m

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

3eme cas

4.614kn/m

5.41

3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 47
Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 6.32 3.4

B-C 5.41 3.7

C-D 6.32 3.00

D-E 5.41 3.6

E-F 6.32 3.4

Diagramme des moments ( 3em cas )

8.83 3.63 5.24 8.37

0.8 0.8

3.87 1.66

3.53 4.633

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 48
Diagramme des efforts tranchants(3EM cas )
12
7.46
6.73 12.9 7 10.5

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

 Plancher courant ELS :

1er cas
Ps=4.71KN/m I III

A B C D E F
IV

II A
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 49
Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 6.32 3.4

B-C 5.41 3.7

C-D 6.32 3.00

D-E 5.41 3.6

E-F 6.32 3.4

Diagramme des moments ( 1eR cas )

3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 50
Diagramme des efforts tranchants(1ER cas )
12
7.46
7

6.73 12.9 10.5

4kn/m

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

2eme cas
4.71 3.21

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 51
Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml M K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 6.32 3.4

B-C 5.41 3.7

C-D 6.32 3.00

D-E 5.41 3.6

E-F 6.32 3.4

3eme cas

4.71kn/m

3.21

3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

Kn

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 52
K n/ml M K n.m K n.m K n.m Kn

A-B 6.32 3.4

B-C 5.41 3.7

C-D 6.32 3.00

D-E 5.41 3.6

E-F 6.32 3.4

Diagramme des moments ( 3em cas )

8.83 3.63 5.24 8.37

0.8 0.8

3.87 1.66

3.53 4.633

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 53
Diagramme des efforts tranchants(3EM cas )
12
7.46
6.73 12.9 7 10.5

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

 Plancher courant ELU :

1er cas
PU=6.583 I III

A B C D E F
IV

II A
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

M A = MF = 0

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 54
Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml M K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 6.32 3.4

B-C 5.41 3.7

C-D 6.32 3.00

D-E 5.41 3.6

E-F 6.32 3.4

Diagramme des moments ( 3em cas )

8.83 3.63 5.24 8.37

0.8 0.8

3.87 1.66

3.53 4.633

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 55
Diagramme des efforts tranchants(3EM cas )
12
7.46
6.73 12.9 7 10.5

1169 10.3
8.78 12.24 7.9

 Plancher courant ELU :

1er cas
PU=6.583 I III

A B C D E F
IV

II A
3.40 3.70 3.00 3.60 3.40

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 56
M A = MF = 0

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 4.614 3.50

B-C 4.014 3.60

C-D 4.614 3.00

D-E 4.014 3.50

E-F 4.614 3.50

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 57
Plancher courant ELS

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 58
1er cas

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 4.614 3.50

B-C 4.014 3.60

C-D 4.614 3.00

D-E 4.014 3.50

E-F 4.614 3.50

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 59
Plancher courant ELS

2eme cas

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 60
K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 4.614 3.50

B-C 4.014 3.60

C-D 4.614 3.00

D-E 4.014 3.50

E-F 4.614 3.50

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 61
Plancher courant ELS

3eme cas

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 4.614 3.50

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 62
B-C 4.014 3.60

C-D 4.614 3.00

D-E 4.014 3.50

E-F 4.614 3.50

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 63
Plancher courant ELU

1er cas

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

A-B 4.614 3.50

B-C 4.014 3.60

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 64
C-D 4.614 3.00

D-E 4.014 3.50

E-F 4.614 3.50

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 65
Plancher courant ELU

2eme cas

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 66
A-B 4.614 3.50

B-C 4.014 3.60

C-D 4.614 3.00

D-E 4.014 3.50

E-F 4.614 3.50

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 67
Plancher courant ELU

3eme cas

Travée Pu L MW Me Mtrevee Vw Ve

K n/ml m K n.m K n.m K n.m Kn Kn

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 68
A-B 4.614 3.50

B-C 4.014 3.60

C-D 4.614 3.00

D-E 4.014 3.50

E-F 4.614 3.50

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 69
Les moments :

En travée : Mt max = KN.m

Sur appui : Ma max = -9.68KN.m

Effort tranchant : T max = 13.34 KN

b- Calcul de la section des armatures :

Ferraillage de la poutrelle à l’ELUR :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 70
En travée : Mu= M t max = 9.456KN.m

C = 2cm, d = 20 – 2 = 18cm, y =h0 = 4cm, b = 60cm, σ b =14.16Mpa.

h0 4
0    0.22
d 18
 0  0.259  pivot..A

0.167   0  0.259   0  1.14 0  0.57 0  0.07   0  0.153


2

M t   0  b  d 2 x b  0.153  60  182  14.16  10 3  42.13KN .m

M u  9.456KN.m  M t  42.13KN.m  Donc L’axe neutre est dans la table de

compression, le calcul se fait en prenant une section rectangulaire.

(b  h= 20 x60) cm².

M tu 9.456  10 3
   0,034   l  0.392  A1  0
 b bd 2 14.16 x182 x60

1  2 1  2  0.034
  0.5   0.5   0.982
2 2

M tu 9.456  103
At    1.22cm 2
 s    d 435  0.982  18

Condition de non fragilité :

 b.h f 
Amin  max ;0,23.b.d . t 28   1.043cm 2
1000 fe 

At  Amin ……………………………………….. (C.V)

Alor on prend : A t = 3T10= 2.36 cm2.

Sur appui :

Ma max = - 9.68KN.m < 0 L'axe neutre est dans la nervure, le calcul se fait en prenant
une section rectangulaire (b0 × h = 12 ×20) cm2

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 71
Ma 9.68  10 3
   0,125  0.186
 b  b  d 2 19,83  12  18 2

 Pivot A
   L  0.392  A  0
1  2 1  2  0.125
  0.5   0.5   0.933
2 2
Ma 9.68  10 3
Aa    1.32cm 2
 s    d 435  0.933  18

Condition de non fragilité :

 bh f  12 x18 2.7
Amin  max ;0.23xbxd t 28   ;0.23x12 x18 x  0.268cm 2
1000 f e  1000 500
Aa  1.32cm 2  Amin  0.268cm2............................................................CV

On prend : Aa = 1T14 = 1.54 cm2

Vérification de l'effort tranchant :

Vu = 13.34 KN La fissuration est peu nuisible.

Vérification de la contrainte tangentielle conventionnelle :

Vu 13.34  10
u    0.617Mpa
b0  d 12  18
 f c 28 
 u  min  0.2  ,5Mpa   4.6 Mpa
 b 
 u   u ............................................................................................CV

Les armatures transversales :

Diamètre des armatures transversales : (BAEL99)

 h b0 
 t  min  , ,  l min 
 35 10 
 200 120 
 t  min  , ,12   5,71 mm
 35 10 
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 72
On prend  t = 6mm

A t = p  t 2/4=2x3.14x0.6/4=2x0.28 = 0.57 cm2

On prend : A t = 2F6= 0.57 cm2

L’espacement des armatures transversales :

 t   u   b  0,32Mpa

 b  0,3 f t 28  0.81Mpa (Sans reprise de bétonnage)

 t  0,617  0,81  0.193Mpa  0,32Mpa

On prend  t  0,32Mpa

 0,8. f e . At 
S t  min  ;0,9d ;40cm
 b0 . t . 

St  min 27,9cm;16,20cm;40cm  16.20cm

On prend : St = 15cm

Condition de non fragilité

At 1   1  0,617 
t    t min  max u ;0,4MPa   ;0,4MPa  8 x10 4
b0  S t fc 2  500  2 

0,57
t   3,16 x103   t min  8 x104 .....................................(C.V )
12  15

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 73
D'après le RPA99 version2003 :

At min = 0.003 × St × b = 0.003 × 15 × 12 = 0.54 cm2.

A t ≥ Amin …………………………………………………………………………. (CV)

Vérification des appuis :

Appuis de rive :

Vu 0.8
- Armatures longitudinales→ As   10  0.0184cm2 ................(C.V )
 su 435

- Compression du béton

f c 28 35
Vu  0,4  0,9  d  b0  (0,4 x  0,9  18  12)  10 1
b 1,5

Vu  12,08KN  181.44kN ........................... (C.V )

Appuis Intermédiaire :

-Armatures longitudinales :

Mu  9.68  10 2
Vu  13.34 
AS  0.9  d  0.9  18  0.219cm 2 ................CV 
fe 500
S 1.5

- Compression de béton :
f cj 35
Vu  0,4  0,9  d  b0  (0,4 x  0,9  18  12)  101
b 1,5

Vu  13.34kn  181.44Kn...........................CV 

Vérification de la liaison de la table de compression à la nervure :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 74
Vu b1 1
u  . .
z b h0
60cm
Avec : Vu = 13.34KN
4cm

Z = 0,9d = 0.9 × 18 = 16.20cm 24 cm 24 cm


16cm
cm
b = 60cm 12c
mm
b

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 75
I\-FERRAILLAGE DU POTEAU (50X50cm²) :

(COMPRESSION SIMPLE) :

Le calcul de la section du béton sera fait en compression centré, les


règles CBA 93 préconisent de prendre une section réduite en laissant
1cm de chaque coté en tenant compte de la ségrégation du béton.
D’après l’article B.8.4.1 du CBA 93 : l’effort normal ultime
Nu agissant sur un poteau doit être au plus égal à la valeur suivante :
Br.fc28 A.Fe
Nu ≤𝑁𝑢𝑙𝑖𝑚 = α [( )+( )]
0,9 γb γs

Et d’après les règles BAEL91, elles préconisent de prendre la section


réduite Br.: Br≥ Nu / ((fbc/0.9) +0.85 (fe/s) (A/Br))

Tel que :

Br. : Section réduite du poteau (en cm²).


A : Section d’aciers comprimés prise en compte dans le calcul.
fc28 : Résistance à la compression du béton = 25MPa.

fbc : 0.85 (fc28/b) = 14.2 MPa.


fe : Limite d’élasticité de l’acier utilisé = 400MPa.
γb :1,5. γs :1,15.

 : Coefficient de correction dépendant de l’élancement mécanique λ


des poteaux qui prend les valeurs :

= 1+0,2(λ/35)² si λ ≤ 50.

 = 0.852/1500 si 50 < λ < 70

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 76
l f  0.707l0 s

l f  0.707 * 4 *100  282..8cm


2 3 *lf2 3 * 282..8
   19.59
a 50
0.85 0.85
   0.79
 2 19.59 2
1  0.2( ) 1  0.2( )
35 35

N u  277.82 KN
Nu Br * f c 28  s
Asth  (  )
 0.9 b fe
277.82 2304 * 25 1.15
ASth  (  )  10.08  0
0.790 1.35 400
Asth  0  Asth  0

Condition de non fragilité :


As  Amin
 4cm 2
 *
Amin  max 1m
0.2% Bcm2

Amin  8cm 2

Zone de recouvrement : AS max  6%B  96cm 2  As  CV

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 77
Les armatures transversales :

F .T .P  C0t  5cm
t  8mm

L’espacement :

St  a  50cm  Zone courante

Zone de recouvrement :

ls  40max  40 *1.6  64cm


St  inf( a  10;15 ;40cm)  21cm  St  20cm

Vérification avec le RPA 99 m 2003 :

- Min (b1, h1) 30 cm en zone III 5030 C.V

- Min (b1, h1) he/20 5020 C.V

1/4  b1/h1  4 1/4  1  4 C.V

Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et


sans crochets :
* leur pourcentage minimal sera de :
- 0,9% en zone III : 0.9%*50*50= 22.5 cm²

Amin = 22.5 cm² d’après le RPA 99 m 2003

As =8 H.A 20 = 25.13 cm² > 22.5cm²

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 78
2\-FERRAILLAGE DE LONGRINE (45X45cm²)

(TRACTION SIMPLE)

f t 28  0.6  0.06 f c 28  0.6  0.06 * 25  2.1MPa


fe 400
s    348MPa
s 1.15
 2
  0.8 min( fe; max(0.5 fe;110 f tj ))
s 3

  0.8 min( 266.66; max( 200;201.63))  161.3MPa
s

E.L.U .R :
Nu comp 277.82
Nu    69.455kN
4 4
As  max( Aser ; Asu ; Amin )
Bf t 28 1849 * 2.1
Amin    9.24cm 2
fe 400
Nu 69.455
Asu   *10  2cm 2
s 348
E.L.S
N ser
Aser  

s

N s 201.99
N ser    50.49kN
4 4
50.49 *10
Aser   3.13cm 2  Amin
161.3
As  Amin  10.63cm 2  6 HA16  12.06cm 2

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 79
Armatures transversales :

F.T .P  8  t  8mm

L’espacement :

St  a  45cm

Zone de recouvrement :

l s  35 l  35 *1.6  56cm  l s  60cm


St  inf( a  10;15 ;40cm)  24cm  St  15cm
ls
 4cadres
St

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 80
3\-FERRAILLAGE DE POUTRE (30X40cm²)

(Flexion simple) :

Au niveau des appuis :

ELU :

1) D’après le RPA99/version 2003; les poutres doivent respecter les


dimensions suivantes :
b≥20cm

h≥30cm

h/b≤4

C=5cm d=35cm

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 81
0.85 * 25
b   14.2 MPa
1 *1.5
Mu 33.26 *1000
   0.063
 b bd 2
14.2 * 30 * 35 2

   l  0.063  0.379  A'  0


Pivot
1  2(0.063)
  0.5   0.967
2
 s  348MPa
Mu 33.26 *1000
Asth    2.82cm 2
 s d 348 * 0.967 * 35
BH 0.23bdf t 28
As min  max( ; )
1000 fe
As min  1.26cm 2
As  max( As min ; Asth )  2.82cm 2
As  5.14cm 2  2 HA14  2 HA12

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 82
E.L.S :

Vérification :

Position de l’axe neutre :

bys2
 15 As (d  ys )  0
2
30 2
ys  58.65 ys  2052.75  0
2
  355.81
.  58.65  355.81
ys   9.90cm
2 * 15
ys  9.90cm

ys  15 As d  ys 
b 3
Iz 
2

3
I z  46653.07cm4

Les contraintes maximales de compression :

Béton :

Ms 24.24 *1000
K    0.51kN / cm3
Iz 46653.07
 c max  Kys  0.51* 9.9  5.05MPa

Les armatures tendues :

 sser  15K (d  ys )  15 * 0.51(35  9.9)  192.1MPa

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 83
Les contraintes admissibles :

Béton :


  0.6 f c 28  0.6 * 25  15MPa
c

Les armatures tendues :

F.T.P


1 
  min  Fe; max( 200;110 f tj ) 
sser
2 

  200MPa
sser

Vérification :

E.L.S de compression du béton :


 cser    5.05MPa  15MPa  C.V
cser

E.L.S d’ouverture des fissures :


 sser    192.1MPa  200MPa  C.V
sser

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 84
Au niveau de travée :

ELU :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 85
0.85 * 25
b   14.2 MPa
1*1.5
Mu 23.19 *1000
   0.044
 b bd 2
14.2 * 30 * 35 2

   l  0.046  0.379  A'  0


Pivot A (aciers bien utilisés)
1  2(0.044)
  0. 5   0.977
2
 s  348MPa
Mu 23.19 *1000
Asth    1.95cm 2
 s  d 348 * 0.977 * 35
BH 0.23bdf t 28
As min  max( ; )
1000 fe
As min  1.26cm 2
As  max( As min ; Asth )  1.95cm 2
As  4.62cm 2  2 HA14  2 HA12

E.L.S :

Vérification :
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 86
Position de l’axe neutre :

bys2
 15 As (d  ys )  0
2
30 2
ys  29.25 ys  1023  0
2
  250
 29.25  250
ys   7.35cm
2 * 15
I z  ys3  15 As d  ys 
b 2

3
I z  26332.28cm4

Les contraintes maximales de compression :

Béton :

Ms 23.19 *1000
K   0.88 kN cm 3
Iz 26332.28
 c max  Ky s  0.88 * 7.35  6.46MPa

Les armatures tendues :

 sser  15K (d  y s )  15 * 0.88(35  7.35)  364.98MPa

Les contraintes admissibles :

Béton :
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 87

  0.6 f c 28  0.6 * 25  15MPa
c

Les armatures tendues :

F.T.P


1 
  min  Fe; max( 200;110 f tj ) 
sser
2 

  200MPa
sser

Vérification :

E.L.S de compression du béton :


 cser    5.62MPa  15MPa  C.V
c. ser

E.L.S d’ouverture des fissures :


 cser    364.98MPa  200MPa  C.N .V
sser

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 88
µ ser = 0.043 <0.186 (Pivot A, Aciers bien utilisées)
Pas d’armatures comprimées A’ = 0

Z b = 28.71 cm
Aser = 4.03 cm²
Selon le RPA 99 m 2003 la section d’armatures des poutres ne doit
pas être inférieur à 0.5%B
(0.5*30*40)/100= 6 cm ²
En final le ferraillage serait de 4 HA 14 + 2 HA 12

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 89
PLANS DE FERRAILLAGE :

LES POTEAUX :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 90
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 91
LES LONGRINES :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 92
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 93
LES POUTRES :

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 94
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 95
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 96
CONCLUSION :

A travers cette étude menée sur une simple construction (r+1) on a pu


consolider énormément d’informations obtenues et requises de notre
premier cycle de formation dans le domaine de génie civil.

Manipuler les formules, les faire soumettre aux critères imposés, faire
les dessins constructifs et réaliser enfin les plans de ferraillage permettront
d’améliorer le niveau de l’étudiant dans le génie civil.

Pour conclure, il faut bien remercier tout les gens qui ont aidé pour
élaborer cet exposé que l’on espère qu’il répondra à certaines exigences
voulues.

CHERIF
3 GC BAT 1 Page 97
CHERIF
3 GC BAT 1 Page 98

Vous aimerez peut-être aussi