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B.A.E.L.
Le Béton
mélange dans des proportion convenable des éléments suivants :
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Le Béton Armé
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Domaine d’application du BAEL
4
Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
Fonctionnement du béton armé en flexion
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
Fonctionnement du béton armé en flexion
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
Fonctionnement du béton armé en flexion
Première poutre : béton non armé
La rupture intervient brutalement sous une charge faible suite à
une insuffisance en traction.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
Fonctionnement du béton armé en flexion
Deuxième poutre : Poutre armée longitudinalement
Nous disposons des armatures en fibres inférieures, là où se
développent les contraintes de traction et donc là où le béton
montre des insuffisances.
L’acier est un matériau possédant d’excellentes capacités de
résistances tant en traction qu’en compression mais il est cher et
donc à utiliser à bon escient et avec parcimonie.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
Fonctionnement du béton armé en flexion
Deuxième poutre : Poutre armée longitudinalement
Sous charges, des fissures apparaissent en partie centrale. A ce
niveau, le béton a donc cessé de résister en traction et c'est l’acier
qui a pris le relais. Les armatures empêcheront donc ces micro
fissures de s’ouvrir davantage et prendront seuls en compte les
efforts de traction. En augmentant les charges appliquées, des
fissures à 45° se créent au niveau des deux zones d’appuis
provenant d’une insuffisance
de résistance du béton à
l’effort tranchant.
La rupture intervient
ensuite le long de
ces fissures.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
Fonctionnement du béton armé en flexion
Troisième poutre : Poutre armée longitudinalement et
transversalement
Disposons maintenant en supplément des armatures transversales
particulièrement au niveau des appuis.
La rupture intervient beaucoup plus tard que dans les deux cas
précédents. Les armatures en présence tant longitudinales que
transversales limiteront l’ouverture des fissures dans le béton.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
Fonctionnement du béton armé en flexion
Synthèse
Nous pouvons présenter, à partir de ces essais, le principe de
ferraillage d’une poutre en BA en flexion.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
PRINCIPE DU BETON ARME
Fonctionnement du béton armé en flexion
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Avantages et inconvénients du béton armé
Avantages
L’intérêt économique : Le béton est le moins coûteux des
matériaux résistant à la compression et susceptible d’être associé à
d’autres éléments; et l’utilisation de l’acier sous forme de barres est
judicieuse et économique, puisqu’elles ne sont disposées que dans
les parties utiles.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Avantages et inconvénients du béton armé
Avantages
Economie d’entretien : les constructions en béton armé ne
nécessitent aucun entretien tandis que les constructions métalliques
ont besoins d’être peintes régulièrement.
Résistance au feu : les constructions en béton armé se comportent
beaucoup mieux en cas d’incendie que les constructions métallique
ou en bois. Le béton, grâce à sa mauvaise conductibilité thermique
retarde les effets de la chaleur sur les armatures, il est possible de
remettre en service la construction après les réparations
superficielles ce qui est impossible pour les constructions
métalliques. Cette propriété a permis d’utiliser le béton armé dans
certaines parties des fours.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Avantages et inconvénients du béton armé
Inconvénients
Le poids : les ouvrages en B.A sont plus lourds que les autres
modes de constructions.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Inconvénients
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Sécurité et Réglementation
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Sécurité et Réglementation
Théorie semi -probabiliste - Etats limites :
(B.A.E.L) 91 modifiées 99
consiste a :
Un état limite est un état pour lequel une condition requise d’une
construction est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de
modification défavorable d’une seule action.
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
BAEL distingue deux catégories d’états limites :
Etats limites ultimes (E.L.U) :
Il correspond à la valeur maximale de la capacité portante de la
construction et dont le dépassement entraîne la ruine de la
construction, ces états limites sont relatifs à la limite:
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Etat limite de service (E.L.S)
Ils constituent les limites au-delà desquelles les conditions normales
d’exploitation ou de durabilité de l’ouvrage ne sont plus satisfaites.
On est conduit à effectuer des vérifications portant sur:
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Chapitre I: INTRODUCTION - GENERALITES
Sécurité et Réglementation
La vérification de la construction selon qu’il s’agit d’un ELU ou d’un ELS
conduit à des calculs très différents en ce qui concerne :
- les actions à prendre en compte et la façon de les combiner
(pondération).
- le comportement du matériau (et des sections des poutres) à utiliser.
L’ELS est atteint bien que la structure soit encore loin de son
effondrement, par exemple du fait d’une trop grande déformabilité d’un
élément. Le calcul est mené dans l’hypothèse d’un comportement
élastique des matériaux.
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Définitions
Les actions sont des forces ou des couples directement appliquées à
la construction, ainsi que celles qui résultent des déformations dues
au retrait, à la dilatation, au tassement d’appui.
Actions permanentes.
Actions variables (d'exploitations).
Actions accidentelles.
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
a- actions permanentes (G) :
Ce sont des actions continues dont l'intensité est constante ou très
peu variable dans le temps. Exemple : le poids propre.
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
• Actions permanentes (notées G) :
- Poids propre de la structure : charges 1, 2, 8 et 12.
- Poids des autres éléments de la construction : charges 9 et 11.
- Poussées des terres, pression des liquides : 7 et 14
- Actions dues aux déformations différées : raccourcissement par
retrait du béton dans le plancher 8.
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Les sollicitations
Ce sont les effort normaux et tranchants et les moments fléchissant
et de torsions qui sont calculés à partir des actions en utilisant les
procédés de la RDM.
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Les combinaisons d'actions
Cas d’un mur de soutènement
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Les combinaisons d'actions
n
1,35 × Gmax + Gmin + γ Q1 × Q1 + ∑1,3 × γ Qi ×Qi
i =1
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
n
Gmax + Gmin + Q1 + ∑ γ Qi ×Qi
i =1
i=1
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Les combinaisons d'actions
Eléments courants des structures en B.A. uniquement soumis aux actions
des charges permanentes G et des charges d’exploitation QB (à l’exclusion
de toute action climatique) :
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Les combinaisons d'actions
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Les combinaisons d'actions
Eléments courants des structures en B.A. uniquement soumis aux actions
des charges permanentes G et des charges d’exploitation QB (à l’exclusion
de toute action climatique) :
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Chapitre II: ACTIONS ET SOLLICITATIONS
Les combinaisons d'actions
Eléments courants des structures en B.A. uniquement soumis aux actions
des charges permanentes G et des charges d’exploitation QB (à l’exclusion
de toute action climatique) :
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Masse volumique :
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
Résistance caractéristique à la compression
La résistance caractéristique à la compression du béton fcj à j jours
d’âge est déterminée à partir d’essais sur des éprouvettes 16 x 32.
Elle est définie comme la valeur de la résistance en dessous de
laquelle on peut s’attendre à rencontrer 5% au plus de l’ensemble
des ruptures des essais de compression.
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
44
CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
45
CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
Module de déformation longitudinale instantané
σ σ
ε ε
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
47
CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
48
CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
Module de déformation longitudinale différé :
49
CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
Déformation transversale
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
Modèle de calcul à l’ELU
On adopte le diagramme
parabole-rectangle:
0<εbc<2‰
0,85. f cj 2.10 − ε bc
−3 2
σ bc = .1 −
γ b 2.10 −3
0,85. f cj
2‰ <εbc<3,5‰ σ bc =
γb
γb : coefficient de sécurité qui prend les valeurs:
γb = 1,5 cas général et γb = 1,15 cas accidentel
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
53
CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
Caractéristiques physiques et mécaniques du béton
Condition de pénétration du béton dans les moules
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Présentation
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Caractères mécaniques
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Diagramme des contraintes-déformations conventionnel
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Dans le domaine élastique, l’expression de la contrainte en fonction
de l’allongement sera :
σst = E . ε
avec : E = 200 000 MPa le module de young
ε : la déformation.
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Différents types d’aciers
Les ronds lisses (∅ ∅)
L’acier se forme de barre, en principe d’une longueur de 12 m et
une section circulaire et ils ont une surface qui est lisse. Les
diamètres généralement utilisés sont les suivants :
6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14 ; 16 ; 20 ; 25 ; 32 ; 40mm.
Les ronds lisses sont utilisés en deux nuances (catégories).
Qui sont notées par : FeE220 ou FeE215. FeE240 ou FeE235
ε est en ‰
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Différents types d’aciers
Les armatures à hautes adhérences (HA)
les barres à haute adhérence ont une section sensiblement circulaire
qui présente des nervures d’une hauteur de 0,5 à 3 mm (la hauteur est
suivant le diamètre) pour améliorer l’adhérence entre l’acier et le
béton. Les diamètres ou les barres à
haute adhérence utilisés sont :
6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14 ; 16 ; 20 ; 25 ; 25 ; 32 ; 40 mm.
les hautes adhérences se divisent en deux nuances :FeE400 et FeE500
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Différents types d’aciers
Les treillis soudés (TS)
certains éléments dans le B.A tel que les dalles, les murs voiles sont
armés suivant deux directions perpendiculaire. On utilise pour cela
les treillis soudés qui sont composés de fils porteurs de diamètre plus
important disposés dans le sens des efforts principaux et de fils de
répartition de diamètre plus faible, disposés dans le sens
perpendiculaire.
Les diamètres couramment utilisés sont les suivants :
3 - 3,5 - 4 - 4,5 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 12 mm.
Les espacements entre fils porteurs : 75 - 100 - 125 - 150 - 200 mm.
Les espacements entre fils de répartition : 100 - 150 - 200 - 250 -300
mm.
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Désignation des aciers
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Diagramme Contrainte - Déformation de calcul
Modèle de calcul `a l’ELU
Le comportement des aciers
pour les calculs à l’ELU
vérifie une loi de type
élasto-plastique parfait, où
la valeur de calcul de la
limite d’élasticité garantie fsu
est définie par :
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CHAPITRE III - CARACTERES DES MATERIAUX
LES ACIERS
Modèle de calcul `a l’ELS
Comme le béton, à l’ELS on suppose que les aciers travaillent dans le
domaine élastique. On utilise donc la loi de Hooke de l’élasticité. On
adopte une valeur du module de Young forfaitaire Es = 200 000MPa.
66
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Rappel
68
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
L’adhérence
Définition
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
L’adhérence
Définition
U : le périmètre de la barre
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
L’adhérence
Fonctions d’adhérence
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
L’adhérence
Fonctions d’adhérence
distribution de la fissuration :
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
L’adhérence
Facteurs agissant sur l’adhérence
73
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
L’adhérence
Facteurs agissant sur l’adhérence
Forme des barres :
l’adhérence circulaire (rond) est supérieure à celle des barre ayant
une autre forme.
Groupement d’armatures :
l’adhérence d’une barre individuelle est supérieure à
l’adhérence de deux barres groupée.
l’adhérence de deux barres groupée dans le sens verticale est
supérieure à l’adhérence de deux barres groupées
horizontalement.
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
L’adhérence
Facteurs agissant sur l’adhérence
La résistance du béton :
L’adhérence augmente avec l’augmentation de la résistance à la
compression du béton.
La compression transversale :
Dans une pièce comprimée, l’adhérence va augmenter par la
contrainte créée (le serrage).
L’épaisseur du béton :
Plus l’élément est épais plus l’adhérence est assurée car l’épaisseur
du béton évite l’éclatement.
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Définition
La longueur d’ancrage sera la longueur nécessaire pour équilibrer
l’effort axial exercé sur la barre. Sur la longueur d’ancrage la
contrainte d’adhérence sera supposée constante et elle est donnée de
façon forfaitaire:
τs = 0,6 . ψ².ftj
ψ : Coefficient de scellement.
ψ = 1 pour R.L
ψ = 1,5 pour H.A
76
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Ancrages rectilignes
FA – FB = τs. U . L = τs. π. ∅ . L
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrages rectilignes
Longueur de scellement droit:
78
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Ancrages rectilignes
FA =FB + τs. π. ∅ . L
B extrémité de la barre ⇒ FB = 0 ⇒FA = τs. π. ∅ . Ls
L'ancrage sera dit total si l'effort FA est l'effort ultime de la barre
(exercé sur la surface transversale de la barre) :
π .φ 2
FA = . fe
4
Pour déterminer la longueur de scellement "Ls" il faut donc :
π .φ 2
φ fe
τ s .π .φ .Ls = ⇒ Ls = .
4 4 τs
On retiendra que la longueur de scellement droit Ls dépend du type
d’acier (via fe et ψs ) et de la qualité du béton (via ftj ).
τs = 0,6 . ψ².ftj
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CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Les ancrages courbes
80
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Les ancrages courbes
dF = τs . π..∅ .r . dθ (dLs=rdθ)
81
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
82
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Les ancrages courbes
Projection sur la tangente:
83
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Les ancrages courbes
On remplace dF et dR:
On intègre:
84
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Soit:
85
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Les ancrages courbes
L : la longueur d'ancrage.
Pour un tronçon rectiligne : FA = FB + τs. π. ∅ . L
Pour un tronçon courbe : FA = α . FB + β . π . ∅ . r . τs
87
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
L2 = Ls - α . L1 - β . r
89
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Ancrage des barres
Les ancrages courbes
La longueur d’ancrage
On a:
La= L2+r.cos(α/2)+ϕ/2
or on a:
α/2 = (π/2)-(θ/2)
donc:
cos(α/2) = 1-cos(θ/2)
d’où:
La=L2+r[1-cos(θ/2)]+ ϕ/2
90
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
Ferraillage de la poutre
91
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
Ferraillage de la poutre
92
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
Ferraillage de la poutre
93
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
94
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
95
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
Distance entre barres
Toute armature courbe et tendue exerce sur le béton une poussée dans
le plan de courbure et du côté de la concavité. Si l’armature est
comprimée, la poussée est exercée du côté de la convexité.
97
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
Poussée au vide
la présence d'ancrage courbe tente à faire fléchir la barre au point de
changement de courbure. Il peut en résulter la poussée au vide
capable de faire éclater le béton; alors on devrait soit supprimer cette
poussée en modifiant le ferraillage, soit réduire le risque d'éclatement
en inclinant la barre, ou encore équilibrer la poussée, en attachant la
barre par des ligatures.
98
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
Condition de non écrasement du béton
(rayon de courbure minimal)
99
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
Dispositions constructives
100
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
101
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
102
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
103
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
104
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
lr = 0,6 ls
105
CHAPITRE IV - Association Béton - Acier
106
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Hypothèse (1) :
toute section plane avant déformation reste plane après déformation,
c’est l’hypothèse de Navier-Bernouilli, de laquelle il résulte que le
diagramme de déformation est représenté par une droite et que la
déformation d’une fibre est proportionnelle à sa distance à l’axe
neutre.
107
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Hypothèse (2) :
108
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
109
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
110
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Hypothèse (5) :
C’est le diagramme déformations-contraintes qui peut être utilisé
dans tous les cas.
Hypothèses à L’E .L .U :
γb : coefficient de sécurité
γb = 1,5 dans le cas général
γb = 1,15 pour les combinaisons accidentelles
112
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
113
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Notations
b et h sont la largeur et la hauteur de la section de béton.
As (ou Ast) est la section d’acier, dont le centre de gravité est positionné à d de
la fibre la plus comprimée du coffrage.
yu est la position de l’axe neutre par rapport à la fibre la plus comprimée.
σst est la valeur de la contrainte de calcul des aciers, limitée à fsu.
114
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Hypothèse (6) :
le raccourcissement unitaire du béton est limité à 2 ‰ en
compression simple et 3,5‰ en flexion composée avec
compression, de même l’allongement unitaire des aciers sera limité
à 10‰.
115
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
DIAGRAMME DEFORMATIONS-CONTRAINTES DES ACIERS
116
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Règle des 3 pivots : Le diagramme de déformation d’une section à
l’état limite ultime de résistance représenté par une droite doit
obligatoirement passé par l’un des pivots A - B - C. Cette règle se
fixe comme objectif pour utiliser au mieux le béton et l’acier .
117
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Le domaine( 1) :
les diagrammes passent par le pivot A qui correspond à un
allongement maximum de 10% des armature tendues, supposées
concentré en leur centre de gravité .
Deux sous-domaines:
118
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U
Le Pivot A: Utilisation maximale d’Acier (ELU acier)
εs=10‰ et εbc≤3,5‰
La position limite AB correspond à un axe neutre situé à la distance:
yAB=αAB.d de la fibre la plus comprimée avec:
119
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U
120
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U
121
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Le domaine(2) : Utilisation maximale du béton (ELU atteint pour
le béton)
les diagrammes passent par le pivot B qui correspond à un
raccourcissement de 3,5‰ de la fibre la plus comprimée.
122
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U :
Le domaine(2) : Utilisation maximale du
béton (ELU atteint pour le béton)
Sous domaine 2-a :
l’allongement des armatures est supérieur à l’allongement
élastique (εes) pour une contrainte fe/γs (acier bien utilisé).
Hypothèses à L’E .L .U :
Le domaine(3) : Section entièrement comprimée
les diagrammes passent par le pivot qui correspond à un
raccourcissement de 2% de la fibre du béton située à 3h/7
de la fibre supérieure. La section est entièrement comprimée .
y h
α= ≥
d d
124
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
125
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à L’E .L .U
Récapitulation
Pivot A: traction simple ou composée, flexion avec état limite ultime
atteint dans l’acier, ce pivot est conditionné par l’allongement maximal
de l’acier sans épuisement de la résistance du béton: εst=10‰ et
0≤εbc≤3,5‰ .
Pivot B: flexion avec état limite ultime atteint dans le béton, ce pivot
est conditionné par le raccourcissement maximal du béton (épuisement
de la résistance du béton sur la fibre la plus comprimée): εbc=3,5‰ et
0≤εst≤10‰ .
126
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELU
127
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELU
Equations d’équilibre de la section à l’E.L.U.:
soit une section sollicitée par un moment de flexion Mu
Effort de compression dans le béton:
αd
Fbc = ∫ σ b ( y ).b( y ).dy
0
Hypothèse (1) :
Hypothèse (2) :
129
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèse (3) :
130
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Homogénéisation de la section:
131
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèse(4) :
132
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
133
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
134
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
Hypothèse à l’ E .L .S de déformation
Il est conseillé de vérifier que la flèche d’une poutre ne dépasse
pas:
135
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
Hypothèse à l’ E .L .S d’ouverture des fissures
En pratique:
il ne sera pas nécessaire de déterminer les contraintes des armatures
tendues obtenues lors de l'étude à I'E.L.U.
136
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
137
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
138
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
Hypothèse à l’ E .L .S d’ouverture des fissures
2- Si la fissuration est préjudiciable : la fissuration considérée comme
préjudiciable si les éléments sont exposés aux intempérie (pluie, neige,
vent...) ou bien en contact avec l’eau. La contrainte de traction dans les
armatures tendues sera limitée à la valeur suivante :
2
σ st ≤ min f e ;110 η . f t 28
3
fe : limite élastique et ft28 : la contrainte du béton à la traction à 28 j.
η : coefficient de fissuration.
η=1 pour les R.L. y compris les TS formés de fils tréfilés lisses.
η=1,6 pour les H.A.
η=1,3 pour les H.A. en fils de diamètre inférieur à 6 mm.
139
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
Hypothèse à l’ E .L .S d’ouverture des fissures
Dispositions constructives dans le cas de fissuration
préjudiciable
*Le diamètre des armatures les plus proches des parois est au moins
égal à 6mm
* Prévoir des armatures de peau dont la section doit être au moins de 3
cm2 par m de longueur de parement
* Lorsque le diamètre des armatures tendues d'une poutre est supérieur
à 20 mm , la distance entre axes de 2 barres consécutives dans le sens
horizontal ne doit pas excéder 4 fois leurs diamètres
* Pour les dalles et les voiles faisant au plus 40cm d'épaisseur, la
distance entre axes des armatures d'une même nappe ne doit pas
dépasser la plus petite des 2 valeurs (25cm ; 2 h)
140
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
Hypothèse à l’ E .L .S d’ouverture des fissures
3- Si la fissuration est très préjudiciable :
la fissuration sera considérée comme très préjudiciable si l’élément
est soumis à un milieu agressif ( eau de mer, sols corrosifs.... ). La
contrainte de traction des armatures tendues sera limitée par la
valeur suivante :
1
σ st ≤ min f e ;90 η . f t 28
2
η=1 pour les R.L. y compris les TS formés de fils tréfilés lisses.
η=1,6 pour les H.A.
η=1,3 pour les H.A. en fils de diamètre inférieur à 6 mm.
141
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
142
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
Récapitulation
Vérifications à effectuer à l’E.L.S.:
a- Cas de fissuration peu nuisible ou peu préjudiciable:
σ b ≤ σ b = 0,60 f c 28
b- Cas de fissuration nuisible ou préjudiciable:
σ b ≤ σ b = 0,60 f c 28
2
σ s ≤ σ s = min f e ; 110 η f tj
3
c- Cas de fissuration très nuisible ou très préjudiciable
σ b ≤ σ b = 0,60 f c 28
(
σ s ≤ σ s = min 0,5 f e ; 90 η f tj )
143
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
Les contraintes admissibles à l’E.L.S.
Contrainte de traction admissible à l’ELS dans les aciers tendus
en fissuration préjudiciable (1ère colonne) et très préjudiciable
(2ème colonne)
144
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Hypothèses à l’E .L .S (durabilité de la structure )
En pratique:
145
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELS
Axe neutre
Axe neutre
On pose K = tgα = σ/y σ = Ky
La force interne agissant sur l’élément ds est: df = σ.ds = Ky.ds
L’effort interne total pour toute la section :
Ni = Σ dfi = Σ K yi.ds = K Σ yi.ds
L’équilibre des efforts: Ne = Ni
or on a une flexion simple donc : Ne = 0
K Σ yi.ds = 0 Σ yi.ds = 0 ( K ≠ 0)
Or Σ yi.ds représente le moment statique par rapport à l’axe neutre
de la section homogénéisée,
Donc la position de l’axe neutre est déterminé par la relation :
Σ yi.ds = 0 ( Mmt statique de la section homogène)
147
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELS
Axe neutre
D'après les triangles semblables Gaa’ et Gbb’ :
σb y1 15σ b
= ⇒ y1 = .d
σs d − y1 15σ b + σ s
15
Posons K1 =σs/σb et α1 = y1/d
15 15(1 − α1 )
d ' où : α1 = et K1 =
15 + k1 α1
résumé
σ 15 15(1 − α1 )
y1 = α1.d , k1 = s , α1 = , k1 =
σb 15 + k1 α1
148
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELS
Calcul des contraintes
On considère que la poutre est constituée d'une section homogène
comprenant la section de béton comprimé et les sections d'acier
comptées n fois en gardant le même centre de gravité
149
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELS
σ b = y1tgα = K . y1
σ 's
= K ( y1 − d ' ) ⇒ σ 's = 15 K ( y1 − d ' )
15
σs
= K (d − y1 ) ⇒ σ s = 15 K (d − y1 )
15
Donc pour avoir les contraintes, il faut calculer la valeur de K.
150
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELS
M Ge = M Gi avec : M Ge = M s
dM = df i . yi ⇒ M = ∑ Kyi ds = K ∑ yi ds
i i 2 2
G G
Calculs à l’ELS
Ms
K= ; σ b = Ky1 ; σ 's = 15K ( y1 − d ' ); σ s = 15K (d − y1 )
I gg '
α1 = y1/d
On pose: d’=δ’d
152
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELS
b..yy1.σ b
Fb =
2
Le point d'application de cette force est situé à y1/3 à partir de la fibre
supérieure.
153
Chapitre V : Les hypothèses de calcul
Calculs à l’ELS
Soit F la résultante de Fb et F’s:
Ni=F-Fs=0F=Fs
Si nous considérons les moments par rapport au c.d.g. des armatures
tendues, on aura :
Me = Mi
M = M s ⇒ M s = F .Z
e
M i = F .Z
M
or F = Fs = A.σ s ⇒ M s = F .Z = A.Z .σ s ⇒ A=
Z .σ s
154
Chapitre VI : La traction simple
Définition
Un tirant est une poutre droite soumise uniquement à la traction
simple centrée: l’ensemble des forces extérieures agissant à gauche
d’une section (Σ) se réduit à un effort normal unique N de traction
perpendiculaire à (Σ) appliquée au centre de gravité G.
Dans un tirant le centre de gravité des aciers est confondu avec celui
de la section puisque lé béton (tendu) n’intervient pas dans la
résistance et que les aciers seront évidemment placés de façon
symétrique par rapport au centre de traction.
155
Chapitre VI : La traction simple
Définition
Tirants rectilignes
ils sont normalement utilisés pour les
couvertures voûtées des bâtiments
industriels ou bien pour les mosquées. Les
armatures résistent à l’effort de traction
selon les armatures longitudinales.
Les armatures transversales ne jouent
qu’un rôle de montage. La section de béton
devra être aussi petite que possible et les
barres doivent être réparties uniformément
dans la section (il faut respecter le symétrie
et choisir un nombre pair).
156
Chapitre VI : La traction simple
Définition
Tirants circulaires
Ils sont normalement utilisés dans les parois de réservoirs circulaires et
des silos.
157
Chapitre VI : La traction simple
Définition
Tirants circulaires
Projection verticale :
d’où: N=P.R
158
Chapitre VI : La traction simple
Détermination des armatures
Condition de non-fragilité
la section tendue ou fléchie est considérée comme non fragile si les
armatures travaillants à leur limite élastique peuvent équilibrer les
sollicitations provoquant la fissuration du béton dans cette section:
ASB . f e ≥ B. f t 28 f t 28
ASB ≥ B.
donc: fe
AsB : Armature longitudinale, B : Section du béton.
159
Chapitre VI : La traction simple
Détermination des armatures
Condition de résistance à l’E.L.U.
La totalité de l’effort de traction est supportée par les armatures de
section As qui subissent toutes les mêmes contraintes (en raison de la
symétrie), l’E.L.U. est atteint au pivot A (puisque seuls les aciers
sont pris en compte); la contrainte dans les aciers est donc: σsu=fe/γs.
162
Chapitre VI : La traction simple
Armatures transversales
elles n’ont aucun rôle dans la résistance à la traction. Leur diamètre
est calculé comme suit :
Φt ≥ 0,3 . ΦL avec Φtmin = 6 mm
163
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Définition
164
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
165
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Equilibre d'une section fléchie:
166
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Les efforts :
Nst=Ast.σst
Nsc=Asc.σsc
Nbc=0,8.yu.b.σbc
L’équilibre de la section:
ΣFx = 0 et ΣM = M u
167
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-
SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section sans armatures comprimées:
L'équilibre des efforts :
Nst = Nbc Ast . σst = 0,8 . yu . b . σbc
L'équilibre des moments :
Mu = Mbc = Fbc. z = 0,8 . yu . b . σbc .z
Avec: z = d – 0,4 . yu et yu = α.d
⇒ z = d . ( 1 - 0,4. α)
⇒ M u = 0,8.α .d .b.σ bc .d .(1 − 0,4α )
⇒ M u = 0,8.α .d 2 .b.σ bc (1 − 0,4α )
or on a : M u = N st .Z = Ast .σ st .d (1 − 0,4α )
168
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-
SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Mu
M u = 0,8.α .d .b.σ bc (1 − 0,4α ) ⇒ 2
2
= 0,8α (1 − 0,4α )
bd σ bc
Mu
On appellera cette quantité le moment réduit: µu =
bd 2σ bc
donc:
µu = 0,8α (1 − 0,4α ) (On a: α>0,167)
d’où:
(
α = 1,25 1 − 1 − 2µu )
169
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Le moment de référence d'une section MAB:
La règle des 3 pivots se fixe comme
objectif d'utiliser les matériaux à
leurs maximum. Le diagramme de
déformation correspondant sera le
diagramme qui passe par les pivots
A et B. ε bc 3,5
α= = = 0,259
ε bc + ε st 3,5 + 10
d ' où : µ AB = 0,186
Le moment réduit µAB correspond à un moment fléchissant appelé
moment de référence :
M AB = µ AB .b.d .σ bc
2
170
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Le moment résistant MR :
On désigne par un moment
résistant le moment obtenu lorsque
l'allongement des armatures est
égal à l'allongement élastique (εes).
Le moment résistant s’écrit: M R = µ1.b.d .σ bc
2
ε bc 3,5
α R = α1 = =
ε bc + ε es 3,5 + ε es
Si α > α1 ⇔ ε < εes : alors les aciers ne travaillent pas suffisamment.
171
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Les différentes valeurs de α1 et µ1 suivant les nuances d’acier
172
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Pour FeE500 avec γs = 1,15
173
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Valeur particulière de µ
Considérons le cas limite où εbc = 2‰, les équations d’équilibre:
αd
Équilibre des efforts:
∫ bσ bx ( x)dx − Ast .σ st = 0
0
αd
Équilibre des moments: M u = ∫ bσ bx (d − αd + x)dx
0
Après intégration de σbx(x) représentant l’équation de la partie du
diagramme parabole, il vient:
Ast .σ st = 0,667.α .b.d .σ bc
M u = 0,667.b.d 2 .σ bc .α (1 − 0,375α )
Mu
⇒µ= 2 = 0,667α (1 − 0,375α )
bd σ bc
Pour: α=0,167 µ = 0,104
174
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
εs=10‰
εbc=0 à 3,5‰
0 < α ≤ 0,259
-si 0<μ < 0,104 ⇒ 0<α < 0,167 ⇒ εbc < 2‰ ⇒ σb < σbc
⇒ le béton travaille mal et nous avons alors une section
surdimensionnée
⇒ redimensionner la section du béton
- si 0,104<μ < 0,186 ⇒ 0,167 < α < 0,259 ⇒ Le béton est bien utilisé.
175
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Pivot B: Cet état sera caractérisé par les déformations suivantes:
εbc=3,5‰
εs=0 à 10‰
0,259 < α ≤ 1
Si 0,186<μ < μ1 ⇒ 0,259 <α < α1 ⇒ εst > εes ⇒ σst = fe/γs
⇒ alors il 'y a une bonne utilisation des armatures
Si μ > μ1 ⇒ α>α1 ⇒ εst < εes ⇒ σst < fe/γs
⇒ alors les aciers ne travaillent pas suffisamment; il convient
alors de redimensionner la section ou d'introduire des
armatures comprimées
176
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Principe :
177
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
On calcule: Mu
µ= 2
bd σ bc
178
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section à armatures simples:
Si µ < 0,186 le pivot est A.
On devrait avoir µ > 0,104 sinon redimensionner la section
0,85 f c 28
σ bc =
θ .γ b
(
α = 1,25 1 − 1 − 2 µ )
Fbc = 0,8.b. yu .σ bc = 0,8b.α .d .σ bc
Fst = Ast .σ st
Fbc − Fst = 0 ⇒ Fbc = Ast .σ st
0,8αbdσ bc
Fbc
Pivot A donc: σ st =
fe ⇒ Ast = =
γs σ st fe γ s
179
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
M bc = M u = Fbc .Z = Ast .σ st .Z
avec:
Z = d − 0,4 yu = d (1 − 0,4α )
Mu
Ast =
Z. fe γ s
180
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section à armatures simples:
Si : 0,186≤ µ ≤µR < le pivot est B avec: εel≤εst≤10‰ σst=fe/γs
181
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section à armatures simples:
Si: µ > µR le pivot est B avec: εst< εe σst < fe/γs
182
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section à armatures simples:
En pratique, on calcule les contraintes limites:
0,85 f c 28 fe
σ bc = σ st =
θ .γ b γs
Mu
Après on calcule le moment réduit: µ= 2
bd σ bc
Si: 0,104<µ<µ1 armatures simples
fe fe
σ st < γs car ε st < ε 1 =
γ s .E s
Dans ce cas, deux possibilités existent :
- Changer les dimensions de la poutre en augmentant par
exemple sa hauteur ;
- Ajouter au béton comprimé, des aciers comprimés.
184
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section à armatures doubles:
Dans le cas où nous choisissons d’utiliser des aciers comprimés, nous
nous fixons le diagramme de déformation tel que : εbc = 3,5 ‰
εst = εe (dépend du type d’acier utilisé); d’où: y1 = α1.d
calculer εsc:
185
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section à armatures doubles:
y1 ε bc − d'
ε sc = ε bc .
y1 − d '
= ε bc . d
− d '
d = ε bc .
(ε bc + ε e ) d
y1 y1 ε bc
d (ε bc + ε e )
ε bc − d'
ε sc =
(ε bc + ε e ) d
=
dε bc − d ' ε bc − d ' ε e
1
(ε bc + ε e ) d
dε bc − d ' ε bc − d ' ε e + dε e − dε e
ε sc =
d
d − d'
ε sc = (ε bc + ε e ) − εe
d
d − d'
⇒ ε st = ε e et ε sc = (3,5 / 00 + ε e )
0
− εe
d
186
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section à armatures doubles:
Moment résistant du béton :
Le moment résistant du béton est le moment ultime que peut
équilibrer la section sans lui ajouter les aciers comprimés.
M R = µ1.b.d .σ bc 2
Mu − MR Mr
Asc = =
σ sc (d − d ' ) σ sc (d − d ' )
188
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l'E.L.U.
Section à armatures doubles:
ΣN = 0
N st − N sc − N bc = 0 ⇒ N st = N sc + N bc
1 Mr MR
Ast = +
σ st d − d ' d (1 − 0,4α1 )
189
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
σbc = 0,6.fc28
2
La fissuration préjudiciable: σ st ≤ min f e ; 110 η . f t 28
3
1
La fissuration très préjudiciable: σ st ≤ min f e ; 90 η . f t 28
2
190
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES CONTRAINTES
On considère les sections d 'aciers Asc et Ast calculées à I'E.L.U
Il s'agit de calculer les contraintes maximales pour le béton
comprimé et les aciers tendues et les comparer aux contraintes
admissibles du béton et de l' acier.
d’ = δ’d
191
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
192
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES CONTRAINTES :
∑ y .ds = 0
i
2
y1
⇒ Kb + 15 Asc K ( y1 − d ' ) + 15 Ast K ( y1 − d ) = 0
2
by1 + 30( Asc + Ast ) y1 − 30( Asc d '+ Ast d ) = 0
2
193
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES CONTRAINTES :
L’équilibre des moment / G: M e G = M i G et M e G = M s
2 y1 Kby13
M Fb = Fb . =
3 3
M Fs = Fs (d − y1 ) = 15 Ast K (d − y1 ) 2
M F 's = F 's ( y1 − d ' ) = 15 Asc K ( y1 − d ' ) 2
3
M s by1
= + 15 Asc ( y1 − d ' ) 2 + 15 Ast ( y1 − d ) 2
K 3 3
by1
On pose: I gg ' = + 15 Asc ( y1 − d ' ) 2 + 15 Ast ( y1 − d ) 2
3
Igg’ est le moment d’inertie de la section homogénéisé par rapport
à l’axe neutre.
Ms
K=
I gg '
194
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES CONTRAINTES :
En résumé:
195
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES CONTRAINTES :
On calcule ensuite:
3
by Ms
I gg ' = 1
+ 15 Asc ( y1 − d ' ) + 15 Ast ( y1 − d )
2 2
et K =
I gg '
3
σ b = K . y1
σ 's = 15 K ( y1 − d ' )
σ = 15K (d − y )
s 1
196
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
197
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-
SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES ARMATURES
Section sans armatures comprimées:
On pose: y1 = α1d
Nous avons: σb y1 y1 α1
= ⇒ σb = .σ s = .σ s
σs d − y1 15(d − y1 ) 15(1 − α1 )
15
σb α1 1
On pose: k= = =
σ s 15(1 − α1 ) k1
Or: b. y1.σ b
Fb = et Fs = A.σ s
2
L’équilibre des efforts: b. y1.σ b
− A.σ s = 0
2
198
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-
SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES ARMATURES
Section sans armatures comprimées:
y1
L’équilibre des moments par rapport à A: M s = Fb d −
3
On remplace Fb et y1 : M − by1σ b d 1 − α1 = 0
On pose: β = 1 − α1
s
2 3
1
2 kσ s 2 kσ s
3
On remplace σb et y1 : M s − bα1d β1 = 0 ⇒ M s = bα1d β1
2 2
On pose: µ = M s α1 1
et on a: k = =
bd 2σ s 15(1 − α1 ) k1
1
α1kβ1 α1β1
⇒ µ1 = =
2 2k1
199
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-
SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES ARMATURES
Section sans armatures comprimées:
Calculons A :
y1 by1σ b α1
on: M s = Fb d − = d 1 −
3 2 3
b. y1.σ b
or: = A.σ s
2
α1
⇒ M s = Aσ s d 1 − = Aσ s dβ1
3
donc: Ms
A=
β1.d .σ s
σs ? On prend σs de façon à faire travailler l’acier au maximum.
200
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES ARMATURES :
Section sans armatures comprimées:
En résumé: On prend: σ = σ pour avoir la section minimale.
s s
On calcule: µ = M s
bd 2 σ s
1
σs 15σ b 15
k1 = , α1 = =
σb 15σ b + σ s 15 + k1
by1σ b
y1 = α1d , Fb =
2
15( y1 − d ')
et σ 's = σb
y1
202
Chapitre VII : FLEXION SIMPLE-SECTION RECTANGULAIRE
Calcul à l’E.L.S.
CALCUL DES ARMATURES
Section avec armatures tendues et armatures comprimées :
L’équilibre des moments donne:
y1
M s = A'σ 's (d − d ' ) + Fb (d − )
3
L’équilibre des forces donne:
Aσ s = Fb + A'σ 's
donc:
M s − Fb d − 1
y
3 Fb + A'σ 's
A' = et A =
σ 's (d − d ') σs
203
µ1: 0,00007→0,00334
204
µ1: 0,00343→0,01569
205
µ1: 0,01595→0,06067
206
µ1: 0,0618→5,5211
207
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
INTRODUCTION
Table ou
hourdis
Nervure
ou
retombée
209
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU :
Position de l' axe neutre
Soit Mu le moment ultime sollicitant la section.
Le calcul de ces sections s’effectue différemment selon que la zone
comprimée de hauteur égale à 0,8y se trouve uniquement dans la
table ou s’étend aussi dans la nervure.
210
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU
Position de l' axe neutre
Supposons que la table est entièrement comprimée tel que la
hauteur de la zone comprimée est égale à h0 (0,8y = h0) qui
correspond à α0 et µ0, donc MbT = µ0 bd2 σbc
D’autre part:
Fbc = bh0σbc
h0 h0
M = Fbc d − = bh0σ bc d −
T
b
2 2
Si la table n’est pas entièrement comprimée α1< α0
µ1< µ0 µ1 bd2 σbc< µ0 bd2 σbc Mu< MbT
211
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU :
Si Mu< MbT la table n’est pas entièrement comprimée
CALCUL A L’ELU :
213
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU
Section sans armatures comprimées :
214
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU :
Section sans armatures comprimées :
Les moments équilibrés par ces efforts sont:
h0 h0
M b = Fb d − = (b − b0 )h0σ bc d −
1 1
2 2
Mu = Mb + Mb ⇒ Mb = Mu − Mb
1 2 2 1
h0
0,8α .b0 .d .σ bc (1 − 0,4α ) = M u − (b − b0 )h0σ bc d −
2
2
215
Chapitre VIII : FLEXION
SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU
Section sans armatures comprimées :
Cela revient à calculer une section rectangulaire de largeur b0, de
hauteur (h,d) soumise à un moment fictif égal à:
h0
M u − (b − b0 ).h0 .σ bc d − = M b
2
2
2
Mb
On calcule: µ2 =
b0 .d 2 .σ bc
Selon les valeurs de µ2, la droite des déformations passe par le pivot A
ou le pivot B:
Si µ2> µRil faut augmenter la section du Béton ou introduire
des armatures comprimées,
Si µ2≤ µR pivot A ou pivot B α2 yu.
216
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU :
Section sans armatures comprimées :
Fst = Fb + Fb ⇒ Ast = Fb + Fb
1 2
( 1 2
)σ
1
st
σ bc
Ast = [(b − b0 )h0 + 0,8α 2b0 d ]
σ st
217
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU :
218
Chapitre VIII : FLEXION
SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L’ELU
Section avec armatures comprimées
Si: µ2>µR, on se fixe: µ2=µR et α2=αR → yR et εst=εe
d'
σst=fe/γs . ε sc = 3,5 00 1 −
0
→ σ sc
αd
M = M R = µ R b0 d σ bc ⇒ Asc = M u − M b − M R
1
2 2
(d − d ')σ sc
b
h
M b = (b − b0 )h0σ bc d − 0
Fst = Fb + Fb + Fsc = Ast .σ st
1
1 2 2
ou
220
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
221
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
CALCUL A L'E.L.S
Ce qui peut s’écrire:
bh + 30 Asc (h0 − d ' ) − 30 Ast (d − h0 ) ≥ 0
2
0
Pour que l’axe neutre se trouve dans la nervure, il faut que h0<y1 et la
valeur de f(y1) pour y1=h0 sera alors négative:
CALCUL A L'E.L.S
224
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
Calcul des contraintes lorsque l’axe neutre se trouve dans la
nervure:
A=
by 2
+ nAsc ( y1 − d ') − nAs (d − y1 ) −
1 (b − b0 )( y1 − h0 )
2
2 2
avec: n = 15
225
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
Calcul des contraintes lorsque l’axe neutre se trouve dans la
nervure:
donc:
[ ]
A = b0 y12 + [2(b − b0 )h0 + 30( As + Asc )]y1 − (b − b0 )h02 + 30(dAs + d' Asc ) = 0
CALCUL A L'E.L.S
Calcul des contraintes lorsque l’axe neutre se trouve dans la
nervure:
Puis, nous calculons le moment quadratique de la poutre en « té »,
en retranchant du moment quadratique de la poutre rectangulaire
(b,d), le terme correspondant à la partie hachurée.
227
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
Calcul des contraintes lorsque l’axe neutre se trouve dans la
nervure:
On a: K = M s
I gg '
Igg’: moment d’inertie par rapport à gg’.
I gg ' =
by13 − (b − b0 )( y1 − h0 )3
3
[
+ 15 Asc ( y1 − d ') + Ast (d − y1 )
2 2
]
σ b = Ky1
σ sc = 15 K ( y1 − d ')
σ = 15K (d − y )
st 1
228
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
Calcul des armatures:
Les dimensions géométriques de la section sont connues.
Il est nécessaire de savoir la position de l’axe neutre:
Position de l'axe neutre:
Supposons que la section ne comporte pas d’armatures comprimées et
soumise à un moment Mt tel que l’axe neutre soit confondu avec le bord
inférieur de la table : y1=h0
229
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
bh0σ b h0
Mt = d −
2 3
Or:
y1.σ s
σb =
15(d − y1 ) avec: y1 = h0 et σs =σs
230
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
h0
bh d − σ s
2
0
Mt = 3
30(d − h0 )
Pour Ms=Mt y1=h0 ,
231
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
232
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
Calcul des armatures lorsque l’A.N. se trouve dans la nervure:
La section ne comporte pas d’armatures comprimées
Position de l’axe neutre:
233
FLEXION SIMPLE-SECTION
EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas
d’armatures comprimées
Appelons:
Ms: le moment de flexion de service dans la section donnée,
M1f et M2f: les moments de flexion pour les sections fictives
représentées sur les figures.
On a:
M s = M1 − M 2 f f
Posons: Ms M f
M f
µ1 = 2 ; µ1f = 21 et µ 2f = 2
bd σ s bd σ s (b − b0 )(d − h0 )2 σ s
La relation:
M = M −M
1
f
2
f
2
b0 h0 f
donne: µ1 = µ − 1 − 1 − µ 2
1
f
b d
234
FLEXION SIMPLE-
SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas
d’armatures comprimées
On pose: b0 h0
β= et θ=
b d
⇒ µ1 = µ − (1 − β )(1 − θ ) µ 2f
f 2
1
Nous avons pour la section rectangulaire (b,d):
α1 2 α1
α 1 1 − α 1 1 −
α 1 β1
=
3
=
3
µ1 =
f
2 α − θ 90(1 − θ ) (1 − α1 )
2
30(1 − θ ) 1 − 1
1−θ
236
FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ Ms b0
CALCUL A L'E.L.S µ1 = 2 ; β= ;
La section ne comporte pas d’armatures bd σ s b
comprimées h0 y
θ= et α1 = 1
α1
d d
Donc on a:
α 1 −
2
1
µ1 =
f 3
30(1 − α1 )
µ =f(α1 − θ ) (3 − 2θ − α1 )
2
90(1 − θ ) (1 − α1 )
2 2
et µ1 = µ1f − (1 − β )(1 − θ ) µ 2f
2
α (3 − α1 ) − (1 − β )(α1 − θ ) (3 − 2θ − α1 )
2 2
⇒ µ1 = 1
90(1 − α1 )
équation qui donne α1 en fonction de µ1 et des caractéristiques de la
section, peut être résolue au moyen des abaques suivants.
237
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas d’armatures comprimées
15M s
15µ1 = 2 ;
bd σ s
b0 h0
β= et θ =
b d
Il suffit de joindre le point
correspondant à la valeur de
15µ1 au point correspondant à
la valeur β, cette droite coupe
la courbe θ en un point C.
La valeur portée sur la droite
α1 passant par C est la valeur
cherchée.
238
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas d’armatures comprimées
239
FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas d’armatures comprimées
Fb , 2 =
(aa'+cc')(b − b0 )h0
2
240
FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas d’armatures comprimées
Fb , 2 =
(aa'+cc')(b − b0 )h0
2
On pose: K = tgα
aa ' = σ b = Ky1 et cc' = K ( y1 − h0 ) =
( y1 − h0 )
σb
y1
=
(b − b0 )h0 (2 y1 − h0 )σ b b0 y1σ b
Fb , 2 Fb ,1 =
2 y1 2
241
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas d’armatures comprimées
M s = Fb .Z ⇒ M s =
[by 2
0 1 ]
+ (b − b0 )h0 (2 y1 − h0 ) σ b .Z
(1)
2 y1
On pose:
Ms b0 h0
µ1 = 2 ; β= ; θ= et y1 = α1d
bd σ s b d
σ s 15(1 − α1 )
On a: k1 = =
σb α1
On remplace Ms, b0/b, h0/d, y1 et σs/σb dans (1):
30µ1 (1 − α1 )d 30µ1 (1 − α1 )d
Z= = 2
βα 1 + (1 − β )θ (2α1 − θ ) α1 − (1 − β )(α1 − θ )2
2
242
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas d’armatures comprimées
243
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section ne comporte pas d’armatures comprimées
α 1σ s
σb = ≤ σ b = 0,6 f c 28
15(1 − α1 )
244
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
Considérons une section de Té, pour laquelle on a trouvé σb > 0,6 fc28,
l’axe neutre est supposé se trouver dans la nervure.
Il est possible d’équilibrer le moment Ms en renforçant la partie
comprimée par des armatures.
nous prendrons:
σb = σb et σ st = σ s
245
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section comporte des armatures comprimées
246
FLEXION SIMPLE-
SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section comporte des
armatures comprimées
σs 15 15( y1 − d ')
k1 = ; α1 = ; y1 = α1d et σ 's = σb
σb 15 + k1 y1
La première section fictive est une section en Té simplement armée
pour laquelle y1=α1d, le bras de levier Z relatif à cette section est
calculée par la relation suivante:
247
FLEXION SIMPLE-
SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
La section comporte des
armatures comprimées
∆M = Ms - M1 = Ms – Fb.Z
Le bras de levier est (d – d’)
M s − Fb Z M s − Fb Z
A' = A2 =
(d − d ')σ 's
et
(d − d ')σ s
249
Chapitre VIII : FLEXION SIMPLE-SECTION EN TÉ
CALCUL A L'E.L.S
Fb M s − Fb Z Fb A'σ 's
A = A1 + A2 = + = +
σ s (d − d ')σ s σ s σs
M s − Fb Z
A' =
(d − d ')σ 's
Fb + A'σ 's
& A=
σs
250
251
252
253
Chapitre IX: FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Définition
254
Chapitre IX: FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Généralités
255
Chapitre IX: FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Généralités
MG MA
e= ; ea =
N N
256
Chapitre IX: FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Généralités
⇒ ea ≥ e
Le point (C) peut se situer en dehors de la section donc "e" peut
être supérieure à h/2: e>h/2
257
Chapitre IX: FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Généralités
Si (N) est un effort de traction (C) sera posé au dessous de (G)
258
Chapitre IX: FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Généralités
⇒ x>h
⇒ x<0
259
Chapitre IX : FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Section entièrement tendue
Etat Limite Ultime
Une section sera dite entièrement tendue, si l'effort appliqué est un
effort de traction et si le centre de pression se trouve entre les
armatures .
le béton étant entièrement tendu, il n'intervient pas dans la résistance
de la section, donc quelle que soit la forme de la section, le calcul des
armatures est le même.
260
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement tendue
Etat Limite Ultime
L’état limite ultime est atteint, lorsque la déformation des aciers de la
nappe la plus tendue vaut 10‰, la contrainte est alors fe/γs
Les équations d’équilibre s’écrivent:
N u = A1σ S1 + A2σ S 2
M / A2 = A1σ S 1 (d − d ') = N u .e2 e2 = d −
h
2
h M
− e0 = d − −
2 N
B. f t 28
Amin =
fe
B représente la section totale du béton : c'est la condition de non
fragilité du béton.
N s .e2 N s .e1
σ S1 = ; σ S2 =
Z s . A1 Z s . A2
Avec Zs le bras de levier entre A1 et A2
263
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement tendue
Etat Limite de Service
Calcul des armatures:
N s .e2
- Solution économique:
A1 =
(d − d ')σ s
N s .e1
A2 =
(d − d ')σ s
De même on devrait avoir: A1+A2≥Amin.
- Solution symétrique:
Ns
A1 = A2 =
2σ s
264
Chapitre IX : FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
265
Chapitre IX : FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
3a1 S1a1
ag = 1 −
4 3S 2
267
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement
comprimée
Etat Limite Ultime
3
Application à la partie du parabole avec : a = 4h a= y− h
S2=F2 et S1 = bσbc
1 7 7
16 2
h
4 49 4
= bhσ bc − 3, 0476
F2 = bσ bc × h 1 −
7 3
2
7 7y
2
3 y − h − 3
7 h
4
3 4 σ bc × h×b
3 4 h 2
σ bc .b
f 2 = × h 1 − 7
= h−
4 7 3F2 7 49 F2
268
Chapitre IX : FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
On a: 4 3,0476
F2 = bhσ bc −
7 7 y
2
− 3
h
Posons:
ψ = 1−
3,0476 3
7y
2 F2 = bhσ bc ψ −
− 3 7
h
Comme dans une section entièrement comprimée, y varie de h à ∞
0,8095 ≤ ψ ≤ 1
La résultante des compressions dans le béton:
Fb = F1 + F2 = ψ .b.h.σ bc
269
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
M e = M i ⇒ M 1 = M b + A1σ s (d − d ')
1
271
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
⇒ N −ψbhσ bc − A1σ s − A2σ s = 0
1 2
d 2
⇒ M 1 − 0,3571 + − 0,8571ψ bh σ bc − A1σ s (d − d ') = 0
1
h
On cherchera la solution qui fera travailler les armatures inférieures et
supérieures de façon égale avec une contrainte maximale σ:
σs =σs =σ
1 2
272
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
A1σ + A2σ = N −ψbhσ bc minimal pour ψ maximal
Donc pour Ψ = 1 donc pour y→∞
Si y→∞, toutes les fibres de la section ont un
raccourcissement égal à 2‰, avec Ψ=1; σ1s=σ2s= σ = σ(2‰).
Les équations d’équilibre s’écrivent:
A1 ≥ 0 et A2 ≥ 0
d 2
M 1 − 0,3571 + − 0,8571ψ bh σ bc − A1σ s (d − d ') = 0
1
h
275
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
Si : N (d − d ') − M 1 < (0,5h − d ')bhσ bc
En éliminant A1 entre les deux équations, on obtient:
N u (d − d ') − M 1
0,3571 +
bh 2σ bc
ψ=
d'
0,8571 −
h
On a dit que pour qu’une section soit entièrement comprimée, on doit
avoir y ≥h (même avec A2=0)
3,0476
y ≥ h ⇒ψ = 1− 2
≥ 0,8095
7y
− 3
h
276
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
Si : N (d − d ') − M 1 < (0,5h − d ')bhσ bc
ce qui nous donne que:
N u (d − d ') − M 1
0,3571 +
bh 2σ bc
≥ 0,8095
d'
0,8571 −
h
⇒
(0,337h − 0,81d ')bhσ bc ≤ N (d − d ') − M 1
Inégalité qui exprime la condition pour qu’une section
rectangulaire soit entièrement comprimée.
(même avec A2=0 on doit avoir y≥h)
277
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
Si : N (d − d ') − M 1 < (0,5h − d ')bhσ bc
Calculons σ1s: la contrainte des armatures supérieures
ε 1
y − d'
0
s
=
2 / 00 3
y− h
7
3,0476
On a: ψ = 1− 2
7y
− 3
h
Donc en remplaçant y on aura:
d' 0,3571 +
N u (d − d ') − M 1
ε s = 2 + 3,437 − 8,019 1 −ψ
1
ψ=
bh 2σ bc
d'
h 0,8571 −
h
278
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
N −ψbhσ bc
A1 =
σ 1
s
et:
A2 = 0
279
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
En résumé:
Une section est entièrement comprimée, si Nu est un effort de
compression et si la condition suivante est vérifiée:
(0,337 h − 0,81d ')bh σ bc ≤ N u (d − d ') − M 1
1er cas: si
N u (d − d ') − M 1 ≥ (0,5h − d ')bh σ bc
Les section d’acier seront égales à: (A1 armatures sup et A2 inf)
M 1 − (d − 0,5h )bhσ bc
A1 =
(d − d ')σ
N − bhσ bc Avec: σ = σ(2‰)
A2 = − A1
σ
280
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite Ultime
2ème cas: si
N u (d − d ') − M 1 < (0,5h − d ')bhσ bc
N u (d − d ') − M 1
0,3571 +
bh 2σ bc
ψ=
d'
0,8571 −
h
d'
ε = 2 + 3,437 − 8,019 1 −ψ → σ s1
1
s
h
N −ψbhσ bc
A1 =
σ 1 et A2 = 0
s
281
FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Conditions à remplir
Considérons une section entièrement comprimée:
Ns
⇒ GG ' =
B + 15( A'1 + A'2 )
285
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Conditions à remplir
L’équilibre des moments par rapport à G:
M e = M s/G
M i = M G = ∑ ydf = ∑ GG ' yds + ∑ Ky ² ds
i
⇒ M Gi = GG ' ∑ yds + K ∑ y ² ds
Or Σyds=0 et Σy2ds représente le moment d’inertie par rapport à
l’axe gg’
⇒ M Gi = KI gg '
M S /G
⇒ M S / G = KI gg ' ⇒ K=
I gg '
286
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Conditions à remplir
On obtient:
Ns M S /G y
σ = GG '+ Ky = +
B + 15( A'1 + A'2 ) I gg '
M S /G I gg '
≤
NS [B + 15( A'1 + A'2 )]v2
288
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Conditions à remplir
En outre l’effort normal Ns doit être un effort de compression.
M S /G I gg '
≤
NS [B + 15( A'1 + A'2 )]v2
Reste à calculer Igg’ et v2.
289
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Conditions à remplir
Dans une section rectangulaire entièrement comprimée, on a: B=b.h.
La position du centre de gravité de la section homogénéisée (par
rapport à la fibre supérieure de la section) est définie par:
I gg ' (
b 3 3
3
) [
= v1 + v2 + 15 A'1 (v1 − d ') + A'2 (d − v1 )
2 2
]
(Le moment d’inertie par rapport à l’axe gg’)
290
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Conditions à remplir
Or au début de calcul des armatures, les sections d’acier ne sont pas
connues, on se contente généralement de considérer la condition
approchée en négligeant ces armatures.
Si on néglige les armatures: bh 3 h
I gg ' = , v2 = et B = bh
12 2
M S /G h
≤
NS 6
Mais il ne faut oublier que cette inégalité ne représente qu’une
condition approchée, donc, on ne sera certain que la section est
entièrement comprimée que si Ms/G/Ns est sensiblement
inférieur à h/6 (sans oublier de revérifier par la suite).
291
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
Nous supposons que: h-d = d’ = δ1h
Soit : Ma,s: le moment des forces et couples situés à gauche de la
section par rapport au c.d.g. des armatures supérieures.
Ma,i: le moment des forces et couples situés à gauche de la
section par rapport au c.d.g. des armatures inférieures
σ b,1 et σb,2: respectivement les contrainte de la fibre supérieure et
inférieure de la section de béton,
h(2σ b , 2 + σ b ,1 ) h(σ b , 2 + 2σ b ,1 )
u2 =
u1 = 3(σ b , 2 + σ b ,1 )
Donc: et
3(σ b , 2 + σ b ,1 )
Or on a:
K = tgα ⇒
σ b ,1 = Ky1 σ S ,1 = 15 K ( y1 − d ')
σ b , 2 = K ( y1 − h ) σ S , 2 = 15K ( y1 − h + d ')
(y1 est la position de l’axe neutre de la section homogénéisée)
293
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
En remplaçant K , y1 et d’ en fonction de σb,1, σb,2 et δ1 on aura:
σ S ,1 = 15(Ky1 − Kd ') = 15σ b,1 −
( σ b ,1 − σ b , 2 )d '
h
⇒ σ S ,1 = 15[σ b ,1 − (σ b ,1 − σ b , 2 )δ1 ]
σ S , 2 = 15[K ( y1 − h ) + Kd '] = 15σ b , 2 +
(σ b ,1 − σ b , 2 )d '
h
⇒ σ S , 2 = 15[σ b , 2 + (σ b ,1 − σ b , 2 )δ1 ]
294
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
M a ,i = Fb (u2 − d ') + F 's (h − 2d ') ⇒
M a ,i =
(σ b ,1 + σ b, 2 )
bh(u2 − d ') + A'1 σ 'S ,1 (h − 2d ')
2
En remplaçant u2, σ’s,1 et d’ en fonction de σb,1, σb,2 et δ1, on aura:
M a ,i −
bh ²
[(2 − 3δ1 )σ b,1 + (1 − 3δ1 )σ b,2 ]
h(σ b , 2 + 2σ b,1 ) 6
−15 A'1 h[(1 − δ1 )σ b ,1 + δ1σ b , 2 ](1 − 2δ1 ) = 0 (1)
u2 =
3(σ b , 2 + σ b,1 )
(σ = 15[σ b ,1 − (σ b,1 − σ b , 2 )δ ])
S ,1 1
M a ,i bh σ b,2
On pose: µ '1 = ; A'1 = ρ '1 et λ =
bh ²σ b ,1 100 σ b ,1
295
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
M a ,i
µ '1 =
bh²σ b ,1
M a ,i bh² σ b ,1 σ b, 2
(1) ⇒ − 2 (2 − 3δ1 ) + (1 − 3δ1 ) A'1 = ρ '1
bh
bh σ b ,1
2
bh 6 σ b ,1 σ b ,1 100
σ b,2
λ=
A'1 h σ b ,1 σ b,2 σ b ,1
−15 2 (1 − δ1 ) + δ1 (1 − 2δ1 ) = 0
bh σ b ,1 σ b ,1
M a,s +
bh ²
[(2 − 3δ1 )σ b,2 + (1 − 3δ1 )σ b,1 ]
6
+15 A'2 h[(1 − δ1 )σ b , 2 + δ1σ b ,1 ](1 − 2δ1 ) = 0
On pose: M a ,s bh σ b, 2
µ '2 = ; A'2 = ρ '2 et λ =
bh ²σ b ,1 100 σ b ,1
297
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
σ b,1 = σ b max = σ b
M a,s M a,s M a ,i M a ,i
µ '2 = = et µ '1 = =
bh ²σ b ,1 bh ²σ b bh ²σ b ,1 bh ²σ b
299
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
3δ1 − 6 µ '2 −1 − 0,9δ1 (1 − 2δ1 )ρ '2
λ=
0,9(1 − δ1 )(1 − 2δ1 )ρ '2 +2 − 3δ1
6 µ '1 −[2 − 3δ1 + (1 − 3δ1 )λ ]
ρ '1 =
0,90(1 − δ1 + δ1λ )(1 − 2δ1 )
bh
A'1 = ρ '1
100
300
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
•Armatures symétriques: dans le cas où le moment peut changer de
signes en conservant la même valeur absolue entre A1 et A2 (le
centre de pression est G): A2’= A1’=A
+ 30 A − d '
12 2
301
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
Posons:
ρbh d' bhσ b 6M / G
A= ; δ1 = ; υ= et ε =
100 h Ns Nsh
1 ε
( 2) ⇒ υ = +
1 + 0,30 ρ 1 + 0,9 ρ (1 − 2δ1 )2
Soit :
2 2
[
0,27υ (1 − 2δ1 ) ρ + 0,30 υ − ε + 3(υ − 1)(1 − 2δ1 ) ρ
2
]
−(1 + ε − υ ) = 0
302
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
C = 0,27υ (1 − 2δ1 )
On prend: 2
[
D = 0,15 υ − ε + 3(υ − 1)(1 − 2δ1 )
2
]
L’équation devient:
E = 1+ ε −υ
Cρ 2 + 2 Dρ − E = 0
La racine positive:
− D + D 2 + EC
ρ=
C
ρbh
A=
100
303
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des Armatures
En résumé:
On calcule: bhσ b 6M G d'
υ= ; ε= ; δ1 =
On déduit: Ns Nsh h
C = 0,27υ (1 − 2δ1 )
2
; [
D = 0,15 υ − ε + 3(υ − 1)(1 − 2δ1 )
2
]
E = 1+ ε −υ
On a: − D + D 2 + EC
ρ=
C
ρbh
Et enfin: A=
100
304
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des contraintes
I gg ' (
b 3 3
3
) [
= v1 + v2 + 15 A'1 (v1 − d ') + A'2 (d − v1 )
2 2
]
305
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section entièrement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des contraintes
On a: N MG
σ 0 = GG ' = et K =
B0 I gg '
σ b ,1 = σ 0 + Kv1
Donc :
σ b , 2 = σ 0 − Kv2
σ S , 2 = 15[σ 0 − K (d − v1 )]
306
FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite Ultime
Une section soumise à la flexion composée est partiellement
comprimée si:
Ou bien:
308
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite Ultime
Calcul des Armatures
Armatures simples
Supposons que Asc=0
On calcule le moment par rapport aux armatures inférieures:
M1 = Nu.ea = Fbc.Z
Avec:
Fbc=0,8.b.y.σbc et Z = d – 0,4y
M1=0,8.b.y.σbc(d-0,4y)=0,8.b.α.d2.σbc(1-0,4α)
309
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite Ultime
Calcul des Armatures
Armatures simples
M1
µ= 2 ≤ µR Pivot A ou pivot B sans
bd σ bc armatures comprimées
On calcule:
α = 1,25(1 − 1 − 2 µ ) et Z = d-0,4y = d(1-0,4α)
Équilibre des efforts:
M1 1
Nu=Fbc-Astσst avec M1=Fbc.Z Ast = ( − Nu )
Z fe
γs
Avec:
M1:le moment par rapport aux armatures inférieures
310
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite Ultime
Calcul des Armatures
Armatures doubles
si: µ>µ R pivot B avec armatures comprimées
et
On a: MR = µ Rbd2σbc ZR = d(1-0,4αR)
ε sc + ε e d − d' d − d'
= ⇒ ε sc = (3,5.10 + ε e )
−3
− ε e → σ sc
ε e + 3,5.10 −3
d d
Équilibre des moments par rapport aux armatures inférieures:
M 1 = Fbc .Z R + Ascσ sc (d − d ' ) = 0,8 y Rσ bcb.Z R + Ascσ sc (d − d ' )
M 1 = 0,8α R dσ bcbd (1 − 0,4α R ) + Ascσ sc (d − d ' )
M 1 = 0,8α R (1 − 0,4α R )bd 2σ bc + Ascσ sc (d − d ' )
M 1 = µ R bd 2σ bc + Ascσ sc (d − d ' )
311
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite Ultime
Calcul des Armatures
Armatures doubles
M1 − M R
M 1 = M R + Ascσ sc (d − d ' ) Asc =
(d − d ' )σ sc
Équilibre des forces :
fe
MR
N u = Fbc + Ascσ sc − Astσ st ⇒ Ast = + Ascσ sc − N u
γ s ZR
M1 − M R M R 1
Ast = + − Nu
d − d' ZR fe
γs
Dans le cas où Ast calculée est négative, cette section sera prise à la
section minimale Amin=0,23bdft28/fe (condition de non fragilité)
N<0 pour la traction et N>0 pour la compression
312
FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
Une section est partiellement comprimée si:
Ou bien:
315
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des armatures
Armatures simples
on prend σ b = σ b et σ s = σ s
On calcule:
15σ b
α1 = y1 = α1d
15σ b + σ s On déduit:
avec:
M1: le moment par rapport aux armatures inférieures.
318
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des armatures
Armatures doubles
L’équilibre des efforts:
N s = Fb + A's σ 's − Astσ s
Les armatures tendues:
Fb + Ascσ 's − N s
Ast =
σs
1
by1σ b + Ascσ 's − N s
Ast = 2 = A'2
σs
319
FLEXI0N COMPOSÉE- section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
320
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des contraintes
Position de l’axe neutre:
yc: distance de l’axe neutre/au centre de pression C; compté positive
avec un effort de compression et négative en traction.
ea: distance du centre de pression C aux armatures tendues
C: distance du centre de pression C à la fibre la plus comprimée.
C= d-ea;
•Si Ns<0; C>0 ∀(C)
•Si Ns>0; C<0 si ea>d. ((C) à l’extérieur de la section)
C>0 si ea<d. ((C) à l’intérieur de la section)
Ms=Ns.hg=Ns[ea-(d-h/2)]
Ms h
donc: ea = + (d − )
Ns 2
322
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des contraintes
En écrivant le bilan des efforts appliqués à la section, on montre que
yc est solution de: 3
yc +ρyc+q=0
Avec:
ρ = −3c − (c − d ') (d − c )
90 A' 90 A
2
+
b b
Et
q = −2c −
3 90 A'
(c − d ') −
2 90 A
(d − c )2
b b
La solution de l’équation est obtenue par: 4 ρ 3
∆ = q +
2
27
323
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des contraintes
Si: ∆<0 , calculer: 3q − 3
cos ϕ = →ϕ
2ρ ρ
→a=2 − ρ
3
Choisir la solution qui convient parmi les 3 solutions (yc):
y1 = a cos ϕ
3
y2 = a cos ϕ + 120°
3
y3 = a cos ϕ + 240°
3
324
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des contraintes
Si: ∆>0 :
On pose:
( )
1
t = 0,5 ∆ − q z =t 3
Et on aura:
ρ
yc = z −
3z
325
FLEXI0N COMPOSÉE-
section rectangulaire
Section partiellement comprimée
Etat Limite de Service
Calcul des contraintes
[ ]
On a: 3
+ 15 A(d − y ser ) + A' ( y ser − d ')
byser
I=
2 2
3 (yser=yc+C)
On pose:
+ 15[A' ( yser − d ') − A(d − y ser )]
N by ser
K= avec: S=
S 2
Alors:
326
Compression simple-calcul des poteaux
Définition de la compression simple
ou compression centrée
Un poteau est en compression simple si le centre de
gravité des armatures longitudinales coïncident avec celui
de la pièce et avec le point d’application de l’effort
normal de compression.
Il n’y a donc pas théoriquement de moment fléchissant
qui pourrait être engendré soit par excentrement de
l’effort normal, soit par une autre action (vent, poussée
des terres, …).
Dans le cas contraire, la pièce travaille en compression et
en flexion, il s’agit alors de la flexion composée.
327
Compression simple-calcul des poteaux
Définition de la compression simple
ou compression centrée
328
Compression simple-calcul des poteaux
Définition de la compression simple
ou compression centrée
329
Compression simple-calcul des poteaux
Définition de la compression simple
ou compression centrée
Néanmoins on considérera le poteau en compression centrée si:
330
Compression simple-calcul des poteaux
Définition de la compression simple
ou compression centrée
1
e ≤ Max 1 cm ;
500
l: la longueur du poteau
331
Compression simple-calcul des poteaux
EVALUATION DES CHARGES VERTICALES
332
Compression simple-calcul des poteaux
EVALUATION DES CHARGES VERTICALES
333
Compression simple-calcul des poteaux
334
Compression simple-calcul des poteaux
1,35 G+1,5 QB
QB: représente l’action des charges d’exploitation évaluée au niveau
considéré (en faisant application de la loi de dégression dans les
bâtiments à plusieurs étages, cf. plus tard).
335
Compression simple-calcul des poteaux
Longueur libre l0
336
Compression simple-calcul des poteaux
337
Compression simple-calcul des poteaux
338
Compression simple-calcul des poteaux
339
Compression simple-calcul des poteaux
•Lf = L0/2 si le poteau est encastré aux deux extrémités avec nœuds
fixes.
340
Compression simple-calcul des poteaux
341
Compression simple-calcul des poteaux
La longueur de flambement (Lf)
Cas des poteaux dans des bâtiments à étages multiples
342
Compression simple-calcul des poteaux
L'élancement de λ
Lf
λ=
imin
avec imin: rayon de giration minimal
I xx
ixx =
B
Avec Ixx le moment d’inertie suivant l’axe xx et B la section du poteau
343
Compression simple-calcul des poteaux
L'élancement de λ
Section rectangulaire
344
Compression simple-calcul des poteaux
L'élancement de λ
Section circulaire
345
Compression simple-calcul des poteaux
On doit vérifier:
Br . f c 28 fe
N u ≤ N u lim =α +A
0,9γ b γs
A : section des armatures longitudinales prises en compte dans le calcul
γb = 1,5
γ s = 1,15
346
Compression simple-calcul des poteaux
347
Compression simple-calcul des poteaux
Br . f c 28 fe
N u ≤ N u lim =α +A
0,9γ b γs
Lf
α: coefficient fonction de l’élancement mécanique λ λ=
imin
Br . f c 28 fe
N u ≤ N u lim =α +A
0,9γ b γs
349
Chapitre X : Compression simple-calcul des poteaux
Armatures longitudinales
Br . f c 28 fe
N u ≤ N u lim =α +A
0,9γ b γs
On a:
N u Br . f c 28 γ s
Asc ≥ − .
α 0,9γ b f e
350
Compression simple-calcul des poteaux
Détermination des armatures
Armatures longitudinales
•Si λ ≤ 35 : Asc représente l'aire de toute les armatures longitudinales
à disposer sur tout le périmètre de la section considérée.
•Si λ > 35 : Asc représente l'aire des armatures qui augmente
efficacement la rigidité dans le sens où le moment d'inertie est le
plus faible:
Dans les poteaux carrés, il s’agit des aciers disposés dans les angles.
Dans les poteaux rectangulaires dont le rapport
des côtés est compris entre 0,9 et 1,1, on applique
la règle des poteaux carrés.
Dans les autres poteaux rectangulaires, il s’agit des aciers disposés
le long des grands côtés de la section.
351
Chapitre X : Compression simple-calcul des poteaux
0, 2 B
Asc min = Max 100
4 cm 2 / m de longueur de paroi
352
Chapitre X : Compression simple-calcul des poteaux
0,2 B
Max 100 ≤ Asc ≤
5B
100
4 cm ² m de longueur de paroi
353
Chapitre X : Compression simple-calcul des poteaux
Armatures longitudinales
Récapitulatif:
Alors pour les armatures longitudinales nous avons trois cas :
354
Chapitre X : Compression simple-calcul des poteaux
Armatures transversales
Elles n'ont aucun rôle de résistance, le rôle principale c'est
d'empêcher le flambement des armatures longitudinales.
Diamètre Фt :
Dispositions constructives
356
Chapitre X : Compression simple-calcul des poteaux
Dispositions constructives
Section polygonale :
357
Chapitre X : Compression simple-calcul des poteaux
On a:
d’où:
358
Chapitre X : Compression simple-calcul des poteaux
359
L'effort tranchant
Généralités
360
L'effort tranchant
Généralités
361
L'effort tranchant
Généralités
362
L'effort tranchant
L'effort tranchant fait glisser les plans les uns par rapport aux
autres, les plans perpendiculaires et les plans parallèles:
T .S T : l'effort tranchant.
τ= avec: S : Moment statique de la section.
b : la largeur de la section.
b.I I : le moment d'inertie de la section.
363
L'effort tranchant
Vu
τu =
b0 d
Avec:
365
L'effort tranchant
Nécessité d'armatures transversales
366
L'effort tranchant
Justification des poutres sous sollicitations tangentes
Justification du béton
Si la section droite de la pièce est entièrement comprimée, et si la
contrainte vérifie la relation:
0,06 f cj
τ u ≤ min ; 1,5MPa
γ b
On doit appliquer les règles relatives aux poteaux.
367
L'effort tranchant
Justification des poutres sous sollicitations tangentes
Justification du béton
0,15 f c 28
τ u ≤ min ; 4 MPa
γ b
368
L'effort tranchant
Justification des poutres sous sollicitations tangentes
Justification du béton
0,27 f c 28
τ u ≤ min ; 7 MPa
γ b
369
L'effort tranchant
At γ s (τ u − 0,3 f tj K )
≥
b0 St 0,9 f e (cos α + sin α )
Avec:
b0: largeur de la poutre.
St: espacement de 2 cours successifs.
α: angle d’inclinaison des armatures avec l’axe de la poutre
(Si on utilise des cadres droits ⇒ sin α + cos α = 1.)
370
L'effort tranchant
371
L'effort tranchant
At . f e
≥ 0,4 MPa
b.St
372
L'effort tranchant
Conditions complémentaires
373
L'effort tranchant
La dalle est bétonnée sans reprise de bétonnage sur toute son
épaisseur et la contrainte tangente τu vérifie: τu <0,05fc28
Ou bien:
374
L'effort tranchant
Aucune règle n’est donnée pour h≤15 cm, étant donné que les
éléments minces ne comportent usuellement pas d’armatures
d’efforts tranchant.
375
L'effort tranchant
Calcul des dalles à l'effort tranchant
Règle de couture
376
L'effort tranchant
Calcul des dalles à l'effort tranchant
Règle de couture
Les armatures de couture doivent être convenablement ancrées de
part et d’autres de ces plans avec un angle α compris entre 45° et 90°
et doivent satisfaire la condition suivante:
At f e
(cos α + sin α ) ≥ τ u − σ u
b0 St γ s
Avec
τu: contrainte de cisaillement
réelle et non conventionnelle.
σu: contrainte normale
concomitante avec τu,
comptée positive pour la
compression et négative pour
la traction.
377
L'effort tranchant
CALCUL PRATIQUE
Données :
- Les dimensions de la poutre
- L’effort tranchant Vu
Calcul de τu :
τu = Vu/bd
378
L'effort tranchant
CALCUL PRATIQUE
0,9. f e . At
St ≤
b.γ s (τ u − 0,3K . f tj )
379
L'effort tranchant
CALCUL PRATIQUE
380
L'effort tranchant
CALCUL PRATIQUE
0,9. f e . At
St ≤
b.γ s (τ u − 0,3K . f tj )
381
L'effort tranchant
CALCUL PRATIQUE
Méthode forfaitaire de Caquot
Cette méthode est applicable qu'aux poutres de section constante et
soumises à des charges uniformément réparties.
1°- On calcule St0
2°- On prendra l'espacement immédiatement inférieur à St0 dans la
série de Caquot suivante : 7-8-9-10-11-13-16-20-25-35-40.
On choisit les espacements successivement qu'on respectera autant
de fois en nombre entier compris dans la demi porté de la poutre ou
la porté d'une console.
Exemple : St = 9,68 cm →de la série on prend St = 9 cm
l/2 = 3,7 m → on place 4 espacements, par
exemple: 4x9, 4x10, 4x11, etc…
3°- Les cadres sont disposés symétriquement par rapport au milieu
de la poutre.
382
L'effort tranchant
Exemple
383
Actions et Descente de Charges
Généralités
Les différentes étapes d'un projet de béton armé sont les suivantes:
4. Sollicitations (N, V et M)
5. Dimensionnement
384
Actions et Descente de Charges
Généralités
385
Actions et Descente de Charges
Généralités
On distingue:
Les actions permanentes: poids des éléments et ouvrages
Les actions variables:
•Charges d’exploitation
•Charges climatiques (règles Neige et Vent: NV)
•Températures et retrait
Les charges à prendre en compte dans les calculs sont les charges
« caractéristiques ». Elles sont égales aux charges « nominales », à
l’exception des charges de vent normal des règles NV 65 qui sont
à majorer de 20% en ELU.
386
Actions et Descente de Charges
Charges permanentes
Valeurs réglementaires:
387
Actions et Descente de Charges
Charges permanentes
Cloisons de distribution
• Dans les autres cas, les cloisons sont à compter telles que
prévues sur les plans ou telles que définies dans les documents
particuliers du marché (DPM).
388
Actions et Descente de Charges
Charges permanentes
Etanchéité
389
A titre de
renseignements,
nous donnons les
valeurs de
charges
permanentes
extraites
de la norme NF
P 06-004
390
Actions et Descente de Charges
Planchers
391
Actions et Descente de Charges
Planchers
392
Actions et Descente de Charges
Planchers
393
Actions et Descente de Charges
Planchers
394
Actions et Descente de Charges
Actions variables
Les actions variables sont généralement définies par les pièces du
marché en fonction de l’utilisation future des locaux. On est
appelé à faire attention aux changements de destination des
locaux durant la phase d’exploitation.
Charges d’exploitation
395
Actions et Descente de Charges
Actions variables
Charges d’exploitation
396
Actions et Descente de Charges
Actions variables
Charges d’exploitation en fonction de la nature des locaux
397
Actions et Descente de Charges
Actions variables
398
Actions et Descente de Charges
Actions variables
Charges d’exploitation en fonction du type d’utilisation
399
Actions et Descente de Charges
Actions variables
Charges d’exploitation en fonction du type d’utilisation
400
Actions et Descente de Charges
Actions variables
Charges d’exploitation en fonction du type d’utilisation
401
Actions et Descente de Charges
Prise en compte des charges d’exploitation
Dégression horizontale des charges d’exploitation
402
Actions et Descente de Charges
Prise en compte des charges d’exploitation
Dégression verticale des charges d’exploitation
Pour le bâtiment à étages, il n’est pas à prévoir que les surcharges
soient appliquées simultanément avec l’intensité maximale.
Cette réduction n’est applicable que pour les locaux autres que
commerciaux et industriels. Pour les bureaux, la dégression ne
s’applique que sur la part de charge d’exploitation au-delà de
1KN/m2.
403
Actions et Descente de Charges
Prise en compte des charges d’exploitation
Dégression verticale des charges d’exploitation
D’autre part, cette loi n’est pas applicable pour les hôpitaux,
locaux scolaires, archives, boutiques, magasins, salles de
spectacle, lieux publics, entrepôts, ateliers et garages.
Loi de dégression de base
Soit:
Qo : la valeur de référence pour le toit ou la terrasse couvrant le
bâtiment.
405
Actions et Descente de Charges
Prise en compte des charges d’exploitation
Dégression verticale des charges d’exploitation
406
Actions et Descente de Charges
Prise en compte des charges d’exploitation
Dégression verticale des charges d’exploitation
Le cas des Immeubles à usage de logement
407
Actions et Descente de Charges
Surface de chargement à prendre en compte
Sur une dalle
Pour les charges permanentes, on prend en compte la charge sur la
totalité de la surface de la dalle. Il en est de même pour les charges
d’exploitation, sauf application éventuelle de la dégression
horizontale.
408
Actions et Descente de Charges
Surface de chargement à prendre en compte
Sur une poutre
Sur un poteau
410
Actions et Descente de Charges
Surface de chargement à prendre en compte
Sur un voile
411
Actions et Descente de Charges
Sollicitations
412
Actions et Descente de Charges
Sollicitations
Vérification des états limites ultimes
Avec Ψ0=0,77 pour tous les locaux à l’exception des archives et des
parcs de stationnement pour lesquels sa valeur est de 0,9.
413
Actions et Descente de Charges
Sollicitations
Lorsque l’action de base est la neige, pour une altitude > 500 m,
cette valeur est à majorer de 10%.
414
Actions et Descente de Charges
415
Actions et Descente de Charges
Prédimensionnement des structures
≥l/20
≥l/
•Travée isostatique: h≥l/
≥l/30
≥l/ à l/35
•Travée continue: h≥l/ l/
416
Actions et Descente de Charges
Prédimensionnement des structures
Prenons: α=lx/ly
417
Actions et Descente de Charges
Prédimensionnement des structures
Lf Nu 0,9.γ b
a= et bp . + 0,02
α f c 28 (a − 0,02)
.2 3
λ
(voir le chapitre de la compression centrée)
Voiles
h≥0,15 à 0,20 m
Escaliers
≥l/28
≥l/
h≥l/ (h est la hauteur de la paillasse)
avec l portée entre 2 points d’appui
419
Fondations superficielles
Généralités
Définition
420
Fondations superficielles
Généralités
Stabilité des fondations
421
Fondations superficielles
Généralités
Différents types de fondations
Des fondations superficielles sont réalisées lorsque les couches de
terrain susceptibles de supporter l’ouvrage sont à une faible
profondeur.
Nous distinguons :
- Les semelles isolées sous poteaux
- Les semelles continues (ou filantes) sous les murs.
422
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Notations
423
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Dimensions minimales-maximales
424
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
425
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Réaction du sol
La réaction du sol sous une structure peut être le plus souvent
caractérisée par une valeur ultime qu.
426
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Réaction du sol
427
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Réaction du sol
A titre indicatif, le tableau suivant donne l’ordre de grandeur des
contraintes de calcul q admises en fonction de la nature du sol, en
l’absence de tout problème particulier.
428
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Actions et sollicitations
429
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
430
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
et
431
Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Les aciers reprennent les efforts qui tendent à écarter les bielles. Les
aciers inférieurs sont donc sollicités en traction.
432
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Méthode des bielles comprimées
(1)
434
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Méthode des bielles comprimées
Calcul des armatures
dR se décompose en une compression
dans la bielle dFC et une traction dans
l’armature dNs:
donc :
435
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Méthode des bielles comprimées
Calcul des armatures
D’où la force de traction dans l’armature :
436
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Méthode des bielles comprimées
Calcul des armatures
L’effort Ns est maximal lorsque la dérivée de cette équation du
2ème degré (parabole) est nulle, c’est-à-dire lorsque :
d’où:
437
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Méthode des bielles comprimées
Calcul des armatures
La contrainte limite de traction dans l’acier
étant σs , la section d’armatures
transversales par mètre de semelle est donc
:
donc:
438
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle filante sous un mur
439
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
(pas de tassement)
440
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle filante sous un mur
Des essais ont montré que si cette règle est vérifiée, il n’est pas
nécessaire de vérifier les conditions de poinçonnement, de
compression maximale du béton dans les bielles, de cisaillement
maximale du béton.
De plus, cette règle nous dispense d’armer la semelle à l’effort
tranchant par des cadres, étriers ou épingles.
441
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle filante sous un mur
442
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle filante sous un mur
Aciers transversaux
Lorsque la fissuration est peu nuisible (en terrain sec), la section
d’armatures transversales (principales) par mètre de semelle vaut:
N u ( B − b)
AS =
8.d .σ s
Lorsque la fissuration est préjudiciable (en terrain humide), la
section d’acier calculée précédemment est majorée forfaitairement
de 10 %.
Φ fe
ls = × ≈ 40Φ
4 τs
444
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle filante sous un mur
Aciers longitudinaux
As B
Al ≥
4
445
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle rectangulaire sous un poteau rectangulaire
Dimensions de la semelle
Appelons:
N: la charge totale à transmettre au sol à l’ELU et à l’ELS.
446
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle rectangulaire sous un poteau rectangulaire
Dimensions de la semelle
Nous devons avoir:
A.B.σ sol ≥ N
En général, les dimensions de la semelle sont déterminées de telle
sorte qu’elles soient homothétiques à celles du poteaux, c’est-à-
dire :
A B
=
a b
Dans ce cas on aura:
b N
B≥ .
a σ sol
447
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle rectangulaire sous un poteau rectangulaire
Dimensions de la semelle
448
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle rectangulaire sous un poteau rectangulaire
Dimensions de la semelle
449
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle rectangulaire sous un poteau rectangulaire
Ferraillage
De la même façon, si on prend la semelle de chaque coté
indépendamment de l’autre coté, par la méthode de bielle on a du
coté de B, le point O1 étant l’origine des bielles:
B B −b
=
hb db
du coté de A on aura le point O2 comme origine des bielles :
A A−a
=
ha da
450
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle rectangulaire sous un poteau rectangulaire
Ferraillage
451
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle rectangulaire sous un poteau rectangulaire
Ferraillage
452
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle circulaire sous un poteau circulaire
La semelle circulaire sous pilier circulaire constitue un tronc de cône,
et peut être armée par un quadrillage de 2 nappes perpendiculaires ou
par des cerces.
453
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle circulaire sous un poteau circulaire
On doit avoir:
Π.D ²
.σ sol ≥ N
4
donc:
N
D ≥ 1,13
σ sol D − Dp
d x ou d ≥
4
454
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle circulaire sous un poteau circulaire
Lorsque la semelle est armées par deux nappes perpendiculaires on a:
e ≥ max{15 cm; 12Ø+6cm}
Lorsqu’elle est armée par des cerces, on a:
e = m.Ø + 3.(m-1)
avec
m: le nombre de cerces
Ø et e sont en cm.
Dans ce dernier cas, on dispose généralement des
armatures verticales liées aux cerces, qui
assurent pendant le bétonnage, le maintien des
cerces en place
455
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle circulaire sous un poteau circulaire
Armatures constituées par 2 nappes de barres orthogonales
L’origine des bielles se détermine comme dans le cas des semelles
rectangulaires.
Section des armatures du lit inférieur:
N (D − d )
A1 =
3 .π .d x .σ s
Section des armatures du lit supérieur:
N (D − d ) dx
A2 = = A1 .
3 .π .d y .σ s dy
456
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle circulaire sous un poteau circulaire
Armatures constituées par 2 nappes de barres orthogonales
Les armatures seront munies des crochets et disposées comme suit:
• si D≤1m, on admet que l’effort est uniformément réparti et on
dispose les barres avec un écartement constant dans chaque
direction, toutefois, comme les barres situées aux extrémités sont
souvent trop courtes, pour être efficaces, on ne prend pas en compte
dans la valeur trouvée pour A1 (ou A2) les 2 barres d’extrémité que
l’on considère comme des barres de répartition
457
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle circulaire sous un poteau circulaire
Armatures constituées par 2 nappes de barres orthogonales
• si 1m<D<3m, alors on divise les deux diamètres perpendiculaires
en 3 parties égales, et on place:
458
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle circulaire sous un poteau circulaire
Armatures constituées par 2 nappes de barres orthogonales
•Si D> 3 m, alors on divise les 2 diamètres perpendiculaires en 5
parties égales, et on place:
459
Chapitre XIII: Fondations superficielles
DIMENSIONNEMENT DES FONDATIONS SUPERFICIELLES
Semelle circulaire sous un poteau circulaire
Armatures constituées par des cerces
La section totale As des
cerces devra avoir une
valeur:
N (D − Dp )
As =
6.π .d .σ s
à disposer en un ou plusieurs lits
460
Calcul des Dalles
Définition
461
Calcul des Dalles
Coffrage
Généralement l’épaisseur d’une dalle est fixée de manière à
satisfaire les conditions d’isolation phonique.
462
Calcul des Dalles
Coffrage
463
Calcul des Dalles
Épaisseur minimale d’une dalle
Conditions relatives à la flèche
Dans les bâtiments, la flèche admissible dépend des éléments portés
(cloisons, revêtement…), les règles BAEL admettent qu’il n’est pas
indispensable de procéder au calcul des flèches si les conditions
suivantes sont réalisées.
1. Soit Mox, Moy les moments maximaux en travée par bande de
largeur unité dans le sens lx et ly de la dalle supposée
simplement appuyées,
Mt le moment maximal tenant compte de la continuité dans le
sens lx (la portée principale).
On doit avoir:
h Mt
≥ avec M t ≥ 0,75M ox
l x 20M ox
464
Calcul des Dalles
Épaisseur minimale d’une dalle
Conditions relatives à la flèche
A 2
ρ= ≤
bd f e fe en MPa
465
Calcul des Dalles
Épaisseur minimale d’une dalle
Condition relative au poinçonnement
Sous l’action d’une force localisée, il y’a lieu de vérifier la
résistance des dalles au poinçonnement par effort tranchant.
Cependant, en présence d’une charge localisée éloignée des bords de
la dalle, on admet qu’aucune armature d’effort tranchant n’est
acquise si la condition suivant est vérifiée:
Qu ≤ 0,045uc × h0 × f cj
Qu: charge localisée à l’ELU
h: épaisseur de la dalle
uc :périmètre du contour au
niveau du feuillet moyen
466
Calcul des Dalles
Épaisseur minimale d’une dalle
Condition relative au non-emploi d’armatures comprimées
La hauteur utile correspondant à la direction du plus grand
moment fléchissant doit être telle que le moment résistant du
béton soit supérieur ou égal au moment sollicitant
Rappel :
M R = µ1.b.d .σ bc 2
µ1 = 0,8.α1.(1 − 0,4α1 )
ε bc 3,5
α1 = =
ε bc + ε es 3,5 + ε es
467
Calcul des Dalles
τu≤0,05 fcj
468
Calcul des Dalles
Types de dalles
469
Calcul des Dalles
470
Calcul des Dalles
471
Calcul des Dalles
472
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux sens et
articulée sur ses contours
Dans ce cas, il faut tenir compte du fait que la
dalle porte dans les 2 directions et calculer les
moments Mox et Moy qui agissent par bande de
largeur unité dans les deux directions lx et ly au
centre du panneau.
Les moments fléchissant développés au centre du
panneau ont pour valeur:
•dans le sens de la petite portée: Mox=µx . p . lx2
•dans le sens de la grande portée: Moy=µy.Mox
474
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux sens et
articulée sur ses contours
475
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux sens et
articulée sur ses contours
476
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux sens et
articulée sur ses contours
pl x l y4 pl yl x4
Vx = et Vy =
2 l x4 + l y4 2 l x4 + l y4
On commence par vérifier les conditions relatives au non-emploi
d’armatures d’effort tranchant,
Dans le cas où ces conditions ne sont pas vérifiées, on augmentera
l’´epaisseur de la dalle (pour diminuer τu).
Si cette solution n’est pas envisageable, on placera des aciers
transversaux comme dans une poutre.
477
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux
sens et sur appuis continus
Elles sont appuyées soit par des éléments continus avec lesquels
elles forment monolithe (nervures ou poutre en BA), soit par des
murs sur lesquels elles reposent.
478
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux
sens et sur appuis continus
Pour le calcul une dalles rectangulaire encastrée, quelque soit son
élancement α, on commence par déterminer, par la méthode
précédente, les moments de flexion qui s’y développerait si elles
étaient articulées sur leurs contours.
479
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux
sens et sur appuis continus
Mw + Me
Mt + ≥ 1,25M OX
2
Sans aller au-delà de Mox
480
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux
sens et sur appuis continus
481
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux
sens et sur appuis continus
En général, on obtient la répartition suivante:
482
Calcul des Dalles
Dalle uniformément chargée portant dans deux
sens et sur appuis continus
En admettant que les conditions d’appui soient les mêmes sur
l’ensemble du contour de la dalle, et en désignant par Ma1, Ma2, Ma3,
etc., les moments en rive 1 et sur les appuis intermédiaires 2, 3, etc.
du sens x , on doit retenir pour les moments sur appuis du sens y les
valeurs indiquées sur la figure:
Exemple:
484
Calcul des Dalles
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
Dans le cas des dalles cette condition est énoncée comme suit :
Soit P0 le taux d’armatures (P0 est le rapport du volume des aciers à
celui du béton) défini de la façon suivante :
0,0012 s’il s’agit de ronds lisses (Fe E 215 ou Fe E 235)
0,0008 s’il s’agit de barres HA Fe E 400 ou de TS ∅ > 6 mm
0,0006 s’il s’agit de barres HA Fe E 500 ou de TS ∅ ≤ 6 mm
485
Calcul des Dalles
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
486
Calcul des Dalles
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
Dispositions des armatures longitudinales
Le diamètre des barres employées comme armatures de dalles doit
être au plus égal au dixième de l’épaisseur totale de la dalle.
487
Calcul des Dalles
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
Espacements
488
Calcul des Dalles
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
Arrêt des Barres
Les aciers armant à la flexion la région centrale d’une dalle sont
prolongés jusqu’aux appuis :
dans leur totalité, si la dalle est soumise à des charges
concentrées mobiles ;
à raison d’un sur deux au moins dans le cas contraire.
489
Calcul des Dalles
DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
Arrêt des Barres
De même les arrêts des
armatures des chapeaux
sont effectuées avec une
longueur différentes d’une
barres sur deux.
1 Ma
l1 = max ls ; 0,3 + l x
4 Mo
l1
l2 = max ls ;
2
Par approximation, pour des béton de résistance moyenne :
ls≈40Φ pour les HA FeE400
ls≈50Φ pour les HA FeE500 et les ronds lisses
490
Calcul des Dalles
491
Calcul des Dalles
Coefficient d’adhérence:
492
493
494
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Rappel
Un plancher est une aire généralement plane, destinée à limiter les
étages et à supporter les revêtements de sols.
496
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Différents types de planchers
-Les planchers dalles ou planchers champignons:
Les planchers dalles sont constitués d’une dalle pleine reposant sur
des points d’appuis isolés, constitués par des poteaux. Lorsque que
ces derniers ont la tête évasée on appelle cette structure plancher
champignon.
497
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Différents types de planchers
-les planchers à poutrelles préfabriquées:
Les planchers à poutrelles (planchers mixtes) sont constitués d’une
dalle de compression coulée sur place sur des poutrelles
préfabriquées en béton armé ou précontraint ou sur une charpente
métallique. Le coffrage est obtenu par des prédalles ou des corps
creux (entrevous en béton ou en terre cuite). Les prédalles sont des
dalles préfabriquées de faible épaisseur (4 à 5 cm).
498
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Planchers concernés
Les planchers visés dans ces deux chapitres suivants sont constitués
d’une dalle horizontale associée à un système de poutres, ce qui est
généralement le cas de bâtiments d’habitation.
Les panneaux de la dalle reçoivent les charges statiques et
dynamiques et les transmettent aux poutres. L’ensemble des efforts
est finalement repris par des poteaux ou des murs de refend
porteurs.
499
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Planchers concernés
500
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Planchers à charge d’exploitation modérée
Il s’agit des planchers des « constructions courantes » où les charges
d’exploitation sont modérées.
Les valeurs de ces charges sont au plus égales à deux fois celles des
charges permanentes ou à 5000 N/m2.
502
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Poutres et Planchers continus
La résistance des matériaux propose des solutions aux problèmes
hyperstatiques dans les cas de matériaux homogènes.
La méthode classique qui permet de résoudre le cas des poutres
continues est la méthode des trois moments:
503
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Poutres et Planchers continus
Pi +1li3+1 + Pi li3
Li M i −1 + 2 M i (li + li +1 ) + M i +1li +1 = −
4
Expression des efforts internes dans une travée i:
Moment de flexion:
M ( x) = M 0 ( x) + M i −1 +
( M i − M i −1 )
x
li
Effort tranchant:
V ( x) = V ( x) +
(M i − M i −1 )
0
li
504
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Poutres et Planchers continus
Cependant, l'emploi de cette méthode, bien qu'autorisée par le
BAEL, est discutable car La détermination des inconnues
hyperstatiques se fait en supposant le matériau homogène et en
supposant que la largeur de la table de compression reste constante
dans une travée.
505
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Portée de calcul BAEL
506
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Portée de calcul BAEL
•Dans le cas de poutres (ou de dalles) reposant sur des massifs ou
des murs en maçonnerie, la portée correspond à la distance entre les
points d'application des résultantes des réactions d'appui.
507
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Portée de calcul BAEL
•Dans le cas de poutres (ou de dalles) reposant sur des éléments BA,
la portée correspond à la distance entre nus.
508
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Hypothèses d’application de la méthode forfaitaire
510
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Application de la méthode
Soit :
- M0 la valeur maximale du moment de flexion dans la travée de
comparaison ou moment isostatique.
- Mw et Me respectivement les valeurs absolues des moments sur
appuis de gauche (West) et de droite (East) qui sont pris en compte
dans les calculs de la travée considérée.
-Mt le moment maximal dans la travée considérée
- α est le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges
permanentes et d’exploitation :
QB
α=
G + QB
511
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Application de la méthode
1. M t +
Mw + Me
2
[
≥ Max 1,05M 0 ; (1 + 0,3α )M 0 ]
1 + 0,3α
2. M t ≥ M 0 dans le cas d’une travée intermédiaire,
2
1,2 + 0,3α
Mt ≥ M 0 dans le cas d’une travée de rive.
2
512
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Application de la méthode
3. La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire
n’est pas inférieure à :
- 0,60 M0 dans le cas d’une poutre à deux travées ;
- 0,5 M0 dans le cas des appuis voisins des appuis de rive d’une
poutre à plus de deux travées ;
513
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Application de la méthode
514
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
515
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Longueur des chapeaux et arrêts des barres inférieures du
second lit
La longueur des chapeaux à partir du nu des appuis est au moins
égale à:
- 1/4ème de la plus grande portée des 2 travées encadrant l’appui
considéré s’il s’agit d’un appui intermédiaire voisin d’une travée de
rive.
-1/5ème de la plus grande portée des 2 travées encadrant l’appui
considéré s’il s’agit d’un appui n’appartenant pas à une travée de
rive.
516
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
517
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Effort tranchant
518
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation
modérée « Méthode forfaitaire »
Effort tranchant
Ainsi, en notant V0i la valeur absolue de l’effort tranchant sur les
appuis de la travée isostatique de référence i, les valeurs absolues
de l’effort tranchant aux appuis sont déterminés de façon forfaitaire
comme indiqué ci-après:
519
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Domaine d’application
Cette méthode s’applique :
521
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Principe de la méthode
522
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Principe de la méthode
C’est une méthode de continuité simplifiée : le moment fléchissant
sur un appui ne dépend que des charges sur les travées adjacentes de
cet appui.
523
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
La poutre continue est assimilée pour le calcul des moments à une
succession de poutres à deux travées de part et d’autre de l’appui
étudié. Dans ce schéma, il n’y a pas de moments sur les appuis en
amont et en aval de l’appui étudié, ce qui n’est pas conforme aux
hypothèses de la continuité.
524
Chapitre XVI: Méthode de calcul des planchers à charge
d’exploitation élevée « Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Cas de charges réparties
Reprenons la formule des trois moments :
3
Pl 3
Li M i 1 2M i li li 1 M i 1
P l
i 1 i 1 i i
4
En l’appliquant sur le schéma suivant:
525
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Cas de charges réparties
Nous avons: M i 1 M w 0 et M i 1 M e 0
P w l ' 3w P e l ' 3e
trois moments: 2 l 'w l 'e M i
4
Pwl '3w Pel '3e
d’où: Mi
8l 'w l 'e
La formule de CAQUOT apporte des corrections à la méthode de
continuité théorique pour atténuer les moments sur appuis : le
coefficient de 8 est remplacé 8,5, ce qui nous donne:
P l' P l'3 3
Mi w w e e
8,5l 'w l 'e
526
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Cas de charges concentrées
aw ae
Soit: xw et xe
l 'w l 'e
On définit les deux coefficients:
xw ( xw 1)( xw 2) xe ( xe 1)( xe 2)
k w (aw ) et k e ( ae )
2,125 2,125
k w aw Pwl '2w ke ae Pel 'e2
Ma
l ' w l 'e
527
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Calcul des Moments
528
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Calcul des Moments
MA11: les deux travées sont déchargées (avec l’)
529
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Calcul des Moments
MA21: travée de gauche chargée et travée de droite déchargée (avec l’)
530
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Calcul des Moments
MO1: moment isostatique minimal dans la travée de comparaison
déchargée (avec l).
531
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Exemple : à l’ELS
G l ' l '
3 3
Gl '3w G QB l '3e
M 12
8,5l 'w l 'e
11 w e
M
8,5l 'w l 'e
A
A
Gl 2
2
G QB l 2
M0
1 M 0
8
8
532
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
M M
12 21
M T max M 2 Ai Ai 1
0
2
533
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Calcul des Moments
Pour avoir le moment minimal dans une travée, il faut considérer le
cas où cette travée est chargée au minimum et les 2 travées encadrant
la travée considérée chargées, soit :
M 21
M 12
M T min M 1 Ai Ai 1
0
2
Il faut vérifier qu’on a bien MTmin≥0, sinon il y a risque de
soulèvement de la travée considérée et par suite, il faut considérer
une armature supérieure pour équilibrer le moment MTmin.
534
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Calcul des Moments
Remarque:
535
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Efforts tranchants
L’effort tranchant, pour un cas de charge donné, est calculé
classiquement comme l’opposé de la dérivée du moment fléchissant,
soit, en tenant compte de la continuité :
d ( x ) M w M e
V ( x)
dx l
Avec μ(x) Moment fléchissant dans la travée isostatique associée
536
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie constante
Efforts tranchants
Sur l’appui i, les valeurs à gauche et à droite de l’effort tranchant
sont donc:
M ai M ai1 M ai1 M ai
Vwi V0 w Vei V0 e
li 1 li
V0w et V0e sont les efforts tranchants à gauche et à droite de
l’appui i des travées isostatiques de référence i-1 et i,
respectivement.
537
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie variable
q l ' q l '
2 2
MA w w e e
8,5(1 )
l 'e I w
avec:
l 'w I e
On retrouve le cas précédent si Iw = Ie
538
Méthode de calcul des planchers à charge d’exploitation élevée
« Méthode de CAQUOT »
Application de la méthode aux poutres à inertie variable
Dans le cas où on a des charges concentrées Pw et Pe à la distance
aw et ae du nu de l’appui, le moment sur appui est égal à:
540
ANNEXE
541
ANNEXE
542
ANNEXE
543
ANNEXE
Courbe-enveloppe des moments d'une travée de
poutre continue
544
ANNEXE
Courbe-enveloppe des moments d'une travée de
poutre continue
545