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I- Généralités :
Le B.A est un élément mélangé par plusieurs matériaux. Il est constitué par la réunion de
deux matériaux que nous supposons simple; c’est le béton et l’acier, disposés d’une
façon à utiliser d’une manière économique la résistance de chacun d’eu on appelle béton : le
mélange dans des proportion convenable des éléments suivants :
On appelle béton armé le matériau obtenu en ajoutant au béton des barres en acier. Ces
barres en acier sont généralement appelées armatures.
Dans l’association béton + acier, le béton résiste aux efforts de compression et l’acier
résiste aux efforts de traction et éventuellement aux efforts de compression si le béton ne suffit
pas pour prendre tous les efforts de compression qui existent.
b. La souplesse d’utilisation : le béton étant mis en place (dans des moules : coffrage) à
l’état pâteux ; il est possible de réaliser des constructions aux formes les plus variées et les
armatures peuvent être facilement liées. Les assemblages entre différents éléments en béton se
réalisent par simple contact.
e. Résistance aux efforts accidentels : le béton armé en raison de son poids important est
moins sensible aux variations de surcharges que d’autres modes de constructions.
f. Durabilité : le béton armé résiste bien à l’action de l ‘eau et de l’air la seule condition
a observer et la protection des armatures.
Si l'on mène des essais jusqu'à rupture de poutres armées sollicitées en flexion simple, on
constate trois modes de rupture principaux. Deux sous l'effet du moment fléchissant et un
sous l'effet de l’effort tranchant.
Cas 1. C'est une rupture par excès de compression du béton sur les fibres supérieures de
la poutre. C'est le cas le plus fréquent. Il y a épuisement de la résistance en
compression du béton.
Cas 2. Il s'agit d'une rupture par épuisement de la résistance de l'acier dans la partie
tendue de la poutre, sur les fibres inférieures. Il y a allongement excessif de l'acier,
voire rupture complète.
Cas 3. Le 3ème mode de rupture que l'on rencontre concerne l'effet de l'effort tranchant V.
C'est une rupture par cisaillement au voisinage d'un appui, avec fissure voisine de
45°. Ce cas sera étudié dans le chapitre 5 (Calcul des aciers transversaux)
Cas 4. Dans le chapitre 6 seront abordés les problèmes de l’appui d’about de poutre où l’on
peut avoir un ferraillage insuffisant ou insuffisamment ancré et une bielle de béton
sur-comprimé
L'E.L.U est un état fictif représentatif de ces modes de rupture (critère de ruine) par
rapport auxquels on prend une sécurité - au niveau des sollicitations par des
coefficients de pondération sur les charges.
- au niveau des matériaux par les coefficients partiels de sécurité.
Si cette sécurité n'existait pas, à l'E.L.U sous l'effet des charges appliquées, la section serait
théoriquement dans un état de rupture. Dans la suite de ce chapitre, nous nous
intéresserons au cas de rupture 1 et 2 et nous verrons comment construire les diagrammes
"Contraintes - Déformations" correspondants, pour les
Surcompression
du béton
Fissures verticales
dues au moment
Fissures à 45° dues
Fig.4.6b Essai de laboratoire sur une poutre à l’effort tranchant
1-Définir les phénomènes que l’on veut éviter (l’état limite), ces phénomènes sont
:
- Ouverture des fissures soit par : a-
Compression successive dans le béton.
Exemple :
a- Etat limite ultime d’équilibre statique de l’ouvrage : c’est la perte de la stabilité d’une
partie ou de l’ensemble de la construction (le renversement).
b- Etat limite ultime de résistance de l’un des matériaux de construction : c’est la perte de
résistance soit du béton soit de l’acier.
c- Etat limite ultime de stabilité de forme (flambement) : les pièces élancées soumises à
des efforts de compression subissent des déformations importantes et deviennent instable.
2. Etat limite de service (E.L.S) : il constitue des limites au-delà des quelles les
conditions normales d’exploitation ne sont plus satisfaites sans qu’il y’est ruine.
Exemple :
a- Etat limite de service de compression de béton : cette limitation à pour but
d’empêcher la formation des fissures.
b- Etat limite de service d’ouverture des fissures : il consiste à assurer que les
armatures sont convenablement disposées dans la section et les contraintes ne
dépassent pas la valeur limite. c- Etat limite de service de déformation : il consiste à
vérifier que les déformations sont inférieures à des déformations limites.
V- Actions et sollicitations :
1- Les actions : On appelle actions, les forces et les charges appliquées aux
déformations imposées. On distingue trois types d'actions :
- actions permanentes.
-actions variables (d'exploitations).
-actions accidentelles.
Ce sont des actions continues dans l'intensité est constante ou très peu variable dans le temps.
Exemple : le poids propre.
2- Les sollicitations :
Ce sont les effort normaux et tranchants et les moments fléchissant et de torsions qui
sont calculés à partir des actions en utilisant les procédés de la RDM.
Q
Qi → actions variables d'accompagnement
1- Résistance à la compression :
Essai de compression : l'essai est effectué sur des cylindres en béton comme suit :
φ = 16 cm
Fr
h=32cm
4 Fr
S=200C m2 σ=
π ∅2
Evolution de la résistance à la compression avec l’âge du béton :
La résistance à la compression varie dans le temps selon la loi suivante
j
f cj= f pour f≤ 400 MPa avec j<28 jours
4,76+0,83 j c 28
j
f cj= f pour f¿ 400 MPa avec j<28 jours
1,4+ 0,95 j c28
f cj=f c 28 pour j ≥28 jours
f cj : resistance a la compression a jours j . f c28 : resistance a la compression a 28
jours ou resistance caracteristique du beton
fcj
f c28
28 jours j
2-resistance a la traction :
Traction par fendage
F
H = 32 cm
φ = 16 cm
S = 200 cm² 2 .F r
π .φ .L
Fr
3a
1,8Fr
a²
a
On admet la relation suivante sous des contraintes normales d’une durée d’application < 24
H.
Eij = 11000 (fcj)1/3
i : instantané ; j : jour
4- Déformation du béton sous actions de longues durées : (le fluage)
1. définition : le fluage c’est l’augmentation dans le temps de la déformation relative
sous des contraintes permanentes; ça veut dire si on maintient l’effort constant
l’éprouvette va se déformer.
Le fluage
calcul : E .L .S : σbc
Eb
0,6 . fcj
E b : module de déformation du béton
εbc
E s : module de déformation de
l’acier - Le rapport E s/Eb est appelé
coefficient d’équivalence : n = 15.
0,85 γ . f cj
0 ≤εbc < 2 / → σbc = avec γb:coefficient de securite qui prend
γb
les valeures 1,5 dans les cas general
σb
c
fc2
8
2% 3,5 % εb
c
Le règlement B.A.E.L donne les dispositions suivantes pour avoir un bétonnage correct :
ev ≥ Cg
eh ≥1,5.Cg
e ≥ Cg
Cg
r≥ pour les graviers concasse
1,2
II- Acier :
50 ∆l
ε st =
Lo
=
L0
6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14 ; 16 ; 20 ; 25 ; 32 ; 40mm.
Les ronds lisses sont utilisés en deux nuances (catégories).
Qui sont notées par : FeE220 ou FeE215 fe = 215 Mpa.
FeE240 ou FeE235 fe = 235 Mpa.
Nuance Fe (MPa) ε Fr
FeE215 215 1,075 330 - 490
FeE235 235 1,175 410 - 490
2. Acier haute adhérence : les barres à haute adhérence ont une section
sensiblement circulaire qui présente des nervures d’une hauteur de 0,5 à 3 mm (la
hauteur est suivant le diamètre) pour améliorer l’adhérence entre l’acier et le béton.
Les diamètres ou les barres à haute adhérence utilisés sont : 6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14 ; 16
; 20 ; 25 ; 25 ; 32 ; 40 mm.