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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix-Travail-Patrie Peace-Work-Fatherland
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UNIVERSITE DE YAOUNDE II –SOA UNIVERSITY OF YAOUNDE II –SOA
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FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF ECONOMICS AND
ECONOMIQUES ET DE GESTION MANAGEMENT SCIENCES
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B.P.1365-YAOUNDE CAMEROUN P.O. Box 1365-YAOUNDE CAMEROUN
www.univ-yde2.org fseg@.univ-yde2.org

PROJET DE RECHERCHE DE MASTER II

FINANCEMENT PAR CAPITAL-INVESTISSEMENT ET


PERENNITE DES PME CAMEROUNAISES

Spécialité :GOUVERNANCE FINANCIERE


Option : Finance-Comptabilite-Controle

Présenté par :
LAWSON AGBESSI KARIN
Titulaire d’une Licence en Science de Gestion

Sous la supervision de :


Pr. AYINDA JEAN MARIE

Année académique 2021/2022


SOMMAIRE

1. CONTEXTE DE LA RECHERCHE …………………………5


2. PROBLÉMATIQUE DE LA RECHERCHE…………………6
3. HYPOTHÈSE DE LA RECHERCHE ……………………….7
4. OBJECTIF DE LA RECHERCHE …………………………..7
5. INTÉRÊT DE LA RECHERCHE ……………………………7
6. REVUE DE LA LITTÉRATURE ……………………………7
7. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE…………………10
8. PLAN DE LA RECHERCHE ……………………………….11

SIGLE ET ABRÉVIATION
OCDE :organisation de coopération et de développement économique
INS :institut national de la statistique
PIB :produit national brut
AFD :agence française de développement
PME :petite et moyenne entreprise

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1-CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Dans la plupart des économies du monde, les PME sont considérées comme les véritables
vecteurs de la création d’emplois et de la croissance (World Bank, 2014). Ces entreprises, par
leurs investissements et leur consommation, créeraient de la valeur ajoutée et produiraient de
multiples biens et services, contribuant ainsi, de façon significative au financement des
services publics et au dynamisme de l’économie locale (Goudreault et Hébert, 2013). En
somme, « Les petites et moyennes entreprises constituent un atout irremplaçable pour le
développement, en représentant à la fois un moteur pour la croissance et un outil de
redistribution » (ESF, 2009, p. 1).
La problématique relative au financement et à la pérennité des PME sont d’un intérêt crucial
depuis plusieurs décennies et de plus en plus grandissante à l’échelle internationale. En effet
les PME sont de plus en plus répandues dans le monde avec un taux qui dépasse 90% de
l’ensemble des entreprises opérant dans le quatre coins de la planète. Les PME sont
considérées comme des catalyseurs de la croissance économique et du développement
national, dans les pays développés que dans les pays en développement (Akinbola, Abiola et
Ajonbadi, 2014). Cependant, malgré leur rôle majeur dans l’activité économique, les PME
demeurent confrontées à de multiples difficultés au rang desquelles le manque de liquidité,
une faible capacité d’endettement, l’environnement des affaires non propice à leur
développement qui la rende très fragile
En Afrique subsaharienne les PME constituent le noyau de l’économie en effet elles
représentent 95% à 98% de la population totale des entreprises et fournissent entre 60% et
70% des emplois .Cependant, en voulant se pérenniser ,les PME font face à des nombreux
problèmes tel que le manque de liquidité suffisante pour développer leur activité, manque de
débouché et la mauvaise gestion. En dépit de leur contribution dans l’économie, notamment
par l’absorption du chômage, les PME sont fortement exposées à l’échec dans la plupart des
pays d’Afrique subsaharienne. L’accès au financement bancaire en est la principale cause
(Ageba et Amha, 2006 ; Adera, 1995). 
Selon E. Aithnart (2008), les PME en Afrique, exception faite de l’Afrique du Sud, souffrent
essentiellement de déficits chroniques de fonds propres, de faiblesses dans leur management,
de manque d’actifs pour sécuriser les crédits bancaires et d’absence d’innovation technique.
Malheureusement ces caractéristiques excluent le plus souvent, les PME de tout financement
bancaire. Ainsi, Craig et al. (2007) montrent qu’à côté du manque de connaissances
managériales et la définition des politiques macroéconomiques inadéquates, le problème

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d’accès au crédit bancaire est déterminant dans la fermeture des PME d’Afrique
subsaharienne.
Dans le cas particulier du Cameroun selon de nombreuses études menées auprès des patrons
des PME, le problème majeur pour leur épanouissement demeure le manque de liquidité. Pour
développer leurs activités, les dirigeants des PME ont besoin davantage des moyens
financiers. En effet, une des causes de défaillance les plus fréquemment citées dans la
littérature est le manque de liquidité suffisante pour couvrir le cycle d’exploitation (Kherrazi
et Ahsina, 2016). Parlant des liquidités et selon un rapport de l’Agence Française de
Développement AFD le Cameroun est, selon toute vraisemblance, le pays d’Afrique
subsaharienne qui a un des taux les plus élevés de la défaillance de l’entreprise (Walther,
2006). 
Les PME représentent aujourd’hui selon l’institut national de la statistique INS plus de 90%
du tissu de l’économie nationale camerounaise et contribue activement à la croissance pour
une participation évaluée à 34% du PIB selon INS .Cependant malgré la part importante de
ces entreprises dans la création de la valeur, environ une PME sur trois disparaît avant leur
cinquième années de vie INS il demeure néanmoins que ces dernières ne sont pas
compétitives et cette situation crée de besoin de financement, et entraîne, des séquences
désastreuses aussi bien sur le plan macroéconomique que microéconomique, tant bien pour la
société que pour les partenaires de l’entreprise (Cultrera, 2016).Le phénomène d’échec des
PME est en constante augmentation. Ceci est confirmé par la littérature qui fait ressortir un
pourcentage très élevé de taux d’échec des PME (Arasti et al. 2014). Cette compréhension
conduit à identifier les principaux problèmes qui sont supposés entraver leur réussite.

Face à ces obstacles rencontrés dans la quête du financement et de la pérennité dans les PME
depuis les années 2000, le soutien au développement des entreprises locales est redevenu une
priorité pour le gouvernement camerounais. Cette volonté s’est matérialisée par la mise en
place de diverses structures contribuant à rendre effective cette orientation politique. Parmi
ces mesures, on peut citer : La création de deux ministères : le Ministère en charge des PME
(MINPMEESA) et le Ministère de l’industrie (MINIMIDT) De tous les facteurs expliquant
leur faible niveau de développement au Cameroun, les difficultés éprouvées par les
promoteurs en quête d’un financement occupent une place de choix. En conséquence, elles
n’ont donc pas accès aux modes de financement traditionnels, qu’il s’agisse
d’autofinancement et /ou de crédit bancaire

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Bien que le capital-investissement a été défini par plusieurs auteurs selon (Glachat et al 2008)
le capital investissement :désigne l’ensemble des instruments et des procédures visant à
augmenter les fonds propres des entreprises non cotées à fort potentiel de croissance .Le
capital investissement est donc considéré comme une voie alternative pour les PME
Camerounaises confronté aux difficultés financement traditionnel. Quant au concept de
pérennité regorge plusieurs sens de par ses définitions et ses différentes formes. Avant de les
donner, notons que la pérennité dans son sens usuel peut être définie en ces termes comme
étant: «le caractère de ce qui dure toujours ou très longtemps1 ».

Pour Brechet (1994), la pérennité tout comme la croissance, elle correspond à un concept très
répandu à la vie des entreprises de nos jours. Elle évoque le succès, la performance et la
rentabilité. De ce qui dure toujours ou très longtemps

Selon Benghozi (2009), la pérennité des entreprises est : « la capacité qu’ont certaines firmes
de persister au fil du temps »

Selon (OIT, 2007) la pérennité fait référence au caractère de ce qui dure toujours ou très
longtemps. C’est un mot découlant de l’adjectif pérenne, initialement il signifie « qui dure
toute l’année »,

Le financement bancaire est la principale source de financement donc les PME


Camerounaises font recours pour financer leurs investissements et leurs cycles d’exploitations
face au raisonnement du crédit bancaire ses PME sont alors confrontées difficultés d’accès au
financement bancaire et ce qui met en péril la pérennité des PME Camerounaises tout ce fait
démontre l’insuffisance de financement bancaire d’où le choix du sujet  : FINANCEMENT
PAR LE CAPITAL-INVESTISSEMENT ET PÉRENNITÉ DES PME
CAMEROUNAISES
Ce sujet est autant plus aussi important que beaucoup que des auteurs se sont intéressés sur le
même sujet

2-REVUE DE LA LITTÉRATURE
Le rôle que peuvent jouer les capital-investisseurs dans le financement, et plus généralement
dans la réussite des entreprises fortement innovantes, a été largement étudié tant sur le plan
théorique qu’empirique. Il ressort de ces études que les sociétés de capital-investissement
peuvent avoir un impact aussi bien positif que négatif sur la performance à court terme des
entreprises (Hege et al, 2006) et sur leur survie (Jain et Kini, 2000). Seules les études
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empiriques concernant l’impact du capital-investissement sur le taux de survie des entreprises
innovantes sont présentées ici, car nous avons choisi dans la thèse de nous focaliser sur
l’analyse de la performance économique des entreprises via l’étude de leur taux de survie. En
effet, la littérature empirique fait ressortir principalement deux moyens afin de mesurer la
performance économique des entreprises innovantes (Storey et Tether, 1998). Le premier est
d’analyser le taux de croissance des entreprises, que celui-ci soit mesuré par la croissance du
nombre d’employés ou du chiffre d’affaires. Le deuxième consiste à étudier le taux de survie
des entreprises ou encore leur taux d’échec (ibid). A ce sujet, précisons que l’un des rôles des
sociétés de capital-investissement est d’aider les entreprises financées à acquérir les
compétences et le savoir-faire nécessaires afin d’une part, de développer des produits à
contenu technologique élevé et d’autre part, d’assurer leur survie dans un environnement de
plus en plus concurrentiel.

Quelques articles récents ont focalisé leur attention sur l’analyse des taux de survie des
entreprises innovantes. Ces études réalisées pour différents pays et qui portent la plupart du
temps sur un échantillon d’entreprises introduites en bourse ont cherché à relier la survie des
entreprises après l’introduction en bourse à certaines de leurs caractéristiques, mais aussi au
mode de financement reçu 

Dans un article de, Jain et Kini analysent l’impact du financement par venture capital  sur le
taux de survie de 877 entreprises introduites en bourse sur le marché financier nord-américain
entre 1977 et 1990. Ils montrent que le financement par capital-risque a un effet positif sur la
probabilité de survie des entreprises, notamment à travers son rôle dans la certification de
l’introduction en bourse. Toujours sur le cas nord-américain, Cokbrun et Wagner (2007) ont
montré, sur un échantillon de 356 entreprises appartenant au secteur du logiciel et introduites
sur le NASDAQ entre 1998 et 2001, que celles ayant reçu un financement par capital-risque
ont des taux de survie plus élevés que les autres entreprises.

Concernant les pays européens, Audretsch et Lehmann (2004) trouvent sur un échantillon de
341 entreprises cotées sur le Neuer Markt entre 1997 et 2002, qu’une augmentation de la part
de propriété (concentration de la part de propriété) détenue par les sociétés de capital-risque
agit négativement sur la probabilité de survie des entreprises. De leur côté, Manigart et al.
(2002) analysent et comparent la probabilité de survie de 565 firmes belges financées par
capital-risque à 565 entreprises belges non financées par capital-risque entre 1987 et 1997
(comparaison des entreprises par méthode de pairage). Les firmes de cet échantillon ne sont
toutefois pas cotées en bourse. Ces auteurs montrent ainsi que les entreprises financées par ces
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partenaires financiers n’ont pas significativement de meilleures chances de survie que les
autres. Ils discriminent ensuite entre les différents types de sociétés de capital-risque
(publiques versus captives et indépendantes) et trouvent que les entreprises financées par des
sociétés publiques de capital-risque ont de plus grandes chances d’être liquidées  que leurs
homologues non financées par capital-risque. Seules les firmes financées par les deux sociétés
publiques de capital-risque les plus expérimentées (l’expérience étant mesurée par l’âge) ont
des chances de survie significativement supérieures à celles des entreprises non financées par
capital-risque et à celles financées par les autres sociétés de capital-risque.

Les études empiriques présentées ici ne semblent donc conclure à un effet positif du venture
capital que dans le cas nord-américain, et poussent à s’interroger plus précisément sur
l’impact du capital-investissement des pays Africains dans le cas particulier du Cameroun.

3-PROLEMATIQUE DE LA RECHERCHE
Modigliani et Miller (1958) ont été les premiers à mener l'analyse théorique de
L’incidence de la structure financière et notamment du ratio dettes / fonds propres, sur
la valeur de la firme. Selon ces deux auteurs et dans un monde parfait où il n'y a ni
Coûts de faillite, ni asymétrie d'information entre les investisseurs, ni fiscalité, la
valeur de l'entreprise est indépendante de sa structure de capital. En d'autres termes
l'entreprise pourrait s'endetter à 100% s'il le fallait, cela n'aurait pas un impact sur sa
valeur. La levée progressive de ces hypothèses au cours des années soixante et
Soixante-dix a finalement mis en lumière l'importance de la structure de capital, il
s'agit d'identifier quels sont les facteurs qui peuvent influencer la structure
financement. De nombreuses études ont montré par la suite ont démontré que la prise
en compte de la fiscalité, des coûts de transactions, des coûts de détresse ou de faillite,
des asymétries d'informations ainsi que des conflits d'intérêts dans les décisions
d'investissements peut avoir un impact sur la valeur de la firme.A cet égard,
Modigliani et Miller (1963) ont enrichi leur précédente étude en incorporant la
présence de l'imposition dans les bénéfices de l'entreprise et du coup, ils concluent
qu'il est nécessaire d'endetter l'entreprise pour bénéficier des économies d'impôt dues
à la déductibilité fiscale des charges des dettes.
La théorie financière identifie plusieurs variables susceptibles d'expliquer le recours au
financement des entreprises : la taille, la rentabilité, la tangibilité de l'actif ainsi que les
opportunités de croissance sont des déterminants de ces choix qui apparaissent récurrents dans
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la majorité des études empiriques(Bourdieu et Collin Sedillot 1993,Rajan et
Zingales,1995;Croquet et Heldenbergh(2008) .Cependant certains facteurs peuvent expliquer
la manière dont les PME établissent leurs choix de financement : la disponibilité de ressources
de financement ,l’opportunité offerte et le risque. Les PME sont présentées comme des
vecteurs de développement de l’économie, mais elles se heurtent à d’énormes difficultés, et
notamment des difficultés de financement, (Levratto, 1990, 1992 ; Pairault, 1993 ; Um,
1996 ;Oloua, 2007). Leurs contraintes de financement permettent aux établissements de crédit
soit de rationner quantitativement leurs demandes de prêts, soit d’avoir un comportement
standardisé pour l’ensemble des demandes de crédit peu compatible avec les besoins de ces
entreprises, (Stiglitz & Weiss A., 1987, 1998 ; Williamson, 1986 ; Julien & Marchesnay, 1987
; etc.).
Tout ce problème est de plus en plus intéressant ce qui nous amène au problème de :
Non accessibilité des PME Camerounaises au financement Bancaire mais ce que nous
voulons faire c’est d’étudier un mode de financement alternatif pour palier ce probleme
De tout ce qui précède notre question de recherche est la suivante :
Pouvons-nous dire que le financement par capital-investissement constitue-t-il un
impact sur la pérennité des PME Camerounaises ?
Ainsi notre question principale peut être divisée en deux questions secondaires
-quel est l’impact du financement par capital- investissement sur la compétitivité des
PME Camerounaises ?
-quel est l’impact du financement par capital- investissement sur la capacité
d’innovation des PME Camerounaises ?

4-LES HYPOTHÈSES DE LA RECHERCHE


Le financement par le capital investissement a un impact sur la pérennité des PME
Camerounaise
H1 : le financement par capital investissement a un impact positivement sur la compétitivité
des PME Camerounaises
H2 : Le financement par le capital investissement a un impact positivement sur la capacité
d’innovation des PME camerounaises

5-LES OBJECTIF DE LA RECHERCHE


Objectif principal de ce travail est de montrer que :

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Le financement par le capital- investissement constitue un facteur déterminant sur la
pérennité des PME Camerounaises
En effet nous savons à priori que le financement par le capital investissement peut avoir un
effet significatif sur la compétitivité et la capacité l’innovation des PME Camerounaises il
s’agit de montrer spécifiquement :
-Comment le financement par le capital -investissement impact positivement sur la
compétitivité des PME Camerounaises
-Comment le financement par capital investissement à un impact positivement sur la capacité
d’innovation PME Camerounaises

5-INTERET DE LA RECHERCHE
L’apport de cette étude est important et intéressant car elle permettra d’apporter des
connaissances dans le domain de la finance à fin d’enrichir la littérature et d’améliorer la
publication scientifique dans le domaine de la science de gestion .Elle permettra aux étudiants
désireux de travailler sur ce sujet de s’inspirer.
Cette étude aura un intérêt managérial pour les PME du fait qu’il pourrait améliorer la
pérennité et le climat de confiance entre les agents économiques (entrepreneurs) le
financement bancaire est la plus sollicitée au détriment des autres (fonds propres et quasi
fonds propres) cette étude permettra aux dirigeants de faire recours aux autres modes
financements alternatif

7-METHODOLOGIE
Afin de collecter les données qui nous permettront de tirer les conclusions de notre recherche,
il convient de préciser les mesures des différentes variables, le cadre d’échantillonnage, le
choix de l’échantillon ainsi que les procédures de collecte et de traitement des données, et les
caractéristiques de l’échantillon.
Pour cela, nous opterons pour une étude quantitative à partir d’une approche hypothético-
déductive afin de vérifier des éventuelles liaisons entre les variables du modèle de cette étude
grâce à une régression linéaire multiple.

7.1. Les variables

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Notre recherche sera axée sur la pérennité des PME (variable dépendante) et sur la
compétitivité et la capacité d’innovation de ses PME (variables indépendantes).
7.2. Cadre d’échantillonnage et sélection de l’échantillon
L’espace géographique de notre travail sera constitué par les PME camerounaises qui seront
localisées dans les villes de Douala, Yaoundé et Bafoussam et faisant recours au
financement par le capital investissement. Le choix de ces villes est aléatoire. Notre
population d’étude est constituée de toutes les PME ayant faire appel au capital
investissement de tous les secteurs d’activités confondus. Donc la taille est 30

7.3. Collecte et traitement des données


Nous opterons pour l’enquête auto administrée du fait de sa capacité à offrir la possibilité au
répondant de prendre tout le temps qu’il juge nécessaire pour lire le questionnaire, le
comprendre et le remplir posément. Dans le cadre de cette recherche nous ferons recours à
deux logiciels de traitement des donnés à savoir EXCEL ET STATA

8-PLAN DE LA RECHERCHE
Pour ce faire notre étude se déclinera en deux parties comprenant deux chapitres chacun
La première partie s’intitulera le cadre théorique sur le financement par capital-
investissement et de la pérennité, qui se développera de la manière suivante : Approche
conceptuelle du financement par capital investissement et la pérennité (CHAPITRE :1) le
lien théorique entre le financement par le capital investissement et la pérennité
(CHAPITRE :2)
En ce qui concerne la deuxième partie s’intitulera le cadre empirique sur le financement par le
capital investissement et pérennité elle sera également composée de deux chapitres la
méthodologie adoptée et la collecte des données (CHAPITRE :3) et enfin la présentation de
résultat et la recommandation (CHAPITRE :4)

BIBLIOGRAPHIE

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