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Oscillations mécaniques forcées
Oscillations amorties par frottement visqueux
Dans le chapitre précédent, nous avons simplement comprimé l'ensemble ressortmasse puis
laissé le système osciller librement. Il s'agissait d'une excitation "statique" si on peut dire qui
déterminait les conditions initiales du mouvement.
Nous allons considérer que l'oscillateur constitué de l'ensemble masseressort subit une excitation
sinusoïdale liée à un dispositif extérieur comme, par exemple, celui représenté sur la figure n°1 :
on est dans le cas d'un oscillateur mécanique en vibrations forcées.
Ce phénomène d'oscillations forcées est d'une grande importance dans la pratique et intervient sur
tous les types d'oscillateurs : mécaniques, acoustiques, électriques, optiques, etc. Les ondes
électromagnétiques captées par une antenne mettent en oscillation forcée le circuit électronique
de notre téléphone portable ou de notre récepteur de télévision.
1
Leçon n°9 : Oscillations mécaniques forcées Oscillations amorties PHR 004
r
R
r r
F T
masse r essor t
(ox)
(ox)
r
P
Diapason
en vibrations
entr etenues
Figure 1 : Le diapason est mis en vibrations entretenues
grâce à un bobinage électrique dans lequel circule un courant alternatif.
Ceci permet d'appliquer une force sinusoïdale horizontale à la masse reliée au ressort.
Ainsi dans le bilan des forces appliquées à la masse m on a les forces suivantes :
r
- Le poids P
r
- La réaction du support : R
r r
- La force de rappel du ressort : T = - K x
uur
- La force d’excitation sinusoïdale : Fo sin w t
La seconde loi de Newton permet d'écrire la relation :
r r r r r
T + F + P + R = m a
uur
En faisant ensuite une la projection sur l'axe horizontal ox , on obtient :
d 2 x
- Kx + Fo sin wt = m
dt 2
2
Leçon n°9 : Oscillations mécaniques forcées Oscillations amorties PHR 004
Ceci est l'équation typique d'un mouvement oscillatoire "forcé". On peut la réécrire sous la
forme :
d 2 x F
2
+ w0 2 x = o sin w t [9.1]
dt m
Avec :
K
wo = 2 p f0 =
m
d 2 x
Dans ca cas : 2
= - A w 2 sin ( w t + j )
dt
d 2 x
En remplaçant les expressions de x(t) et dans l'équation différentielle [9.1], on obtient :
d t 2
2 F
A ( wo - w 2 ) sin ( wt + j ) = o sin w t [9.3]
m
3
Leçon n°9 : Oscillations mécaniques forcées Oscillations amorties PHR 004
En utilisant ensuite l'identité trigonométrique :
on obtient finalement :
F
A ( wo2 - w 2 ) (cos j ) sin w t + A( wo
2
- w 2 )(sinj ) cos w t = o sin w t
m
Cette égalité doit être vérifiée à tout instant t si on identifie de chaque coté de l'égalité les
coefficients de sin wt et cos wt :
2
ì A( wo - w 2 ) sinj = 0 [9. 4 ]
ï
í 2 2 F
ï A( wo - w ) cosj = o [9. 5]
î m
En partant ensuite de l’équation [8.5], nous avons :
F 0
A =
m (wo
2
- w 2 )
Par conséquent :
F o
x ( t ) = sin wt [9.6]
m (wo 2 - w 2 )
La figure 2 représente la variation de l'amplitude en fonction de w. On note que cette amplitude
présente un comportement asymptotique vers une valeur très grande autour de la fréquence wo.
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Leçon n°9 : Oscillations mécaniques forcées Oscillations amorties PHR 004
amplitude
F o
( 2
m ω o )
ω 2
F o
2
m ω o
w
o wo pulsation
Figure 2 : Allure de la variation de l'amplitude
d'un oscillateur amorti en oscillation forcée en fonction
de la pulsation de la force sinusoïdale appliquée.
Lorsque la fréquence w de la force appliquée par l'excitateur (ici le diapason électriquement
entretenu) est égale à la fréquence propre wo de l'oscillateur, on dit qu'il y a une résonance
d'amplitude.
Nous avons donc montré que sous certaines conditions, l’amplitude des oscillations peut devenir
très importante ; et les conséquences peuvent être graves. On peut citer deux exemples connus :
La 18 avril 1850 à Angers, un régiment traversant au pas cadencé un pont suspendu
enjambant la Maine provoqua sa destruction ;
Le 7 novembre 1940, six mois après son inauguration, le pont suspendu de Tacoma
(USA) était détruit par les effets de rafales de vent qui sans être particulièrement violentes
(60km/h) étaient régulières.
Et nos ponts dans tout ça ? Le pont suspendu joue le rôle du système mécanique pouvant vibrer.
Les rafales de vent ou le pas cadencé jouent le rôle du système extérieur imposant sa fréquence
de vibration au pont. Dans les deux exemples (Angers et Tacoma) il y a eu résonance, c'estàdire
accord parfait entre la fréquence de vibration du vent ou du pas cadencé et la fréquence propre du
pont. Les vibrations engendrées ont été suffisamment fortes pour détruire les deux ponts. Mais
heureusement plus d’inquiétude à se faire sur un pont car depuis lors, les codes militaires du
monde entier interdisent à une troupe de marcher au pas sur un pont et lors de la construction
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Leçon n°9 : Oscillations mécaniques forcées Oscillations amorties PHR 004
Jusque là nous avons traité le cas d’un oscillateur qui se trouvait libre d’évoluer, dans les
paragraphes à venir nous tiendront compte des amortissements.
2. Oscillations mécaniques libr es sur un système amor ti par fr ottement
visqueux
L’étude de l’oscillateur amorti se fait de la même façon que l’oscillateur libre en ajoutant une
force de type frottement fluide (avec un coefficient de frottement visqueux a). de la forme :
&
f = α x
L’équation différentielle du mouvement devient :
- K x - a x& = m &&
x
ou encore :
K a
m &&x + K x + a x& = 0 Þ &&x + x+ & = 0
x
m m
K a
On pose ensuite : w0 2 = et 2l =
m m
wo est la pulsation propre de l’oscillateur ; elle correspond à la pulsation avec laquelle il
oscillerait de façon sinusoïdale si les frottements étaient négligeables. On a donc :
&&
x + 2 l x& + w 0 2 x = 0 [9.7]
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Il s’agit d’une équation différentielle de second ordre avec second membre nul [ on passe à
l’équation caractéristique : r 2 + 2 l r + w 0 2 = 0
On calcule ensuite le discriminent D :
D = 4 l 2 - 4 w 0 2
La forme de la solution dépend du signe du discriminent :
1) Si D > 0 Žl > w0 Ž Deux racines réelles. Cela correspond au cas où le coefficient de
frottement est grand. L’amortissement est fort.
2) Si D < 0 Žl < w0 Ž Deux racines complexes. Cela correspond au cas où le coefficient de
frottement est petit. L’amortissement est faible.
3) Si D = 0 Žl = w0 Ž Une racine double réelle. Cela correspond au cas où l’amortissement
est intermédiaire aux deux amortissements précédents. On parle d’amortissement critique.
Le coefficient de frottement a alors une valeur particulière dépendante de la raideur k du
ressort et de la masse m.
C’est le cas où les frottements ne sont pas très importants et où le discriminent de l’équation
caractéristique est négatif. On a dans ce cas :
a K
l < w0 Þ < Þ a < 2 K m
2 m m
En introduisant l’imaginaire pur i tel que i2 = 1, le discriminent peut s’écrire sous la forme de :
2
D = 4 l 2 - 4 w02 = - 4 (w02 - l 2 ) = 4 i (w
2 2
0 - l2 ) = ( 2 i w0 2 - l 2 )
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Les solutions de l’équation caractéristique sont :
ì - 2 l - 2 i w0 2 - l 2
ï r1 = = - l - i w0 2 - l 2
ï 2
í
ï - 2 l + 2 i w0 2 - l 2
ï2r = = - l + i w0 2 - l 2
î 2
ì r = - l – i W
On a donc : í 1
î r2 = - l + i W
La solution générale de l’équation est :
Exemple de calcul pour la détermination des constantes :
Supposons qu’à t = 0 :
Nous avons :
En remplaçant t par 0 dans les deux équations, nous obtenons :
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ì A = X M
ì x(0) = A = X M ï
í Þ í l X M
îl X M + B W = 0 ïî B = W
Par conséquent :
l
x(t) = X M e l t [cosWt + sin Wt] [9.8]
X M
Dans le cas de faible amortissement, l’équation [9.8] peut aussi s’écrire sous la forme de :
Remarque : Le traitement mathématique permettant de passer de l’équation [9.8] à l’équation
[9.9] ne fait pas partie de ce cours.
La figure 3 représente l’allure de la variation de x(t) en fonction du temps.
Figure 3 : Mouvement d’un oscillateur amorti par frottement fluide dans le cas d’un
amortissement faible. T représente la pseudo période.
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ü La fonction cosinus varie entre 1 et +1, l’oscillation va donc être comprise entre x(t) = XM e lt
et x(t) = XM e lt . Ces deux exponentielles représentent l’enveloppe du mouvement de
l’oscillateur, c’est à dire les positions extrémales prises par x lorsque le temps s’écoule.
Si a = 0, le mouvement est non amorti et on retrouve le cas de l’oscillateur harmonique libre
(Leçon n°8).
ü Le terme cos(Wt + f) traduit la périodicité du mouvement s’il n’y avait pas d’amortissement.
ü Le mouvement n’est plus périodique puisqu’au bout d’un temps T l’élongation de l’oscillateur
ne reprend plus la même valeur : x(t) ≠ x(t + T) : l’amplitude des oscillations diminue avec le
temps. On parle de mouvement pseudo périodique.
l 2
effet : W = w02 - l 2 = w0 1 - 2
w0
1424 3
<1
ü La pseudo période T correspond à l’intervalle de temps qui sépare deux passages successifs par
la position x = 0 ou deux maximas consécutifs. Elle est donnée par la relation :
2p 2p
T= = avec l = a / 2m
W w - l 2
2
0
La pseudo période peut s’exprimer en fonction de la période propre T 0 de l’oscillateur
harmonique (absence de frottement) :
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La pseudo période est supérieure à la période propre. En effet, à cause des frottements, la masse
m met un peu plus de temps pour faire un aller et retour et l’amplitude de son mouvement
diminue.
Dans le cas où l’oscillateur est très faiblement amorti (l << w0) il est possible de donner une
expression approchée de la pseudopulsation et de la pseudopériode. En faisant l’approximation :
(l << w0) on a :
1
æ l 2 ö 2 æ 1 l 2 ö
W = = w0 ç 1 - 2 ÷ » w0 ç 1 - ´ 2 ÷
è w0 ø è 2 w 0 ø
Et la pseudo période T devient :
1
-
æ l2 ö 2 æ 1 l 2 ö
T = T0 ç 1 - 2 ÷ » T0 ç 1 + ´ 2 ÷
è w0 ø è 2 w 0 ø
C’est le cas où les frottements sont plus importants, c'estàdire lorsque le coefficient
d’amortissement vérifie la condition :
a K
l > w0 Þ > Þ a > 2 K m
2m m
Dans ces conditions le discriminent D est positif et il existe alors deux solutions réelles pour
l’équation caractéristique. On a :
2
(
D = 4 l 2 - 4 w02 = 2 l 2 - w0 2 ) 2
= ( 2 b )
Les solutions seront donc :
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ì - 2 l - 2 b
ïï r 1 = = - ( l + b ) < 0
2 a
í avec b = l 2 - w0 2 et l =
ï r = - 2 l + 2 b = - ( l - b ) < 0 2 m
ïî 2 2
La solution générale de l’équation différentielle est alors :
x(t) = Ae -( l - b )t + C e - ( l + b )t
Reprenons les conditions initiales les plus souvent utilisées pour déterminer les valeurs des
constantes A et C : x (t = 0) = XM et x& (t = 0) = 0
x(t) = Ae -( l - b )t + C e - ( l + b )t Þ x(t) =
& - ( l - b ) A e -( l - b )t - ( l + b ) C e -( l + b )t
ì X M æ lö
ï A = ç 1 + ÷
ï 2 è bø
Þí
ïC = X M æ 1 - l ö
ç
ï
î 2 è b ÷ø
Finalement l’élongation x(t) s’écrit sous la forme de :
X M éæ l ö -( l - b ) t æ l ö - l + b t ù
x(t) = êç 1 + ÷ e + ç 1 - ÷ e ( ) ú [9.10]
2 ëè bø è b ø û
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La Figure 4 donne l’allure de la fonction x(t) pour un amortissement fort avec les conditions
initiales du paragraphe précédent. Il n’y a pas n’y’a plus d’oscillations : l’oscillateur retourne vers
sa position d’équilibre sans osciller. L’élongation x(t) garde toujours le même signe. Le régime
est dit apériodique = absence de période.
Figure 4 : Cas d’un amortissement fort (pointillé) et critique (trait plein)
1
La décroissance d’une exponentielle e - r t est caractérisée par le temps t = au bout duquel
r
l'exponentielle est divisée par « e ». Après une durée de l’ordre de 4 à 5 t, l’exponentielle est
pratiquement nulle.
Le temps caractéristique ou temps de relaxation de l’oscillateur en régime apériodique va être
déterminé par l'évolution de l'exponentielle la plus lente parmi les deux exponentielles
décroissantes qui interviennent dans l'expression de x(t).
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C'est le cas très particulier où le coefficient d'amortissement prend une valeur qui annule le
discriminant de l'équation caractéristique :
a K
= Þ a = 2 K m
2m m
Dans ce cas, on va avoir une racine double réelle pour l'équation caractéristique.
2 l
D = 4 l 2 - 4 w02 = 0 Þ r = - = - l = - w 0
2
La solution générale de l'équation différentielle du mouvement de l'oscillateur est alors :
Avec les constantes A et B dépendantes des conditions initiales.
x ( t ) = ( At + B) e-w
0 t
Þ x& ( t ) = éë A- w0 ( At + B) ùû e -w0 t
ì B = X M
Si à t = 0 : x (t = 0) = XM et x& (t = 0) = 0 Þ í
î A= w 0 XM
L’élongation x(t) s’écrit alors sous la forme de :
La variation de l’élongation x(t), dans le cas particulier du régime critique, est représentée sur la
Figure. 4. Là encore, il y a retour à la position d’équilibre sans aucune oscillation (l’amplitude
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garde le même signe). Il faut noter que ce retour se fait plus rapidement que le régime
apériodique.
1
Le temps de relaxation pour le régime critique est t c = .
w 0
De façon générale le temps de relaxation pour le régime apériodique est toujours plus important
que celui du régime critique. Si on désire un retour rapide à l’équilibre (par exemple pour les
amortisseurs d’une voiture) on a un intérêt de se rapprocher le plus possible du régime critique.
6. Oscillations for cées d' un système avec amor tissement : étude de la
dynamique du mouvement
Dans beaucoup d'applications, les forces d'amortissement sont proportionnelles à la vitesse du
mobile comme c'est le cas pour les phénomènes de viscosité.
Les seules forces participant au mouvement de la masse selon l’axe (ox) sont :
r
- la force de rappel du ressort : - Kx
r
- la force sinusoïdale de mise en oscillation forcée (excitateur) : Fo cos wt
- la force d'amortissement proportionnelle à la vitesse (le terme a est souvent appelé
r
"coefficient d'amortissement") : - a v (a > 0)
dx d 2 x
- K x + Fo cos wt - a = m
dt dt 2
K a
ce que l'on peut écrire encore en divisant par m et en posant w0 2 = et 2l =
m m
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F 0
&&
x + 2 l x& + w0 2 x = cos w t [9.12]
m
La solution générale de cette équation différentielle est la somme de deux termes :
La solution générale de l’équation sans second membre (correspondant au régime
transitoire)
Une solution particulière de l’équation avec second membre (correspondant au régime
permanent).
6.1.1. Le régime transitoire
Ce premier terme correspond à la solution de l’équation différentielle de l’oscillateur libre qui a
été étudié précédemment. Il existe donc trois régimes possibles :
Les régimes apériodique et critique pour les quels il y’a retour à l’équilibre sans
oscillation.
Dans les trois cas il y’a toujours un retour à l’équilibre au bout d’un certain temps relativement
bref. La solution x(t) tend vers zéro.
La solution générale de l’équation sans second membre correspond donc à un régime transitoire
(qui ne dure qu’ « un certain temps »).
6.1.2. Le régime permanent
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Les oscillations de la masse ne sont pas forcément en phase avec la force excitatrice et présente
un déphasage j .
Comme dans le cas de l'oscillation forcée sans amortissement nous résolvons de façon "intuitive"
l’équation différentielle [9.12] en supposant une solution sinusoïdale pour le déplacement de la
masse :
Ce qui revient à dire, là encore, qu'il y a synchronisation entre l'excitateur et l'oscillateur (masse
ressortamortisseur).
Pour des raisons pratiques, il est commode d’utiliser la notation complexe :
X 0 est l’amplitude complexe. Déterminer les grandeurs X0 et j revient donc à chercher le
module et l’argument de l’amplitude complexe.
6.2. Etude de l’élongation x(t)
Le passage de la notation réelle à la notation complexe permet d’écrire :
ì x ( t ) = X e i w t
0
ï
ïï x& ( t ) = X i w ei w t = i w x ( t )
0
í
x ( t ) = - w2 X0 ei w t = - w2 x ( t )
ï &&
ï
ïî F (t ) = F0 ei w t
L’équation [9. 12] devient, en notation complexe, égale à :
F 0 iwt
( -w 2
+ 2 i w l + w02 ) X0 eiwt =
m
e
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F 0
X0 = m = X0 e i j [9.13]
( (w 2
0 -w 2
) + 2 i w l )
6.2.1. Réponse en amplitude
F 0
m
X0 = X0 = [9.14]
2 2
(w0 2 - w 2 ) + ( 2wl
)
6.2.2. Réponse en phase
La phase de l’oscillateur s’obtient en exprimant l’argument de l’amplitude complexe. On obtient :
æ F 0 ö
ç m ÷ æ F 0 ö
( )
j = arg X0 = arg ç 2 2
(
÷ = arg ç ÷ - arg (w0 - w ) + 2 i wl )
(
ç (w0 - w ) + 2 i wl
2 2
) ÷ 1 424è m 3 ø
è ø 0
(
Þ j = - arg (w0 2 - w 2 ) + 2 iwl )
On en déduit :
ì - 2 l w
ïsin j = 2
ï (w0 2 - w 2 ) + 4 w 2l 2 Þ j = arctg æç - 2 l w ö÷
í
ï - 2 l w ç (w0 2 - w 2 ) ÷
è ø
ïtg j = w 2 - w 2
î ( 0 )
Le sinus est toujours négatif, la phase va donc varier entre p et 2 p.
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