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Appendices 13
Annexe B. Méthodes 16
B.1. Établissement d’une équation différentielle d’ordre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
B.2. Résolution d’une équation différentielle d’ordre 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
B.3. Tableau récapitulatif des solutions homogènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Annexe C. Difficultés 18
1.1. Expérience
1 1
C uc (t)
0.5 i(t) 0.5
Intensité (mA)
Tension (V)
uc (t) 0 0
−0.5 −0.5
uL (t) −1 −1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
i(t) Temps (ms)
L
(a) Schéma du circuit. (b) Évolution au cours du temps de la tension aux bornes du
condensateur et du courant dans le circuit.
L’équation différentielle sur uc (t) s’établit en appliquant la loi des mailles et les lois de compor-
tement de la bobine et du condensateur :
d2 uc 1
+ uc = 0
dt2 LC
Cette équation différentielle correspond à l’équation d’un oscillateur harmonique.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 1 pour l’établissement de cette équation différentielle.
d2 x
+ ω0 2 x = ω0 2 x0 avec x0 une constante quelconque
dt2
ω0 est alors appelé pulsation propre et a comme dimension l’inverse d’un temps.
1.3. Résolution
d2 x
+ ω0 2 x = ω0 2 x 0
dt2
Sa solution est donnée par la somme :
— d’une solution homogène appelée xh (t) (voir ci-dessous)
— d’une solution particulière xp (t) : ici une constante notée C car ω0 2 x0 est une constante
Ainsi :
x(t) = xh (t) + C
avec :
2π
T0 =
ω0
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 2.
La solution obtenue est bien conforme aux mesures expérimentales : les deux signaux sont sinu-
soïdaux, les amplitudes sont cohérentes, et le déphasage également. D’ailleurs la période du signal
sinusoïdal vérifie :
2π √
T = = 2π LC = 0,77 ms
ω0
tandis que graphiquement on mesure :
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 3 pour le détail du calcul.
Conditions initiales
Une fois la solution complète x(t) déterminée, les constantes Xm et φ (ou A et B) sont
dx
obtenues grâce à deux conditions initiales : sur x et sur .
dt
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 4.
1 1 1
EL (t) = Li2 = LC 2 ω0 2 E0 2 sin2 (ω0 t) = CE0 2 sin2 (ω0 t)
2 2 2
2.1. Expérience
On étudie le circuit suivant constitué de l’association série d’une résistance variable R, d’un
condensateur de capacité C = 110 nF et d’une bobine d’inductance L = 150 mH alimentée par un
générateur idéal de tension e(t) (voir figure 4a).
On mesure la tension aux bornes du condensateur en régime libre :
50
EC (t)
40 EL (t)
Etot (t)
Energie (nJ)
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
Temps (ms)
Figure 3 – Évolution au cours du temps de l’énergie stockée dans le condensateur et dans la bobine.
C
R L
i(t)
uR (t) uL (t)
e(t) uC (t)
R = 200
4 R = 400
R = 1000
2 R = 3000
uc(t) (V)
R = 10000
Transitoire Permanent
4
0 2 4 6 8 10
t (ms)
(b) Évolution au cours du temps de la tension aux bornes du condensateur pour différentes valeurs de R.
Figure 4 – Circuit RLC en régime libre, soumis initialement à une tension E0 = 5 V. Paramètres :
R variable, C = 110 nF et L = 150 mH.
Référence
Voir l’animation : https://phyanim.sciences.univ-nantes.fr/Elec/Transitoire/
Condensateur1.php
breuses durant le régime transitoire, voire disparaissent pour des valeurs assez importantes de
R.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 5.
Remarque
On retrouve l’équation d’un oscillateur harmonique si R = 0 (premier point d’explication du
fait que les oscillations de la figure (4b) augmentent quand R diminue).
d2 x ω0 dx
+ + ω0 2 x = ω0 2 x0 avec x0 une constante quelconque
dt2 Q dt
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 6.
Remarque importante
Nous allons dans la suite continuer à raisonner sur le circuit RLC mais les résultats
obtenus seront généralisables à tout oscillateur harmonique amorti.
uc = Cq
d2 uc R duc 1
+ + uc (t) = 0 avec
dt2 L dt LC i = dq
dt
1 d2 q R dq 1
=⇒ + + q(t) = 0
C dt2 LC dt LC 2
d2 q dq 1
=⇒ L 2 + R + q(t) = 0
dt dt C
il est possible de dresser le tableau d’analogies suivantes entre grandeurs mécaniques et gran-
deurs électriques :
2.4. Résolution
Nous cherchons à résoudre l’équation différentielle sur uc pour le circuit RLC à partir de t ≥ 0 :
d2 uc ω0 duc
+ + ω0 2 uc (t) = ω0 2 E0
dt2 Q dt
1. Solution homogène : on cherche la solution de l’équation homogène suivante :
d2 uc ω0 duc
+ + ω0 2 uc (t) = 0
dt2 Q dt
Les solutions sont de la forme exp(rt), avec r ∈ C solution du polynôme du second degré, appelé
polynôme caractéristique, suivant (voir la section 2.5 pour une résolution détaillée) :
ω0
r2 + r + ω0 2 = 0
Q
2. Solution particulière : de même nature que le second membre, soit une constante ici. In-
d2 uc,p ω0 duc,p
+ +ω0 2 uc,p = ω0 2 E0 =⇒ uc,p = E0
dt 2
| {z } Q dt
| {z }
=0 =0
3. Solution générale :
uc = uc,h + uc,p
duc
4. Conditions initiales : sur uc (t) et .
dt
Cadre
Nous supposons dans cette section pour simplifier que le circuit est en régime libre, c’est-
à-dire que :
e(t) = E0 pour t < 0
(
Les différentes solutions dépendent des paramètres du circuit, plus exactement du signe du dis-
criminant ∆ du polynôme caractéristique :
2
ω0 ω0
r + r + ω0 2 = 0
2
avec ∆= − 4ω0 2
Q Q
1 1
2 2
ω0
∆ > 0 =⇒ − 4ω0 2 > 0 =⇒ > 4 =⇒ Q <
Q Q 2
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 7.
1
< Oscillateur harmonique amorti : régime apériodique Q < 2
1
s
ω0
uc (t) = A exp(r− t) + B exp(r+ t) avec r± = − ± ω0 −1
2Q 4Q2
Aucune oscillation n’est observée car la dissipation est importante et le système for-
tement amorti (voir figure 5) : le régime est dit apériodique. Le régime transitoire est
gouverné par l’exponentielle décroissant le moins vite. Donc il est de l’ordre de quelques |r+ | .
1
5 R = 3000
3
uc(t) (V)
0
0 2 4 6 8 10
t (ms)
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 8 pour redémontrer les expressions de r− et r+
ω0
uc (t) = (At + B) exp(r0 t) avec r0 = − = −µ
2Q
Le cas critique correspond au cas périodique pour lequel le régime transitoire est le plus
court.
1
< Oscillateur harmonique amorti : régime pseudo-périodique Q > 2
1
s
ω0
uc (t) = exp(−µt) [A cos(Ωt) + B sin(Ωt)] avec µ= et Ω = ω0 1 −
2Q 4Q2
On a donc un cosinus d’amplitude A(t) variable au cours du temps (voir la figures 6). Ω est
appelée pseudo-pulsation.
R = 200
4
2
uc(t) (V)
0 2 4 6 8 10
t (ms)
Figure 6 – Évolution au cours du temps de uc : l’allure est caractérisée par une sinusoïde
dont l’amplitude est comprise dans une enveloppe exponentiellement décrois-
sante avec un temps caractéristique τ = 1/µ.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 9.
1
2.5.4. Cas Q ≫ 2
— nombre d’oscillations : ∼ Q
— pseudo-pulsation : Ω ≃ ω0
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 10 pour la preuve.
On peut effectuer un bilan énergétique en partant de la loi des mailles et en la multipliant par
l’intensité i(t) :
di
e(t)i(t) = Ri2 (t) + L i(t) + uc (t) i(t)
dt |{z}
C du
dt
c
d 1 2 1
=⇒ e(t)i(t) = Ri2 (t) + Li + Cuc 2
| {z } | {z } dt |2 {z } |2 {z }
Pgéné PJoule
EL EC
d
=⇒ Pgéné = (EL + EC ) + PJoule
dt
L’énergie fournie par le générateur est stockée dans le condensateur et dans la bobine, mais est
également dissipée par effet Joule.
uc (t)
uL (t)
i(t)
L
1. Vérifier que cette expression est bien solution homogène de l’équation différentielle d’un oscil-
lateur harmonique.
2. Montrer que la période T0 de la fonction x(t) a bien pour expression :
2π
T0 =
ω0
On rappelle la propriétés de périodicité du cosinus :
uc (t)
uL (t)
i(t)
L
uc (t = 0− ) = E0 et i(t = 0− ) = 0
uc (t) = U0 cos(ω0 t + φ)
6 Expressions de ω0 et Q
On considère un circuit RLC série dont l’équation différentielle vérifiée par uc est la suivante :
d2 uc R duc 1 e(t)
+ + uc (t) =
dt2 L dt LC LC
1. Déterminer la pulsation propre ω0 et le facteur de qualité Q du système en fonction des données
du problème.
L = 150 mH et C = 110 nF
1. Calculer la valeur limite de la résistance du circuit telle que l’on soit dans le régime critique.
d2 f ω0 df
+ + ω0 2 f (t) = 0
dt 2 Q dt
1. Déterminer l’expression de sa solution.
C
R L
i(t)
uR (t) uL (t)
e(t) uC (t)
avec :
E0 si t < 0
e(t) =
0 sinon
et :
R = 100 Ω ; C = 110 nF ; L = 150 mH ;
1. Identifier le régime.
2. Déterminer l’expression finale de la tension uc (t).
3. Quelle est l’expression finale de la tension uc (t) si maintenant la tension e(t) appliquée par le
générateur est :
0 si t < 0
(
e(t) =
E0 sinon
Annexe B Méthodes
B.1 Établissement d’une équation différentielle d’ordre 2
d2 x ω0 dx
+ + ω0 2 x = 0
dt2 Q dt
d2 x ω0 dx
+ + ω0 2 x = 0
dt2 Q dt
dépendent du signe du discriminant de son polynôme caractéristique :
ω0
r2 + r + ω0 2 = 0
Q
Ces solutions sont résumées dans le tableau 1.
∆ > 0 ou Q < 1
2 ∆ = 0 ou Q = 1
2 ∆ < 0 ou Q > 1
2
1
s
ω0
r± = −1 r0 = −ω0 r± = − ±j ω0 1 −
q
ω0 1
− 2Q ± ω0 4Q2 2Q 4Q2
|{z} | {z }
=µ =Ω
Annexe C Difficultés
Solutions
Il faut connaître par cœur (et savoir tracer) les solutions d’un oscillateur harmonique amorti
dans les différents régimes.
Conditions initiales
Il y a 2 conditions initiales pour une équation différentielle du seconde ordre : typiquement
dx
une sur x et l’autre sur .
dt
2 Cosinus
Tracer les courbes suivantes, en précisant à chaque fois quelle est leur période.
1. f (t) = 2 cos(t)
2. f (t) = 2 cos(3t)
3. f (t) = 2 cos(3t − π/2)
1. Établir l’équation différentielle sur uC d’un circuit RLC série (sans générateur).
2. Écrire la solution générale dans le cas pseudo-périodique. La tracer.
1. Établir l’équation différentielle sur uC d’un circuit RLC série (sans générateur).
2. Écrire la solution générale dans le cas apériodique. La tracer.
1. Établir l’équation différentielle sur uC d’un circuit RLC série (sans générateur).
2. Écrire la solution générale dans le cas critique. La tracer.