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. Sources : Champion, Fleck, Fréjacques, Malka, Manuel, Melzani, Pernette, Rigaut, Thibierge, Valade, Van Brackel, ainsi que les manuels de
CPGE.
Partie 1 : Ondes et Signaux OS3 : Circuits électriques
2. Dipôles électriques 7
2.1. Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.1. Conventions d’orientation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.2. Aspects énergétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.1.3. Caractéristique statique d’un dipôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.1.4. Loi de comportement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2. Récepteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2.1. Fil idéal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2.2. Interrupteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2.3. Résistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.4. Condensateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.5. Bobine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.3. Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.3.1. Sources idéales de tension et courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3.2. Modèle de Thévenin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3. Circuits électriques 15
3.1. Notion de circuit électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.2. Approximation des régimes quasi-stationnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.2.1. Vitesses mises en jeu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.2.2. ARQS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3. Lois de Kirchhoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.4. Étude d’un circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.4.1. Point de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.4.2. Méthodes de simplification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.5. Résistance d’entrée d’appareils de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Appendices 21
Annexe B. Méthodes 25
B.1. Lois de Kirchhoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
B.2. Convention générateur/récepteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
B.3. Associations de dipôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
B.4. Ponts diviseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Annexe C. Difficultés 26
2. Caractéristiques de dipôles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3. Condensateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4. Bobine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
5. ARQS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
6. Utilisation de la loi des nœuds et de la loi des mailles . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
7. Point de fonctionnement d’un circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
8. Pont diviseur de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
9. Association de résistances en série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
10.Association de résistances en parallèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
1. Grandeurs électriques
électron
Mouvement désordonné (i = 0) Mouvement ordonné (i Ó= 0)
Afin de mesurer le débit des charges à travers la section S d’un conducteur (voir figure 2), on
introduit la notion d’intensité du courant électrique.
dq
i(t) =
dt
Le sens choisi est représenté par une flèche sur le schéma des fils électriques :
1 A = 1 C · s−1
a. L’ampère est une unité de base du système international, ainsi nommée en hommage à André-Marie
Ampère, physicien lyonnais ayant vécu entre 1775 et 1836. Autodidacte, il est très reconnu pour ses travaux
sur l’électricité et le magnétisme. C’est par exemple lui qui a proposé les noms « courant » et « tension ».
i
=
−i
Notation
On écrit souvent en électrocinétique les grandeurs constantes en majuscule (par exemple
I ou U ) et celles susceptibles de varier au cours du temps en minuscule (par exemple
i ou u).
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 1.
< Ampèremètre
Une intensité se mesure à l’aide d’un ampèremètre branché en série le long du fil à
travers lequel passe le courant dont on veut mesurer l’intensité.
i COM
A
Électroniques 10 à 100 mA
Électroménager 1 à 10 A
L’intensité électrique quantifie le mouvement des charges, mais n’explique pas pourquoi les charges
se mettent à se déplacer.
D
B
Figure 3 – Analogie hydraulique : débit d’eau engendré par une différence de pression.
V+ > V− V−
⊕ courant
⊕
⊕
⊕
électrons
C’est donc la différence de potentiel qui est importante. Cette différence de potentiel est
appelée tension électrique.
UAB = VA − VB
La tension électrique s’exprime en volts, de symbole V. Elle est représentée par une flèche
sur les schémas électriques :
UAB
× ×
A B
UAB = −UBA
Attention
La différence de potentiel se mesure entre n’importe quels points, même s’il n’existe pas
de chemin physique pour les porteurs de charges entre ces deux points. Il y a alors une
tension sans courant électrique.
Par contre, si un chemin physique existe, alors les charges auront tendance à transiter entre
ces points d’autant plus vite que la tension est élevée. Il y a alors un courant électrique.
< Voltmètre
Une tension se mesure à l’aide d’un voltmètre, qui se branche entre les points A et B où on
veut mesurer la tension, donc en parallèle du ou des dipôles qui s’y trouvent déjà :
A B
UAB
COM
V
TGV ∼ 25 kV
masse : Terre :
2. Dipôles électriques
va s’intéresser à des dipôles, composants présentant deux bornes (d’autres types de composants
pourront néanmoins être rencontrés en TP). Les dipôles seront dit symétriques si les deux bornes
sont identiques, et polarisés sinon.
2.1. Généralités
A A
I I
UAB UAB
B B
générateur récepteur
Les conventions générateur et récepteur s’expliquent par le sens des échanges énergétiques entre
le dipôle et l’extérieur
P = UAB × i
Elle quantifie « la vitesse » à laquelle se font les échanges d’énergie (en joules J) :
dE
P(t) =
dt
Remarque
P et E sont des grandeurs algébriques. Ainsi :
— en convention générateur, P correspond à la puissance fournie au circuit par le
dipôle ;
— en convention récepteur, P est la puissance reçue par le dipôle de la part du circuit.
Si P > 0 le rôle du dipôle est le même que le nom de la convention.
Ordres de grandeur
Ampoule ∼ 10 W
Appareil électrique chauffant (grille pain,
1 kW
etc.)
Réacteur nucléaire (une centrale en
jusqu’à 1 GW
compte plusieurs)
Intérêt et limitations : Une caractéristique statique est assez simple à déterminer expérimenta-
lement, mais cet outil n’est pas toujours suffisant, par exemple si le comportement du dipôle dépend
du temps ou de la fréquence des signaux.
I I
I
U U
Figure 7 – Caractéristique d’une diode (gauche) et différentes modélisations affines par morceaux.
Attention : Donner une caractéristique n’a de sens que si elle est accompagnée d’un schéma
précisant les conventions d’orientation de U et I. Changer de convention change la carac-
téristique.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 2.
Exemple : Diode :
NA le nombre d’Avogadro
e la charge élémentaire
NA eu
I = I0 exp −1 avec
R la constante des gaz parfaits
RT
T la température
I0 une caractéristique de fabrication du composant
Intérêt et limitations : Une loi de comportement est souvent plus simple à utiliser qu’une
caractéristique. Mais il faut la connaître ! Elle n’est pas toujours accessible expérimentalement : une
loi de comportement est issue d’une modélisation idéalisée du dipôle, qui n’est valable que dans un
certain domaine de tension/courant/fréquence.
2.2. Récepteurs
u = 0 ∀i
2.2.2. Interrupteur
< Interrupteur
Un interrupteur fermé se comporte exactement comme un fil :
u = 0 ∀i
Le courant qui traverse un interrupteur ouvert est nul, quelle que soit la tension à ses
bornes :
i = 0 ∀u
2.2.3. Résistance
< Résistance
La loi d’Ohm indique que la tension aux bornes d’une résistance et le courant la traversant
sont proportionnels :
R la résistance en ohms Ω
u = Ri ⇔ i = Gu avec G = 1/R la conductance en siemens S
en convention récepteur ! !
La puissance électrique dissipée par effet Joule dans une résistance vaut :
u2
PJ = Ri2 =
R
Cette puissance est convertie en puissance thermique. i
R
i u
u
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 3 pour la preuve.
Ordres de grandeur
Les valeurs typiques de résistance atteignables en TP sont comprises entre 1 Ω et 1 MΩ.
2.2.4. Condensateur
Un condensateur est fait de deux armatures conductrices qui se font face, séparées par un isolant
(voir figure 11). Si on applique une tension u, alors des électrons quittent une armature, ce qui
entraîne un mouvement de proche en proche dans le circuit, et par conservation de la charge autant
d’électrons rejoignent l’armature opposée : il y a accumulation de charges opposées ±qC sur chacune
des armatures tel que :
Comme c’est la même charge qui arrive d’un côté et part de l’autre, tout se passe comme si un
courant « traversait » le condensateur avec une intensité
dqC
iC =
dt
u
+ −
+ −
iC + − iC
+ −
+ −
+ −
+qC −qC
< Condensateur
Le courant « traversant » un condensateur idéal est proportionnel à la dérivée de la tension
à ses bornes
du
i=C avec C la capacité du condensateur, exprimée en farad (symbole F).
dt
i
u
1
EC = Cu2
2
Remarque : Le farad est ainsi nommé en hommage à Michael Faraday, l’un des fondateurs de
l’électromagnétisme.
Ordres de grandeur
1 F est une unité énorme : l’ordre de grandeur des capacités courantes va de 1 pF à 1 mF.
Le flash d’un smartphone est branché à une capacité de l’ordre de 100 µF.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 4 pour la preuve.
2.2.5. Bobine
Il s’agit simplement de l’enroulement d’un long fil conducteur, parfois autour d’un matériau
magnétique. Le principe de fonctionnement sera expliqué dans le cours d’induction.
< Bobine
La tension aux bornes d’une bobine idéale est proportionnelle à la dérivée du courant la
traversant :
di
u=L avec L l’inductance de la bobine, exprimée en henry (symbole H).
dt
L
i u
1
EL = Li2
2
Cas particulier : En régime continu (i = constante et donc u = 0), une bobine est équiva-
lente à un fil.
Remarque : Le henry est ainsi nommé en hommage à Joseph Henry, qui a compris le principe
de fonctionnement d’une bobine.
Ordres de grandeur
Les inductances des bobines qu’on rencontre habituellement vont de 1 mH à 10 H.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 5 pour la preuve.
2.3. Sources
Habituellement les générateurs sont orientés en convention générateur. Les lois de compor-
tement et les caractéristiques le sont donc aussi. Attention aux signes si exceptionnellement un
générateur venait à être orienté en convention récepteur.
i = I0 ∀u
i
I0
u
i
u
u=E ∀i
i
E
i u
u
u = E − ri
E est également appelée tension à vide (lorsque le générateur ne débite pas de courant) ;
l’intensité maximale que peut délivrer ce générateur est Imax = E/r.
E i
r
E/r
i
u u
E
Référence
Voir l’animation : https://phyanim.sciences.univ-nantes.fr/Elec/Circuits/
thevenin_norton.php
3. Circuits électriques
Maintenant que nous avons différents composants, voyons comment les faire interagir au sein de
circuits électriques.
Plusieurs des dipôles précédents peuvent être reliés entre eux pour former un circuit électrique.
fil maille
nœuds branche
Figure 15 – Exemple de circuit électrique.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 6.
3.2.2. ARQS
En régime stationnaire, le courant est par définition indépendant du temps, il est le même dans
toute section d’un conducteur électrique. En régime variable, ce résultat a priori ne s’applique plus
puisque les variations du signal se propagent à la vitesse de l’information le long des conducteurs, et
mettent donc un certain temps pour parcourir le circuit. Sous certaines conditions, il est néanmoins
possible de négliger ce temps de propagation devant les autres durées, ce qui simplifie le problème.
ℓ
τ= ≪ T ⇔ ℓ ≪ cm T = λ
cm
avec λ la longueur d’onde des ondes de tension et d’intensité dans le conducteur. En pratique,
cm = 2 · 108 m · s−1 .
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 7.
2. On peut prendre l’image d’une foule à la sortie du stade après un match de rugby. Les spectateurs (porteurs de
charges) sont très proches les uns des autres. Un spectateur bouscule un autre spectateur, le phénomène de bousculade
se propage très vite (courant) alors, que les spectateurs ne se sont pas beaucoup déplacés.
Ordres de grandeur
— La fréquence réglementaire du réseau national est 50 Hz. L’ARQS est donc valide jusqu’à
une distance de l’ordre de 4000 km, distance comparable à la taille de la France.
— Les signaux radio FM arrivant sur une antenne ont une fréquence comprise entre
87,5 MHz et 108 MHz. L’ARQS est valide jusqu’à une distance de l’ordre du mètre
comparable à la taille d’une antenne. Des effets sortant du cadre de cette approxima-
tion peuvent être observés, tels que l’apparition d’un courant au sein de l’antenne alors
qu’elle constitue un circuit ouvert.
Dans la suite, nous nous placerons toujours dans l’ARQS, ce qui nous permettra d’utiliser les trois
lois de Kirchhoff énoncées ci-dessous :
Cette loi est une conséquence directe de l’ARQS. Une variation temporelle de i(t) se répercute
instantanément en tout point de la branche.
Ui = 0
X
Pour l’appliquer il suffit d’orienter arbitrairement la maille et compter positivement les tensions
orientées dans le même sens que la maille, et négativement les autres.
Exemple : voir la figure 16.
U
UE
A • BA
A
• •
E B
UED
C
UB
D• •
C
UCD
Figure 16 – Illustration de la loi des mailles : −UBA + UEA − UED + UCD + UBC = 0.
Ie =
X X
Is
entrant sortant
i2
i3
i1
i4
i5
Cette dernière loi est une conséquence de la conservation de la charge (une charge électrique
ne peut être ni créée, ni détruite, seulement échangée) et du fait qu’elle ne se stocke pas. Ainsi tout
ce qui arrive à un nœud en repart.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 8.
I I
E/r
r
U
E IF point de
fonctionnement
U
générateur récepteur 0 UF E
Figure 18 – Générateur de tension réel relié à une diode. On constate qu’il n’existe qu’un point
de fonctionnement possible à l’intersection des deux caractéristiques.
Le fait de connecter ces deux dipôles impose nécessairement la même tension à leurs bornes,
et le même courant doit les traverser : cela définit un point de fonctionnement que l’on peut
déterminer graphiquement à l’aide des la superposition des caractéristiques.
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 9.
Réq =
X
Ri
i
— Une association en parallèle de résistances {Ri } peut être remplacée par une
résistance équivalente de valeur :
1 X 1
=
Réq i
Ri
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 10 pour la preuve.
R1 R2
U1 = E et U2 = E
R1 + R2 R1 + R2
U1
R1
E R2 U2
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 11 pour la preuve.
R2 R1
I1 = I et I2 = I
R1 + R2 R1 + R2
I I1 I2
R1 R2 U
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 12 pour la preuve.
Un dispositif électrique, comme un ordinateur (pour son alimentation électrique), un moteur élec-
trique, une lampe, peut être compliqué. Toutefois, dans tous les cas, un générateur extérieur impose
une certaine tension et le dispositif électrique, qui constitue le récepteur, laisse circuler un certain
courant à travers lui afin de fonctionner. On peut alors définir le rapport entre la tension impo-
sée et l’intensité du courant, homogène à une résistance. Cette résistance est nommée résistance
d’entrée du dispositif électrique.
Ie
Ue
Û Exercice d’application
Voir l’exercice d’application 13.
1. Vérifier que dans les conditions de TP, avec des câbles de 1 m et des fréquences de l’ordre de
1 kHz, la condition de l’ARQS est respectée.
2. Pour quelle fréquence ne l’est-elle plus ?
U1=-1V U3=5V
D1 D3
I8
D1 D2
I5 I3 U5 D5
I0=4A I1=1A I6
D3 D2
I2 D4
I7 I4=2A
D5 D4 U2=4V U4
D6
U6
I ⊕ I
R I I
I AS
⊕
U U
AS U R U U
U0
I0
10 Résistances équivalentes
2. en parallèle :
R1
A B A Réq B
R2
I I
R1 U1 R U1
E ⇔ E
R2 U2 V R2 U2
′
Rv
Figure 22 – Mesure au voltmètre d’une tension d’un diviseur de tension (gauche), avec le schéma
électrique équivalent (droite).
Annexe B Méthodes
B.1 Lois de Kirchhoff
Annexe C Difficultés
Intensité
Sur le schéma d’un circuit électrique, les flèches d’intensité ne présument pas du sens de
circulation des porteurs de charge.
Intensité
L’intensité est constante au sein d’une branche.
Conventions générateur/récepteur
Ne pas confondre convention générateur et convention récepteur.
Association de dipôles
Deux dipôles peuvent être en série, en parallèle ou ni l’un, ni l’autre.
Lois de comportement
Les lois de comportement des récepteurs sont établies en convention récepteur. Celle des
générateurs en convention générateur.
Grandeurs électriques
Toutes les grandeurs nécessaires à la résolution d’un problème ne sont pas toujours introduites
dans l’énoncé. Il faut alors les définir, généralement à l’aide d’un schéma électrique.
1 Grandeurs électriques
1. Quelles sont les grandeurs auxquelles on s’intéresse dans un circuit électrique ? À quoi
correspondent-elles ? Comment sont-elles mesurées ?
2. Qu’est-ce que la puissance électrique ? l’énergie électrique ? Dépendent-elles de la convention
utilisée ?
2 Caractéristiques de dipôles
Représenter les caractéristiques statique des dipôles suivants (en précisant le schéma électrique
du dipôle associé) :
1. fil
2. interrupteur ouvert
3. interrupteur fermé
4. résistance
5. générateur de courant idéal
6. générateur de tension idéal
7. générateur de tension de Thévenin
3 Condensateur
4 Bobine
5 ARQS