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Université Ferhat Abbas Sétif1 01, Sétif, Algérie

Faculté de Technologie
Département Enseignement de base en Technologie & Electronique
Module : Electronique Fondamentale 01
Niveau : 2ème Année LMD 2020
Dr. L. Guessas
9 janvier 2021
Table des matières

1 Réseaux Électriques et Théorèmes Fondamentaux 1


1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.1.1 Convention CEI et système international des unités (MKSA) . . . . . . . . . . 1
1.2 Réseau électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.1 Définitions : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.2 Relation tension-courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2.3 Générateurs de tension et générateurs de courant . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.3 Lois régissant les circuits électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3.1 Lois de Kirchoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.3.2 Résolution pratique des lois de Kirchoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3.3 Méthodes pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3.4 Les lois d’assouciation des dipôles électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.3.5 Diviseur de tension et diviseur de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4.1 Théorème de superposition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4.2 Théorème de Thévenin et de Norton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.4.3 Équivalence Thévenin- Norton et Norton-Thévenin . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.4.4 Emploi consécutif des équivalences de Thévenin et de Norton . . . . . . . . . 14
1.4.5 Cas particulier présence de sources liées ou contrôlées . . . . . . . . . . . . . 16
1.4.6 Théorème Millman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4.7 Théorème de Kennelly . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.5.1 Exercice 01 résoulu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.5.2 Exercice 02 résoulu (Examen 2019) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

i
TABLE DES MATIÈRES ii

Avant-propos
Ce polycopié peut être utiliser comme un support pédagogique du cours Electronique Fondamentale
1, destiné aux étudiants de 2ieme Année des Licences LMD L2 assurées au département d’électronique.
Ce polycopié regroupe l’analyse des circuits électriques résistifs (calcul des courant et le tensions des
branches) par les lois de Kirchoff, des différent types de matrices représentatives des quadripôles, initia-
tion aux semi-conducteur des études profondes des diodes, des transistors ainsi que les amplificateurs
opérationels.
Le polyopié comporte cinq chapitres :
le premier chapitre, intitulé Réseaux Électriques et Théorèmes Fondamentaux, est consacré aux rela-
tions courant-tensions dans les composants électrique, les lois de Kirchoff, leurs résolutions par des
méthodes pratiques et les théorèmes fondamentaux pour l’analyse des circuits électriques résistifs.
Le deuxième chapitre, intitulé les Quadripôles, est consacré à la représentation des quadripôles par des
différentes matrices ainsi que l’étude des fonctions de transfert pour la classification des filtres.

L.GUESSAS : EF 01 2020
TABLE DES MATIÈRES iii

Pour l’étudiant
Pour comprendre le contenu de ce texte, l’étudiant est supposé avoir une connaissance de base du calcul
mathématique, ainsi que les notions de base sur l’éléctricité.

L.GUESSAS : EF 01 2020
Chapitre 1

Réseaux Électriques et Théorèmes


Fondamentaux

1.1 Introduction
La convention adoptée est la Convention Européenne Internationale (CEI) et le système internatio-
nal utilisé est le système (MKSA).

1.1.1 Convention CEI et système international des unités (MKSA)


Dans le système international (MKSA) chaque grandeur physique a :
— Un nom exemple : le courant électrique ou courant.
— Un symbole littéral comme i ou I .
— Une unité exemple : [A] (Ampère).
— Un symbole graphique comme :
i

— Des relations caractéristiques comme u = Ri


Le symbole graphique peut être associé à un sens et ou un signe (tension, courant...).
Les Grandeurs électriques principales sont :
— Le courant électrique i(A).
— La différence de potentiel ou tension v(V)
i R
v

1
1.2 Réseau électrique 2

1.2 Réseau électrique


1.2.1 Définitions :
— Dipôle électrique : c’est un composant électrique qui possède deux bornes (pôles). Exemple :
interrupteur, générateurs, piles, diodes, résistance , moteurs.
— Noeud : c’est un point de jonction entre au moins trois fils de connexion.
— Branche : c’est ensemble de dipôles électriques montés en séries entre deux noeuds.
— Maille : c’est un ensemble de branches composés de dipôles électriques présentant une diffé-
rence de potentiel entre leurs bornes, formant un contour fermé (une boucle fermée ).
— Un réseau électrique est constitué d’un ensemble de composants électriques (dipôles) reliés
entre eux par des conducteurs( fils de résistance négligeable).
Le réseau électrique ou circuit électrique peut contenir un certain nombre d’appareils à propriètées
différentes :
— Générateurs ou sources d’excitations continus : un dipôle est dit générateur ou dipôle actif
s’il produit un courant électrique comme les batteries, les piles, les générateurs de tension et
générateurs de courant.
— Récepteurs : un dipôle est dit récepteur ou dipôle passif s’il reçoit un courant électrique comme
les résistances, les bobines, les moteurs et les condensateurs.
Exemple de réseau ou circuit électrique

i1 R1 R4 R5

E R2 R3 η

Où : E est une batterie, η est un générateur de courant, R1 , R2 , R3 , R4 , R5 sont des résistances.

1.2.2 Relation tension-courant


Conducteurs ohmiques ou résistances
Dans une résistance la différence de potentiel ou la tension aux bornes d’une résistance s’écrit :

i R
A B
v

v = vA − v B = R i la loi d’ohm

— La caractéristique v = Ri est linéaire alors le dipôle est dit linéaire.

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.2 Réseau électrique 3

— Effet de Joule : L’orsque un courant i traverse une résistance R pendant une durée de temps ∆ t,
elle dissipe une énergie
ω = Ri2 ∆ t

Et une puissance
ω
P = = Ri2
∆t

1.2.3 Générateurs de tension et générateurs de courant


Générateur de tension continue indépendant oú Dipôle actif
C’est une source qui délivre une tension continue (de valeur constante au cours du temps) totale-
ment indépendante du courant qui la traverse.

E

+

Générateur de tension idéal indépendant Générateur de tension réel indépendant


La résistance interne du générateur est nulle ou La résistance interne du générateur est non
négligeable. nulle.
A
i r A
+ v
E −
B +
E − v
B
v = vA − v B = E

v = vA − v B = E − r i

Générateurs de courant continu indépendant (Dipôle actif)


Il impose d’être traversé par un courant continu (de valeur constante au cours du temps) totalement
indépendant de la tension entre ses bornes.

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.3 Lois régissant les circuits électriques 4

Générateur de courant idéal indépendant Générateur de courant réel


La résistance interne du générateur est infinie. La résistance interne du générateur est finie.
i
i
I ir
I r

i = I

i = I − ir

1.3 Lois régissant les circuits électriques


1.3.1 Lois de Kirchoff
Loi des nœuds ou loi de conservation de charges

i3
i4
i2
i6 i1
i5

=
Pn
La somme des courants entrant dans un noeud est égale à la somme des courants en sortant. I=1 Iin
Pn
i=1 Iout .
Avec Iin = Ientrant , Iout = I sortant .Ici, on a :

i2 + i4 + i6 = i1 + i3 + i5

Loi des mailles ou loi de conservation d’énergie


Une maille est une boucle fermée composée de dipôles électriques présentant une différence de
potentiel entre leurs bornes. La somme des tensions rencontrées lorsqu’on parcourt une boucle fermée
est nulle.
X
Vi = 0

Où Vi est la différence de potentiel entre les bornes d’undipôle i.


Pratiquement, on impose d’abord le sens des courants dans chaque branche de la maille. Ensuite, on
représente les tensions par des flèches en respectant les règles suivantes :
— convention récepteur : pour les dipôles passifs avec le sens du courant qu’on a imposé.
— convention générateur :respect de la polarité des générateurs (flèche au pôle positif).

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.3 Lois régissant les circuits électriques 5

Remarque :
1. cette règle est absolue, même si le générateur est utilisé comme récepteur (Exception notable
pour les f-c-e-m).
2. une tension rencontrée sur la boucle peut correspondre áă un élément immatériel qui n’est ni un
générateur, ni un composant passif (cas d’une tension Uab entre deux bornes ouvertes).
3. Le sens et le début du parcours n’importent pas.
4. On met un signe positif à toute tension rencontrée en direct (la flèche la représentant est orientée
dans le sens de parcours de la boucle), sinon, le signe est négatif.
Exemple :

R1 b R2
I V1 V2
E1 E2
a

L’équation de la maille s’écrit :

E1 − V1 − V2 − E2 = 0 ⇒ E1 − E2 = R1 I + R2 I

On peut aussi écrire une loi de maille comme :

E1 − V1 − V2 − Vba = 0

Pour résoudre totalement le problème d’électricité posé, il va falloir :


1. déterminer autant d’équations indépendantes qu’on a d’inconnues (tensions et courants).
2. La loi des mailles ne sera d’ailleurs pas suffisante pour définir toutes les équations nécessaires,
3. il faudra aussi utiliser la loi des noeuds.
Quand on a autant d’équations que d’inconnues, on peut résoudre ainsi le probème.

1.3.2 Résolution pratique des lois de Kirchoff


Exemple :
Soit un circuit composé de deux générateurs de tension continu (batteries) de valeur E1 = 12V et
E2 = 10V qui alimentent trois résistances de valeur R1 = 10 Ω, R2 = 8Ω, R = 1Ω.

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.3 Lois régissant les circuits électriques 6

12 V 10 Ω
b a
Iab
1Ω
10 V 8Ω

L’objectif dans l’analyse d’un circuit électrique est déterminer le courant ou la tension aux bornes de
chaque branche, pour cela on utilise les lois de Kirchoff (loi des noeuds et loi des mailles).
1. Analyse du circuit :
— Nombre de noeuds : N = 2 un noeud principale et un noeud collecteur (masse).
— nombre de branches B = 3.
— nombre de mailles indépendantes M = B − N + 1 = 2
2. Choix du sens du courant dans les branches : un choix arbitraire, dans le cas d’une valeur
négative du courant, il faut garder la valeur et inverser le sens choisi du courant.
Les lois de Kirchoff sont des lois fondamentales qui régissent le fonctionnement de tout circuit élec-
trique. Néanmoins, en pratique, elles sont peu appliquées telles quelles en électronique, on leur pré-
férera souvent des méthodes plus pratiques, les propriétés du diviseur de tension, les théorèmes de
superposition, de thévenin et de Norton pour faire les calculs. A noter qu’on a toujours besoin des lois
de Kirchoff pour utiliser ces théorèmes.

1.3.3 Méthodes pratiques


Soit le circuit ci-dessus. Calculer l’intensité Iab traversant la résistance R = 1Ω.
1. Mailles indépendantes ou Courants fictifs.
Dans certains circuits on peut réduire le problèmes à un système d’équations linéaires dont le nombre
d’inconnues (courants des mailles) est égale aux nombres de mailles indépendantes.
Exemple :
Déterminer les courants dans chaque branche de la figure ci dessus en utilisant la méthode des mailles
indépendantes.

Iab = I1 + I2

On a deux mailles indépendantes et on applique la loi des mailles :

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1.3 Lois régissant les circuits électriques 7


12 = 11 I1 + I2 Maille 1




10 = I1 + 9 I2 Maille 2


Par
 résolution du système d’equations. On trouve :
I1 = 1A



 12 V 1 10 Ω
I2 = 1A


Sachant que :Iab = I1 + I2 = 2A. b a
I
1 Ω ab
Ce qui donne comme valeur au courant : 10 V 2 8Ω
Iab = I1 + I2 = 2A.
2. Analyse Nodale.
Lorsque dans un circuit le nombre d’inconnus est très grand on recours à ce qu’on appelle la méthode
d’analyse nodale qui consiste à écrire les courants des branches en fonction des potentiels des noeuds
indépendants et le nombre d’inconnus se réduit au nombre de potentiels des noeuds indépendants, cette
méthode est aussi appelé aussi potentiels aux noeuds.
Pour l’exemple précédent on peut réduire le problème à une équation d’une seule variable.
On a deux noeuds,un noeud principal de pottentiel v et un noeud masse,
on applique la loi des noeuds
 12 − v 10 − v
 
 v = +
Iab = I1 + I2










 10 8


 


 
12 − v 80 v = 96 − 8 v + 100 − 10 v

 

=
 


 I 1





 10 


⇒ 
 
 10 − v 10 Ω
= 98 v = 196 12 V
 
I

 

 2 
8


 


v

 

v

 
 Iab
= Ω
 
I 1
 
v = 2V
 ab

8Ω
 
1 10 V


 





v
Ce qui donne comme valeur au courant: Iab = = 2A.
1

Remarque :
Il se peut alors qu’on obtienne des intensitées des courants négatives. Si le circuit ne comporte que
des dipôles résistifs , le courant circule en fait dans le sens opposé áă celui défini arbitrairement. Ceci
ne remet pas en cause les résultats obtenus.

1.3.4 Les lois d’assouciation des dipôles électriques


Assouciation serie
— Résistances en séries

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.3 Lois régissant les circuits électriques 8

R3 Rn Req
I R1 R2 I
V V
n
X n
X
V= Vi = R1 I + R2 I + R3 I + . . . + Rn I = Ri I V = Req I
i=1 i=1

Donc : n
X
Req = Ri
i=1

Assouciation parrallèlle
— Résistances en parrallèlles
I1 R1
I2 R2 Req
I R3 I
I3
V
I 4 R4
I n Rn

V
n n
X V V V V X 1 1
I= Ii = + + ... + = V= V
i=1
R1 R2 R3 Rn i=1
Ri Req

1.3.5 Diviseur de tension et diviseur de courant


Diviseur de tension
Lorsque la tension globale aux bornes des résistances en séries est connue, on peut déduire la
tension aux bornes de chaque résistance en utilisant le diviseur de tension.

I R1 R2 R3
V
V
V = I(R1 + R2 + R3 ) Donc:I =
(R1 + R2 + R3 )
La tension aux bornes de chaque résistance est donnée par VRi telle que :

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 9

V
VR1 = R1 I Donc:VR1 = R1 ∗
(R1 + R2 + R3 )
V
VR2 = R2 I Donc:VR2 = R2 ∗
(R1 + R2 + R3 )
D’une manière générale la tension aux bornes d’une résistance i est donnée par VRi telle que :

V
VRi = Ri ∗ i = 1...3
(R1 + R2 + R3 )

Diviseur de courant
Lorsque le courant globale traversant des résistances en parallèles est connu, on peut déduire le
courant traversant chaque résistance en utilisant le diviseur de courant.

I I
I1 I2
V R1 R2 V Req

R1 R2
Req =
(R1 + R2 )
La tension V est donnée par :
V = Req I Donc:
V Req I IR1 R2 I R2
I1 = = = Donc: I1 =
R1 R1 R1 (R1 + R2 ) (R1 + R2 )
V Req I IR1 R2 I R1
I2 = = = Donc: I2 =
R2 R2 R2 (R1 + R2 ) (R1 + R2 )

1.4 THEOREME FONDAMENTAUX


1.4.1 Théorème de superposition
Dans un circuit électrique linéaire comprenant plusieurs sources indépendantes, l’intensité de cou-
rant électrique dans une branche ou (la tension aux bornes d’un dipôle ) est égale á la somme algébrique
des intensités ou des tensions produites dans cette branche par chacune des sources considérées isole-
ment, les autres sources étant court-circuités ou ouvertes.

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 10

On a deux sources donc,


Iab = Iab1 + Iab2
 1∗8
 12 ∗ 1+8
 ab1 10 + 1∗8 = 0.98V
=

v




 1+8 .
 vab1
Iab1 = = 0.98A




1
 1∗10
10 ∗ 1+10 12 V 10 Ω 10 Ω
1Ω 1Ω

vab2 = 8 + 1∗10 = 1.02V



+


 1+10 . Iab1 Iab2
 vab1
Iab1 = = 1.02A


8Ω 8Ω


1 10 V
Iab = Iab1 + Iab2 = 0.98 + 1.02 = 2A.

1.4.2 Théorème de Thévenin et de Norton


Les circuits équivalents de Thévenin et Norton sont une autre méthode pour simplifier l’analyse de
circuits. On se sert de cette méthode lorsqu’on est intéressé par la tension et le courant dans une seule
branche du circuit.

Théorème de Thévenin
Le circuit équivalent de Thévenin est une source de tension réelle de f.e.m = VTH en série d’une
résistance RTH qui sert á remplacer un circuit complexe qui comporte des générateurs ou des récepteurs
réels vu entre deux points a et b.

RTH
a a
+
Circuit Rc ≡ − VTH Rc
b b

Le théorème de Thevenin permet de transformer un circuit complexe en un générateur de Thevenin


dont :
— La tension de Thévenin VTH , est la tension obtenue l’orsque le circuit est ouvert entre a et b (la
résistance de charge débranchée ), soit VTH = Vab tension de sortie à vide.
— La résistance de Thévenin RTH , est obtenue par la résistance équivalente lorsque le circuit ou-
vert entre a et b et que toutes les sources de tensions indépendantes sont remplacer par leurs
résistances internes et que toutes les sources de courant indépendantes sont remplacer par un
circuit ouvert .
? Exemple :
Remplacer le circuit vu entre deux points a et b de l’exemple précedent par un circuit équivalent de
Thévenin et en déduire le courant dans la branche ab.

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 11

VTh = Vab = 12 − 10 I. I

On 12 V 10 Ω 10 Ω
 calcule I. VTh


12 − 10 I − 8 I − 10 = 0 a b

8Ω 8Ω



 1 10 V
I= A

.

9



10 98


VTh = Vab = 12 − =



9 9
 10 ∗ 8 80 40
40
9
Ω Iab

RTh = 10 + 8 = 18 = 9 Ω

98
1Ω

V


 VTh . 9
Iab = = 2A



RTh + 1

Théorème de Norton
Tout circuit linéaire vu entre deux points a et b peut être remplacer par un circuit équivalent de
Norton qui est une source de courant réelle d’intensité IN en parallèle d’une résistance RN .

a a

Circuit Rc ≡ IN RN Rc
b b

— L’intensité du courant IN est obtenue lorsqu’il y a un court circuit entre a et b soit Icc .
— La résistance de Norton RN , est obtenue par la résistance équivalente lorsque le circuit est
ouvert entre a et b et que toutes les sources de tensions indépendantes sont remplacer par leurs
résistances internes et que toutes les sources de courant indépendantes sont remplacer par un
circuit ouvert (même que pour RTH ).
Exemple

10 Ω 12 V
Iab 1Ω
Soit le circuit ci-contre. Calculer l’intensité Iab traversant la résis- a b
tance R = 1Ω, 8Ω 10 V
• On utilisant le théorème de Northon.

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 12

Théorème de Northon : I1
10 Ω 12 V 10 Ω
Icc = I1 + I2 : Icc
b I2 a
On
 utilise la loi des
 mailles :
8Ω 10 V 8Ω
12 = 10 I1 I1 = 1.2A


 


 .
10 = 8 I2


 I2 = 1.25A


 2.45A
Icc = I1 + I2 = 2.45A




10 ∗ 8 80 40
RN = = = Ω Ω


 40
10 + 8 18
 9
9
Icc ∗ RN
Iab = = 2A
RN + 1
Iab 1 Ω

1.4.3 Équivalence Thévenin- Norton et Norton-Thévenin


Tout générateur de Thévenin peut être transformé en générateur de Norton (et inversement). Cette
méthode permet de réaliser des transformations de schémas électriques pour pouvoir les simplifier :
association de résistances en série, association de résistances en parallèle, association de sources de
tensions en série, association de sources de courant en dérivation.

Deux générateurs sont équivalents s’ils débitent le même courant sous la même tension dans la
même résistance.
RTH I I
a a
+
− VTH V ≡ IN RN V

b b

Du modèle de Thévenin on peut déterminer : Du modèle de Norton on peut déterminer :

V
V = VTH − RTH ∗ I I = IN −
RN
Donc on aura : 
 V = RN ∗ IN − RN I


 V = VTH − RTH ∗ I

Par identification des deux équations précédentes on peut trouver que :



 VTH = RN ∗ IN


 RTH = RN

Connaissant un modèle équivalent de Thévenin on peut passer au second modèle équivalent de


Norton et vis vers ça donc :

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 13

1. Tout générateur de Thévenin peut être remplacé par un générateur de Norton tel que :




 IN = ETH
RTH

RN = RTH


2. Tout générateur de Norton peut être remplacé par un générateur de Thévenin tel que :




 ETH = IN RN

RTH = RN


D’où le nom d’équivalence Thévenin Norton. Pour l’exemple précédent on a cette équivalence vé-
rifiée. 2.45A

40
Ω Iab
40
9

9
98
9
V 1Ω
Iab 1 Ω

? Exemple :
Déterminer le courant qui traverse la branche ab on utilisant les Équivalence Thévenin Norton pour
le circuit suivant.
10 Ω Iab 1 Ω 12 V
a b
8Ω 10 V

12
10
A
 12 10


Ieq = +

 10 8
2.45A

R = 10 ∗ 8 = 80 = 40 Ω 10 Ω



eq

 10 + 8 18 9


 Ieq ∗ Req 40
Iab1 Ω

Iab = = 2A


 9
Req + 1

8Ω Iab1 Ω
10
8
A

1.4.4 Emploi consécutif des équivalences de Thévenin et de Norton


Pour un circuit comportant une longue suite d’éléments reliant une résistance de charge à un géné-
rateur, il est parfois utile d’employer la technique des circuits équivalents successivement et appliquer

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 14

alternativement Thévenin et Norton.


Exemple :
Déterminer le courant qui traverse la résistance de charge Rc du circuit ci dessous.

100Ω 100Ω 100Ω

100V 50Ω 50Ω Rc

Règle 1 : Toute source de tension suivie d’une résistance en série est un gé́nérateur de Thévenin vu
entre deux points donc on peut effectuer la première équivalence de Thévenin * Norton .

100Ω 100Ω 100Ω

+
− 100V ≡ 1A 100Ω ⇒ 1A 100Ω 50Ω 50Ω Rc

Deux résistances en parallèles est une résistance de valeur Req = 33.33Ω, résultat une source de
courant parallèle à une une résistance .
Règle 2 : Toute source de courant suivie d’une résistance en parallèle est un générateur de Norton vu
entre deux points donc on peut effectuer la deuxième équivalence de Norton * Thévenin .

33.3Ω 33.3Ω 100Ω 100Ω

+ +
1A 33.3Ω ≡ − 33.3V ⇒ − 33.3V 50Ω Rc

Deux résistances en séries est une résistance de valeur Req = 133.33Ω :

133.3Ω 100Ω

+
− 33.3V ≡ 0.25A 133.3Ω ⇒ 0.25A 133.3Ω 50Ω Rc

Deux résistances en parallèles est une résistance de valeur Req = 36.4Ω :

36.4Ω 36.4Ω 100Ω


I
+ +
0.25A 36.4Ω ≡ − 9.1V ⇒ − 9.1V Rc

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 15

Le courant dans la résistances Rc = 100Ω est donné par :

9.1V
I = = 0.03A
36.4 + 100 + 100

1.4.5 Cas particulier présence de sources liées ou contrôlées


On appele une source liée ou contrôlée c’est une source de tension ou de courant dépendante d’une
tension ou d’un courant circulant dans une autre branche.
Une source est qualifiée de lier ou de contrôler si sa f.e.m Vx ou l’intensité du courant Ix qu’elle débite
dépend soit de la tension aux bornes d’un autre élément du circuit soit de l’intensité du courant qui
traverse un autre élément du circuit. Il existe quatre types de sources liées ou contrôlées
— Source de tension liée contrôlée par une tension ou contrôlée par un courant :
k1 ∗ Vx k2 ∗ Ix
+

+

k1 : Est un nombre, k2 a une dimension de résistance.
— Source de courant liée contrôlée par une tension ou contrôlée par un courant :
k3 ∗ Vx k4 ∗ Ix

k3 : A une dimension de l’inverse de la résistance une conductance, k4 est un nombre .


1. On trouve ce genre de sources dans les schémas équivalents des quadripôles et des modèles
électriques des transistors qui seront étudiés dans les chapitres suivants.

2. Dans un circuit électrique comportant des sources liées on ne peut en aucun cas retirer ces
sources lors du calcul des résistances de Thévenin ou de Norton, mais plutôt utiliser l’une des
méthodes suivantes :
Remarque 2
— Prendre une source de tension virtuelle es qui débite un courant is entre les points a et b, la
es
résistances de Thévenin ou de Norton est donnée par le rapport .
is
— Calculer les deux grandeurs électriques VTH et IN , la résistances de Thévenin ou de Norton est
VTH
donnée par le rapport .
IN
Application :

6Ω 2.i 10Ω
b

+

i
+
20 V − 6Ω

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 16

VTH
— Première méthode :RT H = .
IN
1. Calcul VTH
6Ω 2.i 10Ω
VTh = Va,b = 6 ∗ i. b


+
i
20 − 6 i + 2 i − 6 i = 0, donc : +
20 V − 6Ω
i = 2A,
VTH = 6 ∗ i = 12V a
1. Calcul IN

On
 utilise les mailles indépendantes. 2.i
6Ω 10Ω
Maille 1 20 − 6 i1 + 2 (i1 − i2 ) − 6 (i1 − i2 ) = 0 b


+



i




Maille 2 6 (i1 − i2 ) − 10 i2 = 0

 +


 20 V − 6Ω Icc
 60 i1 i2
 i2 = Icc = IN = = 0.882A



a

68
RTh = VTh
IN
= 13.6Ω.

es
— Deuxième méthode : RTH = .
is
es
1. Calcul
is
On utilise les mailles indépendantes. Avec is = − i2



 Maille 1 6 i1 + 6 (i1 − i2 ) − 2 (i1 − i2 ) = 0


 6Ω 2.i 10Ω
Maille 2 es + 10 i2 − 6 (i1 − i2 ) = 0



b

+



i

24
Donc : es − 16 is + is = 0


 +



 10 6Ω − es
 es 160 − 24 i1 i2
 RTh = = = 13.6Ω




is 10 a

1.4.6 Théorème Millman


Dans un circuit électrique à N branches parallèles, comprenant chacune un générateur de tension
idéal en série avec une résistance :

R1 R2 R3 RN
UTotale
+ + + +
V1 − V2 − V3 − VN −

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 17

La tension aux bornes des branches vaut alors :


PN Vi
n=1 Ri
UTotale = PN 1
n=1 Ri

Ensuite on calcule facilement les courants dans chaque branche.


Application1 :
Déterminer le courant qui traverse la résistance de charge R = 38Ω du circuit ci dessous.

2Ω i 10Ω

38Ω
+ +
120V − 100V −

D’après le théorème de Millman La tension aux bornes de la branche a b vaut :


120
+ 0
+ 100
Uab = 2 30 10
= 111.76V
1
2
+ 1
38
+ 1
10

Le courant dans la branche a b vaut

111.76
i = = 2.941A
38

Application2 :
Retrouver le courant qui traverse la résistance R = 1Ω du circuit précedent on utilisant le théorème de
Millman.
Théorème de Millman
 Pn E i
i=1 R

va,b = Pn 1i








 i=1 Ri
12
+ 01 + 108 10 Ω

12 V

.

a,b = 1 =
10

v 2V I
+1+8
1 1

 ab


 10 b a
v Ω


Iab =

 ab
= 2A 1
8Ω

1 10 V

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 18

1.4.7 Théorème de Kennelly


La majorité des circuits électriques se composent des montages sous la forme de T (étoile) ou la
forme de Π (triangle), des méthodes d’analyse des circuits comme les transformations de Kennely qui
reposent sur le fait qu’il est possible de passer d’une forme à une autre c.à.d de T ←→ Π, il permet
d’établir une équivalence entre des résistances placées en triangle et des résistances placées en étoiles
et montrent qu’il est possible de réduire des circuits complexes en des plus simples association de ré-
sistances en série, association de résistances en parallèle.

— montage en T ou en étoile.
R1 R2
1 2 1 2
R1
R2

R3
R3
3 3
— Montage en π ou en triangle.
RA
1 2 1
RA
RC

RC RB

3 3 3 2
RB
L’idée de base du passage de T ←→ Π qui sont les transformations de Kennely est que les deux
montages sont équivalents.
Deux montages sont équivalents s’ils présentent la même résistance équivalente entre deux bornes
lorsque la troisième borne est ouverte.
1 2 1
R1
R2
RA

RC
R3
3 3 2
RB

Calculant la résistance équivalente entre deux bornes avec la la troisième borne ouverte pour chaque
montage :
— Montage en T :

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 19

1. Résistance équivalente entre 1 et 2 lorsque 3 est ouverte : Req = R1 + R2 .


2. Résistance équivalente entre 2 et 3lorsque 1 est ouverte : Req = R2 + R3 .
3. Résistance équivalente entre 3 et 1lorsque 2 est ouverte : Req = R3 + R1 .
— Montage en Π
RA (RB + RC )
1. Résistance équivalente entre 1 et 2 lorsque 3 est ouverte : Req = .
RA + (RB + RC )
RB (RA + RC )
2. Résistance équivalente entre 2 et 3 lorsque 1 est ouverte : Req = .
RB + (RA + RC )
RC (RA + RB )
3. Résistance équivalente entre 3 et 1 lorsque 2 est ouverte : Req = .
RC + (RA + RB )
Les deux montages sont équivalents alors :

RA (RB + RC )

R1 + R2 =



RA + RB + RC











RB (RA + RC )

R2 + R3 =



RA + RB + RC




RC (RA + RB )



 R3 + R1 =



RA + RB + RC

En résolvant le système des équations à trois inconnus, connaissons R1 , R2 , R3 on peut trouver RA , RB , RC


et inversement connaissons RA , RB , RC on peut trouver R1 , R2 , R3 . Mais il ya des formules pratiques
de Kennelly pour déduire directement les Les paramètres de chaque transformation en fonction des
autres.
1

R1
RA
C
R

R2
R3
3 2
RB

— Formules pratiques du Passage du montage de π vers T :

RA RC

R1 =



RA + RB + RC




RA RB


R2 =


RA + RB + RC





 RB RC
 R3 = R + R + R




A B C

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.4 THEOREME FONDAMENTAUX 20

— Formules pratiques du Passage du montage T vers Π :

R1 R2 + R2 R3 + R3 R1

RA =





 R3
R1 R2 + R2 R3 + R3 R1



RB =


R1



+ R3 + R3 R1


 R1 R 2 R2
 RC =




R2

Application :
Trouver la valeur de la résistance équivalente Rab par la méthode des transformations de Kennelly et
déduire i.
3Ω
b
i

3Ω
3Ω
+ 3Ω
120V − 3Ω

3Ω
a

3Ω
b
R1
3Ω

3Ω

R2
+ R3
120V −
3Ω
3Ω

3Ω

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.5 Exercices 21

1.5 Exercices
1.5.1 Exercice 01 résoulu
Soit le circuit ci-dessous, on se propose de déterminer le courant qui traverse la résistance R = 4Ω
par le théorème de de superposition.

5Ω 10Ω
i
25V 4Ω 5V

D’après le théorème de superposition,


i = |{z}ia + |{z}
ib Avec la source de tension E1 = 25V active et E2 = 5V court circuitée pour
courant de E1 courant de E2
le premier circuit. la source de tension E2 = 5V active et E1 = 25V court circuitée pour le deuxième
circuit.
5Ω
ia + ib 10Ω
25V 4Ω 10Ω 5Ω 4Ω 5V

iT a + iT b
25V Reqa Reqb 5V

— Pour le circuit 1 : On calcul la résistance équivalente :


R2 R3
Reqa = R1 + .
R2 + R3
E1
Le courant total est : iT a = .
Reqa
iaT ∗ R2
Donc ia =
R2 + R3
— Pour le circuit 2 : On calcul la résistance équivalente :
R1 R3
Reqb = R2 + .
R1 + R3
E2
Le courant total est : iT b = .
Reqb
ibT ∗ R1
Donc ib =
R1 + R3
Le courant est donnée par : i = ia + ib .

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1.5 Exercices 22

1.5.2 Exercice 02 résoulu (Examen 2019)


Soit le circuit ci-contre. Calculer la tension Vab ,
on utilisant l’une des méthodes suivantes : 2Ω
2V
• Analyse nodale, a

• Théorème de la superposition. 4Ω
+
• Théorème des équivalences Thevenin- 9V 4Ω Vab 0.5A 2Ω

Northon,
b
• Théorème de Millman.

• Analyse nodale, V1
2V
V2
4Ω I2 2Ω
I
On a deux noeuds, de
I1 I3
pottentiel V1 et V2 , +
on applique la loi des 9V 4Ω 0.5A 2Ω

noeuds





I = I1 + I2

.


+ =

I
2


 0.5 I3

Chaque courant sera écrit en fonction des potentiels V1 et V2 tels que :


9 − V1

I=



4





 
V 5 = 4V1 − 2V2

1
 
=
 


I1




 4 
 8
Ce qui donne : Vab = V1 = = 2.66V.
 
. Soit :
 
 V − V + 2 3
I2 =
1 2
3 = − V1 + 2V2


 


 
2


 



 
V


2
I =



3

2


• Théorème de la superposition Vab = Vab1 + Vab2 + Vab3 .
2Ω 2V 2Ω
a 2Ω a
a
4Ω
+ +
+
9V 4Ω vab1 2Ω 4Ω 4Ω vab3 0.5A 2Ω
4Ω 4Ω vab2 2Ω
− −

b b
4Ω b
a

4Ω
+
9V 4Ω vab 1V

L.GUESSAS : EF 01 2020
1.5 Exercices 23

Aprés quelques calcul :


4∗4

Req = = 2Ω

4∗4 4 ∗ 4
  
4+4

Req = 4 + 4 = 2Ω = =

R 2Ω

 
 

eq
4+4 2 ∗ 0.5

 
 

Iab3 = = 0.16A
 
 2∗9  2 ∗ 2 
2+4
Vab1 = = 3V Vab2 = − = 4 = −0.66V 


 

 

2+4 2+4

Vab3 = 2 ∗ 0.16 = 0.32V



Vab = 3 − 0.66 + 0.32 = 2.66V
• Théorème des équivalences Thevenin-Northon,
2V 4Ω a
2Ω a
a
4Ω + 4Ω
4Ω 2Ω + 9 1
+ 4A 4Ω 4Ω 4Ω 4A
9V 4Ω vab 1V − 9V 4Ω
9V 4Ω vab


1V
b
b
b
Aprés quelques calcul :
a  9 1
Ieq = − = 2A



4 4


+

R = 4 ∗ 4 = 2Ω



2A 2Ω 4Ω eq



 4+4

 Ieq ∗ Req 2∗2
Vab = 4 =4 = 2.66V



Req + 4 2+4

b

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1.5 Exercices 24

• Théorème de Millman.

2V 4Ω
2Ω a
a
Pn E i 4Ω

 i=1 R 4Ω 2Ω +
va,b = Pn 1i

+


4Ω vab

 9V 1V
9V 4Ω vab


 i=1 Ri −

9
+ 0
− 1


 1V
= 4 4 4
= 2.66V


v a,b b
+ 14 +

 1 1
 b
4 4
Exercice 02
Soit le circuit ci-contre. Calculer l’intensité Iab traversant la résistance R = 4Ω,
• On utilisant les Mailles indépendantes, l’analyse nodale. 5Ω 10Ω
• Retrouver le résultat avec les théorèmes suivants : i
La superposition, Thevenin, Northon, les équivalences 25V 4Ω 5V
Thevenin-Northon et Millman.

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